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le tourbillon d'un vent de folie ⊹ kim junghwa
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le tourbillon d'un vent de folie ⊹ kim junghwa | Jeu 26 Jan - 12:31
Ji Hye en mettrait sa main à couper : le jeudi après-midi, Jung Hwa n’avait pas cours. Pourquoi tant de certitude ? Peut-être parce qu’elle avait déjà croisé le loustic à plusieurs reprises dans les dortoirs ce jour-là de la semaine alors qu’elle était elle-même très occupée par son inoccupation. Et quoi de mieux que de partager sa grande inactivité jupitérienne avec quelqu’un capable de rendre intéressante même la plus ennuyeuse des activités ? Ce fut l’esprit plein de bonne volonté qu’elle s’échappa de sa chambre pour aller frapper à celle de son ami, toujours en pyjama et son macbook sous le bras. « YOOOO-ooooooo… » Ah oui, le colocataire. Elle n’avait pas prévu ça. Kwon Min Soo. On n’avait pas vraiment envie de se présenter comme un sac poubelle devant le président de la fraternité, non ? Ses doigts pointant des directions est-ouest sans queue ni tête, elle s’éclipsa sans demander son reste avant d’avoir l’air encore plus stupide. Vraiment. Le seul jour où elle décidait d’avoir la flemme, il fallait qu’il ait suffisamment de motivation pour ne pas être dans sa chambre. Traître aux flemmards. Tant pis.
—
Bon, au final, ce n’était pas possible, l’ennui était trop fort, et Ji Hye n’en pouvait plus de retourner ses milliards de pensées dans tous les sens. Elle était tracassée, mais ne voulait pas y penser. Tel un valeureux soldat se préparant pour la guerre, la demoiselle s’apprêta un minimum et décida d’aller trainer un peu dans l’université. Au final, elle n’y était que depuis la rentrée et n’avait pas vraiment pris la peine d’en visiter toute l’immensité. Peut-être qu’elle trouverait un coin sympa ou mater un film ou trainer sur internet. Malheureusement pour elle, cet endroit était trop peuplé pour trouver un coin calme. Mais ils sont tous de sortie ou quoi, y’a un truc que j’ai raté c’est ça ? Elle soupira. Oui, d’accord, le nouvel an lunaire allait avoir lieu deux jours plus tard. Mais quand même. C’est bon les frères, y’a le tiiiime.
Après moult recherches et perdition interminable, ses pas finirent par la mener vers un théâtre qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Voilà, enfin, elle l’avait trouvé son havre de paix. Quoique, pas si sûr. En entrant dans la grande salle, ses yeux se plissèrent alors qu’elle reconnaissait au loin une figure familière. « Jung Hwa ! » Bah dis donc, le président de l’espace venait enfin de faire grâce au commun des mortels et apparaissait devant eux ! Soudainement très motivée, elle pressa le pas pour rejoindre son ami. « Je t’ai cherché partout. » Oui bon, il y avait une certaine exagération mais quand même. Vu les longues minutes de marche qu’elle venait de faire, c’était presque pareil, non ? « Et en plus, je me suis tapée la honte rien que pour tes jolies petites fesses. » Elle posa une main faussement dramatique contre son coeur alors qu’elle repensait à la dégaine qu’elle avait devant le vrai président du game. Avec un petit sourire allégeant ses propos, son regard divagua un peu sur les alentours. « Mais qu’est-ce que tu fais là tout seul ? »
Le tourbillon d'un vent de folie
Feat Jungiedoux ▬ ♬
Ji Hye en mettrait sa main à couper : le jeudi après-midi, Jung Hwa n’avait pas cours. Pourquoi tant de certitude ? Peut-être parce qu’elle avait déjà croisé le loustic à plusieurs reprises dans les dortoirs ce jour-là de la semaine alors qu’elle était elle-même très occupée par son inoccupation. Et quoi de mieux que de partager sa grande inactivité jupitérienne avec quelqu’un capable de rendre intéressante même la plus ennuyeuse des activités ? Ce fut l’esprit plein de bonne volonté qu’elle s’échappa de sa chambre pour aller frapper à celle de son ami, toujours en pyjama et son macbook sous le bras. « YOOOO-ooooooo… » Ah oui, le colocataire. Elle n’avait pas prévu ça. Kwon Min Soo. On n’avait pas vraiment envie de se présenter comme un sac poubelle devant le président de la fraternité, non ? Ses doigts pointant des directions est-ouest sans queue ni tête, elle s’éclipsa sans demander son reste avant d’avoir l’air encore plus stupide. Vraiment. Le seul jour où elle décidait d’avoir la flemme, il fallait qu’il ait suffisamment de motivation pour ne pas être dans sa chambre. Traître aux flemmards. Tant pis. —
Bon, au final, ce n’était pas possible, l’ennui était trop fort, et Ji Hye n’en pouvait plus de retourner ses milliards de pensées dans tous les sens. Elle était tracassée, mais ne voulait pas y penser. Tel un valeureux soldat se préparant pour la guerre, la demoiselle s’apprêta un minimum et décida d’aller trainer un peu dans l’université. Au final, elle n’y était que depuis la rentrée et n’avait pas vraiment pris la peine d’en visiter toute l’immensité. Peut-être qu’elle trouverait un coin sympa ou mater un film ou trainer sur internet. Malheureusement pour elle, cet endroit était trop peuplé pour trouver un coin calme. Mais ils sont tous de sortie ou quoi, y’a un truc que j’ai raté c’est ça ? Elle soupira. Oui, d’accord, le nouvel an lunaire allait avoir lieu deux jours plus tard. Mais quand même. C’est bon les frères, y’a le tiiiime.
Après moult recherches et perdition interminable, ses pas finirent par la mener vers un théâtre qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Voilà, enfin, elle l’avait trouvé son havre de paix. Quoique, pas si sûr. En entrant dans la grande salle, ses yeux se plissèrent alors qu’elle reconnaissait au loin une figure familière. « Jung Hwa ! » Bah dis donc, le président de l’espace venait enfin de faire grâce au commun des mortels et apparaissait devant eux ! Soudainement très motivée, elle pressa le pas pour rejoindre son ami. « Je t’ai cherché partout. » Oui bon, il y avait une certaine exagération mais quand même. Vu les longues minutes de marche qu’elle venait de faire, c’était presque pareil, non ? « Et en plus, je me suis tapée la honte rien que pour tes jolies petites fesses. » Elle posa une main faussement dramatique contre son coeur alors qu’elle repensait à la dégaine qu’elle avait devant le vrai président du game. Avec un petit sourire allégeant ses propos, son regard divagua un peu sur les alentours. « Mais qu’est-ce que tu fais là tout seul ? »
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Re: le tourbillon d'un vent de folie ⊹ kim junghwa | Dim 29 Jan - 23:08
Avoir une chambre de deux personnes n’est possible pour que les étudiants d’un certain âge. Etant un des doyens de ma fraternité, j’ai pu alors décider de partager mon petit logement avec mon meilleur ami. Beaucoup plus libre, beaucoup plus marrant, il y a toujours des règles de savoir vivre à respecter. C’est pour cette raison que j’ai décidé de ranger les meubles comprenant principalement mes affaires. Tout homme a le droit d’avoir son intimité et d’ailleurs, je m’attelle rapidement à la tâche pour que Min Soo puisse circuler librement dans nos pièces. Or, je suis aussitôt plongé dans certains souvenirs. Il faut dire que j’ai tendance à garder n’importe quel souvenir qui a marqué ma vie jusqu’à présent. Du coup, lors de mon grand ménage, j’ai redécouvert un script dont le papier est relativement jauni à cause du temps. Je prends malgré tout un malin plaisir à lire toutes ces répliques que j’ai dû mémoriser, il y a une dizaine d’années de cela. Si la danse fait partie intégrante de ma vie dorénavant, mon premier amour fut le théâtre. Je lisais des pièces toutes les semaines, je récitais à haute-voix pour progresser dans mon jeu mais aussi vis-à-vis de ma diction. J’ai travaillé dur avant de finalement choisir une autre voie, qui me permet toujours d’émouvoir le public ou de le rendre enthousiaste. Au lieu de communiquer avec des mots travaillés, je laisse la moindre parcelle de mon corps s’exprimer. Alors, il est vrai que je me sens comme un artiste accompli mais je ne peux pas m’empêcher d’esquisser un sourire satisfait quand je prononce bêtement la fin de ma tirade, comme si je n’avais pas pu oublier tous ces vieux souvenirs. Néanmoins, le retour du président de la fraternité m’interrompt dans mes pensées. Rangeant mon texte dans mon sac à dos, je me préoccupe de nouveau de mon désordre pendant plusieurs et longues minutes. Une fois cette dure tâche terminée, je prends congé et lui signale que je reviendrais en fin de journée. Qu’est-ce que j’ai prévu ? Mystère …
Après être arrivé à hauteur de l’université, mes pas m’entraînent vers le théâtre, lieu qui a subi une tragédie début 2016. J’avoue que cela fait toujours un effet étrange de revenir ici mais l’administration s’est bien chargée de tout rénover sans laisser la moindre trace. Enfin, visuellement parlant. Je m’installe en tailleurs sur la scène avant de me bercer comme un enfant de cinq ans, les mains tenant ces foutus papiers. Testant ma mémoire pendant un moment, je me dis qu’il est temps pour moi de voir si mes talents de comédien se sont faits la malle. Encore faut-il penser que je les ai vraiment eus un jour. Je rigole doucement à cette pensée et fais basculer ma tête vers l’arrière. Je dois me mettre dans la peau de Roméo sauf que mon interprétation est directement coupée par une personne qui a le courage de m'interpeller pile à ce moment-là. Je me retourne alors, apercevant Ji Hye, une bonne amie, qui semble avoir besoin de moi plus que jamais. « Salut Ji Hye ! » Je la gratifie d’un sourire. « Mes fesses te remercient mais elles sont curieuses à l’idée de savoir ce que tu as pu faire pour elles. » Les petites prétentieuses ont besoin de se faire vanter. « Je… J’avais envie d’être ici mais comment as-tu su que j’étais ici ? Je ne l’ai dit à personne. » Non pas que j’ai honte. Après tout, je suis étudiant en arts du spectacle mais disons que j’ai envie de m’éclater tout seul comme un con. Cependant, avec Ji Hye dans les parages, je suis certain que c’est complètement mort pour l’activité en solo. Je reprends la parole : « Tu voulais me voir alors ?! »
Le tourbillon d'un vent de folie
Feat jihyedouce ▬ ♬
Avoir une chambre de deux personnes n’est possible pour que les étudiants d’un certain âge. Etant un des doyens de ma fraternité, j’ai pu alors décider de partager mon petit logement avec mon meilleur ami. Beaucoup plus libre, beaucoup plus marrant, il y a toujours des règles de savoir vivre à respecter. C’est pour cette raison que j’ai décidé de ranger les meubles comprenant principalement mes affaires. Tout homme a le droit d’avoir son intimité et d’ailleurs, je m’attelle rapidement à la tâche pour que Min Soo puisse circuler librement dans nos pièces. Or, je suis aussitôt plongé dans certains souvenirs. Il faut dire que j’ai tendance à garder n’importe quel souvenir qui a marqué ma vie jusqu’à présent. Du coup, lors de mon grand ménage, j’ai redécouvert un script dont le papier est relativement jauni à cause du temps. Je prends malgré tout un malin plaisir à lire toutes ces répliques que j’ai dû mémoriser, il y a une dizaine d’années de cela. Si la danse fait partie intégrante de ma vie dorénavant, mon premier amour fut le théâtre. Je lisais des pièces toutes les semaines, je récitais à haute-voix pour progresser dans mon jeu mais aussi vis-à-vis de ma diction. J’ai travaillé dur avant de finalement choisir une autre voie, qui me permet toujours d’émouvoir le public ou de le rendre enthousiaste. Au lieu de communiquer avec des mots travaillés, je laisse la moindre parcelle de mon corps s’exprimer. Alors, il est vrai que je me sens comme un artiste accompli mais je ne peux pas m’empêcher d’esquisser un sourire satisfait quand je prononce bêtement la fin de ma tirade, comme si je n’avais pas pu oublier tous ces vieux souvenirs. Néanmoins, le retour du président de la fraternité m’interrompt dans mes pensées. Rangeant mon texte dans mon sac à dos, je me préoccupe de nouveau de mon désordre pendant plusieurs et longues minutes. Une fois cette dure tâche terminée, je prends congé et lui signale que je reviendrais en fin de journée. Qu’est-ce que j’ai prévu ? Mystère … Après être arrivé à hauteur de l’université, mes pas m’entraînent vers le théâtre, lieu qui a subi une tragédie début 2016. J’avoue que cela fait toujours un effet étrange de revenir ici mais l’administration s’est bien chargée de tout rénover sans laisser la moindre trace. Enfin, visuellement parlant. Je m’installe en tailleurs sur la scène avant de me bercer comme un enfant de cinq ans, les mains tenant ces foutus papiers. Testant ma mémoire pendant un moment, je me dis qu’il est temps pour moi de voir si mes talents de comédien se sont faits la malle. Encore faut-il penser que je les ai vraiment eus un jour. Je rigole doucement à cette pensée et fais basculer ma tête vers l’arrière. Je dois me mettre dans la peau de Roméo sauf que mon interprétation est directement coupée par une personne qui a le courage de m'interpeller pile à ce moment-là. Je me retourne alors, apercevant Ji Hye, une bonne amie, qui semble avoir besoin de moi plus que jamais. « Salut Ji Hye ! » Je la gratifie d’un sourire. « Mes fesses te remercient mais elles sont curieuses à l’idée de savoir ce que tu as pu faire pour elles. » Les petites prétentieuses ont besoin de se faire vanter. « Je… J’avais envie d’être ici mais comment as-tu su que j’étais ici ? Je ne l’ai dit à personne. » Non pas que j’ai honte. Après tout, je suis étudiant en arts du spectacle mais disons que j’ai envie de m’éclater tout seul comme un con. Cependant, avec Ji Hye dans les parages, je suis certain que c’est complètement mort pour l’activité en solo. Je reprends la parole : « Tu voulais me voir alors ?! »
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Re: le tourbillon d'un vent de folie ⊹ kim junghwa | Mar 7 Fév - 9:49
Ji Hye n’avait quant à elle aucune idée de ce qui avait bien pu se passer dans ce théâtre. A ces yeux, il ne s’agissait là que d’un bel endroit flambant neuf, peut-être un peu trop pour ne pas avoir subi une rénovation récente. S’y était-il passé quelque chose de grave ou bien le bâtiment lui-même avait-il mal vieilli ? Qu’importe, elle se renseignerait plus tard. Et puis elle s’y sentait plutôt bien, surtout avec une aussi bonne compagnie. Les deux jeunes gens avaient beau ne pas être les meilleurs amis du monde - enfin, dis comme ça on pourrait penser qu’ils avaient du mal à s’entendre, mais pas du tout -, mais aux yeux de Ji Hye, Jung Hwa avait ce genre de personnalité solaire vers laquelle toute personne normale serait naturellement attirée (et là encore, peut-être que c’était juste elle et que le commun des mortels préférait fuir en courant, mais soit).
« J’ai affronté vents et marrées pour venir à leur rencontre, tu réalises pas je crois. J’ai croisé Min Soo-ssi. » Alors s’il fallait comprendre que ce dernier était l’incarnation humaine de Charybde et Scilla, peut-être pas, mais autant Ji Hye se fichait de beaucoup de choses, autant de petits détails pouvaient parfois la gêner plus qu’il n’en était nécessaire. « J’étais venue te voir dans ta chambre mais à la place c’est lui qui m’a vue habillée en clocharde. Tristesse et désarroi habitent mon âme à présent. » Quelque part, Jung Hwa devrait se sentir honoré que Ji Hye assume son côté négligé devant lui - en même temps regarder des dramas et produire de l’inutile, cela requérait d’être on ne peut plus à l’aise pour pouvoir en profiter pleinement. Après il était fort probable aussi qu’il n’ait pas remarqué l’exclusivité à laquelle il avait droit, mais tant pis, Ji Hye elle, le savait.
Elle finit par croiser les bras et lever le nez, l’air faussement prétentieuse. « Mon petit doigt me l’a dit. Lui et moi avons une relation privilégiée. » Ji Hye se rendit compte quelques micro-secondes plus tard que sa phrase pouvait avoir une connotation étrange, mais elle préféra contenir toute réaction secondaire. Après tout, manifester de la gêne ne serait que plus propice à faire remarquer à son aîné le double-sens non désiré qu’elle venait de formuler.
« Et non, c’est pas que je voulais te voir… » Un soupir d’agacement envers sa propre personne s’échappa de ses lèvres. Elle qui voulait éviter de faire preuve de maladresse, elle ne faisait que s’y enliser encore et encore. « Je veux dire, bien sûr que si je voulais te voir mais. En fait y’avait pas de raison en particulier. Je voulais voir quelqu’un de cool aujourd’hui et bizarrement ta tête a poppé dans mon esprit. Enfin, non ce n’est pas bizarre mais. AISH. T’as compris. » Décidément, ce n’était vraiment pas son jour. Non seulement elle parlait trop, mais en plus, elle disait vraiment ni’mporte quoi. Promesse à elle-même : la prochaine fois, ne parle pas autant quitte à répondre par monosyllabe s’il le faut. Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon elle aurait déjà fini six pieds sous terre ou, à défaut, comme une autruche la tête dans le sable. Un soupçon d’excuse l’effleura un moment à l’idée que Jung Hwa aurait peut-être préféré rester seul plutôt que de se taper une lourdingue de dongsaeng. Elle se gratta alors l'arrière du crâne, gênée par toute la maladresse dont elle faisait preuve ce jour-là.
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Feat Jungiedoux ▬ ♬
Ji Hye n’avait quant à elle aucune idée de ce qui avait bien pu se passer dans ce théâtre. A ces yeux, il ne s’agissait là que d’un bel endroit flambant neuf, peut-être un peu trop pour ne pas avoir subi une rénovation récente. S’y était-il passé quelque chose de grave ou bien le bâtiment lui-même avait-il mal vieilli ? Qu’importe, elle se renseignerait plus tard. Et puis elle s’y sentait plutôt bien, surtout avec une aussi bonne compagnie. Les deux jeunes gens avaient beau ne pas être les meilleurs amis du monde - enfin, dis comme ça on pourrait penser qu’ils avaient du mal à s’entendre, mais pas du tout -, mais aux yeux de Ji Hye, Jung Hwa avait ce genre de personnalité solaire vers laquelle toute personne normale serait naturellement attirée (et là encore, peut-être que c’était juste elle et que le commun des mortels préférait fuir en courant, mais soit). « J’ai affronté vents et marrées pour venir à leur rencontre, tu réalises pas je crois. J’ai croisé Min Soo-ssi. » Alors s’il fallait comprendre que ce dernier était l’incarnation humaine de Charybde et Scilla, peut-être pas, mais autant Ji Hye se fichait de beaucoup de choses, autant de petits détails pouvaient parfois la gêner plus qu’il n’en était nécessaire. « J’étais venue te voir dans ta chambre mais à la place c’est lui qui m’a vue habillée en clocharde. Tristesse et désarroi habitent mon âme à présent. » Quelque part, Jung Hwa devrait se sentir honoré que Ji Hye assume son côté négligé devant lui - en même temps regarder des dramas et produire de l’inutile, cela requérait d’être on ne peut plus à l’aise pour pouvoir en profiter pleinement. Après il était fort probable aussi qu’il n’ait pas remarqué l’exclusivité à laquelle il avait droit, mais tant pis, Ji Hye elle, le savait.
Elle finit par croiser les bras et lever le nez, l’air faussement prétentieuse. « Mon petit doigt me l’a dit. Lui et moi avons une relation privilégiée. » Ji Hye se rendit compte quelques micro-secondes plus tard que sa phrase pouvait avoir une connotation étrange, mais elle préféra contenir toute réaction secondaire. Après tout, manifester de la gêne ne serait que plus propice à faire remarquer à son aîné le double-sens non désiré qu’elle venait de formuler.
« Et non, c’est pas que je voulais te voir… » Un soupir d’agacement envers sa propre personne s’échappa de ses lèvres. Elle qui voulait éviter de faire preuve de maladresse, elle ne faisait que s’y enliser encore et encore. « Je veux dire, bien sûr que si je voulais te voir mais. En fait y’avait pas de raison en particulier. Je voulais voir quelqu’un de cool aujourd’hui et bizarrement ta tête a poppé dans mon esprit. Enfin, non ce n’est pas bizarre mais. AISH. T’as compris. » Décidément, ce n’était vraiment pas son jour. Non seulement elle parlait trop, mais en plus, elle disait vraiment ni’mporte quoi. Promesse à elle-même : la prochaine fois, ne parle pas autant quitte à répondre par monosyllabe s’il le faut. Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon elle aurait déjà fini six pieds sous terre ou, à défaut, comme une autruche la tête dans le sable. Un soupçon d’excuse l’effleura un moment à l’idée que Jung Hwa aurait peut-être préféré rester seul plutôt que de se taper une lourdingue de dongsaeng. Elle se gratta alors l'arrière du crâne, gênée par toute la maladresse dont elle faisait preuve ce jour-là.
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Re: le tourbillon d'un vent de folie ⊹ kim junghwa | Dim 12 Fév - 23:32
Curieux, j'ai envie de connaître tous les détails de cette course-poursuite menée par mon amie. Je ne possède pas un grand égo mais si cette charmante demoiselle peut me flatter en racontant tout ce qu'elle a dû subir pour me retrouver au théâtre, je ne peux pas dire non. Un léger rire amusé s'échappe de mes lèvres quand j'entends le nom de mon meilleur ami. Sa réputation s'était améliorée à la suite de l'incendie qui remonte à l'an dernier, les gens le considérant comme un super héros qui a failli mourir d'une blessure par balle, mais maintenant, les congénères sangos ont appris de nouveau à leur respecter. Notre cher président est un homme fort, après tout. " Je dois comprendre que tu adores te faire belle pour Min Soo-ah ?! Et pas pour moi ?! " J'arque un sourcil, voulant me montrer joueur avec ma cadette même si j'ai du mal à rester sérieux. En attendant, je devrais mal le prendre. Ji Hye aurait pu faire un effort pour mon meilleur ami mais, moi, qui n'ai aucun goût en matière de femmes, n'aurait pas été choqué de la voir habillée en clocharde. Décidément, ma pauvre Ji Soo doit ressembler à un monstre pour eux. Le pire ?! C'est qu'elle est terriblement craquante sans maquillage. Cette fille est une déesse mais là n'est pas la question. En effet, je me répète les paroles de l'étudiante dans ma tête et je suis plutôt surpris par sa façon de parler. Je sens de la poésie dans ses dires et cela ne peut que toucher l'ancien comédien que je suis. " Ah, je devrais me méfier de lui alors. " dis-je, en cherchant à regarder son petit doigt. Puis, je me mets de nouveau à rire avant de me retrouver, un brin choqué par cet aveu. Alors, elle ne voulait pas me voir ? Elle veut que je lui rende un service ? Me contentant de la fixer, je lui fais comprendre que je veux des explications par le biais de cet action. Et celles que me donnent Ji Hye m'amusent comme elles me rendent perplexes en même temps. " Tu es consciente que c'est à peu près la même chose ?! "
Je me lève et m'approche d'elle, ne cherchant pas à lui demander des détails. Ma cadette est déjà suffisamment fatiguée comme ça. Peut-être que sa rencontre avec mon colocataire me l'a rendu avec quelques neurones en moins ? A moins qu'elle soit toujours comme cela. " Aujourd'hui, je n'ai aucun drama à te proposer. Mais tu sais que j'étais spécialement douée pour l'art dramatique ?! " Je pince doucement mes lèvres pour instaurer un certain suspense. Puis, je pose ma main sur son poignet et plante mon regard dans le sien d'un air romantique et sérieux. " Mon amour ! Ma femme ! La mort qui a sucé le mien de ton haleine n'a pas encore eu de pouvoir sur beauté : elle ne t'a pas conquise ; la flamme de la beauté est encore toute cramoisie sur tes lèvres et sur tes joues, et le pâle drapeau de la mort n'est pas encore déployé là. " Réalisant mes propos, je glisse ma main devant ma bouche. " J'aurais dû choisir un meilleur passage, pardon. " Oh le con !
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Curieux, j'ai envie de connaître tous les détails de cette course-poursuite menée par mon amie. Je ne possède pas un grand égo mais si cette charmante demoiselle peut me flatter en racontant tout ce qu'elle a dû subir pour me retrouver au théâtre, je ne peux pas dire non. Un léger rire amusé s'échappe de mes lèvres quand j'entends le nom de mon meilleur ami. Sa réputation s'était améliorée à la suite de l'incendie qui remonte à l'an dernier, les gens le considérant comme un super héros qui a failli mourir d'une blessure par balle, mais maintenant, les congénères sangos ont appris de nouveau à leur respecter. Notre cher président est un homme fort, après tout. " Je dois comprendre que tu adores te faire belle pour Min Soo-ah ?! Et pas pour moi ?! " J'arque un sourcil, voulant me montrer joueur avec ma cadette même si j'ai du mal à rester sérieux. En attendant, je devrais mal le prendre. Ji Hye aurait pu faire un effort pour mon meilleur ami mais, moi, qui n'ai aucun goût en matière de femmes, n'aurait pas été choqué de la voir habillée en clocharde. Décidément, ma pauvre Ji Soo doit ressembler à un monstre pour eux. Le pire ?! C'est qu'elle est terriblement craquante sans maquillage. Cette fille est une déesse mais là n'est pas la question. En effet, je me répète les paroles de l'étudiante dans ma tête et je suis plutôt surpris par sa façon de parler. Je sens de la poésie dans ses dires et cela ne peut que toucher l'ancien comédien que je suis. " Ah, je devrais me méfier de lui alors. " dis-je, en cherchant à regarder son petit doigt. Puis, je me mets de nouveau à rire avant de me retrouver, un brin choqué par cet aveu. Alors, elle ne voulait pas me voir ? Elle veut que je lui rende un service ? Me contentant de la fixer, je lui fais comprendre que je veux des explications par le biais de cet action. Et celles que me donnent Ji Hye m'amusent comme elles me rendent perplexes en même temps. " Tu es consciente que c'est à peu près la même chose ?! " Je me lève et m'approche d'elle, ne cherchant pas à lui demander des détails. Ma cadette est déjà suffisamment fatiguée comme ça. Peut-être que sa rencontre avec mon colocataire me l'a rendu avec quelques neurones en moins ? A moins qu'elle soit toujours comme cela. " Aujourd'hui, je n'ai aucun drama à te proposer. Mais tu sais que j'étais spécialement douée pour l'art dramatique ?! " Je pince doucement mes lèvres pour instaurer un certain suspense. Puis, je pose ma main sur son poignet et plante mon regard dans le sien d'un air romantique et sérieux. " Mon amour ! Ma femme ! La mort qui a sucé le mien de ton haleine n'a pas encore eu de pouvoir sur beauté : elle ne t'a pas conquise ; la flamme de la beauté est encore toute cramoisie sur tes lèvres et sur tes joues, et le pâle drapeau de la mort n'est pas encore déployé là. " Réalisant mes propos, je glisse ma main devant ma bouche. " J'aurais dû choisir un meilleur passage, pardon. " Oh le con !
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Re: le tourbillon d'un vent de folie ⊹ kim junghwa | Jeu 23 Fév - 15:56
« Que- Hein? Quoi ? » Ji Hye ne s’attendait pas du tout à cette réponse-là de la part de Jung Hwa. Mais, mais, pourquoi ? Au contraire il aurait du se sentir flatté que Ji Hye toujours tirée à quatre épingles daigne se montrer détendue en sa présence. Bon, peut-être qu’il était juste en train de la charrier ? Argh, trop de jeu d’esprit pour le mollusque qu’était Ji Hye en ce sensationnel jeudi. Elle fit la moue en gonflant légèrement les joues, avant de croiser les bras. « Je suis tout le temps jolie d’abord. » Surtout en tirant une gueule d’hamster et en marmonnant comme une gamine, bien entendu. Elle regarda Jung Hwa du coin de l’oeil, en essayant de faire semblant de l’ignorer. Il faut dire que ce n’était pas vraiment possible de toute façon. C’était trop difficile, et il fallait effectivement croire que tomber sur Min Soo le sexy président lui avait donné une case en moins. « Je te stalke depuis la nuit des temps, c’est à moi que tu devrais pas faire confiance. Puisqu’eeeeen plus je veux même pas me faire belle pour toi et tout le tralala… C’est louche quoi. » Elle laissa échapper un sourire et se reprit très vite, il ne fallait pas que Jung Hwa pense qu’elle est rigolote, wesh ! Déjà qu’elle se montrait maladroite à dire des trucs sans queue ni tête, comme le fait de vouloir le rencontrer ou pas le rencontrer, machin, machin… Ji Hye ne préféra faire aucun commentaire à ce sujet, elle allait encore s’y embourber et elle allait avoir encore l’air idiote. Bon ok son coeur pouvait tolérer avoir l’air d’un poisson en face de lui, mais si en plus de ça il fallait y ajouter un niveau Magicarpe attaque Trempette… C’était peut être pousser le bouchon un peu trop loin, Maurice…
Elle apprécia cependant la considération qu’a eu son ami de ne pas insister, histoire de ne pas la plonger encore plus profondément dans la misère cérébrale dans laquelle elle se trouvait. Il changea même de sujet - d’ailleurs à sa façon de parler Ji Hye eut presque l’impression d’être une enfant qu’il fallait occuper, mais passons - ce qui eut le don d’éclairer son regard. « Mais bien sûr que je sais attends ! Je te dis j’ai un dossier complet sur toi dans ma chambre et tout… Non en fait euh, c’est peut-être un peu trop creepy de dire ça, oublie. » Ji Hye qu’est-ce qu’on avait dit… Réponds par monosyllabes bon sang ! MO-NO. Mais en parlant de creepy, Jung Hwa avait peut-être poussé le bouchon encore plus loin… Ji Hye elle-même fut contrainte à une minute de silence - enfin ! - face à cette réplique des plus perturbantes. « Ma stupidité aurait pu rendre cette phrase très étrange mais heureusement ma culture me permet de savoir qu’elle s’adresse à un cadavre. Enfin, heureusement... » Elle explosa de rire, parce que sa première pensée avait quand même été assez mal tournée, mais il fallait reconnaître qu’il s’était bien débrouillé le loustic. Ji Hye reprit contenance et s’allongea par terre, sans crier gare. Elle ferma les yeux, avant d’en ouvrir un presque discrètement. « T’as choisi le passage où Juliette est morte alors… J’ai pas trop d’autres possibilités là tu comprends. » Bon certes elle avait été prise de court, mais au moins elle ne l'abandonnait pas dans son délire non ? En espérant que lui ne la laisse pas allongée là comme une courgette.
Le tourbillon d'un vent de folie
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« Que- Hein? Quoi ? » Ji Hye ne s’attendait pas du tout à cette réponse-là de la part de Jung Hwa. Mais, mais, pourquoi ? Au contraire il aurait du se sentir flatté que Ji Hye toujours tirée à quatre épingles daigne se montrer détendue en sa présence. Bon, peut-être qu’il était juste en train de la charrier ? Argh, trop de jeu d’esprit pour le mollusque qu’était Ji Hye en ce sensationnel jeudi. Elle fit la moue en gonflant légèrement les joues, avant de croiser les bras. « Je suis tout le temps jolie d’abord. » Surtout en tirant une gueule d’hamster et en marmonnant comme une gamine, bien entendu. Elle regarda Jung Hwa du coin de l’oeil, en essayant de faire semblant de l’ignorer. Il faut dire que ce n’était pas vraiment possible de toute façon. C’était trop difficile, et il fallait effectivement croire que tomber sur Min Soo le sexy président lui avait donné une case en moins. « Je te stalke depuis la nuit des temps, c’est à moi que tu devrais pas faire confiance. Puisqu’eeeeen plus je veux même pas me faire belle pour toi et tout le tralala… C’est louche quoi. » Elle laissa échapper un sourire et se reprit très vite, il ne fallait pas que Jung Hwa pense qu’elle est rigolote, wesh ! Déjà qu’elle se montrait maladroite à dire des trucs sans queue ni tête, comme le fait de vouloir le rencontrer ou pas le rencontrer, machin, machin… Ji Hye ne préféra faire aucun commentaire à ce sujet, elle allait encore s’y embourber et elle allait avoir encore l’air idiote. Bon ok son coeur pouvait tolérer avoir l’air d’un poisson en face de lui, mais si en plus de ça il fallait y ajouter un niveau Magicarpe attaque Trempette… C’était peut être pousser le bouchon un peu trop loin, Maurice… Elle apprécia cependant la considération qu’a eu son ami de ne pas insister, histoire de ne pas la plonger encore plus profondément dans la misère cérébrale dans laquelle elle se trouvait. Il changea même de sujet - d’ailleurs à sa façon de parler Ji Hye eut presque l’impression d’être une enfant qu’il fallait occuper, mais passons - ce qui eut le don d’éclairer son regard. « Mais bien sûr que je sais attends ! Je te dis j’ai un dossier complet sur toi dans ma chambre et tout… Non en fait euh, c’est peut-être un peu trop creepy de dire ça, oublie. » Ji Hye qu’est-ce qu’on avait dit… Réponds par monosyllabes bon sang ! MO-NO. Mais en parlant de creepy, Jung Hwa avait peut-être poussé le bouchon encore plus loin… Ji Hye elle-même fut contrainte à une minute de silence - enfin ! - face à cette réplique des plus perturbantes. « Ma stupidité aurait pu rendre cette phrase très étrange mais heureusement ma culture me permet de savoir qu’elle s’adresse à un cadavre. Enfin, heureusement... » Elle explosa de rire, parce que sa première pensée avait quand même été assez mal tournée, mais il fallait reconnaître qu’il s’était bien débrouillé le loustic. Ji Hye reprit contenance et s’allongea par terre, sans crier gare. Elle ferma les yeux, avant d’en ouvrir un presque discrètement. « T’as choisi le passage où Juliette est morte alors… J’ai pas trop d’autres possibilités là tu comprends. » Bon certes elle avait été prise de court, mais au moins elle ne l'abandonnait pas dans son délire non ? En espérant que lui ne la laisse pas allongée là comme une courgette.
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Re: le tourbillon d'un vent de folie ⊹ kim junghwa | Ven 10 Mar - 16:21
S'il m'arrive de faire preuve de maladresse, je me réconforte en pensant que je suis loin d'être le seul. Beaucoup de mes proches ont cette malchance en eux y compris ma meilleure amie. Ainsi, après avoir offert une chance à Ji Hye de ne pas s'enfoncer, celle-ci met une nouvelle fois les pieds dans le plat. Je ne sais pas si elle se rend compte de ce qu'elle dit mais attendant j'ai du mal à rester sérieux. " Juste un peu trop ... " Usant de mes doigts pour donner la définition visuelle du mot 'peu', j'éclate légèrement de rire. Je suis plutôt bavard comme type alors je suppose que ce n'est pas spécialement dû à ses soirées espionnages. Quant à ma prétention en matière de théâtre, elle est assez proche de zéro mais on a tous partagé des souvenirs et ces années dans mon ancien club font forcément parties de ma vie. J'esquisse alors un sourire et commence à jouer une réplique très connue de Roméo et Juliette. Je ne sais pas pourquoi celle-ci. Mais, au fond, je trouve ces comparaisons plutôt romantiques et qui n'aimerait pas entendre de tels moments d'amour avant de mourir ?! Je vous le demande. En attendant, je tente ma chance avant de réaliser l'ampleur de mes conneries. Est-ce que ma maladresse vient encore de frapper ?! Stoppant finalement mon jeu, je présente quelques vagues excuses à Ji Hye, qui finit par m'indiquer qu'elle connaît la pièce. " Ce n'est pas n'importe quel cadavre, tu devrais en être ravie, non ? Jihye, juliettaaaaa. " Et pour le côté dramatique, n'hésitons pas à en rajouter une pointe d'italien. D'ailleurs, pourquoi les grandes chanteuses d'opéra aiment particulièrement cette langue ?! Ca les aide vachement à froncer leurs faux sourcils. Toutefois, au lieu de mettre un terme à cette représentation, la jeune sango vouloir jouer le jeu. En effet, je la vois s'allonger par terre, sur le sol du théâtre avant de fermer les yeux. Je ricane doucement. " Au moins, tu te tromperas pas dans les répliques, partenaire. " Je croise finalement les bras, faisant mine de réfléchir quant à la scène suivante mais que suis-je censé faire ? Je ne peux définitivement pas moderniser ce classique des amants maudits pour un petit délire ?! Je risque de me faire maudire par tous les grands hommes, qu'ils soient au ciel comme sur terre. Posant tout de même mon genou à terre, je glisse mes mains sur mes joues avant de tomber sur le sol. Nous sommes finalement deux couillons allongés, les yeux mi-fermés. En effet, je regarde si ma camarade de jeu tient le coup. Au bout de plusieurs instants, je finis par reprendre la parole dans un soupir. " Juliette, vois-tu les nuages et ces anges au cul nul ? Cupidon, frappe-moi de ta flèche. " La belle aux bois dormants n'est pas encore prête de se réveiller avec un tordu pareil. " Jamais, on ne sera séparé. Nous avons combattu nos familles, nous pourrons combattre le monde entier qui souhaite tant nous séparer. A la vie, à la mort. "
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S'il m'arrive de faire preuve de maladresse, je me réconforte en pensant que je suis loin d'être le seul. Beaucoup de mes proches ont cette malchance en eux y compris ma meilleure amie. Ainsi, après avoir offert une chance à Ji Hye de ne pas s'enfoncer, celle-ci met une nouvelle fois les pieds dans le plat. Je ne sais pas si elle se rend compte de ce qu'elle dit mais attendant j'ai du mal à rester sérieux. " Juste un peu trop ... " Usant de mes doigts pour donner la définition visuelle du mot 'peu', j'éclate légèrement de rire. Je suis plutôt bavard comme type alors je suppose que ce n'est pas spécialement dû à ses soirées espionnages. Quant à ma prétention en matière de théâtre, elle est assez proche de zéro mais on a tous partagé des souvenirs et ces années dans mon ancien club font forcément parties de ma vie. J'esquisse alors un sourire et commence à jouer une réplique très connue de Roméo et Juliette. Je ne sais pas pourquoi celle-ci. Mais, au fond, je trouve ces comparaisons plutôt romantiques et qui n'aimerait pas entendre de tels moments d'amour avant de mourir ?! Je vous le demande. En attendant, je tente ma chance avant de réaliser l'ampleur de mes conneries. Est-ce que ma maladresse vient encore de frapper ?! Stoppant finalement mon jeu, je présente quelques vagues excuses à Ji Hye, qui finit par m'indiquer qu'elle connaît la pièce. " Ce n'est pas n'importe quel cadavre, tu devrais en être ravie, non ? Jihye, juliettaaaaa. " Et pour le côté dramatique, n'hésitons pas à en rajouter une pointe d'italien. D'ailleurs, pourquoi les grandes chanteuses d'opéra aiment particulièrement cette langue ?! Ca les aide vachement à froncer leurs faux sourcils. Toutefois, au lieu de mettre un terme à cette représentation, la jeune sango vouloir jouer le jeu. En effet, je la vois s'allonger par terre, sur le sol du théâtre avant de fermer les yeux. Je ricane doucement. " Au moins, tu te tromperas pas dans les répliques, partenaire. " Je croise finalement les bras, faisant mine de réfléchir quant à la scène suivante mais que suis-je censé faire ? Je ne peux définitivement pas moderniser ce classique des amants maudits pour un petit délire ?! Je risque de me faire maudire par tous les grands hommes, qu'ils soient au ciel comme sur terre. Posant tout de même mon genou à terre, je glisse mes mains sur mes joues avant de tomber sur le sol. Nous sommes finalement deux couillons allongés, les yeux mi-fermés. En effet, je regarde si ma camarade de jeu tient le coup. Au bout de plusieurs instants, je finis par reprendre la parole dans un soupir. " Juliette, vois-tu les nuages et ces anges au cul nul ? Cupidon, frappe-moi de ta flèche. " La belle aux bois dormants n'est pas encore prête de se réveiller avec un tordu pareil. " Jamais, on ne sera séparé. Nous avons combattu nos familles, nous pourrons combattre le monde entier qui souhaite tant nous séparer. A la vie, à la mort. " Invité
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Re: le tourbillon d'un vent de folie ⊹ kim junghwa | Lun 27 Mar - 13:17
Ji Hye ne put réprimer un léger soupir lorsqu’il se mit à rire, se moquant gentiment de sa maladresse. Bien sûr, il ne prenait rien de tout cela mal, elle savait bien que Jung Hwa la taquinait, raison pour laquelle son air consterné fut bien vite remplacé par un sourire. Sourire, rire même, qui l’accompagna alors qu’elle rentrait dans la peau du personnage mort, se demandant pendant une infime seconde s’il s’agissait là d’une tactique pour la faire taire. Derrière ses paupières closes, Ji Hye roula des yeux. Son accent italien l’avait transcendé, elle en tombait à la renverse dis donc (tellement qu’elle en était morte d’ailleurs, c’était peut-être Roméo qui devrait songer à se taire) ! La demoiselle ne manqua pas de lui assener un coup de pied dans le mollet, outrée qu’il ose critiquer ses talents d’actrice. Mais bien sûr, Ji Hye était un cadavre, Ji Hye n’était pas supposée parler. Tout de même, le jeune homme s’éternisait et la demoiselle daigna ouvrir un oeil histoire de regarder ce qu’il était en train de faire. Elle fut surprise de le trouver là, à côté d’elle, un genou au sol. Qu’était-il en train de préparer encore ? Un bref sursaut la saisit lorsqu’il se laisse tomber au sol sans prévenir, avant qu’elle ne referme à nouveau les yeux. Sympa la pote, demoiselle qui préférait ignorer une possible douleur atroce de sa part. Oh ça va, il tombe pas de très haut non plus. Ji Hye pouffa à cette pensée. Quoi, vous pensiez qu’elle se moquait de sa petite taille ? Jamais, il était juste à genoux quoi. Cela dit, vu la réplique qu’il avait trouvé, Ji Hye se demanda s’il n’était effectivement pas tomber un peu trop fort sur la tête et que l’état de poireau avait contaminé son esprit. Elle ouvrit à nouveau les yeux et fronça les sourcils. Euh… Y’avait une suite au texte ? Elle ne s’en souvenait pas… En même temps, elle ne connaissait pas par coeur l’oeuvre shakespearienne. Ah mais non attendez, c’était peut-être de l’improvisation venue du paradis ? Ah oui, ça devait être ça. Excusez-là, elle n’était pas toujours fut-fut. Tendant une main vers le ciel, elle s’exclama : « Mon amour, quels sont donc ces pensées obscènes qui viennent ternir tes douces pensées ? Serait-ce la folie de la mort qui a pénétré au plus profond de ton être pour t’arracher à moi ? Crois-moi, mon soleil ; aucun ange ne danse devant nos yeux ; il n’y a que la pénombre et bien plus effrayant encore. Je ne te vois point, je suis perdue sans toi ! » Ji Hye dut conjurer tous les chakras à sa disposition pour ne pas exploser de rire. Cela devenait vraiment du gros n’importe quoi. Sans crier gare, elle abattit sa main contre le torse de Jung Hwa. Oups, elle y était allé peut être un peu fort. « Es-tu sûr que nous ne sommes pas déjà séparés ? Es-tu certain que ce n’est pas ma voix venue des enfers qui parvient à tes oreilles pour attirer ton âme vers les ténèbres ? J’ai quitté la Terre; je ne suis peut-être qu’une doucereuse chimère venue pour attirer ton âme sur de sombres chemins. »
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Ji Hye ne put réprimer un léger soupir lorsqu’il se mit à rire, se moquant gentiment de sa maladresse. Bien sûr, il ne prenait rien de tout cela mal, elle savait bien que Jung Hwa la taquinait, raison pour laquelle son air consterné fut bien vite remplacé par un sourire. Sourire, rire même, qui l’accompagna alors qu’elle rentrait dans la peau du personnage mort, se demandant pendant une infime seconde s’il s’agissait là d’une tactique pour la faire taire. Derrière ses paupières closes, Ji Hye roula des yeux. Son accent italien l’avait transcendé, elle en tombait à la renverse dis donc (tellement qu’elle en était morte d’ailleurs, c’était peut-être Roméo qui devrait songer à se taire) ! La demoiselle ne manqua pas de lui assener un coup de pied dans le mollet, outrée qu’il ose critiquer ses talents d’actrice. Mais bien sûr, Ji Hye était un cadavre, Ji Hye n’était pas supposée parler. Tout de même, le jeune homme s’éternisait et la demoiselle daigna ouvrir un oeil histoire de regarder ce qu’il était en train de faire. Elle fut surprise de le trouver là, à côté d’elle, un genou au sol. Qu’était-il en train de préparer encore ? Un bref sursaut la saisit lorsqu’il se laisse tomber au sol sans prévenir, avant qu’elle ne referme à nouveau les yeux. Sympa la pote, demoiselle qui préférait ignorer une possible douleur atroce de sa part. Oh ça va, il tombe pas de très haut non plus. Ji Hye pouffa à cette pensée. Quoi, vous pensiez qu’elle se moquait de sa petite taille ? Jamais, il était juste à genoux quoi. Cela dit, vu la réplique qu’il avait trouvé, Ji Hye se demanda s’il n’était effectivement pas tomber un peu trop fort sur la tête et que l’état de poireau avait contaminé son esprit. Elle ouvrit à nouveau les yeux et fronça les sourcils. Euh… Y’avait une suite au texte ? Elle ne s’en souvenait pas… En même temps, elle ne connaissait pas par coeur l’oeuvre shakespearienne. Ah mais non attendez, c’était peut-être de l’improvisation venue du paradis ? Ah oui, ça devait être ça. Excusez-là, elle n’était pas toujours fut-fut. Tendant une main vers le ciel, elle s’exclama : « Mon amour, quels sont donc ces pensées obscènes qui viennent ternir tes douces pensées ? Serait-ce la folie de la mort qui a pénétré au plus profond de ton être pour t’arracher à moi ? Crois-moi, mon soleil ; aucun ange ne danse devant nos yeux ; il n’y a que la pénombre et bien plus effrayant encore. Je ne te vois point, je suis perdue sans toi ! » Ji Hye dut conjurer tous les chakras à sa disposition pour ne pas exploser de rire. Cela devenait vraiment du gros n’importe quoi. Sans crier gare, elle abattit sa main contre le torse de Jung Hwa. Oups, elle y était allé peut être un peu fort. « Es-tu sûr que nous ne sommes pas déjà séparés ? Es-tu certain que ce n’est pas ma voix venue des enfers qui parvient à tes oreilles pour attirer ton âme vers les ténèbres ? J’ai quitté la Terre; je ne suis peut-être qu’une doucereuse chimère venue pour attirer ton âme sur de sombres chemins. » Invité
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Re: le tourbillon d'un vent de folie ⊹ kim junghwa | Lun 3 Avr - 22:08
Allongé aux côtés de ma Juliette, nos échanges deviennent de pures improvisations. Je suis notamment agréablement surpris par le talent de ma cadette, qui, pourtant, ne m'avait pas semblé à l'aise il y a quelques minutes. J'ignore si la folie qui la trascende lui permet d'avoir autant d'imagination ou si sous ses grands airs, se cache une femme très fleur bleue. Il faut dire que ses tirades ne manquent pas de romantisme. Et, je la soupçonne vaguement d'user d'autres textes pour chercher l'inspiration. Mais ne serait-ce pas la sous-estimer ? Un sourire manque de trahir mon jeu alors que mon âme soeur pense que nous sommes déjà séparés et que les pénombres cherchent à s'emparer de tout l'amour que je peux ressentir pour sa belle personne. Un souffle tragique s'échappe de ma gorge alors que sa main s'abat sur moi, ignorant alors la douleur que mon torse peut ressentir. Celle-ci sera éternellement moindre comparée à à cette séparation soudaine et intense. " Mais que vaut le paradis s'il me sépare de cet amour qui est le seul apte à faire battre mon coeur ? Les ténèbres peuvent s'emparer de mon corps s'ils le souhaitent. Quant à mon âme, je ne leur laisserai pas. Je ne leur laisserais pas y toucher alors qu'elle vous est destiné. " Je tourne doucement mon visage vers elle et glisse ma main sur la sienne, trouvant juste de la déplacer près de mon coeur. " Arrachez mon âme et préservez la. Sans vous, ma douce, elle ne sera rien. Qu'importe votre origine, qu'importe votre identité, vous ne serez jamais un rêve, une chimère ou une diablesse. Non, jamais. Et même si cela s'avérait vrai, je pourrais vous rassurer. Si vous avez peur de me voir sombrer dans les ténèbres, ne m'a t-on pas déjà qualifié de fou, fou de vous ? " Le problème, c'est que Ji Hye a voulu jouer et que je ne sais jamais m'arrêter. Alors, si personne décide de nous interrompre, nous sommes définitivement foutus.
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Allongé aux côtés de ma Juliette, nos échanges deviennent de pures improvisations. Je suis notamment agréablement surpris par le talent de ma cadette, qui, pourtant, ne m'avait pas semblé à l'aise il y a quelques minutes. J'ignore si la folie qui la trascende lui permet d'avoir autant d'imagination ou si sous ses grands airs, se cache une femme très fleur bleue. Il faut dire que ses tirades ne manquent pas de romantisme. Et, je la soupçonne vaguement d'user d'autres textes pour chercher l'inspiration. Mais ne serait-ce pas la sous-estimer ? Un sourire manque de trahir mon jeu alors que mon âme soeur pense que nous sommes déjà séparés et que les pénombres cherchent à s'emparer de tout l'amour que je peux ressentir pour sa belle personne. Un souffle tragique s'échappe de ma gorge alors que sa main s'abat sur moi, ignorant alors la douleur que mon torse peut ressentir. Celle-ci sera éternellement moindre comparée à à cette séparation soudaine et intense. " Mais que vaut le paradis s'il me sépare de cet amour qui est le seul apte à faire battre mon coeur ? Les ténèbres peuvent s'emparer de mon corps s'ils le souhaitent. Quant à mon âme, je ne leur laisserai pas. Je ne leur laisserais pas y toucher alors qu'elle vous est destiné. " Je tourne doucement mon visage vers elle et glisse ma main sur la sienne, trouvant juste de la déplacer près de mon coeur. " Arrachez mon âme et préservez la. Sans vous, ma douce, elle ne sera rien. Qu'importe votre origine, qu'importe votre identité, vous ne serez jamais un rêve, une chimère ou une diablesse. Non, jamais. Et même si cela s'avérait vrai, je pourrais vous rassurer. Si vous avez peur de me voir sombrer dans les ténèbres, ne m'a t-on pas déjà qualifié de fou, fou de vous ? " Le problème, c'est que Ji Hye a voulu jouer et que je ne sais jamais m'arrêter. Alors, si personne décide de nous interrompre, nous sommes définitivement foutus. Invité
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Re: le tourbillon d'un vent de folie ⊹ kim junghwa | Mar 11 Avr - 12:19
Le théâtre n’était pas le domaine de prédilection de la demoiselle. Cela ne l’empêchait tout de même pas d’avoir une certaine habilité pour l’improvisation et l’utilisation d’un vocabulaire étendu qui, sous ses airs de fille un peu neuneu, semblait presque anormal sorti de sa bouche. L’habit ne fait pas le moine et ce n’était pas parce que certaines de ses notes de cours étaient plus souvent des gribouillis que d’actuelles successions de lettres et de mots que son cerveau était aussi vide que l’étendue d’un désert. Quant à la réplique de Jung Hwa… La miss elle-même ne savait pas si elle était surprise ou non qu’il continue ce jeu d’improvisation burlesque. D’un côté elle n’en attendait pas moins de lui, mais d’un autre côté elle se serait également foutu de sa propre gueule si elle en avait eu la possibilité… Lorsqu’il tourna le visage vers elle pour déplacer sa main vers son coeur, les paupières de Ji Hye se mirent à papillonner de manière frénétique, ses lèvres prisent d’un tremblement à peine contenu. Elle voulait faire passer cela pour une tristesse déraisonnée faisant partie de son jeu d’actrice d’un jour, mais qu’est-ce qu’elle avait envie de rire ! Comment faisaient-ils, tous ces acteurs, au théâtre ou au cinéma, pour ne pas s’esclaffer constamment ? « Ô, mon bien-aimé ! Je me surprends moi-même à penser que je succombe à la folie lorsque j’ouïe votre voix… Mais quelle douce folie ! Vos mots atteignent mon coeur en décrépitude et je sens la vie luire en moi à nouveau. Votre amour trouve en mon sein son écho, dont la puissance n’a que les étoiles du ciel pour limite. Je ne saurais vous répondre, tant l’étendue de mes sentiments est aussi infinie que l’immensité de l’espace. Je vous prie cependant de croire en l’émoi fulgurant qui m’habite lorsque je pense à vous même lorsque je n’ai que mes draps pour compagnon. » Ji Hye attrapa la main qui tenait la sienne pour la serrer contre sa clavicule, se demandant toujours d’où lui venait toute cette inspiration qu’elle trouvait, ma foi, bien drôle. « Vous avez raison, mon très cher et tendre amour. Votre âme est mienne à jamais, et même les forces conjurées du paradis et de l’enfer ne sauraient la prendre à moi. »
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Le théâtre n’était pas le domaine de prédilection de la demoiselle. Cela ne l’empêchait tout de même pas d’avoir une certaine habilité pour l’improvisation et l’utilisation d’un vocabulaire étendu qui, sous ses airs de fille un peu neuneu, semblait presque anormal sorti de sa bouche. L’habit ne fait pas le moine et ce n’était pas parce que certaines de ses notes de cours étaient plus souvent des gribouillis que d’actuelles successions de lettres et de mots que son cerveau était aussi vide que l’étendue d’un désert. Quant à la réplique de Jung Hwa… La miss elle-même ne savait pas si elle était surprise ou non qu’il continue ce jeu d’improvisation burlesque. D’un côté elle n’en attendait pas moins de lui, mais d’un autre côté elle se serait également foutu de sa propre gueule si elle en avait eu la possibilité… Lorsqu’il tourna le visage vers elle pour déplacer sa main vers son coeur, les paupières de Ji Hye se mirent à papillonner de manière frénétique, ses lèvres prisent d’un tremblement à peine contenu. Elle voulait faire passer cela pour une tristesse déraisonnée faisant partie de son jeu d’actrice d’un jour, mais qu’est-ce qu’elle avait envie de rire ! Comment faisaient-ils, tous ces acteurs, au théâtre ou au cinéma, pour ne pas s’esclaffer constamment ? « Ô, mon bien-aimé ! Je me surprends moi-même à penser que je succombe à la folie lorsque j’ouïe votre voix… Mais quelle douce folie ! Vos mots atteignent mon coeur en décrépitude et je sens la vie luire en moi à nouveau. Votre amour trouve en mon sein son écho, dont la puissance n’a que les étoiles du ciel pour limite. Je ne saurais vous répondre, tant l’étendue de mes sentiments est aussi infinie que l’immensité de l’espace. Je vous prie cependant de croire en l’émoi fulgurant qui m’habite lorsque je pense à vous même lorsque je n’ai que mes draps pour compagnon. » Ji Hye attrapa la main qui tenait la sienne pour la serrer contre sa clavicule, se demandant toujours d’où lui venait toute cette inspiration qu’elle trouvait, ma foi, bien drôle. « Vous avez raison, mon très cher et tendre amour. Votre âme est mienne à jamais, et même les forces conjurées du paradis et de l’enfer ne sauraient la prendre à moi. » Invité
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Re: le tourbillon d'un vent de folie ⊹ kim junghwa | Jeu 13 Avr - 14:08
Le théâtre est l'un des plus beaux arts. J'ai beau aimé la danse, celle-ci me permettant de dévoiler tous mes sentiments à l'un de mouvements simplement physiques, cette improvisation me prouve à quel point la comédie sera toujours mon premier amour. Notre langue est riche, les expressions et les mots sont infinis quand bien même il est difficile de qualifier tous les sentiments humains qui vivent dans notre monde. C'est pour cette raison que le comportement du comédien est important. Les décors tout autant. A ce sujet, on devrait peut-être y retravailler étant donné que le seul paysage qu'on offre à notre public de fantômes, c'est bien ce sol, qui, j'espère, a été lavé avant mon arrivée. Mais qu'importe, le luxe, les peintures, nous sommes particulièrement doués et même si on risque de se marrer à la fin, je suis plutôt satisfait. Je suis même très fier ! Or, le discours tenu par ma partenaire me déçoit un peu ou du moins ne m'inspire pas suffisamment. Ses comparaisons sont magnifiques, son élocution pourrait nous pousser à tomber amoureux d'elle. Mais c'est juste que je ne sais plus quoi dire à ma douce. J'ai été assez romantique pour toute une vie aujourd'hui. Nos mains posées l'une sur l'autre n'attendent que la libération. Par chance, aucun de nous ne peut ressentir de stress dans ces circonstances. Aurait-on agi de la même façon devant une foule entière ? Mes mains seraient devenus moites et mes mots auraient été moins profonds. Je réouvre les yeux d'une lenteur extrême, laissant un silence s'instaurer qui rendrait le public tout aussi nerveux que les comédiens. Le moment palpable, les derniers mots avant cette mort fatale. Je regarde les hauteurs du théâtre, ce plafond éteint, sans aucune étoile artificielle. " Je... Je vous aime. " Cette fois-ci, je coupe mon souffle et ferme de nouveau les yeux après avoir croisé ceux de Ji Hye, comme si mon personnage tenait à voir une dernière fois le visage de son âme soeur. Je murmure quelques mots hors sujet à Ji Hye: " Si j'ouvre les yeux, tu crois qu'on verra des gens nous faire une standing ovation ? "
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Le théâtre est l'un des plus beaux arts. J'ai beau aimé la danse, celle-ci me permettant de dévoiler tous mes sentiments à l'un de mouvements simplement physiques, cette improvisation me prouve à quel point la comédie sera toujours mon premier amour. Notre langue est riche, les expressions et les mots sont infinis quand bien même il est difficile de qualifier tous les sentiments humains qui vivent dans notre monde. C'est pour cette raison que le comportement du comédien est important. Les décors tout autant. A ce sujet, on devrait peut-être y retravailler étant donné que le seul paysage qu'on offre à notre public de fantômes, c'est bien ce sol, qui, j'espère, a été lavé avant mon arrivée. Mais qu'importe, le luxe, les peintures, nous sommes particulièrement doués et même si on risque de se marrer à la fin, je suis plutôt satisfait. Je suis même très fier ! Or, le discours tenu par ma partenaire me déçoit un peu ou du moins ne m'inspire pas suffisamment. Ses comparaisons sont magnifiques, son élocution pourrait nous pousser à tomber amoureux d'elle. Mais c'est juste que je ne sais plus quoi dire à ma douce. J'ai été assez romantique pour toute une vie aujourd'hui. Nos mains posées l'une sur l'autre n'attendent que la libération. Par chance, aucun de nous ne peut ressentir de stress dans ces circonstances. Aurait-on agi de la même façon devant une foule entière ? Mes mains seraient devenus moites et mes mots auraient été moins profonds. Je réouvre les yeux d'une lenteur extrême, laissant un silence s'instaurer qui rendrait le public tout aussi nerveux que les comédiens. Le moment palpable, les derniers mots avant cette mort fatale. Je regarde les hauteurs du théâtre, ce plafond éteint, sans aucune étoile artificielle. " Je... Je vous aime. " Cette fois-ci, je coupe mon souffle et ferme de nouveau les yeux après avoir croisé ceux de Ji Hye, comme si mon personnage tenait à voir une dernière fois le visage de son âme soeur. Je murmure quelques mots hors sujet à Ji Hye: " Si j'ouvre les yeux, tu crois qu'on verra des gens nous faire une standing ovation ? " Contenu sponsorisé
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