(ootd) Tu ne peux pas t’empêcher de grogner alors que Jin Ah te bombarde littéralement de questions alors que tu es en train d’émerger de l’antre de Morphée. ”Mmmh trop de questions pour le moment…” Nan parce que d’accord tu te réveilles, mais il faut laisser aussi le temps à ton cerveau de reprendre contact avec la réalité. Ok d’accord c’est peut être aussi un moyen parfaitement illégal d’éviter la question du “ça va mieux” qui va sans aucun doute enchaîner sur d’autres que tu ne veux pas avoir à affronter. Pourtant quand elle te dit l’heure qu’il est tu ne peux t’empêcher d’avoir des yeux ronds comme des billes. Tu as dormi autant que ça? ”Tu aurais dû me réveiller plus tôt au lieu de me laisser d’utiliser comme oreiller. Mais je suppose que tu fais un doudou plutôt convainquant pour le coup.” Tu tentes de cacher ton embarras tant bien que mal alors que le rouge te monte au joues. Biensûr qu’elle est confortable et que tu apprécies ce moment, mais est-ce que tu as seulement le droit de le faire? Pour toi non, parce que tu n’intéresses pas Jin Ah, parce que tu as une date d’expiration sur la tête et parce que tu as été ce que l’on appelle communément un joyeux salopard. Oui, tu es réaliste avec ce que tu as pu faire, tu pourras au moins dire que tu as profité de la vie, sans doute trop. Alors que tu te relèves, tu ne peux t’empêcher de rire quand elle t’explique ce qu’elle a fait pendant que tu dormais. ”Tu sais que c’est presque maladif de devoir toujours faire ça? Ne me donne pas plus envie de voir ce que ton joli cerveau doit cacher Jin Ah. Ça pourrait me tenter un poil trop.” Tu lui jettes alors presque sournois histoire de renforcer ton argumentaire. En même temps, ce n’est peut-être pas tout à fait faux. Par moments tu voudrais bien savoir ce qui peut se passer entre ses oreilles.

C’est là que le drame tant redouté arrive avant même que tu ne t’en rendes compte. Pour le coup c’est Jin Ah qui est soudainement bizarre quand tu dis que tu dois partir. Tu l’as déjà vu perturber, mais pas… Comme ça. Instinctivement tu sens que quelque chose ne va, que quelque chose cloche vraiment. Rien ne va dans l’attitude et la jeune femme et ça ne te dit rien qui vaille. Il faut que j’te parle d’un truc Les mots résonnent en boucles comme un requiem dans ta tête. Le silence est pesant alors que tu dévisages, tu guettes la moindre réaction pour comprendre ce qui l’angoisse. ”On dirait que tu vas me dire que t’es en cloque Jin Ah. Je te jure que si c’est ça, je t’attache et tu ne sors plus jamais.” Tu dis ça en voulant détendre l’atmosphère. Sauf que tu te prends à ton propre piège, ton cerveau émettant soudain beaucoup, beaucoup trop d’hypothèses. Et si c’était ça?Q Elle aurait quelqu’un sans t’en parler? Quelqu’un l’a agressée? Qui a OSER touché à ta Jin Ah? Tu ne l’écoutes presque plus pour être honnête. Enfin, jusqu’au moment où ton cerveau percute qu’elle parle d’un garçon. Oh que oui tu t’en souviens. ”Ce sale petit fils de…” Tu marmones dans ta barbe, tu ne sais même pas si c’est compréhensible honnêtement. Non non non non non non. Tu n’aime pas du tout ce qui est en train de se passer. NON NON NON NON et NON. Qu’est-ce que ce passe franchement? D’abord on t’annonce que tu vas mourrir et maintenant ça? VRAIMENT. Tu peines a garder ton calme, les poings qui se serre, les dents qui se crispent alors que Jin Ah est en train de décrire quelque chose que tu as toujours redouté. On peut littéralement entendre ton coeur de briser un peu plus à chaque mots de Jin Ah. Elle qui t’étais inaccessible parce qu’elle ne sait jamais intéresser aux garçon, du moins pas que tu saches. Savoir ça rendait tes sentiments plus… Facile à refouler. La elle vient juste de te marcher dessus sans le savoir. Tu ne peux pas t’empêcher d’avoir un rire nerveux devant l’idiotie de la situation. Le monde te punie encore et encore, tu te demandes soudain ce que tu peux bien avoir fait dans une vie précédente pour mérité tout ça. Quel dieu tu as pu offenser pour mériter cet acharnement? ”Non bien sur, il t’invite simplement apprendre à faire des gaufres Jin Ah. Qu’est-ce que tu crois? Les hommes sont des bêtes, et une bête ne suit que ses instincts.” Le ton est plus sec que tu ne le voudrais, mais tu as bien du mal à te controler et à cacher le trouble qui t’envahis comme une maladie.

Un nouveau rire nerveux quitte tes lèvres alors que tu te prend la tête dans les mains, oubliant complètement les apparences. Qu’est-ce que tu croyais Kun? Que Jin Ah allait vivre recluse toute ça vie? Finir en none pour éviter de te briser? Peut être que tu aurais préférer oui. Où juste qu’elle attende que tu ne puisses plus le voir pour s’afficher avec quelqu’un. Elle n’aurait pas eu trop longtemps à tenir en plus. Tu pousses un soupire, le visage encore caché sous tes mains. Reprend-toi Kun, prend sur toi. Encore, encore un peu, même si c’est un clou de plus sur ton cercueil. Tu finis par laisser tomber tes mains, penchant ton visage vers Jin Ah. Même maintenant elle est mignonne, embarrassée comme une adolescente. ”Pourquoi tu me dis ça Jin Ah… Tu veux que je tienne par la mains pour t’emmener à se rendez-vous où quoi?” Ton coeur se serre à nouveau à tes mots. Tu ne peux pas la laisser ainsi, tu ne peux pas lui faire ça. Mais c’est si compliqué de maintenir la face. D’être juste son amis sans osé dire que tu rêves de lui dire depuis si longtemps. Puis les mots t’échappe encore dans un murmure alors que tu veut imprimer cette vision d’elle si mignonne pour toujours.”Tu avais juste à attendre un peu pour m’éviter ça…” Sauf que c’est pour toi que tu aurais aimé qu’elle soit si gêner.

(( ootd )) Jinah affiche une moue perplexe. Ce qu’il dit n’a aucun sens d’un point de vue logique « pourquoi ? J’allais pas te réveiller alors que tu dormais comme un bébé pour une fois. t’en avais besoin. Et puis ça m’a pas dérangé. » pas le moins du monde. À vrai dire, elle n’a même pas vu le temps passer. le fait qu’il soit là avec elle est si naturel qu’elle n’avait aucune intention d’abréger sa sieste improvisée. Au contraire. Elle préfère de loin le savoir dans les bras de morphée à ses côtés que sujet à une énième nuit blanche. Ses yeux glissent de l’écran à son meilleur ami. haussant les épaules en riant un peu. « et toi tu es franchement bizarre de te demander à tout bout de champ à quoi ressemble le cerveau des gens. » cette obsession étrange ne date pas d’hier et pour le coup il serait curieux de se demander lequel des deux possède les manies les plus folles. Mais alors qu’il amorce son départ, jinah est soudainement ramenée sur terre. Il faut qu’elle lui parle. C'est presque vital d’avoir son avis quand bien même elle ne sait pas trop comment amener ça. elle met un moment avant d’ouvrir la bouche, cherchant ses mots. Et ses yeux fuyants remontent vers kun, un peu perdu. En cloque ? « quoi ? Non, pourquoi tu veux que je sois.. Qu'est-ce que tu racontes ? » fronçant les sourcils, perplexe. et avant qu’il ne s’imagine elle ne sait trop quoi elle finit par lui expliquer maladroitement ce qui la tracasse... avant de se figer net. Elle cherche sur son visage ce qui peut être si drôle. Ce qu’il trouve de si hilarant. Elle se doutait qu’il allait se moquer d’elle, mais.. Pas de cette façon là. « pourquoi tu rigoles.. » c'est soufflé du bout des lèvres. avant de comprendre. plus le secondes passent, plus elle se rend compte de l'absurdité de la situation. C'est vrai, après tout. Si même la personne qui la connait par cœur se met à rire juste pour un simple rendez-vous c’est que quelque chose cloche. Parce que kun est doté d’une expérience folle dans le domaine, et jinah est juste.. Jinah.. Et le ton qu’il prend pour lui faire comprendre sa naïveté a le mérite de lui ouvrir les yeux. Elle se sent bête. L'impression d’être une enfant qui se fait gronder par son père. Elle ne sait pas vraiment quoi répondre à ça. « je.. Mais, c’est juste un verre kun.. » elle ne voyait pas le mal là-dedans. N'a jamais pensé aussi loin. Kun lui rappelant brutalement qu’elle n’y connait rien et que la vie n’est pas un film. peut-être qu’elle n’est pas faite pour ça. Elle ne l’a jamais été. bien plus en sécurité entre les quatre murs de sa chambre. Et il le sait surement mieux qu’elle. sa réaction n’est pas celle qu’elle espérait. Ses doigts se serrent nerveusement sur les bords de ses manches parce que la suite a le don de briser le peu de courage qu’elle avait trouvé juste là. Le voir ainsi. La tête dans les mains en riant de nouveau comme s'il venait d’entendre la chose la plus stupide de la journée achève toute confiance en elle. Ça la blesse. pourquoi tu me dis ça jinah ça, en revanche, a le mérite de la prendre complètement de court. ça sonne comme un rejet. Et le fait qu’il l’infantilise est quelque chose qu’elle n’a pas vu venir. Elle se sent presque rabaissée. Ils n’ont jamais eu de secrets l’un pour l’autre. Tout comme ils ne se sont jamais retenus de se dire ce qu’ils pensaient mutuellement. Et c’est peut-être car elle s’attendait à tout sauf à ça que jinah se sent complètement désemparée. C'est un domaine qu’elle ne maitrise pas du tout, dans lequel lui, il excelle. Pourtant, maintenant qu’elle prend en plein visage le ridicule même de tout ça, elle comprend pourquoi il lui a ri au nez. Kun sait ce qu’attende les hommes de manière générale. Le type de femmes qui plait. Et jinah n‘en fait pas parti. « non, bien sur que non. Je voulais juste.. » son visage est rouge de honte et de gêne. qu’est-ce qu’elle voulait ? Elle ne sait même plus. Qu'il l’encourage, la conseille, peut être car c’est un pas de géant qu’elle aurait fait. Mais elle se prend la réalité en plein visage. elle aurait du gérer ça toute seule et kun lui a peut-être épargné une humiliation cuisante. Parce que tout ceci n’a aucun sens. qu'est-ce qui lui a pris ? Réalisant enfin pleinement ce que ça implique, elle secoue la tête, les yeux fuyants. Tout ceci est une terrible idée. elle ne veut plus y aller. Elle répond presque d’une manière automatique alors que ses pensées sont déjà ailleurs. « non, je pouvais pas attendre.. C'est samedi.. » ses yeux se posent partout et nulle part à la fois alors que la panique la gagne. Riant à son tour nerveusement. « Je sais pas à quoi je pensais.. t'as raison.. En plus j’ai jamais.. Non.. t'as raison. c'est stupide.. Je vais dire non. je vais pas y aller.. où est mon téléphone ?  » prise d’une détermination bancale, elle s’embrouille alors qu’elle cherche du regard son portable. Jinah tente de repousser la couette, mais elle ne fait que s’emmêler un peu plus dedans. tente de sortir du lit en passant par-dessus kun mais douée comme elle est, elle ne fait que l’écraser sans douceur. finissant à moitié sur lui tandis qu’elle marmonne « kun, pousse toi. Mon téléphone, où il est ? Je vais dire que j’peux pas. Je suis malade. Ou toi.. toi, tu es malade et je dois m’occuper de toi...  Oui voilà. De toute façon c’est pas fait pour moi tout ça.. ou alors je lui dis que je veux pas, sinon il va vouloir reporter ? C'est mieux non ? Oui, voilà, je vais faire ça.. je devais pas avoir les idées claires ce jour-là.. non mais n'importe quoi..  » ça lui arrache un rire sans joie. elle parle plus pour elle-même en un monologue sans queue ni tête que pour kun. Rien n’a de sens. Elle tente de se lever mais elle arrive à peine à sortir de cette foutue couette, retombant lourdement sur kun qui subit ses tentatives maladroites. elle fait tomber sa manette au passage en un bruit sourd. ses gestes sont chaotiques tout comme son esprit qui tourne à cent à l’heure. Perdue entre la réaction de son meilleur ami et la réalité des choses. L'absurdité de ce qu’elle a ne serait-ce pu envisager. Jetant un coup d’oeil furtif à kun, elle ajoute en un murmure convaincu. « j’ai bien fait de t’en parler. » même s'il n'avait pas l'air enchanté qu'elle le fasse. c'est surement mieux comme ça. même si sa réaction a été presque blessante, elle préfère se dire qu’il lui a évité un désastre. et au fond, c'est peut être mieux ainsi. Parce que jinah c’est un génie dans bien des domaines, mais clairement pas en relations humaines,  

(ootd)$Qu’est-ce que tu fais Kun? C’est la question qui te martel la tête en boucle alors que tu vois Jin Ah littéralement se décomposer face à tes réactions. En même temps comment la blâmer? De ce point de vue elle fait un pas de géant, elle a presque accepté de sortir avec quelqu’un: chose que personne n’aurait jamais ou imaginer. Et toi tu es là, à t’énerver, à rire nerveusement comme si tu te moquais d’elle. Pourtant, c’est plus fort que toi, tu ne parviens pas à garder une façade, même devant elle, alors que ton cœur saigne, mais que tu ne peux pas lui dire. Non tu ne peux pas lui avouer ce secret encore plus inavouable que le fait que tu ne serais pas toujours là. Tu ne peux pas lui imposer ça, et encore lui révéler que depuis des années, tu meurs d’envie d’être plus, pas juste ton meilleur ami. Plus tu réfléchis, plus tu te brises intérieurement. Tu veux hurler, tu veux partir, tu veux juste… Broyer du noir et digérer cette situation seul, mais tu ne peux pas, parce qu’elle ne te laissera pas partir comme ça, que toute cette situation n’a plus aucun sens à tes yeux. Samedi? Depuis combien de temps elle a attendu pour te parler de ça? Bordel Kun qu’est-ce que tu es en train de faire? Tu soupires sans oser regarder Jin Ah, pas encore, mais tu te rend bien compte que c’est égoïste ce que tu fais. Tu brises les efforts de Jin Ah, tu la rabaisses plus bas et tu te détestes encore plus pour ça. Est-ce que tu dois vraiment faire ça juste pour toi? Est-ce que ça vaut le coup de faire ça? Non, absolument pas. Pourtan,t tu n’arrives pas à t’en défaire, tu n’arrives pas à la regarder, à faire sortir les mots qu’elle a besoin d’entendre. Pour être honnête, tu écoutes à peine la jeune femme alors que tu es en pleine crise existentielle et que ton cerveau est un champ de bataille.

C’est Jin Ah qui te sort de ce cercle vicieux, alors qu’elle te grimpe dessus en t’écrasant sans vergogne pour trouver son maudit téléphone et en faisant tomber la moitié de sa chambre. Les mots qu’elle utilise te font mal, parce que tu te rends vraiment compte que tu l’as blessé. ”Arrête Jin Ah… Ça suffit arrête ça, tu m’écrases. Tu te poses trop de questions et… Je pense que tu devrais y aller finalement. Je… Je n’ai pas vraiment le droit de te dire ce genre de chose, c’est la fatigue et la surprise de la bombe que tu viens de me lâcher… Sûrement.” Oui, parce qu’il faut que tu te trouves une excuse à peu près valable, mais si c’est complètement bidon. Tu ne peux pas retenir un cri de douleur alors qu’elle retombe ENCORE sur toi lourdement. Franchement Jin Ah tu veux me tuer plus tôt que prévus ou quoi? Tu attrapes la jeune femme par les hanches pour l’empêcher de te réduire à l’étape de crêpes tout de suite. ”Pourquoi tu veux autant réduire mon espérance de vie hein? Tu veux ma mort à ce point maintenant que tu as un rendez-vous?” Sauf que du coup, elle s’étale littéralement sur toi maintenant. Pas vraiment le meilleur moyen de garder ton calme, encore moins maintenant. Tu en profites, un peu, alors avant de la chatouiller subitement. Oui tu l’attaques complètement en traître et tu n'as aucune honte à le faire. Alors qu’elle se retourne enfin, tu peux la regarder dans les yeux, tentant de cacher le trouble que tout cela cause chez toi. Tu intériorises, tu essayes du moins, parce que ce n’est pas toi qui es important, encore moins ce que tu veux. Ça ne l’es plus du moins. ”Pourquoi tu as attendu aussi longtemps pour me parler de ça? Même si ça me fait bizarre de parler de… Ça avec toi.” Parce que ça ne veut dire que quelqu’un d’autre la voit comme une femme, comme une belle femme. Jin Ah doit clairement être la dernière au courant de l’effet qu’elle peut provoquer, même si d’un côté, ça t’arrangeait un peu jusque-là.

Tu restes un moment ainsi, simplement à l’observer, dans ce moment presque intimiste. Moment parfait pour lui dire beaucoup de choses, ce que tu ne fera pas, ce qui tu t’interdira toujours de faire. Tu détournes soudain le regard, ne voulant pas laisser cette situation sur une note aussi étrange. ”Je suis désolé si je t’ai blessé Jin Ah. Je… Je voulais pas. J’ai juste du mal à t’imaginer avec quelqu’un d’autre.” Ça c’est peu dire, elle ne s’imagine même pas a quel point. Les mots qui t’ont échappé percute enfin ton cerveau, et le rouge te monte au joues. Tu pries pour qu’elle ne le relève pas vraiment. Tu te racles la gorge, il est temps de changer de sujet et vite. ”Bref, tu devrais juste sortir avec ce gars si tu en as envie. Au pire si ça passe mal tu aura eu un verre gratuit non?”

(( ootd )) L'esprit de jinah n’est que chaos et pensées qui s’entre-mêlent. Kun si curieux de savoir ce que peut bien renfermer sa boite crânienne, n’aurait actuellement aucune envie d’y mettre les pieds sous risque de s’y noyer. C'est un déluge de réflexions contradictoires qui s’y déversent. Et tandis qu’elle marmonne à haute voix tout ce qui lui passe par la tête, elle se rend à peine compte de son poids qui écrase kun. De son corps qu’elle tente de traverser pour atteindre l’autre côté du lit. Tout ceci a le mérite de lui faire ouvrir les yeux. Elle entend sans entendre ce qu’il lui raconte. « non, non. » ses yeux scrutent sa chambre pour finalement apercevoir son téléphone qui trône sur son bureau. « tu as raison. » parce que pour le coup elle a du mal à se défaire de toutes les pensées intrusives et réalistes qui ont pris possession d’elle. « c’est une très mauvaise idée. En plus je le connais pas tant que ça. » son cerveau qui marche à mille à l’heure ne fait que s’imaginer tout ce qui pourrait mal se passer. Parce qu’il y a un monde énorme entre les scénarios de films et de séries et le fait de le vivre vraiment. Elle aurait surement perdu tous ses moyens à ne pas savoir comment réagir. Et kun qui tente de l’empêcher de bouger ne fait que la faire tomber de plus belle sur lui « et puis.. Mais.. Ah.. arrête !  » sauf qu’à la chatouiller, jinah remue dans tous les sens pour qu’il arrête avant de littéralement s’écrouler sur lui en riant. Mais ça a le mérite de la stabiliser et de la calmer alors qu’elle tourne enfin ses yeux brillants face à cette attaque en traître vers lui. Son regard plongé dans le siens, elle finit par soupirer avant de se redresser, sans vraiment bouger de là où elle est, bien assise sur kun. Une moue contrariée sur le visage elle a du mal à comprendre ce qui peut bien se passer dans la tête de son meilleur ami. « tu me demandes pourquoi je te parle de ça et maintenant tu me demandes pourquoi j’ai attendu si longtemps ? Tu sais pas ce que tu veux. » elle lui lance un regard un peu frustré, jouant avec la couette du bout des doigts pour finalement répondre à la question en haussant les épaules, les yeux rivés sur ses mains. « je sais pas trop.. J'y pensais pas vraiment non plus. Enfin.. Si, mais à chaque fois j’oubliais. Et puis j’ai pas eu le temps..  » l'occasion ne s’était pas présentée, alors elle ne faisait que remettre ça à plus tard, encore et encore. Sans se préoccuper du compte à rebours. Ses yeux remontent vers kun en fronçant les sourcils, toujours un peu décontenancée de se prendre la réalité en plein visage. « pourquoi c'est bizarre ? Parce que je suis.. moi ? » pourtant elle est bien plus épanouie qu’avant, bien plus ouverte, mais au fond kun n’a pas tort, elle n’en reste pas moins une personne socialement bancale. Que les choses qui intéressaient la majorité des gens de son âge jusqu’à aujourd’hui lui passaient au-dessus de la tête. Désormais, elle est complètement inexpérimentée pour des choses simples et basiques. ce n’est pas des femmes comme elle qui ont le mérite d’attirer l’attention. Se mordant la lèvre nerveusement elle hausse de nouveau les épaules comme si tout ce qu’il avait dit avant n’était en réalité qu’une banale vérité. Oui il l‘a blessé, mais elle préfère passer à autre chose. « t’excuses pas. C'est bon, c’est rien. t’as raison de toute façon. » avant de relever les yeux vers lui, perplexe. « quelqu’un d’autre ? » elle cligne des yeux, fixant kun comme s’il lui avait poussé une deuxième tête. « qu’est-ce que tu racontes ? » kun est surement le mieux placé pour savoir qu’elle n’a jamais eu personne dans sa vie. Bien au contraire. Le seul homme qui a le mérite de pouvoir se vanter d’être aussi proche d’elle est.. Oh ! Elle a compris. un sourire espiègle prend forme sur ses lèvres alors qu’elle se rapproche un peu « tu parles de toi ? » ça la fait rire. Parce que quoiqu’il arrive, personne ne peut le détrôner. Kun est la personne la plus importante à ses yeux. Kun a toujours fait partie de sa vie. Jinah est littéralement son ombre. «  je te fais pas un caprice à chaque fois que je te vois avec une fille moi. » non, en réalité, elle s’en fiche. Parce que ça n’a jamais rien changé entre eux. kun est bien libre de faire ce qu'il veut « mais t'inquiète pas pour ça, tu passeras toujours avant. » qu’elle balance de but en blanc. Parce que c’est une vérité si simple à ses yeux qu’elle ne se rend pas compte de son poids. Un silence plane quand il change d’avis. Lui conseille d’y aller. Sauf que jinah n’en a plus envie. Elle secoue la tête en soupirant. Et c’est d’une petite voix qu’elle admet « non, j’ai plus envie. de toute façon je me serai ridiculisée... » ça la ramène à tout ce qu’il a dit juste avant. Et alors qu’elle se laisse glisser pour enfin laisser kun respirer, libéré de son poids, elle ajoute un peu plus timidement. « c’est un peu quelqu’un comme toi, alors maintenant que tu le dis.. je sais pas trop ce que je me suis imaginée... T'aurais réagi comment toi si tu tombais sur quelqu’un comme moi qui n’a jamais... » fait ça. Rien fait. elle ne finit pas sa phrase. Ses joues s’empourprent. C'est clair comme de l’eau de roche pour elle, peut-être pas pour lui. « c’est stupide. » Un petit rire lui échappe.  Oui, parce que c’est un peu le kun de sa promo à elle. Beau à tomber. Un palmarès digne d’un guiness book. Alors une femme comme jinah ? Non. Ça n’a pas de sens. Elle se serait pris une humiliation cuisante. Secouant encore la tête en sortant du lit elle murmure récupérant enfin son téléphone pour revenir s’asseoir sur le lit. « je préfère rester là. ou faire un truc avec toi. T'es là samedi ? » non, elle est bien, chez elle, finalement, en sécurité dans sa zone de confort avec kun. ou même seule. c'est l'avantage, jinah se suffit à elle-même. Elle n’a besoin de rien d’autres, finalement.  
 

(ootd) Elle met le doigt sur ce qui fait mal à chaque fois, et tu maudis Jin Ah d’avoir autant d’instinct d’intelligence. Plus que toi en tout cas, c’est sûrement de famille, deux génies sur trois, la moyenne est quand même acceptable. Ok, il faut retirer le fait que ce sont deux cas les génies mais bon, on ne peut pas tout avoir, un peu de justice pour le commun des mortels. ”Que veux-tu, je suis un homme compliqué, tu ne savais pas encore? Surtout quand ça te concerne.” Kun ferme ta bouche bon sang, tu n’arrêtes pas de faire des sous-entendus sans le vouloir. Bref. Tu ne bouges pas, mais tu vois clairement le malaise de ton amie, alors qu’elle est toujours assise sur toi. Elle baisse les yeux, évite ton regard. Tu vois que tout cela la travail vraiment, et tu t’en veux encore plus d’avoir été égoïste. Elle met encore le doigt sur un de tes mots de travers et tu te mords la lèvre, cherchant quoi répondre. Il faut vraiment que tu apprennes à la boucler. ”Non c’est juste… Que ce genre de choses ne t’avaient jamais vraiment intéressé alors c’est… Nouveau pour moi.” Oui c’est pas mal comme réponse ça. Sûrement bien mieux que de lui dire que tu donnerais n’importe quoi pour être à la place de ce gars ne serait-ce que Cinq minutes. Que tu meures a petit feu depuis qu’elle t’a parlé de ce rendez-vous. Que non, ce n’est pas parce que c’est elle, c’est parce que tu meurs de jalousie mais tu t’es résolu à jamais avouer quoi que e soit parce qu’elle ne te verra jamais comme ça. Oui, beaucoup mieux.

”Non ce n’est pas rien, tu fais des efforts, tu veux faire de nouvelles choses et moi je brise ton élan. Je m’en veux Jin Ah, je n’ai pas le droit de faire ça. Personne n’a le droit…” Non, pas même toi, parce qu’elle doit faire ce genre d’expérience elle aussi. Elle ne va pas rester enfermée ici toute seule éternellement. D’un autre côté ça te rassurerait un peu, de savoir qu’elle ne sera pas toute seule quand tu ne seras plus là, que quelqu’un pourra la surveiller et prendre soin d’elle. Tu revires dans le morbide là, ça suffit. Sauf que c’est la panique qui t’envahit quand tu lui parles de l’imaginer avec quelqu’un d’autre. Tu sembles ne plus savoir respirer, les yeux ronds comme des billes alors que le seul son qui sort de ta bouche est un bégaiement stupide quand elle te demande si tu parles de toi. Pris la main dans le sac sur est comme tétaniser. Comment est-ce qu’elle va réagir? Qu’est-ce que tu vas bien pouvoir lui dire maintenant? Est-ce que tu vas seulement pouvoir la voir? Et Pourquoi elle se rapproche autant de toi en souriant? Oh bien trop de scénarios se pressent dans ton cerveau pour que ce soit clair et que tu puisses te reprendre. Tu es bloqué, pris la main dans le sac et tu as l’air d’un idiot maintenant. Maudit soit ton génie Jin Ah. Puis elle te parle des autres filles, et là tu lèves un sourcil, parce que tu ne sais pas comment le prendre après ce qu’elle vient de dire? Est-ce qu’elle t’a vraiment compris? Est-ce que finalement elle pensait comme toi? Bordel, elle te retourne le cerveau à chaque phrase parce que tu ne sais ce qu’elle voulait dire au départ. ”Comme si tu me voyais souvent avec d’autres filles.” Tu râles presque, détournant le regard, et boudant. Tu as quasiment toujours fait en sorte qu’elle ne te voit pas avec d’autres filles, presque. A chaque fois tu es mal à l’aise et tu finis par un peu trop te préoccuper d’elle. Les mots qu’elle emploie ensuite te serrent le cœur, causant un emballement imprévu. Pourtant, même si elle le pense, tu ne peux pas retenir tes mots. ”Ça c’est faux Jin Ah, un jour d’autres personnes seront plus importantes, et je l’espère sincèrement. Je ne serais pas toujours là…”  Tu murmures la dernière phrase avant de tourner la tête vers elle quand elle glisse pour te libérer de sa présence. Ce n’était pas si désagréable si tu veux être honnête.

Tu restes quelques instants incrédule, ne comprenant pas vraiment ce qu’elle essaye maladroitement de te dire. Oh non Jin Ah, pas encore, tu ne t’esquiveras pas comme ça. ”Qu’est-ce que ça veut dire un peu comme moi? Je suis pas sûre de bien le prendre bizarrement.”  Tu marques une pause, croisant les bras sur ta poitrine. ”Qui n’a jamais quoi Jin Ah? Si tu ne me dis pas ce que tu as sur le cœur je ne peux pas t’aider.” Tu as beau réfléchir à toute vitesse, tu n’es pas vraiment sûr de savoir ce qu’elle essaye de te dire et autant dire que tu préfères éviter les malentendus hein. Sinon tu risques encore de te mettre dans une situation inconfortable. Tu l’observes sortir du lit en secouant la tête, elle essaye vraiment de se convaincre et ça t’attriste de la voir comme ça, en lutte contre elle-même. Elle revient sur le lit et tente de s’esquiver, encore. Pas de chance Jin Ah tu oublies à qui tu as affaire, tu ne vas pas la laisser s’en sortir comme ça. Alors qu’elle revient tu lui prends ton téléphone tes mains, l’empêchant de le récupérer avant de lui répondre. " Samedi mes collègues me traînent je ne sais pas où pour mon anniversaire, et je n’ai aucune envie d’y aller. Mais toi, tu as quelque chose à faire alors tu vas répondre à ce gars où je le fais à ta place?” Oui tu en parfaitement capable, même si ça va te briser encore plus le coeur. Tu luttes un peu avec elle, l’empêchant de récupéré son dû. Tu pose alors ta main libre sur sa joue, pour la forcer à te regarder. ”Si tu pense que tu veux faire quelque chose, ne laisse PERSONNE t’empêcher de le faire. Encore moins quand c’est moi.” Tu laisse ta main un peu trop longtemps, le rouge de monte au joues alors que ton coeur s’accélère et que certaines idées folle revienne toqué à la porte. Réagit avant de faire une bêtise Kun. Tu déplace alors ta mains pour venir ébouriffé ses cheveux dans une agression complètement gratuite. ”Sauf qu’il faudra être un peu plus présentable que ça mademoiselle je cache mes atout de rêve.”

(( ootd ))  C'est nouveau pour kun. Mais ça l’est bien plus pour jinah. Et c’est pour cette raison qu’elle a fait un demi tour instantané dès lors qu’il n’a pas réagi comme elle l’attendait. Parce qu’elle se fit peut-être un peu trop à son jugement là-dessus. Qui de mieux que son meilleur ami pour lui faire constater ses qualités et ses défauts ? Lui lançant un regard à la dérobée elle ne sait pas vraiment comment réagir. Il passe du coq à l’âne en quelques instants aujourd’hui et ça la met un peu en déroute. Oui, c’est complètement nouveau pour elle. c’est ce qui rend les choses terrifiantes, et ce n’est pas comme si jinah était foncièrement quelqu’un de courageux. Bien au contraire. Elle a toujours préféré la sécurité, l’isolement et sa zone de confort qu’à expérimenter des choses qui ne sont pas dans ses habitudes. Ne s’en portant que mieux et évitant ainsi les relations humaines complexes qui ont toujours eu le don d’être bien trop compliquées malgré son cerveau de génie. Génie en question qui cligne des yeux avant de littéralement pouffer de rire. « kun t’es sérieux là ? » la mauvaise foi a désormais un visage. Et il est sous ses yeux. « tu es surement passé sur la moitié de l’université de quoi tu parles ! » et elle rigole encore parce que s’il n’assume pas le nombre de ses conquêtes aussi longues que ses lignes de code, elle ne peut plus rien pour lui. « et c’est pas parce que je ne le vois pas que je ne le sais pas. »  parce que bon, ce n’est un secret pour personne. Quand bien même il ne se pointe que très rarement avec une fille au bras quand elle est avec lui, dieu merci. le fait qu'elle ne sorte pas beaucoup en fait l'une des raisons premières. Mais les fois où c’est le cas, jinah n’en est pas aveugle pour autant. Ce n’est pas comme si ça la dérangeait et que ça changeait quoique ce soit. Qu'elle s’intéresse peut-être enfin à quelqu’un ne change pas cette fatalité : kun reste la personne qui compte le plus à ses yeux. Et elle ne masque pas la contrariété des plus visibles sur son visage quand il la contredit. Parce que ça n’a pas de sens. Et qu’il plombe encore l’ambiance. « pourquoi ? C'est stupide ce que tu dis on dirait presque que tu veux que je te remplace. » pourquoi elle aurait envie que d’autres personnes soient plus importantes que lui ? Il l’espère en plus ? Elle ne sait pas vraiment comment le prendre. son coeur se serre, de plus en plus contrariée. « pas toujours là ?   » qu’elle répète un peu perdue. Fronçant les sourcils, cette conversation ne lui plait pas. « Je ne suis pas une enfant kun.  » parce que kun fera sans doute sa vie. Et jinah n’a pas besoin d’être babysitté. mais à ses yeux que chacun finisse par prendre des chemins différents ne change en rien leur amitié. Seulement, il lui donne presque l’impression que ce n’est pas une vision partagée. Et c’est blessant. Soupirant, elle le libère pour le laisser respirer. Elle ne sait pas vraiment quoi faire de tout ça. Haussant les épaules, jinah jette un coup d’oeil furtif à son meilleur ami. Décidément, il doit vraiment être encore très fatigué, il comprend tout de travers. « pourquoi tu le prendrais mal ? » elle cligne des yeux. Encore une fois, il est son point de repère principal.  qu’une personne lui ressemble ne peut qu’être en sa faveur puisqu’il est l’une, si ce n’est la, personne la plus importante dans sa vie. Même si pour le coup, ce n’est pas vraiment à ça qu’elle pensait. Soupirant une nouvelle fois, elle hausse les épaules. Cette discussion finit par l’embrouiller plus qu’autre chose. « bah.. Tu sais..  » ses yeux se baissent sur ses doigts. Avant de balancer de but en blanc, parce que le tact c’est pas tous les jours qu’elle sait s’en servir. « les don juan de la promo quoi.. Plein d’expériences.. Tout ça.. » avant de tirer une grimace et que le rouge lui monte finalement aux joues. Le dire à haute voix ne fait que rendre plus réelle le fossé qui les sépare. Jinah étant drastiquement, l’inverse. et le fait que kun la force à le dire la met dans l‘embarras. Jusqu'à maintenant, ce n’était pas quelque chose dont elle se préoccupait, donc elle s’en moquait. Désormais elle a la tête en plein dans ses lacunes. « tu sais très bien.. J'ai jamais fait tout ça moi... sortir comme ça.  » elle marmonne entre ses dents. Ses joues s’empourprant de plus belle alors que son regard alterne entre kun et ses mains car l’avouer est une toute autre chose. « pour le reste tu pourras pas vraiment m’aider... » son ton a encore baissé d’une octave. elle sent son visage  chauffer. ses yeux glissent sur ses lèvres, y restent quelques secondes de trop, la trahissant surement avant de nouveau se perdre dans le décor.  Elle voulait juste qu’il la conseille sur comment ça allait se passer. Le reste, pas sûr qu’il puisse y faire grand-chose. Fuyant un peu cette gêne abyssale, jinah finit enfin par récupérer son téléphone dans le but de mettre un terme à cette situation mais alors qu’elle s’apprête à décliner l’invitation elle voit son portable disparaitre de ses mains. « hé ! »  elle tente de le récupérer, mais kun a une vivacité qu’elle ne possède pas. Lui lançant un regard franchement contrarié, elle s’apprête à râler quand la main sur sa joue la prend de court. Tout comme ce qu’il lui dit. Ses yeux plongent dans les siens et elle n’est pas sûr de saisir tout ce qu’il lui raconte. « t’es franchement bizarre en ce moment. » qu’elle répond doucement. « justement. J’étais pas sûre. Je vois pas où est le problème à te demander ton avis. Si tu me dis que c’est pas fait pour moi.. je vais pas faire le contraire. je comprends plus rien moi.. » et puis, généralement si jinah a envie de faire quelque chose, elle le fait. Kun le sait. Elle râle pour la forme quand elle sent ses cheveux partir dans tous les sens, mis ça la fait sourire. « ah bon ? Moi qui comptais y aller en pyjama.. » non mais, jinah n’a peut-être pas conscience de l’effet qu’elle fait, en revanche, elle aime s’apprêter pour sortir. Toutefois, le fait de savoir kun déjà pris samedi la stresse un peu. Car elle ne voudra pas le déranger dans le cas où ça ne se passe pas bien. Récupérant son téléphone des mains de son meilleur ami, jinah lui jette un regard qui ne laisse pas place à la négociation. « je dis oui seulement si tu me donnes tes meilleurs conseils pour que ça se passe bien. Sinon, je reste là. » elle croise les bras, mine un peu boudeuse, le rouge aux joues. Mais qui d’autre que lui peut lui dire ce qui marche vraiment ? comme quoi, le chantage elle peut faire aussi.