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les gens ne se sauvent pas (yunseok)

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les gens ne se sauvent pas (yunseok) | Lun 25 Jan - 19:51
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La neige chutait sur la capitale coréenne. Équipé de son plus gros manteau en doudoune, Beomgyu vagabondait dans les rues commerçantes, sans grand pensée. Il avait les mains dans les poches et son casque aux oreilles, comme d’habitude. Cependant, il traînait parmi la foule et le fait qu’il n’était pas en pleine crise de panique en disait long sur ses intentions. Le musicien ne supportait pas les lieux trop peuplés, il n’y était jamais à l’aise et préféré de loin la campagne et la montagne aux grandes villes et capitales. Seulement, il n’avait pas eu le choix et déménager à Séoul avait été sa seule chance de survie et lui permettait, plus ou moins, de se rapprocher de son oncle. Il avait pris l’habitude de vivre séparé des autres, loin de sa montagne avec pour seule compagnie son oncle. Alors, il n’avait jamais pris cette habitude de faire confiance aux foules. Pourtant, ce jour-là, c’était différent. Il ne devait pas traverser la foule pour rejoindre un point en particulier, non, il n’avait aucun rendez-vous de prévu dans une quelconque agence. Il devait jouer avec la foule, la manipuler, la voler. C’était une activité qu’il pratiquait encore parfois, dans un étrange hommage à son oncle. Il continuait de voler discrètement dans la poche des gens, se rassurant de ses talents de discrétion, pour faire plaisir à son oncle. Car que dirait ce dernier si, le jour où il sortirait de prison, il voyait que Beomgyu s’était laissé allé ? Il ne voulait même pas y penser.

Alors il chercha sa cible. Baladant son regard sur les gens, leurs mains, leurs vêtements. Il profitait de la neige partout au sol pour se camoufler derrière son manteau blanc. Il était presque invisible dans certains angles et c’était à son avantage. Il s’approcha d’abord d’un couple, puis s’en éloigna ne trouvant pas de point mort. Puis, enfant il trouva la cible parfaite. Une jeune femme, distraite par des fleurs abandonnées sous la neige devant un fleuriste. Il s’approcha, imitant les mouvements de foule, puis s’arrêta à ses côtés et feignit de s’intéresser aux fleurs. Il n’y connaissait pourtant rien et ne supportait même pas leur odeur. Discrètement, il glissa ses doigts dans le sac à main ouvert de la jeune femme, agrippant le téléphone qui avait été laissé en évidence au dessus des autres affaires. Seulement, au même moment un bruit de klaxonne retentit et la femme revint à elle dans un sursaut. « Eh, tu fais quoi ?! » Le cri féminin surprit Beomgyu qui n’était pas habitué de se faire remarquer lorsqu’il dérobait un objet. C’était sûrement la première fois qu’il se faisait repérer et donc, le téléphone à la main, il fuit. Il courut comme il n’avait jamais couru, ses poumons brûlant à cause du froid et des efforts insoutenables. Il repéra une petite ruelle dans laquelle il tourna pensant échapper à la jeune femme mais tomba nez à nez avec un policier. « Merde. »
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Re: les gens ne se sauvent pas (yunseok) | Lun 1 Fév - 22:13
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Il faisait froid et la neige tombait lentement mais sûrement sur la capitale. L’hiver n’était clairement pas la saison préféré du jeune flic. Mais il n’avait pas réellement le choix que de mettre son nez dehors malgré le froid. Il serait bien resté au chaud au poste de police mais il devait partir en patrouille. Son partenaire l’avait déjà appelé deux fois des vestiaires pour qu’il se bouge à le rejoindre. Ce qu’avait fini par faire Yun Seok. Se couvrant autant que possible pour ne pas attraper froid pendant sa patrouille. Frissonnant tout de même quand ils étaient sortis du commissariat. La température était décidément trop froide pour lui mais il devait faire son travail avant tout. C’était normalement une saison assez calme, le froid poussait les gens à rester chez eux. Alors il espérait faire son tour rapidement et revenir mettre ses fesses au chaud au poste.

Son partenaire et lui avançaient dans la foule. Observant autour de lui pour voir si tout se passait bien. C'était son boulot, vérifier que la population était en sécurité. À l'abri des méchants. Ce qui était ironique quand on savait qu’il était celui qui faisait disparaître des preuves et des témoignages. Après tout, il restait un mafieux avant d’être un flic. Il avait été élevé ainsi et ce n’était pas comme si il pouvait totalement changer cela. Surtout après toutes ces années. Yun Seok avait du coin de l’oeil repérer un homme entrain de fouiller le sac à main d’une jeune femme. Mais il avait fait celui qui ne voyait rien, il n’allait pas l’arrêter pour une poignée de wons volé. Cependant alors qu’il s'apprêtait à continuer son chemin comme si il n’avait rien vu. La voix de la jeune femme s’était fait entendre au milieu de la foule. Ne laissant plus d’autre choix au policier que d’intervenir. Sinon son partenaire se serait posé des questions sur son manque de réaction. Il avait observé l’homme prendre la fuite et dans la seconde il avait commencé sa poursuite. Ordonnant à son partenaire de couper par un autre chemin. Le froid ne l’aidait pas dans sa course, le forçant à être plus prudent pour ne pas glisser sur la neige. Voyant l’homme fuir par un chemin qu’il connaissait par cœur, il avait coupé par une ruelle voisine. Devançant ce dernier et attendant qu’il lui tombe dans les bras. Un sourire satisfait orné ses lèvres quand il l’avait entendu râler de s’être fait prendre. “La prochaine fois, avant de faire le sac d’une femme vérifie qu’il n’y ait pas de flic dans les environs.” Il avait hésité à simplement le laisser partir avec cette remarque. Mais le froid se rappela bien vite à lui, lui donnant une autre idée. “Contre le mur, les mains dans le dos.” Si il l’arrêtait il pourrait retourner au poste et passer le reste de la soirée au chaud. Ce qui était bien plus intéressant que de continuer à se les geler dehors. “On va aller faire un petit tour au poste. Ca te fera pas de mal et la prochaine fois, en espérant que cela ne se reproduise pas, tu feras plus attention.” Yun Seok avait sorti ses menottes pour venir les passer à l’inconnu devant lui. Certes il ne devait pas spécialement faire peur avec de tel propos. Mais il n'avait pas non plus envie de se prendre la tête pour une histoire de portefeuille ou de téléphone volé.
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Re: les gens ne se sauvent pas (yunseok) | Sam 6 Fév - 18:00
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C’était honteux, tellement honteux la façon dont il avait échoué dans sa tâche. Rares étaient les fois où il s’était fait repérer, voire inexistantes, depuis des années. Beomgyu était bon lorsqu’il s’agissait d’être discret, il était même très bon lorsqu’il s’agissait de se rendre complètement invisible. Il avait été élevé ainsi. Son l’oncle l’avait élevé ainsi, dans une éducation stricte mais qu’il avait jugé nécessaire pour sa survie. Et le coréen comprenait, totalement. Il comprenait malgré les nombreuses fois où il avait fini le visage dans la boue car il s’était de nouveau fait prendre, parce qu’il avait échoué, il avait compris malgré toutes les punitions toujours plus créatives les unes que les autres afin de le pousser à parfaire ses mouvements. Cet ahjussi n’avait jamais été tendre avec lui, mais il l’avait gardé à ses côtés et lui avait surtout sauvé la vie. Bébé, il aurait pu être laissé mort entre les bras de sa défunte mère, or l’ahjussi l’avait récupéré et élevé, quitte à l’embarquer dans des histoires sombres qui appartenaient à son passé, mêlant mafia et police. Alors, face à face à l’un des deux policiers qui s’étaient mis à sa poursuite, Beomgyu n’avait pu retenir une injure. Il eut une pensée, suivie de multiples excuses, pour son oncle, imaginant très bien sa colère d’apprendre que l’enfant qu’il avait élevé était devenu aussi incompétent. Il tenta de cacher sa colère, puis son angoisse. S’il avait réussi à oublier sa peur des foules quelques minutes plus tôt, il n’arrivait pas à s’extirper de ce sentiment d’être pris au piège, par la police qui plus était. Alors, il dévoila un sourire, légèrement narquois. « Désolé monsieur l’agent, c’est tellement rare un policier qui fait son travail. » Il s’arrêta avant d’en dire plus, préférant éviter l’aveu haut et fort de son délit, évitant de se coincer encore plus profondément dans une situation non désirée. Les yeux de Beomgyu observait tout autour du policier, cherchant la moindre possibilité de s’en sortir. Il n’avait aucunement envie de suivre le policier, et encore moins l’envie de donner son identité plus tard. C’était bien trop risqué, et des risques, il en avait déjà pris en restant aux côtés de cette demoiselle sourde dont le grand frère était, lui aussi, flic.

S’il jouait sur la surprise, il avait peut-être une chance de prendre la fuite. Il ne pouvait jouer sur ses capacités physiques, cependant, car celles-ci étaient inexistantes. Il n’avait pas été entraîné pour se battre et il était loin d’être sportif avec sa peau sur les os. « Le mur est bien trop froid. » Au même moment, il laissa tomber le téléphone volé dans la neige à moitié fondue à ses pieds et démarra un mouvement pour faire demi-tour et fuir, or le deuxième policier fit son apparition, accompagné de la victime qui hurla de voir son appareil ainsi mal traité. « Eh merde. » Il se répétait, mais il n’était pas stupide et savait qu’il n’avait plus aucune chance de sortir de cette situation. « Est-ce que je dois dire que je ne parlerai qu’en présence d’un avocat ? » Il se rapprocha du mur, les mains dans le dos en attendant que le policier fasse son travail. Il ignora les insultes de la jeune femme alors qu’il fut mis dans la voiture, il espérait que personne de l’industrie de la musique n’était dans les parages car plus que son identité, il ne voulait pas que sa carrière en soit impactée. Assis à l’arrière avec l’homme qui lui avait passé les menottes, ils étaient séparé du deuxième policier qui conduisait par une grille. Beomgyu ne put s’empêcher de repenser aux paroles de l’homme plus tôt. « T’as pas l’air d’être un bon flic, non ? » D’un mouvement las, il avait penché la tête sur le côté pour observer le policier. « Tu m’as bien dit que je pouvais recommencer, tant que je ne me faisais pas prendre ? » Puis il ricana.
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Re: les gens ne se sauvent pas (yunseok) | Sam 6 Mar - 22:42
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Il faisait beaucoup trop froid pour le policier dehors. Et clairement, il aurait préféré pouvoir rester au poste à se tourner les pouces en attendant qu’il y ait quelque chose à faire. Mais malheureusement ce n’était pas prévu ainsi pour lui aujourd’hui. C’était donc pour cela qu’il s’était retrouvé au milieu de cette foule par un froid pareil. Il n’arrivait pas à comprendre le monde sur ce coup là. Où était l’intérêt de se geler les machins dehors par un froid pareil alors qu’ils pouvaient tranquillement rester au chaud chez eux. Néanmoins le flic essayait de faire son taf. Ce qui l’avait conduit à poursuivre un mec dans cette foule bien trop dense avant d’arriver à le bloquer dans une ruelle. C’était l’occasion parfaite pour retourner se mettre au chaud au poste. Donc il n’y avait aucune chance pour qu’il le laisse s’échapper. En temps normal, peut-être qu’il aurait fait semblant d’avoir perdu la trace du voleur mais pas aujourd’hui. “Il y en a bien plus que tu ne crois qui font leur travail correctement.” Et clairement, il n’en faisait pas partie. Contrairement à ses collègues intègre, lui acceptait certains pots de vin et aidait la mafia à s’en sortir à chaque fois. Donc ça l'amusait un peu d’entendre l’homme devant lui dire qu’il faisait bien son travail.

Yun Seok avait donné un ordre à l’homme qui se trouvait devant lui. Il n’avait pas envie de devoir courir pendant encore une demie heure. Alors autant le boucler tout de suite et rentrer au chaud. Le flic allait le remettre à sa place quand il s’était plaint du froid du mur. Mais ce dernier avait en même temps cherché à détourner son attention en lâchant son butin. Si sa technique aurait pu marcher, il n’avait pas eu de chance puisque le second flic avait fait son apparition. Faisant sourire le jeune mafieux alors qu’il dégainait ses menottes de leur logement à sa taille. “Tu peux toujours le dire mais ça t'accuse juste un peu plus.” Avait-il répondu en venant passer les menottes à l’homme qui s’était mis contre le mur. L’entrainant ensuite vers la voiture de patrouille pour l’emmener au poste. S’attendant à ce que le trajet se fasse dans le calme. Vu que l’inconnu à ses côtés ne semblait pas motivé pour parler à la police vu qu’il avait déjà parlé de son avocat. Cependant, ce fut le voleur qui brisa le silence. Faisant apparaître un discret sourire sur les lèvres du policier. “J’ai dis ca ?” Il n’était pas fou, il n’allait pas se griller aussi facilement. Certes il avait dit cela quand ils étaient seuls dans la ruelle. Mais maintenant il y avait son collègue devant eux. Et Yun Seok n’allait pas prendre le risque de faire douter son coéquipier de son allégeance. “Tu as sûrement dû mal comprendre ce que je te disais.” Son air innocent en place, il y avait peu de chance pour qu’on doute de lui à l’heure actuelle. Puis il aurait le temps de l’interroger au poste et d’obtenir plus d'informations sur cet inconnu.

Quand ils arrivèrent enfin au poste, Yun Seok fit descendre l’homme, le guidant par le bras au travers du commissariat pour rejoindre une salle d’interrogatoire. Au moins, il y serait plus tranquille qu’à son bureau. Et pour remettre ce dernier à sa place et lui rappeler que le vol était un délit. “Alors nom et prénom. Que je note ça dans ton casier.” Qui sait si il le ferait vraiment. Il arrivait parfois que le flic “oublie” de noter dans certains dossiers en fonction de la discussion qu’il avait eu avec la personne arrêtée. Donc il avait encore une chance de s’en sortir, si il n’était pas trop bête.
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Re: les gens ne se sauvent pas (yunseok) | Dim 21 Mar - 12:09
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Les menottes n’étaient pas confortables et Beomgyu ne les supportait déjà pas. Il espérait surtout qu’elles ne laisseraient aucune trace sur ses poignets. Après tout ce qu’il avait fait dans sa vie, c’était la première fois qu’il se faisait prendre et qu’on lui mettait les menottes – dans une autre situation que sexuelle, bien sûr. En surface, il était relativement calme, ne laissait rien paraître et souriait même légèrement alors qu’il avait l’impression d’avoir mis le doigt sur quelque chose d’intéressant. Pourtant, à l’intérieur, il paniquait quand même. Il se demandait encore s’il devait cacher son identité, mais laquelle d’identité ? Ce n’était pas comme se présenter à un inconnu, dans la rue, c’était la police et même si Beomgyu avait un casier vierge, les informations pouvaient facilement être vérifiées. Il voulait tenter quelque chose, sans réellement savoir exactement quoi. Devait-il le menacer, le taquiner ou simplement faire avancer une discussion de sourds afin de protéger ses informations personnelles ? Il eut une rapide pensée pour cette jeune femme, Sojin, qui l’avait plusieurs fois menacé de le balancer aux policiers, via son grand frère. Que dirait-elle si elle était au courant de sa situation actuelle ? Rigolerait-elle, ou simplement elle le toiserait de son arrogance typique de femme qui se voulait forte.
Jouant de lui, Beomgyu comprit alors que le policier semblait vouloir jouer les innocents devant son collègue. Le musicien savait très bien ce qu’il avait entendu et si le policier ne répétait pas ses propos ça ne pouvait être que parce que son collègue était aussi présent. « Hm, je ne suis pas sourd, mais c’est vrai que mes oreilles ne sont pas de toute jeunesse. » Ce qui était complètement de faux, mais il aurait le temps de longuement discuter avec le policier lorsqu’il serait interrogé. Au moins il gardait le sujet de côté pour détourner la conversation.

Arrivés au commissariat, Beomgyu avait repris son silence. Il se laissait guider sagement, sachant pertinemment qu’il n’y avait aucune ouverture, aucun moyen de s’échapper. Il pensa à ce que son oncle pourrait lui dire, de savoir que le jeune homme était au cœur de ce qu’il fuyait. Il était assis, les mains sous la table et le visage complètement fermé. « Je ne vois pas mon avocat. » Il n’avait pas prévu d’en prendre un car ça créerait encore trop de problème et trop de personne qui en saurait plus sur lui, mais ça ne l’empêchait pas de mentir. Le musicien soupira, puis se redressa avant de se pencher en avant, rapprochant sa chaise de la table. « Bon, maintenant que ton collègue n’est plus là, tu peux revenir sur tes mots et me laisser partir tranquillement ? Je n’ai pas besoin de casier. » Il allait voir si ses doutes étaient fondés, si ce flic n’était pas que pour remplir un poste alors qu’il se fichait bien de la justice. « Je n’ai pas mes papiers sur moi et j’ai une mauvaise mémoire. Mais si tu regardes dans ma poche, j’ai un ticket de caisse. » Il jouait les innocents, il jouait les personnes stupides pour ne rien comprendre. Il espérait qu’à l’usure le policier laisserait tomber.
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Re: les gens ne se sauvent pas (yunseok) | Dim 11 Avr - 18:46
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Yun Seok restait toujours méfiant sur ses propos quand ses collègues se trouvaient autour de lui. Le mafieux ne pouvait pas se permettre de se faire griller par quelqu’un au poste. Il avait besoin de cette position pour pouvoir effacer les traces laissées par certains de ses confrères. Ainsi, la famille était plus tranquille et moins inquiète, donc il se devait d’être méfiant. Alors il avait nié ce qu’il avait pu dire dans la ruelle, prétextant que l’homme à ses côtés avait dû mal entendre. “Il semblerait bien. Peut-être qu’il faudrait consulter monsieur.” Est ce qu’il se moquait intérieurement de ce dernier, totalement. Même si il retenait totalement le sourire qui voulait s’étirer sur ses lèvres. Laissant le calme reprendre dans la voiture.

Guidant l’inconnu jusqu’à l’une des salles d'interrogation, Yun Seok salua certains de ses collègues en chemin. Une fois de nouveau seul avec l’homme, il avait repris la parole. Soupirant en entendant le coupable demander son avocat. “Tu peux l’appeler si tu veux. Mais ça ne t’aidera pas vraiment vu que tu as été pris sur le coup et avec l’objet en question en ta possession.” Ramener son avocat ne ferait que traîner les choses avant qu’il ne puisse sortir du poste. Et clairement Yun Seok n’avait pas envie de perdre son temps avec un avocat dans ses pattes. Donc autant décourager l’homme de faire appel à ce dernier même si cela fait partie de ses droits. “Je n’ai jamais dit que je te laisserais partir. Je t’ai dit de ne pas te faire attraper de nouveau. C’est là toute la différence.” Autant il pouvait se permettre ce genre de commentaire. Autant il n’allait pas le laisser partir sans avoir au moins eu le minimum d'informations à son sujet. “Pas de papiers ? Pas de sortie du poste de police.” C’était une chose normale mais apparemment cela ne semblait pas l’être pour l’inconnu. Après tout, il était normalement logique de toujours se balader avec le minimum de papier d’identité. Ce qui ne semblait pas être le cas de son vis-à-vis apparemment. “On recommence, nom et prénom.” Il n’allait pas passer à autre chose tant qu’il n’aurait pas eu de réponse satisfaisante. Surtout que Yun Seok aimait savoir à qui il avait affaire. “De toute manière tu ne sortiras pas d’ici avant que j’ai eu ces informations. Sache-le.” Il voulait être certain de pouvoir le retrouver si il y avait le moindre problème dans le futur. Et ainsi pouvoir l’arrêter comme il se doit, si cela était nécessaire. Car clairement, il n’allait pas l’ennuyer pour un simple vole de téléphone portable. Il avait d'autres choses plus importantes à gérer que ça. "Alors simplifions nous là vie tout les deux. Tu me donnes ton identité et je te laisse sortir après si tu es ok."
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Re: les gens ne se sauvent pas (yunseok) | Ven 16 Avr - 19:40
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Muni d’un léger sourire, Beomgyu savait qu’être amusé n’était pas forcément la réaction qu’il devrait avoir dans ce genre de situations. Il était tout de même au milieu d’un commissariat, l’endroit qui rassemblait toutes les personnes qui s’en étaient prises à son oncle et le lui avaient enlevé. C’était à cause de ces mêmes policiers qu’il s’était retrouvé seul dans son petit village. Non, c’était aussi à cause de la personne qui l’avait dénoncé. Néanmoins, il ne pouvait pas changer le passé, son oncle était en prison. Mais il pouvait au moins éviter d’avoir des ennuis lui-même, ça l’arrangerait. Pour lui, et par respect pour son oncle. Surtout qu’au final derrière ce fin sourire se cachait une angoisse certaine. Ce n’était pas dans ses plans d’être pris ainsi par la police, il était censé être bon. Il n’avait qu’à vivre une vie sereine, loin des projecteurs et des curieux et simplement, être heureux. Mais la solitude avait raison de lui et toutes ces différentes identités lui tenaient compagnie. Peut-être était-ce là, là raison qui l’avait poussé à se rapprocher de Seizan ? Jeune fille bien étrange mais avec qui il avait une connexion étrange. Pourtant, il tenta de ne rien laisser passer et renforça même ce petit sourire, presque insolent. « De quel objet parlez-vous monsieur l’agent ? » Il n’avait pas le téléphone portable sur lui, et il était sûr qu’il l’avait abandonné au sol, profitant de la neige pour le camoufler.

Il avait tenté de partir, jouant sur le fait qu’il avait compris que ce policier n’était pas comme les autres. Que ce flic n’était pas un bon flic. Pourquoi lui aurait-il dit de telles choses alors ? Néanmoins, c’était peine perdue alors qu’il se laissa tomber contre le dossier de sa chaise peu confortable, soupirant. « En même temps si vous me gardez ici, je ne peux pas recommencer, n’est-ce pas ? » Il devrait se taire, arrêter de se croire plus malin, mais c’était plus fort que lui. Les questions continuaient d’affluer, seulement Beomgyu n’était pas prêt de parler. Il était hors de question qu’il dévoile sa réelle identité, et encore moins celle qu’il utilisait pour exercer son métier, celle qui figurait sur ses papiers officiels. « Mais qu’est-ce qu’une identité même ? Je n’ai pas mes papiers, je pourrais très bien vous mentir, non ? Donc à quoi bon. » Il savait qu’il en aurait pour un moment et se sentait préparer pour cette soirée qui allait être longue. « Je pourrais très bien être Lee Joon, qui sait ? Qu’est-ce qui vous le prouve ? J’espère que vous avez ramené votre brosse à dents et pyjama monsieur le gentil policier. » Au fond, il n’était qu’un gamin, que savait-il de la réalité de la vie ? Il était complètement perdu sans son oncle et c’était flagrant. Ayant cette pensée, il passa la main dans sa poche, vérifiant si la chevalière qui appartenait à son oncle s’y trouvait toujours. Il tentait de se rassurer ainsi, ne laissant rien passer sur son visage impassible.
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Re: les gens ne se sauvent pas (yunseok) | Sam 15 Mai - 22:52
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Yun Seok savait qu’il n’était clairement pas le meilleur flic du poste. Mais il savait aussi qu’il se faisait suffisamment discret pour ne pas trop attirer l’attention sur sa personne. Même si évidemment il essayait de faire son travail la majorité du temps. La preuve aujourd’hui, il revenait au poste en ayant arrêté un voleur de rue. Ce n’était certes pas énorme et en tant normal il l’aurait sûrement laissé partir. Cependant le froid extérieur avait motivé Yun Seok a menotter l’homme et à l'amener ici. C’était donc ainsi qu’ils avaient fini à deux dans une des nombreuses salles d’interrogatoire du commissariat. Il avait commencé à poser quelques questions basiques pour savoir ce qu’il allait devoir faire de l’homme. Car pour le moment il ne pouvait pas simplement le relâcher sinon il devrait retourner patrouiller aussi. Et clairement il n’en avait aucune envie de le faire. Donc il valait mieux rester au poste pour l’instant. “Le téléphone que tu as jeté dans la neige quand je t’ai attrapé. Oui je l’ai vu par terre.” Même si il ne l’avait pas dit sur le moment, cela ne lui avait pas échappé et c’était le moment de le faire remarquer à l’homme devant lui.

Si Yun Seok s’était un peu grillé précédemment. Il n’avait aucunement l’intention de relâcher ce dernier aussi facilement. Il voulait d’abord quelques réponses avant d’envisager quoique ce soit. “C’est pour cela qu’on arrête les criminels en général, pour éviter qu’ils ne recommencent. Mais je suppose que ca vous devez déjà le savoir.” Le policier se doutait que l’homme devant lui était loin d’être stupide. Sa manière de s’adresser à lui et de savoir ses droits en étaient la preuve. En tout cas, Yun Seok allait insister jusqu’à avoir des réponses. “Stop essayer de faire celui qui sait tout. Maintenant, reprenons sérieusement, nom et prénom. Et si tu n’as pas envie d’y passer la soirée tu ferais mieux d’être honnête.” Le flic soupira, sentant que cela allait être long avant d’obtenir ce qu’il désirait. “Bon on va faire ça de manière plus rapide alors. Debout !” Il allait le fouiller pour trouver ses papiers. Du moins il supposait qu’il devait les avoir en sa possession. Ainsi il aurait ses réponses de manières plus rapides et sans perdre plus de temps. Le policier s’était donc permis de venir faire une fouille au corps de l’inconnu, sortant de ses poches tout ce qu’il pouvait trouver. Yun Seok ne s’attendait pas à grand-chose, juste un permis de conduire ou une carte d’identité. A la place il avait sorti une chevalière de la poche, observant un instant cette dernière avant de la poser sur la table d'interrogatoire. L’emblème qui s’y trouvait lui semblait vaguement familier mais il n’avait pas réussi à se souvenir de où il le connaissait. Peut être que ça lui reviendrait plus tard. De toute façon ce n’était pas ce qu’il cherchait actuellement. “On continue la fouille ou tu me donne ton identité ?” C’était la dernière chance qu’il lui donnait cette fois, sinon il finirait en cellule pour le temps que Yun Seok pouvait le garder sans mandat. Clairement le flic n’aurait aucun scrupule à le faire si l’homme devant lui ne se décidait pas à coopérer maintenant.
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Re: les gens ne se sauvent pas (yunseok) | Dim 16 Mai - 9:44
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Il feignait l’indifférence, l’ignorance. Forcément que le musicien se souvenait de ce téléphone dont il s’était rapidement débarrassé avant de se faire embarquer, mais c’était mieux de ne rien dire. « Peut-être c’était un téléphone abandonné là, les gens ne font plus attention à leurs affaires ces temps-ci. » Le but était de détourner le policier de son identité. Il n’avait pas à la lui donner et ne le désirait pas. Plus loin il se tenait des policiers, mieux il se portait, et sûrement son oncle aussi si celui-ci était mis au courant. Alors il jouait et tentait d’énerver assez l’homme pour qu’il en ait assez de lui et se décidât de le relâcher. « Est-ce que vous me traitez de criminel monsieur l’agent ? » Un sourire en coin se forma sur les lèvres de Beomgyu, alors qu’il se pencha en avant, comme pour montrer une dominance qu’il n’avait pas. Il avait envie de sortir ses droits, profitant des connaissances que son meilleur ami lui avait apprises sur le sujet pour étaler son savoir. Cependant, il préféra se contenter d’un sourire plein d’espièglerie. Il cherchait la meilleure des façons de faire craquer ce policier et rentrer chez lui tranquillement. L’homme insistait pour obtenir l’identité de Beomgyu et ce dernier pouvait clairement voir l’agacement sur son visage.
La patience n’avait pas l’air d’être un fort chez le policier alors que, après une énième blague de la part du musicien, il lui ordonna de se mettre debout. Soupirant comme un gosse ingrat, Beomgyu se leva lentement. Il ne bougeait pas et laissa le policier faire sa fouille. « C’est juste une excuse pour me toucher, je pourrais porter plainte. » Toujours avec cet air malin et tellement insupportable son sourire ne le quittait plus. Néanmoins, le malaise était clair sur son visage alors que le jeune homme n’était pas habitué à être aussi proche et touché ainsi par un homme. Connaissant son oncle, il pouvait se douter qu’il lui sortirait un adjectif comme : dégoûtant.

Beomgyu se crispa tout à coup lorsque le policier sortit la chevalière de sa poche. Merde. C’était un oubli de sa part et un oubli qui allait lui coûter cher si le flic avait la moindre idée de ce qu’elle pouvait représenter. Le musicien avait ses doutes depuis cette phrase que lui avait dit l’homme, alors s’il n’était pas un vrai flic, c’était encore plus gênant. « Je n’ai pas mes papiers, alors on fait quoi. Tu vas me fouiller jusqu’à en créer ? » Pour le coup, il était content de ne jamais se balader avec sa carte d’identité et il espérait que ça lui sauverait la mise. « Je te l’ai dit, je suis Lee Joon. Ah non, est-ce que c’était Park Hyunsik plutôt ? Je sais déjà plus. » Jouer au con était la meilleure solution afin que le policier oublie la chevalière qui trônait sur la table derrière eux. Seulement le destin semblait être contre le musicien car un autre policier se ramena dans la salle d’interrogation avec un dossier très léger dans la main. Il annonça qu’étaient là les informations qu’ils avaient pu récolter sur le garçon grâce à ses empruntes digitales. S’y trouvait le nom qu’il utilisait tous les jours, ainsi que sa fonction et son adresse mais rien de plus. « vous gagnez monsieur le policier, je ne peux plus vous mentir, je peux me rasseoir ? » Maintenant le tout était de cacher la chevalière le temps que le policier avait le nez dans les papiers.
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Re: les gens ne se sauvent pas (yunseok) | 
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