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‹ je ne te verrais que sous mes pieds comme un tapis › ft. zhang hera

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‹ je ne te verrais que sous mes pieds comme un tapis › ft. zhang hera | Mar 31 Jan - 15:27
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Il n'avait jamais nié être un enfant. Il n'avait jamais nié être bête. Et il n'avait absolument jamais nié qu'il avait, le plus souvent, des idées bien pourries qui ne menaient jamais à rien. Et que faisait-on lorsque l'on avait ce genre d'idées en tête ? Des conneries. Encore et toujours. Il s'était installé devant la télévision, son téléphone entre ses mains, essayant de faire courir des rumeurs plus que nulles sur toutes les filles qu'il connaissait (mis à part deux ou trois gumis, mais elles, elles étaient vraiment à part, ok), rigolant tout seul à ses propres blagues et commentaires plus ou moins inventif. Il était fier de lui. Il leva un peu les yeux pour regarder le programme qui passait sous ses yeux, ne comprenant pas la moitié, lorsqu'il sentit une occasion se présenter. Un peu plus loin, il entendait la voix de Hera. Il allait la chercher encore un peu, digérant très mal le fait qu'elle se pense, encore et toujours supérieur à lui, quoiqu'il fasse (et il avait tant de mal à lui prouver le contraire, il ne comprenait pas). Il se leva, glissa son téléphone dans sa poche, et marcha tranquillement vers la cuisine. Il prit une tasse, un sachet de thé, et, pendant qu'il attendait que l'eau bout, renversa la moitié du poivre dans la tasse. Oups, dit il, levant les yeux au ciel de sa maladresse. Il ajouta un sucre, puis l'eau, et quelques gouttes de sauce piquante. Remuant un peu le tout avec une cuillère pour que sa mixture étrange se dissolve bien, il prit ensuite la tasse entre ses mains, et se dirigea vers la jeune femme. ‹ tiens Hera, pour me faire pardonner un peu. je pense qu'il est temps que je me calme, parfois, je ne sais pas où sont les limites › Il agrémenta ses paroles d'une mine de chien battu toute désolée, et tendit la tasse en sa direction.
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Re: ‹ je ne te verrais que sous mes pieds comme un tapis › ft. zhang hera | Mar 31 Jan - 15:53
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Petit moment de répit dans ses arasantes journées surbookée… Euh, non. Grave erreur ! Si Hera cherchait du calme et du repos, elle ne saurait certainement pas rentrée au dortoir Gumiho pour cette pause au sein de sa journée. En vérité, elle ne connaissait guère de lieu où elle pouvait véritablement se reposer en toute quiétude. Au mieux, le dortoir des Neugdae où elle pouvait profiter de l’atmosphère chaleureuse sans ressentir le poids de ses responsabilité. Poids d’autant plus lourd depuis qu’elle était devenue vice-présidente d’une fraternité de bras-cassé, doté d’une moitié de cervelle pour grands nombres d’entre eux et dirigé par un Président en carton. Avait-elle été sous les effets d’une substance illicite le jour où elle s’était présentée aux élections ? Parfois, elle essayait de se remémorer ce moment, mais impossible…

Responsabilité administrative oblige, Hera était passée par le bureau de la fraternité pour déposer de la paperasse dont elle s’était chargée à la place de l’autre tire-au-flanc. Pour la peine, elle emportait le coussin de son siège avec elle en ressortant. Dans l’intention de monter à l’étage des chambres afin de prendre une douche et se changer avant de repartir passer une bonne partie de la nuit à étudier à la bibliothèque – seul havre de paix de ce campus, et encore, certains gumiho parvenaient à le dénaturer –, la renarde croisa l’un de ses camarades de chambre. Nous ne le qualifierons pas de celui qui la rebute le plus car avec Sung Wook, il y avait match ! Étrangement, Se Yun lui proposa une tasse de thé. Hera lui jeta un regard, septique. Ce comportement était des plus douteux. Difficile de croire que Seyun se soit enfin résigné à admettre sa supériorité. Difficile aussi, de l’imaginer capable de concevoir un coup fourré.
« Merci, » prononça-t-elle, méfiante en acceptant la tasse.
Prudente, Hera monta la boisson chaude avec précaution jusqu’à ses lèvres. Mais à peine, celles-ci eurent effleurer le contenant qu’une odeur vint lui piquer les narines. Son réflexe fut instantané : elle balança d’un geste vif le thé chaud à la figure de Seyun en face d’elle :
« YAH ! Tu as cru que tu pouvais m’avoir aussi bêtement ! Brûle en enfer ! »
Et pour le coup, le choix de ses mots n’étaient pas anodins car effectivement, ça devait brûler pour lui…
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Re: ‹ je ne te verrais que sous mes pieds comme un tapis › ft. zhang hera | Mar 31 Jan - 16:03
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Il retenait avec beaucoup de force son sourire malicieux. Il ne fallait pas qu'il se trahisse lui même. Il soupira, baissa un peu la tête pour renforcer l'air dramatique qu'il se donnait, se retenant une nouvelle fois très fort - se pinçant même - de sourire lorsqu'elle le remercia. Il porta toute son attention sur elle, voyant la tasse au bord de ses lèvres. Elle allait avaler. Qu'elle avale ! Il avait envie de la voir s'étouffer. Il mordit l'intérieur de ses joues, puis, il allait rire, il allait se moquer d'elle, mais un liquide brûlant sur son visage lui coupa instantanément toute envie. Brûle en enfer, qu'elle lui disait ? Mais c'était déjà le cas ! Il frotta son visage brûlant. ‹ MAIS CA VA PAS ?????? › Il avait du poivre dans les yeux, il en était sûr. Et si demain il se réveillait avec des cloques sur le visage, il allait lui raser la tête en entier. ‹ t'es complètement folle, faut que j'aille te faire interner ? on te propose un thé, on essaie de se faire pardonner et toi comme une sauvage tu le jettes à la tête des gens ? › Il la regarda avec toute la sincérité qu'il pu imiter - parce qu'il n'était qu'un sale traitre déçu de ne pas avoir réussi son coup - et la poussa violemment sur le côté pour aller passer de l'eau un peu plus fraîche sur son visage - ça brûlait encore !! -. ‹ je plains toutes les personne qui t'ont connu et te connaîtront. je sais même pas pourquoi t'es VP, mais après ça, franchement, t'étonne pas s'il t'arrive des trucs bizarre pendant que tu dors. › lui hurla-t-il alors qu'il séchait délicatement son visage endolori.
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Re: ‹ je ne te verrais que sous mes pieds comme un tapis › ft. zhang hera | Mar 31 Jan - 16:29
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Le visage aspergé par l’infâme liquide, le voilà qui se mit à se plaindre. Posant les mains sur les hanches, Hera le toisa, victorieuse :
« Oh si au contraire ! Ça va merveilleusement mieux à présent ! Je te remercie pour le thé ! »
Car oui, la Princesse tempêtait facilement mais il ne fallait pas oublier qu’en plus, elle détenait un fond sournois qui sommeillait en elle. Jouir du malheur de ses détracteurs ne lui procurait guère aucun remord.
« T’inquiète pas, l’asile j’ai déjà l’impression d’y être depuis que je vis ici. »
Elle décela néanmoins le regard malheureux qu’il tenta de lui faire croire. À d’autre ! Elle avait dix-neuf années d’expérience en la matière lorsqu’il s’agissait de berner les gens avec un visage d’âge. À cinq ans, elle savait déjà comment faire pour que tous les adultes lui mangent dans la main, ensorcelés par ses airs angéliques. Et incontestablement, en la matière, la nature de les avait pas d’ôter tous deux des mêmes atouts. Mais s’il voulait jouer, elle le laissa vociférer. La pousser même. Il ne perdait rien pour attendre. S’il pensait l’effrayer avec ses menaces. Elle murmura :
« Sans doute suis-je VP car vous aviez tous trop la flemme d’occuper ce poste, crétin. »
De plus, actuellement le truc bizarre qui lui arrivait quand elle dormait avait déjà un nom : Sung Wook !

Déposant le coussin qu’elle tenait toujours dans l’autre main, attrapant ensuite un torchon sale – qu’elle saupoudra de sel discrètement puis plia de sorte à ce que cela ne se voit pas –, Hera s’approcha de Se Yun, radoucit, parfaite petite femme attentionnée.
« Je suis désolée, mais… Tu ne savais pas que c’était la tradition à Singapour ? Enfin, une tradition malaise qui consiste à purifier celui qui offre le thé du pardon en lui jetant à la figure ? »
Elle ôta les mains de Seyun de son visage pour venir faire son travail de femme : le lui essuyer. Avec son torchon sale et surtout salé – un délice pour les brûlures – elle commença par tamponner, une fois, deux fois, avant de frotter soudainement énergiquement.
« Et ça, c’est le rituel pour essuyer tous les affronts faits aux êtres supérieurs ! Et puis, vu ta tête, ça ne pourra pas te faire de mal te faire une seconde peau ! »
Au sens propre… bien que la méthode soit un peu sale.
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Re: ‹ je ne te verrais que sous mes pieds comme un tapis › ft. zhang hera | Mar 31 Jan - 17:02
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Elle osait dire que ça allait bien après avoir fait une telle chose. Elle était dérangée. Mais ça ne l'étonnait pas plus que ça, c'était une femme, après tout, et tout le monde savait que les femmes n'étaient que des folles. Il rafraichissait son visage, écoutant les fausses excuses de l'autre timbrée. Elire une folle à la tête de cette fraternité, c'était la décadence assurée. Il ferait mieux de les quitter maintenant - et combien de fois en eut il envie depuis qu'elle était arrivée là, et ce n'était pas il y a si longtemps en plus ! -. Il soupira, continuant de tapoter tout doucement son visage avec ses mains froides. Il avait mal, il avait envie de pleurer, il en avait marre, il voulait dormir. Bon. Il avouait qu'il avait commencé, mais elle partait toujours dans des tels extrêmes qu'elle le fatiguait. Il la vit s'approcher, et se retint de faire quelques pas en arrière, écoutant ses explications tout en haussant un sourcil pour exprimer son scepticisme. Devait-il la croire ? Il était bête, mais pas si naïf, aucune tradition n'avait pour but de blesser les gens de cette façon. Ses sourcils se rejoignirent au milieu de son visage, alors qu'il croisa les bras sur son ventre. Elle s'approcha encore de lui, et commença à tamponner son visage. Ok. Cool. C'est pas mal, mais. OK. Ouais. Tout de suite moins cool. Il se recula en hurlant, bien fort dans les oreilles de la jeune femme. Et, sans même dire un mot, attrapa quelque chose dans un des placards, et lui jeta directement dessus, espérant l'avoir visé en plein milieu du front. ‹ j'espère que tu crèveras vite. › Il attrapa un nouvel objet, et le jeta à nouveau sans regarder. ‹ et seule ! › Putain. C'était dans ces moments là qu'il aimerait avoir de la répartie. Il remplit ses bras d'aliments divers et variés avant de sortir de la cuisine, évitant les quelques bouts de verre qui traînait par terre (il avait du fracasser un bocal). ‹ T'es qu'une méchante › hurla-t-il, capricieux, s'enfermant dans la chambre qu'il partageait avec Hera, prêt à détruire toutes ses affaires. ‹ j'espère que t'es psychologiquement prête à plus pouvoir dormir ici › lança-t-il derrière la porte, dévissant en même temps un bocal de cornichon, prêt à en déverser le contenue sur le lit de la jeune femme, tout en réprimant tout fortement ses larmes. Ouais, bah, il avait mal, et il était en colère.
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Re: ‹ je ne te verrais que sous mes pieds comme un tapis › ft. zhang hera | Mar 31 Jan - 18:04
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Se Yun se mit soudainement à jeter le premier objet venu qui lui tomba sous la main, s’avérant être un bocal de graines.
« YAH ! »
Hera n’eut le temps que d’esquiver, enfin… L’habilité de son adversaire lui facilita la tache. Néanmoins, elle fut offusquée par le geste :
« T’ES UN GRAND MALADE ! Même si je crève, je reviendrai d’entre les morts pour t’apprendre le respect ! »
Il lança un second objet, à l’aveugle. Sans doute fut-ce pour cette raison qu’à peine redressée suite à sa précédente esquive, Hera n’eut guère le temps de voir le second projectile fondre sur elle et le reçut au-dessus de l’arcade.
« Aish… »
Instinctivement, elle monta ses doigts à l’emplacement de l’impact. Bon sang ! Elle risquait d’avoir un hématome avec cette connerie. Comment allait-elle l’expliquer à son manager ? Son visage était bien la principale partie de son corps sur laquelle l’égérie ne pouvait se permettre la moindre marque. Cet incident offrit à Se Yun une ouverture pour prendre la fuite.
« Quel couard ! Je vais le tuer… siffla-t-elle avant de hurler. REVIENS ICI IMMÉDIATEMENT !  TU CROIS QUE TON BORDEL VA SE NETTOYER TOUT SEUL ?! »
La renarde s’élança à la poursuite de son colocataire qui monta se réfugier dans leur chambre.
« Je n’ai de gentillesse que pour ceux qui en méritent ! »
Autant dire : pas grand monde ! Hera stoppa sa course en arrivant face à la porte close.
« Je ne demande que ça de ne plus avoir à dormir ici ! »
Et dormir avec Hyeon à la place notamment... Sa main se posa sur la poignée et… Comme on pouvait s’y entendre de la part de Se Yun, dans sa précipitation, il n’avait pas correctement verrouillé le loquet, si t’en était qu’il y ait seulement pensé. Hera le vit alors de dos qui s’avançait vers son lit, tenant précieusement quelque chose dans ses bras. Ni une, ni deux, sans réfléchir, la renarde se rua sur lui, sauta sur son dos, entourant ses jambes autour de sa taille pour s’accrocher et passa ses bras autour de son cou afin de le neutraliser :
« Qu’est-ce que tu crois faire là ?! »
Elle resserra l’étreinte de ses bras autour de la gorge de sa victime. Merci Grand frère pour les leçons de self-defense, même cette manoeuvre ne faisait pas vraiment partie des tactiques académiques…
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Re: ‹ je ne te verrais que sous mes pieds comme un tapis › ft. zhang hera | Mar 31 Jan - 18:42
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Son pot de cornichon en main, il pesait le pour et le contre de vraiment déverser le contenu du bocal sur le lit de la jeune femme. Le pour, c'était une belle vengeance, tout de même, le contre, il allait. encore. s'en. prendre. plein. la. gueule. Mais ça ne changerait pas de d'habitude. Mais soudainement, avant qu'il ne puisse prendre une decision, il sentit un poids se ruer sur lui, et, s'il n'avait pas développé sa musculature, il serait sûrement tombé sous le poids d'éléphant de Hera. ‹ j'ai connu des baleines plus légères que toi › souffla-t-il difficilement, un peu bloquée à cause de l'emprise que l'acerbe femme avait sur son cou. Il voulu se dégager, mais elle tenait fermement. Qu'à cela ne tienne, il pouvait encore serrer et desserrer les doigts. ‹ reste accrochée à moi et tu vas passer par la fenêtre › dit-il. Il le pensait, réellement, mais il se contenta, avec un peu de manoeuvre, de jeter le pot sur le lit de la jeune femme, espérant en voir s'y déverser le liquide infame. Il sourit lorsqu'il vit que, effectivement, quelques cornichons s'étaient échappé. Il avait eu d'autres projets, mais comme il avait toujours un poids mort scotché à son dos, il allait les abandonné. Elle avait dû oublié que sa majeur était centré sur le sport, parce que, bien qu'il eu quelques difficultés, il réussit tout de même à avancer... jusqu'à la fenêtre, qu'il commença à ouvrir. ‹ petite moche, tu vas y passer, je t'assure. ›
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Re: ‹ je ne te verrais que sous mes pieds comme un tapis › ft. zhang hera | Mar 31 Jan - 21:13
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Après qu'elle lui ait sauté soudainement sur le dos, Se Yun ne manqua pas de réagir par une remarque désobligeante, le fond de sa pensée méritant bien la peine de mort.
« Bien sûr ! Je ne doute pas que tu es déjà portée une baleine à la force de tes bras, Rocky ! »
Franchement, s’il pensait la vexer avec ça ! D’accord, certes, elle resserra bel et bien un peu plus son étreinte étranglante sur sa gorge, compressant sa glotte. Cependant, les remarques sur son poids de la part d’un phacochère pareil ne la complexait pas ! Il fallait lui reconnaitre que la comparaison à un cochon sauvage lui correspondait assez bien tant il se démenait pour l’éjecter de son dos. Il était plutôt fort, Hera devait le lui reconnaitre. Surtout que, bien que plus solide qu’elle ne pouvait paraître, la petite brune n’était pas dotée d’une constitution robuste. Cependant, sa puissance Hera la puisait dans sa détermination. Son obstination même serait sans doute un terme beaucoup plus adéquat.

Se Yun libéra des cornichons sur le lit de son adversaire. L’étau sur sa gorge se fit instantanément plus étouffant encore.
« Tu veux mourir ? s’écria-t-elle dans ses oreilles. Je vais te faire mascotte des Gumiho tellement ton visage va devenir bleu ! On accrochera ton portrait posthume à l’entrée du dortoir ! »
Il la menaça de la jeter par la fenêtre.
« JAMAIS ! » refusa-t-elle catégoriquement de lâcher prise.
Quand bien même, il s’y dirigea pour l’ouvrir, Hera n’accepterait jamais la défaite.
« Je te préviens, si tu me balances par la fenêtre, même paralysée ma vie sera toujours moins ruinée que la tienne et celle de toute ta famille pour avoir oser faire ça ! »
Hors de question qu’elle cède ! Même si c’était totalement stupide, Hera était bornée à un point inimaginable. De toute façon, il n’oserait pas aller jusqu’au bout de ses menaces ! Ce serait vraiment un acte inconsidéré et complètement idiot… C’était Se Yun, il était idiot, donc il en était probablement capable ! Un instant de doute, puis une lueur d’assurance embrassa son regard :
« Jette moi par la fenêtre et j’emporte ton oreille dans ma chute ! » s’exclama-t-elle juste avant de lui mordre sans ménagement l’hélix.
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Re: ‹ je ne te verrais que sous mes pieds comme un tapis › ft. zhang hera | Mar 31 Jan - 21:45
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Mais c'est qu'elle ne lâchait vraiment pas ! Il commençait à en avoir assez. Elle ne le croyait pas, en plus, il en était persuadé. Ses sourcils se froncèrent, sa colère s'agrandit. Si elle continuait comme ça, elle allait réellement passer par la fenêtre. Il tenta à maintes et maintes reprises de la dégager de son dos, mais elle était pire qu'une tique, et cela lui donnait envie de lui arracher la tête. Elle lui hurlait dans les oreilles, c'était pire que tout, il avait l'impression d'entendre la voix d'une vieille sorcière. C'est pas grave, il allait changer la donne, elle voulait le mettre au défi, il avait l'impression, et il pensait aussi qu'il s'était suffisamment laisser faire. Pas à pas, effort après effort, il atteignit la fenêtre. Il rit sèchement lorsqu'il l'entendit parler de sa future vie ruiner.
‹ franchement, pour ce que j'en ai à faire, ce que tu me dis me donnes encore plus envie de te jeter dans le vide › Il fut un peu coupé dans son élan lorsqu'il sentit des dents se planter dans son oreille. Sa main, comme par automatisme, alla giffler Hera, comme pour écraser un moustique qui venait de nous piquer. Si seulement il pouvait respirer. Il avait de plus en plus de mal à contrôler ses actions, de plus en plus de mal à vraiment ne pas lui faire du mal. Et il sentait que petit à petit ses limites se brisaient, et que toute la situation allait dégénérer vitesse grand v. Il fallait qu'il se calme. Il allait réellement lui faire mal. Il se secoua fortement pour se dégager, mais en vain, encore. Puis il décida que la seule façon de la faire partir était de la blesser.
‹ tu vas le regretter › souffla-t-il avant de tourner le dos à un mur, les mains attachées au bras de Hera sur son cou, tirant dessus fort pour les enlever, puis il fonça à reculons droit dans le mur. Il n'y était pas allé de toute sa force, mais il espérait suffisamment pour la sonner et la faire lâcher prise.
‹ TU VAS ME LÂCHER OUI › Il fallait qu'il parte, sinon il ne savait pas comment elle allait terminer.
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Re: ‹ je ne te verrais que sous mes pieds comme un tapis › ft. zhang hera | Mar 31 Jan - 22:36
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Ses crocs de renard planté dans la chair de l’orteil de son colocataire, Hera reçut de manière inattendue, une vigoureuse gifle. Sous l’effet de l’impact, ses dents refermèrent instinctivement, perçant la fine peau d’où perla ensuite une petite goutte de sang. Franchement, l’envie de véritablement lui arracher cette oreille ne lui avait pas manqué. Bien que choquée, elle continua à s’acharner. Seyun en arriva au grand moyen en la planqua contre un mur. L’opération eut le don de se révéler efficace. Cependant, il n’y avait rien – ou presque – qui ne l’énervait plus que de lui rappeler l’impuissance de sa condition de femme face à un homme. Elle était sonnée, offensée, bouillonnante d’une fureur grondante et grandissante. Certes, l’effet du choc contre le mur dans son dos et surtout à l’arrière de son crâne lui avait fait lâcher prise, mais non, elle n’en démorderait pas lui refuser la victoire. C’était lui qui l’avait cherché un premier avec sa foutue tasse de thé, elle n’allait pas laisser ça impuni !
« Mais si seulement tu pouvais crever, là maintenant, dans d’atroces souffrances rongés par la connerie qui pourrie la moindre cellule de ton corps difforme ! » vociféra-t-elle, haineuse.
Son souffle soulevait sa poitrine. Elle le fixa d’un regard meurtrier empli d’éclairs. Sa voix se fit glaciale, sa langue se repaissant de cracher ainsi son venin :
« Alors, c’est tout ce que tu trouves à faire ? Ton cerveau est tellement primitif que tu ne connais que la force brute ? Ça va, tu es fier de toi ? T’es content ? Ah ça ! Comme tu dois te sentir fort et viril ! Tu te sens homme, c’est ça ? Et en quoi à un homme à des couilles lorsqu’il n’hésite pas à blesser une femme ? Ne sommes nous pas si pitoyablement faibles à tes yeux ? Tu ne sens pas ton penis tomber d’en arriver à de telles bassesses digne de la pire des ordures, hein ? »
Effectuant quelques pas comme une furie, Hera s’avança jusqu’à s’emparer du bocal de cornichons.
« J’espère pour toi que tu te sens bien puissant dans ton pantalon ! Car crois-moi… »
Elle jeta violemment le bocal, maitrisant parfaitement la trajectoire de celui-ci pour qu’il passe juste à côté du visage de ce moins-que-rien avant de s’éclater en mille morceaux contre le mur :
« S’il le faut, je te les couperai moi-même avec un éclat de verre ! désigna-t-elle ses parties génitales. Je vais me faire un plaisir de réduire en miette ! De te rendre plus minable que ces cornichons que tu vas commencer par manger à même le sol si je te l’ordonne ! »
Elle vit volte-face pour attraper l’un de ceux si qui était atterri sur son lit avant de fondre droit sur Seyun afin de lui enfourner de force dans la bouche.
« Tu vas les bouffer à t’en étouffer et je te prendrai comme premier sujet d’étude pour mon initiation à l’autopsie ! »
Qu'il le frappe encore s'il n'était bon qu'à ça ! Qu'il la frappe, elle n'avait pas peur ! Elle tenait tête sans fléchir à un drogué en état de manque alors ce pauvre type là... Elle s'assurerait juste de lui faire couper les mains pour que plus jamais il ne violente une femme !
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Re: ‹ je ne te verrais que sous mes pieds comme un tapis › ft. zhang hera | 
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