On a essayé, on a cherché, encore et encore. Trouver la présentation la plus originale qui soit, celle à la hauteur de l’excentricité du personnage, et puis, on a fini par laisser tomber, à l’image du personnage : zéro courage à l’ouvrage. Sauf pour les quelques cas qui le passionnent, or Sylvestre n’a pas un grand intérêt pour lui-même. Oh, il ne complexe pas ! Loin de là ! Il se pose juste pas trop de questions. Il fonce toujours droit devant, sans regarder dans le rétroviseur. Remarque, ce n’est pas parce qu’il avance qu’il regarde où il va non plus. Tout comme il peut reculer sans jeter un oeil par-dessus son épaule. Une chance qu’il n’ait pas le permis. Et vous, pourquoi ces sourcils froncés ? Serait-ce l’absence de complexe pour un gars qui a subi une opération de chirurgie esthétique faciale (trololo, coquinou, je sais à quoi tu viens de penser) à un si jeune âge qui vous laisse dubitatif ? La vérité est que sans éprouver de sentiments d’infériorité, ce petit gars là, il a besoin de modèles, d’entité à vénérer ! Il ne croit pas en dieu, trop complexe à concevoir pour son esprit diffus. Il préfère vénérer les individus de chair et de sang, ceux qu’il peut voir de ses propres yeux, ceux dont la voix peut parvenir à ses oreilles sans risque d’être accusé d’hérésie (coucou toi), ceux qu’il peut toucher (en tout bien tout honneur, il est innocent encore dans son coeur cet enfant ! Même si dans son pantalon bah… il est encore au stade de la puberté quoi). Attention en revanche, s’il admire, s’entiche facilement et de nombre de personnes, Sylvestre ne réserve le statut de « tout-puissant » qu’à de très rares exceptions. Son ami qui est parti étudier aux States était l’un de ceux-là. De son absence, Sylvestre fait actuellement un transfert d’affection aussi inconscient que manifeste sur Kitty Kat, son chat, star du net. Ah ça ! Il les aime les chats ! Un peu trop peut-être… Yah ! Imaginez rien de sale ! Juste, faudrait pas qu’il en vienne à vouloir adopter leur mode de vie ! Bon certes, le retrouver à poil sur le canapé du dortoir jeongal en train de faire des acrobaties pour essayer de faire sa toilette intégrale avec sa langue comme Kitty Kat à côté, nous acceptons de reconnaitre que, dans un soucis de propreté, nous en arrivons à un spectacle assez sale. Heureusement, avec Sylvestre, les chats ne sont plus à poils mais bel et bien habillés ! Sensibilisé par son milieu familial, il est très à la pointe de la mode (agrémenté de sa touche personnelle, sinon, ça ne serait pas drôle) qu’il associe à son autre passion, celle pour les chats. Ainsi, son rêve est de devenir le plus grand couturier pour chats au monde ! En attendant de percer dans le milieu, il voudrait créer aussi sa propre chaine de cyber-coffee-cat ! Oui, il voit les choses en grand cet enfant ! Il voit en grand. Il ambitionne grand ! Mais il n’a ni le courage, ni la rigueur pour les concrétiser ! C’est un rêveur qui attend un peu que les choses se fassent pour lui. Néanmoins, il y croit dur comme fer. Sylvestre, il a autant d’espoir que le courage lui fait défaut. Absence de courage à l’ouvrage comme à face au danger. Trouillard de la tête aux pieds, heureusement pour lui, ces derniers se mettent en marche plus rapidement que la première. Courir (par chance, il court très, très vite) et réfléchir ensuite ! En même temps, quand il réfléchit, ça ne donne jamais grand chose non plus. Pour peu que son cerveau se court-circuite en cours de route, en plus… En bref, Sylvestre il a de l’énergie à revendre, mais personne pour la lui acheter parce qu’associée aux connexions hasardeuses de ses synapses, cette énergie s’avère plutôt contre -roductive. Il peut passer la soirée à jouer à Batman et Robin (enfin, Batman c’est Neko, Robin bah Robin, et lui il fait la batmobile) dans le dortoir, par contre, si vous lui demandez de faire la vaisselle, il va avoir soudain un gros coup de pompes (aux fesses ça lui ferait pas de mal),  et s’exciter ensuite (et toujours en toute innocence) sur un jeu vidéo…

C’est aussi le roi de la blague ! Celle qui se retourne toujours contre lui… Naïf, il le voit pas venir que ses idées de génie font toujours de lui la cible de ses propres facéties. C’est un coeur tendre, une vraie guimauve qui s’entiche de toutes les jolies filles, qu’elles soient douces, timides, autoritaires ou dévergondée, même les fades… Sylvestre, il les aime toutes ! Ou presque. Un soupçon possessif, il ne voit pas d’un bon oeil celles qui collent d’un peu trop près, voire qui sortent avec ses amis ! Non ! Il aime pas ça parce qu’après, ces filles là, elles lui piquent ses copains ! Sinon, les autres, il les regarde avec des étoiles d’admiration et un filet de bave amoureux au coin de la bouche. Enfin à condition quand même qu’elles aient un minimum de goût vestimentaire, ou alors que leur style bien que douteux convienne à leur silhouette ou aux petits charmes de leur visage. Immature et l’âme romantique, Sylvestre est prêt à tout pour déclarer sa flamme à une fille qui lui plait (en vérité, c’est là que passe toute son énergie, puisqu’il peut tomber amoureux dix fois dans une même journée), quitte à aller prendre des cours de boxe s’il faut pour approcher son Adrienne…

En conclusion, comme vous l’aurez remarqué, on a décidé de rester fidèle au personnage : se jeter dans le vide en mode totale impro ! De toute façon, ses plans finissent par toujours tomber à l’eau… C’est Sylvestre quoi… Aussi connu dans son pays sous le surnom de mini shuchi, mais non, cela n’a rien à voir avec le petit poisson qui se trouve dans son pantalon (parce qu’on dit le loup, mais on vous nous direz quand vous avez vu un minou en manger un, alors que du poisson…) (et nous ne parlerons pas de Tibère et des enfants dans la piscine non plus !) #unkdopourquicomprendralaréférence