i don't hate you (chaeyi)
Jung Do Yun
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i don't hate you (chaeyi) | Mer 4 Jan - 10:29 Citer EditerSupprimer 
Ça ne l’enchantait pas réellement de servir de chauffeur à sa petite sœur. Non pas parce qu’il détestait conduire, mais plutôt parce qu’il allait passer du temps avec Chaeyi. Il ne savait pas comment réagir avec elle. Elle était trop bruyante, trop expressive, trop tout. Doyun avait la certitude qu’elle pensait qu’il la détestait alors que ce n’était pas le cas. Il était simplement incapable de savoir comment appréhender son comportement. Doyun avait beau avoir eu pas mal d’années à ses côtés, ça ne changeait pas le fait qu’il ne savait pas comment faire en sorte qu’ils s’entendent bien. Il avait donc accepté de faire le taxi parce que sa mère lui avait dit que ce serait l’occasion de faire connaissance avec la jeune femme, un peu mieux qu’actuellement. Mais et si ça devenait un calvaire ? Et si finalement, ils se rendaient compte tous les deux que ça ne matcherait pas, qu’ils n’étaient pas faits pour s’entendre et être frère et soeur ? C’était quelque chose à prendre en considération et Doyun était presque effrayé par cette possibilité. Mais il le ferait, pour sa mère mais également pour l’équilibre de cette famille.
Le jeune homme se gara donc devant le dortoir des Goguryeo et envoya un rapide message à Chaeyi pour la prévenir qu’il était dehors et qu’il l’attendait. Il aurait pu sortir pour aller à son encontre, mais que lui dirait-il ? Il n’en avait aucune idée. Ce serait moins bizarre que ce soit à l’intérieur de sa voiture. Personne ne verrait qu’ils n’étaient pas si proches que ça. Il déglutit en attendant qu’elle arrive, ne sachant pas réellement ce qu’il devrait faire ou dire pendant cette après-midi tous les deux. Doyun sursauta presque en entendant la portière s’ouvrir et ses yeux se posèrent sur sa sœur. Il lui adressa un sourire crispé qui se voulait détendu. Cependant, il échoua lamentablement. « Salut ! » lança-t-il, détournant le regard tandis qu’il sentait déjà l’air dans l'habitacle devenir un peu plus pesant. « Tu vas devoir me servir de GPS, je sais pas où est ton entrepôt pour les essayages. » DAns son malheur, Doyun avait quand même de la chance. Ça aurait clairement pu être des boutiques et il n’était pas sûr qu’il aurait apprécié de se retrouver en plein Séoul à faire les boutiques avec sa sœur. Là au moins, tout était au même endroit et ils n’auraient pas besoin de bouger d’endroit avant que Chaeyi n’ait fini les essayages.
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Ça ne l’enchantait pas réellement de servir de chauffeur à sa petite sœur. Non pas parce qu’il détestait conduire, mais plutôt parce qu’il allait passer du temps avec Chaeyi. Il ne savait pas comment réagir avec elle. Elle était trop bruyante, trop expressive, trop tout. Doyun avait la certitude qu’elle pensait qu’il la détestait alors que ce n’était pas le cas. Il était simplement incapable de savoir comment appréhender son comportement. Doyun avait beau avoir eu pas mal d’années à ses côtés, ça ne changeait pas le fait qu’il ne savait pas comment faire en sorte qu’ils s’entendent bien. Il avait donc accepté de faire le taxi parce que sa mère lui avait dit que ce serait l’occasion de faire connaissance avec la jeune femme, un peu mieux qu’actuellement. Mais et si ça devenait un calvaire ? Et si finalement, ils se rendaient compte tous les deux que ça ne matcherait pas, qu’ils n’étaient pas faits pour s’entendre et être frère et soeur ? C’était quelque chose à prendre en considération et Doyun était presque effrayé par cette possibilité. Mais il le ferait, pour sa mère mais également pour l’équilibre de cette famille.
Le jeune homme se gara donc devant le dortoir des Goguryeo et envoya un rapide message à Chaeyi pour la prévenir qu’il était dehors et qu’il l’attendait. Il aurait pu sortir pour aller à son encontre, mais que lui dirait-il ? Il n’en avait aucune idée. Ce serait moins bizarre que ce soit à l’intérieur de sa voiture. Personne ne verrait qu’ils n’étaient pas si proches que ça. Il déglutit en attendant qu’elle arrive, ne sachant pas réellement ce qu’il devrait faire ou dire pendant cette après-midi tous les deux. Doyun sursauta presque en entendant la portière s’ouvrir et ses yeux se posèrent sur sa sœur. Il lui adressa un sourire crispé qui se voulait détendu. Cependant, il échoua lamentablement. « Salut ! » lança-t-il, détournant le regard tandis qu’il sentait déjà l’air dans l'habitacle devenir un peu plus pesant. « Tu vas devoir me servir de GPS, je sais pas où est ton entrepôt pour les essayages. » DAns son malheur, Doyun avait quand même de la chance. Ça aurait clairement pu être des boutiques et il n’était pas sûr qu’il aurait apprécié de se retrouver en plein Séoul à faire les boutiques avec sa sœur. Là au moins, tout était au même endroit et ils n’auraient pas besoin de bouger d’endroit avant que Chaeyi n’ait fini les essayages.
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Re: i don't hate you (chaeyi) | Dim 5 Fév - 19:00 Citer EditerSupprimer 
Depuis ce matin, Chaeyi repense en boucle au sms de son père – celui qui lui annonce que Doyun s’occupera de jouer au taxi pour elle. Ce n’est pas courant, ce n’est même jamais arrivé au paravent. C’est son père – ou parfois, sa belle-mère – qui gèrent ce genre de choses. Jamais son demi-frère – parce que moi il l’a voit mieux il se porte. Ou quelque chose comme cela, et cela fait des années que ça dure. Si bien qu’elle a presque été soulagée de le voir intégrer l’université puis de l’intégrer à son tour ensuite. Un nouveau sms la sort de ses pensées – un message de Doyun, un unique message dans une conversation vide. Aussi vide que leur relation frère – sœur en somme. C’est à contrecœur mais à cœur battant qu’elle rejoint la voiture. Et si elle s’y reprend à plusieurs fois et plusieurs inspirations avant d’ouvrir la portière, personne n’a besoin de le savoir. Et c’est avec un petit sursaut qu’elle accueille la salutation. « Bon-bonjour. ». Pas une seconde, elle ne rate pas une seconde du sourire crispé de Doyun – probablement similaire à celui qu’elle pourrait avoir si elle n’était pas trop stressée pour sourire. Pour le moment, Chaeyi a l’estomac tortu sous toutes les tensions qui la domine, elle et ses muscles. « Ah-ah euh, oui. Je vais mettre le gps… Je te l’accroche ou- ou je te guide ? ». Fin de la conversation, probablement. Pendant un instant, Chaeyi se dit qu’elle aurait pu demander à sa mère quitte à se faire hurler dessus pendant des heures, au moins l’embarras et le malaise aurait été moins grand. Des années à tenter de se faire accepter comme petite sœur, une lutte pour un rêve qu’elle avait depuis toute petite : avoir un grand frère. Et un bel échec à la fin. L’étudiante en journalisme avale difficilement sa salive, la lèvre coincée entre ses dents dans une ambiance pas des plus agréables. Finalement, elle reprend la parole d’une voix anxieuse. « Je suis sincèrement désolée de t’embêter… Je pensais que mon père allait me déposer ou que je prendrais le bus, parce que c’est pas si loin et ça aurait évité de te déranger parce que je veux pas que ça te dérange je suis pas– ». Oui, après tout l’entrepôt n’est pas qu’à une heure et demi en bus avec trois changements. Mais finalement, est-ce que tout n’aurait pas été mieux que vingt minutes coincée dans une voiture avec un demi-frère qui la déteste profondément ? Si, absolument tout. « Je suis vraiment désolée, ce sera pas long et si c’est trop long tu peux me laisser là-bas… Je- je trouverais un moyen de rentrer. ». Chaeyi rentrera à pied, s’il le faut. Doyun n’a pas envie d’être là, il n’a pas besoin de le dire pour qu’elle le sache. À croire que le reste de la famille tient à entacher d’avantage leur relation déjà déplorable.
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Depuis ce matin, Chaeyi repense en boucle au sms de son père – celui qui lui annonce que Doyun s’occupera de jouer au taxi pour elle. Ce n’est pas courant, ce n’est même jamais arrivé au paravent. C’est son père – ou parfois, sa belle-mère – qui gèrent ce genre de choses. Jamais son demi-frère – parce que moi il l’a voit mieux il se porte. Ou quelque chose comme cela, et cela fait des années que ça dure. Si bien qu’elle a presque été soulagée de le voir intégrer l’université puis de l’intégrer à son tour ensuite. Un nouveau sms la sort de ses pensées – un message de Doyun, un unique message dans une conversation vide. Aussi vide que leur relation frère – sœur en somme. C’est à contrecœur mais à cœur battant qu’elle rejoint la voiture. Et si elle s’y reprend à plusieurs fois et plusieurs inspirations avant d’ouvrir la portière, personne n’a besoin de le savoir. Et c’est avec un petit sursaut qu’elle accueille la salutation. « Bon-bonjour. ». Pas une seconde, elle ne rate pas une seconde du sourire crispé de Doyun – probablement similaire à celui qu’elle pourrait avoir si elle n’était pas trop stressée pour sourire. Pour le moment, Chaeyi a l’estomac tortu sous toutes les tensions qui la domine, elle et ses muscles. « Ah-ah euh, oui. Je vais mettre le gps… Je te l’accroche ou- ou je te guide ? ». Fin de la conversation, probablement. Pendant un instant, Chaeyi se dit qu’elle aurait pu demander à sa mère quitte à se faire hurler dessus pendant des heures, au moins l’embarras et le malaise aurait été moins grand. Des années à tenter de se faire accepter comme petite sœur, une lutte pour un rêve qu’elle avait depuis toute petite : avoir un grand frère. Et un bel échec à la fin. L’étudiante en journalisme avale difficilement sa salive, la lèvre coincée entre ses dents dans une ambiance pas des plus agréables. Finalement, elle reprend la parole d’une voix anxieuse. « Je suis sincèrement désolée de t’embêter… Je pensais que mon père allait me déposer ou que je prendrais le bus, parce que c’est pas si loin et ça aurait évité de te déranger parce que je veux pas que ça te dérange je suis pas– ». Oui, après tout l’entrepôt n’est pas qu’à une heure et demi en bus avec trois changements. Mais finalement, est-ce que tout n’aurait pas été mieux que vingt minutes coincée dans une voiture avec un demi-frère qui la déteste profondément ? Si, absolument tout. « Je suis vraiment désolée, ce sera pas long et si c’est trop long tu peux me laisser là-bas… Je- je trouverais un moyen de rentrer. ». Chaeyi rentrera à pied, s’il le faut. Doyun n’a pas envie d’être là, il n’a pas besoin de le dire pour qu’elle le sache. À croire que le reste de la famille tient à entacher d’avantage leur relation déjà déplorable.
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Re: i don't hate you (chaeyi) | Ven 24 Fév - 11:57 Citer EditerSupprimer 
Conscient qu’il aurait dû faire des efforts depuis des années concernant sa petite sœur, Doyun n’avait pas eu d’autres choix que d’accepter de lui servir de chauffeur. Il savait qu’ils pouvaient s’entendre s’il y mettait du sien. Mais leurs personnalités étaient diamétralement opposées. Si lui était la force tranquille, l’eau de la rivière qui coulait lentement de la source à la mer, Chaeyi était une pile électrique, un tsunami dans sa vie. Il ne savait jamais comment se comporter avec elle. De ce fait, il avait fini par laisser les choses faire et quelques années après, c’est à peine s’ils avaient un soupçon de liens entre eux. Ils ne se voyaient que lorsqu’ils étaient chez leurs parents et c’était tout. Doyun était donc gêné de l'emmener faire ses essayages et la réciproque était vraie vu la façon dont la plus jeune le salua tandis qu’elle entrait dans la voiture. Leurs sourires se firent échos et le plus vieux reprit la parole pour demander à sa sœur d’être son gps. C’était sûrement la phrase la plus longue qu’il lui adressa et il détourna les yeux pour se concentrer sur la route tandis qu’il haussa les épaules à sa question. « Comme tu veux. Ça m’est égal. » Qu’elle lui indique la route ou accroche le téléphone pour qu’il puisse voir l’itinéraire, ça ne changerait pas grand chose au fait qu’il devait savoir où il l’amenait.
Le silence était pesant dans l’habitacle et il sentait le malaise de la personne à ses côtés. Il savait que d’une seconde à l’autre, elle parlerait pour combler ce silence qui n’était pas terrible. Doyun se prépara à entendre le raz de marée de parole sortir de la bouche de Chaeyi et au moment où il pensa à cette éventualité, elle se produisit, comme s’il avait des supers pouvoirs. Il écouta donc d’une oreille distraite la jeune femme avant de secouer la tête. « Pas besoin de t’excuser. J’ai promis à ton père et ma mère de le faire, alors je le ferai. » S’il n’y avait pas eu la pression de leurs parents, clairement Doyun ne l’aurait pas fait. Non pas qu’il avait mieux à faire, mais surtout parce qu’il ne savait pas quoi dire avec sa sœur. « Donc, je reste jusqu’à la fin. » Puis l’idée qu’elle prenne seule le bus pendant si longtemps ne lui plaisait pas réellement. Même s’il ne savait pas comment l’approcher, elle restait sa sœur et il ressentait le besoin de la protéger. Et pour ça, il s’y prenait comme un manche, il en avait conscience.
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Conscient qu’il aurait dû faire des efforts depuis des années concernant sa petite sœur, Doyun n’avait pas eu d’autres choix que d’accepter de lui servir de chauffeur. Il savait qu’ils pouvaient s’entendre s’il y mettait du sien. Mais leurs personnalités étaient diamétralement opposées. Si lui était la force tranquille, l’eau de la rivière qui coulait lentement de la source à la mer, Chaeyi était une pile électrique, un tsunami dans sa vie. Il ne savait jamais comment se comporter avec elle. De ce fait, il avait fini par laisser les choses faire et quelques années après, c’est à peine s’ils avaient un soupçon de liens entre eux. Ils ne se voyaient que lorsqu’ils étaient chez leurs parents et c’était tout. Doyun était donc gêné de l'emmener faire ses essayages et la réciproque était vraie vu la façon dont la plus jeune le salua tandis qu’elle entrait dans la voiture. Leurs sourires se firent échos et le plus vieux reprit la parole pour demander à sa sœur d’être son gps. C’était sûrement la phrase la plus longue qu’il lui adressa et il détourna les yeux pour se concentrer sur la route tandis qu’il haussa les épaules à sa question. « Comme tu veux. Ça m’est égal. » Qu’elle lui indique la route ou accroche le téléphone pour qu’il puisse voir l’itinéraire, ça ne changerait pas grand chose au fait qu’il devait savoir où il l’amenait.
Le silence était pesant dans l’habitacle et il sentait le malaise de la personne à ses côtés. Il savait que d’une seconde à l’autre, elle parlerait pour combler ce silence qui n’était pas terrible. Doyun se prépara à entendre le raz de marée de parole sortir de la bouche de Chaeyi et au moment où il pensa à cette éventualité, elle se produisit, comme s’il avait des supers pouvoirs. Il écouta donc d’une oreille distraite la jeune femme avant de secouer la tête. « Pas besoin de t’excuser. J’ai promis à ton père et ma mère de le faire, alors je le ferai. » S’il n’y avait pas eu la pression de leurs parents, clairement Doyun ne l’aurait pas fait. Non pas qu’il avait mieux à faire, mais surtout parce qu’il ne savait pas quoi dire avec sa sœur. « Donc, je reste jusqu’à la fin. » Puis l’idée qu’elle prenne seule le bus pendant si longtemps ne lui plaisait pas réellement. Même s’il ne savait pas comment l’approcher, elle restait sa sœur et il ressentait le besoin de la protéger. Et pour ça, il s’y prenait comme un manche, il en avait conscience.
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Re: i don't hate you (chaeyi) | Ven 17 Mar - 16:27 Citer EditerSupprimer 
« Hm, je l’accroche alors. » et elle se retient de signaler que c’est mieux ainsi. C’est mieux qu’elle ferme la bouche vu qu’elle sait combien Doyun ne la supporte pas et donc par extension, c’est certainement un soulagement pour lui de ne pas l’entendre bafouiller comme à son habitude. Chaeyi s’enfonce un peu dans le siège de la voiture et l’envie de retourner au dortoir pour pleurer sous la couette croit doucement dans la fin de son estomac. Créant une crampe, une boule de malaise qui lui remonte jusque dans la gorge. Pourquoi les parents les obligeaient à passer du temps ensemble quand ils savaient parfaitement que Doyun ne portait pas Chaeyi dans son cœur ? Une nouvelle forme de torture ? Probablement. Malgré sa volonté de rester muette face à Doyun pour éviter d’empirer la situation, la cadette ne peut s’empêcher d’enrichir en essayant de les libérer tous deux de cet après-midi perdu. Pourtant, l’aîné insiste pour répondre à la demande de leurs parents – et Chaeyi se voit à deux doigts de larmoyer dans la voiture en signalant qu’il peut partir et qu’elle ne caftera pas aux parents. Mais elle prend sur elle et se retient de faire une crise de larmes – laissant le silence s’installer de façon pesante dans la voiture après un simple « ok... » presque couiné. Alors la jeune femme joue avec ses doigts par automatisme, se demandant depuis quand le trajet jusqu’à l’entrepôt est aussi long. Pourtant, le trafic n’est pas plus dense qu’en temps normal. Des minutes semblent durées des heures dans ce silence de mort. Alors quand enfin Doyun se gare devant l’entrepôt, Chaeyi ne se fait pas prier pour sortir et respirer autre chose que cet air plein de tension. Si la cascadeuse est une habituée de ce genre d’endroit, elle n’y est pas pour autant dans son élément et elle ne vient quasiment sans un adul– sans son père. Parce que maintenant, Hong Chaeyi est une adulte, bien sûr. C’est un peu gêné qu’elle pénètre dans l’entrepôt pour se présenter. Dans une grande inclinaison, elle lâche une présentation toute prête. Les échanges sont courtois, et Chaeyi retrouve un peu son calme. Le regard appuyé du costumier dans son dos lui indique que contrairement à ce qu’elle a pu penser, son demi-frère n’a pas préféré l’attendre dans la voiture. Chae ferme instantanément la bouche, mais elle sent bien qu’elle se doit de présenter le jeune homme qui l’accompagne pour éviter les malentendus. « A-hm, voici mon– mon– je vous présente Jung Doyun. ». Compliqué de dire d’un jeune homme qui vous déteste qu’il est votre frère, comment expliquer ensuite la froideur qui règne entre eux… Le cerveau en ébullition, ses pupilles folles font des allées-retours le costumier et son demi-frère en panique. Vivement que la journée soit finie. Finalement, la voix étranglée elle couine à nouveau avant de reprendre la parole. « H-hm je devrais aller commencer à essayer les costumes ! » et elle file vers les cabines où l’homme est censé venir lui apporter les costumes et l’aider à les ajuter. Tout sauf continuer à respirer dans la même pièce que son frère…
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« Hm, je l’accroche alors. » et elle se retient de signaler que c’est mieux ainsi. C’est mieux qu’elle ferme la bouche vu qu’elle sait combien Doyun ne la supporte pas et donc par extension, c’est certainement un soulagement pour lui de ne pas l’entendre bafouiller comme à son habitude. Chaeyi s’enfonce un peu dans le siège de la voiture et l’envie de retourner au dortoir pour pleurer sous la couette croit doucement dans la fin de son estomac. Créant une crampe, une boule de malaise qui lui remonte jusque dans la gorge. Pourquoi les parents les obligeaient à passer du temps ensemble quand ils savaient parfaitement que Doyun ne portait pas Chaeyi dans son cœur ? Une nouvelle forme de torture ? Probablement. Malgré sa volonté de rester muette face à Doyun pour éviter d’empirer la situation, la cadette ne peut s’empêcher d’enrichir en essayant de les libérer tous deux de cet après-midi perdu. Pourtant, l’aîné insiste pour répondre à la demande de leurs parents – et Chaeyi se voit à deux doigts de larmoyer dans la voiture en signalant qu’il peut partir et qu’elle ne caftera pas aux parents. Mais elle prend sur elle et se retient de faire une crise de larmes – laissant le silence s’installer de façon pesante dans la voiture après un simple « ok... » presque couiné. Alors la jeune femme joue avec ses doigts par automatisme, se demandant depuis quand le trajet jusqu’à l’entrepôt est aussi long. Pourtant, le trafic n’est pas plus dense qu’en temps normal. Des minutes semblent durées des heures dans ce silence de mort. Alors quand enfin Doyun se gare devant l’entrepôt, Chaeyi ne se fait pas prier pour sortir et respirer autre chose que cet air plein de tension. Si la cascadeuse est une habituée de ce genre d’endroit, elle n’y est pas pour autant dans son élément et elle ne vient quasiment sans un adul– sans son père. Parce que maintenant, Hong Chaeyi est une adulte, bien sûr. C’est un peu gêné qu’elle pénètre dans l’entrepôt pour se présenter. Dans une grande inclinaison, elle lâche une présentation toute prête. Les échanges sont courtois, et Chaeyi retrouve un peu son calme. Le regard appuyé du costumier dans son dos lui indique que contrairement à ce qu’elle a pu penser, son demi-frère n’a pas préféré l’attendre dans la voiture. Chae ferme instantanément la bouche, mais elle sent bien qu’elle se doit de présenter le jeune homme qui l’accompagne pour éviter les malentendus. « A-hm, voici mon– mon– je vous présente Jung Doyun. ». Compliqué de dire d’un jeune homme qui vous déteste qu’il est votre frère, comment expliquer ensuite la froideur qui règne entre eux… Le cerveau en ébullition, ses pupilles folles font des allées-retours le costumier et son demi-frère en panique. Vivement que la journée soit finie. Finalement, la voix étranglée elle couine à nouveau avant de reprendre la parole. « H-hm je devrais aller commencer à essayer les costumes ! » et elle file vers les cabines où l’homme est censé venir lui apporter les costumes et l’aider à les ajuter. Tout sauf continuer à respirer dans la même pièce que son frère…
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Re: i don't hate you (chaeyi) | Mer 5 Avr - 11:51 Citer EditerSupprimer 
Sans un mot, il hocha la tête à ses mots. Si elle souhaitait l’accrocher pour éviter qu’ils ne se parlent, c’était elle qui choisissait. Mais Doyun ne pouvait pas nier le fait qu’il était presque soulagé qu’elle accroche le GPS plutôt que de l’entendre lui donner les directions. Il n’avait jamais su se comporter avec elle et ce depuis qu’elle était entrée dans sa vie et maintenant que les années étaient passées, qu’ils avaient tous les deux grandis, c’était encore pire. Doyun n’avait, de ce qu’il savait, aucun point commun avec la jeune femme. Chaeyi et lui étaient diamétralement opposés, comme deux côtés d’une seule et même pièce de monnaie, ensemble, mais regardant dans une direction différente. Jamais il n’avait tenté de se rapprocher ou alors lorsqu’il le faisait, c’était de manière totalement maladroite, comme il le faisait actuellement avec sa jeune sœur en lui signifiant qu’il ne quitterait pas les lieux avant la fin de ses essayages. Peut-être qu’il aurait dû rajouter qu’il avait envie de passer du temps avec elle ? Mais Doyun se rendait compte que ça ne sonnait pas spécialement bien à ses oreilles. Au contraire, ça sonnait presque faux. Pourtant, il avait envie de la connaître mieux, mais ne savait pas comment s’y prendre. Le jeune homme accepta donc le silence dans la voiture, simplement coupé par la voix robotique du GPS qui lui donnait les indications pour le chemin. Il finit par se garer et remarqua que Chaeyi s’enfuyait presque de l’habitacle. Doyun poussa un soupir et la suivit à l’intérieur, la flanquant presque comme son ombre, mais restant tout de même à bonne distance. Il la laissa le présenter et haussa un sourcil quand elle le fit. « Son frère. » se sentit-il obligé d’ajouter, pour qu’on sache qui il était. Doyun était surpris qu’elle ne l’ait pas fait d’elle-même. Il allait lui demander pourquoi, quand il fut coupé par Chaeyi qui s’enfuit une nouvelle fois mais cette fois vers les cabines. Il leva un sourcil et regarda le costumier. « Donnez moi ce qu’elle doit enfiler. Je vais lui apporter. » Doyun ne savait même pas pourquoi il avait dit ça. Il aurait sûrement dû utiliser ce temps pour s’éloigner et s’occuper autrement. Mais non, il avait fallu qu’il l’ouvre. Il récupéra alors les tenues de sa sœur, se rendant compte qu’elles pesaient dans ses bras, et se dirigea vers l’endroit où elle s’était enfuie. « J’ai tes tenues… J’en fais quoi ? » demanda-t-il, les tenant presque du bout des doigts en ayant peur de les abimer. Doyun n’était pas familier de ce milieu. Il avait assisté à plusieurs représentations de Chaeyi, mais simplement pour faire plaisir à sa mère. Il ne s’y était jamais intéressé. Peut-être qu’en le faisant aujourd’hui, il arriverait à tisser des liens avec sa sœur. Cependant, une question le taraudait et il ne put s’empêcher de la poser à la jeune femme. « Pourquoi tu ne m’as pas présenté comme étant ton frère ? » C’était sûrement l’une des plus longues phrases qu’il lui avait dit depuis toutes ces années. Mais il était curieux et donc, il avait besoin de réponse.
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Re: i don't hate you (chaeyi) | Mar 30 Mai - 16:46 Citer EditerSupprimer 
Avec un peu de recul, Chaeyi se dit que c'est mieux ainsi – au moins elle n'aura pas à buter sur ses mots toutes les 3s en essayant d'indiquer la bonne direction. Ou mieux encore, elle n'aura pas à gérer la possibilité de planter leur itinéraire, même s'ils en ont que pour quelques minutes. Des minutes qui lui paraissent terriblement longues dans cette carcasse de métal. Le silence résonne bruyamment contre ses tympans – pour quelqu'un d'aussi sociable, vivante et dynamique qu'elle, ce n'est pas quelque chose d'habituel. La traduction d'un malaise, entre deux êtres humains issus pourtant de la même famille. Ou presque. Plutôt deux inconnus forcés par le destin à cohabiter tels un frère et une sœur. Et au lieu de trouver une nouvelle maison, un nouveau refuge – Doyun et elle n'ont trouvé qu'une faille émotionnelle qui n'a fait que s'agrandir au fil des années. Si bien que lors qu'ils arrivent sur les lieux, Chaeyi est incapable de présenter le plus vieux comme étant son frère. Si la surprise se lit sur les visages du staff présent à la fois étonné qu'elle soit accompagnée qu'un jeune homme et qu'elle soit si hésitante à le présenter. Les mots meurent entre ses lèvres, et c'est Doyun lui-même qui se voit obligé de se présenter. Chaeyi se demande combien cela lui coûte de prononcer ces mots – son frère. Au moins, les questions silencieuses se dissipent et la goguryeo profite du moment de flottement pour s'évader plus vite que jamais. La cadette respire enfin lorsqu'elle est dans la bulle de protection de la cabine. Mais la trêve est de courte durée – le rideau encore ouvert, elle remarque et entend avec désespoir que c'est son grand frère qui a décidé de lui apporter ses tenues. "Ah euh, hm– je vais, je vais les prendre. Je suis désolée de t'embêter avec ça ! Je peux me débrouiller toute seule je te jure, ce n'est pas très compliqué ! D'habitude c'est papa qui m'aide mais je peux demander au monsieur, il est en partie là pou–". Un nouveau monologue pour combler le vide et la gêne. Une volonté de retirer un poids des épaules de son frère, de le laisser partir. Même si elle lui a déjà offert cette possibilité plusieurs fois aujourd'hui. Et bien sûr que non, elle n'est pas capable d'enfiler la moitié de ces costumes seuls – les corsets d'époque, les noeuds compliqués sont hors de sa portée – mais pas moins qu'un sourire sur le visage de Doyun. Alors s'il faut demander au costumier de venir lui prêter main forte pour libérer l'aîné, alors soit. Un monologue, cette fois coupé par l'étudiant lui-même par une question qui provoque une certaine confusion chez Chaeyi. Cela n'est-il pas évident ? "Je pensais pas que tu voulais que les gens sachent…". La jeune femme avale sa valise, lançant un petit regard vers son demi-frère avant de détourner à nouveau les pupilles. "Que je sois ta so– ta demi-sœur.". De la haine ? De la honte ? De l'agacement ? Chaeyi n'avait jamais compris pourquoi Doyun lui avait avoué une telle ignorance dès la fusion de leurs deux familles. Elle qui rêvait d'avoir un grand frère, était tombée de haut quand elle avait compris combien son à présent frère préférait ne jamais la croiser. Les premiers mois, les premières années, la cadette s'était accroché à son espoir et à celui de son père qu'un jour Doyun accepterait leur présence – mais Chae a l'impression qu'elle n'a fait qu'empirer les choses. Peu importe combien cela l'attriste, l'aîné ne veut pas d'elle dans sa vie. "Je suis désolée… C'est pas grave, hm j'ai compris avec le temps." continue-t-elle en attrapant une des premières tenues dans les mains du jeune homme. Compris quoi ? Chaeyi n'a jamais réellement compris quel était le problème de Doyun. Elle peut-être ? Sûrement, en tout cas c'est toujours ce qu'il a laissé paraître – une certaine aversion pour son caractère, son attitude, pour ce qu'elle est et qu'elle ne peut changer.
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AND THE FOX PLAYED
i don't hate you

Avec un peu de recul, Chaeyi se dit que c'est mieux ainsi – au moins elle n'aura pas à buter sur ses mots toutes les 3s en essayant d'indiquer la bonne direction. Ou mieux encore, elle n'aura pas à gérer la possibilité de planter leur itinéraire, même s'ils en ont que pour quelques minutes. Des minutes qui lui paraissent terriblement longues dans cette carcasse de métal. Le silence résonne bruyamment contre ses tympans – pour quelqu'un d'aussi sociable, vivante et dynamique qu'elle, ce n'est pas quelque chose d'habituel. La traduction d'un malaise, entre deux êtres humains issus pourtant de la même famille. Ou presque. Plutôt deux inconnus forcés par le destin à cohabiter tels un frère et une sœur. Et au lieu de trouver une nouvelle maison, un nouveau refuge – Doyun et elle n'ont trouvé qu'une faille émotionnelle qui n'a fait que s'agrandir au fil des années. Si bien que lors qu'ils arrivent sur les lieux, Chaeyi est incapable de présenter le plus vieux comme étant son frère. Si la surprise se lit sur les visages du staff présent à la fois étonné qu'elle soit accompagnée qu'un jeune homme et qu'elle soit si hésitante à le présenter. Les mots meurent entre ses lèvres, et c'est Doyun lui-même qui se voit obligé de se présenter. Chaeyi se demande combien cela lui coûte de prononcer ces mots – son frère. Au moins, les questions silencieuses se dissipent et la goguryeo profite du moment de flottement pour s'évader plus vite que jamais. La cadette respire enfin lorsqu'elle est dans la bulle de protection de la cabine. Mais la trêve est de courte durée – le rideau encore ouvert, elle remarque et entend avec désespoir que c'est son grand frère qui a décidé de lui apporter ses tenues. "Ah euh, hm– je vais, je vais les prendre. Je suis désolée de t'embêter avec ça ! Je peux me débrouiller toute seule je te jure, ce n'est pas très compliqué ! D'habitude c'est papa qui m'aide mais je peux demander au monsieur, il est en partie là pou–". Un nouveau monologue pour combler le vide et la gêne. Une volonté de retirer un poids des épaules de son frère, de le laisser partir. Même si elle lui a déjà offert cette possibilité plusieurs fois aujourd'hui. Et bien sûr que non, elle n'est pas capable d'enfiler la moitié de ces costumes seuls – les corsets d'époque, les noeuds compliqués sont hors de sa portée – mais pas moins qu'un sourire sur le visage de Doyun. Alors s'il faut demander au costumier de venir lui prêter main forte pour libérer l'aîné, alors soit. Un monologue, cette fois coupé par l'étudiant lui-même par une question qui provoque une certaine confusion chez Chaeyi. Cela n'est-il pas évident ? "Je pensais pas que tu voulais que les gens sachent…". La jeune femme avale sa valise, lançant un petit regard vers son demi-frère avant de détourner à nouveau les pupilles. "Que je sois ta so– ta demi-sœur.". De la haine ? De la honte ? De l'agacement ? Chaeyi n'avait jamais compris pourquoi Doyun lui avait avoué une telle ignorance dès la fusion de leurs deux familles. Elle qui rêvait d'avoir un grand frère, était tombée de haut quand elle avait compris combien son à présent frère préférait ne jamais la croiser. Les premiers mois, les premières années, la cadette s'était accroché à son espoir et à celui de son père qu'un jour Doyun accepterait leur présence – mais Chae a l'impression qu'elle n'a fait qu'empirer les choses. Peu importe combien cela l'attriste, l'aîné ne veut pas d'elle dans sa vie. "Je suis désolée… C'est pas grave, hm j'ai compris avec le temps." continue-t-elle en attrapant une des premières tenues dans les mains du jeune homme. Compris quoi ? Chaeyi n'a jamais réellement compris quel était le problème de Doyun. Elle peut-être ? Sûrement, en tout cas c'est toujours ce qu'il a laissé paraître – une certaine aversion pour son caractère, son attitude, pour ce qu'elle est et qu'elle ne peut changer.
by delirium

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