tu le détestes, tu n'as même pas le souvenir d'avoir déjà autant détesté quelqu'un. une énième dispute vient d'éclater, devant ta soeur, comme la plupart du temps. tu lui envoies des piques, il te répond, et c'est terminé. ça part dans tous les sens. tu parles évidemment de tadashi, le mec de ta sœur jumelle. il y a cette énorme partie de toi qui le déteste, cette partie qui ne cesse de te répéter que ta sœur mérite bien mieux qu'un gars comme lui, tu sais qu'il traîne dans des trucs bizarre, en fait, t'es au courant de pas mal de choses, des choses que ta sœur ignore encore. des choses que tu ne devrais pas savoir. ouais, ta sœur mérite beaucoup mieux qu'un type dans son genre, à cette pensée, tu sers les poings tout en te dirigeant vivement et de manière colérique, vers les escaliers, tu les grimpes deux par deux, serrant cette barre collée au mur comme si ce geste pouvait évacuer ta haine. tu le détestes, tu le détestes putain. et cette haine ne cesse de grandir, cette haine atteint ta relation avec ta sœur, cette haine ne s'évapore pas, mais elle cache peut-être autre chose. t'as conscience de rien, tu es bien trop occupé à te répéter que tu ne peux vraiment pas le piffrer, et c'est le cas. et il faut que ta sœur choisisse de sortir avec lui? t'es pas si proche d'elle mais quand même, elle reste ta sœur, t'as pas envie de la laisser dans ses bras... à lui. min hee a sans doute déjà quitté la maison, toi, tu files aussitôt dans ta chambre. la mâchoire crispée, les sourcils froncés, tu entres dans ta chambre, refermant la porte derrière toi. du moins, c'était ce que tu voulais faire, mais elle ne se ferme pas, elle se rouvre même brusquement. il a plus de force que toi. parce que oui, tu sais que c'est lui. ton sang ne fait qu'un tour quand tu le vois rentrer, tu te recules, le fusillant du regard. « dégage! » lui craches-tu au visage, sans même lui laisser le temps d'en placer une. cette haine te pousse à te contracter les muscles, par le simple fait qu'il soit dans ton champ de vision. cet air de bad boy qui se fiche d'absolument tout, ça te colle cette boule de rage au ventre. pourquoi il est là ? pourquoi il te suit ? si tu veux t'isoler, c'est bien pour ne plus le voir. il va au conflit, il a peur de rien, putain, ça t'énerve ! « qu'est-ce que tu m'veux? j'ai aucune envie d'te parler! » ajoutes-tu, sur le même ton. non, t'as pas envie de lui parler, tu sais qu'il n'est pas là pour régler les choses, il doit sans doute te détester tout autant mais tu t'en fous. il faut qu'il s'en aille.

la rage au bide, tu grimpais les escaliers suivant de près cet abruti qui était le frère de ta copine. une nouvelle fois, vous vous étiez envoyer des piques en pleine gueule. et comme d'habitude, ça vous avait mal finit. le clash avait été inévitable et c'était minhee qui en avait payer le prix. elle supportait plus tout ça et toi non plus. en fait, tu le supportais plus lui. c'était lui le putain de problème. il avait une dent contre toi, tu savais pas pourquoi. ta gueule lui revenait sûrement pas, mais ça t'en avait rien à foutre. tu voulais pas subir sa colère et pas non plus la faire subir à ta petite amie. ça t'emmerdait de devoir faire face à ce gars qui était incapable de rester deux minutes en ta présence sans te faire comprendre que tu le gênais. alors cette fois, c'était la fois de trop et minhee tu demandais régler le problème. et c'est bien ce que tu comptais faire. même si te connaissant les choses allaient très vite déraper. t'es pas vraiment connu pour ton calme face aux situations de crise. t'es plutôt le premier à frapper celui d'en face quitte à déclencher un bain de sang. faut dire que t'as grandis dans un milieu de brutalité, alors on pouvait pas dire que ton calme était ta principal qualité. d'autant plus quand il s'agissait d'un petit merdeux comme lui. tu étais bien déterminé à lui faire comprendre qu'il valait mieux qu'il la ferme plutôt qu'il continue ce petit jeu sans quoi ça pourrait bien tourner au vinaigre pour lui. il entre dans sa chambre claquant la porte à quelque centimètres de ton visage. le geste a le don de faire grimper la colère, ton sang bouillonne dans tes veines, ton cœur tape fort dans ta poitrine. tu ouvre la porte avec force, yury se tient devant toi, il te montre les crocs. ça tombe bien parce que toi aussi. « dégage! » te crache-t-il au visage. si seulement c'était aussi simple que ça. vous alliez réglé le problème maintenant et même s'il fallait que tu lui déchausse les dents pour qu'il se calme. tu sers la mâchoire, gardant cette rage qui bouillonne. c'est peut-être un peu tôt pour lui foutre une droite, non ? « qu'est-ce que tu m'veux? j'ai aucune envie d'te parler! » il te parlait sur un ton qui ne te plaisait pas, ça te foutait la rage de le voir t'adresser la parole comme ça. est-ce qu'il avait ne serais-ce qu'une putain d'idée de qui tu étais en dehors de ces murs ? s'il en avait conscience, il aurait probablement plus de respect. tu viens l'attraper par le col de son t-shirt l'approchant de toi d'un peu trop près. ton visage est à quelque centimètres du sien. un grognement se fait entendre tant la rage qui te parcours a besoin de s'exprimer. « parce que tu crois que j'ai envie d'te parler ? c'est quoi ton problème ? pourquoi faut toujours que tu me fasse chier comme ça ? » ton regard est brûlant de colère, tes paroles débitent comme des jappements et tu sens tes muscles se contracter un peu plus sous le coup de haine. « t'es jaloux de notre relation parce que t'es qu'un puceau ? » tu voyais pas d'autres explications que ça. il était sûrement qu'un gamin jaloux, qu'un petit merdeux incapable de se trouver une fille qui veuille de lui.

ce que tu n'es pas prêt d'avouer, c'est ce qu'il se cache sous cette haine. une attirance. tu ne la comprend pas. tu ne sais même pas si c'est cette haine qui donne naissance à cette attirance inexpliquée ou si c'est cette attirance qui te pousse à le détester plus que tu ne le devrais. tada, c'est l'interdit. l'interdit puisque dans un premier temps, il appartient à ta sœur mais pour couronner le tout, il n'est pas un garçon à fréquenter même si ce n'est pas pour la vie. tu sais qu'il traîne dans des trucs bizarres, t'es au courant de beaucoup de choses que ta sœur ignore encore. tout te pousse à le détester, mais surtout, à lui faire comprendre. alors le voir dans ta chambre te fait aussitôt réagir, ton sang ne fait qu'un tour, tout comme le sien d'ailleurs. il vient t'attraper par le col, t'approchant violemment de lui. « parce que tu crois que j'ai envie d'te parler ? c'est quoi ton problème ? pourquoi faut toujours que tu me fasse chier comme ça ? » est-ce qu'il peut pas te foutre la paix, une bonne fois pour toute ? pourquoi il vient te voir ? pourquoi il ne lâche pas l'affaire, surtout ? tes sourcils se froncent, tu ne décolères pas, son geste te fait bouillonner davantage. « t'es jaloux de notre relation parce que t'es qu'un puceau ? » décidément, il ne te connaît vraiment pas. en même temps, comment pourrait-il le savoir? à la vue de votre relation, minhee ne va certainement pas s'amuser à lui parler de tes préférences sexuelles, et aussi, que tu te tapes pas mal de garçons dès que t'en as l'occasion. d'ailleurs, c'est grâce à l'un d'eux que tu n'es plus vraiment dans l'ignorance concernant tadashi. ça s'expliquerait ouais, mais c'est très loin d'être la vérité. « jaloux ?! » répètes-tu, toujours d'un ton hargneux avant de te dégager de son emprise. tu le pousses pour qu'il te lâche, faisant quelques pas en arrière. « de quoi au juste? » lui demandes-tu, sans le quitter du regard alors que ton visage commence à se détendre quelque peu. sans doute en pensant à ce que tu t'apprêtes à lui dire. « tu crois sincèrement que j'aimerais avoir un mec qui passe son temps à me mentir? » parce que oui, il lui ment en lui cachant une telle vérité. mais toi tu le sais, toi t'es au courant, peut-être pas de tout mais t'en connais assez. « alors au lieu de t'intéresser à ma vie sexuelle, prend cinq minutes pour réfléchir. ma sœur mérite bien mieux qu'un type dans ton genre. » tu le piques, tu le cherches un peu, mais tu t'en fous. il ne te fait pas peur bien qu'il devrait, non? tu ne sais même plus de quoi il est capable après tout, mais ça te plaît pas, et tu veux lui faire comprendre.

la colère battait fort dans tes veines, tu serrais les poings, ta mâchoire se crispait devant lui. tu ne comprenais pas pourquoi il s'amusait à t'en mettre plein la gueule, tu savais pas pourquoi il jouait à t'envoyer des piques. c'était quoi son problème ? il voulait quoi au juste ? tu t'en foutais qu'il ne t'aimais pas mais est-ce qu'il était obligé de tout gâcher avec ses conneries ? tant de question te traversaient l'esprit, tu n'avais pas vraiment l'envie de connaître les réponses parce qu'au fond, son avis n'avait pas d'importance. il n'avait pas d'importance. tout ce qu'il était pour toi, c'était le frère chiant de ta copine, rien de plus. et tout ce que tu faisais là, c'était pour elle. elle voulait que vous parliez, que vous arrangiez vos comptes une bonne fois pour toute. mais si seulement, tu pouvais arranger quelque chose avec ce con... tu étais bien trop impulsif pour avoir envie de régler le problème autrement que part la violence et tu le savais bien. à peine tu entrais dans la chambre que tu savais déjà comment tout ça allait se terminer. il était temps qu'il comprenne que tu n'es pas le genre de gars avec qui on joue comme ça. yury ne tarde pas à répondre à ta provocation tandis que tu garde ton poing serré contre son col. pas une seule seconde tu ne le lâche du regard. tu veux qu'il sache que tu ne le lâchera pas. « jaloux ?! » il garde le même ton alors qu'il te repousse. le geste ne te calme en rien, tu sers un peu plus le poing. étonnant qu'il ne soit toujours pas parti contre son visage. « de quoi au juste? » il est presque hautain, trop sûr de lui et il te le fait comprendre. pourtant, ses actions te donne l'impression qu'il est jaloux de quelque chose. mais quoi ? « tu crois sincèrement que j'aimerais avoir un mec qui passe son temps à me mentir? » tu te mets à grogner. tu n'aime pas la manière dont il te parle. tu ne le supporte pas, encore moins quand vous êtes tous les deux. qu'est-ce qui te retiens encore de lui en coller une ? à quoi ça sert de lui parler ? c'est d'un coup de poing dont il a besoin, y'a que ça qu'il pourra le calmer. « alors au lieu de t'intéresser à ma vie sexuelle, prend cinq minutes pour réfléchir. ma sœur mérite bien mieux qu'un type dans ton genre. » toute cette situation te rend fou, tu vois rouge. il t'énerve à te parler comme ça. c'est comme si tu ne l'effrayais pas et ça te rend dingue. il n'a aucune idée de face à qui il se dresse. jusqu'ici tu as été bien trop gentil avec lui, il est grand temps qu'il comprenne les choses. alors sans plus tardé et sans même prendre la peine de lui répondre, tu laisse toute l'animosité en toi s'exprimer. ton poing arrive avec violence contre son visage qu'il tombe au sol, tu profite de cet instant pour t'avancer vers lui, le regardant de haut. il fait face à un tadashi bien moins gentil et beaucoup plus froid d'un coup. tu t'abaisse vers lui attrapant son col pour le soulever légère rapprochant son visage du tien. « tu sais ce qu'ils font les types dans mon genre aux gars comme toi ? » tu laisse ta question en suspend le temps pour toi de le fixer d'un regard qui ne dégage rien de bon. c'est la première fois que tu montre cette facette de toi. la facette dangereuse. « on les tabassent avant de les enterrés vivants. » tu disais ça avec un ton presque trop calme et peut-être qu'il pensait que ce n'était que de l'intimidation, mais s'en était pas. tu venais d'un milieu où la violence était quotidienne et où se genre de situation se produisait souvent. tu ne l'avais jamais fais et tu ne voulais jamais avoir à le faire mais tu savais jouer de l'intimidation pour faire peur. « j'crois pas que t'ai envie de finir enterré, donc m'oblige pas à le faire. » tu relâchais ton emprise sur lui avant de te relever et de continuer à le surplomber de ta taille. tu restais vigilant, il pouvait très bien avoir envie de se rebeller.

ouais, t'es au courant. minhee le connaît mieux que toi après tout, n'est-ce pas ? mais est-ce qu'elle imagine ce dont il est réellement capable? t'en doutes, toi, tu le sais, et tu lui claques dans les dents sans penser aux conséquences que ça peut avoir, sans doute parce qu'au final, tadashi ne te fait pas peur. et pourtant, tu sais qu'il ne plaisante pas, mais t'en as rien à foutre. alors à peine as-tu fini de prononcer ces mots qu'il réagit aussitôt avec ses poings, te donnant un énorme coup au visage. tu ne supportes plus ton poids, tu tombes aussitôt au sol. la douleur t'empêchant même de penser pendant quelques minutes, un gémissement de douleur s'échappe d'entre tes lèvres mais tu n'as pas le temps de faire ni dire quoi que ce soit, ni même de digérer ce coup, que tada vient t'attraper par le col. et non sans raison, puisqu'il te menace aussitôt. tu ne le lâches pas du regard, il te lance ce regard noir et assassin. il te montre bien par ses paroles, par ses actes mais aussi par son regard qu'il est dangereux, tu le savais, tu n'avais seulement jamais eu l'occasion de le voir de tes propres yeux. il finit par te lâcher. il te fera rien de plus, pour le moment du moins, il tente juste de te mettre en garde. rien ne lui fait peur, il n'hésiterait pas à faire des choses très mal, le genre de type que tu détestes voir tourner autour de ta sœur, mais qui, pour toi, son comme des aimants. disons le, t'es attiré par ce genre de mecs mais tadashi c'est l'interdit. ta joue te lance encore, t'as pas baissé les yeux malgré ton silence, et un mince sourire presque provocateur vient s'emparer de tes lèvres. il te surplombe de sa taille alors que toi, tu restes au sol encore quelques secondes. « j'lui dirai tout. tu le sais ça, hm? » inutile de préciser de qui tu parles. il sait très bien que ta sœur est au courant de rien. et tu ne parles pas uniquement de ce qu'il vient de se passer. « j'pense pas que min hee appréciera c'que tu viens de faire, ni c'que t'as pu faire d'ailleurs. » oui, c'est clairement de la provocation. « kim hwan, moon jae an, lee ji hyuk. » ces noms doivent lui dire quelque chose. « ils parlent tous quand on leur donne ce qu'ils veulent. » et puis, brusquement, tu te relèves. frôlant son visage du tien, tu plantes ton regard dans ses yeux. tu veux lui montrer que tu n'as pas peur, même si tu as bien compris que tu devrais. « commence à creuser tada, parce que j'me laisserai pas faire. »

tu détestais son attitude, tout chez lui te donnait envie de lui refaire la gueule. absolument tout. la seule raison qui te poussait à ne pas le faire, c'était minhee, tu voulais pas qu'elle perde son frère de façon tragique. ou qu'elle le pense disparu du jour au lendemain. tu préférais supporté cet abruti à petite dose, quand tu étais chez elle. jusqu'ici ça n'avait jamais été vraiment un problème, enfin si mais juste tu prenais sur toi. mais cette fois, ça été la fois de trop, tu voulais lui parler, lui faire comprendre qu'il a plutôt intérêt à arrêter de jouer au con avec toi, parce que sinon tu pourrais bien lui faire toutes les pires crasses du monde. tu pourrais même demandé à ton père de lui faire passer un sale quart d'heure. pour cette fois-ci, tu te contentais des menaces mais la prochaine fois, tu te gêneras pas pour passer à l'action. pourtant, rien de tout ce que tu dis n'effraie cet abruti. il continue même de te provoquer. son attitude d'effronté avait le don de faire un peu plus bouillonné ta rage. il jouait avec tes nerfs, s'amusait de ta patience pour voir jusqu'où tu serais capable d'aller. il était sur le point de le découvrir.... il cita minhee encore une fois, puis des noms que tu ne connaissais que trop bien. tous faisait plus ou moins parti du gang familiale de ton père.  tu serras un peu plus tes poings quand il osa se relever pour te faire face. il te provoquait, il n'y avait pas de doute et c'est bien ce qui t'énervait le plus. tu voulais qu'il se taise, qu'il se soumette sous la menace. mais voilà, tu n'arrivais pas à contrôler cet idiot qui ne faisait que te montrer qu'il n'avait pas peur. avait-il seulement conscience de ce qui pouvait lui arriver si tu voulais en finir avec lui ? certainement pas et sa sœur ne serait pas là pour le sauver. rien ne pourrait le sauver. il n'était plus question d'arranger les choses avec lui, c'était bien plus grave maintenant. tu voulais en finir avec ce problème. oui, parce qu'il était clairement devenu un problème, une menace. alors, pour toute réponse, tu vins l'attraper par le col de son t-shirt et le plaqua sans retenue contre le mur derrière lui. tu te foutais de ce qu'il pouvait ressentir, s'il avait senti quelque chose se briser, tu n'en avais rien à foutre. plus rien ne comptait à présent hormis ta rage contre lui. « qu'est-ce que t'as pas pigé dans ce que j't'ai dis ? hein ? » tu lui crachais ta rage à la gueule, sans aucune retenue cette fois. il avait sûrement réussit son plan de te foutre en colère mais toi, t'étais plus conscient de ça, tu voulais juste lui casser la gueule parce que tu perdais tout contrôle sur les choses. « tu lui diras rien à ta sœur, tu diras rien à plus personne, tu seras enterré avant même d'avoir pu dire quoique ce soit. t'es finis, tu vas crevé. » tu le lâchais pas, tu voulais pas qu'il se barre d'ici, il n'allait pouvoir aller nulle part maintenant, t'étais bien trop fort pour qu'il puisse se libérer de ton emprise. cette fois, tu avais réussis à avoir l'avantage sur lui.

tu lui montres que t'as pas peur de lui. une provocation ? oui, clairement, mais il y a aussi cette tension que tu ne peux nier. il ne la ressent peut-être pas, mais toi tu la ressens, peut-être parce qu'il t'attire beaucoup trop au final. oui, le mec de ta sœur te plaît. vous n'avez pas le même genre de mecs d'habitude, seulement, c'est toi qui prend les bad boys habituellement. là, elle ignore toutes les choses que tadashi fait ou a pu faire dans son dos, d'où est-ce qu'il vient, qu'est-ce qu'il fait, ses fréquentations. elle ignore tout mais pas toi, et toi, ça te plaît. tu tâches de garder ça pour toi, bien évidemment, tu t'en ai déjà assez voulu pour ça mais tu ne peux aller contre cette attirance. c'est comme ça. alors oui, il y a une partie toi qui le déteste, et tu commences à croire que cette haine naît de cette attirance. parce que tadashi, c'est l'interdit, mais au plus le temps passe, au plus il t'attire. alors tu lui fais vite comprendre qu'il ne te fait pas peur, bien que tu devrais avoir peur. t'es pas con, tu sais bien qu'il exécutera ce qu'il dit, et que tu pourrais finir enterré comme il te menace depuis quelques minutes mais tu t'en moques. tu ne comptes pas lui donner raison. tadashi réagit très vite en t'attrapant par le col de ton t-shirt, il vient te plaquer contre le mur avec une certaine violence. tellement que tu lâches un discret gémissement de douleur et de surprise. il reprend la parole mais t'as du mal à avoir les idées claires. tu veux qu'il te lâche, et pas pour les raisons qu'il doit penser. seulement, ç'a tendance à éveiller tes sens qui ne devraient pas être éveillés. tu serres les dents, plantant ton regard dans le sien. il te détruit du regard, et ça ne t'aide en rien à te calmer. il te parle mais tu ne l'écoutes pas, et tu ne cherches pas à cacher ton manque d’attention. seulement, ce n'est pas en signe de provocation cette fois, tu manques cruellement d'attention, parce qu'elle est rivée sur totalement autre chose. tellement que tu baisses le regard sur ses lèvres pendant un court instant. non vraiment, il faut qu'il te lâche, il faut qu'il te lâche maintenant. alors après ses menaces que tu as à peine écouter à cause de tout ça, tu reprends rapidement: « lâche moi. » ton ton est froid, mais tu veux qu'il te lâche au plus vite, tu essayes de le pousser, posant tes mains de chaque côté de son torse mais il a bien plus de force que toi, alors tu abandonnes vite. ton regard ne peut se détacher du sien, tu sais que tu perdras tout contrôle de toi-même s'il ne met pas une distance entre vous, s'il continue de te toucher d'une quelconque manière. il ne se rend pas compte de la situation, il te menace et toi, ça t'excite. parce que t'aimes ça. c'est pas bien, c'est tout sauf bien, tu ne dois pas craquer, tu vas le regretter. t'as pas le droit mais plus les secondes passent, plus tu comprends que tu finiras par lâcher prise bien avant lui... non, c'est trop tard. tu retrouves alors ton sourire, à moitié taquin, à moitié provocateur. « t'es encore plus sexy quand t'es énervé. » lui balances-tu comme si tu n'avais pas peur des conséquences, parce que c'est le cas. tu commences à en avoir plus rien à faire. t'en as rien à foutre qu'il comprenne pas, t'es totalement sincère, là. il prend ça comme il veut, même si tu penses qu'il prendra ça comme une certaine provocation mais pour le coup, ce n'est pas vraiment le cas. tes mains précédemment posées sur son torse remontent jusqu'à ses épaules, tu fais pression sur ces dernières, réunissant toutes les forces que tu as pour approcher son visage du tien, attrapant ses lèvres des tiennes. tu es rapide dans tes mouvements, mais tu y vas avec une certaine bestialité. bestialité exprimant ton envie de lui, cette flamme qu'il commence à allumer en toi. cette sensation de sentir ta haine se baigner dans ton excitation, sans doute la meilleure des excitations, d'ailleurs. tu profites du goût de ses lèvres même si tada réagit très vite, rompant tout contact. de nouveau, tu plantes ton regard dans le sien, un sourire plus affamé sur les lèvres cette fois ci. tu te pinces la lèvre inférieure, lançant un nouveau regard vers ses lèvres. « et qu'est-ce que tu comptes me faire pour ça? »

yury le faisait exprès, tadashi le savait bien. il avait bien comprit que son attitude provocatrice était clairement faites pour le foutre à bout. et évidemment, comme tada était trop con pour calmer sa rage, il fonçait dans le panneau. il pensait que les menaces allaient marchées mais non, yury ne l’avait même pas écouter, et pourtant il le brusquait, il avait une emprise physique sur lui. il venait de le plaquer violemment contre le mur pour lui faire comprendre que, cette fois, il était foutu, qu’il pouvait plus jouer la provocation, que ça le sauverait pas de jouer au con comme il le faisait. yury se débattait comme un animal qu’on aurait piégé et si tada n’était pas autant en colère, il sourirait presque devant la situation. le japonais ressers un peu plus son emprise sur lui pour lui faire comprendre qu’il ne pourra pas s’en échapper. mais au moment où il pensait avoir calmer ses ardeurs, yury revient à la charge. une nouvelle fois, il le provoque, et tada grogne, il lui montre même les dents avant que le plus jeune lui saute aux lèvres. ils s’échangent un baiser bestiale qui durent quelques longues secondes à tel point qu’on pourrait croire que tadashi se laisse faire. et pour être tout à fait honnête, il se laisse faire. le gest l’a surpris mais étonnement il ne déteste pas ça. au contraire, il ressent en lui quelque chose qui se déclenche, comme un désir brûlant pour le plus jeune mais ce n’est que de courte durée, puisqu’il se ressaisit en venant mordre la lèvre inférieur de yury. ce dernier se détache de lui arborant un sourire fier qui rend tadashi bien plus en colère qu’il ne l’était déjà. sa respiration s’affola, il eut du mal à reprendre son souffle. il sentait que son coeur tambourinait dans sa poitrine. et comme si tout ça ne suffisait pas, yury insista, à nouveau il le provoqua. cette fois-ci, tadashi ne savait plus quoi faire, il était perturbé par son geste, perturbé d’avoir apprécié ses lèvres ne serait-ce que pour quelques secondes. il ne trouvait pas quoi lui répondre, tout ce à quoi il pensait c’était son geste. ça l’énervait de le voir arriver à ses fins, ça le rendait fou de savoir qu’il avait su le perturber comme ça alors, dans un mouvement de violence, il le plaqua à nouveau contre le mur comme si ça pouvait calmer tout ce qui bouillonnait dans ses veines. il poussa un grognement, les dents apparentes. si on attitude montrait qu’il était enragé, son regard le trahissait, il était tout sauf confiant et se trouver aussi près de lui rendait les choses d’autant plus difficile. il baissa les yeux vers ses lèvres pulpeuses qu’il avait mordu un peu plus tôt et il avait soudainement l’envie d’y regoûter. ses mains lachèrent l’emprise qu’elles avaient sur lui pour se poser contre son torse qu’il garda bien contre le mur pour ne pas le voir s’échapper. si quelqu’un devait fuir d’ici, ça serait lui, pas yury. il releva ensuite son regard vers lui, sa mâchoire se serra et il hésita quelques secondes avant de venir prendre possession de ses lèvres et de les dévorer de façon tout aussi bestiale que précédemment. tadashi n’avait aucunes idées de ce qu’il faisait, il répondait simplement à une pulsion violente, à un désir de violence qui s’exprimer comme ça. tout ce qu’il ressentait c’était de la colère et un désir si brûlant qu’il était impossible d’y résister. ses mains remontèrent autour du cou de yury, comme s’il était prêt à l’étrangler à tout instant s’il en avait l’envie. tadashi retenait son souffle, il était en apnée depuis maintenant quelques secondes tant cette échange était soudainement intense. il vint coller son corps contre le sien comme pour appuyer sa domination et son excitation en même temps. il avait chaud, il se laissait aller à cette expérience nouvelle pour lui et à en juger son érection, il se plaisait à expérimenter ça. une de ses mains vint serrer sa mâchoire avant de se détacher de façon brutal de lui rompant l’échange. « c’est ça qu’tu veux? » le plus vieux lui cracha ça avec autant de haine qu'auparavant, il n’était pas question de tendresse, mais de violence et pour ça tadashi était fort, yury allait très vite le comprendre.

il était facile pour yury de détester tadashi, ou du moins, faire semblant. il avait une bonne excuse pour ça. être attiré par le petit-ami de sa soeur jumelle… il aurait pu se détester si ses pensées n’étaient pas rivées sur autre chose. parce que là, plus rien d’autre ne comptait. pour preuve, il osa même s’emparer de ses lèvres. à croire qu’il n’avait pas conscience du danger, que son geste allait fortement être désapprouvé par tadashi. non tout ça, il s’en moquait. cela dit, il était surpris de voir que tadashi ne mettait pas fin au baiser. yury, lui en profitait, peut-être même un peu trop puisqu'il finit par se faire mordre la lèvre inférieure. étouffant un geignement avant de quitter ses lèvres. bien-sûr, adoptant une nouvelle fois cette attitude qui risquera d'énerver davantage tadashi. il lui lança même une énième remarque. mais il savait que ça lui avait plu, et ça, yury était loin de s’en douter. il allait s’en doute s’en reprendre une, c’était ce qu’il croyait, il y était même préparé, mais voir tadashi aussi perturbé, ça lui plaisait. il venait de le déstabiliser, et il aimait ça. de nouveau, il étouffa un léger hoquet de surprise quand tadashi se mit à agir, le plaquant de nouveau contre le mur. est-ce qu'il allait le cogner ? yury en avait pas cette impression, sûrement parce qu'il le voyait observer ses lèvres, et son sourire s'agrandissait davantage. sa chaleur corporelle allait finir par devenir bien trop imposante, mais ça lui plaisait. ça lui plaisait tellement qu'il n'avait plus conscience de grand chose. alors quand le plus vieux remonta son regard dans le sien, yury haussa un sourcil, voyant sa mâchoire se crisper. qu'est-ce qu'il allait faire ? il s'attendait à absolument tout. les mains de tadashi le lâchèrent, pour se déposer contre son torse. comme pour l'immobiliser, le bloquer à cet endroit, comme si yury avait l'intention de partir. oh non, il ne partirait pas d'ici. et brutalement, tadashi déposa ses lèvres contre celles de yury, il ferma les yeux, laissant même leur baiser étouffer des gémissements. parce que là, oui, son excitation commençait à prendre beaucoup trop d'ampleur et il n'avait aucunement l'intention de lui cacher. il sentit même les mains de tadashi remonter jusqu'à son cou, une position de domination qu'il lui fit perdre pieds pendant un instant. il profitait de chaque contact, du feu que ça allumait en lui, même s'il n'avait pas besoin de confirmation, cette fois-ci, il était clair et net pour yury que tadashi le  rendait fou. après tout, il aimait ce style de garçon. il aimait être contrôlé. tadashi avait le profil parfait en plus d'être incroyablement canon. quand il sentit le corps de tadashi se coller contre le sien, sentant son début d'érection contre la sienne, il laissa passer un soupir bouillant de ses lèvres. un soupir vite perdu dans leur baiser. violemment, tadashi vint attraper sa mâchoire, mettant fin au baiser. son emprise lui faisait mal, mais qu'est-ce qu'il aimait ça, au final, ça lui prouvait simplement qu'il avait réussi. qu'il réussissait à l'énerver encore plus, et il ne comptait pas s'arrêter là. pour preuve, à sa question, il retrouva son sourire narquois, bourré de sous-entendus. il lui parlait avec une haine démesurée, et ça lui plaisait. maîtrisé, il ne chercha même pas à se libérer de son emprise. il baissa les yeux vers son pantalon, avant de reprendre. « toi aussi apparemment. » il était aussi excité que lui, et comme un effronté, il planta de nouveau son regard dans le sien, gardant ce même sourire. « t'es mignon mais tu sais comme moi qu'il m'en faut plus, chéri. » de nouveau, il le provoquait. par son sourire, par ses paroles, par ce surnom qu'il lui avait donné. il cherchait à le provoquer pour arriver à ses fins, c'était sur la bonne voie, mais il avait envie de l'avoir. ce soir. tout de suite. il vint agripper son poignet, qui maintenait encore sa mâchoire, sans rien faire de plus, avant de reprendre, plus sérieusement. « t'auras pas les couilles. » en réalité, il n'en savait rien. il ne le pensait pas capable de lui rendre son baiser, ni de l'embrasser en retour, alors oui, il se trompait sûrement, et au fond, il s'en fichait. tout ce qu'il voulait, c'était le provoquer pour avoir ce qu'il voulait. pour l'avoir lui.