@nam do jun
(( ootd )) ☆ Le monde était flou, totalement flou et Siah ignorait totalement comment elle avait pu réussir à arriver en bas de chez elle vu l'état dans lequel elle était - et probablement une fois qu'elle aura décuvé tout l'alcool qu'elle avait dans le système la réponse la plus logique était qu'une amie avait dû la déposer en bas de son immeuble ou qu'elle était rentrée en taxi - mais en attendant elle avait réussi à passer les portes principales pour prendre l'ascenseur jusque son étage. Après avoir fixé pendant plusieurs minutes les boutons de la cabine pour déchiffrer les numéros et se souvenir, accessoirement, de l'étage où elle habitait, tout ceci était assez nouveau pour elle, Siah était rentrée des Caraïbes le mois dernier et sans surprise ses parents n'avaient pas vraiment aimé ce qu'elle avait fait. Ils lui avaient donné deux semaines pour se trouver un appartement et dégager de la maison familiale alors voilà : nouvel appartement, nouveau quartier. Sauf qu'elle n'était pas encore habituée à tout ça, ces changements, elle savait déjà qu'elle devait rendre ses voisins chèvres à se tromper de boutons quand elle arrivait à son étage - un en particulier même puisque c'était régulièrement la sonnette de sa porte qu'elle appuyait en pensant allumer la lumière - Siah était certaine d'être passée "ennemie numéro 1" dans les esprits de ses voisins. Et ce soir, cela sera une toute nouvelle démonstration de son talent à se mettre à dos son cher voisin quand elle sortit de la cage d'ascenseur, se rattrapant au mur pour éviter de se retrouver face contre terre parce que ses jambes avaient du mal à la maintenir debout en bon état. Une main cherchant à l'aveugle le long du mur le bouton de la lumière, titubant alors qu'elle avançait dans le couloir, un pas après l'autre alors qu'elle plissait les yeux comme si ça allait l'aider à voir mieux dans l'obscurité - l'alcool n'était vraiment pas un bon ami pour elle mais dieu que c'était bon à ses yeux. Ses doigts qui finirent par trouver un bouton, enfin, mais rapidement une moue vient se former sur son visage, l'esprit embrouillé se demandant pourquoi ça n'éclairait pas le couloir. « Mais... » Elle murmure. « Pourquoi ça fonctionne pas ? »

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(( ootd )) ☆ Dojun était rentré tard d’un shooting, ayant été obligé car il se faisait de nuit. Son sommeil était précieux, surtout qu’il ne dormait pas forcément très bien. Du moins, quand Soeun n’était pas là. Quand la jeune femme était présente, c’était autre chose. Cependant, ce soir, la mannequin ne partageait pas ses draps et il se retrouvait tout seul à fixer le plafond de sa chambre. Sa nuit était agitée, comme toujours, se réveillant à plusieurs reprises et mettant toujours une bonne demi-heure, voire une heure, pour se rendormir. Le jeune homme soupira fortement, regardant la place vide à côté de lui. Il aurait vraiment aimé qu’elle soit là et il pouvait toujours lui envoyer un message mais Dojun ne le fit pas. Il préféra se lever, rejoignant sa cuisine pour sortir un verre et se servir de l’eau. Il le but d’une traite, regardant son appartement qu’il préférait voir avec la présence de Soeun. Elle lui manquait mais jamais il ne le dirait. Comme il ne dirait jamais qu’il tombait amoureux d’elle petit à petit. Le mannequin soupira, passant sa main sur son visage fatigué avant de sursauter en entendant la sonnette. Bon dieu, qui sonnait à cette heure-là ? Et qui insistait autant ? Même si l’espoir de découvrir Soeun derrière la porte était présent, il savait que ce n’était pas elle et qu’il devait s’agir de sa chère et tendre voisine qui ne trouvait toujours pas le bouton de la lumière. Le jeune homme alla ouvrir, se retrouvant bel et bien nez à nez avec sa voisine. Il posa son regard sur elle. « Tu veux tant me voir que ça pour te déchainer sur la sonnette ? » Demanda-t-il avec un sourire en coin. Il soupira et attrapa son poignet pour éloigner sa main de la sonnette. « Ce n’est toujours pas la lumière. » Dit-il en ayant un regard pour le bouton qu’elle ne trouvait jamais.

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(( ootd )) ☆ Dire qu'elle avait trop abusé de la boisson, c'était modérer le propos, la jeune femme était complètement torchée et c'était un miracle que Siah soit arrivée entière en bas de son immeuble sans qu'il lui arrive quoi que ce soit de grave. Il faudra qu'elle remercie le ciel demain matin ou l'une de ses amies, une fois que la gueule de bois aura fini de la clouer au lit. Si elle y arrive, ce qui serait une nouvel exploit à accrocher sur le tableau d'honneur de la jeune femme, parce que clairement son état actuel ne lui permettait pas de naviguer comme elle le souhaitait, passant plus de temps à fixer les boutons de l'ascenseur afin d'en déchiffrer les numéros ou se retenir aux murs de la cabine, puis du couloir quand elle arriva enfin à son étage. Si elle ne s'était pas trompée bien entendu, difficile d'y voir clair quand la lumière du couloir n'était pas allumée pourtant la jeune femme s'évertuait au début à essayer de se déplacer dans le noir sans parvenir à savoir combien de mètres exactement elle avait fait. Ses doigts touchant le mur à la recherche du bouton de la lumière, elle finit par le sentir sous ces derniers mais étrangement ça n'éclaira pas les lieux, une moue naissant sur le visage de la belle alors qu'elle grommelle des mots incompréhensifs même pour elle. Elle allait appuyer encore une fois sur le bouton quand la porte s'ouvrit brusquement sur le côté, manquant d'entraîner la jeune femme tandis que la lumière de l'entrée éclaira faiblement le couloir. « T-t'es qui toi ? » Elle marmonne difficilement, plissant une fois de plus les yeux en rapprochant son visage comme elle l'avait fait dans l'ascenseur. « Oh, » ce fut murmuré, presque surprise. « Depuis quand j'ai un colocataire, t'es chez moi non ? »

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(( ootd )) ☆ Dojun ferma les yeux quelques secondes en entendant la sonnette et qu’on s’acharnait dessus. Définitivement, ce n’était pas Soeun. Il savait bien, de toute façon, qu’elle ne débarquerait pas chez lui comme ça, même s’il l’espérait au fond de lui. Le garçon savait très bien qui c’était : sa voisine qui ne trouvait jamais le bouton pour allumer le couloir. Elle devait être torchée ou alors, simplement stupide pour confondre la lumière et la sonnette. Le mannequin se leva, en ayant assez d’entendre ce bruit incessant dans son appartement. Il ouvrit la porte, manquant de percuter la jeune femme qui se tenait bien trop près. Il la regarda, l’empêchant d’appuyer de nouveau sur l’interrupteur. « Dojun. » Répondit-il avec un mince sourire. Il le lui avait déjà dit, un nombre incalculable de fois, d’ailleurs, parce que ce n’était pas la première fois que ça arrivait. Quand elle rapprocha son visage, le jeune homme sentit la forte odeur d’alcool. Il recula machinalement, grimace s’emparant de ses traits. Puis, un rire franchit ses lèvres. Il n’était pas son colocataire, il avait toujours habité dans cet appartement et elle se trompait toujours. « Non, c’est chez moi. » Dit-il calmement. « Toi, tu habites juste à côté. » Ajouta-t-il en pointant du doigt la porte non loin d’eux. « Tu peux arrêter de t’acharner sur la sonnette ? Si tu veux allumer, c’est... là. » Dit-il en tendant le bras pour appuyer sur l’interrupteur.

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(( ootd )) ☆ L'alcool et Siah, c'était une grande histoire, si grande qu'elle aurait probablement besoin d'heures entières pour raconter tout ce qui avait pu lui arriver, ce dont elle se souvenait et ce que ses amies avaient pu lui dire sur ses aventures alcoolisées. Son foie n'était probablement, lui, pas ravi de toute cette consommation bien trop abusée de la boisson bien qu'elle ne se considérait pas comme quelqu'un ayant un soucis avec l'alcool, simplement elle ne faisait pas attention à ses limites car il lui fallait beaucoup, beaucoup de verres avant de ressentir quoi que ce soit. Ce qui l'amenait souvent à ce type de retour chez elle, complètement ivre, incapable de voir clairement et un sens de l'orientation plus que naze. Par on ne sait quel miracle pourtant elle finit par arriver à son étage, ou plutôt elle avait passé bien dix minutes à déchiffrer les boutons de l'ascenseur afin de trouver le bon, et tandis qu'elle cherchait la lumière, celle-ci ne vient jamais... au contraire de la porte s'ouvrant sur le côté, faisant basculer la jeune femme au passage qui se retient avec difficulté au mur. Le garçon qui avait ouvert lui était familier sans l'être réellement, toute façon même si elle le connaissait, elle serait bien incapable de dire qui il était. « Do...jun ? » Elle fronça les sourcils, plissant les yeux. Qu'est-ce qu'il foutait chez elle ? Non apparemment, pas chez elle, il la contredit rapidement. « Chez toi ? » Elle bascula sur le côté, manquant une fois de plus de finir face contre terre. « Ah... » Elle hocha la tête sans réellement comprendre ce qu'il disait mais comme par magie, la lumière s'alluma enfin. « Oh ! Tu as réussi ! » Elle regrettera amèrement sa gueule de bois demain... « Chez moi, où c'est chez moi... » À côté il avait dit mais c'était si loin.

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(( ootd )) ☆ Dojun s’était levé, agacé, pour aller ouvrir sa porte. Sa voisine sonnait inlassablement. Elle était encore alcoolisée et cherchait la lumière. Mais comme toujours, elle en était incapable. Le garçon soupira bruyamment face à elle, croisant les bras sur son torse nu. « Oui, Dojun. » Répéta-t-il en levant les yeux au ciel. Agacé ? Oui. Il haussa un sourcil quand elle se trompa d’appartement, le prenant pour son colocataire. Le mannequin n’avait jamais vécu avec quelqu’un, il avait toujours été seul. Et il le vivait très bien. Surtout qu’il était certain de ne pas être capable de cohabiter avec la jeune femme face à lui. « Oui, chez moi. Tu es sourde pour me faire tout répéter ? » Demanda-t-il, la voyant basculer sur le côté, la retenant au dernier moment. Il lui indiqua où elle habitait, lui demandant aussi d’arrêter de s’acharner sur sa sonnette. Puis, Dojun lui montra comment allumer le couloir. Quand on appuyait sur le bon bouton, ça fonctionnait tout de suite mieux. « Si t’étais pas torchée, t’aurais réussi aussi. » Répondit-il en la fixant avant de basculer sa tête en arrière, soupirant bruyamment. « C’est là-bas, chez toi. » Dit-il en montrant de nouveau la porte au loin. Le mannequin attrapa le bras de la jeune femme et l’entraîna dans le couloir jusqu’à chez elle. « T’as plus qu’à faire ton code et t’es chez toi. » Dit-il, ne la lâchant pas car il craignait qu’elle ne s’effondre s’il le faisait.

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(( ootd )) ☆ Siah devait s'estimer heureuse d'être tombée sur Dojun... ou plutôt d'avoir sonné chez lui et que le jeune homme ait ouvert alors qu'il avait toutes les raisons soyons honnête de la laisser à la porte. Siah laissant une moue s'inscrire sur ses traits, tentant de déchiffrer ce qu'il lui disait tout en essayant de comprendre la situation. Ce qui n'était pas évident d'un côté comme de l'autre. « Sourde ? Non ? Pourquoi sourde ? » Elle marmonne, fermant les yeux quelques secondes, manquant de se vautrer par terre pour la xième fois ce soir, Dojun quel sauveur, il avait fait une formation sauver les demoiselles en détresse dans une vie antérieure ? En tout cas, il avait également réussi à trouver la lumière. « Tu crois ? »Siah relevant le visage avec un air joyeux bientôt transformé par des questions. Oui, c'était où chez elle déjà ? Dojun était d'une patience infinie, il faudra qu'elle le remercie demain si elle arrivait par chance à avoir quelques souvenirs ici et là. Elle le laisse l'entraîner jusqu'à la porte de son appartement, plissant les yeux en regardant le boîtier. « Un code ? Quel code ? J'ai un code ? » Elle marmonne, tournant son visage vers lui. « Tu crois que mon colocataire sera là ? » Encore et toujours lui. « Il est mignon, tu sais, je le croquerais bien si il était d'accord. » Elle divaguait, Taehyun n'était pas son coloc. « Il est plus beau que toi d'ailleurs, tu le savais ça ? »

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(( ootd )) ☆ Dojun leva les yeux au ciel. Elle n’écoutait pas ce qu’il disait. Il prenait la peine de répéter mais plus maintenant, c’était terminé. Il ne répondit rien, bien trop préoccupé de toute façon à la récupérer… Donc, en plus d’être sourde et aveugle, elle ne tenait pas sur ses jambes. De mieux en mieux ! Le mannequin appuya sur le bouton de la lumière, ne préférant, encore une fois, ne pas lui répondre. A quoi ça servait de toute manière de discuter avec elle ? Elle était bien trop alcoolisée. Dojun l’entraîna jusqu’à chez elle, du moins, jusqu’à la porte de chez elle. Elle n’avait plus qu’à faire le code pour rentrer chez elle. Simple, non ? Oui, ça l’était, quand on était sobre. Ce qui n’était pas du tout le cas de Siah. Un soupir franchit ses lèvres, une main passa sur son visage complètement dépité. « Oui, un code. Pour ouvrir ta porte. » Répondit-il avant de soupirer une énième fois. « T’as pas de colocataire. » Dit-il. Du moins, pas à sa connaissance… Et si elle en avait bien un, eh ben, il le plaignait ! « Ouais, ouais, j’imagine… » Souffla-t-il, s’agaçant et se moquant bien de ce qu'elle lui racontait de son colocataire imaginaire. Il haussa les sourcils. « Pardon ? » Dit-il. « Attends, quoi ? » Ajouta-t-il, la regardant avant de montrer son visage, son doigt tournant autour de ce dernier. « T’as bien vu mon visage ? Je crois pas. Plus beau que moi ? Tu dis vraiment de la merde. » S’agaça-t-il. Pourquoi prenait-il le temps de discuter avec elle ? Elle était ivre ! ça ne servait à rien et elle n’avait clairement pas les idées en place. « Bref. Ton code. Tape ton putain de code ! »