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UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO

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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Sam 6 Juil - 14:25
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A l’écart du groupe Yeosang s’était prostré dans son coin, observant l’effervescence dans la demeure des gumiho d’un œil inquiet. Il ne comprenait rien de ce qui était entrain de se dérouler à l’instant, et ne rien savoir avait le don de stresser un peu plus le jeune garçon, qui s’était d’ailleurs mis à jouer avec ses doigts en attendant que le temps passe et que tout soit éclairci à ses yeux. Perdu dans ses pensées le renard n’avait pas entendu son colocataire se glisser à ses côtés, et lorsque celui-ci vient passer ses bras autour de son corps la première réaction de Yeosang est de sursauter. Surpris, il passe sa main sur son torse, à l’emplacement de son cœur tandis que son regard baigné de larmes s’ancre finalement dans celui de Yeong Cheol. « Yeong Cheol … » murmure-t-il presque suppliant alors que par instinct de survie il vient se coller un peu plus au jeune homme, cherchant le réconfort auprès de ses bras. « Tu …Tu sais ce qu’il se passe toi ? » questionne-t-il d’une toute petite voix, alors que très vite leur président les rejoint. « Jiho. » dit-il en l’observant intensément, semblant chercher une quelconque réponse sur son visage, réponse qui d’ailleurs ne tarde pas à venir. Choqué par la nouvelle il écarquille les yeux, ne semblant pas vouloir y croire alors qu’il questionne « Ji…Jiho, ils ont trouvé de la crimson dans tes affaires ? » lui demande-t-il dans un murmure bien que connaissant d’ores et déjà la réponse à sa question, et la main qui vient se poser sur son épaule confirme la chose aux yeux de Yeosang, qui vient mordiller sa lèvre inférieure tentant de retenir ses larmes. « J’ai peur Jiho . Je … Je la sens pas cette histoire. » lui dit-il avant de couiner lorsque Yeong Cheol s’éloigne de lui si vite et sans prévenir. « Yeong Cheol ! Attends ! » hurle-t-il en son encontre alors qu’il le voit s’enfuir vers les chambres.

Ne sachant que faire, le jeune homme jette un coup d’œil à leur président tandis que quelques minutes à peine plus tard, son colocataire revient à leur côté et l’expression qu’il arbore est bien loin de rassurer le botaniste. Hésitant, il vient alors glisser sa main sur son bras le caressant doucement en entendant qu’il parle et les mots qu’il laisse échapper étonne grandement Yeosang. « Toi aussi ? Mais…Mais…C’est pas possible. Yeong Cheol…Tu te drogues pas, pas vrai ? » interroge tout de même le jeune homme, encore abasourdie par la nouvelle. Mais avant même que son ami et colocataire ne puisse lui répondre la patrouille redescend dans le salon, déposant ce qui semble être des affaires personnelles au sol et parmi elles … Son violon. « Mo…Mon violon…Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’il est là ? » murmure-t-il difficilement à l’encontre de ses amis tandis qu’il redresse son regard vers le policier, écarquillant les yeux sous ses mots. De la drogue ? Dans ces affaires ? Non … Impossible. Il ne se drogue pas, pense Yeosang alors que très vite il sent son cœur s’emballer dans sa poitrine. Rendre sa carte et ses clés … Il ne peut pas. Il n’a rien fait. « Jiho….Jiho c’est … c’est pas possible j’ai rien fais…C’est pas à moi. » lance-t-il d’une voix tremblante de peur et d’incompréhension. « Je…Je cultive des plantes et j'en connais tous les composants mais … Mais je ne me drogue pas …. Je … » tente-t-il de s'expliquer avant de se sentir sous le point de s’étouffer, la respiration lourde et saccadée, Yeosang panique. Il porte alors sa main à son cœur avant de tirer sur son t-shirt pour tenter de se rafraichir, lui dont la température corporelle venait littéralement de s’envoler.

« Je…Je reviens. » rapidement, Yeosang s’écarte alors du groupe pour se mettre à l’écart et tenter de calmer son cœur essayant de retrouver ses esprits, signalant à Yeong Cheol et Jiho de le laisser tranquille un instant. Il devait être seul pour se calmer, et c’est après de longues secondes qui lui parurent une éternité que sa respiration retrouve petit à petit un rythme normal ainsi que son cœur. Se laissant ensuite retomber le long du mur, la tête entre les mains Yeosang laisse son regard se poser un instant sur l’étui de son instrument puis sur le regard sévère du policier qui visiblement n’avait pas envie de gérer les états d’âme du jeune homme qui se redresse lentement. Alors qu’il rejoint ses amis, il cherche longuement dans ses poches pour récupérer sa carte et ses clés avant de s’approcher pour tendre ses biens au policier les mains tremblantes. « Je… » commence-t-il avec hésitation avant de pointer du doigt son violon « Je veux le récupérer. » ose-t-il enfin demander, tandis que derrière lui les gumihos se livrent à une dernière accolade à laquelle Yeosang ne participe pas, bien trop absorbé par l’idée de récupérer son bien le plus précieux pour suivre le mouvement et surtout boucler ses valises. Il lui fallait son violon … Absolument.
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Sam 6 Juil - 20:16
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Le temps s'écoulait lentement dans la salle commune où tous les gumihos étaient parqués. Un des plus vieux de la fraternité, Jae Sik essayait tant bien que mal de rassurer les plus jeunes, ceux qui paniquaient pour rien, parce que la situation était trop soudaine, trop brusque. Il essayait comme il pouvait de détendre l'atmosphère, rigolant, en disant que eux, au moins, ils n'avaient pas été obligés de venir ici sans T-Shirt sur le dos. Mais malgré tout, une angoisse sourde serrait le ventre du sportif, alors qu'il voyait du coin de l’œil le groupe autour du président s'agiter. Un mauvais pré-sentiment, le désagréable sentiment que quelque chose ne tournait pas rond.

Les policiers finissent par entrer dans la salle commune, le silence pesant et assourdissant les suivant. Jae Sik, il était en première ligne, voyant avec dégoût le sourire satisfait de l'homme qui prit la parole, expliquant qu'ils avaient prit les affaires où ils avaient trouvés de la drogue et que ceux qui les reconnaissaient devait venir rendre leurs cartes étudiantes et les clés de leurs chambres. Son souffle, il se bloqua en reconnaissant son sac dans le lot. Sans pouvoir s'en empêcher, la colère grondant dans ses entrailles. Mais il savait, il savait qu'il ne pouvait pas laisser cette dernière le contrôler entièrement.

« Espèce d'enculés.... »

Il murmurait ses mots pour lui, les poings serrés, ses ongles rentrant dans la peau. Il voulait leur décrocher une droite, il savait qu'il n'avait pas prit de drogue. Jamais, il ne le ferrait. Douce amertume que de se faire piéger, que de servir de bouc émissaire à un immonde connard qui se disait probablement renard. L'étudiant, il fut un des premiers à donner ce qui lui accordait le droit d'être là, le regard noir, les poings tremblants. Il voulait faire disparaître le sourire satisfait de leur sale gueule à tous. Sans pouvoir s'en empêcher, il entendit le groupe de garçon qui était expulsés aussi, outrés, désespérés. Cinq minutes, c'était trop court pour faire des bagages, ils le savaient tous.

Mais plus que tout, ce qui brisa le cœur du sportif, ce fut le petit renard, un garçon qui semblait aussi innocent que lui, qui voulait juste récupérer son violon. Il faisait confiance à son président pour remonter le moral de ceux qui restaient, pour donner les conseils qu'il fallait. Lui, il se rapprocha de Yeosang, toisant le flic que le garçon suppliait.

« Rendez-lui son violon, on a rien dit pour la manière dont vous avez fait votre fouille, et il est innocent le petit. »

La moutarde, elle commençait doucement à monter au nez de Jae Sik, qui ne supportait plus la situation. En plus d'être accusé injustement de faits criminels, on enlevait à certains membres de la fraternités des objets précieux.

« Vous voulez la drogue, vous l'avez eue, alors rendez-lui son violon, bordel de merde ! »

Plutôt impulsif, le sportif était à la limite de frapper le policier en face qui le regardait avec suffisance. Puis il eut ce petit sourire de trop, ce « non » qui était de trop pour le gumiho qui voulait juste aider son camarade, qu'il sentait inconsolable et qui ne demandait qu'une chose. Sans pouvoir se maîtriser, le poing du sportif, il partir de lui même, attérissant dans la joue du flic. C'était bien fait pour sa gueule à ce connard.
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Sam 6 Juil - 23:50
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On doit encore attendre un peu plus avant que les flics ne finissent de fouiller. J'ai pas compté le temps qu'ils ont mit tant j'étais concentré pour calmer ma colère. Je fais les cents pas en restant dans le cercle déterminé pour nous contenir, et les flics finissent par revenir. Et je suis toujours pas calmer ; j'ai toujours la moutarde qui monte au nez et une envie incroyable de casser des gueules. Ils déposent les objets dans lesquels ont été trouvés la crimson, et il y en a forcément qui sont surpris. Ce qui m'interpelle le plus, c'est Yeosang.

Je n'ai même pas le temps d'aller vers lui pour lui dire que c'est pas vrai et que c'est juste une blague qu'un flic se dirige vers moi et Jiho pour nous dire qu'on risque de se bouffer une amende. « Allez, vas-y, donne-la, ta putain d'amende, j'vais te la payer ! Tu me les brises, t'as du bol que t'aies pas encore rencontré mon poing ! » Il part. Jiho se dirige vers les autres pour les rassurer, j'expulse une infime partie de ma rage en donnant un énorme coup de pied dans le sofa. Je suis irrité comme pas permis. Bordel, qu'est-ce qu'on va dire de moi, si tout le monde croit réellement que j'ai consommé de la crimson ? Ils vont me prendre pour un tricheur. Ils vont pas être étonnés de savoir que je suis aussi bon si je me drogue. Mais c'est pas vrai. Je me drogue pas. C'est que de la putain de connerie !

Je suis extirpé de mes pensées quand j'entends Jaesik, l'un des plus vieux de la fratrie, hausser la voix. Mon regard se tourne vers lui. Il est sur le point d'exploser, ça se voit. Jusqu'à ce que son poing aille à la rencontre de la joue du flic. Eh bien, autant profiter de la situation pour sortir toute ma colère et toute ma frustration aussi. Je vois le chef de brigade accourir vers son collègue tout juste attaqué. J'ai plus vraiment d'hésitation. Je m'interpose avant même qu'il ne pose les mains sur Jaesik ou toute autre chose qu'il avait envie de faire, et je lâche tout ce que j'avais dans un seul et unique coup. « VOILÀ CE QU'IL TE DIT LE DROGUÉ, FILS DE PUTE ! »

Bordel, qu'est-ce que ça faisait du bien. Mais j'allais certainement pas m'en sortir comme ça.
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Dim 7 Juil - 0:40
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Bien sûr que ça le faisait chier à Jiho d'en venir là, mais il se disait qu'il finirait par mettre la main sur celui (ou ceux) qui les avaient piégé. Donc, certes, c'est le coeur lourd qu'il dit au revoir à ses amis, mais avec une hargne sans nom pour revenir plus fort et mener son enquête. Il profitera de ce mois sabbatique pour commencer le travail. Si ça doit lui prendre une plombe, ça lui prendra une plombe mais il ne lâchera jamais l'affaire. Jamais. Alors qu'il donne les directives aux gumiho, il ne pense pas à surveiller, derrière lui, Yeosang qui est dans tous ses états à cause de son violon et Jaesik qui, malgré le calme apparent, bout de l'intérieur mais ça, Jiho, ne le sait pas et n'y pense pas non plus. Il ne voit pas venir la catastrophe. Il est un peu déboussolé par tout ce qui se passe, il essaye de penser à tout, de n'oublier aucun conseil.Les voix commencent à s'élever derrière lui, il entend Jaesik hausser le ton. Jiho arque un sourcil et se tourne, mais il ne parvient pas à intervenir à temps. Le coup part, droit dans la joue du flic. Tout se passe en quelques secondes seulement mais Jiho a l'impression de voir le geste au ralentit. Ni une ni deux, il saute sur Jaesik et le plaque contre le mur du salon avec force, le regardant droit dans les yeux. Non mais t'as perdu les pédales?!? C'est un cauchemar, un véritable cauchemar qui se déroule sous les yeux du président gumiho. Et derrière, il entend la voix de Yeongie s'élever aussi. Une insulte. Le chevelu se tourne et voit le dernier arrivé gumiho mettre un coup de poing au chef de brigade. Et là, il n'en faut pas plus au Kang pour perdre, à son tour, la raison. MAIS À QUOI VOUS JOUEZ LÀ?! hurle-t-il dans le salon. Il laisse Jaesik pour sauter sur Yeongcheol. Les deux tombent à terre, Jiho appuie son avant-bras sur la poitrine de son ami. YEONG, stop. STOP. Ça suffit. Bien sûr que le danseur se débat mais Jiho parvient à le maintenir quelques secondes. Quand il sent que la colère est redescendue, il sent un flic l'attraper pour le relever. Mais il entend le bruit des menottes qui s'ouvrent dans son dos et aussitôt, il a le réflexe de se dégager du flic. Tu fais quoi là? Il se tourne et regarde le flic approcher de lui pour l'attraper. On t'embarque aussi. C'est une blague? QUOI?! MOI?! le président se pointe du doigt, offusqué. Pourquoi?! J'ai fait quoi?! Parce que tu cherches depuis le début et c'est un peu de ta faute aussi si c'est parti en vrille. T'as incité à la violence avec ton poing dans le mur. T'iras te calmer en garde à vue avec tes amis. Jiho fait deux pas en arrière, un sourire nerveux aux lèvres. Quooooi? Mais c'est une blague? C'est quoi cette excuse de merde là?! C'est vous qui cherchez depuis toute à l'heure. Mais la haine grimpe rapidement en le boxeur qui fusille désormais du regard ses deux camarades gumiho qui ont foutu la merde. Tout ça parce qu'ils ne savent pas se contrôler. Il a la haine, là. La haine contre eux. Et il ne les lâche pas du regard. Vous avez vu ce que vous avez fait? Regardez les. Il parle bien sûr du reste du groupe qui semble profondément touché par la scène qu'ils viennent de voir. Tout ça parce que vous êtes pas capables de vous contrôler. Vous me cassez les couilles. Pour un putain de violon en plus. Et ni une ni deux, sur la colère, il arrache l'instrument de musique des mains du flic pour le passer rapidement à Yeosang. Prends le et pars. PARS. articule-t-il entre ses dents serrées par la colère alors que le flic finit par se jeter sur lui. HÉ! Tu fais quoi là? Plaqué au sol, Jiho ne se débat pas. C'est des affaires privées, vous avez pas le droit de les prendre si vous n'avez pas l'autorisation du propriétaire. Je connais tout ça, ma soeur est étudiante en droit. Et c'est pour ce violon à la con que je me retrouve en garde à vue alors, croyez moi, je vais devenir fou s'il le récupère pas MAINTENANT. Maintenant menotté, Jiho se fait relever du sol avec force par un des membres de la brigade. Il fait face au chef, qui se tient encore la joue. D'accord pour le violon. Mais en échange... il regarde les deux autres zigotos. Toi et tes deux copains allez tenir compagnie pendant un loooong moment à mes collègues. et il vient tapoter l'épaule de Jiho, avec un sourire amusé aux lèvres. Génial. Jiho se tourne vers Yeongcheol et Jaesik et acquiesce plusieurs fois de la tête, faussement fier d'eux.  Bravo les mecs, bravo. Merci.
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Dim 7 Juil - 2:49
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« CECI N'EST PAS UN EXERCICE. UNE FOUILLE EST ORGANISÉE DANS VOTRE FRATERNITÉ. VEUILLEZ VOUS RENDRE DANS LA SALLE COMMUNE IMMÉDIATEMENT. INTERDICTION DE RÉCUPÉRER VOS AFFAIRES PERSONNELLES. CECI NEST PAS UN EXERCICE. UNE FOUILLE EST ORGANISÉE DANS VOTRE FRATERNITÉ. VEUILLEZ VOUS RENDRE IMMÉDIATEMENT DANS LA SALLE COMMUNE. INTERDICTION DE RÉCUPÉRER VOS AFFAIRES PERSONNELLES. CECI N'EST PAS UN EXERCICE… »

Avec un peu de chance, cela n'aurait pu être qu'une simple blague ou simplement une sorte de coup de pression lancé par le campus pour réduire à néant toute nouvelle tentative d'intrusion de drogues. Mais étrangement, cela n'avait pas l'air d'être un simple avertissement. C'était une véritable descente qui avait été organisée dans les dortoirs, sous le regard ébahi de tous les habitants des dits dortoirs.

Min Jun avait passé la nuit au dortoir pour étudier et rester en paix loin de sa double vie de trainee - qui ne restait pourtant jamais loin -, réveillé en fanfare par le mégaphone qui hurlait la même chose en boucle. L'espace d'un instant, il avait eu l'impression de cauchemarder, de vivre une sorte de dictature soudaine dans laquelle il aurait été téléporté contre son gré... Mais non. Ce n'était rien d'autre que la réalité, une angoissante réalité dans laquelle il voyait les autres élèves du dortoir subir un contrôle drastique.

Lui, il n'avait jamais touché à la crimson ou à une quelconque drogue que ce soit. Il n'avait aucune raison d'être inquiet, aucun moyen d'être pris au piège dans une combine dont il n'était même pas au courant. Les dortoirs Gumiho n'étaient pour lui qu'un logement de repli en dehors de l'agence, afin de pouvoir suivre les cours et sa vie de trainee de la manière la moins difficile possible. Alors il n'y avait presque rien qui lui appartenait, ici, en dehors de quelques partitions et brouillons de lettres amoureuses - brouillons, pleins de ratures -, devoirs ratés et travaux en cours. Aucune trace de crimson.

« Eh, il se passe quoi ? Y'en a qui ont été attrapés avec de la crimson ? »

Oui. Les menottes passées aux poignets de Jiho en étaient la preuve flagrante, alors que Jaesik, Yeong Cheol et Yeo Sang semblaient être pris dans un combat de grande ampleur face aux hommes menaçants près d'eux. Le jeune garçon préférait rester à l'écart, mesure de sécurité, observant les alentours à la recherche de faces familières. Est-ce que Ji Han avait aussi subi le contrôle ? Sûrement, puisqu'elle était dans les dortoirs. Il chercha, sans réellement pouvoir la trouver, se rassurant immédiatement en se disant qu'elle n'aurait jamais rien à voir dans de telles histoires. Il ne fit aucune résistance, observant la scène de ses grands yeux.
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Lun 8 Juil - 8:25
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La plupart de nos actions sont dictées par l'habitude ; si elles ne sont pas à proprement parler prédéterminées, elles sont en tout cas largement prévisibles.” Et quoi de plus prévisible qu’une fouille au sein de l’université ? Certes cela serait mentir que d’affirmer que le jeune médecin en devenir avait anticipé la fouille qui se déroulait à présent sous ses yeux. Ce n’était guère le cas, il ne l’avait pas directement vu venir et n’avait donc guère pu prendre la peine de détruire les preuves qui se trouvaient dans la chambre qu’il partageait avec ses camarades. toutefois cela ne l’avait pas empêché de partager le blâme, de rendre coupable des étudiants qui n’avaient strictement rien à voir avec ce traffic de stupéfiants. Et là, debout et stoïque, bras croisés contre son torse, il n’éprouvait strictement aucun remords devant ces visages habités par la surprise, la panique voir la haine. strictement aucun. d’ailleurs il avait du mal à comprendre que certains réagissent de manière si extrême si ils n’avaient rien à se reprocher, une prise de sang était largement suffisante pour prouver qu’il ne consommait guère de crimson et demander des dédommagements pour atteinte à leur intégrité. Ilyan ne faisait certes pas dans le droit mais cela lui semblait relativement logique. « quand auront lieux les examens médicaux ? je suppose que l’on n’est pas exclus sans preuve formelle qu’il y a consommation ? j’en toucherais un mot à mon avocat. la directrice doit être consciente des conséquences de fausses accusations. » prononçait-il de sa voix rauque alors qu’il s’emparait de sa carte d’étudiant et des clés de son casier ainsi que de sa chambre, les déposant dans les mains d’un des agents. Ilyan ne s’inquiétait nullement pour son sort, il avait vu pire, vécu pire et connus bien pire qu’une simple exclusion d’un mois qui n’aboutirait nulle part. Il ne touchait et n’avait jamais consommé de crimson, il n’avait pas besoin de cela pour être concentré, inspiré ou euphorique. lui son dada c’était la médecine, la science. c’était découvrir ce qu’une simple petite pilule pouvait procurer aux consommateurs et surtout comment améliorer les composants de ce poison afin d’en réduire au maximum les effets secondaires. jetant un léger coup d’oeil à ses camarades, il leur faisait comprendre qu’il s’en allait. ilyan n’avait que faire des discours de son président ou des agents, que faire des querelles entre les deux parties. il avait bien mieux à faire, un rapport à procurer aux stags, contacter miso pour savoir si certains de ses contacts s’étaient fait prendre, et rentrer chez lui récupérer quelques vêtements avant de ne squatter chez une connaissance. ses affaires chez les gumihos ? pas besoin de les bouger, au pire des cas celles-ci prendraient la poussière, au meilleur des cas il serait de retour d’ici une poignée de jours. il ne s’inquiétait pas pour les gumihos, ceux-ci s’en sortiraient sans trop de problèmes et le peu de réels  consommateurs pris sur le fait obtiendrait éventuellement une seconde chance, une période probatoire et au pire des cas une amende. Ilyan se moquait bien d’avoir un record sur son dossier étudiant, premier de sa promo et son père assurant ses arrières, cela importait peu que son dossier soit vierge ou non. Surement pas le cas des boursiers de la yonsei.   
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Lun 8 Juil - 11:20
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il était rare de voir la jeune russe silencieuse, de ne percevoir que le son faible et quasi sourd de sa respiration, une respiration lente et peu naturelle d’une jeune femme en pleine crise de panique interne. elle tentait de tout son être de ne rien laisser paraître, pourtant quiconque connaissait la demoiselle aurait su dire que rien n’allait à présent dans son comportement. assisse sur le canapé, les yeux vitreux comme perdu dans un autre monde, son monde. elle songeait à toutes les conséquences qu’aurait cette fouille sur sa vie, se demandait si cela irait jusqu’à un refus de naturalisation, naturalisation qu’avait récemment demandé sa soeur jumelle et elle-même. serait-elle expatrié ? au fond shasha était soulagé de ne guère apercevoir elizaveta dans le dortoir, de ne pas avoir à lire sa déception et son mécontentement. dunyasha saurait y faire face plus tard, lorsqu’elle aurait pris le temps de réfléchir à la suite des événements, à son avenir et aux possibilités qui s’offrait à elle. elle avait pourtant priée au fond d’elle que les gens passent à côtés des petites pilules cachées dans son calepin à dessin. elle y avait presque cru, de sa naïveté peu réaliste. elle y avait cru même lorsqu’ils énuméraient le nom des étudiants expulsés de la fraternité et de l’établissement pour un mois, minimum. et elle s’était presque préparé à expirer de soulagement lorsque les agents avaient fait comprendre qu’il s’agissait de tout. Enfin de tout en matière d’étudiants de sexe masculin. Il y avait pourtant bien une étudiante, juste une. unique chez les gumihos et son nom résonnait encore en elle. PAVLOV. son coeur s’était serré un instant, bien plus horrifié à l’idée d’entendre le prénom de sa jumelle que le sien, si dunyasha avait toujours été le vilain canard de la famille, elle ne souhaitait pour rien au monde que Elizaveta tombe dans cet univers. DUNYASHA.

elle avait déglutis douloureusement, son soulagement de ne pas entendre le prénom de sa soeur venant percuter violemment ce sentiment d’angoisse qui s’amplifiait dans sa poitrine. et maintenant? elle tatait les poches de sa robe à la recherche de sa carte, qui pour une fois s’y trouvait. dunyasha avait encore du mal à porter son attention sur ses camarades, bien trop honteuse pour cela et surtout bien trop égarée dans tout ce brouhaha. elle entendait rapidement Ilyan mentionnait des examens médicaux afin de prouver que certains d’entre eux étaient accusés à tort mais. cela n’arrangerait en rien le cas de la jeune russe bien au contraire, cela ne ferait que confirmer les accusations qui se portaient sur elle. et la jeune étudiante habituellement si pacifiste se retrouvait à présent à haïr de tout son être, cet homme qui avait osé enfoncer le couteau dans la plaie. pourquoi fallait-il qu’il l’ouvre ? « est-ce qu’on peut rester au moins ce soir, je n’ai pas de famille en Corée. » demandait-elle naïvement tout en tendant sa carte, avec l’espoir que l’agent ne la lui retire guère. bien trop simple d’esprit. « et bah vous n’aurez qu’à vous prendre un hôtel, après tout vous trouvez bien de l’argent pour votre came alors une nuit à l’hôtel c’est pas du luxe. »

et la voici qui restait muette, à croire que cela en devenait presqu’une habitude. Elizaveta lui aurait surement sauté au cou pour lui faire la peau mais cela n’était guère du genre de la jeune shasha et de toute manière la situation dérapait d’hors et déjà avec le président et quelques élèves de la fratrie. elle reculait d’ailleurs, choquée lorsque des menottes faisaient leur entrée, déglutissant alors qu’elle se frottait nerveusement les mains. « ce n’est pas nécessaire d’en arriver là. » tentait-elle d’intervenir en effectuant un pas vers ses compagnons, pas qu’elle refaisait en arrière raccompagné par l’un des agents. « tu veux aussi qu’on t’emmènes au commissariat ? »  
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Lun 8 Juil - 18:00
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1 heure plus tard


Raehyun arrive après la guerre, c'est le cas de le dire. Il avait décidé de venir rendre visite aux gumiho et d'inaugurer le premier barbecue de la saison avec eux. Le barbecue du dimanche chez les gumiho, tous les étés, c'est traditionnel. Et à cette heure-ci, normalement, ils sont censés tous être à table ou au moins en train de préparer la tablée. Mais là, bizarrement, il n'y a pas un rat. Au volant de sa voiture, il en sort après s'être garé sur le parking privé de la fraternité. Et en sortant, il retire ses lunettes de soleil, regardant la fraternité étrangement morte, éteinte. A moins qu'ils dorment encore tous parce qu'ils ont fait une fête d'enfer hier soir? Intrigué, le footballeur avance pour traverser le jardin. Les tables de pique nique sont vides, la piscine aussi, et il atteint vite la porte d'entrée principale.  Quand il ouvre, il retrouve quelques gumiho assis dans la cuisine. Un silence de mort a envahi les lieux. Il n'a jamais vu la famille dans cet état-là. Wow... il avance et remarque qu'il y a du désordre dans le salon. Il s'arrête un moment et regarde à ses pieds, remarquant qu'il a des restes de sachets plastiques qui servent à la police. Il fronce les sourcils et relève le regard vers ses quelques camarades présents en cuisine. Je crois que ça sera pas pour ce midi le barbecue... Il essaye de détendre l'atmosphère mais c'est loupé. Il brise les derniers mètres qui le séparent des gumi dans la cuisine et s'installe sur un tabouret haut, à leurs côtés. Qu'est-ce qui s'est passé?  demande le joueur de foot, un peu inquiet.
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Lun 8 Juil - 23:02
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Douce amertume qui remplissait l'air de la fraternité. Attablée à la table de la cuisine, avec d'autres gumihos, Ji Han, elle était complètement perdue, encore sous le choc. Il fallait dire que ce qui c'était passé une heure avant, pour la jeune vice-présidente, c'était trop. Elle ne dormait pas quand les policiers étaient arrivés, profitant du calme de sa chambre pour composer. Mais un groupe était entrée comme des furies dans le lieu où elle habitait avec ses colocataires, l'obligeant à quitter son lit. Docile, la brunette qui était seule à ce moment là, elle les avait regardé tout retourner dans sa chambre, jeter les affaires, allant même jusqu'à déchirer certains oreillers.

« Vous cherchez quoi ? Il n'y aura rien ici, on est clean. »

La voix de la jeune femme, elle avait été aussi douce que possible, cherchant à ne montrer aucuns signes de rébellion face aux policières. Quand elles lui répondirent, la chanteuse, elle ne put s'empêcher de froncer les sourcils et de décider de les suivre. « Je suis la vice-présidente, je veux juste vous aider au mieux ». Heureusement, on l'avait laissé faire et Ji Han avait put voir le désordre s'installer peu à peu dans l'aile des filles.Son cœur, il se serrait tellement fort en voyant le bordel qu'elles laissaient derrière elles, les policières. Pâle, elle avait pourtant suivit et aidée quand il fallait, regardant le tout avec désarroi. Elle avait eu beau espérer qu'elles ne trouvent rien, les forces de l'ordre avait quand même eut ce qu'elle cherchait.

Défaite, elle s'était finalement faite renvoyée dans la salle commune et elle avait obéit. Mais quand elle était entrée dans le lieu de rassemblement, l'air était étouffant. Décidée à ne pas se laisser abattre, elle avait rassuré comme elle avait put ses camarades, mais tout était allé de mal en pire. Les flics étaient revenus avec des noms, trop pour elle. Dedans, il y en avait qu'elle connaissait, puis surtout, il y avait Jiho. Elle n'avait aucuns doutes sur l'innocence du garçon, sur l'innocence de son président et ami. Mais au fond, Ji Han, elle paniquait. Parce que si Jiho était viré, ça voulait dire que c'était ELLE qui devait gérer les renards. Sauf qu'elle se sentait pas de taille, avec deux jours de mandats. Même si il était hors de question d'abandonner sa famille de cœur pour la chanteuse, et qu'elle allait assurer de son mieux. Mais un mois, c'était long. Très long.

Sauf que la coréenne, elle avait pas dit son dernier mot, loin de là. Ses yeux, ils brillaient d'une résolution à toutes épreuves. Elle ne ferrait pas défaut à Jiho pendant son absence, elle ferait de son mieux, mais elle garderait le bateau à flot. Se glissant dans la ronde, écoutant les conseils de son président avec ses camarades, elle fut aussi surprise qu'eux quand tout a pété. Une explosion qui l'avait statufié, qui avait brisé son cœur. Elle avait été comme la plupart des autres renards à ce moment là, incapable du moindres mots, incapables de bouger. L'enfer s'était déclenché sur terre et elle en était une spectatrice inconsciente. Elle n'avait même pas essayer d'intervenir quand ses camarades avaient été emmenés, quand jiho avait parlé si méchamment à Yeosang.

Maintenant, assise dans la cuisine, elle s'en voulait. Silencieuse, elle regardait le bordel qui régnait encore partout. Comment elle allait gérer tout ça ? Elle avait essayé comme elle avait put d'être rassurante après le départ des flics pour rassurer la fratrie, mais elle était encore trop secouée, trop sous les émotions. Un sursaut, des paroles qu'elle n'attendait pas. Alors comme ça, ils n'avaient pas tous été présents ? C'était pas plus mal. Décidée à ne pas laisser de flou sur la situation, elle se leva, se positionnant face à Raehyun et aux quelques derniers arrivés qui n'étaient pas présents pendant la descente. C'était à elle d'assurer maintenant, pour les gumihos, ses épaules seraient assez fortes.

« Oublie le barbecue pour aujourd'hui, je pense que personne n'aura vraiment le cœur à manger. »

Elle regardait Raehyun, les autres, et Jihan, elle baissa les yeux, cherchant ses mots, cherchant comment expliquer le grabuge qu'avait provoquer la directrice, sans penser aux dégâts d'ailleurs. Un énième soupir, une décision et elle les attira vers les chaises libres de la cuisine, sortant des verres et de quoi servir des boissons pour tous ceux présents, les derniers arrivés, comme ceux qui avaient vécus la descente.

« La directrice a décidé de faire une grande opération anti-drogue, dans toute l'université et les fraternité. Il y a eu une descente ici, elle s'est terminée y'a une heure un peu prêt. C'était le foutoir, vous auriez vu ça... Ils ont tout retournés, les chambres, les salles communes... Un vrai bordel. Enfin, ce qu'il faut retenir, c'est qu'on a retrouvé de la drogue chez plusieurs garçons et une filles. Ils ont été viré de l'université et de la fraternité pour un mois. »

Soupir. Dire que c'était même pas le pire de cette descente, franchement. Elle se demandait si ça avait été pareil partout, chez toutes les fraternité ou pas. Elle avait quelques doutes quand même. Elle but un peu de l'eau qu'elle s'était servi après avoir servit les autres, s'accoudant sur un des plans de travail de la cuisine.

« Jiho a été viré pour le mois, ils ont trouvé de la drogue dans ses affaires. Oh... Et ça à dégénéré aussi, ils sont trois à avoir été emmenés en garde-à-vue. Aucuns des gumihos n'a eut assez de temps pour préparer des affaires pour le mois de ce que j'ai vu. Il va falloir qu'on leur apporte tout ça. »

Jihan, elle commençait doucement à reprendre pieds, à ne plus être sonnée par le choc de la descente. Elle n'allait pas se laisser abattre, elle n'allait pas abandonner les renards. Elle voyait déjà des priorités apparaître dans sa tête, et déterminée, elle releva la tête, croisant le regard de ceux qui étaient avec elle dans la cuisine.

« On va s'en sortir, ils vont revenir. On est une famille, on est là pour se serrer les coudes. »

Jihan, elle n'avait aucuns doutes en prononçant ses mots, ils allaient s'en sortir et quand ils reviendraient, ils seraient accueillis comme le messie.
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Mar 9 Juil - 18:21
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tout ce qu’elle ne contrôlait guère la rendait nerveuse, et quoi de plus incontrôlable que la réaction d’autrui. elle n’aurait su anticiper la réaction des gumihos ni même dire si elle espérait les voir attristé par son départ ou heureux pour elle. au fond peut-être que ce qu’elle craignait le plus c’était que ses camarades s’en moque royalement. la présidence de la fratrie avait changé depuis le départ de jasun, et quand bien même les membres restaient les même, sana sentait qu’il était temps pour elle de tourner une page. sur cette famille qui l’avait accueillis bras ouvert à sa sortie de prison, sans un jugement ni même un regard de travers. une famille dont les anciens auprès desquels elle avait évolué quittaient petit à petit le cocon, se lançant dans une vie active plus ou moins loin de l’université. et c’était au tour de sana de se lancer dans cette nouvelle aventure, en passant par son stage en cabinet vétérinaire et son emménagement avec jasun, ancien président des gumihos.

elle avait le coeur serré à l’idée de faire ses adieux aux gumihos, plus encore elle se sentait coupable de les quitter en cours d’années mais soyons honnête la jeune femme ne participait plus réellement aux activités des renards et sa place serait bien mieux offerte à un ou une nouvelle étudiante, énergétique et actif dans la fratrie. pénétrant dans les lieux, un gros sac de sport en main afin de pouvoir y ranger le peu d’affaires qui se trouvait dans sa chambre, elle se stoppe soudainement face au regroupement d’élèves et au bordel apparent. « que s’est-il passé? » la jeune femme n’avait pour tout dire jamais vu la fratrie dans un tel état et ce, même pas un lendemain d’attaque à croire que les animaux de la ferme s’étaient échappés de leur enclos pour venir faire la fête dans leur dortoir. faisant tomber son sac à ses pieds, elle observait la scène silencieuse tout en écoutant la nouvelle vice présidente des gumihos. difficile de réaliser les proportions qu’avaient prises l’opération mise en place par la directrice de la yonsei. mais une chose était sure, sana ne pouvait y être liée, ni de près ni même de loin. elle en avait encore pour trois ans de probation et même une fausse accusation lui vaudrait un retour en prison. « au commissariat ? » répétait-elle bien plus pour elle-même que pour les autres. elle avait encore du mal à réaliser que des élèves puissent être emmenés de force au commissariat sans aucun autre preuve que des pilules trouvés dans leurs affaires. et si c’était un coup monté ? « vous pensez que c’est possible qu’il s’agisse d’une attaque ? les autres fratries seraient allée aussi loin ? » la jeune nippone en doutait fortement, elle connaissait une bonne poignée d’élèves d’autres fratries et comme toutes blagues, les attaques avaient leurs propres limites. toutefois elle ne pouvait s’empêcher de douter de la culpabilité de jiho. elle ne le connaissait certes pas autant qu’elle ne connaissait jasun, et cela aurait été complexe de faire mieux mais clairement elle ne l’imaginait pas se droguer, ni dunyasha d’ailleurs. Mais que pouvait bien savoir sana. « jiho avait des ennemis, les garçons embarqués se sont-ils embrouillés récemment ? » ce n’était clairement pas le moment d’annoncer son départ de la fratrie, du moins peut-être pourrait-elle se le permettre une fois les événements éclaircis.
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | 
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