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Lin Yao ♦ Livraison de dernière minute
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Lin Yao ♦ Livraison de dernière minute | Lun 25 Jan - 20:18 Citer EditerSupprimer
Ta tenue n'est pas réellement adaptée au lieu. D'habitude, tu fais attention à ces petits détails, surtout quand tu fréquentes des lieux publique. Ce soir, c'est différent. Tu travailles... Enfin, tu es censé travailler au combini et tu t'es retrouvé ici. Un client mal avisé qui propose le triple du paiement pour être livré. En temps normal, tu ne te déplaces pas, par peur de perdre ton emploi à temps plein de nuit qui te permet de dealer tranquillement dans le quartier, mais ce soir tu as fait l'effort. Un effort qui va payer, tu en es certain.
Au début, le videur est réticent à te laisser entrer car tu n'as pas vraiment le code vestimentaire. Ta capuche par dessus ta casquette te donne l'air un peu voyou... Mais il te connait. Il sait que tu n'es que de passage, d'ailleurs tu lui affirmes que tu ne resteras que le temps d'une discussion avec ton "ami". De toute façon, ce n'est pas comme si tu avais le temps : tu as fermé exceptionnellement le commerce pour urgence le temps de deux petites heures (après avoir avisé le patron au préalable par téléphone)... Deux heures, car tu es à pieds, tu n'as pas encore le luxe ni le temps de passer ton permis. Un homme très demandé mh ?
Tu t'avances dans la boite à pas de loup, tentant de faire profil bas. Difficile avec ta dégaine, néanmoins le peuple ici semble s'adonner à des plaisirs que tu as préférer oublier. Le rendez-vous est dans à peine deux minutes près du lounge VIP, alors tu t'avances en te frayant un chemin à travers la foule en délire. Ton client croise ton regard, à l'affût de ton arrivée. Sachant pertinemment que ce sera rapide, tu t'avances vers lui. Un échange de poignée de main ou les billets glissent tout naturellement entre vos paumes, puis tu viens déposer le paquet dans la poche de sa veste hors de prix. S'en suit un banal échange de courtoisies pratiquement couvert par le son ambiant qui t'assomme un peu.
On t'invite à t’asseoir, le temps d'une coupe de champagne. Au final, quand tu refuses, on te l'impose entre tes doigts. Tu voudrais fuir cet endroit auquel tu n'appartiens pas, mais tu as des obligations. C'est le business qui veut ça, la "relation client". Alors tu l'écoutes, cinq minutes, cinq longues minutes même, sur la façon dont il prévoit de ramener une fille chez lui... Mais toi, tu es déjà loin, observant la foule bêtement, acquiesçant à ses questions sans même les comprendre.
Et puis tu la vois. Un fantôme du passé, à travers les flash lumineux, non loin de la piste. Un moment, tu décroches complètement, presque incapable de réaliser si tu rêves ou non. Tu hésite même à demander à l'abruti à ta droite s'il voit la même fille que toi. Au final, tu détournes ton attention, probablement une vulgaire ressemblance. Préférant retourner à ton quotidien, tu dispenses ton client de ta présence un peu maladroitement en lui rendant la coupe de champagne a moitié vide. Un bref coup d’œil dans la direction ou tu pensais avoir vu le fantôme te rassure : elle n'est pas là. Tu avances, soupirant, partagé entre la déception et le soulagement... Jusqu'à ce que tu relèves la tête sans vraiment comprendre pour quoi, à mi-chemin de la sortie.
Elle était là, face à toi. Peut-être ne t'avait-elle pas vue... Et toi, tu restes là comme un idiot à la fixer, immobile à travers la foule en mouvement.
Lin Yao.
Ta tenue n'est pas réellement adaptée au lieu. D'habitude, tu fais attention à ces petits détails, surtout quand tu fréquentes des lieux publique. Ce soir, c'est différent. Tu travailles... Enfin, tu es censé travailler au combini et tu t'es retrouvé ici. Un client mal avisé qui propose le triple du paiement pour être livré. En temps normal, tu ne te déplaces pas, par peur de perdre ton emploi à temps plein de nuit qui te permet de dealer tranquillement dans le quartier, mais ce soir tu as fait l'effort. Un effort qui va payer, tu en es certain.
Au début, le videur est réticent à te laisser entrer car tu n'as pas vraiment le code vestimentaire. Ta capuche par dessus ta casquette te donne l'air un peu voyou... Mais il te connait. Il sait que tu n'es que de passage, d'ailleurs tu lui affirmes que tu ne resteras que le temps d'une discussion avec ton "ami". De toute façon, ce n'est pas comme si tu avais le temps : tu as fermé exceptionnellement le commerce pour urgence le temps de deux petites heures (après avoir avisé le patron au préalable par téléphone)... Deux heures, car tu es à pieds, tu n'as pas encore le luxe ni le temps de passer ton permis. Un homme très demandé mh ?
Tu t'avances dans la boite à pas de loup, tentant de faire profil bas. Difficile avec ta dégaine, néanmoins le peuple ici semble s'adonner à des plaisirs que tu as préférer oublier. Le rendez-vous est dans à peine deux minutes près du lounge VIP, alors tu t'avances en te frayant un chemin à travers la foule en délire. Ton client croise ton regard, à l'affût de ton arrivée. Sachant pertinemment que ce sera rapide, tu t'avances vers lui. Un échange de poignée de main ou les billets glissent tout naturellement entre vos paumes, puis tu viens déposer le paquet dans la poche de sa veste hors de prix. S'en suit un banal échange de courtoisies pratiquement couvert par le son ambiant qui t'assomme un peu.
On t'invite à t’asseoir, le temps d'une coupe de champagne. Au final, quand tu refuses, on te l'impose entre tes doigts. Tu voudrais fuir cet endroit auquel tu n'appartiens pas, mais tu as des obligations. C'est le business qui veut ça, la "relation client". Alors tu l'écoutes, cinq minutes, cinq longues minutes même, sur la façon dont il prévoit de ramener une fille chez lui... Mais toi, tu es déjà loin, observant la foule bêtement, acquiesçant à ses questions sans même les comprendre.
Et puis tu la vois. Un fantôme du passé, à travers les flash lumineux, non loin de la piste. Un moment, tu décroches complètement, presque incapable de réaliser si tu rêves ou non. Tu hésite même à demander à l'abruti à ta droite s'il voit la même fille que toi. Au final, tu détournes ton attention, probablement une vulgaire ressemblance. Préférant retourner à ton quotidien, tu dispenses ton client de ta présence un peu maladroitement en lui rendant la coupe de champagne a moitié vide. Un bref coup d’œil dans la direction ou tu pensais avoir vu le fantôme te rassure : elle n'est pas là. Tu avances, soupirant, partagé entre la déception et le soulagement... Jusqu'à ce que tu relèves la tête sans vraiment comprendre pour quoi, à mi-chemin de la sortie.
Elle était là, face à toi. Peut-être ne t'avait-elle pas vue... Et toi, tu restes là comme un idiot à la fixer, immobile à travers la foule en mouvement.
Lin Yao.
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Re: Lin Yao ♦ Livraison de dernière minute | Mer 27 Jan - 14:39 Citer EditerSupprimer
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Jeung Jae & Lin Yao
© CPROJECT FOR STW.
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Jeung Jae & Lin Yao
Il devait bien y avoir six ans que je n’avais pas mis les pieds dans une boite de nuit. Mon fiancé trouvait cela bien trop bruyant pour ses pauvres oreilles qui ne supportaient pas le bruit, et puis, il trouvait que les femmes se rendant dans ce genre d’endroit n’étaient que des putes, avec des vêtements bien trop courts pour elles. Sans doute me traiterait-il de la sorte si il apprenait que ce soir, je faisais partie d’une de ces filles. A vrai dire, je devais avouer que ce genre d’endroit m’avait manqué. A l’époque, j’aimais me déhancher sur les pistes de danse et boire à n’en plus finir. J’avais été enfermé si longtemps de cette cage dorée depuis si longtemps, que j’avais presque oublié qui j’étais, et qu’est-ce que j’aimais vraiment. Il s’était tellement obstiné à effacer mon passé, que je n’avais pas bronché une seule seconde. Pourtant, depuis l’arrivée de Bom Chan, ma vie s’était vue chamboulée. Notre rencontre avait été des plus … spéciale. Si j’avais su que mon homme avait un jumeau qui prendre tant d’importance pour moi, je ne l’aurais jamais cru.
Bref, sur sa demande, je l’avais rejoint à ce club où je l’attendais toujours. Il m’avait demandé de mettre quelque chose de sexy, que je ne lui fasse pas honte avec mes guenilles de grand-mère de riche comme il disait. J’avais fait ce que j’avais pu en récupérer une ancienne robe que j’avais découpé et remanié pour qu’elle soit plus courte, et plus glamour. J’espérais que j’étais dans les normes dont il parlait. Ca faisait si longtemps que je n’avais plus essayé de plaire à un homme, que j’avais peur d’en faire de trop ou pas assez. Je l’attendais depuis une vingtaine de minutes du haut de mes talons, appuyées contre ce mur à l’extérieur quand je reçu un message me disant qu’il serait en retard. Que j’avais cas déjà commencé à m’amuser sans lui. Il était marrant lui. Je soupirais, rangeant mon téléphone dans mon sac à main avant de lever les yeux vers cette enseigne lumineuse de la boite de nuit. Ca ne devait pas être si dur de se remettre dans le bain non ? Il suffisait de se jeter à l’eau…
Sans réfléchir plus, je finis par entrer dans le bâtiment. Mes longs cheveux lissés pour l’occasion, m fouettait le haut du dos. Mon regard vagabondait un peu partout, cherchant je ne sais quoi, s’attardant sur ses lumières qui voltigeaient dans les airs, ces corps qui se touchaient et ondulaient les uns contre les autres, cette musique qui envahissaient votre cerveau, vous donnant envie de danser. Je me dirigeais en premier vers le bar où je commandais un shoot de vodka, que je descendis aussi sec, comme pour me donner un peu de courage. Quitte à être seule, autant passer du bon temps. Je pris ensuite le chemin pour la piste, sur laquelle je comptais bien me lâcher et décompresser. J’observais un instant le autres, regardant comme ils dansaient, avant de décider de bouger comme bon me semblait. Je fermais les yeux, et je laissais la musique s’emparer de mon coprs. D’abord, mes jambes. Ensuite, mes hanches. Puis, mon buste. Pour finir par mes bras qui se levèrent doucement, passant dans mes cheveux avant de les relâcher une fois au-dessus de ma tête. Il ne m’avait fallu que quelques secondes pour récupérer ce que j’avais cru perdu. C’était comme le vélo, ca ne s’oubliait pas.
En revanche, j’étais loin de me douter que des yeux familiers me fixaient à travers la foule. Des yeux que je n’avais jamais pu oublier depuis ce jour fatidique…
Bref, sur sa demande, je l’avais rejoint à ce club où je l’attendais toujours. Il m’avait demandé de mettre quelque chose de sexy, que je ne lui fasse pas honte avec mes guenilles de grand-mère de riche comme il disait. J’avais fait ce que j’avais pu en récupérer une ancienne robe que j’avais découpé et remanié pour qu’elle soit plus courte, et plus glamour. J’espérais que j’étais dans les normes dont il parlait. Ca faisait si longtemps que je n’avais plus essayé de plaire à un homme, que j’avais peur d’en faire de trop ou pas assez. Je l’attendais depuis une vingtaine de minutes du haut de mes talons, appuyées contre ce mur à l’extérieur quand je reçu un message me disant qu’il serait en retard. Que j’avais cas déjà commencé à m’amuser sans lui. Il était marrant lui. Je soupirais, rangeant mon téléphone dans mon sac à main avant de lever les yeux vers cette enseigne lumineuse de la boite de nuit. Ca ne devait pas être si dur de se remettre dans le bain non ? Il suffisait de se jeter à l’eau…
Sans réfléchir plus, je finis par entrer dans le bâtiment. Mes longs cheveux lissés pour l’occasion, m fouettait le haut du dos. Mon regard vagabondait un peu partout, cherchant je ne sais quoi, s’attardant sur ses lumières qui voltigeaient dans les airs, ces corps qui se touchaient et ondulaient les uns contre les autres, cette musique qui envahissaient votre cerveau, vous donnant envie de danser. Je me dirigeais en premier vers le bar où je commandais un shoot de vodka, que je descendis aussi sec, comme pour me donner un peu de courage. Quitte à être seule, autant passer du bon temps. Je pris ensuite le chemin pour la piste, sur laquelle je comptais bien me lâcher et décompresser. J’observais un instant le autres, regardant comme ils dansaient, avant de décider de bouger comme bon me semblait. Je fermais les yeux, et je laissais la musique s’emparer de mon coprs. D’abord, mes jambes. Ensuite, mes hanches. Puis, mon buste. Pour finir par mes bras qui se levèrent doucement, passant dans mes cheveux avant de les relâcher une fois au-dessus de ma tête. Il ne m’avait fallu que quelques secondes pour récupérer ce que j’avais cru perdu. C’était comme le vélo, ca ne s’oubliait pas.
En revanche, j’étais loin de me douter que des yeux familiers me fixaient à travers la foule. Des yeux que je n’avais jamais pu oublier depuis ce jour fatidique…
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Re: Lin Yao ♦ Livraison de dernière minute | Dim 31 Jan - 21:17 Citer EditerSupprimer
Tu ne rêves pas, c'est bien cette fille devant toi. Tu as l'air d'être complètement à côté de la plaque à la fixer ainsi, au milieu de cette foule qui danse et s'amuse. As-tu déjà réussi a danser comme ces jeunes frivoles et innocents ? Innocence ? Ce mot ne sonne pas vraiment correct à tes oreilles, car tu es loin de l'être. Ton fruit défendu est devant toi, à se déhancher, te tenter telle Perséphone, la reine revenue des enfers pour te charmer. Tu n'as pas vraiment de volonté quand il est question de Lin, ou du moins, tu l'as perdue dans une overdose. Le serpent est malheureusement là, à te tenter de nouveau.
Glissant de nouveau vers la piste, tu la rejoints sur la piste. Si Lin Yao ne te remarque toujours pas à quelques mètres de là, tu en profite pour l'observer en feintant de te déhancher timidement sur la piste. Ses cheveux, son visage, sa robe. Tout. Tout est fait pour te rendre fou, encore une fois. Déglutissant une dernière fois, tu réduit une dernière fois l'espace qui vous sépare. Tu ne peux t'en empêcher, elle est tout ce qu'il te reste, tout ce qui peut avoir un lien avec lui. Tu voudrais te souvenir de cette époque, de lui, de votre bande d'idiots. Repartir sur de bonnes bases.
Sans préavis, tu saisis son poignet et la tire doucement hors de la piste. Elle n'a pas encore eu le temps de voir ton visage, parce que tu lui fait dos presque immédiatement. Cette fois, ce n'est pas dans un coin que tu l'emmène, mais juste loin de la foule, toujours à la vu de tous. Une fois tranquille selon ton jugement, tu la libère de ta poigne de fer. Une inspiration, aussi longue, et tu pivotes pour lui faire face. Tu attends un court instant qu'elle puisse voir qui lui fait face, malgré cette capuche et cette casquette qui camouflent ton visage. Ta voix parvient à couvrir le bruit, parce que tu as réussi à jauger l'intonation.
Lin... Tu m'as manqué.
Glissant de nouveau vers la piste, tu la rejoints sur la piste. Si Lin Yao ne te remarque toujours pas à quelques mètres de là, tu en profite pour l'observer en feintant de te déhancher timidement sur la piste. Ses cheveux, son visage, sa robe. Tout. Tout est fait pour te rendre fou, encore une fois. Déglutissant une dernière fois, tu réduit une dernière fois l'espace qui vous sépare. Tu ne peux t'en empêcher, elle est tout ce qu'il te reste, tout ce qui peut avoir un lien avec lui. Tu voudrais te souvenir de cette époque, de lui, de votre bande d'idiots. Repartir sur de bonnes bases.
Sans préavis, tu saisis son poignet et la tire doucement hors de la piste. Elle n'a pas encore eu le temps de voir ton visage, parce que tu lui fait dos presque immédiatement. Cette fois, ce n'est pas dans un coin que tu l'emmène, mais juste loin de la foule, toujours à la vu de tous. Une fois tranquille selon ton jugement, tu la libère de ta poigne de fer. Une inspiration, aussi longue, et tu pivotes pour lui faire face. Tu attends un court instant qu'elle puisse voir qui lui fait face, malgré cette capuche et cette casquette qui camouflent ton visage. Ta voix parvient à couvrir le bruit, parce que tu as réussi à jauger l'intonation.
Lin... Tu m'as manqué.
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Re: Lin Yao ♦ Livraison de dernière minute | Dim 31 Jan - 22:17 Citer EditerSupprimer
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Jeung Jae & Lin Yao
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Jeung Jae & Lin Yao
Je me déchainais sur la piste de danse comme jamais il ne me l’avait été permis auparavant. J’avais une toute nouvelle liberté dont je comptais bien profiter. Il était grand temps que la blanche colombe détache ses ailes enchainées déjà depuis bien trop longtemps. Ma robe blanche à franche ondule autour de moi, et ma chevelure fouette mon dos nu. Les yeux fermés pour plus de sensation, je profite à fond de la musique qui me porte comme dans un autre univers, me faisant oublier celui dans lequel je me trouvais et tous ceux qui m’entourait. Je voulais tout oublier et juste être ancré dans le présent et nulle part d’autre. Carpe Diem ! Comme on disait. C’était exactement ca. Peut etre pourrais-je en faire une prochaine idée de tatouage. Je souris malgré moi alors que je dansais. Cela faisait si longtemps que je n’avais pas osé réfléchir de la sorte. Un tatouage ! Si Jae Hyuk m’entendait, il serait sans doute furieux. Pourtant, pour la première fois, je m’en fichais bien de ce qu’il pouvait bien penser. C’était mon corps, pas le sien. Si j’avais envie de l’enrober de tatouage qui racontait mon histoire, c’était mon problème, pas le sien. Il allait bien falloir qu’il se foutte dans le crane qu’il n’allait pas pouvoir me changer à sa guise pour l’éternité. Peut-être avais-je choisi cette robe si courte qui mettait si bien mes tatouages de ma jambe droite de mon bras et mon dos en valeur, juste pour le provoquer. Juste parce que telle que j’étais ce soir, c’était tout ce qu’il détestait le plus. C’était pourtant moi. Alors de quelle femme était-il tombé amoureux pour vouloir effacer la moindre parcelle de moi-même ? Je vous le demande.
Je continuais de danser sans me douter une seule seconde du jeune homme qui me fixait et qui se rapprochait de moi sans un bruit à travers ses pas de danse si timides. Puis, d’un coup, une poigne de fer sur mon poignet me tire en arrière, me ramenant à la réalité, faisant disparaitre mon état second. Dans un premier temps, mon reflexe fut de tirer sur mon bras pour me libérer, bien que la prise était bien trop ferme pour que je puisse m’en défaire. Puis, je vis le dos du jeune homme sous cette capuche qui me cachait son visage. Je crus d’abord que c’était Bom Chan qui venait d’arriver, et qui m’emmenait dans un endroit plus calme pour discuter. Avait-il des problèmes pour me se cacher ainsi ? Il aurait pu au moins venir me rejoindre sur la piste pour danser un peu. Je fis une moue légèrement boudeuse, alors qu’il s’arrêtait, me lâchant enfin le bras. Machinalement, je me frottais le poignet de mon autre main. Je ne savais pas trop à quoi il jouait de me faire languir de la sorte, mais je n’aimais pas ce petit jeu. J’attendis pourtant patiemment qu’il daigne se retourner. Je crois que je reconnus cette voix familière avant de voir son visage. Mon corps se crispait internement. Je crois que je retins mon souffle aussi, comme si j’attendais d’avoir la confirmation de mes plus grandes craintes. Je fis un pas en arrière, puis un deuxième. Je voulais fuir. Je voulais faire un troisième pas, mais le mur m’arrêtait. J’étais piégé. Nulle part où aller. La colombe était à nouveau prise au piège par un de ses prédateurs.
Je tremblais de tout mon corps contre le mur froid en béton. Je le fixais. J’étais tétanisée. J’avais envie de lui dire qu’il ne m’avait pas manqué. Que je voulais qu’il parte. Que je ne voulais pas le voir. Qu’il était juste un vieux cauchemar venu me hanter. Mais tout ce qui sortit, fut : « Qu’est-ce que tu fais la ? » Et je n’étais même pas sure qu’il ait entendu, mes paroles se noyant dans le brouhaha ambiant. Cette sortie ne me semblait plus une si bonne idée tout d’un coup.
Je continuais de danser sans me douter une seule seconde du jeune homme qui me fixait et qui se rapprochait de moi sans un bruit à travers ses pas de danse si timides. Puis, d’un coup, une poigne de fer sur mon poignet me tire en arrière, me ramenant à la réalité, faisant disparaitre mon état second. Dans un premier temps, mon reflexe fut de tirer sur mon bras pour me libérer, bien que la prise était bien trop ferme pour que je puisse m’en défaire. Puis, je vis le dos du jeune homme sous cette capuche qui me cachait son visage. Je crus d’abord que c’était Bom Chan qui venait d’arriver, et qui m’emmenait dans un endroit plus calme pour discuter. Avait-il des problèmes pour me se cacher ainsi ? Il aurait pu au moins venir me rejoindre sur la piste pour danser un peu. Je fis une moue légèrement boudeuse, alors qu’il s’arrêtait, me lâchant enfin le bras. Machinalement, je me frottais le poignet de mon autre main. Je ne savais pas trop à quoi il jouait de me faire languir de la sorte, mais je n’aimais pas ce petit jeu. J’attendis pourtant patiemment qu’il daigne se retourner. Je crois que je reconnus cette voix familière avant de voir son visage. Mon corps se crispait internement. Je crois que je retins mon souffle aussi, comme si j’attendais d’avoir la confirmation de mes plus grandes craintes. Je fis un pas en arrière, puis un deuxième. Je voulais fuir. Je voulais faire un troisième pas, mais le mur m’arrêtait. J’étais piégé. Nulle part où aller. La colombe était à nouveau prise au piège par un de ses prédateurs.
Je tremblais de tout mon corps contre le mur froid en béton. Je le fixais. J’étais tétanisée. J’avais envie de lui dire qu’il ne m’avait pas manqué. Que je voulais qu’il parte. Que je ne voulais pas le voir. Qu’il était juste un vieux cauchemar venu me hanter. Mais tout ce qui sortit, fut : « Qu’est-ce que tu fais la ? » Et je n’étais même pas sure qu’il ait entendu, mes paroles se noyant dans le brouhaha ambiant. Cette sortie ne me semblait plus une si bonne idée tout d’un coup.
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Re: Lin Yao ♦ Livraison de dernière minute | Lun 1 Fév - 17:18 Citer EditerSupprimer
C'est quoi cette attitude ? Ne peut-elle pas être heureuse de te voir après tout ce que vous avez partagé ? Tu aimerais te mettre en colère, comme tu as si souvent l'habitude de faire, mais tu ne peux pas. Ce n'est pas le moment ni l'endroit.
Au début, tu ne comprends pas trop. Tu ne sais pas vraiment pourquoi elle semble te fuir, pourquoi elle veut tant s'enfuir. L'eau est censé avoir coulé sous les ponts et tu es censé aussi être un autre homme non ? Et puis, ce n'était qu'un malheureux incident cette fois ou tout a dérapé. Cette idée t'agace pourtant, et tu serres les poings dans l'ombre des projecteurs. Un incident comme Tina avait pour habitude de te le dire dans les lettres que vous échangiez, mais pourtant toi, tu l'avais voulu cet instant. Tu l'avais calculé, tu avais profité de l'instant et jamais à un seul moment tu t'étais mis à regretter tes actes. Les juges t'ont toujours débecter à qualifier cet échange comme un incident. Et rien que d'y penser maintenant, ça t'énerve... Mais le simple fait de regarder Lin t'adoucit. Elle t'apaise malgré la peur qui semble l'habiter.
Je... J'étais dans le coin. Par hasard.
Sans la quitter des yeux, tu as réussi à livre sur ses lèvres. De toute façon, que pouvait-elle te dire d'autre ? Peut-être que des douces retrouvailles ? Folle idylle et idiotie de ta part. A travers les flashs lumineux, tes yeux se posent ensuite sur un bras, puis l'autre, étrangement vide et ennuyeux à regarder. La surprise se lit dans tes yeux. Elle n'a peut-être pas envie de te parler, mais toi, tu as besoin de t'exprimer sur ce livre recyclé que tu as devant toi.
Qu'est-ce qui t'es arrivé ?
Mélangeant tristesse et surprise, tu ne trouves pas vraiment les mots, si bien que tout naturellement, tu poses de nouveau ta main sur elle pour regarder de manière plus attentive ses bras. Si la réponse qu'elle te donnera t'effraies, tu reste néanmoins attentif. Lin Yao est loin d'être une femme stupide. En plus d'être belle, elle est intelligente. Tu sais qu'elle comprendra ta question... Auquel cas, cela signifiera qu'il ne reste rien de la femme qui t'obsédait tant : cela voudrait aussi dire que Lin aurait décidé de mettre une croix sur vous. Toi et lui.
Au début, tu ne comprends pas trop. Tu ne sais pas vraiment pourquoi elle semble te fuir, pourquoi elle veut tant s'enfuir. L'eau est censé avoir coulé sous les ponts et tu es censé aussi être un autre homme non ? Et puis, ce n'était qu'un malheureux incident cette fois ou tout a dérapé. Cette idée t'agace pourtant, et tu serres les poings dans l'ombre des projecteurs. Un incident comme Tina avait pour habitude de te le dire dans les lettres que vous échangiez, mais pourtant toi, tu l'avais voulu cet instant. Tu l'avais calculé, tu avais profité de l'instant et jamais à un seul moment tu t'étais mis à regretter tes actes. Les juges t'ont toujours débecter à qualifier cet échange comme un incident. Et rien que d'y penser maintenant, ça t'énerve... Mais le simple fait de regarder Lin t'adoucit. Elle t'apaise malgré la peur qui semble l'habiter.
Je... J'étais dans le coin. Par hasard.
Sans la quitter des yeux, tu as réussi à livre sur ses lèvres. De toute façon, que pouvait-elle te dire d'autre ? Peut-être que des douces retrouvailles ? Folle idylle et idiotie de ta part. A travers les flashs lumineux, tes yeux se posent ensuite sur un bras, puis l'autre, étrangement vide et ennuyeux à regarder. La surprise se lit dans tes yeux. Elle n'a peut-être pas envie de te parler, mais toi, tu as besoin de t'exprimer sur ce livre recyclé que tu as devant toi.
Qu'est-ce qui t'es arrivé ?
Mélangeant tristesse et surprise, tu ne trouves pas vraiment les mots, si bien que tout naturellement, tu poses de nouveau ta main sur elle pour regarder de manière plus attentive ses bras. Si la réponse qu'elle te donnera t'effraies, tu reste néanmoins attentif. Lin Yao est loin d'être une femme stupide. En plus d'être belle, elle est intelligente. Tu sais qu'elle comprendra ta question... Auquel cas, cela signifiera qu'il ne reste rien de la femme qui t'obsédait tant : cela voudrait aussi dire que Lin aurait décidé de mettre une croix sur vous. Toi et lui.
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Re: Lin Yao ♦ Livraison de dernière minute | Mer 3 Fév - 16:07 Citer EditerSupprimer
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Jeung Jae & Lin Yao
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Jeung Jae & Lin Yao
Acculée contre ce mur, je ne pouvais pas fuir. Et il n’y avait que peu d’autres choix qui s’offraient à moi. Je n’avais pas le choix que de rester là à attendre qu’il daigne me laisser partir sans me faire de mal. Dans un premier temps, je m’entourais le corps de mes bras, comme pour me protéger de lui. Je ne pouvais pas faire grand-chose de plus que baiser les yeux, n’osant soutenir son regard. Ce regard fou dans lequel j’avais vu bruler la folie d’un instant. Je n’avais pu l’oublier. La seule chose que je n’avais pas pu oublier. Il venait encore me hanter parfois, à me fixer dans la pénombre de mes cauchemar avec ce rire sadique aux lèvres. Peut-être mon esprit avait déformé la réalité, amplifié par ma peur. Sans aucun doute, même. Je n’avais que très peu de souvenirs du reste. De ses mains sur ma peau, de ses gestes brusques, de ses lèvres sur les miennes qui forçaient le passage avec sa langue, de ses mots, de son odeur de cigarette mêlée à celle de la drogue. Ca me venait pas bride, parfois, par flash. Comme des bouts de vie oublier. D’une certaine manière, c’était une chance pour moi d’avoir été sous l’effet de la drogue à l’époque. Ca m’avait permis de mieux oublier, que ce soit moins douloureux, moins pénible à surmonter. Pourtant, les sensations persistaient…
Il était dans le coin disait-il ? Un pur hasard ? Le hasard commençait à bien me taper sur les nerfs ces derniers temps. A croire qu’il faisait tout pour me punir de mon erreur passé. Il avait décidé de me renvoyer mon passé en pleine face, alors que cela faisait des années que je le fuyais. On dit toujours que ca finit par nous rattraper. Ce soir plus que jamais, je croyais dur comme fer à ce dicton. Et puis, depuis quand pouvait-il gambader tranquillement dans la nature ? N’était-il pas censé être en prison ? Pourquoi on ne m’avait pas prévenu de sa sortie ? Depuis combien de temps ? Notre avocat n’avait-il pas prévenu Jae ? Ou Jae avait trouvé préférable de ne rien m’en dire pour ne pas m’en affoler ? Et bien pour la discrétion, c’était raté. Mes yeux bifurquaient un bref instant vers sa cheville, curieuse de voir s’il avait oui ou non un bracelet électronique. Rien. Il n’y avait rien. Il n’était donc pas en liberté conditionnelle, mais bien en liberté tout court.
Sa question me fit relever la tête. Un coup d’œil rapide sur son visage qui n’avait pas changé, ou presque pas. Mal à l’aise dans cette robe, que je trouvais subitement trop petite, trop étroite, trop courte, trop moulante, je tirais sur le bas, comme si ca pouvait l’allonger par magie. Puis, un éclair de lucidité balayait ma boule au ventre au moment même où il me touchait le bras. Allais-je le laisser gagner si facilement ? Lui montrer que j’avais peur de lui ? Il m’avait fait du mal, certes. Mais cette bataille, je ne voulais pas lui laisser la gagner. Je voulais lui montrer que j’étais devenu une femme forte, encore plus qu’autrefois, qu’il ne me faisait pas peur, que j’avais surmonté ce traumatisme. Je ne pouvais pas continuer à le fuir indéfiniment. Je me devais de l’affronter. Je lui donnais une tape sur sa main pour la pousser de mon bras, tout en relevant les yeux vers lui pour les ancrer dans les siens. « Ne me touche pas. » Moi d’ordinaire si docile, si sage, me voilà devenir autoritaire. Je compris bien vite de quoi il me parlait. De mes tatouages. « Certains ont été effacé. » répondis-je simplement, ne comprenant même pas pourquoi je me donnais la peine de lui répondre. « Des fois, il est préférable d’oublier le passé. » répliquais-je froidement, essayant de lui faire comprendre que je l’avais oublié. Alors qu’au fond, c’était tres loin d’être le cas. J’essayais juste de sauver les apparences, car au final, moi non plus je n’avais aucune envie d’effacer ces dessins à l’encre qui faisaient partie de moi.
Il était dans le coin disait-il ? Un pur hasard ? Le hasard commençait à bien me taper sur les nerfs ces derniers temps. A croire qu’il faisait tout pour me punir de mon erreur passé. Il avait décidé de me renvoyer mon passé en pleine face, alors que cela faisait des années que je le fuyais. On dit toujours que ca finit par nous rattraper. Ce soir plus que jamais, je croyais dur comme fer à ce dicton. Et puis, depuis quand pouvait-il gambader tranquillement dans la nature ? N’était-il pas censé être en prison ? Pourquoi on ne m’avait pas prévenu de sa sortie ? Depuis combien de temps ? Notre avocat n’avait-il pas prévenu Jae ? Ou Jae avait trouvé préférable de ne rien m’en dire pour ne pas m’en affoler ? Et bien pour la discrétion, c’était raté. Mes yeux bifurquaient un bref instant vers sa cheville, curieuse de voir s’il avait oui ou non un bracelet électronique. Rien. Il n’y avait rien. Il n’était donc pas en liberté conditionnelle, mais bien en liberté tout court.
Sa question me fit relever la tête. Un coup d’œil rapide sur son visage qui n’avait pas changé, ou presque pas. Mal à l’aise dans cette robe, que je trouvais subitement trop petite, trop étroite, trop courte, trop moulante, je tirais sur le bas, comme si ca pouvait l’allonger par magie. Puis, un éclair de lucidité balayait ma boule au ventre au moment même où il me touchait le bras. Allais-je le laisser gagner si facilement ? Lui montrer que j’avais peur de lui ? Il m’avait fait du mal, certes. Mais cette bataille, je ne voulais pas lui laisser la gagner. Je voulais lui montrer que j’étais devenu une femme forte, encore plus qu’autrefois, qu’il ne me faisait pas peur, que j’avais surmonté ce traumatisme. Je ne pouvais pas continuer à le fuir indéfiniment. Je me devais de l’affronter. Je lui donnais une tape sur sa main pour la pousser de mon bras, tout en relevant les yeux vers lui pour les ancrer dans les siens. « Ne me touche pas. » Moi d’ordinaire si docile, si sage, me voilà devenir autoritaire. Je compris bien vite de quoi il me parlait. De mes tatouages. « Certains ont été effacé. » répondis-je simplement, ne comprenant même pas pourquoi je me donnais la peine de lui répondre. « Des fois, il est préférable d’oublier le passé. » répliquais-je froidement, essayant de lui faire comprendre que je l’avais oublié. Alors qu’au fond, c’était tres loin d’être le cas. J’essayais juste de sauver les apparences, car au final, moi non plus je n’avais aucune envie d’effacer ces dessins à l’encre qui faisaient partie de moi.
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Re: Lin Yao ♦ Livraison de dernière minute | Jeu 11 Fév - 17:46 Citer EditerSupprimer
Ne pas la toucher. Drôle d'idée. Elle était tienne tout autant qu'elle était sienne. Si tu voulais poser ta paume contre sa peau, rien ne t'en empêchait... Si ce n'est les recommandation de l'homme qui t'accompagnait pour éviter que tu finisses de nouveau au trou. Il est vrai que ton avocat t'a conseillé de rester loin de Lin Yao et de sa "nouvelle famille". Quand tu avais appris qu'elle était fiancée, ton coeur s'était brisé en milles morceaux, sans que tu ne lâches réellement pourquoi. Dans un sens, elle vous avait abandonné. Tous les deux. En fait, ils t'avaient tous abandonnés.
L'amertume commence à habiller ton coeur. Pas maintenant. Pas après tous les efforts que tu as fait pour être quelqu'un de normal. Pourtant... Ces simples pensées t'arrachent une nouvelle fois les boyaux et tu grimaces. Sans s'en rendre compte, ce totem qu'est Lin Yao vient de te mettre en miettes.
Alors... C'est donc vrai.
Tes yeux se sont enfuis vers la piste de danse pour camoufler ce sentiment douloureux qu'elle pourrait lire. Si t'as l'impression que tes yeux sont humides, dis toi que c'est simplement normal. Tu n'as pas eu la force de parler à voix haute, en sentant le noeud naître au fond de tes entrailles. Cette bande d'hypocrites. « Des fois, il est préférable d’oublier le passé. » Tu serres la mâchoire, ravalant tes insultes. Tes doigts se crispent nerveusement, si bien que tu es obligé de les cacher au fond des poches de ta veste.
Ne... Ne me fait pas croire que tu as tout oublié...
Toi tu n'as rien oublié. Pendant 4 ans, même si on t'affirmait que tu avais pêcher et que tu te défoulait sur les sacs de sable... Même si on t'accusait... Tu n'as jamais oublié la texture de sa peau contre la tienne, ni même son souffle. Ses larmes,... Elle était si belle et si triste, tu avais fait tout en ton pouvoir pour la réconforter et pour ne pas sombrer à ton tour.
Et tes yeux fuyant les siens retrouvent le calme qui te caractérisait tant. Si Lin Yao peut clairement voir ta sensibilité à l'instant, elle peut aussi voir que tu es sur le point d'exploser. La belle t'a toujours connu instable, et sa présence te fait l'effet d'une drogue. Une drogue qui te rend fou, que tu avais promis d'éviter aussi longtemps que tu le pouvais.
Oublier le passé, tu veux dire plutôt le fuir ? Après tout ce qu'on a fait pour toi. Est-ce que tu vas le voir parfois ? Pendant 4 ans il était seul, est-ce que tu as au moins essayé de lui rendre visite ?
Tu t'es étrangement rapproché d'elle. Ta voix tremblante cherche des réponses. On ne t'a jamais laissé aller aux funérailles, de toutes façon ce jour là tu étais sous les barreaux. S'il avait été seul pendant 4 ans au cimetière, c'était simplement à cause de Lin Yao... Et de sa nouvelle famille, car par une fois depuis ta sortie tu n'avais manqué à ton devoir... Tu allais te recueillir une fois par semaine.
L'amertume commence à habiller ton coeur. Pas maintenant. Pas après tous les efforts que tu as fait pour être quelqu'un de normal. Pourtant... Ces simples pensées t'arrachent une nouvelle fois les boyaux et tu grimaces. Sans s'en rendre compte, ce totem qu'est Lin Yao vient de te mettre en miettes.
Alors... C'est donc vrai.
Tes yeux se sont enfuis vers la piste de danse pour camoufler ce sentiment douloureux qu'elle pourrait lire. Si t'as l'impression que tes yeux sont humides, dis toi que c'est simplement normal. Tu n'as pas eu la force de parler à voix haute, en sentant le noeud naître au fond de tes entrailles. Cette bande d'hypocrites. « Des fois, il est préférable d’oublier le passé. » Tu serres la mâchoire, ravalant tes insultes. Tes doigts se crispent nerveusement, si bien que tu es obligé de les cacher au fond des poches de ta veste.
Ne... Ne me fait pas croire que tu as tout oublié...
Toi tu n'as rien oublié. Pendant 4 ans, même si on t'affirmait que tu avais pêcher et que tu te défoulait sur les sacs de sable... Même si on t'accusait... Tu n'as jamais oublié la texture de sa peau contre la tienne, ni même son souffle. Ses larmes,... Elle était si belle et si triste, tu avais fait tout en ton pouvoir pour la réconforter et pour ne pas sombrer à ton tour.
Et tes yeux fuyant les siens retrouvent le calme qui te caractérisait tant. Si Lin Yao peut clairement voir ta sensibilité à l'instant, elle peut aussi voir que tu es sur le point d'exploser. La belle t'a toujours connu instable, et sa présence te fait l'effet d'une drogue. Une drogue qui te rend fou, que tu avais promis d'éviter aussi longtemps que tu le pouvais.
Oublier le passé, tu veux dire plutôt le fuir ? Après tout ce qu'on a fait pour toi. Est-ce que tu vas le voir parfois ? Pendant 4 ans il était seul, est-ce que tu as au moins essayé de lui rendre visite ?
Tu t'es étrangement rapproché d'elle. Ta voix tremblante cherche des réponses. On ne t'a jamais laissé aller aux funérailles, de toutes façon ce jour là tu étais sous les barreaux. S'il avait été seul pendant 4 ans au cimetière, c'était simplement à cause de Lin Yao... Et de sa nouvelle famille, car par une fois depuis ta sortie tu n'avais manqué à ton devoir... Tu allais te recueillir une fois par semaine.
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Re: Lin Yao ♦ Livraison de dernière minute | Mar 16 Fév - 0:10 Citer EditerSupprimer
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Jeung Jae & Lin Yao
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De quoi parlait-il au juste ? Qu’est ce qui était vrai ? Que je voulais l’oublier ? L’effacer de mes souvenirs ? Sans aucun doute. Pourtant, je crus voir une lueur de tristesse dans son regard avant qu’il ne fuit le mien en direction de la piste de danse. Malgré moi, je sentis un pincement au cœur se faire. Parce que même si il m’avait fait du mal, j’avais passé de nombreuses années à ses côtés. J’avais fait les 400 cents coups avec lui et mon ex. ce défunt… ll avait passé du temps à m’épauler quand j’en avais le plus besoin et que son meilleur ami était trop défoncer pour s’occuper de moi. Il avait même sécher mes larmes quand les coups de cette homme devenait insupportable. On a partagé notre nourriture comme nos seringues. Peut-être avons-nous même échangé quelques ébats entre nos corps nus sous un coup de folie où je devais être consentante. Je ne m’en rappelais plus vraiment. En partie à cause des substances sous lesquelles j’étais à l’époque, mais aussi parce qu’aujourd’hui, ma mémoire avait pris un coup, et il n’était pas rare que j’oubliais même sans le vouloir des petites choses du quotidien. Un passé comme le mien, ca laisse forcement des séquelles… Tout cela pour admettre que cet homme qui se tenait face à moi, j’avais tenu à lui à un moment où un autre, mais tout c’était arrêté à la seconde près où il profitait de ma faiblesse pour me prendre comme il en avait toujours eu envie.
Non ! Bien sur que non, je n’avais pas tout oublié. Ses mains qui exploraient mon corps alors que je tentais lamentablement de le repousser à travers mes crises de larmes. Son souffle chaud qui caressait ma peau. Ses lèvres qui me volaient des baisers. Son regard qui me dévorait, me consumait sous les flemmes de l’enfer, en contraste avec sa voix qui se faisait douce, rassurante, me disait que tout allait bien se passer. On n’avait pas eu la même définition des thermes. Mon copain venait de mourir d’une overdose, et je n’avais que le seul choix de me faire prendre à côté de son corps inerte. « Tout. J’ai tout oublié. » Répliquais-je d’un coup assez sèchement. Les mots étaient sortis seul. Je me rendais bien compte que ça pouvait sonner comme une provocation, mais il devait sortir. Je ne voulais pas qu’il croit avoir encore un quelconque pouvoir sur moi, même si c’était peut-être encore le cas au fond. Mon regard croisait à nouveau le sien, et je me rendis compte que je venais de commettre une erreur. Même si je m’obstinais à dire à tous que j’avais oubliés, rien n’était parti. Je me souvenais chaque moment de cet instant, et ce regard, je ne l’avais jamais oublié. Il hantait encore mes nuits, et maintenant, je le voyais même éveillé. Venais-je d’ouvrir la porte des enfers et cerbère allait-il me sauter à la gorge.
Je voulais reculer, mais le mur me bloquait. J’avais oublié que j’étais prise au piège sans échappatoire. La panique pouvait se lire sur mon visage. Je cherchais plus à faire la femme forte. J’avais juste peur. Ne boule au ventre dans l’estomac, je voulais hurler de me laisser tranquille. J’en étais pourtant incapable. « L’oublier ou le fuit, le résultat reste le même… » Commençais-je tremblante alors qu’il se rapprochait dangereusement de moi. Je fronçais les sourcils alors qu’il se mettait à parler de cet homme qui avait été mon boy friend et son meilleur ami. Mes yeux se tintèrent d’un voile humide. De quoi se mêlait-il ? Celui même qui avait trahi son meilleur ami alors qu’il venait de trouver la mort ? « Ca ne te regarde pas ! » grinçais-je entre mes dents, un brin d’audace repointant le bout de son nez. « Tu as été le premier à le trahir, tu n’as pas le droit de parler de lui. » Je déglutis péniblement alors que les larmes me serraient la gorge. Car, quand bien même tout ce que j’avais pu bien dire sur lui, ca restait mon premier amour, le premier que j’avais aimé plus que tout…
Non ! Bien sur que non, je n’avais pas tout oublié. Ses mains qui exploraient mon corps alors que je tentais lamentablement de le repousser à travers mes crises de larmes. Son souffle chaud qui caressait ma peau. Ses lèvres qui me volaient des baisers. Son regard qui me dévorait, me consumait sous les flemmes de l’enfer, en contraste avec sa voix qui se faisait douce, rassurante, me disait que tout allait bien se passer. On n’avait pas eu la même définition des thermes. Mon copain venait de mourir d’une overdose, et je n’avais que le seul choix de me faire prendre à côté de son corps inerte. « Tout. J’ai tout oublié. » Répliquais-je d’un coup assez sèchement. Les mots étaient sortis seul. Je me rendais bien compte que ça pouvait sonner comme une provocation, mais il devait sortir. Je ne voulais pas qu’il croit avoir encore un quelconque pouvoir sur moi, même si c’était peut-être encore le cas au fond. Mon regard croisait à nouveau le sien, et je me rendis compte que je venais de commettre une erreur. Même si je m’obstinais à dire à tous que j’avais oubliés, rien n’était parti. Je me souvenais chaque moment de cet instant, et ce regard, je ne l’avais jamais oublié. Il hantait encore mes nuits, et maintenant, je le voyais même éveillé. Venais-je d’ouvrir la porte des enfers et cerbère allait-il me sauter à la gorge.
Je voulais reculer, mais le mur me bloquait. J’avais oublié que j’étais prise au piège sans échappatoire. La panique pouvait se lire sur mon visage. Je cherchais plus à faire la femme forte. J’avais juste peur. Ne boule au ventre dans l’estomac, je voulais hurler de me laisser tranquille. J’en étais pourtant incapable. « L’oublier ou le fuit, le résultat reste le même… » Commençais-je tremblante alors qu’il se rapprochait dangereusement de moi. Je fronçais les sourcils alors qu’il se mettait à parler de cet homme qui avait été mon boy friend et son meilleur ami. Mes yeux se tintèrent d’un voile humide. De quoi se mêlait-il ? Celui même qui avait trahi son meilleur ami alors qu’il venait de trouver la mort ? « Ca ne te regarde pas ! » grinçais-je entre mes dents, un brin d’audace repointant le bout de son nez. « Tu as été le premier à le trahir, tu n’as pas le droit de parler de lui. » Je déglutis péniblement alors que les larmes me serraient la gorge. Car, quand bien même tout ce que j’avais pu bien dire sur lui, ca restait mon premier amour, le premier que j’avais aimé plus que tout…
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Re: Lin Yao ♦ Livraison de dernière minute | Lun 22 Fév - 17:45 Citer EditerSupprimer
Tu vois rouge. Elle vient de briser ton coeur, le foutre en lambeaux. Ces paroles te blessent, te cognent contre un mur. Assourdi, c'est cette sensation qui prend possession de toi temporairement. Toi qui était si proche et si loyal à ton ami, ces paroles ont l'effet d'un poison parcourant ton corps. Tu suffoques. Malheureusement, tu n'as pas de sac de sable dans lequel cogner. La seul exutoire, c'est Lin Yao. Frapper une femme ne t'a jamais dérangé, mais tu as promis de ne pas faire de vague ce soir. Tu l'as dit au videur. Tu l'as dit à ton patron. Si la police te trouve ici, tu es bon pour les barreaux.
Espèce de pauvre conne. Tu siffles ces injures entre tes dents. Tes poings serrés heurtent tes hanches, tentant de canaliser cette colère. En aucun cas tu ne dois poser la main sur Lin. Tu l'as fait juste avant, mais c'était irréfléchi. Ici, tu sais pertinemment que tu vas déraper. Ça ne doit pas arriver. Le trahir, moi ? Tu sens ta mâchoire se serrer , ta gorge se crisper. Chercher les mots ne t'apporte pas de réconfort, ni même de solution. Tu t'enfonces dans le néant que tu tentes de combattre habituellement.
Mais c'est bien connu. Tu n'es pas l'enfant bienveillant de dieu. Jamais je ne l'ai trahi. Je n'ai jamais prétendu être quelqu'un d'autre. Je ne suis pas la pute personnelle d'un fils à papa dérangé. Ca t'as échappé. Tu te mords l'intérieur de la lèvre, et recule d'un léger pas. Distance de sécurité. Pour elle,.... Car malgré ses paroles, tu la protèges encore. De toi, principalement.
Espèce de pauvre conne. Tu siffles ces injures entre tes dents. Tes poings serrés heurtent tes hanches, tentant de canaliser cette colère. En aucun cas tu ne dois poser la main sur Lin. Tu l'as fait juste avant, mais c'était irréfléchi. Ici, tu sais pertinemment que tu vas déraper. Ça ne doit pas arriver. Le trahir, moi ? Tu sens ta mâchoire se serrer , ta gorge se crisper. Chercher les mots ne t'apporte pas de réconfort, ni même de solution. Tu t'enfonces dans le néant que tu tentes de combattre habituellement.
Mais c'est bien connu. Tu n'es pas l'enfant bienveillant de dieu. Jamais je ne l'ai trahi. Je n'ai jamais prétendu être quelqu'un d'autre. Je ne suis pas la pute personnelle d'un fils à papa dérangé. Ca t'as échappé. Tu te mords l'intérieur de la lèvre, et recule d'un léger pas. Distance de sécurité. Pour elle,.... Car malgré ses paroles, tu la protèges encore. De toi, principalement.
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Re: Lin Yao ♦ Livraison de dernière minute | Lun 14 Mar - 1:11 Citer EditerSupprimer
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Jeung Jae & Lin Yao
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Jeung Jae & Lin Yao
Je me rendais bien compte que je m’enlisais sur une pente glissante sur laquelle je pouvais tomber et me blesser à n’importe quel instant. Surtout avec la bombe à retardement qu’était Jae. Tant d’années qu’on ne s’était pas vu, et rien n’avait vraiment changé, ou presque… j’essayais péniblement de lui tenir tête, de lui montrer que je n’avais pas peur de lui, qu’il n’était plus rien pour moi. Mais qu’était la vérité au fond ? Il était toujours le méchant loup qui hantait mes cauchemars, le croc mitaine qui viendrait me croquer si je n’étais pas sage. Je pensais que je ne le reverrais plus et pourtant, il était là devant moi à me fusiller du regard, à m’insulter. Et moi, tout ce que je trouvais pour me défendre, c’était des mots qui pouvaient l’atteindre, qui pouvaient le blesser malgré son cœur soit disant de pierre. Je m’attaquais à une personne que nous avions aimée tous les deux malgré nos actes respectifs. Mais je ne savais que faire pour le garder loin de moi, pour me garder en vie avant l’arrivée de Bom Chan. C’était ca ou me recroqueviller à chaudes larmes devant lui, et je ne voulais pas lui donner cette satisfaction. Son corps trahissait le combat qui se faisait en lui. Il avait envie de frapper. Peut etre d’autre chose aussi. Même si mon corps n’en était plus marqué, il se souvenait encore, et je tremblais comme une feuille à cette seule pensée. J’écarquillais pourtant à sa dernière remarque. La pute personnelle d’un fils à papa dérangé ? La gifle, cette fois, partie toute seule. Ma main s’abattit sur sa joue comme jamais encore. Je ne savais pas très bien ce qu’il connaissait de ma nouvelle vie, ni même si il parlait de Jae ou de Bom Chan, mais une chose était certaine : eux aussi je les aimais, et je ne le laisserais pas de les traiter de la sorte. Encore qu’il puisse me traiter de pute si ca lui chantait, j’encaissais. Apres tout, lui et son meilleur ami m’avait envoyé plus d’une fois au bordel du coin pour pouvoir acheter les doses de fin de mois quand leur paye ne suffisait plus. Ca ne les dérangeait pas tant que cela à l’époque que je doive coucher avec d’autres tant que ca leur rapportait assez de fric pour ce qu’ils voulaient. Par chance ou par malchance, à cette époque, j’étais tellement shootée que je m’en fichais bien. Je trouvais même cela presque normal. Le sourire aux lèvres, je me souvenais revenir près d’eux en sortant une liasse de mon soutif, fière de ramener de l’argent moi aussi. Aujourd’hui, je me rendais compte que c’était n’importe quoi, et surtout de la prostitution. Cette distance de sécurité qu’il avait essayé de mettre entre nous après son attaque furtive, je venais de la franchir par colère sur ses mots. Je ne me rendais pas encore compte des conséquences de mes actes, mais ca ne pouvait plus tarder. Je me tenais face à lui, ma main toujours en l’air comme si on avait suspendu le temps, les yeux baignés de larme au travers desquels brillait une flamme animée par la haine. « Je suis la pute de personne, fous toi ca dans le crane, Jae. » J’en avais marre de jouer à la biche apeurée face à lui. S’il était vraiment le méchant loup de mes souvenirs, il n’avait qu’à le montrer. Je saurais me défendre cette fois… j’étais prête. Prête à l’affronter. Enfin, je crois …
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