Hello Bitchies ft. Moeko
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Hello Bitchies ft. Moeko | Ven 18 Mar - 23:21 Citer EditerSupprimer
M'habiller. Ça devait être plutôt facile avec les tonnes de vêtements que j'avais, mais voilà. Depuis que j'étais retournée du Japon, les vêtements déjà bien petits flottaient désormais sur moi. Ce n'était pas une question de volonté. Ils disaient tous ça. Tous ceux qui critiquaient le système, tout ceux qui disaient que si on voulait manger on pouvait. Non. Non et non. Ce n'est pas comme ça que ça marchait. Il y avait bel et bien des codes, des lois, des règles. Comme partout. Le travail avait son code, la famille avec son code, la mode et la beauté aussi. Et à l'article mannequinat c'était écrit noir sur blanc. Quelle taille on devait faire, quelles mensurations étaient les mieux et j'en passe. Oui oui car même la plus jolie des filles aux formes généreuses se serait vu refuser un aller direct pour le podium. Et même celles avec des formes bien placées. Si on voulait devenir mannequin : être grande, et être maigre. Pas mince, non, maigre. Ils demandaient ça : la maigreur. Ils aimaient tous ça. Et malheureusement je m'étais aussi mis à l'aimer. Pas chez les autres, mais chez moi oui. Ou du moins j'avais appris à l'aimer pendant tous ces mois où je n'avais que cette question de poids dans ma tête. Mais maintenant que j'avais bien d'autre sujets sur lesquels me questionner, je ne savais plus trop quoi en penser. J'étais consciente, consciente que perdre du poids à tout prix c'était mauvais pour la santé. Si depuis deux mois je n'avais plus mes règles ce n'était pas pour rien. Et c'est sans doute ça qui m'avait alerté. Le fait de ne plus avoir ses règles...Quand le problème devenait tellement physique que la nature participait. «Tu veux maigrir ? Et bien maigris, maigris jusqu'à ce que ta peau ne vienne coller les os de ton pauvre bassin, maigris,et fais ce que tu veux, mais je te reprends ton droit de maternité. Aucun enfant ne se développera dans un corps d'enfant, dans un corps si peu soigné, dans un corps si mort, dans un corps non apprécié ». C'était ça le message. J'avais donc dit au revoir aux vomitifs, aux coupes-faims et aux autres aliments qui n'avaient qu'une intention : me faire perdre le peu de graisse que je gagnais. Ilsu m'avait prévenu de toute manière : il me ferait gagner du poids. Et je crois qu'au fond de moi, je le voulais aussi. Parce qu'en ce moment, je me trouvais laide. Et j'avais l'intime conviction que les autres aussi me trouvaient laide. Bref. J'avais deux semaines. Je m'étais fixé deux semaines pour prendre quelques kilos. Ou du moins, me muscler. L'objectif du mois et du mois prochain et de tous les autres mois : avoir mes règles, me sentir bien et qu'il me trouve belle.
Lorsque je fus habillée correctement, je préparai mon sac à main puis me rendis une dernière fois devant le miroir. Je voulais qu'elle me trouve belle elle. Après tout elle et moi on était dans le même pétrin mais j’espérais qu'elle s'en sorte mieux que moi. Ce petit rendez-vous à l'hôpital bien que bénéfique n'avait pas été une partie de plaisir. Parce que Ilsu c'était lui qui traduisait. Et rien que dans sa traduction je savais qu'il m'en voulait. Je savais qu'il devait me détester. Mais...Je crois aussi savoir qu'il me comprenait. Parce qu'après tout, quoi qu'on dise, cette soudaine perte de poids n'était pas lié qu'au mannequinat. Il y avait eu ce non appétit lié à la dépression dans laquelle j'avais été. C'était tout moi ça, ne plus manger quand j'étais triste et stressée. Mais j'y arriverai. Surtout en ce moment. En ce moment j'étais heureuse et puis...ça se trouve le club de cuisine me redonnerait peut-être goût à l'envie de manger ? Sport, manger, sport, manger, dormir, sport, manger, m'amuser un peu. Si je faisais ça, si je m’entraînais vraiment peut-être que ça marcherait. Mais ce n'était plus une question de volonté, juste une question d'aimer son corps. Est-ce que j'aimais mon corps comme il était maintenant ? Non. Donc, je le changerai Je le changerai jusqu'à ce que je me sente belle. Jusqu'à ce qu'ils me trouvent belle. Mon sac sur les épaules, je sortis donc du dortoir pour aller chez Moeko. Ça faisait extrêmement longtemps qu'on ne s'était pas vu. Elle avait eu ses problèmes, j'avais eu les miens. Mais Moeko était ma famille. Et pour rien au monde je ne l'avais abandonné. Je comptais rattraper ces mois perdus. Maintenant que j'étais certaine de rester ici pour encore un an, j'allais bien en profiter. Pour mon groupe d'amis et pour ma famille.
Une bonne heure plus tard, j'entrai donc dans l'immeuble de chez Moeko. Gangnam. Pas mal pas mal, comme endroit. Très côté en fait. Mais je ne me faisais pas de soucis de ce côté. Dans la famille on était pas milliardaire mais on se démerdait. Je regardai le dernier message que ma cousine m'avait envoyé,avec le numéro de son appartement. Je sonnai donc à la porte et attendit qu'elle vienne m'ouvrir. « Yaaaaaaah !!! Moeko !! hisashiburiiiiiiii !!!! » criai-je presque avant de me jeter dans les bras de ma cousine, lui offrant au passage un énorme câlin lorsqu'elle daigna m'ouvrir. « ça fait trop du bien !! C'est...Génial ! Et oh mon dieu... » Je me reculai un instant pour la regarder, tout sourire. Elle avait maigris, comme je m'y attendais. «T'es toujours aussi belle mon chat ! Désolée je suis arrivée un peu en retard mais je me suis perdue...c'est compliqué les rues ici ! Encore pire qu'à Tokyo !» je ne mentais pas. Elle était vraiment belle, même si elle était mince et qu'elle semblait réellement fatiguée. Elle était comme dans le besoin. Et en tant que cousine mais surtout en tant que moi, je me devais de la soutenir. C'était une de mes qualités, garder le sourire même quand quelque chose n'allait pas. Toutefois un de mes pires défauts était de paniquer au premier problème venu. «Alors...Vas-y raconte moi tout ! » dis-je, aussi excitée qu'une puce rien qu'à l'idée de pouvoir enfin la voir et de lui parler.
七転び八起き
Hello bitchies
Moeko ✧ Nora
M'habiller. Ça devait être plutôt facile avec les tonnes de vêtements que j'avais, mais voilà. Depuis que j'étais retournée du Japon, les vêtements déjà bien petits flottaient désormais sur moi. Ce n'était pas une question de volonté. Ils disaient tous ça. Tous ceux qui critiquaient le système, tout ceux qui disaient que si on voulait manger on pouvait. Non. Non et non. Ce n'est pas comme ça que ça marchait. Il y avait bel et bien des codes, des lois, des règles. Comme partout. Le travail avait son code, la famille avec son code, la mode et la beauté aussi. Et à l'article mannequinat c'était écrit noir sur blanc. Quelle taille on devait faire, quelles mensurations étaient les mieux et j'en passe. Oui oui car même la plus jolie des filles aux formes généreuses se serait vu refuser un aller direct pour le podium. Et même celles avec des formes bien placées. Si on voulait devenir mannequin : être grande, et être maigre. Pas mince, non, maigre. Ils demandaient ça : la maigreur. Ils aimaient tous ça. Et malheureusement je m'étais aussi mis à l'aimer. Pas chez les autres, mais chez moi oui. Ou du moins j'avais appris à l'aimer pendant tous ces mois où je n'avais que cette question de poids dans ma tête. Mais maintenant que j'avais bien d'autre sujets sur lesquels me questionner, je ne savais plus trop quoi en penser. J'étais consciente, consciente que perdre du poids à tout prix c'était mauvais pour la santé. Si depuis deux mois je n'avais plus mes règles ce n'était pas pour rien. Et c'est sans doute ça qui m'avait alerté. Le fait de ne plus avoir ses règles...Quand le problème devenait tellement physique que la nature participait. «Tu veux maigrir ? Et bien maigris, maigris jusqu'à ce que ta peau ne vienne coller les os de ton pauvre bassin, maigris,et fais ce que tu veux, mais je te reprends ton droit de maternité. Aucun enfant ne se développera dans un corps d'enfant, dans un corps si peu soigné, dans un corps si mort, dans un corps non apprécié ». C'était ça le message. J'avais donc dit au revoir aux vomitifs, aux coupes-faims et aux autres aliments qui n'avaient qu'une intention : me faire perdre le peu de graisse que je gagnais. Ilsu m'avait prévenu de toute manière : il me ferait gagner du poids. Et je crois qu'au fond de moi, je le voulais aussi. Parce qu'en ce moment, je me trouvais laide. Et j'avais l'intime conviction que les autres aussi me trouvaient laide. Bref. J'avais deux semaines. Je m'étais fixé deux semaines pour prendre quelques kilos. Ou du moins, me muscler. L'objectif du mois et du mois prochain et de tous les autres mois : avoir mes règles, me sentir bien et qu'il me trouve belle.
Lorsque je fus habillée correctement, je préparai mon sac à main puis me rendis une dernière fois devant le miroir. Je voulais qu'elle me trouve belle elle. Après tout elle et moi on était dans le même pétrin mais j’espérais qu'elle s'en sorte mieux que moi. Ce petit rendez-vous à l'hôpital bien que bénéfique n'avait pas été une partie de plaisir. Parce que Ilsu c'était lui qui traduisait. Et rien que dans sa traduction je savais qu'il m'en voulait. Je savais qu'il devait me détester. Mais...Je crois aussi savoir qu'il me comprenait. Parce qu'après tout, quoi qu'on dise, cette soudaine perte de poids n'était pas lié qu'au mannequinat. Il y avait eu ce non appétit lié à la dépression dans laquelle j'avais été. C'était tout moi ça, ne plus manger quand j'étais triste et stressée. Mais j'y arriverai. Surtout en ce moment. En ce moment j'étais heureuse et puis...ça se trouve le club de cuisine me redonnerait peut-être goût à l'envie de manger ? Sport, manger, sport, manger, dormir, sport, manger, m'amuser un peu. Si je faisais ça, si je m’entraînais vraiment peut-être que ça marcherait. Mais ce n'était plus une question de volonté, juste une question d'aimer son corps. Est-ce que j'aimais mon corps comme il était maintenant ? Non. Donc, je le changerai Je le changerai jusqu'à ce que je me sente belle. Jusqu'à ce qu'ils me trouvent belle. Mon sac sur les épaules, je sortis donc du dortoir pour aller chez Moeko. Ça faisait extrêmement longtemps qu'on ne s'était pas vu. Elle avait eu ses problèmes, j'avais eu les miens. Mais Moeko était ma famille. Et pour rien au monde je ne l'avais abandonné. Je comptais rattraper ces mois perdus. Maintenant que j'étais certaine de rester ici pour encore un an, j'allais bien en profiter. Pour mon groupe d'amis et pour ma famille.
Une bonne heure plus tard, j'entrai donc dans l'immeuble de chez Moeko. Gangnam. Pas mal pas mal, comme endroit. Très côté en fait. Mais je ne me faisais pas de soucis de ce côté. Dans la famille on était pas milliardaire mais on se démerdait. Je regardai le dernier message que ma cousine m'avait envoyé,avec le numéro de son appartement. Je sonnai donc à la porte et attendit qu'elle vienne m'ouvrir. « Yaaaaaaah !!! Moeko !! hisashiburiiiiiiii !!!! » criai-je presque avant de me jeter dans les bras de ma cousine, lui offrant au passage un énorme câlin lorsqu'elle daigna m'ouvrir. « ça fait trop du bien !! C'est...Génial ! Et oh mon dieu... » Je me reculai un instant pour la regarder, tout sourire. Elle avait maigris, comme je m'y attendais. «T'es toujours aussi belle mon chat ! Désolée je suis arrivée un peu en retard mais je me suis perdue...c'est compliqué les rues ici ! Encore pire qu'à Tokyo !» je ne mentais pas. Elle était vraiment belle, même si elle était mince et qu'elle semblait réellement fatiguée. Elle était comme dans le besoin. Et en tant que cousine mais surtout en tant que moi, je me devais de la soutenir. C'était une de mes qualités, garder le sourire même quand quelque chose n'allait pas. Toutefois un de mes pires défauts était de paniquer au premier problème venu. «Alors...Vas-y raconte moi tout ! » dis-je, aussi excitée qu'une puce rien qu'à l'idée de pouvoir enfin la voir et de lui parler.
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Re: Hello Bitchies ft. Moeko | Sam 2 Avr - 12:21 Citer EditerSupprimer
七転び八起き
Hello bitchies
Moeko ✧ Nora
tenue (droite) — Enfermée, moeko tournait comme un fauve dans son appartement. Elle s'était laissée avoir par les rues noirs et les couleurs néon de la nuit dans séoul, laissée avoir par la facilité de dire non à la vie et de se laisser pourrir petit à petit. elle s'était laissée avoir, avait mal géré ses cours et ne mettait pas les priorités en bon endroit. Et finalement, après s'être bien cassée la gueule, elle avait appelé à l'aide. Et après larmes, et cri, et larmes et trahison, moeko à acceptée l'aide que voulait lui apporter jihoon. Puis malee. Elle était comme un fauve en cage, jihoon en avait la clé, et pour son bien-être, il la forçait à rester à l'intérieur, se reposer, manger (surtout manger), se re-muscler, travailler. tout ce dont elle avait besoin de refaire pour aller mieux. La fashion week approchait et minho comptait sur elle. Il l'avait engueulé parce qu'elle était pâle, terne, fatiguée. Pas trop maigre, ça non. Mais trop terne. sur la table en verre du salon étaient éparpillée les derniers magazines de vogues, les photos de la prochaine collection qu'elle devait porter, un article de journal qu'elle devait écrire pour les cours, et son ordinateur portable affichait passablement le début de son mémoire. elle devait travailler, et elle n'arrivait à rien faire. Le dalmatien vint poser sa tête sur sa cuisse alors que la japonaise s'énervait sur son mémoire en soupirant longuement. Elle baissa la tête pour regarder le chien, lui caressant la tête avec douceur. tadi avait beaucoup grandit, il aura bientôt sa taille adulte et avait besoin de sortir encore plus qu'avant. « j'ai pas le droit de te sortir, baby. je suis désolée... » lâcha t-elle en lui grattant les oreilles. Moeko soupira longuement, ferma son ordinateur et attrapa son téléphone pour allumer les amplis dans l'appartement et laisser la musique remplir son loft. elle devait se calmer, bouger, et surtout ranger un peu avant que nora n'arrive. en pensant à sa cousine, la jeune sourit et se motiva pour jeter ses fringues dans sa chambre, plier les plaids sur le canapé et ouvrir les quelques grands rideaux encore fermés de ce matin.
Nora arriva peu de temps après. Le chien aboyait en tournant autour de nous, excité parce qu'il n'avait finalement encore jamais rencontré sa cousine. Avec un petit rire, Moeko attrapa nora et la serra contre elle avec plaisir. « hisashiburiiiii. » La brune laissa sa cousine la regarder en riant. c'était drôle, qu'elle pense ça alors qu'elle se trouve terne, fatiguée, amaigris, pas belle, invisible. «Et toi alors ? c'est jolie ça!» dit-elle en touchant le t-shirt avec un sourire, caressant le tissus et par défaut le corps de sa cousine, laissant ses doigts glisser sur ses côtes... trop apparentes. Moeko ne fit mine de rien et la laissa entrer, fermant la porte avant que le chat ne se décide de vouloir découvrir l'immeuble, encore une fois. «raconter quoi ? attend installe toi avant, excitée! » dit-elle en pouffant de rire, lui prenant la main pour faire deux trois pas vers la pièce principale, salon ouvert sur la cuisine, face aux grandes baies vitrées. « Tu sais que ça fait tellement longtemps qu'on s'est pas vu que je suis même pas sur que tu sois déjà venu ici. tu veux boire quelque chose ? » demanda t-elle en se dirigeant vers la cuisine, attrapant au passage un long gilet qu'elle glissa sur ses épaules. tadi courait toujours dans le salon, bruyant. La langue de moeko claqua pour le calmer, et le chien vint renifler Nora, posant sa tête sur ses genoux. « ça c'est nouveau tiens! » lâcha t-elle en riant, s'accoudant au comptoir le temps que sa cousine se décide sur quoi boire. « je te présente tadi... j'avais besoin d'un compagnon joyeux tout le temps je crois. » Moeko sourit en regardant l'animal, se tourna vers les placard pour se servir à boire et ramener quelques trucs à manger tout en reprenant la parole. « quoi de neuf mh ? en retard sur mon mémoire, pas prête pour la fashion week, fatiguée et enfermée dans mon appartement de force, voilà ce qu'il m'arrive! » elle revint vers le salon posant les trucs sur la table basse avant de se coller à sa cousine pour la câliner une nouvelle fois. « ça me fait trop plaisir que tu sois làààà » chouina t-elle avant de rire, claquant un bisous sur la joue de Nora.
Nora arriva peu de temps après. Le chien aboyait en tournant autour de nous, excité parce qu'il n'avait finalement encore jamais rencontré sa cousine. Avec un petit rire, Moeko attrapa nora et la serra contre elle avec plaisir. « hisashiburiiiii. » La brune laissa sa cousine la regarder en riant. c'était drôle, qu'elle pense ça alors qu'elle se trouve terne, fatiguée, amaigris, pas belle, invisible. «Et toi alors ? c'est jolie ça!» dit-elle en touchant le t-shirt avec un sourire, caressant le tissus et par défaut le corps de sa cousine, laissant ses doigts glisser sur ses côtes... trop apparentes. Moeko ne fit mine de rien et la laissa entrer, fermant la porte avant que le chat ne se décide de vouloir découvrir l'immeuble, encore une fois. «raconter quoi ? attend installe toi avant, excitée! » dit-elle en pouffant de rire, lui prenant la main pour faire deux trois pas vers la pièce principale, salon ouvert sur la cuisine, face aux grandes baies vitrées. « Tu sais que ça fait tellement longtemps qu'on s'est pas vu que je suis même pas sur que tu sois déjà venu ici. tu veux boire quelque chose ? » demanda t-elle en se dirigeant vers la cuisine, attrapant au passage un long gilet qu'elle glissa sur ses épaules. tadi courait toujours dans le salon, bruyant. La langue de moeko claqua pour le calmer, et le chien vint renifler Nora, posant sa tête sur ses genoux. « ça c'est nouveau tiens! » lâcha t-elle en riant, s'accoudant au comptoir le temps que sa cousine se décide sur quoi boire. « je te présente tadi... j'avais besoin d'un compagnon joyeux tout le temps je crois. » Moeko sourit en regardant l'animal, se tourna vers les placard pour se servir à boire et ramener quelques trucs à manger tout en reprenant la parole. « quoi de neuf mh ? en retard sur mon mémoire, pas prête pour la fashion week, fatiguée et enfermée dans mon appartement de force, voilà ce qu'il m'arrive! » elle revint vers le salon posant les trucs sur la table basse avant de se coller à sa cousine pour la câliner une nouvelle fois. « ça me fait trop plaisir que tu sois làààà » chouina t-elle avant de rire, claquant un bisous sur la joue de Nora.
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Re: Hello Bitchies ft. Moeko | Lun 22 Aoû - 22:53 Citer EditerSupprimer
Le simple fait de voir son visage en vrai m'égaya. On avait beau avoir vécu plusieurs mois dans la même ville, on avait chacun sa vie et malheureusement se rencontrer n'était pas aussi facile que ce qu'on l'on esperait. Heureusement pour nous les réseaux sociaux existaient et j'étais toujours une des premières à commenter lorsque ma cousine chérie postait de nouvelles photos. J'avais toujours admiré son travail au niveau du mannequinat. Nous n'avions pas les mêmes cibles, et encore moins les mêmes agences mais cela ne changeait en rien la qualité de son travail. Bien entendu, les maquilleurs, les stylistes et les photographes y étaient toujours pour beaucoup mais, ne devient pas mannequin n'importe qui, et Moeko avait ce truc dans le regard, elle avait ce truc dans sa manière d'être qui la rendait à part. Elle était parfois intimidante. En vrai ouais, j'avais beau être sa cousine elle m'intimidait pas mal. C'était un peu comme une grande sœur. Je ne dirai pas modèle car pour ça j'ai déjà mes parents, mais disons que Moeko est quelqu'un qui a toujours été présente pour moi et qui directement ou même indirectement m'a toujours permis d'avancer et sans doute de prendre confiance en moi. Je ne sais pas vraiment ce qu'elle pouvait bien penser de la confiance ma cousine, mais me concernant, la mienne tenait sur un fil ; et il était clairement très facile de me faire basculer.
C'est donc ce qui était arrivé. Et c'est donc pour ça que j'avais terminé avec des kilos en moins. Le kilo de trop. Le kilo qui m'avait fait passé au statut d'anorexique. Et qui m'avait plombé. Toute seule pendant un mois et demi à les attendre, à l'attendre. Sans quasi nouvelles. A l'imaginer faire sa vie. A imaginer toutes les pires choses qu'une fille pouvait bien s'imaginer. Et être en stress parce qu'à côté on me demandait de perdre des kilos puis de faire une dizaine de robes. Ouais. Janvier et Février avaient été quand même les mois les plus durs depuis un moment. Mais ce n'était pas le moment d'en parler. J'étais venu pour discuter avec ma cousine, et essayer de la soutenir un peu. Parce qu'elle était tout aussi mal que moi au fond. On avait les mêmes problèmes. Elle sans doute plus inquiétants que les miens.
Le chien de ma cousine que je n'avais alors encore jamais vu vint renifler à mes pieds. Je lui caressai doucement la tête puis le salua avant de demander un verre de thé à ma cousine. Je pris place sur le sofa de ma cousine et croisai mes jambes, regardant partout autour de moi. « Tu sais que je rêve d'avoir un appartement comme le tiens ici ? Il est franchement superbe.... » dis-je avant de la remercier pour tout ce qu'elle apportait à grignoter. Heureusement pour moi rien ne semblait être à base d'animal ou de chocolat, je pourrais donc en manger un peu. Fallait bien que je grossisse non ? J'écoutais donc la Japonaise me parler un peu d'elle. Je n'aimais pas quand mes proches allaient mal. J'étais une grande empathique qui ressentait toute la douleur des autres et sentir que Moeko n'était pas bien ne me plaisait guère. Elle était fatiguée et ça se voyait. «Je comprends pas pourquoi ils ne te laissent pas sortir...Fin faut arrêter deux secondes, ils pensent vraiment que c'est en te laissant enfermée ici que tu vas te rétablir ? » ça se voyait qu'ils étaient à la ramasse. Ils savaient ce que c'était de rester cloitré chez soi et de ne plus voir personne ? De passer sa vie allongée sur son lit à regarder des films de série B en buvant des litres d'eau parce que de toute manière, ça ne servait à rien de demander à une mannequin de manger. Une mannequin ça ne mangeait pas. Ou peut-être bien que Moeko y arrivait car Moeko c'était une guerrière au fond d'elle. Ce n'est pas pour rien que je la respectais et l'admirait autant.
Lorsqu'elle vint me faire un câlin, je resserrai alors un peu plus mes bras autour d'elle. Elle était d'un grand soutient pour moi, donc si je pouvais faire de même pour elle c'était tant mieux. «Ecoute chaton quoi qu'il arrive, si t'as besoin de moi...Je peux même venir te tenir compagnie ici quelques jours si tu veux ! Bon ok y a la rentrée tout ça tout ça mais c'est pas comme si mon Master Japonais dans lequel j'ai étrangement été accepté était difficile ! Donc ça me pose pas de problème de rester un peu ici ! Je peux te faire à manger si tu veux ! Et nettoyer chez toi ? Bon ok c'est déjà tout propre mais...C'est bien les deux seules choses pour lesquelles je suis forte ! » ajoutai-je en souriant avant de lui caresser la joue. C'était mon côté tactile ça. Merci les gênes brésiliens de maman. «Pour ton mémoire je te promets rien mais si je peux t'aider écoute...je veux bien ! Pour la Fashion Week ça c'est encore un autre problème mais écoute au pire tu n'iras pas et puis voilà. Alors oui ce sont des contrats en moins et ça fait poser des faux plans etc etc mais chérie ta santé est plus importante ok ? Et puis si les stylistes te veulent vraiment. Si Vogue et compagnie te veut vraiment ils sauront t'attendre et faire tout pour que t'ailles mieux. Crois-moi. Les gens comme toi qui valent de l'or on évite de les abandonner ! En tout cas moi je ferai tout pour que t'ailles mieux. Je te le dis.»
七転び八起き
Hello bitchies
Moeko ✧ Nora
Le simple fait de voir son visage en vrai m'égaya. On avait beau avoir vécu plusieurs mois dans la même ville, on avait chacun sa vie et malheureusement se rencontrer n'était pas aussi facile que ce qu'on l'on esperait. Heureusement pour nous les réseaux sociaux existaient et j'étais toujours une des premières à commenter lorsque ma cousine chérie postait de nouvelles photos. J'avais toujours admiré son travail au niveau du mannequinat. Nous n'avions pas les mêmes cibles, et encore moins les mêmes agences mais cela ne changeait en rien la qualité de son travail. Bien entendu, les maquilleurs, les stylistes et les photographes y étaient toujours pour beaucoup mais, ne devient pas mannequin n'importe qui, et Moeko avait ce truc dans le regard, elle avait ce truc dans sa manière d'être qui la rendait à part. Elle était parfois intimidante. En vrai ouais, j'avais beau être sa cousine elle m'intimidait pas mal. C'était un peu comme une grande sœur. Je ne dirai pas modèle car pour ça j'ai déjà mes parents, mais disons que Moeko est quelqu'un qui a toujours été présente pour moi et qui directement ou même indirectement m'a toujours permis d'avancer et sans doute de prendre confiance en moi. Je ne sais pas vraiment ce qu'elle pouvait bien penser de la confiance ma cousine, mais me concernant, la mienne tenait sur un fil ; et il était clairement très facile de me faire basculer.
C'est donc ce qui était arrivé. Et c'est donc pour ça que j'avais terminé avec des kilos en moins. Le kilo de trop. Le kilo qui m'avait fait passé au statut d'anorexique. Et qui m'avait plombé. Toute seule pendant un mois et demi à les attendre, à l'attendre. Sans quasi nouvelles. A l'imaginer faire sa vie. A imaginer toutes les pires choses qu'une fille pouvait bien s'imaginer. Et être en stress parce qu'à côté on me demandait de perdre des kilos puis de faire une dizaine de robes. Ouais. Janvier et Février avaient été quand même les mois les plus durs depuis un moment. Mais ce n'était pas le moment d'en parler. J'étais venu pour discuter avec ma cousine, et essayer de la soutenir un peu. Parce qu'elle était tout aussi mal que moi au fond. On avait les mêmes problèmes. Elle sans doute plus inquiétants que les miens.
Le chien de ma cousine que je n'avais alors encore jamais vu vint renifler à mes pieds. Je lui caressai doucement la tête puis le salua avant de demander un verre de thé à ma cousine. Je pris place sur le sofa de ma cousine et croisai mes jambes, regardant partout autour de moi. « Tu sais que je rêve d'avoir un appartement comme le tiens ici ? Il est franchement superbe.... » dis-je avant de la remercier pour tout ce qu'elle apportait à grignoter. Heureusement pour moi rien ne semblait être à base d'animal ou de chocolat, je pourrais donc en manger un peu. Fallait bien que je grossisse non ? J'écoutais donc la Japonaise me parler un peu d'elle. Je n'aimais pas quand mes proches allaient mal. J'étais une grande empathique qui ressentait toute la douleur des autres et sentir que Moeko n'était pas bien ne me plaisait guère. Elle était fatiguée et ça se voyait. «Je comprends pas pourquoi ils ne te laissent pas sortir...Fin faut arrêter deux secondes, ils pensent vraiment que c'est en te laissant enfermée ici que tu vas te rétablir ? » ça se voyait qu'ils étaient à la ramasse. Ils savaient ce que c'était de rester cloitré chez soi et de ne plus voir personne ? De passer sa vie allongée sur son lit à regarder des films de série B en buvant des litres d'eau parce que de toute manière, ça ne servait à rien de demander à une mannequin de manger. Une mannequin ça ne mangeait pas. Ou peut-être bien que Moeko y arrivait car Moeko c'était une guerrière au fond d'elle. Ce n'est pas pour rien que je la respectais et l'admirait autant.
Lorsqu'elle vint me faire un câlin, je resserrai alors un peu plus mes bras autour d'elle. Elle était d'un grand soutient pour moi, donc si je pouvais faire de même pour elle c'était tant mieux. «Ecoute chaton quoi qu'il arrive, si t'as besoin de moi...Je peux même venir te tenir compagnie ici quelques jours si tu veux ! Bon ok y a la rentrée tout ça tout ça mais c'est pas comme si mon Master Japonais dans lequel j'ai étrangement été accepté était difficile ! Donc ça me pose pas de problème de rester un peu ici ! Je peux te faire à manger si tu veux ! Et nettoyer chez toi ? Bon ok c'est déjà tout propre mais...C'est bien les deux seules choses pour lesquelles je suis forte ! » ajoutai-je en souriant avant de lui caresser la joue. C'était mon côté tactile ça. Merci les gênes brésiliens de maman. «Pour ton mémoire je te promets rien mais si je peux t'aider écoute...je veux bien ! Pour la Fashion Week ça c'est encore un autre problème mais écoute au pire tu n'iras pas et puis voilà. Alors oui ce sont des contrats en moins et ça fait poser des faux plans etc etc mais chérie ta santé est plus importante ok ? Et puis si les stylistes te veulent vraiment. Si Vogue et compagnie te veut vraiment ils sauront t'attendre et faire tout pour que t'ailles mieux. Crois-moi. Les gens comme toi qui valent de l'or on évite de les abandonner ! En tout cas moi je ferai tout pour que t'ailles mieux. Je te le dis.»
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