w/ miran | cascade raté dans la verdure.

Park Yeong Su

☆ ROOKIE SHAKER

Pseudo : volna. (elle)
Célébrité : Cha Eun Woo
Crédits : little liars (yooji)
Messages : 87

w/ miran | cascade raté dans la verdure. | Sam 2 Oct - 11:43

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@Lee Mi Ran ❀Le corps qui démange, les opales des passants qui s’imposent sur ton être avec des lippes moqueuses. Tu essayais de ne pas assouvir cette envie qui envahissait ta carcasse entière, chaque gramme d’épiderme non couverte s’échauffait, te brulait, te donnant l’envie de flancher, de glisser dans cette vilaine attraction. Pulpe de tes doigts qui caresse ton derme avant d’entendre le non féroce de l’ambulancière. Charmante. Elle pourrait presque te tenter d’oublier ce qui danse dans ta cervelle. La douleur et cette folle envie de te gratter. Quelle idée. Une parfaite idée à toi, celle qui te ramenait à souffrir, tout en t’amusant. Essayer de faire un saut à la perche au-dessus de ses herbes hautes, herbes mélangées à des orties, sûr de toi, tu ne pensais pas finir là-dedans. T’as couru, sauté au-dessus une première fois, puis la seconde fois, c’était trop demandé, t’avais fini par rouler dans ce mélange de verdure. Douloureuse réalité qui t’avait clairement rattrapé comme un monstre de ton enfance qui se cachait sous ton lit, tu avais aucune chance de t’en sortir. Un pari con, mais amusant. Les opales qui se sont perdu sur l’ambulancière, à en perdre la raison, oubliant de respirer, et de surtout fermer ta bouche. Jusqu’à voir son collège, tu en ravales immédiatement ta salive, déglutinant rapidement, alors qu’il referme brusquement les portes du camion, alors qu’il s’installe à tes côtés pour te mettre un bandage , car même si seules les démangeaisons ont capturé tes pensées, la douleur de ton poignet droit présageait une mauvaise aventure pour toi. D’un coup tu étires tes lèvres en entendant le nom de l’hôpital où on t’emmenait, Miran sera là. Ravis puis, tu déchantes presque automatiquement en l’imaginant déjà déployer ses éclats de rire à en réveiller les comateux. Arrivée, tu essayes de faire abstraction de ces effluves qui te donnent à chaque fois la nausée. Arômes d’humains mélangés à celle des produits médicaux, tu ne parviens pas à respirer par le nez, essayant de laisser tes opales parcourir les urgences pour voir Miran, dans l’envie folle tu lui échapper. Tes ongles caressant violement la peau de ton bras, ces démangeaisons allaient te rendre barge. Tes iris qui se déposent avec douceur sur cette silhouette, un dos que tu reconnais aisément, la brune chavirant ton myocarde, cette sœur au même titre que les jumelles. Même si tu dois supporter ses risées moqueuses, tu t’avances vers elle tenant ton poignet qui commence à te lancer, comme si l’injection pour calmer douleur et démangeaisons s’était évaporé de tes tissus. « J’ai mal … » tu voulais crier Miran, mais te voila comme un petit garçon bien trop fier face à ta douleur, suppliant cette dernière de t’aider. Un regard imbécile accompagné d’une grimace enfantine, tu attends qu’elle se retourne et te prenne en pitié, n’ayant aucun espoir d’échapper à quelques hilarités.

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Re: w/ miran | cascade raté dans la verdure. | Mar 12 Oct - 15:26

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Elle n'avait pour hâte que de rentrer, prendre une douche bien chaude et se glisser dans les confins de sa couette en cette pleine après-midi baignée par le soleil. Près de vingt-quatre heures de garde avaient eu raison de son bon sens mais certainement pas de ses réflexes ; elle continuait de remplir ses dossiers à l'accueil de l'hôpital avec une acuité particulière. Par dessus tout, c'était de silence et de concentration dont elle avait besoin, accoudée au comptoir immaculé, massant sa tempe avec deux doigts et gribouillant quelques notes sur un papier avec une calligraphie à la hauteur de son extrême perfectionnisme. Si bien que la voix qui parvient à percer la carapace qu'elle s'est formée lui fait oublier l'espace-temps qui s'est formé autour d'elle et elle y répond avec un automatisme presque trop parfait, le ton calme et soupirant, prête à l'ignorer à tout prix. « J'ai pas le temps Su. » Le temps que l'information grimpe à ses récepteurs, elle percute et s'arrête net dans ses mouvements. Sa tête pivote alors vers le garçon, bien plus grand qu'elle si bien qu'elle se casse le cou pour l'observer lui et sa bouille trop ronde, trop triste et trop coupable. Qu'est-ce qu'il fout là celui-là ? Ce n'est que trop tard qu'elle se pose la question, ses yeux ayant déjà pris en compte la moue peinée à son visage, ses épaules affaissées et le bras qu'il tient en écharpe au niveau de son poignet. Sortie de sa léthargie, elle ouvre de grands yeux et pose son stylo sur le bureau de l'accueil (ou plus exactement, elle l'écrase sur la face du bureau dans sa grande précipitation). « Pourquoi tu chouines comme ça ? » Et maintenant elle craint le pire. Elle voit sa peau rougie et qui laisse supposer à quel point elle a pu être irritée. Ses fringues sont dans un état pas possible. Il a les cheveux dans tous les sens et... Miran l'attrape par le col de son tee-shirt pour l'examiner sous tous les angles. Elle attrape sa veste, l'entrouvre, le fait tourner un peu, puis complètement, attrape le haut de son crâne, glisse ses doigts dans ses cheveux puis l'ausculte sans préavis en le rendant malléable à sa guise ; au diable son poignet auquel il semble tenir tout particulièrement. Bras croisés face à lui et l'attitude d'une petite maman partagée entre sermons et inquiétudes, elle le fixe longuement, s'attendant déjà au pire lorsqu'elle lui demande « t'as fait quoi ? » son ton bien plus sévère qu'elle ne l'aurait imaginé. Ce n'est même pas lui qui lui répond en premier lieu mais l'ambulancière qui semblait à bout de souffle de le chercher dans le hall du grand bâtiment. « Miran-ssi, tu le connais ? » elle acquiesce vaguement tout en ayant peur de ce qui va suivre « on est allé récupérer ce jeune homme après qu'il ait eu la bonne idée de sauter dans un champ d'orties. » Oh seigneur ; est-ce l'absurdité de cette situation, le manque de sommeil des deux derniers jours ou le petit rire moqueur de l'ambulancière et du reste du personnel présent [manifestement très amusé par une réponse aussi directe] qui est communicatif ? Au milieu de tout ça, la jeune médecin reste plantée là, la bouche en rond et ses longs cils papillonnant à une vitesse folle dans un effort de compréhension ; personne ne saute dans des orties, c'est ridicule haha évidement oui – subitement muette et sa question en suspend lorsqu'elle revient scruter le principal intéressé, ...t'as fait quoi ?

@Park Yeong Su
@Lee Mi Ran

Park Yeong Su

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Re: w/ miran | cascade raté dans la verdure. | Mer 10 Nov - 11:27

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@Lee Mi Ran ❀
Tout à un commencement. Un sourire débile embrassant tes lippes, rien de plus pour voir une connerie pointer le bout de son nez. Tu souffres, à t’en rouler sur le bitume, mais tu as déjà assez roulé pour la journée, dans de mauvaise herbe qui blessé à présent de leur poisson ton épiderme. Pari stupide qui avait gagné ton myocarde en moins d’une seconde, tu le sais que c’est toujours désastreux, mais non, tu continues de te dire. Ça va le faire, confiance. Une confiance qui devrait finir en miette avec le temps qui passe, laissant le rouge et le bleu se mélanger sur ta carcasse. T’as beau souffrir tu aurais pu rester un peu plus longtemps avec la jolie ambulancière, clairement moqueuse, mais son rire avait touché d’une flèche ton organe central ou son fessier. Peu importe. Un heureux idiot, tu avais vite déchanté en comprenant que Miran sera là ainsi que son rire espiègle et sans doute son incompréhension que tu imaginais déjà en expliquant la situation. Toi commençant à faire glisser le masque d’homme fort, devenant juste un gosse face à Miran, tu boudes un peu plus en entendant qu’elle n’avait pas le temps pour toi, juste un automatisme, te doutant qu’elle pensait que tu étais encore là pour l’embêter, comme un passetemps après tout. Opale contre opale, tu remues tes lèvres comme un gosse ayant été pris sur le fait de sa propre bêtise. Ta moue crie à ton amie de ne pas te massacrer, mais cette douce apparence laisse place à une grimace horrifiante, tes ongles griffant ton derme. bordel ! « Ce n’est pas ma faute … elles m’ont attaqué ! » ça passera crème que tu oses te dire, t’es pas prêt à lui annoncer encore ce que tu avais fait, ne voulant pas entendre la mélodie diabolique sortir d’entre ses lèvres, ce rire moqueur que tu aimes pourtant entendre, peut être que c’est à cause de celui-ci que tu cours encore vers les ennuis. Les mains sur ton col, son visage collé presque à toi, tu souris comme un taré, essayant de paraître bien. « ça va , j’suis solide quand même … » ses iris s’imposant sur toute ta charpente, tu attends juste le verdict … des mains qui se détache de ton tee shirt prêt à se jeter de lui-même dans une poubelle au vu de l’état pour se coller dans ta chevelure, devenant un peu plus bordélique. « Aie ! » Que tu lâches en chouinant un peu plus sous le touché de Miran. La question qui heurte ton myocarde, les opales quittant automatiquement la sauvage Miran, cherchant un point rassurant qui se trouvait à l’opposé d’elle. Puis tu affrontes, façon tu n’auras pas le choix, le sourire à la con qui enlace tes lèvres montrant toute tes dents, manquerait plus que tu es un bout de verdure que tu venais de croquer à pleine dent dans ta chute pour dénoncer la connerie que tu avais faite. Ta main quittant ton poignet blessé, tu la déposes sous ton menton te montrant angélique, ce qui ne colle pas avec ce sourire coupable. La main se posant sur son épaule. T’as même pas le temps de lancer le moindre mot, que l’ambulancière traitresse, vient raconter ton moment. Les opales se glissant sur elle, tu devrais lui en vouloir, mais ta cervelle pense déjà à toi demandant des infos à Miran sur cette dernière, même si elle parle trop elle est séduisante. Le sourire un peu plus large puis te voilà à sentir à nouveau le regard de Miran sur toi. « Tu sais les accidents ça arrive … y avait juste un trou imposant, je ne l’avais pas prévu. » Tu regardes après l’ambulancière, puis Miran. « Faut pas écouter les autres, juste moi. » une grimace d’enfant sur le visage, tu lâches pas l’épaule de ta meilleure amie. « tu vas me soigner hein ? » elle n’a pas le choix, mais tu le sens elle va te faire galérer.

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Re: w/ miran | cascade raté dans la verdure. | Ven 10 Déc - 19:01

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Il sourit. Niais comme c'est pas permis. Heureux comme toujours. Parce que c'est bien connu qu'en ce monde il n'y a pas plus heureux qu'un imbécile ! Pas de soucis. Pas de responsabilités. Rien qu'un vaste champ des possibles à explorer et aucune conséquences à essuyer. Alors elle mime son sourire Miran. Elle le regarde droit dans les yeux débiter connerie sur connerie et ses lèvres s'étirent... s'étirent... et ses yeux disparaissent en d'adorables petits croissants de lune lorsqu'elle répond (délicieuse comme toujours) la voix aussi douce que légère. « Non j'ai pas envie. » Moue boudeuse ; et elle jubile tandis qu'elle laisse papillonner ses longs cils. Elle adore lire le désarroi dans ses yeux, cette hésitation constante à savoir si elle ment ou pas, si elle le taquine ou non, si elle va vraiment le laisser là à se faire soigner par un inconnu... ou pas. C'est la confusion dans ce regard enfantin qu'elle apprécie plus que tout. De se dire qu'il aura beau faire toutes les conneries du monde, elle trouvera toujours à faire mieux que lui pour lui faire payer au centuple le moindre centime de sa bêtise. (Pas que ça ait un quelconque impact... ce garçon est un masochiste de talent et il n'apprend jamais de ses erreurs.) Mais quel délice de pouvoir se jouer de lui et mettre en marche son plan d'action. « Tu me demandes pas mon avis avant de faire tes conneries ! pourquoi ce serait à moi de te réparer après ? Non, j'ai pas envie. » Et elle a le culot de soupirer. De regarder ailleurs. De regarder l'heure sur le cadran de l'horloge ! « T'es solide. C'est pas ce que tu viens de me dire ? » Un grand gaillard ! une petite pommade et un bandage bien serré au poignet ! Un vrai bonhomme, pas vrai ? « Tu vas t'en sortir. » Et de tapoter deux-trois fois sur l'épaule attenante à ce poignet endolori, gonflant sa poitrine et haussant les sourcils dans un souffle de franche camaraderie : fighting !

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