Il ne peut retenir le sourire qui se dessine sur ses les lèvres lorsqu'il se redresse sur le tapis victorieux. lui, yang seo jun, homme introverti et nerd avait réussis à passer la première épreuve de saut à la perche. cela en était tellement surprenant qu'il n'en revenait guère lui même, quittant le tapis pour rejoindre le reste des participants qui avaient eux aussi réussis. il était fier, pas ce genre de fierté mal placé et cette attitude prétentieuse à la " je me la pète " mais bel et bien cette satisfaction personnelle qui lui rappelait que rien n'était impossible et ce, même lorsque l'on était pas réellement sportif. un coup de chance ou était-ce bien possible qu'il ne se sous estime? observant le prochain candidat, il gimaçait en voyant celui-ci prendre mauvais appui, ratant son saut et percutant la barre. un membre des gumihos qu'il avait vaguement vu auparavant et qui semblait s'être légérement blessé dans sa chute quand bien même il ne le montrait guère libérant les lieux tandis que l'on appelait de nouveau seojun. il expire, il inspire et le voici qui reprenait de nouveau sa position, perche en main, le regard fixe sur la barre qu'il lui faut franchir, 10cm de plus. cela pouvait semblait bégnin mais il savait clairement que ce ne serait guère facile et que la chance, malheureusement ne frappait que rarement deux fois au même endroit. Coup de sifflet. il se lance, tout comme la première fois mais cette fois-ci bien plus optimiste. et c'est lorsque ses pieds quittent enfin le sol qu'il tente d'adapter une position plus adéquate espérant ainsi franchir la seconde étape de l'épreuve.

il réussit : passe la barre avec succés et tombe sur le tapis.
il échoue : sa cheville tape dans la barre. élimination.

L’épreuve du saut sur le mur m’avait valu, une splendide humiliation. L’une de celles dont on aurait matière à se plier en deux pendant longtemps avec les potes. C’était magistral et je me suis senti presque un peu divin sur le coup. Donc, on pouvait aisément en conclure que je n’avais pas perdu pour autant mon entrain et mon assurance. Certainement pas, gagné c’était peut-être cool, mais se ramasser comme une fiente, c’était encore plus drôle ! Et honnêtement, à nouveau, il y avait assurément de quoi faire de belles cascades avec l’épreuve de saut à la perche. Vu la hauteur de départ, ça semblait simple et pourtant… A part l’autre frimeur que je ne connaissais pas, les autres concurrents avaient pour le moment échoué à la première étape. Dont… Caden ! Eh beh, on était pas bien sportif chez les idoles apparemment. Dire que c’était lui qui paraissait le plus viril du lot. Ouais, j’étais conscient que me payer sa tête précédemment ne m’avait franchement pas réussi. Mais quel était l’intérêt de ses jeux si ce n’était rien de tout, de rien et surtout de tout le monde ? Y a pas de mal à se faire plaisir comme on dit ! Vint donc mon tour de m’élancer. Perche en main, je prenais le temps de mimer un peu les athlètes à la télé. Vous savez, les gars au saut à la perche qui mettent dix plombes avant de vraiment se lancer. Genre petit appui sur le talon là, puis la plante des pieds, à nouveau le talon, puis l’autre pied, et on recommence et ainsi de suite… Bah ouais, puisque rien de m’assurer que je pourrais m’élancer une seconde fois autant que je savoure mon temps ! Et enfin, je me mis à courir, quelques foulées, planté de perche et…

Réussite : Saut telle une gazelle.
Echec : Que dalle, je décolle pas du tout, continue de pédaler et passe à travers la barre pour finir dans le matelas d’atterrissage.

Il n'en croit pas ses yeux, n'en revient tout bonnement guère. les applaudissements s'élèvent et il se courbe légèrement comme pour remercier le public avant de ne rejoindre le nombre limité de participants qu'il reste dans la compétition. Choqué et fier, fier comme un coq. On ne s'estime que dans la mesure où l'on ne se connaît pas. Ne te connais donc pas toi-même. Ne ruine pas cette précieuse barrière que la nature a mise entre le jugement et l'estime de soi. Il s'était entrapiner avant les JO de manière relativement modeste sans réellement pousser. il ne prenait pas cet événement sérieusement dans le sens où la victoire ne lui était guère primordiale, sa participation étant suffisante lorsqu'il s'agissait de gonfler son dossier scolaire. mais il devait l'admettre, si il gagnait cela ne pourrait qu'être encore plus bénéfique et ce de diverses manières. Dommage que cela n'ai guère eu lieu lorsqu'il appartenait aux gumihos, peut-être aurait-il su leur faire gagner des points et donc gagner la coupe des fratries qui sait. L’épreuve se révèle beaucoup plus rapide qu'anticipée et le voici une énième fois en position. 20cm de plus que son premier saut, beaucoup plus haut, beaucoup plus complexe. Se mordant la lèvre inférieure, il tente de faire le vide en lui avant de resserer ses mains sur la perche. Il n'a jamais songé qu'il puisse gagner une quelconque épreuve, il n'avait pas la prétention d'affirmer cela et n'était, à son sens, pas assez sportif pour cela. Après tout c'est bien de l'intello à lunettes qu'on se moquait quelques années auparavant non? Jambes fléchis, perche levée, le voici qui s'élançait pour la troisième fois continutif. Pourrions nous alors dire : jamais deux sans trois ?

il réussit : lâche un cri de joie, étonné et satisfait à la fois
il échoue :  son mollet à frappé la barre, il est donc éliminé