Kyungea + what are you hiding ?
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Kyungea + what are you hiding ? | Ven 25 Sep - 14:32 Citer EditerSupprimer
❝Je te crois pas. Il y a autre chose derrière ton regard. ❞Toi & Moi La soirée s’était annoncée ennuyante, tout du moins jusqu’à ce que je reçoive un sms qui me propose d’aller boire un verre avec des amis. Kouji est encore à son boulot, son super boulot qui a le don de me rendre dingue. Je faisais tourner mon téléphone entre mes doigts, ruminant ma mauvaise humeur, m’agaçant de cette situation. Il fallait que je sorte, que je m’occupe, alors sur un coup de tête je partie me préparer dans ma chambre. Je n’avais pas besoin d’en faire des tonnes, ce n’était qu’une sortie de groupe, boire un verre et se détendre. Habillée de ma robe blanche j’enfilais pour une fois des chaussures plates. Je n’étais pas d’humeur à ruiner mes pauvres pieds pour une simple soirée entre amis. Quittant l’appartement je rejoignais rapidement le lieu indiqué en cherchant des yeux le petit groupe. J’avais un peu froid ainsi vêtu mais j’allais vite me réchauffer avec l’alcool. Appelant mon amie sur son téléphone pour savoir où elle se trouvait. A la sortie du métro, on arrive. Comment j’avais fait pour arriver plus vite qu’eux, c’est fou ça. Je n’aimais pas attendre. J’affichais un air renfrogné en zieutant sur mon téléphone. Attendant, retenant mes soupires impatient. Je faisais les cents pas sur le devant du bar en passant une main dans ma nuque. Je levais les yeux vers le ciel en marchant, me moquant bien des passants que je ne voyais même pas. Le petit groupe arriva finalement et j’affichais un air un peu agacé « vous avez été long hm. » râlais-je en croisant le bras avant de rejeter une mèche de cheveux en arrière. Je salut tout le monde, j’en connais certain mais pas tous. « On y va ? » lâchais je avec un sourire en coin, retrouvant rapidement mon petit côté directif. |
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Re: Kyungea + what are you hiding ? | Ven 25 Sep - 22:02 Citer EditerSupprimer
La soirée s'annonçait ennuyante et c'était exactement ce que souhaitait Kyung Soo. Assit dans un café où l'établissement se vidait depuis quelques minutes, le jeune homme regardait un rapport sur la crise boursière qui venait d'éclater en Chine et dont ses actions avaient été grandement touchées. Des centaine de millions de wons avaient été perdus en quelques heures ; de quoi lui faire s'arracher les cheveux de rage. Heureusement que de l'autre côté, ses placements avaient été fructueux et comblaient en partie son fiasco asiatique.
Soudain, son téléphone vibra. Décrochant ce dernier sans regarder le nom du contact qui était pourtant affiché sur l'écran, la réponse de l'étudiant fut un cinglant « non, faites sans moi » suivit d'un « non, je n'ai pas le temps de vous rejoindre » et d'un « je suis sérieux. En plus je suis malade, kof kof » tout en imitant le bruit d'une toux. Une tape sur l'épaule le fit cependant lever la tête et, forcément, la personne avec qui il était au téléphone... était devant lui. Le petit-fils du CEO de Samsung soupira et se leva. Il lui avait promis de participer à la prochaine « sortie » alors qu'il détestait cela. Et puisqu'il avait été pris sur le fait, il n'avait visiblement aucune sortie possible.
Kyung Soo rejoignit donc la bande et les suivit pour rejoindre un bar, Dieu savait où. Le quartier lui paraissait lugubre au possible et voir tous ces étudiants, dehors, en train de chanter boire et fumer le dégoûtait particulièrement. L'hygiène était clairement au deçà de ce qu'on pouvait attendre d'un lieu public de Séoul et il ne manquerait pas à appeler le service d'hygiène pour y faire un tour, demain. Lorsqu'ils arrivèrent au lieu de rendez-vous, quelqu'un semblait être déjà là. Pas très contente, compte tenu de sa posture et du timbre de la voix lorsqu'il ouvrit la bouche. Super, la soirée s'annonçait trépidante.
Ils entrèrent dans l'établissement et Kyung Soo se retrouva au milieu, entre une fille qui se retrouva rapidement éméchée et celle qui était arrivée plus tôt. Il sirota son verre de jus d'orange, tandis qu'il entendait les conversations à 180°. Rien d'intéressant, que du blabla. Et toutes les trois minutes, il ne pouvait s'empêcher de jeter un coup d'oeil sur sa montre. La soirée, trépidante déjà, s'annonçait bien longue.
Soudain, son téléphone vibra. Décrochant ce dernier sans regarder le nom du contact qui était pourtant affiché sur l'écran, la réponse de l'étudiant fut un cinglant « non, faites sans moi » suivit d'un « non, je n'ai pas le temps de vous rejoindre » et d'un « je suis sérieux. En plus je suis malade, kof kof » tout en imitant le bruit d'une toux. Une tape sur l'épaule le fit cependant lever la tête et, forcément, la personne avec qui il était au téléphone... était devant lui. Le petit-fils du CEO de Samsung soupira et se leva. Il lui avait promis de participer à la prochaine « sortie » alors qu'il détestait cela. Et puisqu'il avait été pris sur le fait, il n'avait visiblement aucune sortie possible.
Kyung Soo rejoignit donc la bande et les suivit pour rejoindre un bar, Dieu savait où. Le quartier lui paraissait lugubre au possible et voir tous ces étudiants, dehors, en train de chanter boire et fumer le dégoûtait particulièrement. L'hygiène était clairement au deçà de ce qu'on pouvait attendre d'un lieu public de Séoul et il ne manquerait pas à appeler le service d'hygiène pour y faire un tour, demain. Lorsqu'ils arrivèrent au lieu de rendez-vous, quelqu'un semblait être déjà là. Pas très contente, compte tenu de sa posture et du timbre de la voix lorsqu'il ouvrit la bouche. Super, la soirée s'annonçait trépidante.
Ils entrèrent dans l'établissement et Kyung Soo se retrouva au milieu, entre une fille qui se retrouva rapidement éméchée et celle qui était arrivée plus tôt. Il sirota son verre de jus d'orange, tandis qu'il entendait les conversations à 180°. Rien d'intéressant, que du blabla. Et toutes les trois minutes, il ne pouvait s'empêcher de jeter un coup d'oeil sur sa montre. La soirée, trépidante déjà, s'annonçait bien longue.
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Re: Kyungea + what are you hiding ? | Dim 27 Sep - 16:05 Citer EditerSupprimer
❝Je te crois pas. Il y a autre chose derrière ton regard. ❞Toi & Moi Croisant les jambes sous la table, je tenais mon verre dans les mains avec une expression figé sur le visage. Un agacement perceptible. Je pensais que sortir me ferait du bien, mais il n’est question que d’une beuverie sans aucun intérêt. Soupirant de frustration je buvais mon verre sans grand entrain. Je n’arrêtais pas de penser à ce que Kouji pouvait faire à cet instant. Je l’imaginais sourire à ses vieilles femmes qui n’utilisait leur argent que pour se croire aimer. Quand bien même il ne faisait que leur mentir sur leur beauté et le plaisir de leur présence à ses côtés, il n’en restait pas moins que ma jalousie allait finir par tout faire éclater. A cette pensée je bus d’une traite mon verre et grimaça sous l’effet de l’alcool qui me réchauffa. Mon voisin de table aussi droit et coincé qu’un premier de la classe ne cessait de regarder sa montre. En étau entre moi et une jeune fille déjà passablement ivre, je zieutais dans sa direction, stressée de le voir regarder l’heure toutes les deux minutes. « Tu t’ennuies ? » lâchais-je finalement d’une voix blasé. Je m’enfonce dans la banquette me saisissant de mon verre que je fais tourner entre mes doigts. « On t’a trainé de force ici ? » plaisantais-je en fixant le reste de la bande qui ne se souciait guère de nos pauvres états d’âme. Il avait l’air si sérieux, rien qu’à son contact je perdais ma joie de vivre. Il était tellement … coincé. Même sa tenue, sa coupe de cheveux, tout transpirais l’apparente perfection. Il sortait d’où ce mec. Un fils à papa qui avait oublié que la vie c’était fait pour profiter ? Une nouvelle commande de boisson arriva et j’en saisie deux qui n’était pas à nous pour la poser devant lui. « Boit au moins ça, on donnera l’air d’apprécier le moment. » bien que je me moquais éperdument de l’air que je donnais. Je m’ennuyais et si la terre entière pouvait le savoir j’en étais ravie. Non pas que je voulais me faire plaindre, mais si ça pouvait pourrir leur soirée avec la tête que je tirais ça m’allait tout aussi bien. Mais de ce que je pouvais voir, ni le jeune homme à côté de moi, ni moi-même, n’arrivions à casser l’ambiance. |
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Re: Kyungea + what are you hiding ? | Mar 13 Oct - 22:25 Citer EditerSupprimer
Malgré tout l'ennui du monde, Kyung Soo restait digne. Du moins, il essayait. Le pauvre ne sortait pas son téléphone pour consulter les cours de la bourse européenne - alors qu'il en avait sérieusement envie, mais c'était discourtois vis à vis de ses hôtes... Tous bourrés - et restait droit comme un balai, assit entre une jeune fille un peu trop dévêtue et une autre un peu trop énervée. Il aurait pu choisir une place un peu plus agréable. Genre celle-là, là bas, au coin de la table, avec personne ni à droite, ni à gauche. Et très proche de la porte de sortie.
Mais non, il était là et il n'avait pas son mot à dire. Il sirotait son jus d'orange lorsque sa voisine de droite prit la parole. Il se retourna vers elle, tandis qu'elle s'enfonçait dans la banquette, plus blasée que jamais. Il s'apprêtai à répondre lorsque mademoiselle enchaîna, l'empêchant ainsi de dire quoi que ce soit. Kyungie se mit alors à réfléchir à une réponse à sa question mais au moment où il décida de lui répondre, l'étudiante lui coupa une nouvelle fois la parole. Décidément, celle-ci ne savait pas se taire ! En plus d'être habillée encore plus légèrement que lui en sortant d'une douche, c'est dire !
"Hum hum. Il est coutume de laisser son interlocuteur répondre lorsqu'on lui pose une question, plutôt que d'enchaîner jusqu'à ce qu'il ne puisse plus rien dire" Répondit, strict comme toujours, l'étudiant, en réajustant sa cravate. Sérieusement, elle ne lui avait pas laissé la moindre ouverture pour glisser un mot ! "Mais pour vous répondre, oui, je m'ennuie. Je n'avais pas l'intention de passer ma soirée ici, à l'origine. Entouré de..." Il regarda à sa gauche et esquissa une grimace. La moitié de ses "amis" était en train de danser autour de la table. "Entouré de... Eux. Et non merci, je ne bois pas d'alcool. Vous devriez éviter vous aussi : Vu la tournure des évènements, personne ne vous raccompagnera chez vous et le quartier, de ce que j'ai pu observer, n'est pas l'endroit le mieux fréquenté de la capitale. Et ce serai dommage de finir dans le lit d'un inconnu. Ou pire..." Il s'arrêta un instant, donnant à son discours un faux air dramatique : "Dans une poubelle dans une ruelle étroite. Vous n'imaginez pas toutes les bactéries qu'on peut trouver dans ces endroits..."
Il leva alors sa main, ouverte, en direction de Kelea, pour lui dire non : "Donc dans le cas où vous n'auriez pas compris, non. Je ne souhaite pas boire. Si je peux garder mon cerveau clair ce soir et tout le reste de ma vie, ce sera parfait." Oui, Kyung Soo était du genre coincé. TRES coincé.
Mais non, il était là et il n'avait pas son mot à dire. Il sirotait son jus d'orange lorsque sa voisine de droite prit la parole. Il se retourna vers elle, tandis qu'elle s'enfonçait dans la banquette, plus blasée que jamais. Il s'apprêtai à répondre lorsque mademoiselle enchaîna, l'empêchant ainsi de dire quoi que ce soit. Kyungie se mit alors à réfléchir à une réponse à sa question mais au moment où il décida de lui répondre, l'étudiante lui coupa une nouvelle fois la parole. Décidément, celle-ci ne savait pas se taire ! En plus d'être habillée encore plus légèrement que lui en sortant d'une douche, c'est dire !
"Hum hum. Il est coutume de laisser son interlocuteur répondre lorsqu'on lui pose une question, plutôt que d'enchaîner jusqu'à ce qu'il ne puisse plus rien dire" Répondit, strict comme toujours, l'étudiant, en réajustant sa cravate. Sérieusement, elle ne lui avait pas laissé la moindre ouverture pour glisser un mot ! "Mais pour vous répondre, oui, je m'ennuie. Je n'avais pas l'intention de passer ma soirée ici, à l'origine. Entouré de..." Il regarda à sa gauche et esquissa une grimace. La moitié de ses "amis" était en train de danser autour de la table. "Entouré de... Eux. Et non merci, je ne bois pas d'alcool. Vous devriez éviter vous aussi : Vu la tournure des évènements, personne ne vous raccompagnera chez vous et le quartier, de ce que j'ai pu observer, n'est pas l'endroit le mieux fréquenté de la capitale. Et ce serai dommage de finir dans le lit d'un inconnu. Ou pire..." Il s'arrêta un instant, donnant à son discours un faux air dramatique : "Dans une poubelle dans une ruelle étroite. Vous n'imaginez pas toutes les bactéries qu'on peut trouver dans ces endroits..."
Il leva alors sa main, ouverte, en direction de Kelea, pour lui dire non : "Donc dans le cas où vous n'auriez pas compris, non. Je ne souhaite pas boire. Si je peux garder mon cerveau clair ce soir et tout le reste de ma vie, ce sera parfait." Oui, Kyung Soo était du genre coincé. TRES coincé.
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Re: Kyungea + what are you hiding ? | Dim 18 Oct - 20:06 Citer EditerSupprimer
❝Je te crois pas. Il y a autre chose derrière ton regard. ❞Toi & Moi Dites-moi que c’est une caméra caché. Je veux dire … franchement qui réagit comme ça de nos jours ? Je tentais simplement de faire la conversation à mon voisin et le voilà m’apprendre comment être plus … poli ? Je n’en savais trop rien mais sa première réflexion me fit ouvrir la bouche sur la surprise. D’où est-ce qu’il sortait celui-là ? Et il me vouvoie. Je sais que c’est la coutume de vouvoyez quand on ne connait pas mais on a sensiblement le même âge, dans un bar, entouré de pseudo amis et connaissances … Alors le vouvoiement … Mais ça avait au moins le mérite de me faire rire. J’avais l’impression d’avoir en face de moi ce genre d’intello super coincé qui pouvait résoudre des équations super complexe mais qui n’était pas foutu de se faire des amis correctement. Et qui avait même tendance à faire fuir les gens. Manque de chance pour moi je suis coincée entre lui et une pauvre fille ivre morte. Je ne sais pas si c’était finalement une bonne idée de lui avoir adressé la parole je le trouvais vraiment bizarre. Autant dans son comportement que dans ses paroles. Ecarquillant les yeux à ses mots je ne pus m’empêcher de lâcher un petit rire. ca n’avait pourtant rien de drôle mais j’étais tellement choquée parce que j’entendais … Il me dépeignait une fin de soirée plutôt chaotique pour quelques verres ingurgités … Mais le clou restait quand même de m’imaginer dans une poubelle … Etait-ce sa façon à lui de sous-entendre que j’allais finir assassiné par un psychopathe si je buvais trop pour être incapable de me défendre … ? C’est vrai, vu comme ça, ça mettait tout de suite en confiance pour la suite de la conversation. J’hallucinais complètement je dois l’avouer. Est-ce qu’il était seulement humain … ? C’est qu’il savait y faire en plus avec son petit air sérieux. Et bien … il refusa mon verre et je me contentais de le récupérer pour le coup … « Mon dieu … » lâchais-je échapper tout bas. Je passais une main dans mes cheveux en me demandant jusqu’où il pourrait aller. M’ennuyant je n’avais d’autres choix que de rester avec lui pour l’instant parce que personne n’était en état de me ramener. Alors si je pouvais m’amuser un petit peu à ses dépens pourquoi pas. M’accoudant avant d’enfoncer mon menton dans le creux de sa paume je le regardais malicieusement et lui lança « Ce n’est pas trop dur ? » d’un ton mystérieux, avant d’ajouter en me penchant vers lui « De toujours garder le contrôle. Tu ne te lâches jamais ? » Fis-je presque surprise en mordillant ma lèvre inférieure. J’aurais bien rajouté qu’il devrait mais il allait encore me sermonner sur le fait que je ne lui laissais pas le temps de répondre … tentons de jouer avec ses propres règles alors ! |
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Re: Kyungea + what are you hiding ? | Lun 19 Oct - 15:52 Citer EditerSupprimer
Non, ce n'était pas une caméra cachée. Pour une personne "normale", aborder Kyung Soo sera toujours une expérience particulière, pour la simple raison qu'il ne répond pas tout à fait à l'image que l'on se fait des étudiants d'université "standards" : Il n'était pas intéressé par faire la fête ; Se faire des amis n'était pas une obsession ; Il avait tellement de facilité qu'étudier était plus un passe-temps qu'autre chose ; Le regard et les chuchottements des autres lui en touchait une sans faire bouger l'autre ; Et il avait un caractère et un comportement atypiques au possible. Sans hésitation possibl, KS faisait partie du top trois des étudiants les plus difficilement supportables de l'université - avec en tête d'affiche le tristement célèbre Yi Ming, bien entendu -. Et ce n'était pas Kelea qui allait dire le contraire puisque mademoiselle venait de prendre en pleine face cette réalité : Le type qui était assit à côté d'elle n'était pas normal.
Une fois qu'elle eut finir de dire ce qu'elle voulait dire, l'étudiant en économie internationale se lança dans son long monologue, ne laissant à son tour, aucune opportunité de répondre. Il parlait avec une fluidité et un calme irréel. Et l'on voudrait presque boire ses paroles si celles-ci n'étaient pas aussi... Terrifiantes ? Alors oui, elle allait sans doute mal comprendre certains points de son argumentation - comme l'histoire de finir dans la poubelle, où il faisait davantage référence à l'existence de bactéries et de microbes plutôt que la possibilité de se faire gangbanger puis assassiner (ou l'inverse) par un groupe de racailles séropositifs, même si cette idée maintenant que l'on en parlait, n'était pas plus séduisante que la première - mais elle n'était pas moins une étudiante d'une bonne école et donc, par déduction, quelqu'un d'à peu près intelligente.
La jeune femme était surprise et si Kyungie pouvait voir son expression, il savait qu'il s'en délecterait. Est-ce qu'il était humain ? Oui. Enfin, physiquement du moins, parce que pour le reste on pouvait légitimement se poser des questions. Avec ce qu'il venait de dire, elle allait sans doute se tourner vers quelqu'un d'autre, n'est-ce pas ? Le fils du CEO de Samsung ne fit donc pas attention au "Mon dieu" que venais de lâcher mademoiselle. Mais lorsque celle-ci s'accouda sur la table et posa son menton contre sa main, se penchant vers lui, il ne put s'empêcher de reculer un petit peu, délimitant toujours de la même manière son espace vital. Il arqua un sourcil à l'écoute de la question de l'étudiante. Puis lâcha un "Pardon ?" lorsque cette dernière lui en posa une seconde.
"Absolument pas." Répondit Kyung Soo, avant d'attraper son verre de jus d'orange ; "Je ne vois pas pourquoi ce serait difficile de rester soi-même. Il suffit de s'imposer quelques règles de savoir vivre. Contrairement à nos chères camarades, je ne ressens pas le besoin de boire pour lever artificiellement quelques barrières psychiques et me donner la fausse impression de m'amuser. Garder le contrôle est une règle de civisme. Si tout le monde commence à se lâcher de cette manière, cinq jours seraient suffisants pour que notre planète finisse dans un mur." Il regarda ensuite son verre, pas assez propre à son goût ; "Quand je parle de mur, c'est bien entendu une figure métaphorique, hein. Serveur ? S'il vous plaît, le verre que vous m'avez servi et extrêmement sale et je distingue des traces de calcaires suspectes. Pouviez vous me donner un autre verre, neuf si possible, et lavé à l'eau bouillante ? Merci."
Puis il se retourna vers Kelea : "Donc je vous souhaite de garder le contrôle, vous aussi. Du moins, ce soir. Car même si mes mots peuvent paraître un petit peu cru, je n'en reste pas moins sérieux. Le quartier où nous sommes actuellement est loin de faire partie du monde des bisounours et aucun de nos camarades ne pourront raccompagner qui que ce soit." Il s'arrêta un instant, remarquant que la demoiselle était toujours un peu trop proche de lui, puis reprit : "Et je vous prie de vous éloigner un petit peu. Une expression utilisée par Confucius, ''nan nu shou shou bu qing'', indique qu'un homme et une femme ne devraient pas se montrer trop intime. Si vous pouviez respecter un petit peu mon espace vital, je sous serai grandement reconnaissant, mademoiselle..."
Il s'arrêta une seconde fois, l'air surpris, puis demanda ; "Je m'excuse mais je viens de me rappeler que je ne connais même pas votre nom. Je m'appelle Lee Kyung Soo." Et je ne suis pas enchanté. Mais ça, il le gardait pour lui.
Une fois qu'elle eut finir de dire ce qu'elle voulait dire, l'étudiant en économie internationale se lança dans son long monologue, ne laissant à son tour, aucune opportunité de répondre. Il parlait avec une fluidité et un calme irréel. Et l'on voudrait presque boire ses paroles si celles-ci n'étaient pas aussi... Terrifiantes ? Alors oui, elle allait sans doute mal comprendre certains points de son argumentation - comme l'histoire de finir dans la poubelle, où il faisait davantage référence à l'existence de bactéries et de microbes plutôt que la possibilité de se faire gangbanger puis assassiner (ou l'inverse) par un groupe de racailles séropositifs, même si cette idée maintenant que l'on en parlait, n'était pas plus séduisante que la première - mais elle n'était pas moins une étudiante d'une bonne école et donc, par déduction, quelqu'un d'à peu près intelligente.
La jeune femme était surprise et si Kyungie pouvait voir son expression, il savait qu'il s'en délecterait. Est-ce qu'il était humain ? Oui. Enfin, physiquement du moins, parce que pour le reste on pouvait légitimement se poser des questions. Avec ce qu'il venait de dire, elle allait sans doute se tourner vers quelqu'un d'autre, n'est-ce pas ? Le fils du CEO de Samsung ne fit donc pas attention au "Mon dieu" que venais de lâcher mademoiselle. Mais lorsque celle-ci s'accouda sur la table et posa son menton contre sa main, se penchant vers lui, il ne put s'empêcher de reculer un petit peu, délimitant toujours de la même manière son espace vital. Il arqua un sourcil à l'écoute de la question de l'étudiante. Puis lâcha un "Pardon ?" lorsque cette dernière lui en posa une seconde.
"Absolument pas." Répondit Kyung Soo, avant d'attraper son verre de jus d'orange ; "Je ne vois pas pourquoi ce serait difficile de rester soi-même. Il suffit de s'imposer quelques règles de savoir vivre. Contrairement à nos chères camarades, je ne ressens pas le besoin de boire pour lever artificiellement quelques barrières psychiques et me donner la fausse impression de m'amuser. Garder le contrôle est une règle de civisme. Si tout le monde commence à se lâcher de cette manière, cinq jours seraient suffisants pour que notre planète finisse dans un mur." Il regarda ensuite son verre, pas assez propre à son goût ; "Quand je parle de mur, c'est bien entendu une figure métaphorique, hein. Serveur ? S'il vous plaît, le verre que vous m'avez servi et extrêmement sale et je distingue des traces de calcaires suspectes. Pouviez vous me donner un autre verre, neuf si possible, et lavé à l'eau bouillante ? Merci."
Puis il se retourna vers Kelea : "Donc je vous souhaite de garder le contrôle, vous aussi. Du moins, ce soir. Car même si mes mots peuvent paraître un petit peu cru, je n'en reste pas moins sérieux. Le quartier où nous sommes actuellement est loin de faire partie du monde des bisounours et aucun de nos camarades ne pourront raccompagner qui que ce soit." Il s'arrêta un instant, remarquant que la demoiselle était toujours un peu trop proche de lui, puis reprit : "Et je vous prie de vous éloigner un petit peu. Une expression utilisée par Confucius, ''nan nu shou shou bu qing'', indique qu'un homme et une femme ne devraient pas se montrer trop intime. Si vous pouviez respecter un petit peu mon espace vital, je sous serai grandement reconnaissant, mademoiselle..."
Il s'arrêta une seconde fois, l'air surpris, puis demanda ; "Je m'excuse mais je viens de me rappeler que je ne connais même pas votre nom. Je m'appelle Lee Kyung Soo." Et je ne suis pas enchanté. Mais ça, il le gardait pour lui.
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Re: Kyungea + what are you hiding ? | Lun 19 Oct - 18:35 Citer EditerSupprimer
❝Je te crois pas. Il y a autre chose derrière ton regard. ❞Toi & Moi What. The. Fuck. Etait-il seulement humain ? Plus il parlait plus j’hallucinais, toujours très polie, toujours très droit, il s’adressait à moi sans une once d’agressivité ni même de suffisance, il s’adressait à moi de façon très simple. Si je n’avais pas été aussi têtue et avec l’esprit de contradiction, j’aurais sûrement fini par approuver ses dires mais c’était tellement soudain et tellement peu commun d’entendre une jeune homme parler de cette façon que je ne cessais de le fixer les yeux ronds. Oh je ne perdais aucune miette de ce qu’il avait à me dire … Toute fois je ne pus m’empêcher de penser que la terre s’éteindrait en deux jours si on se comportait tous de façon aussi coincé et rude … Je veux dire, on perdrait l’essence même de la vie. Le rire, l’amour, les plaisirs, à quoi ça sert de vivre si on se contente de respecter constamment les règles de se cantonner à ce … savoir vivre qui semblait plus oppressant et plus ennuyeux que jamais. Mes yeux détaillaient discrètement sa tenue. Tout dans son attitude ou sur la façon soigneuse qu’il a eu de s’habiller trahissait un comportement carré et droit. Comme si la façon qu’il avait de se tenir droit allait changer quoi que ce soit, comme si sa posture avait de l’importance à la face du monde. Peut-être que dans le fond il avait raison, les gens comme moi vivaient pour le plaisir et s’empressaient souvent de tomber dans l’excès mais bon sang, c’était ça qui était bon ! A-t-il seulement prit son pied un jour ? Etait-il encore puceau ? J’avais du mal à le voir comme un mec torride qui se lâchait au lit … C’était loin d’être le mec qui serait capable de me plaquer au mur et de céder à ses envies … est-ce que déjà il connait le sens du mot masturbation ? Cette pensée me traverse l’esprit alors que je tapote mon doigt sur ma joue. Je lâche un petit rire silencieux en noyant mon sourire dans mon verre. J’étais persuadée de ne jamais trouver de site porno dans l’historique de son ordinateur … Ok là il me prend pour une conne. Pensait-il sérieusement que j’allais m’imaginer notre belle grosse planète foncer droit dans un mur construire par tous les monsieur de la terre ? Jolie ne voulais pas dire idiote et je m’apprêtais d’ailleurs à lui dire lorsqu’il interpella un serveur. Je dû me faire violence pour ne pas rire et décida de jouer au même jeu que lui, au moins pour rendre cette soirée moins ennuyante ; tendant mon cocktail à moitié vide j’approuvais en sortant mon grand jeu d’actrice. « Effectivement ! Ça laisse un arrière-goût désagréable dans ma bouche, je voudrais un verre lavé … comme mon compère vous l’a demandé. » J’affichais un air sérieux en regardant le serveur l’air de dire hé bien ? Qu’est-ce que tu attends ?! Reportant mon attention sur mon voisin qui semblait décidément bien bavard ce soir. J’acquiesce avait un sourire amusée et pensa très fort oui papa, promis je vais faire attention en rentrant. Tien d’ailleurs je me demande si mon père m’aurait un jour dit ça s’il avait le cran de rester s’occuper de nous. Et puis dans tous les cas je pouvais toujours réveiller Kouji pour qu’il vienne me chercher. La musique electo commençait à me prendre la tête et m’agacé fortement mais je trouvais en mon voisin une source intarissable de divertissement. Il est complètement barré. Mais alors je crois que le pompon fut pour sa dernière requête. Je dois l’avouer : on me l’avait jamais faites celle-là. Sérieusement, est-ce qu’un mode d’emploi existe pour que je puisse saisir ce qui se passe dans sa tête … ? Chouchou bu quoi … ? Mais putain est-ce qu’il y aura au moins un truc d’intelligible qui pourra sortir de sa bouche au moins une fois ?! Arquant un sourcil surpris je fis exprès de me pencher un peu plus vers lui alors qu’il se présentait. « Oh je suis Hwang Kelea. » j’affichais un sourire enjoué en m’approchant un peu plus de lui, ça m’amusait de le voir se reculer comme ça. « Désolée je n’ai pas bien entendu ce que tu as dit l’instant d’avant ! » mentis-je pour le taquiner, mais ça il ne devait surement pas le comprendre. « Hum, excusez-moi de te couper dans ta charmante description de la population de nos jours mais … Dans toutes ces règles que tu respectes à longueur de temps, il y a-t-il quelque chose que tu fais pour t’amuser, te détendre ? Quelque chose qui te fait rire ou sourire ? Tu sais, cette crampe étrange qui saisit tes zygomatiques parfois. Ici. » Ponctuais-je ma phrase avec un sourire innocent en enfonçant mon doigt doucement dans sa joue. Je ricanais intérieurement en guettant la moindre de ses réactions. J’avais été intime avec lui … je crois que Confucius va me tomber dessus. |
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Re: Kyungea + what are you hiding ? | Sam 24 Oct - 15:07 Citer EditerSupprimer
- Kyung Soo ne prenait pas Kelea pour une idiote, loin s'en faut. La Corée du Sud était largement pourvue en université de haut niveau et les étudiants qui acceptaient d'y passer cinq années de leur vie ici et là étaient généralement intelligents. Yonsei n'était pas une mauvaise école et l'éducation qu'on y recevait était plus que correcte, après tout.
Cependant, le petit-fils du Ceo de Samsung savait quel genre de garçon il était lui-même. Et conscient du fait que la plupart des humains de son âge, n'était malheureusement pas capable de comprendre son parler. Ses justifications n'étaient pas là pour humilier qui que ce soit, juste pour se faire comprendre. Même si les yeux ronds de la demoiselle semblaient indiquer qu'il n'y arrivait pas comme il le voulait... Mais il la comprenait. Après tout, elle vivait une expérience unique en la présence de Kyung Soo. Sa manière d'être était à des bornes de celle des autres garçons de son âge, qui pensaient généralement davantage avec le dessous de leur ceinture.
Mais contrairement à ce qu'elle pouvait penser, le richissime bellâtre savait s'amuser. Et savait prendre son pied. Juste que tout cela, il le faisait différemment des autres.Il ne prit pas la peine de relever la remarque faite par l'étudiante au serveur, que lui-même avait interpellé quelques instants plus tôt.
S'il hocha rapidement la tête lorsqu'elle se présenta, il ne put s'empêcher d'ouvrir grand les yeux lorsqu'elle annonça qu'elle n'avait rien entendu de ce qu'il avait dit à l'instant ! Il avait parlé autant, pour rien ?! Kyung Soo laissa madame finir ce qu'elle avait à dire, l'écoutant bien attentivement - et remerciant au passage le serveur qui leur ramenait leurs breuvages respectifs, dans des verres propres cette fois ci - avant de sursauter lorsqu'elle enfonça son doigt dans sa joue. Il sortit rapidement de sa poche une petite bouteille contenant du gel hydroalcoolique qu'il utilisa pour se nettoyer les mains... Et sa joue.
"Alors... Tout d'abord, sachez que je n'aime pas que l'on me touche de cette manière là. Merci de respecter mon espace vital. Et ensuite, puisque vous n'avez pas entendu... Ou écouté ce que j'ai dit à l'instant, permettez moi de me répeter... Bien que je déteste cela. Je disais donc..." Il prit l'air pensif quelques instants, puis se lança : "Absolument pas. Je ne vois pas pourquoi ce serait difficile de rester soi-même. Il suffit de s'imposer quelques règles de savoir vivre. Contrairement à nos chères camarades, je ne ressens pas le besoin de boire pour lever artificiellement quelques barrières psychiques et me donner la fausse impression de m'amuser. Garder le contrôle est une règle de civisme. Si tout le monde commence à se lâcher de cette manière, cinq jours seraient suffisants pour que notre planète finisse dans un mur. Quand je parle de mur, c'est bien entendu une figure métaphorique, hein. Ensuite... Merci. Donc je vous souhaite de garder le contrôle, vous aussi. Du moins, ce soir. Car même si mes mots peuvent paraître un petit peu cru, je n'en reste pas moins sérieux. Le quartier où nous sommes actuellement est loin de faire partie du monde des bisounours et aucun de nos camarades ne pourront raccompagner qui que ce soit. Et je vous prie de vous éloigner un petit peu. Une expression utilisée par Confucius, ''nan nu shou shou bu qing'', indique qu'un homme et une femme ne devraient pas se montrer trop intime. Si vous pouviez respecter un petit peu mon espace vital, je sous serai grandement reconnaissant, mademoiselle... Et j'insiste sur cette dernière phrase. Mon espace vital. Respectez le." Il l'a regarda, stoïque comme jamais, puis rangea sa petite bouteille dans la poche intérieure de sa veste. La dernière fois que l'on n'avait pas respecté l'espace vital d'un psychopathe, on s'était retrouvé avec une seconde guerre mondiale sur les bras...
"Maintenant, si vous voulez, on reprendre la conversation à là où on s'était arrêté. Vous vous demandiez si, en respectant à longueur de journée ces règles, est-ce que je pouvais m'amuser ? Ma réponse est oui... Et non. Je ne cherche pas à m'amuser. Prendre du plaisir en faisant ce que je dois faire est une chose, mais m'amuser ? Non. Cela ne m'empêche pas de me détendre. Je peux, moi aussi, avoir des loisirs." Le golf, les échecs, les documentaires, suivre les cours de la bourse... "Et mes muscles zygomatiques fonctionnent. Pas aussi régulièrement que les votres, visiblement, mais elles fonctionnent." Il s'arrêta un instant, esquissa un semi-sourire, puis reprit : "Je peux vous retourner votre question, à vous aussi. Est-ce que s'amuser à longueur de journée, comme pourrait le faire nos camarades ici-même, est une solution ? La plupart d'entre vous êtes à l'université où vous allez dépenser trois, cinq, sept ou dix années de votre vie pour garantir votre futur, ceux de vos enfants ou de vos familles. Ne serait-ce pas plus juste de dépenser l'énergie et ces vingt quatre heures journalières à étudier dans ce but, plutôt que de dilapider l'argent, le sang, la sueur et les larmes de vos parents dans... De l'alcool... Ou dans des préservatifs ?"
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Re: Kyungea + what are you hiding ? | Ven 20 Nov - 16:44 Citer EditerSupprimer
❝Je te crois pas. Il y a autre chose derrière ton regard. ❞Toi & Moi Abasourdi pas tant de paroles et de mots qui sortaient de sa bouche dans un calme sidérant je le fixais en clignant des yeux. J’avais du mal à réaliser ce qui venait de se passer, on aurait tout aussi bien pu me laver le cerveau que ça m’aurait fait le même effet. Prise de vertige je secouais ma tête en me redressant. Sans un mot j’attrapais son gel que je passais sur mes mains rapidement avant de lui rendre. « J’ai besoin d’un verre. » lâchais-je dans un souffle. « Un fort. » Je retiens un souffle avant de me mettre à rire doucement. Je passe une main dans mes cheveux et me sens soudain à l’étroit coincé sur cette banquette avec cette musique qui commence à me prendre la tête. Posant délicatement mes doigts sur son bras je m’approche de lui « Est-ce que tu pourrais te lever s’il te plait j’ai envie de sortir dehors. » Craignant qu’il ne s’enfuit prendre une douche anticontamination je retire rapidement ma main et lui offre un doux sourire. Le serveur choisi ce moment pour revenir avec nos verres en s’excusant pour le désagrément. Je me saisis d’une mien avec un sourire et me tour vers le jeune homme « Kyung Soo c’est ça ? Ça te dit qu’on aille boire nos verres un peu plus loin, prendre l’air 5 minutes je commence à étouffer ici. » J’affiche une moue contrite et parce que je ne suis pas d’une nature patiente je le pousse légèrement, sans que ce soit offensant et me mets enfin debout. Je m’étire en replaçant mes cheveux correctement. J’attrape mon verre et le sirote en me tournant vers lui. « Merci » je lui offre un sourire amusé avant d’attraper son bras et l’entraine déjà dehors avant d’aspirer de l’air à m’en faire brûler les poumons. « Avant que tu ne te mettes à me faire une leçon de moral ou que tu te mettes à râler je suis désolée de t’avoir forcé la main sans t’avoir laissé le temps de te décider mais t’es la première personne censé de cette soirée que je croise qui décide de ne pas boire pour se mettre la tête à l’envers. » en vérité j’aurais, moi aussi, bu comme ça si j’en avais le droit. Mais avec mon traitement je n’avais pas le droit de boire de l’alcool, ce verre était d’ailleurs le seul que je m’autorisais. « Alors reste s’il te plait … » Je lui fis mes yeux désolée, et mon expression de puppies qu’on ramassait sous la pluie. « Et pour répondre à ta question … c’est juste que les gens aiment s’amuser à leur façon. L’alcool, la danse, le sexe … c’est peut –être primaire, mais c’est ce qui défoule, c’est ce qui donne de l’adrénaline, on cherche les sensations fortes. Tu sais … quand tu as l’impression que ton cœur va lâcher et que tu voudrais crier tellement tu te sens. T’as déjà ressenti ce sentiment ? Pendant une nuit, avoir l’impression de dominer le monde, d’être libre, d’être fort … de l’être assez pour ne plus avoir peur. C’est ça qu’on veut, c’est être fort. Libre. C’est fuir ce monde trsite qu’est le travail, le quotidien. Les horaires dingues. Le manque de contacte social. Rentrer chez soi et être tellement crevé qu’on ne peut pas profiter de nos proches. Alors ouais, peut-être qu’on a l’air sauvage et animal, mais on veut juste, le temps d’un weekend pouvoir rire et profiter de ceux qu’on aime … » Une ode à la jeunesse récité avec le cœur, des étoiles pleins les yeux. C’était … grisant. J’aimerais qu’il puisse vivre ça rien qu’une fois, qu’il puisse aimer ça … cette sensation ! |
© Pando |
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Re: Kyungea + what are you hiding ? | Dim 3 Jan - 23:27 Citer EditerSupprimer
Besoin d'un verre ? Normal. La réaction de Kelea était celle d'une personne normale se confrontant pour la première fois avec Kyung Soo. Et si Kyung Soo devait tomber un jour sur son doppelgänger et que ce dernier commençait lui aussi à lui bassiner toutes ces saloperies en rafale, il aurait besoin d'un verre aussi. Ou peut-être pas. C'était de "Kyungie" que l'on parlait, après tout. Aussi prendrait-il plaisir s'il était amené à discuter avec lui-même, si ce cas était possible.
Le jeune homme regarda donc mademoiselle secouer sa tête, comme pour se laver de tout le flux et flot de paroles de son interlocuteur. Puis demander un verre, un fort, pour pouvoir continuer à tenir le coup. L'étudiant en commerce international croisa ses bras et fixa le visage de madame, même s'il ne distinguait pas du tout son visage ou son expression faciale. Soudain, cette dernière se rapprocha de lui dangereusement et le garçon eut l'étonnant reflexe de reculer, fixant, incrédule, le doigt qu'elle venait de poser sur son bras. Il commença à rétorquer "Mon espace..." mais n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle se retira. Ouf, peut-être comprenait-elle enfin ce qu'il voulait dire ?
Il se leva, laissant à Kelea la place dont elle avait besoin pour sortir et s'apprêta à se rasseoir lorsqu'elle lui demanda s'il acceptait de sortir avec elle. Malheureusement, le manque de politesse - qualité qu'il considérait comme étant la plus importante de toutes - lui fit arquer un sourcil et, alors qu'il ouvrit la bouche pour lui dire que non, il ne voulait pas, le pauvre se fit entraîner par la jeune femme vers l'extérieur sans qu'il n'ait finalement son mot à dire. "S'il y a une leçon que je dois vous donner, ce serait celle concernant mon espace vital. Mais la deuxième partie de votre phrase ressemble à un compliment alors je vais passer outre le reste. Pour l'instant." Répondit le bonhomme en sirotant le verre, propre - il le vérifia à deux reprises -, qu'il avait récupéré en sortant du bar.
L'air frais de l'extérieur était effectivement agréable et la brise fraiche qu'il ressentit lorsqu'il quitta le seuil de la porte aurait pu lui donner un semi-orgasme s'il était un peu plus humain. Kelea, toujours incapable de fermer sa bouche et profiter de ce pur moment de repos, commença à ''répondre à sa question'', chose qu'elle n'avait pourtant vraiment pas besoin de faire... Et le petit-fils du CEO de Samsung l'écouta, calmement.
"Tu as répondu à ta propre question dans la première phrase de ta réponse. Je cite, ''c'est juste que les gens aiment s'amuser à leur façon''. Et c'est exactement ce que j'essaie de faire comprendre ceux qui refusent de me comprendre. C'est ma façon de m'amuser, à moi. Vous avez l'alcool, la danse, le sexe. Moi j'ai mes hobbies et mes défouloirs. Je t'assure, quand tu perds 80.000.000 wons en une soirée sur une erreur d'anticipation, tu sens que ton coeur va lâcher. Ou à l'inverse, quand tu récupères cette même somme en réussissant à faire quelques bons placements... Peut-être trouvez vous mon style de vie triste, ou sans intérêt. Mais moi, il ne me déplaît pas." Il s'arrêta un instant, esquissa cette fois-ci un sourire véritable, avant de reprendre : "Cependant, ton discours était bouillant de passion et particulièrement bien huilé. Je te donne 87 sur 100. Si un jour j'ai besoin de quelqu'un pour réciter un discours... Je penserai à toi."
Puis, remarquant qu'il venait de tutoyer celle qu'il venait pourtant de rencontrer, il se ravisa : "Je voulais dire, ''vous''. Je suis désolé." Ajouta l'étudiant, s'inclinant en espérant se faire pardonner. Il ne savait pas quel âge avait la coréenne qui se tenait devant lui, après tout. Et il ne s'étaient même pas proprement présentés.
La porte derrière lui s'ouvrit soudainement, le faisant sursauter, et de celle-ci apparut quelques autres membres de la ''bande'', complètement déphasé. Devait-il appeler son chauffeur pour raccompagner tous ces zombies ?
Le jeune homme regarda donc mademoiselle secouer sa tête, comme pour se laver de tout le flux et flot de paroles de son interlocuteur. Puis demander un verre, un fort, pour pouvoir continuer à tenir le coup. L'étudiant en commerce international croisa ses bras et fixa le visage de madame, même s'il ne distinguait pas du tout son visage ou son expression faciale. Soudain, cette dernière se rapprocha de lui dangereusement et le garçon eut l'étonnant reflexe de reculer, fixant, incrédule, le doigt qu'elle venait de poser sur son bras. Il commença à rétorquer "Mon espace..." mais n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle se retira. Ouf, peut-être comprenait-elle enfin ce qu'il voulait dire ?
Il se leva, laissant à Kelea la place dont elle avait besoin pour sortir et s'apprêta à se rasseoir lorsqu'elle lui demanda s'il acceptait de sortir avec elle. Malheureusement, le manque de politesse - qualité qu'il considérait comme étant la plus importante de toutes - lui fit arquer un sourcil et, alors qu'il ouvrit la bouche pour lui dire que non, il ne voulait pas, le pauvre se fit entraîner par la jeune femme vers l'extérieur sans qu'il n'ait finalement son mot à dire. "S'il y a une leçon que je dois vous donner, ce serait celle concernant mon espace vital. Mais la deuxième partie de votre phrase ressemble à un compliment alors je vais passer outre le reste. Pour l'instant." Répondit le bonhomme en sirotant le verre, propre - il le vérifia à deux reprises -, qu'il avait récupéré en sortant du bar.
L'air frais de l'extérieur était effectivement agréable et la brise fraiche qu'il ressentit lorsqu'il quitta le seuil de la porte aurait pu lui donner un semi-orgasme s'il était un peu plus humain. Kelea, toujours incapable de fermer sa bouche et profiter de ce pur moment de repos, commença à ''répondre à sa question'', chose qu'elle n'avait pourtant vraiment pas besoin de faire... Et le petit-fils du CEO de Samsung l'écouta, calmement.
"Tu as répondu à ta propre question dans la première phrase de ta réponse. Je cite, ''c'est juste que les gens aiment s'amuser à leur façon''. Et c'est exactement ce que j'essaie de faire comprendre ceux qui refusent de me comprendre. C'est ma façon de m'amuser, à moi. Vous avez l'alcool, la danse, le sexe. Moi j'ai mes hobbies et mes défouloirs. Je t'assure, quand tu perds 80.000.000 wons en une soirée sur une erreur d'anticipation, tu sens que ton coeur va lâcher. Ou à l'inverse, quand tu récupères cette même somme en réussissant à faire quelques bons placements... Peut-être trouvez vous mon style de vie triste, ou sans intérêt. Mais moi, il ne me déplaît pas." Il s'arrêta un instant, esquissa cette fois-ci un sourire véritable, avant de reprendre : "Cependant, ton discours était bouillant de passion et particulièrement bien huilé. Je te donne 87 sur 100. Si un jour j'ai besoin de quelqu'un pour réciter un discours... Je penserai à toi."
Puis, remarquant qu'il venait de tutoyer celle qu'il venait pourtant de rencontrer, il se ravisa : "Je voulais dire, ''vous''. Je suis désolé." Ajouta l'étudiant, s'inclinant en espérant se faire pardonner. Il ne savait pas quel âge avait la coréenne qui se tenait devant lui, après tout. Et il ne s'étaient même pas proprement présentés.
La porte derrière lui s'ouvrit soudainement, le faisant sursauter, et de celle-ci apparut quelques autres membres de la ''bande'', complètement déphasé. Devait-il appeler son chauffeur pour raccompagner tous ces zombies ?
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