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there are only two seasons : winter and baseball (miran)
Gahn Seorina
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there are only two seasons : winter and baseball (miran) | Dim 8 Nov - 21:13
combien de matchs ai-je vu dans l'enceinte de l'emblématique stade des doosan bears ? depuis mes dix ans, mon père m'a transmis cette fièvre, m'a contaminé avec son amour pour le baseball. je ne parviens pas à m'en lasser. sa passion était devenue la mienne. admirer le talent des joueurs populaires, découvrir celui des jeunes, je ne pouvais pas m'en empêcher. clairement, le baseball est dans mon sang et je ne suis pas prête de renier mes origines. d'ailleurs, j'ai acheté des billets pour un match très important du championnat. il a été difficile pour moi de cacher mon excitation tout le long de la semaine. pourquoi avoir dissimulé ma joie ? tout simplement, car j'ai prévu une petite surprise pour une camarade sango. je suis loin d'être la seule à apprécier ce sport dans mon dortoir. même si je suis toujours très intéressée par les matchs, c'est bien plus agréable de pouvoir les vivre avec quelqu'un à nos côtés. j'imagine que miran est une excellente candidate en la matière. d'ailleurs, j'ai mené mon enquête pour être certaine qu'elle n'aurait aucun imprévu bien que je la considère capable de tout abandonner pour se joindre à moi. je souris à cette pensée, et ce, en déposant un dernier bout de papier dans le panier à fruits. il me faut quelques minutes supplémentaires pour finaliser cette chasse au trésor. j'ignore pourquoi je me donne autant de mal mais j'aime bien les surprises ! j'espère juste qu'un sango ne va pas passer par-là et tout gâcher. c'est que je les connais bien les requins et j'ai appris à me méfier d'eux depuis que j'ai fait mes premiers pas à l'université. en attendant, je m'apprête à faire mon sprint du siècle alors que je me trouve devant la porte de la chambre de mi ran. je glisse un papier sous celle-ci avant de me réfugier dans un autre couloir, puis de regagner ma propre chambre. sur ce papier, sont inscrits quelques indices pour la diriger vers les pièces communes jusqu'à la destination finale : ma chambre. tenant les billets du match en mains, j'attends derrière la porte, espérant qu'elle ne va pas mettre dix ans pour trouver.
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combien de matchs ai-je vu dans l'enceinte de l'emblématique stade des doosan bears ? depuis mes dix ans, mon père m'a transmis cette fièvre, m'a contaminé avec son amour pour le baseball. je ne parviens pas à m'en lasser. sa passion était devenue la mienne. admirer le talent des joueurs populaires, découvrir celui des jeunes, je ne pouvais pas m'en empêcher. clairement, le baseball est dans mon sang et je ne suis pas prête de renier mes origines. d'ailleurs, j'ai acheté des billets pour un match très important du championnat. il a été difficile pour moi de cacher mon excitation tout le long de la semaine. pourquoi avoir dissimulé ma joie ? tout simplement, car j'ai prévu une petite surprise pour une camarade sango. je suis loin d'être la seule à apprécier ce sport dans mon dortoir. même si je suis toujours très intéressée par les matchs, c'est bien plus agréable de pouvoir les vivre avec quelqu'un à nos côtés. j'imagine que miran est une excellente candidate en la matière. d'ailleurs, j'ai mené mon enquête pour être certaine qu'elle n'aurait aucun imprévu bien que je la considère capable de tout abandonner pour se joindre à moi. je souris à cette pensée, et ce, en déposant un dernier bout de papier dans le panier à fruits. il me faut quelques minutes supplémentaires pour finaliser cette chasse au trésor. j'ignore pourquoi je me donne autant de mal mais j'aime bien les surprises ! j'espère juste qu'un sango ne va pas passer par-là et tout gâcher. c'est que je les connais bien les requins et j'ai appris à me méfier d'eux depuis que j'ai fait mes premiers pas à l'université. en attendant, je m'apprête à faire mon sprint du siècle alors que je me trouve devant la porte de la chambre de mi ran. je glisse un papier sous celle-ci avant de me réfugier dans un autre couloir, puis de regagner ma propre chambre. sur ce papier, sont inscrits quelques indices pour la diriger vers les pièces communes jusqu'à la destination finale : ma chambre. tenant les billets du match en mains, j'attends derrière la porte, espérant qu'elle ne va pas mettre dix ans pour trouver. (c) DΛNDELION
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Re: there are only two seasons : winter and baseball (miran) | Ven 13 Nov - 17:42
Elle s'était interrompue au petit bruit de soufflement sous sa porte. Elle ne laissait jamais rien traîner et l'ombre qui s'était évadée dans le couloir du dortoir avait piqué sa curiosité, l'obligeant à se redresser sur son lit, mettre de côté son pc portable et tâtonner à pas de loup jusqu'au petit bout de papier soigneusement plié en quatre sur le pas de sa chambre. C'était drôle, elle n'avait jamais rien expérimenté de tel et même si le geste lui arracha un soupir, elle se hâta de le déplier, une épaule appuyée contre la porte en bois et feignant une parfaite nonchalance. Rapidement, le froncement entre ses sourcils s'était intensifié. Elle avait ouvert la porte et passé la tête dans le couloir sans rien y trouver de concret qui pourrait l'aider à résoudre l'énigme. Alors elle s'était rendue à l'évidence et cette évidence l'avait tirée hors de sa chambre et jusqu'aux escaliers qui donnaient sur le grand salon. Elle comprit vite qu'un papier menant à un autre, quelqu'un s'était donné bien du mal pour l'attirer jusqu'ici et bientôt, quelques regards curieux se posèrent sur sa silhouette qui donnait l'impression de chercher quelque chose sans trop savoir quoi. La réponse était peut-être entre deux pommes et trois kiwis, la faisant monter une fois de plus à l'étage et elle toqua trois coups contre la porte d'une des chambres des filles. Lorsqu'elle poussa dessus pour entrer, elle avait entre ses mains chaque bout de papier disposé en éventail et un air vraiment désemparé sur le visage. Seorina l'y attendait, confortablement installée comme le parrain l'était dans son bureau. Miran souffla un petit rire incrédule, à mi-chemin entre la plaisanterie et l'agacement – celui de ne pas savoir tout à fait ce qu'elle fait là. « Qu'est-ce que tu fais ? Est-ce que je suis un lapin ou quelque chose comme ça ? » Sans demander, elle était entrée et avait refermée la porte derrière elle, mettant en évidence sous les yeux de sa camarade le butin de sa petite enquête. « C'est toi qui a fait tout ça ? » Elle devinait à son agitation qu'elle avait visé juste. Puis son regard tomba sur ce qu'elle tenait entre ses mains, oscillant distinctement entre elle puis les billets, elle, puis les billets.
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Elle s'était interrompue au petit bruit de soufflement sous sa porte. Elle ne laissait jamais rien traîner et l'ombre qui s'était évadée dans le couloir du dortoir avait piqué sa curiosité, l'obligeant à se redresser sur son lit, mettre de côté son pc portable et tâtonner à pas de loup jusqu'au petit bout de papier soigneusement plié en quatre sur le pas de sa chambre. C'était drôle, elle n'avait jamais rien expérimenté de tel et même si le geste lui arracha un soupir, elle se hâta de le déplier, une épaule appuyée contre la porte en bois et feignant une parfaite nonchalance. Rapidement, le froncement entre ses sourcils s'était intensifié. Elle avait ouvert la porte et passé la tête dans le couloir sans rien y trouver de concret qui pourrait l'aider à résoudre l'énigme. Alors elle s'était rendue à l'évidence et cette évidence l'avait tirée hors de sa chambre et jusqu'aux escaliers qui donnaient sur le grand salon. Elle comprit vite qu'un papier menant à un autre, quelqu'un s'était donné bien du mal pour l'attirer jusqu'ici et bientôt, quelques regards curieux se posèrent sur sa silhouette qui donnait l'impression de chercher quelque chose sans trop savoir quoi. La réponse était peut-être entre deux pommes et trois kiwis, la faisant monter une fois de plus à l'étage et elle toqua trois coups contre la porte d'une des chambres des filles. Lorsqu'elle poussa dessus pour entrer, elle avait entre ses mains chaque bout de papier disposé en éventail et un air vraiment désemparé sur le visage. Seorina l'y attendait, confortablement installée comme le parrain l'était dans son bureau. Miran souffla un petit rire incrédule, à mi-chemin entre la plaisanterie et l'agacement – celui de ne pas savoir tout à fait ce qu'elle fait là. « Qu'est-ce que tu fais ? Est-ce que je suis un lapin ou quelque chose comme ça ? » Sans demander, elle était entrée et avait refermée la porte derrière elle, mettant en évidence sous les yeux de sa camarade le butin de sa petite enquête. « C'est toi qui a fait tout ça ? » Elle devinait à son agitation qu'elle avait visé juste. Puis son regard tomba sur ce qu'elle tenait entre ses mains, oscillant distinctement entre elle puis les billets, elle, puis les billets.(c) DΛNDELION
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Re: there are only two seasons : winter and baseball (miran) | Lun 8 Fév - 1:30
la surprise ne doit pas résider seulement en ces tickets. je souhaite faire mariner mon amie afin qu'elle soit encore plus satisfaite d'être arrivée à l'étape finale. et puis, j'ai trouvé un certain plaisir à faire mes petits post-it dans l'ensemble du dortoir. j'avais tout préparé pour éviter qu'un curieux puisse mettre la main sur ces derniers avant mi ran. il ne faudrait pas que je sois obligée d'offrir ces petites merveilles à quelqu'un d'autre. et puis, pour être honnête, je suis particulièrement très enjouée à l'idée de pouvoir assister au match avec elle. mi ran déborde d'énergie (parfois un peu trop) et être entouré de passionnées me paraît être le must du must. jetant un coup d'oeil sur mon téléphone, il ne faut pas que l'étudiante nous mette en retard. dans ce cas, je serais contrainte de mettre un terme à ce petit jeu pour accélérer le mouvement. la présentation des équipes peut paraître inutile pour les novices mais la chaleur du stade s'élève à l'entente des noms de leurs joueurs favoris. bien que le tempérament des sud-coréens ne pourra jamais dépasser celui des américains, j'ai quand même hâte de voir l'équipe de mon père sur le terrain. en attendant, mes pensées se voient interrompues quand la porte s'ouvre. affichant une mine hautaine, j'arque un sourcil à l'égard de mi ran. ses mains tiennent en otage mes précieux bouts de papier. à l'entente de ses propos, je me demande si sa référence me dépasse. " un lapin ? " est-ce une blague coréenne que je ne connais pas ? ou est-ce que parce que j'ai mis des petites graines partout pour qu'elle vienne ici ? non, j'aurais plutôt évoqué le petit poucet. enfin, je ne souhaite pas me lancer dans un cours. mon excitation est difficile à retenir, de toute façon. cela met certainement la puce à l'oreille de la jeune femme. " tout travail mérite récompense. " j'agite le billet, affichant un léger sourire. " tu sais ce que c'est ? " je finis par me lever pour la rejoindre et ce, en sautillant. " dis-moi que tu es disponible ... genre maintenant ? que je ne me suis pas amusée à faire tout ça pour rien ? " je mets ensuite fin au mystère. " tu ne peux pas dire non à un match des doosan bears, hein ? "
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la surprise ne doit pas résider seulement en ces tickets. je souhaite faire mariner mon amie afin qu'elle soit encore plus satisfaite d'être arrivée à l'étape finale. et puis, j'ai trouvé un certain plaisir à faire mes petits post-it dans l'ensemble du dortoir. j'avais tout préparé pour éviter qu'un curieux puisse mettre la main sur ces derniers avant mi ran. il ne faudrait pas que je sois obligée d'offrir ces petites merveilles à quelqu'un d'autre. et puis, pour être honnête, je suis particulièrement très enjouée à l'idée de pouvoir assister au match avec elle. mi ran déborde d'énergie (parfois un peu trop) et être entouré de passionnées me paraît être le must du must. jetant un coup d'oeil sur mon téléphone, il ne faut pas que l'étudiante nous mette en retard. dans ce cas, je serais contrainte de mettre un terme à ce petit jeu pour accélérer le mouvement. la présentation des équipes peut paraître inutile pour les novices mais la chaleur du stade s'élève à l'entente des noms de leurs joueurs favoris. bien que le tempérament des sud-coréens ne pourra jamais dépasser celui des américains, j'ai quand même hâte de voir l'équipe de mon père sur le terrain. en attendant, mes pensées se voient interrompues quand la porte s'ouvre. affichant une mine hautaine, j'arque un sourcil à l'égard de mi ran. ses mains tiennent en otage mes précieux bouts de papier. à l'entente de ses propos, je me demande si sa référence me dépasse. " un lapin ? " est-ce une blague coréenne que je ne connais pas ? ou est-ce que parce que j'ai mis des petites graines partout pour qu'elle vienne ici ? non, j'aurais plutôt évoqué le petit poucet. enfin, je ne souhaite pas me lancer dans un cours. mon excitation est difficile à retenir, de toute façon. cela met certainement la puce à l'oreille de la jeune femme. " tout travail mérite récompense. " j'agite le billet, affichant un léger sourire. " tu sais ce que c'est ? " je finis par me lever pour la rejoindre et ce, en sautillant. " dis-moi que tu es disponible ... genre maintenant ? que je ne me suis pas amusée à faire tout ça pour rien ? " je mets ensuite fin au mystère. " tu ne peux pas dire non à un match des doosan bears, hein ? " (c) DΛNDELION
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Re: there are only two seasons : winter and baseball (miran) | Ven 5 Mar - 14:44
Il y a erreur de communication. Elle ne comprend pas ce qu'elle fait là avec tous ces bouts de papier froissés et gribouillés d'énigmes entre les mains. « Je ne sais pas, tu m'attires jusqu'ici avec des rébus et des devinettes alors je me pose des questions. » Il lui semblait pourtant que l'image du lapin était plutôt parlante. C'est en tout cas ce à quoi elle avait l'impression de ressembler en parcourant d'un bout à l'autre le dortoir pour réunir les indices disséminés au compte-goutte. A l'évocation d'une récompense, elle penche doucement la tête sur le côté. On dirait qu'elle vient de se réveiller et que sa tension est en chute libre avec son air calme et hébété. « Ce... sont des billets ? » Elle répond calmement sans trouver le fin mot de l'histoire. pour un concert ? Une exposition ? Un parc d'attraction ? La suite la laisse sans voix et elle ouvre de grands yeux, prise au dépourvu. « T-tu veux dire maintenant, aujourd'hui ? » Elle va défaillir, pincez-la c'est un rêve ! Elle surgit à l'avant pour jeter un œil aux billets, désormais pleinement consciente de la trajectoire de cette chasse aux œufs. Elle n'en croit pas ses yeux. « Pour le match de... des... moi ? oui ! » Hein ? Elle est toute rose d'émotion. Si elle n'était pas accompagnée et que ses moindres réactions n'étaient pas scrutées, elle sauterait sur son lit en couinant et se roulerait dans les deux billets comme Picsou se vautre dans sa richesse. Ca faisait si longtemps qu'elle n'avait pas assisté à un match de baseball ! Elle prend les billets des mains de Seorina avec son accord et les regarde de très près avec des étoiles dans les yeux. « Ce sont des places en tribunes ?! Mais t'as eu ça où c'est insensé ! » Elle oubliait les relations de son amie, elles en avaient déjà brièvement parler mais ce n'était surtout que des bruits de couloirs auxquelles elle ne prêtait pas forcément attention. « T'as vraiment pensé à moi pour t'accompagner ? » Ne moquez pas sa petite voix ! Elle est toute bouleversée.
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Il y a erreur de communication. Elle ne comprend pas ce qu'elle fait là avec tous ces bouts de papier froissés et gribouillés d'énigmes entre les mains. « Je ne sais pas, tu m'attires jusqu'ici avec des rébus et des devinettes alors je me pose des questions. » Il lui semblait pourtant que l'image du lapin était plutôt parlante. C'est en tout cas ce à quoi elle avait l'impression de ressembler en parcourant d'un bout à l'autre le dortoir pour réunir les indices disséminés au compte-goutte. A l'évocation d'une récompense, elle penche doucement la tête sur le côté. On dirait qu'elle vient de se réveiller et que sa tension est en chute libre avec son air calme et hébété. « Ce... sont des billets ? » Elle répond calmement sans trouver le fin mot de l'histoire. pour un concert ? Une exposition ? Un parc d'attraction ? La suite la laisse sans voix et elle ouvre de grands yeux, prise au dépourvu. « T-tu veux dire maintenant, aujourd'hui ? » Elle va défaillir, pincez-la c'est un rêve ! Elle surgit à l'avant pour jeter un œil aux billets, désormais pleinement consciente de la trajectoire de cette chasse aux œufs. Elle n'en croit pas ses yeux. « Pour le match de... des... moi ? oui ! » Hein ? Elle est toute rose d'émotion. Si elle n'était pas accompagnée et que ses moindres réactions n'étaient pas scrutées, elle sauterait sur son lit en couinant et se roulerait dans les deux billets comme Picsou se vautre dans sa richesse. Ca faisait si longtemps qu'elle n'avait pas assisté à un match de baseball ! Elle prend les billets des mains de Seorina avec son accord et les regarde de très près avec des étoiles dans les yeux. « Ce sont des places en tribunes ?! Mais t'as eu ça où c'est insensé ! » Elle oubliait les relations de son amie, elles en avaient déjà brièvement parler mais ce n'était surtout que des bruits de couloirs auxquelles elle ne prêtait pas forcément attention. « T'as vraiment pensé à moi pour t'accompagner ? » Ne moquez pas sa petite voix ! Elle est toute bouleversée.(c) DΛNDELION
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Re: there are only two seasons : winter and baseball (miran) | Dim 2 Mai - 19:00
l'excitation se lit sur le visage de l'américaine. préparer cette petite surprise a eu son lot de contraintes mais elle était ravie de faire plaisir à son amie. avec un tel cadeau, il est tout bonnement impossible de la décevoir. le seul bémol serait de voir que la jeune femme ne puisse pas se rendre disponible. mais quelles obligations pourraient ne pas être reportées devant une telle proposition ? même une urgence médicale passerait en second plan. " oui aujourd'hui. dans une heure grand maximum. " le temps de pouvoir faire le trajet jusqu'au stade. l'équipe joue à domicile, ce qui facilite notamment la tâche. seorina a déjà contacté une compagnie de taxi pour éviter de perdre du temps. qui sait ? miran aurait pu rencontrer des difficultés pour trouver la solution à ces petites devinettes dignes de l'école primaire. cette pensée amuse l'étudiante. c'est ensuite le parfait moment pour révéler le contenu de la surprise. devant sa réaction, elle ne peut pas s'empêcher d'éclater de rire. sa joie est communicative et au fond, ça la touche vivement de lui faire plaisir. " oui, des places en honneur. on aura la meilleure vue pour profiter du match. je te le garantis ! " seorina lui offre un grand sourire. " hmm, disons juste que je suis l'une de leurs plus grandes fans. après toi, bien sûr ! " rien ne pourrait la contrarier vu son humeur. en attendant, la jeune femme trouve inutile de préciser comment elle a pu obtenir les billets. le principal ? c'est de les avoir en possession. seorina décide de se rapprocher d'elle et glisse son bras autour de ses épaules. " et qui d'autre ? je te laisse dix minutes pour préparer ta tenue de supporter ! personnellement, j'ai déjà tout prévu. tu peux piocher dedans si tu veux. " elle lui indique un sac rempli de merchandising des doosan. " écharpe, bonnet, casquette... rien de bien intime ne t'inquiète pas. " ajoute t-elle, en plaisantant comme d'habitude. " alors, tu cours ou tu cours ? tu ne vas pas pleurer, si ? " décidément, l'étudiante est vraiment fière de son coup.
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l'excitation se lit sur le visage de l'américaine. préparer cette petite surprise a eu son lot de contraintes mais elle était ravie de faire plaisir à son amie. avec un tel cadeau, il est tout bonnement impossible de la décevoir. le seul bémol serait de voir que la jeune femme ne puisse pas se rendre disponible. mais quelles obligations pourraient ne pas être reportées devant une telle proposition ? même une urgence médicale passerait en second plan. " oui aujourd'hui. dans une heure grand maximum. " le temps de pouvoir faire le trajet jusqu'au stade. l'équipe joue à domicile, ce qui facilite notamment la tâche. seorina a déjà contacté une compagnie de taxi pour éviter de perdre du temps. qui sait ? miran aurait pu rencontrer des difficultés pour trouver la solution à ces petites devinettes dignes de l'école primaire. cette pensée amuse l'étudiante. c'est ensuite le parfait moment pour révéler le contenu de la surprise. devant sa réaction, elle ne peut pas s'empêcher d'éclater de rire. sa joie est communicative et au fond, ça la touche vivement de lui faire plaisir. " oui, des places en honneur. on aura la meilleure vue pour profiter du match. je te le garantis ! " seorina lui offre un grand sourire. " hmm, disons juste que je suis l'une de leurs plus grandes fans. après toi, bien sûr ! " rien ne pourrait la contrarier vu son humeur. en attendant, la jeune femme trouve inutile de préciser comment elle a pu obtenir les billets. le principal ? c'est de les avoir en possession. seorina décide de se rapprocher d'elle et glisse son bras autour de ses épaules. " et qui d'autre ? je te laisse dix minutes pour préparer ta tenue de supporter ! personnellement, j'ai déjà tout prévu. tu peux piocher dedans si tu veux. " elle lui indique un sac rempli de merchandising des doosan. " écharpe, bonnet, casquette... rien de bien intime ne t'inquiète pas. " ajoute t-elle, en plaisantant comme d'habitude. " alors, tu cours ou tu cours ? tu ne vas pas pleurer, si ? " décidément, l'étudiante est vraiment fière de son coup.(c) DΛNDELION
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Re: there are only two seasons : winter and baseball (miran) | Jeu 27 Mai - 23:55
Rien de plus important qu'un match de baseball en tribune d'honneur n'aurait pu contrecarrer ses nouveaux plans. Elle n'aurait manqué l'occasion pour rien au monde. « Psch ! Je pleure pas, dis pas n'importe quoi. » Elle balaye les moqueries d'un revers de la main. C'est l'émotion qui se lit dans son regard. Elle trépigne d'impatience et de se dire qu'il ne leur reste qu'une heure avant le grand événement la met dans un état de stress pas possible. Des années de méditation qui se montrent utiles dans les prises de décision rapides. « Ok ! Je t'emprunte ça, bouge pas ! Je vais chercher mes affaires en vitesse et je reviens. » Elle la regarde par trois fois avec le maillot de l'équipe chipé à la volée entre les mains. Elle ne voudrait pas que le mirage se fade. Elle disparaît comme un coup de vent et rejoint sa chambre pour y réunir un totebag et le nécessaire. Rien ne saurait mettre à mal sa maniaquerie et elle prend le temps de retirer son tee-shirt et le jeter avec soin dans la corbeille à linge pour enfiler le maillot et arranger ses cheveux dans la glace. Chrono en main, elle rejoint la chambre de Seorina avec une longueur d'avance sur le timing indiqué. « Prête ! C'est mon premier maillot des Doosan. Mon cœur ira toujours aux Lotte Giants, c'est un principe. Même si on a pas remporté le championnat depuis 1992 et que j'étais même pas née pour vivre ça... Et puis, le stade de Jamsil c'est un peu comme une terre d'adoption depuis que je suis ici finalement. Ah, tu me files une casquette s'il te plaît ? » Elle dépose ses affaires hâtivement sur un fauteuil libre et pioche une casquette noire dans le carton pour accorder sa tenue. « Il nous manque quelque chose ? Si tu n'as rien de prévu après le match, le dîner est pour moi. » C'était la moindre des choses. En même temps, elle fouinait d'un œil distrait dans le fond du carton et repéra un petit set de makeup de supporter qui la fit glousser avec humour « Tu veux un petit relooking avant de partir ? » Demanda-t-elle en agitant le kit sous le nez de Seori.
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Rien de plus important qu'un match de baseball en tribune d'honneur n'aurait pu contrecarrer ses nouveaux plans. Elle n'aurait manqué l'occasion pour rien au monde. « Psch ! Je pleure pas, dis pas n'importe quoi. » Elle balaye les moqueries d'un revers de la main. C'est l'émotion qui se lit dans son regard. Elle trépigne d'impatience et de se dire qu'il ne leur reste qu'une heure avant le grand événement la met dans un état de stress pas possible. Des années de méditation qui se montrent utiles dans les prises de décision rapides. « Ok ! Je t'emprunte ça, bouge pas ! Je vais chercher mes affaires en vitesse et je reviens. » Elle la regarde par trois fois avec le maillot de l'équipe chipé à la volée entre les mains. Elle ne voudrait pas que le mirage se fade. Elle disparaît comme un coup de vent et rejoint sa chambre pour y réunir un totebag et le nécessaire. Rien ne saurait mettre à mal sa maniaquerie et elle prend le temps de retirer son tee-shirt et le jeter avec soin dans la corbeille à linge pour enfiler le maillot et arranger ses cheveux dans la glace. Chrono en main, elle rejoint la chambre de Seorina avec une longueur d'avance sur le timing indiqué. « Prête ! C'est mon premier maillot des Doosan. Mon cœur ira toujours aux Lotte Giants, c'est un principe. Même si on a pas remporté le championnat depuis 1992 et que j'étais même pas née pour vivre ça... Et puis, le stade de Jamsil c'est un peu comme une terre d'adoption depuis que je suis ici finalement. Ah, tu me files une casquette s'il te plaît ? » Elle dépose ses affaires hâtivement sur un fauteuil libre et pioche une casquette noire dans le carton pour accorder sa tenue. « Il nous manque quelque chose ? Si tu n'as rien de prévu après le match, le dîner est pour moi. » C'était la moindre des choses. En même temps, elle fouinait d'un œil distrait dans le fond du carton et repéra un petit set de makeup de supporter qui la fit glousser avec humour « Tu veux un petit relooking avant de partir ? » Demanda-t-elle en agitant le kit sous le nez de Seori.(c) DΛNDELION
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Re: there are only two seasons : winter and baseball (miran) | Dim 11 Juil - 18:28
La réaction de la sud-coréenne l'amuse beaucoup mais une part d'elle ressent de la fierté. Elle est contente que sa petite action puisse l'avoir touchée. Elle esquisse un léger sourire tandis que la plus jeune se dirige tout feu tout flamme pour se changer. Le match va débuter prochainement et les deux jeunes femmes ont tout intérêt de se mettre en route rapidement. C'est pour cette raison que Seorina a décidé d'embarquer des goodies dans un sac afin qu'elles aient l'occasion de les découvrir durant le trajet. Après tout, les avant-match sont un excellent moyen de se plonger dans l'ambiance. Le seul désavantage serait finalement les places honneur. Parfois, des coincés font partie des invités et ils regardent le match comme si leur vie en dépendait. Et pourtant... Ils sont les derniers à exulter devant un homerun. Cependant, l'américaine ne risque pas d'être impressionnée pour si peu et compte bien les secouer, sûrement à l'aide de sa partenaire. Celle-ci revient au bout de quelques secondes. A ce rythme, Miran va dépenser toute son énergie avant l'heure. Cette pensée l'a fait sourire contrairement à la réflexion de la sango. " Comment ça ? Les Lotte Giants ? Ils font quoi dans la conversation, ceux-là ? " C'était presque dit avec dédain. Seorina sait être fairplay mais elle a bien envie de charrier sa camarade. Elle aurait pu trouver une meilleure équipe, c'est certain. En tout cas, personne ne pourra pas lui reprocher sa loyauté. Encourager une équipe qui gagne n'a rien de glorieux. Il faut aussi les soutenir lors de leurs plus grands échecs. Quel est l'intérêt, sinon ? " Sers-toi. " Elle ouvre le carton en grand et laisse Miran choisir bien qu'elle n'a non plus un grand choix. Seorina ne fait pas office de boutique ambulante. Le reste est à son appartement, histoire de laisser de la place à ses colocataires. Elle arque néanmoins un sourcil à sa question. A t-elle pu oublier quelque chose ? Mais quoi ? Heureusement, la jolie demoiselle explicite ses propos. " Ok, ça me va. " dit-elle d'un ton enjoué. " Prends-le avec nous. Je préfère qu'on se mette en route. On fera ça en arrivant. " Puis, elle prend la main de Miran après s'être assurée de n'avoir rien oublié. Elle se hâte vers la sortie et commence à faire des vocalismes. " C'est l'heure de se chauffer la voix soldat ! " Elle lève le poing en l'air et les deux femmes rejoignent l'avenue principale. Le trafic paraît assez dense aujourd'hui, ce qui fait froncer les sourcils. La course aux taxis se lance et dure 5 minutes. " Je vais commencer à te maquiller. Je sens que le trajet va être compliqué vu le nombre de voitures dans les parages. " Ce n'est pourtant pas un événement mondial. Elle récupère le pinceau et pose sa main sur le menton de Miran. " Ne bouge pas, je vais te faire encore plus jolie que tu ne l'es déjà ! " Seorina lui fait un clin d'oeil et commence son projet d'arts plastiques. Malheureusement, le chauffeur freine d'un coup. Décidément, elle ne pourra jamais s'habituer à leur conduite ici... Mais pire encore ! Voilà qu'elle vient de mettre le pinceau dans l'oeil de Miran. " Ohhh non, je suis désolée. "
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La réaction de la sud-coréenne l'amuse beaucoup mais une part d'elle ressent de la fierté. Elle est contente que sa petite action puisse l'avoir touchée. Elle esquisse un léger sourire tandis que la plus jeune se dirige tout feu tout flamme pour se changer. Le match va débuter prochainement et les deux jeunes femmes ont tout intérêt de se mettre en route rapidement. C'est pour cette raison que Seorina a décidé d'embarquer des goodies dans un sac afin qu'elles aient l'occasion de les découvrir durant le trajet. Après tout, les avant-match sont un excellent moyen de se plonger dans l'ambiance. Le seul désavantage serait finalement les places honneur. Parfois, des coincés font partie des invités et ils regardent le match comme si leur vie en dépendait. Et pourtant... Ils sont les derniers à exulter devant un homerun. Cependant, l'américaine ne risque pas d'être impressionnée pour si peu et compte bien les secouer, sûrement à l'aide de sa partenaire. Celle-ci revient au bout de quelques secondes. A ce rythme, Miran va dépenser toute son énergie avant l'heure. Cette pensée l'a fait sourire contrairement à la réflexion de la sango. " Comment ça ? Les Lotte Giants ? Ils font quoi dans la conversation, ceux-là ? " C'était presque dit avec dédain. Seorina sait être fairplay mais elle a bien envie de charrier sa camarade. Elle aurait pu trouver une meilleure équipe, c'est certain. En tout cas, personne ne pourra pas lui reprocher sa loyauté. Encourager une équipe qui gagne n'a rien de glorieux. Il faut aussi les soutenir lors de leurs plus grands échecs. Quel est l'intérêt, sinon ? " Sers-toi. " Elle ouvre le carton en grand et laisse Miran choisir bien qu'elle n'a non plus un grand choix. Seorina ne fait pas office de boutique ambulante. Le reste est à son appartement, histoire de laisser de la place à ses colocataires. Elle arque néanmoins un sourcil à sa question. A t-elle pu oublier quelque chose ? Mais quoi ? Heureusement, la jolie demoiselle explicite ses propos. " Ok, ça me va. " dit-elle d'un ton enjoué. " Prends-le avec nous. Je préfère qu'on se mette en route. On fera ça en arrivant. " Puis, elle prend la main de Miran après s'être assurée de n'avoir rien oublié. Elle se hâte vers la sortie et commence à faire des vocalismes. " C'est l'heure de se chauffer la voix soldat ! " Elle lève le poing en l'air et les deux femmes rejoignent l'avenue principale. Le trafic paraît assez dense aujourd'hui, ce qui fait froncer les sourcils. La course aux taxis se lance et dure 5 minutes. " Je vais commencer à te maquiller. Je sens que le trajet va être compliqué vu le nombre de voitures dans les parages. " Ce n'est pourtant pas un événement mondial. Elle récupère le pinceau et pose sa main sur le menton de Miran. " Ne bouge pas, je vais te faire encore plus jolie que tu ne l'es déjà ! " Seorina lui fait un clin d'oeil et commence son projet d'arts plastiques. Malheureusement, le chauffeur freine d'un coup. Décidément, elle ne pourra jamais s'habituer à leur conduite ici... Mais pire encore ! Voilà qu'elle vient de mettre le pinceau dans l'oeil de Miran. " Ohhh non, je suis désolée. " (c) DΛNDELION
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Re: there are only two seasons : winter and baseball (miran) | Mar 13 Juil - 14:57
Elle note la petite pointe d'amertume qui se mêle à sa voix. « Fais attention, c'est un sujet sensible. » Alerte-t-elle avec solennité, le sourire à ses lèvres aussi fin que subtile et ses yeux qui se plissent en attrapant une casquette à l'effigie des Doosan parmi toutes celles que Seori a eu la place d'entreposer. C'est à se demander à quel titre un pan entier de la boutique officielle de l'équipe avait sa place dans son dressing, qu'il s'agisse d'un achat impulsif ou d'un petit cadeau d'une valeur inestimable. « J'ai l'impression que tu te défiles mais faisons comme ça pour l'instant. » Et parce qu'il ne faudrait pas être en retard pour le lancement du match, elle ne perd pas une seule seconde à déguerpir du dortoir avec ses affaires sous le bras, levant les yeux au ciel à l'écoute des premières vocalises de Seorina. « Ma voix est toujours chauffée. » Se moque-t-elle en toussotant deux trois fois pour adopter une voix plus claire. Bruyante comme elle peut l'être et capable de hurler du matin jusqu'au soir sans se fatiguer, c'est un entraînement quotidien. Lorsqu'elles accrochent un taxi et que Seori propose de lui tartiner le visage de pastels gras, Miran fait la grimace en ajustant sa position sur la banquette arrière en bouclant sa ceinture de sécurité. « Dans une voiture je suis pas convaincue » puis elle dégaine le pinceau et Miran soupire en se laissant maquiller, esquissant à peine un sourire à ses vaines tentatives de compliments – peine perdue de lui faire croire que des marquages sportifs sur ses joues allaient la sublimer pour la journée. Ce n'est qu'après lui avoir murmuré un distrait, « fais attention » et sorti son téléphone pour checker la météo et consulter ses messages qu'elle se retrouve avec le pinceau dans l'œil et les excuses confuses du chauffeur après son freinage inattendu. « CA FAIT MAL » Evidemment que ça fait mal ! elle a l'œil tout rouge et des petites larmes qui roulent sur ses joues fraîchement maquillées. « Vraiment une idée pourrie de se maquiller en bagnole, m'approche plus avec ton truc hein ! » Prévient-elle en passant la tranche de son index au ras de ses cils pour arrêter de pleurer et exercer un point de compression qui la soulage après l'agression du pinceau. Son téléphone en mode miroir lui permet de constater l'ampleur des dégâts et si ce n'était que ça, il y a en plus un énorme trait blanc qui zèbre sa pommette jusqu'au coin de son œil et ça, ce n'est pas exactement ce qu'elle appelle se faire encore plus belle qu'elle ne l'est déjà. Elle pose un regard blasé sur Seorina, l'air de dire "c'est ça que t'appelle du travail d'artiste ? et elle peut se permettre un petit sourire amusé (mais surtout dépassé) parce que non, elle n'a pas perdu son œil alors c'est déjà une bonne nouvelle ! Elle rectifie les dégâts tant bien que mal avec un petit coton humide dans son sac et son miroir de poche qui lui prouve son utilité à bien des égards. « Attends un peu que je m'occupe de toi, viens par-là. » Menace-t-elle en brandissant à son tour un pinceau sec pour le tartiner de peinture à visage rouge et s'en servir comme d'une arme à l'encontre de son amie. « Pas de raison que je sois la seule à être aussi jolie aujourd'hui. » Elle évitera quand même de lui mettre le pinceau dans l'œil cela dit.
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Elle note la petite pointe d'amertume qui se mêle à sa voix. « Fais attention, c'est un sujet sensible. » Alerte-t-elle avec solennité, le sourire à ses lèvres aussi fin que subtile et ses yeux qui se plissent en attrapant une casquette à l'effigie des Doosan parmi toutes celles que Seori a eu la place d'entreposer. C'est à se demander à quel titre un pan entier de la boutique officielle de l'équipe avait sa place dans son dressing, qu'il s'agisse d'un achat impulsif ou d'un petit cadeau d'une valeur inestimable. « J'ai l'impression que tu te défiles mais faisons comme ça pour l'instant. » Et parce qu'il ne faudrait pas être en retard pour le lancement du match, elle ne perd pas une seule seconde à déguerpir du dortoir avec ses affaires sous le bras, levant les yeux au ciel à l'écoute des premières vocalises de Seorina. « Ma voix est toujours chauffée. » Se moque-t-elle en toussotant deux trois fois pour adopter une voix plus claire. Bruyante comme elle peut l'être et capable de hurler du matin jusqu'au soir sans se fatiguer, c'est un entraînement quotidien. Lorsqu'elles accrochent un taxi et que Seori propose de lui tartiner le visage de pastels gras, Miran fait la grimace en ajustant sa position sur la banquette arrière en bouclant sa ceinture de sécurité. « Dans une voiture je suis pas convaincue » puis elle dégaine le pinceau et Miran soupire en se laissant maquiller, esquissant à peine un sourire à ses vaines tentatives de compliments – peine perdue de lui faire croire que des marquages sportifs sur ses joues allaient la sublimer pour la journée. Ce n'est qu'après lui avoir murmuré un distrait, « fais attention » et sorti son téléphone pour checker la météo et consulter ses messages qu'elle se retrouve avec le pinceau dans l'œil et les excuses confuses du chauffeur après son freinage inattendu. « CA FAIT MAL » Evidemment que ça fait mal ! elle a l'œil tout rouge et des petites larmes qui roulent sur ses joues fraîchement maquillées. « Vraiment une idée pourrie de se maquiller en bagnole, m'approche plus avec ton truc hein ! » Prévient-elle en passant la tranche de son index au ras de ses cils pour arrêter de pleurer et exercer un point de compression qui la soulage après l'agression du pinceau. Son téléphone en mode miroir lui permet de constater l'ampleur des dégâts et si ce n'était que ça, il y a en plus un énorme trait blanc qui zèbre sa pommette jusqu'au coin de son œil et ça, ce n'est pas exactement ce qu'elle appelle se faire encore plus belle qu'elle ne l'est déjà. Elle pose un regard blasé sur Seorina, l'air de dire "c'est ça que t'appelle du travail d'artiste ? et elle peut se permettre un petit sourire amusé (mais surtout dépassé) parce que non, elle n'a pas perdu son œil alors c'est déjà une bonne nouvelle ! Elle rectifie les dégâts tant bien que mal avec un petit coton humide dans son sac et son miroir de poche qui lui prouve son utilité à bien des égards. « Attends un peu que je m'occupe de toi, viens par-là. » Menace-t-elle en brandissant à son tour un pinceau sec pour le tartiner de peinture à visage rouge et s'en servir comme d'une arme à l'encontre de son amie. « Pas de raison que je sois la seule à être aussi jolie aujourd'hui. » Elle évitera quand même de lui mettre le pinceau dans l'œil cela dit.(c) DΛNDELION
Gahn Seorina
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Re: there are only two seasons : winter and baseball (miran) | Lun 6 Sep - 10:25
Avec leur léger retard, elle a conscience que de nombreux supporters seront déjà présents devant le stade. Elles ne pourront pas sûrement accueillir leurs équipes préférées. Il restait tout de même hors de question d’arriver les mains vides et le visage non marqué par leurs couleurs emblématiques. L’excitation commence à se ressentir chez la jeune femme mais l'agression envers Miran vient d’une autre source. En effet, le chauffeur freine brusquement et confirme les propos de la cadette. “ Désolé. Je ne pouvais pas deviner que... “ Seorina peut endosser cette responsabilité mais un tiers avait également causé ces dégâts. Elle aurait imaginé avoir un meilleur conducteur, oubliant presque le fait de vivre désormais en Corée du Sud. Parfois, il faut se rendre à l’évidence : le déni n’est pas une solution. Elle se confond en excuses. De toute façon, elle ne voit pas pourquoi la demoiselle lui en voudrait énormément. Il s’agit d'une mauvaise idée combinée à de la maladresse. Miran est toujours en vie et s’en amuse. “ C’est de l’abstrait ? “ Elle lui offre un léger sourire avant qu’une grimace s’empare de son visage quand elle décide de lui renvoyer la pareille. “ Tu disais toi-même que c’était une mauvaise idée ? “ Seorina se retient de soupirer, acceptant son triste sort. Elle ferme les yeux. Ce qui s’apparentait à un mauvais concours de circonstances, ne pouvait pas se reproduire de si-tôt. Elle prie intérieurement et fait tout de même confiance en son amie. Toutefois, elle trouve bon d’interroger le chauffeur, histoire de savoir si son exécution sera rapide ou si Miran aura l’occasion de la torturer. “ Monsieur, nous sommes bientôt arrivées ? “ Il jette un coup d’oeil sur le rétroviseur. “ Entre cinq et dix minutes. “
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Avec leur léger retard, elle a conscience que de nombreux supporters seront déjà présents devant le stade. Elles ne pourront pas sûrement accueillir leurs équipes préférées. Il restait tout de même hors de question d’arriver les mains vides et le visage non marqué par leurs couleurs emblématiques. L’excitation commence à se ressentir chez la jeune femme mais l'agression envers Miran vient d’une autre source. En effet, le chauffeur freine brusquement et confirme les propos de la cadette. “ Désolé. Je ne pouvais pas deviner que... “ Seorina peut endosser cette responsabilité mais un tiers avait également causé ces dégâts. Elle aurait imaginé avoir un meilleur conducteur, oubliant presque le fait de vivre désormais en Corée du Sud. Parfois, il faut se rendre à l’évidence : le déni n’est pas une solution. Elle se confond en excuses. De toute façon, elle ne voit pas pourquoi la demoiselle lui en voudrait énormément. Il s’agit d'une mauvaise idée combinée à de la maladresse. Miran est toujours en vie et s’en amuse. “ C’est de l’abstrait ? “ Elle lui offre un léger sourire avant qu’une grimace s’empare de son visage quand elle décide de lui renvoyer la pareille. “ Tu disais toi-même que c’était une mauvaise idée ? “ Seorina se retient de soupirer, acceptant son triste sort. Elle ferme les yeux. Ce qui s’apparentait à un mauvais concours de circonstances, ne pouvait pas se reproduire de si-tôt. Elle prie intérieurement et fait tout de même confiance en son amie. Toutefois, elle trouve bon d’interroger le chauffeur, histoire de savoir si son exécution sera rapide ou si Miran aura l’occasion de la torturer. “ Monsieur, nous sommes bientôt arrivées ? “ Il jette un coup d’oeil sur le rétroviseur. “ Entre cinq et dix minutes. “ (c) DΛNDELION
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