Ma bonne étoile ~ #FUUCHA
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Ma bonne étoile ~ #FUUCHA | Mar 12 Avr - 10:05 Citer EditerSupprimer
Ma bonne étoile
Aecha & Fuuko
J'fais pas confiance aux gens. Les couteaux plantés dans l'dos, j'les guette constamment, au point qu'des fois j'ai l'impression qu'ça va me rendre cinglée. Mais y'a quelques personnes quand même à qui j'pourrai confier ma vie j'pense : la première, c'est Min Guk. Parc'que même si les retrouvailles ont pas été faciles, il a toujours été là depuis, et puis si Hyun Ki lui faisait confiance, alors j'veux perpétuer ça. En plus j'aime bien son môme. Y'a aussi Il Su parc'que même si on s'en fout toujours plein la gueule, c'est p't'être aussi ma façon d'lui prouver qu'pour moi, il est important. Et puis y'a Fuuko.
Fuuko, c'est l'genre de meuf qu'on peut pas trouver dans un bled comme celui d'où j'viens. Elle est trop gentille, trop naïve, trop innocente pour ça. J'aurai jamais imaginé pouvoir apprécier quelqu'un comme elle. C'est mon opposée sur tous les points, on s'ressemble pas du tout. J'suis le type de meuf dont les parents de filles comme elle disent de se méfier. Pourtant, c'est p't'être la personne que j'aime le plus sur cette putain d'planète. Je lui dirai jamais comme ça, j'pense pas que j'pourrai, mais j'en pense pas moins. Elle me rend meilleure, grâce à elle j'vois certaines choses avec un œil différent. Elle est la personne qu'j'ai envie d'protéger. J'crois que j'supporterai pas qu'il lui arrive un truc. Pourtant, d'puis que Hyun Ki est mort, j'ai tout fait pour éviter de trop m'attacher aux gens mais là c'était trop dur. J'pouvais pas rester seule éternellement. J'ai trop peur de la solitude, même si j'essaie tout l'temps d'me persuader du contraire. Fuuko, elle perce le voile noir que j'ai dressé entre le monde et moi, et c'est comme une bouffée d'air frais.
Installée devant elle à une table de la cafette, j'la regarde bouffer son sandwich en me retenant de sourire. Putain, mais jamais elle pourra rentrer un truc aussi énorme dans sa bouche, j'sais même pas pourquoi elle s'acharne. « Coupe le ton bordel avant d'te déboîter la mâchoire » j'lui dis en lançant un raisin dans ma bouche, affalée sur ma chaise, les pieds posés sur celle d'à côté. « Bon du coup, c'était quoi l'truc que tu voulais m'dire ? » Je sais très bien c'que c'est : que j'vienne bouffer chez elle. C'est toujours l'même coup : à chaque fois elle tente, à chaque fois j'trouve une excuse pour pas la blesser en lui disant qu'j'ai pas du tout envie d'm'infliger ça. La voir avec sa famille. Avec son frangin. En l'espace de quelques années d'merde, j'en ai perdu deux des frères. J'veux pas voir Fuuko avec le sien, ça m'f'rait trop mal. J'ai d'jà du mal à éviter Tamaki au dortoir mais chez lui c'est mort. L'tableau d'la famille parfaite nan merci. En plus Fuuko sait pas pour l'histoire avec mes frères. J'pense qu'elle a pigé qu'j'en avait deux, mais après elle sait pas c'qu'ils sont devenus. Et j'veux pas qu'elle sache. C'est trop le merdier cette histoire. Fuuko elle est trop innocente pour qu'j'l'implique dans un truc aussi sombre. J'veux pas qu'mon étoile perde son éclat à cause d'ma vie d'merde. Jamais.
Fuuko, c'est l'genre de meuf qu'on peut pas trouver dans un bled comme celui d'où j'viens. Elle est trop gentille, trop naïve, trop innocente pour ça. J'aurai jamais imaginé pouvoir apprécier quelqu'un comme elle. C'est mon opposée sur tous les points, on s'ressemble pas du tout. J'suis le type de meuf dont les parents de filles comme elle disent de se méfier. Pourtant, c'est p't'être la personne que j'aime le plus sur cette putain d'planète. Je lui dirai jamais comme ça, j'pense pas que j'pourrai, mais j'en pense pas moins. Elle me rend meilleure, grâce à elle j'vois certaines choses avec un œil différent. Elle est la personne qu'j'ai envie d'protéger. J'crois que j'supporterai pas qu'il lui arrive un truc. Pourtant, d'puis que Hyun Ki est mort, j'ai tout fait pour éviter de trop m'attacher aux gens mais là c'était trop dur. J'pouvais pas rester seule éternellement. J'ai trop peur de la solitude, même si j'essaie tout l'temps d'me persuader du contraire. Fuuko, elle perce le voile noir que j'ai dressé entre le monde et moi, et c'est comme une bouffée d'air frais.
Installée devant elle à une table de la cafette, j'la regarde bouffer son sandwich en me retenant de sourire. Putain, mais jamais elle pourra rentrer un truc aussi énorme dans sa bouche, j'sais même pas pourquoi elle s'acharne. « Coupe le ton bordel avant d'te déboîter la mâchoire » j'lui dis en lançant un raisin dans ma bouche, affalée sur ma chaise, les pieds posés sur celle d'à côté. « Bon du coup, c'était quoi l'truc que tu voulais m'dire ? » Je sais très bien c'que c'est : que j'vienne bouffer chez elle. C'est toujours l'même coup : à chaque fois elle tente, à chaque fois j'trouve une excuse pour pas la blesser en lui disant qu'j'ai pas du tout envie d'm'infliger ça. La voir avec sa famille. Avec son frangin. En l'espace de quelques années d'merde, j'en ai perdu deux des frères. J'veux pas voir Fuuko avec le sien, ça m'f'rait trop mal. J'ai d'jà du mal à éviter Tamaki au dortoir mais chez lui c'est mort. L'tableau d'la famille parfaite nan merci. En plus Fuuko sait pas pour l'histoire avec mes frères. J'pense qu'elle a pigé qu'j'en avait deux, mais après elle sait pas c'qu'ils sont devenus. Et j'veux pas qu'elle sache. C'est trop le merdier cette histoire. Fuuko elle est trop innocente pour qu'j'l'implique dans un truc aussi sombre. J'veux pas qu'mon étoile perde son éclat à cause d'ma vie d'merde. Jamais.
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Re: Ma bonne étoile ~ #FUUCHA | Mar 12 Avr - 18:29 Citer EditerSupprimer
Ma bonne étoile
Aecha & Fuuko
Enfin sorti de l'hosto ! Putain j'en pouvais plus d'être enfermée entre quatre murs, de sentir le désinfectant jour et nuit, d'avoir le bip bip infernal de la machine qui indiquait que j'étais toujours en vie, qui m'empêchait de dormir, j'en pouvais plus ! En plus, je sais pas ce qu'on me donnait, mais j'suis sûre que y'avait des trucs pas nets. J'vous jure, une fois, j'ai vu mon grand-père ! Mais genre, j'lui ai parlé et tout ! Là où c'est le plus inquiétant, c'est que mon papy, je l'ai jamais vu, il est mort avant qu'on naisse avec Tama. Alors certes, j'l'avais déjà vu en photos, mais j'vous jure que c'était flippant ! Et puis quand il s'est mis à chanter du Britney Spears ... c'était glauque. Mais pour ça, j'ai compris que c'était mon voisin de chambre qui s'était fait un concert privé avec Britney, ça expliquait beaucoup de choses. Mais c'était glauque, très glauque. J'verrai plus Papy pareil ! Pourtant, j'suis sûre qu'il l'aurait bien aimé la Brit-Brit. Donc ouais j'vous le dis, on m'a drogué ! J'devais les faire chier à demander à longueur de journée si je pouvais récupérer mon rein ... La réponse est non, j'ai pas pu le récupérer, c'et trop nul !
Mais j'étais bien contente de sortir de cet endroit. J'pouvais tourner la page et surtout, échapper au contrôle de ma mère. J'pouvais pas manger UN truc sans qu'elle le regarde, demande aux médecins ce qu'il y avait dedans. Du coup, j'étais obligé de demander à Tama ou à Ae Cha de me rapporter de la bouffe en douce et j'filais mon plateau à d'autres patients. Pas de gâchis ! Et tout le monde était content ! Surtout mon estomac. J'suis d'ailleurs en train de m'en mettre plein la panse avec Ae Cha à la cafèt de la fac. Elle au moins, elle ira pas me dénoncer à ma mère. J'regarde avec amour mon sandwich, pensant déjà à la sensation de bien-être qu'il allait me procurer. Il est énorme, c'est une bête et ma bouche est certainement pas assez grande, mais tant pis, J'AI LA DALLE ! J'enfourne une grande bouchée et j'ai de la salade qui tombe sur mon plateau, mais kami-sama, merci pour ce repas ! Même s'il va probablement m'étouffer. J'ai du mal à finir ma bouche pour répondre à Ae Cha. « Nan t'inquiète ! Regarde, ça rentre ! ». J'ouvre la bouche en grand après avoir tout avaler. « Puis ils me l'ont remis en place à l'hosto, j'peux même l'ouvrir plus grand qu'avant ! ». J'lui prouve en croquant à pleine bouche dans le plan. MIAM ! Si ma mère me voyait, elle me l'arracherait des mains. D'ailleurs en parlant de ça !
« Ah oui ! Mes parents veulent t'inviter pour te remercier ! D'ailleurs c'est quoi ton plat préféré ? T'es plutôt boeuf ou poulet ? Epicé ou pas trop ? Et ton dessert préféré, c'est quoi ? Dis moi tout ! », que je lui dis avec un grand sourire. Je sais qu'Ae Cha quand elle vient à la maison, elle est pas dans son truc, elle est pas à l'aise, une histoire avec ses frères qu'elle m'a dit. Elle m'en a pas dit plus et j'veux pas savoir si elle veut pas me le dire. Mais j'serai là le jour où elle en aura besoin. Comme elle l'a été pour moi. « Dis oui, dis oui, dis ouuuuiiiiiii ! ».
Mais j'étais bien contente de sortir de cet endroit. J'pouvais tourner la page et surtout, échapper au contrôle de ma mère. J'pouvais pas manger UN truc sans qu'elle le regarde, demande aux médecins ce qu'il y avait dedans. Du coup, j'étais obligé de demander à Tama ou à Ae Cha de me rapporter de la bouffe en douce et j'filais mon plateau à d'autres patients. Pas de gâchis ! Et tout le monde était content ! Surtout mon estomac. J'suis d'ailleurs en train de m'en mettre plein la panse avec Ae Cha à la cafèt de la fac. Elle au moins, elle ira pas me dénoncer à ma mère. J'regarde avec amour mon sandwich, pensant déjà à la sensation de bien-être qu'il allait me procurer. Il est énorme, c'est une bête et ma bouche est certainement pas assez grande, mais tant pis, J'AI LA DALLE ! J'enfourne une grande bouchée et j'ai de la salade qui tombe sur mon plateau, mais kami-sama, merci pour ce repas ! Même s'il va probablement m'étouffer. J'ai du mal à finir ma bouche pour répondre à Ae Cha. « Nan t'inquiète ! Regarde, ça rentre ! ». J'ouvre la bouche en grand après avoir tout avaler. « Puis ils me l'ont remis en place à l'hosto, j'peux même l'ouvrir plus grand qu'avant ! ». J'lui prouve en croquant à pleine bouche dans le plan. MIAM ! Si ma mère me voyait, elle me l'arracherait des mains. D'ailleurs en parlant de ça !
« Ah oui ! Mes parents veulent t'inviter pour te remercier ! D'ailleurs c'est quoi ton plat préféré ? T'es plutôt boeuf ou poulet ? Epicé ou pas trop ? Et ton dessert préféré, c'est quoi ? Dis moi tout ! », que je lui dis avec un grand sourire. Je sais qu'Ae Cha quand elle vient à la maison, elle est pas dans son truc, elle est pas à l'aise, une histoire avec ses frères qu'elle m'a dit. Elle m'en a pas dit plus et j'veux pas savoir si elle veut pas me le dire. Mais j'serai là le jour où elle en aura besoin. Comme elle l'a été pour moi. « Dis oui, dis oui, dis ouuuuiiiiiii ! ».
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Re: Ma bonne étoile ~ #FUUCHA | Mer 20 Avr - 1:47 Citer EditerSupprimer
Ma bonne étoile
Aecha & Fuuko
Et voilà, ça r'commence. Normalement, quand on m'propose de faire un truc que j'veux pas faire, j'dis non et c'est torché, on en parle plus. L'problème avec Fuuko, c'est qu'j'y arrive pas. A chaque fois j'veux m'justifier et comme j'veux pas lui parler d'Nawei et Hyun Ki, j'suis obligée d'mentir. J'dis que je dois taffer, qu'j'ai un devoir à rendre super important, des trucs comme ça. Mais j'peux pas toujours éviter ses repas d'famille. Et à chaque fois qu'j'y vais, j'me sens comme l'intruse, comme une tache sur un tableau de maître. Ils sont la famille parfaite, on voit qu'ils s'aiment tous, qu'ils sont unis, soudés, tout ça. J'suis morte de jalousie d'un côté et j'me sens de trop, parce que j'suis trop sombre, trop cassée, trop paumée pour espérer faire partie de leur monde tout rose. Au fond, j'aimerai, putain j'en rêverai même. Mais déjà qu'avant ça m'semblait chaud, maintenant j'sais que ça sera jamais possible avec le retour de Nawei.
J'ai pas parlé du retour d'mon jumeau en ville à Fuuko parce que j'lui ai pas dit qu'j'avais un jumeau, juste que j'avais deux frangins. J'pense qu'elle imagine qu'ils sont tous les deux morts et j'vais pas la détrompée. J'sais que je devrai la prévenir, au cas où Nawei essaierait de se rapprocher d'elle où un truc tordu comme ça dans son genre mais... J'ai trop la trouille qu'elle m'en veuille d'rien lui avoir dit avant. Si Fuuko m'abandonne, j'crois que j'pourrai pas m'en relever. J'ai trop b'soin d'elle, surtout en ce moment où je sens que ma vie part sévèrement en couille et que tout m'échappe.
J'sais pas ce que Nawei me réserve, j'sais pas c'qu'il a prévu d'faire de moi, mais je m'attends toujours au pire avec lui. Et dans l'doute, j'veux profiter à fond des personnes que j'aime, comme Fuuko, Min Guk, Min Yul, Evan ou Il Su. J'pousse un soupir en tapotant la table du bout des doigts, puis j'réponds « J'préfère le poulet. Et j'bouffe pas souvent de dessert donc j'sais pas mais la dernière fois Yuki a cuisiné une tarte aux pommes au dortoir et j'ai bien aimé. » J'me redresse et croise les bras sur ma poitrine en prenant une attitude blasée alors qu'en réalité c'est panique à bord. J'ai l'impression d'me jeter volontairement dans la gueule du loup. C'est super con, parce que les parents d'Fuuko sont des amours et tout ça, mais au fond d'moi, j'ai peur que Nawei apprenne que je suis suffisamment proche de quelqu'un pour accepter de manger avec sa famille. Je sais pas quoi faire avec lui. Mais j'le laisserai pas gagner. J'le laisserai pas me voler ma vie. « Tu veux que je vienne quand ? Et qu'est ce qu'ils veulent me remercier ? J'allais quand même pas te laisser cramer dans une fac en flamme ! Puis j'ai pas d'mérite, j'te rappelle que t'as passé 2 semaines à l'hosto. Ils pourraient me remercier si t'avais pas eu une égratignure et encore... » J'me mords l'intérieure de la lèvre, puis soulève une des manches de ma veste pour montrer un méchante cicatrice blanche sur mon avant bras : « J'me suis faite ça quand j'étais p'tite. J'avais p't être 3 piges et j'jouais avec une bouteille qui traînait par terre dans mon salon. Ma mère... pionçait à côté et a pas vu qu'j'avais pété sa bouteille et qu'un bout d'verre m'avait entaillé tout l'bras. J'pleurais mais elle entendait rien, c'est mon grand frère Hyun Ki qui a déboulé et qui a arrêté l'saignement avant d'appeler les pompiers. Sur l'coup moi j'ai pas compris parce que j'étais gamine, mais quand j'ai eu l'âge pour réaliser que mon frangin m'avait sauvé la vie, j'ai voulu l'remercier. Et il m'a répondu que si il avait pu éviter qu'me retrouve avec cette cicatrice toute ma vie, là j'aurai pu lui dire merci. Mais pas avec ce truc sur le bras. » Je remets ma veste en place et conclus « Bah là c'est pareil. J'veux pas de remerciement en sachant qu't'as pourri dans une chambre d’hôpital pendant 15 jours quand même. »
J'ai pas parlé du retour d'mon jumeau en ville à Fuuko parce que j'lui ai pas dit qu'j'avais un jumeau, juste que j'avais deux frangins. J'pense qu'elle imagine qu'ils sont tous les deux morts et j'vais pas la détrompée. J'sais que je devrai la prévenir, au cas où Nawei essaierait de se rapprocher d'elle où un truc tordu comme ça dans son genre mais... J'ai trop la trouille qu'elle m'en veuille d'rien lui avoir dit avant. Si Fuuko m'abandonne, j'crois que j'pourrai pas m'en relever. J'ai trop b'soin d'elle, surtout en ce moment où je sens que ma vie part sévèrement en couille et que tout m'échappe.
J'sais pas ce que Nawei me réserve, j'sais pas c'qu'il a prévu d'faire de moi, mais je m'attends toujours au pire avec lui. Et dans l'doute, j'veux profiter à fond des personnes que j'aime, comme Fuuko, Min Guk, Min Yul, Evan ou Il Su. J'pousse un soupir en tapotant la table du bout des doigts, puis j'réponds « J'préfère le poulet. Et j'bouffe pas souvent de dessert donc j'sais pas mais la dernière fois Yuki a cuisiné une tarte aux pommes au dortoir et j'ai bien aimé. » J'me redresse et croise les bras sur ma poitrine en prenant une attitude blasée alors qu'en réalité c'est panique à bord. J'ai l'impression d'me jeter volontairement dans la gueule du loup. C'est super con, parce que les parents d'Fuuko sont des amours et tout ça, mais au fond d'moi, j'ai peur que Nawei apprenne que je suis suffisamment proche de quelqu'un pour accepter de manger avec sa famille. Je sais pas quoi faire avec lui. Mais j'le laisserai pas gagner. J'le laisserai pas me voler ma vie. « Tu veux que je vienne quand ? Et qu'est ce qu'ils veulent me remercier ? J'allais quand même pas te laisser cramer dans une fac en flamme ! Puis j'ai pas d'mérite, j'te rappelle que t'as passé 2 semaines à l'hosto. Ils pourraient me remercier si t'avais pas eu une égratignure et encore... » J'me mords l'intérieure de la lèvre, puis soulève une des manches de ma veste pour montrer un méchante cicatrice blanche sur mon avant bras : « J'me suis faite ça quand j'étais p'tite. J'avais p't être 3 piges et j'jouais avec une bouteille qui traînait par terre dans mon salon. Ma mère... pionçait à côté et a pas vu qu'j'avais pété sa bouteille et qu'un bout d'verre m'avait entaillé tout l'bras. J'pleurais mais elle entendait rien, c'est mon grand frère Hyun Ki qui a déboulé et qui a arrêté l'saignement avant d'appeler les pompiers. Sur l'coup moi j'ai pas compris parce que j'étais gamine, mais quand j'ai eu l'âge pour réaliser que mon frangin m'avait sauvé la vie, j'ai voulu l'remercier. Et il m'a répondu que si il avait pu éviter qu'me retrouve avec cette cicatrice toute ma vie, là j'aurai pu lui dire merci. Mais pas avec ce truc sur le bras. » Je remets ma veste en place et conclus « Bah là c'est pareil. J'veux pas de remerciement en sachant qu't'as pourri dans une chambre d’hôpital pendant 15 jours quand même. »
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Re: Ma bonne étoile ~ #FUUCHA | Mar 26 Avr - 21:47 Citer EditerSupprimer
Ma bonne étoile
Aecha & Fuuko
J'adore qu'Ae Cha soit à la maison. A vrai dire, c'est la première amie que j'invite à la maison. Ma première amie même. A l'école, tout le monde me trouvait bizarre ou gênante. Pas comme eux quoi. Ça m'dérangeait pas trop à l'époque, même si parfois, j'aurais bien aimé avoir des copines comme les autres, partager de bons moments et rire de tout et de rien. Bon j'avais toujours eu Tama-kun, mais c'est mon frère, c'est pas la même chose. Il était obligé d'être avec moi, j'lui laissais pas tellement le choix de toute façon. Lui et moi, on était comme culs et chemises, j'avais séparé ! Alors quand j'ai rencontré Ae Cha, j'me suis fais la promesse de jamais la laisser sauf si elle me le demandait - avec une très très très très bonne raison du genre ... en fait non, y'avait pas d'excuses. J'serai là, même quand elle voudra plus de moi. J'espère que ce jour n'arrivera jamais. Parce que sans Ae Cha, y'a plus de Fuuko. Elle m'a jamais jugée, jamais critiquée ou regardée de travers. Elle ne m'a jamais dit de retourner dans ma jungle ou au zoo avec les primates. Ae Cha, elle m'a jamais rien dit de tout ça. En fait, Ae Cha, elle dit pas grand chose. Elle regarde, observe, elle écoute, scrute, analyse. Elle dit rien, mais elle est là. Parfois, j'me dis que j'l'embête à parler tout le temps, à faire des monologues pour combler le vide. Mais elle m'a jamais rien dit, alors j'continue. Le silence, j'aime pas ça.
Je prends en note tout ce qu'elle me dit, laissant de côté mon sandwich dont la moitié a déjà bien rempli mon estomac. Depuis l'opération, j'mange moins, même si j'ai toujours autant faim. C'est con, un peu. D'avoir faim, mais d'avoir la gerbe dès que j'avale un truc. Ca doit être les médocs. « C'est vrai que c'est bon les tartes aux pommes ! J'demanderai à mon père d'en faire une, ça lui fera du bien de retourner aux fourneaux ! ». Je souris en pensant à mon père, sont petit tablier noué à la taille et sa toque de chef étoilé sur la tête.
Parfois, j'me demande comment ils sont les parents d'Aecha. J'voudrai bien qu'elle parle d'elle. J'aimerai en savoir plus sur sa vie à Daegu, sur ses frères dont elle prononce jamais les prénoms, j'aimerai savoir ce qu'elle aime ou pas, si elle a des phobies, des rêves, des envies loufoques. J'aimerai bien, mais c'est pas une personne qu'on force à parler. Alors quand elle relève sa manche et me parle de l'origine de sa cicatrice qui décore son bras, j'écoute. C'est comme si j'oubliais de respirer pour entendre le moindre de ses mots, de ses paumes, de ses virgules. Elle a un grand frère qui s'appelle Hyun Ki. Est-ce qu'il est comme Tama ? Qu'est-ce qu'il fait dans la vie ? Je voulais tout savoir. Mais là, j'devais pas faire ma gourmande et juste accepter ce qu'elle me révélait, surtout que ça devait lui coûter vu la façon gênée qu'elle a de remettre la manche de sa veste. Des personnes comme Ae Cha, j'en ai pas rencontré beaucoup dans ma courte vie. Si elle savait combien de j'l'admire, elle me dirait probablement que j'suis bête de penser ça, qu'c'est pas vrai, qu'j'ai inhalé trop de fumée ou d'autres trucs pour éviter de se dire que j'pense ça d'elle. Et pourtant, c'est vrai.
« En Amazonie, j'ai rencontré une tribu pour qui merci, représentait bien plus qu'un simple mot ou qu'une tonne de cadeaux. Ils disaient merci pour de bonnes raisons, parce qu'ils le pensaient vraiment, parce que ça venait de là », lui dis-je en montrant le côté gauche de ma poitrine. « Alors si mes parents veulent te remercier, c'est pas pour la forme, mais c'est parce qu'ils le pensent vraiment et qu'ils le veulent ». Je lui fais un grand sourire avant de me lever. J'pose mon pied sur la chaise, soulève mon pantalon pour lui montrer la balafre qui orne mon tibia : « 7 ans. J'ai sauté d'un arbre en pensant que j'pouvais voler », puis le genou : « 5 ans : j'ai loupé la marche de la caravane ». Je lui fais l'inventaire de toutes les cicatrices qui strient mon corps, puis je soulève mon pull pour lui montrer la dernière en date, celle de l'incendie où j'ai laissé un rein : « 22 ans, on m'a retiré un rein après qu'un objet pointu se soit logé ici ». J'me rassois et attrape l'une de ses mains : « Si t'avais pas été là Ae Cha, j'aurai eu bien plus qu'une p'tite cicatrice toute moche. Alors oui, j'te dis merci. MERCI AE CHA ! », hurlais-je dans la cafèt.
Je prends en note tout ce qu'elle me dit, laissant de côté mon sandwich dont la moitié a déjà bien rempli mon estomac. Depuis l'opération, j'mange moins, même si j'ai toujours autant faim. C'est con, un peu. D'avoir faim, mais d'avoir la gerbe dès que j'avale un truc. Ca doit être les médocs. « C'est vrai que c'est bon les tartes aux pommes ! J'demanderai à mon père d'en faire une, ça lui fera du bien de retourner aux fourneaux ! ». Je souris en pensant à mon père, sont petit tablier noué à la taille et sa toque de chef étoilé sur la tête.
Parfois, j'me demande comment ils sont les parents d'Aecha. J'voudrai bien qu'elle parle d'elle. J'aimerai en savoir plus sur sa vie à Daegu, sur ses frères dont elle prononce jamais les prénoms, j'aimerai savoir ce qu'elle aime ou pas, si elle a des phobies, des rêves, des envies loufoques. J'aimerai bien, mais c'est pas une personne qu'on force à parler. Alors quand elle relève sa manche et me parle de l'origine de sa cicatrice qui décore son bras, j'écoute. C'est comme si j'oubliais de respirer pour entendre le moindre de ses mots, de ses paumes, de ses virgules. Elle a un grand frère qui s'appelle Hyun Ki. Est-ce qu'il est comme Tama ? Qu'est-ce qu'il fait dans la vie ? Je voulais tout savoir. Mais là, j'devais pas faire ma gourmande et juste accepter ce qu'elle me révélait, surtout que ça devait lui coûter vu la façon gênée qu'elle a de remettre la manche de sa veste. Des personnes comme Ae Cha, j'en ai pas rencontré beaucoup dans ma courte vie. Si elle savait combien de j'l'admire, elle me dirait probablement que j'suis bête de penser ça, qu'c'est pas vrai, qu'j'ai inhalé trop de fumée ou d'autres trucs pour éviter de se dire que j'pense ça d'elle. Et pourtant, c'est vrai.
« En Amazonie, j'ai rencontré une tribu pour qui merci, représentait bien plus qu'un simple mot ou qu'une tonne de cadeaux. Ils disaient merci pour de bonnes raisons, parce qu'ils le pensaient vraiment, parce que ça venait de là », lui dis-je en montrant le côté gauche de ma poitrine. « Alors si mes parents veulent te remercier, c'est pas pour la forme, mais c'est parce qu'ils le pensent vraiment et qu'ils le veulent ». Je lui fais un grand sourire avant de me lever. J'pose mon pied sur la chaise, soulève mon pantalon pour lui montrer la balafre qui orne mon tibia : « 7 ans. J'ai sauté d'un arbre en pensant que j'pouvais voler », puis le genou : « 5 ans : j'ai loupé la marche de la caravane ». Je lui fais l'inventaire de toutes les cicatrices qui strient mon corps, puis je soulève mon pull pour lui montrer la dernière en date, celle de l'incendie où j'ai laissé un rein : « 22 ans, on m'a retiré un rein après qu'un objet pointu se soit logé ici ». J'me rassois et attrape l'une de ses mains : « Si t'avais pas été là Ae Cha, j'aurai eu bien plus qu'une p'tite cicatrice toute moche. Alors oui, j'te dis merci. MERCI AE CHA ! », hurlais-je dans la cafèt.
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Re: Ma bonne étoile ~ #FUUCHA | Mar 28 Juin - 1:04 Citer EditerSupprimer
Ma bonne étoile
Aecha & Fuuko
Quand on a une vie de famille aussi pourrie qu'la mienne, on veut pas en parler, surtout pas à des personnes comme Fuuko qui ont toujours vécu avec beaucoup d'amour, des parents toujours présents et amoureux, un frère qui prend soin d'elle, tout ça. J'ai pas envie d'lui dire que mon père s'est barré d'la maison quand ma mère est tombée enceinte pour la deuxième fois, j'ai pas envie d'lui dire qu'en réalité, j'suis même pas certaine qu'mon père soit l'même que celui d'Hyun Ki. Pas parce que j'lui fais pas confiance, au contraire même, plutôt parc'que j'veux pas qu'elle perde sa naïveté, qu'elle perde foi en l'humanité un peu comme moi. Et puis j'supporterai pas qu'elle soit gênée ou qu'elle m'prenne en pitié si elle savait tout. Pourtant, je sais qu'il va falloir que j'lui parle de Nawei rapidement, parce que si il m'a retrouvée moi à l’hôpital, alors il finira forcément par apprendre que j'suis amie avec Fuuko, qu'c'est elle ma pupille et ça, il serait assez cinglé pour l'utiliser contre moi. Il va falloir que j'en parle avec elle. Mais pas maintenant.
Je me confie déjà assez pour mille ans en lui parlant d'une de mes cicatrices et surtout, en nommant Hyun Ki devant elle. Maintenant, elle sait son nom, donc elle en sait assez pour me poser des questions. Comment il est ton frère ? Il est où ? Il fait quoi ? Il est mort mon frère. Enterré dans un vieux cimetière où j'peux même pas aller le voir. En train de se décomposer. Je pince les lèvres en baissant les yeux sur mon plateau avec ma pomme dedans. Faut pas que j'pense comme ça, faut qu'j'arrête. Des fois j'me dis que si j'allais me recueillir devant sa tombe, ça irait mieux, mais j'ai pas les couilles d'y aller seule. J'aurai aimé que Niran y aille avec moi, parce qu'il connaissait Hyun Ki et qu'il sait que c'est important pour moi. Mais il m'a trahi. Et puis il peut pas t'façon, il est toujours avec Nawei en train de préparer des sales coups pour braquer toujours plus de bijouteries. Emmener Fuuko ? Jamais. C'est dans un quartier pourri, les gens se baladent limite avec le flingue à la main, je pourrai pas la protéger là bas, pas après m'être enfuie. J'en suis réduite à me résoudre à ne jamais aller poser la moindre fleur là ou repose mon frère. Putain. Chienne de vie.
Mais au moins, j'peux m'consoler en m'disant que j'ai toujours Fuuko. Fuuko qui hésite pas à me montrer toutes ses blessures de guerre, qui m'donne l'histoire de chacune d'entre elle, qui me permet de penser à autre chose, qui m'sort de ma bulle où tout est noir et mort. C'est tellement un rayon d'soleil cette fille que j'suis sûre de même pas mériter qu'elle m'adresse la parole. Mais j'suis trop égoïste pour lui dire de me lâcher. Sa joie de vivre, j'la savoure comme rien d'autre au monde, elle me redonne goût à tout. Comme Niran avant que je parte de Daegu, avant que j'apprenne qu'il me mentait depuis des années.
Un léger sourire se dessine sur mes lèvres au fil de ses histoires, jusqu'à disparaître totalement lorsqu'elle soulève son pull pour me montrer la cicatrice que lui a laissé l'incendie. Putain ça m'retourne le bide d'imaginer c'qu'elle a dû endurer, tout ça parce que j'l'ai lâchée pendant la cohue. Mon visage se referme comme une huître avant qu'elle n'attrape ma main. J'aime pas quand on m'touche, mais j'me dérobe pas à son contact. Parce qu'il est doux et rassurant. Parce que c'est l'genre de truc que peuvent faire les membres d'une famille et Fuuko, elle fait partie de la famille que j'ai décidé de me construire moi même. Et alors quand elle se met à hurler dans toute la cantine qu'elle me remercie, je fais les gros yeux et me lève pour me pencher sur la table et plaquer ma main sur sa bouche. « Ca va pas de gueuler comme ça ?! En plus un truc pareil... Les gens vont m'prendre pour une bisounours maint'nant... » Je tire la gueule mais en réalité, je peux pas me mentir à moi même : son merci, il m'fait chaud au cœur. Depuis l'incendie, j'l'entends beaucoup c'mot, merci. Les pompiers me l'ont dit, Evan aussi une petite centaine de fois, mais quand c'est Fuuko qui le dit, ça prend encore plus de poids. Ca m'donne une importance que ma rencontre avec Nawei m'a fait douter d'avoir. Alors pour une fois, j'décide de faire un truc que j'ai jamais fait en public, un truc vraiment ouf pour moi. Je reste debout, fais l'tour de la table, m'installe sur le banc à côté de Fuuko et la prends dans mes bras pour la serrer fort contre moi. Je l'ai déjà fait une fois pendant l'incendie, la câliner comme ça, mais c'était l'adrénaline et la trouille qui avaient poussé ce geste. Là, c'est juste l'amour que j'ai pour cette p'tite boule de joie. « J'te sauverai toujours, ok ? Toujours. » je déclare lorsque je la lâche.
Et une Lee ne faillit jamais à ses promesses.
Je me confie déjà assez pour mille ans en lui parlant d'une de mes cicatrices et surtout, en nommant Hyun Ki devant elle. Maintenant, elle sait son nom, donc elle en sait assez pour me poser des questions. Comment il est ton frère ? Il est où ? Il fait quoi ? Il est mort mon frère. Enterré dans un vieux cimetière où j'peux même pas aller le voir. En train de se décomposer. Je pince les lèvres en baissant les yeux sur mon plateau avec ma pomme dedans. Faut pas que j'pense comme ça, faut qu'j'arrête. Des fois j'me dis que si j'allais me recueillir devant sa tombe, ça irait mieux, mais j'ai pas les couilles d'y aller seule. J'aurai aimé que Niran y aille avec moi, parce qu'il connaissait Hyun Ki et qu'il sait que c'est important pour moi. Mais il m'a trahi. Et puis il peut pas t'façon, il est toujours avec Nawei en train de préparer des sales coups pour braquer toujours plus de bijouteries. Emmener Fuuko ? Jamais. C'est dans un quartier pourri, les gens se baladent limite avec le flingue à la main, je pourrai pas la protéger là bas, pas après m'être enfuie. J'en suis réduite à me résoudre à ne jamais aller poser la moindre fleur là ou repose mon frère. Putain. Chienne de vie.
Mais au moins, j'peux m'consoler en m'disant que j'ai toujours Fuuko. Fuuko qui hésite pas à me montrer toutes ses blessures de guerre, qui m'donne l'histoire de chacune d'entre elle, qui me permet de penser à autre chose, qui m'sort de ma bulle où tout est noir et mort. C'est tellement un rayon d'soleil cette fille que j'suis sûre de même pas mériter qu'elle m'adresse la parole. Mais j'suis trop égoïste pour lui dire de me lâcher. Sa joie de vivre, j'la savoure comme rien d'autre au monde, elle me redonne goût à tout. Comme Niran avant que je parte de Daegu, avant que j'apprenne qu'il me mentait depuis des années.
Un léger sourire se dessine sur mes lèvres au fil de ses histoires, jusqu'à disparaître totalement lorsqu'elle soulève son pull pour me montrer la cicatrice que lui a laissé l'incendie. Putain ça m'retourne le bide d'imaginer c'qu'elle a dû endurer, tout ça parce que j'l'ai lâchée pendant la cohue. Mon visage se referme comme une huître avant qu'elle n'attrape ma main. J'aime pas quand on m'touche, mais j'me dérobe pas à son contact. Parce qu'il est doux et rassurant. Parce que c'est l'genre de truc que peuvent faire les membres d'une famille et Fuuko, elle fait partie de la famille que j'ai décidé de me construire moi même. Et alors quand elle se met à hurler dans toute la cantine qu'elle me remercie, je fais les gros yeux et me lève pour me pencher sur la table et plaquer ma main sur sa bouche. « Ca va pas de gueuler comme ça ?! En plus un truc pareil... Les gens vont m'prendre pour une bisounours maint'nant... » Je tire la gueule mais en réalité, je peux pas me mentir à moi même : son merci, il m'fait chaud au cœur. Depuis l'incendie, j'l'entends beaucoup c'mot, merci. Les pompiers me l'ont dit, Evan aussi une petite centaine de fois, mais quand c'est Fuuko qui le dit, ça prend encore plus de poids. Ca m'donne une importance que ma rencontre avec Nawei m'a fait douter d'avoir. Alors pour une fois, j'décide de faire un truc que j'ai jamais fait en public, un truc vraiment ouf pour moi. Je reste debout, fais l'tour de la table, m'installe sur le banc à côté de Fuuko et la prends dans mes bras pour la serrer fort contre moi. Je l'ai déjà fait une fois pendant l'incendie, la câliner comme ça, mais c'était l'adrénaline et la trouille qui avaient poussé ce geste. Là, c'est juste l'amour que j'ai pour cette p'tite boule de joie. « J'te sauverai toujours, ok ? Toujours. » je déclare lorsque je la lâche.
Et une Lee ne faillit jamais à ses promesses.
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Re: Ma bonne étoile ~ #FUUCHA | Lun 4 Juil - 18:35 Citer EditerSupprimer
Ma bonne étoile
Aecha & Fuuko
Au final, j'y repense bien, j'connais pas grand chose d'Ae Cha. De son histoire, j'ai que des brides de ce qu'elle veut bien me dire. De ses goûts, de ses envies, de ses peurs et de ses rêves, je sais pas non plus grand chose. D'habitude, en savoir si peu sur une personne, ça me titille, j'aime tout savoir, j'suis une putain de curieuse. C'est pas pour faire les mauvaises langues ou pour faire la balance, ni même colporter des rumeurs. C'est pas mon genre, j'aime juste savoir. J'sais qu'on peut lire en moi comme dans un livre ouvert puis de toute façon, y'a pas grand chose à comprendre. Ae Cha elle, c'est comme un journal intime cadenassé. Faut mériter d'avoir la clé qui l'ouvre pour pouvoir lire les premières pages. Les gens se livrent généralement facilement dès qu'on leur prête une oreille pour vider leur sac et parler d'eux. Mais ma copine, moins elle en dit, mieux elle se porte. Et ça me chagrine. Parce que c'est la personne que j'avais le plus envie de découvrir.
Pour moi, elle est comme un nouveau pays sauf que personne le connait ce pays. Il peut paraître un peu rude, ardu à parcourir et faire peur quand on le voit comme ça, avec ses pics et sa forêt sombre mais moi, j'ai pas peur de l'aventure. J'étais prête à prendre mon sac à dos et d'aller me perdre dans ses plus grands mystères. Alors oui, d'un côté, je trouve ça triste qu'Ae Cha ne se montre pas telle qu'elle est réellement parce qu'elle est tellement plus que c'qu'elle laisse apercevoir et surtout tellement plus que c'qu'elle croit. Mais de l'autre, j'suis contente de faire partie du peu de personnes qui ont le privilège de l'écouter parler de son histoire. Elle est extraordinaire ma copine, elle est géniale, j'ai jamais rencontré quelqu'un comme elle dans toute ma courte vie et je sais que si les autres savaient ce qu'elle cache au fond d'elle, ils voudraient tous creuser plus loin. Mais c'est ma copine à moi, j'ai pas envie qu'elle aille avec d'autres personnes. Si elle s'en va, j'aurai plus personne. Je sais, c'est gamin de penser ça. J'suis censée être plus âgée qu'Ae Cha mais quand j'suis avec elle, j'ai l'impression de rattraper toutes ces années où le seul ami que j'avais, c'était mon frère, où pendant que tout monde était invité aux anniv' des autres, je passais mes nuits à dévorer des bouquins pour m'évader dans un autre monde, loin d'ici.
Depuis que je connais Ae Cha, j'ai plus envie de m'enfuir loin d'ici. Ma vie d'avant me manque moins, j'accepte mieux le fait que j'retournerai probablement dans la savane. J'm'en fiche de pas être comme tout le monde, j'm'en fiche si les gens me trouvent bizarres et s'ils se moquent de moi. J'm'en fiche parce que j'ai Ae Cha et je sais qu'elle me trouve un peu pot de colle parfois ou trop bruyante mais ça la dérange pas. J'crois que si c'était le cas, elle serait pas là en face de moi. Alors c'est pour ça que j'lui hurle merci. Quand elle me plaque sa main sur la bouche, j'rigole encore plus fort. « Mais t'es un bisounours ! T'es comme les ours en guimauve là, tu parais dure de l'extérieur mais à l'intérieur, t'es toute moelleuse comme une guimauve ! ». Voilà, pour moi Ae Cha c'est ça.
J'la vois qui se lève d'un coup et j'pense un instant que je l'ai vexé ou que j'ai dit un truc qu'il fallait pas. Puis elle s'assoit à côté de moi, me regarde un instant avant de me serrer contre elle. Encore une fois, j'ai le sourire grand comme une banane. J'lui rend son étreinte, même encore plus fort j'crois et je profite de son câlin. C'est jamais celle qui initie les embrassades, parfois j'me dis qu'elle doit en avoir marre quand j'la prend par le bras ou que je l'enlace par derrière. Mais là, j'profite juste. Quand elle se détache, j'peux pas m'empêcher de penser que c'était trop court. J'adore les câlins, on a été élevé comme ça avec mon frère, c'est même monnaie courante chez nous. Ae Cha, je sais qu'elle est pas à l'aise avec ça mais son câlin, c'est le meilleur que j'ai eu depuis des années (le dites pas à Tamaki, il risquerait de mal le prendre). Puis elle me dit qu'elle sera toujours là pour me protéger. Mon petit cœur, il fait des bonds dans tous les sens. « J'crois que j'suis en train de tomber amoureuse de toi ». J'la regarde avec des cœurs dans les yeux en battant des cils comme une adolescente qui s'retrouve face à son crush. Faut dire, elle est vraiment trop géniale ma copine. « T'sais que tu peux toujours compter sur moi aussi. J'ai ptete pas des gros biscottos mais quand j'cogne, ça fait des ravages ! ». J'soulève ma manche pour lui montrer mes ridicules petits muscles qui poussent sur mes brindilles.
« Alors tarte aux pommes c'est ça ? ». J'lui fais un clin d'oeil avant de reprendre mon casse-croûte. « Et puis, t'sais, ma mère fait souvent à manger pour quinze que tu trouveras toujours un truc pour satisfaire ton estomac ! ».
Pour moi, elle est comme un nouveau pays sauf que personne le connait ce pays. Il peut paraître un peu rude, ardu à parcourir et faire peur quand on le voit comme ça, avec ses pics et sa forêt sombre mais moi, j'ai pas peur de l'aventure. J'étais prête à prendre mon sac à dos et d'aller me perdre dans ses plus grands mystères. Alors oui, d'un côté, je trouve ça triste qu'Ae Cha ne se montre pas telle qu'elle est réellement parce qu'elle est tellement plus que c'qu'elle laisse apercevoir et surtout tellement plus que c'qu'elle croit. Mais de l'autre, j'suis contente de faire partie du peu de personnes qui ont le privilège de l'écouter parler de son histoire. Elle est extraordinaire ma copine, elle est géniale, j'ai jamais rencontré quelqu'un comme elle dans toute ma courte vie et je sais que si les autres savaient ce qu'elle cache au fond d'elle, ils voudraient tous creuser plus loin. Mais c'est ma copine à moi, j'ai pas envie qu'elle aille avec d'autres personnes. Si elle s'en va, j'aurai plus personne. Je sais, c'est gamin de penser ça. J'suis censée être plus âgée qu'Ae Cha mais quand j'suis avec elle, j'ai l'impression de rattraper toutes ces années où le seul ami que j'avais, c'était mon frère, où pendant que tout monde était invité aux anniv' des autres, je passais mes nuits à dévorer des bouquins pour m'évader dans un autre monde, loin d'ici.
Depuis que je connais Ae Cha, j'ai plus envie de m'enfuir loin d'ici. Ma vie d'avant me manque moins, j'accepte mieux le fait que j'retournerai probablement dans la savane. J'm'en fiche de pas être comme tout le monde, j'm'en fiche si les gens me trouvent bizarres et s'ils se moquent de moi. J'm'en fiche parce que j'ai Ae Cha et je sais qu'elle me trouve un peu pot de colle parfois ou trop bruyante mais ça la dérange pas. J'crois que si c'était le cas, elle serait pas là en face de moi. Alors c'est pour ça que j'lui hurle merci. Quand elle me plaque sa main sur la bouche, j'rigole encore plus fort. « Mais t'es un bisounours ! T'es comme les ours en guimauve là, tu parais dure de l'extérieur mais à l'intérieur, t'es toute moelleuse comme une guimauve ! ». Voilà, pour moi Ae Cha c'est ça.
J'la vois qui se lève d'un coup et j'pense un instant que je l'ai vexé ou que j'ai dit un truc qu'il fallait pas. Puis elle s'assoit à côté de moi, me regarde un instant avant de me serrer contre elle. Encore une fois, j'ai le sourire grand comme une banane. J'lui rend son étreinte, même encore plus fort j'crois et je profite de son câlin. C'est jamais celle qui initie les embrassades, parfois j'me dis qu'elle doit en avoir marre quand j'la prend par le bras ou que je l'enlace par derrière. Mais là, j'profite juste. Quand elle se détache, j'peux pas m'empêcher de penser que c'était trop court. J'adore les câlins, on a été élevé comme ça avec mon frère, c'est même monnaie courante chez nous. Ae Cha, je sais qu'elle est pas à l'aise avec ça mais son câlin, c'est le meilleur que j'ai eu depuis des années (le dites pas à Tamaki, il risquerait de mal le prendre). Puis elle me dit qu'elle sera toujours là pour me protéger. Mon petit cœur, il fait des bonds dans tous les sens. « J'crois que j'suis en train de tomber amoureuse de toi ». J'la regarde avec des cœurs dans les yeux en battant des cils comme une adolescente qui s'retrouve face à son crush. Faut dire, elle est vraiment trop géniale ma copine. « T'sais que tu peux toujours compter sur moi aussi. J'ai ptete pas des gros biscottos mais quand j'cogne, ça fait des ravages ! ». J'soulève ma manche pour lui montrer mes ridicules petits muscles qui poussent sur mes brindilles.
« Alors tarte aux pommes c'est ça ? ». J'lui fais un clin d'oeil avant de reprendre mon casse-croûte. « Et puis, t'sais, ma mère fait souvent à manger pour quinze que tu trouveras toujours un truc pour satisfaire ton estomac ! ».
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Re: Ma bonne étoile ~ #FUUCHA | Sam 13 Aoû - 1:18 Citer EditerSupprimer
Ma bonne étoile
Aecha & Fuuko
On m'a appelée par beaucoup d'noms pendant ma vie. La plupart c'étaient des connards qui m'les filaient quand j'vivais encore à Daegu. Pas trop à l'époque où y'avais encore Hyun Ki et Min Guk parc'que j'étais bien protégée à c'moment là et qu'les mecs savaient qu'fallait pas s'attaquer à moi. Mais quand ils sont tous les deux partis, quand j'me suis r'trouvée seule, là c'est parti en couille. Y'avait toujours Nawei, mais lui il était jamais là, toujours à faire ses merdes quelqu'part pendant qu'moi j'pensais qu'il taffait dans un putain d'garage – bordel c'que j'étais conne j'en r'viens toujours pas. J'me suis r'trouvée toute seule du jour au l'end'main. Niran prenait ma défense quand il était là, mais là aussi c'était rare. Et même si j'suis l'genre de meuf qui a une gueule qui fait peur, ça suffisait pas pour ret'nir les merdeux d'me traiter d'salope ou d'n'importe quoi d'autre. La Geisha aussi j'y ai eu droit. J'm'en foutais, ça m'atteignait pas, tout c'que ce genre de mecs balançaient ça m'passait complèt'ment au d'ssus parc'que moi j'pouvais être mille fois pire, et qu'si j'le voulais vraiment, j'pouvais les massacrer en deux coups.
Ouais des surnoms j'en ai eu, mais alors personne m'avait jamais appelée le ''nounours''. Et c'est pour ça qu'j'aime autant Fuuko : j'sais pas si elle s'en rend compte, même si j'lui dirai un jour, mais elle est la plupart d'mes premières fois de c'genre depuis la mort de Hyun Ki. En 3 ans, j'suis dev'nue une personne complèt'ment différente de celle que j'étais avant qu'mon frère s'fasse descendre : une meuf sombre, qui parle pas, qui veut faire peur, qui mord limite plus qu'un chien enragé... Avant j'étais pas comme ça, j'étais heureuse, j'souriais en donnant des p'tits coups dans l'épaule de Hyun Ki ou d'Min Guk, j'lisais en cachette des mangas d'meuf sous ma couette... J'crois même qu'j'étais drôle des fois. Et j'ai perdu cette part de moi. Nan pire, on l'a arrachée. Et aujourd'hui, Fuuko m'la restitue.
C'est pour ça que j'me lève comme ça et que j'la prends dans mes bras. J'ai l'impression qu'c'est maladroit, qu'j'sais pas m'y prendre comme elle pour lui montrer que... bah que j'tiens à elle, que j'l'aime comme la sœur qu'j'aurai voulu avoir, une sœur que j'veux pas qu'on m'arrache, une sœur que j'ai choisie. C'est pas habituel pour moi, j'le faisais avec Hyun Ki quand j'étais plus p'tite mais ça m'parait tel'ment loin ça maint'nant ! Mais voilà, c'est ça : Fuuko elle m'réapprend à aimer réellement. Elle m'apprend à dev'nir c'que j'aurai pu être si Hyun Ki était toujours là. Elle m'apprend aussi sûr'ment à tourner la page, alors même qu'elle sait rien d'ma vie. Réaliser ça, c'est violent, ça m'prend aux tripes et j'sais pas trop quoi faire avec l'émotion qui m'submerge d'un coup. C'est l'moment j'crois où j'ai envie d'me foutre en boule contre elle pour pleurer et lui dire tout c'que j'ai sur l'coeur depuis toute ces années, c'moment où j'veux tout déballer pour enfin m'sentir légère. Mais c'est trop égoïste, j'ai pas l'droit. Alors j'm'écarte d'elle, en lui faisant la promesse quand même de toujours être là pour elle, d'toujours la protéger. Et là j'avoue, c'qu'elle me répond m'fait rire. Genre, vraiment. J'colle ma main sur sa tronche et réponds « T'as vraiment un grain toi » Elle m'montre ses muscles et j'hausse un sourcil pas hyper convaincue « Tu veux m'protéger avec ça ? C'est tout mou, tu pourrais pas battre un hamster avec ces trucs. »
J'frissonne. J'suis pas l'genre d'princesse qu'est gardée par un dragon d'tapette. Mon dragon s'appelle Nawei, et c'est clair que ma Fuuko et ses p'tits muscles pourront pas passer d'ssus. Avant que j'me mette à psychoter là d'ssus, elle change de sujet et r'vient sur un autre sujet qui a plutôt tendance à m'angoisser sal'ment : l'repas chez ses parents. J'attrape mon plateau pour l'faire glisser d'vant moi vu que j'ai changé d'place et attrape ma pomme pour la faire r'bondir dans ma main. « Ma mère j'crois qu'elle a jamais touché une poêle de sa vie. J'sais même pas si elle sait cuisiner. » J'sais pas pourquoi j'lui raconte ça. Alors j'change vite de sujet pour pas qu'ça finisse en ''Confession intime : ma mère est une grosse alcolo'' « Ils veulent que j'vienne quand tes parents ? Si j'ramène genre... un bouquet d'fleurs ça passe ? » Mon frère m'a toujours appris qu'fallait pas v'nir les mains vides quand tu vas chez quelqu'un qui t'invite et j'veux pas qu'les parents d'Fuuko pensent que j'suis mal élevée et que j'mérite pas d'traîner avec leur fille.
Ouais des surnoms j'en ai eu, mais alors personne m'avait jamais appelée le ''nounours''. Et c'est pour ça qu'j'aime autant Fuuko : j'sais pas si elle s'en rend compte, même si j'lui dirai un jour, mais elle est la plupart d'mes premières fois de c'genre depuis la mort de Hyun Ki. En 3 ans, j'suis dev'nue une personne complèt'ment différente de celle que j'étais avant qu'mon frère s'fasse descendre : une meuf sombre, qui parle pas, qui veut faire peur, qui mord limite plus qu'un chien enragé... Avant j'étais pas comme ça, j'étais heureuse, j'souriais en donnant des p'tits coups dans l'épaule de Hyun Ki ou d'Min Guk, j'lisais en cachette des mangas d'meuf sous ma couette... J'crois même qu'j'étais drôle des fois. Et j'ai perdu cette part de moi. Nan pire, on l'a arrachée. Et aujourd'hui, Fuuko m'la restitue.
C'est pour ça que j'me lève comme ça et que j'la prends dans mes bras. J'ai l'impression qu'c'est maladroit, qu'j'sais pas m'y prendre comme elle pour lui montrer que... bah que j'tiens à elle, que j'l'aime comme la sœur qu'j'aurai voulu avoir, une sœur que j'veux pas qu'on m'arrache, une sœur que j'ai choisie. C'est pas habituel pour moi, j'le faisais avec Hyun Ki quand j'étais plus p'tite mais ça m'parait tel'ment loin ça maint'nant ! Mais voilà, c'est ça : Fuuko elle m'réapprend à aimer réellement. Elle m'apprend à dev'nir c'que j'aurai pu être si Hyun Ki était toujours là. Elle m'apprend aussi sûr'ment à tourner la page, alors même qu'elle sait rien d'ma vie. Réaliser ça, c'est violent, ça m'prend aux tripes et j'sais pas trop quoi faire avec l'émotion qui m'submerge d'un coup. C'est l'moment j'crois où j'ai envie d'me foutre en boule contre elle pour pleurer et lui dire tout c'que j'ai sur l'coeur depuis toute ces années, c'moment où j'veux tout déballer pour enfin m'sentir légère. Mais c'est trop égoïste, j'ai pas l'droit. Alors j'm'écarte d'elle, en lui faisant la promesse quand même de toujours être là pour elle, d'toujours la protéger. Et là j'avoue, c'qu'elle me répond m'fait rire. Genre, vraiment. J'colle ma main sur sa tronche et réponds « T'as vraiment un grain toi » Elle m'montre ses muscles et j'hausse un sourcil pas hyper convaincue « Tu veux m'protéger avec ça ? C'est tout mou, tu pourrais pas battre un hamster avec ces trucs. »
J'frissonne. J'suis pas l'genre d'princesse qu'est gardée par un dragon d'tapette. Mon dragon s'appelle Nawei, et c'est clair que ma Fuuko et ses p'tits muscles pourront pas passer d'ssus. Avant que j'me mette à psychoter là d'ssus, elle change de sujet et r'vient sur un autre sujet qui a plutôt tendance à m'angoisser sal'ment : l'repas chez ses parents. J'attrape mon plateau pour l'faire glisser d'vant moi vu que j'ai changé d'place et attrape ma pomme pour la faire r'bondir dans ma main. « Ma mère j'crois qu'elle a jamais touché une poêle de sa vie. J'sais même pas si elle sait cuisiner. » J'sais pas pourquoi j'lui raconte ça. Alors j'change vite de sujet pour pas qu'ça finisse en ''Confession intime : ma mère est une grosse alcolo'' « Ils veulent que j'vienne quand tes parents ? Si j'ramène genre... un bouquet d'fleurs ça passe ? » Mon frère m'a toujours appris qu'fallait pas v'nir les mains vides quand tu vas chez quelqu'un qui t'invite et j'veux pas qu'les parents d'Fuuko pensent que j'suis mal élevée et que j'mérite pas d'traîner avec leur fille.
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Re: Ma bonne étoile ~ #FUUCHA | Dim 16 Oct - 12:18 Citer EditerSupprimer
Ma bonne étoile
Aecha & Fuuko
Je sais qu’Ae Cha et moi, on vient pas du même monde. On a pas grandi dans le même milieu, avec le même genre de parents ou de frères. Parfois, j’me demandais si Ae Cha avait grandi avec de l’amour. Parce qu’on dit souvent que les gens qui en ont le moins en donnent toujours le plus et Ae Cha, elle est comme ça. Elle donne et donne, encore et encore sans se soucier de ce qu’elle recevra en retour. Alors que ceux qui ont toujours tout eu sont ceux qui ont le plus de mal à donner d’eux-mêmes. A la maison, on n’a jamais eu à se plaindre de quoique ce soit, on a toujours eu ce qu’on voulait mais nos parents nous avaient appris la valeur des choses. Alors quand je regarde Ae Cha, j’me dis qu’elle est la chose la plus précieuse que j’ai, justement parce qu’elle ne sait pas qu’elle l’est. Et j’ai envie de protéger ça parce que j’ai pas envie de la perdre.
Je sais que j’suis pas Hulk, que j’suis plutôt petite et que j’ai pas beaucoup de forces, encore moins depuis ma sortie de l’hosto mais quand on aime, on compte pas. Et mon amie, je l’aime démesurément. Alors j’serai prête à faire n’importe quoi pour elle, malgré mes pattes de mouches. Et quand Ae Cha me prend contre elle, j’me dis que toute l’amitié que j’ai pour elle, y’a pas que moi et qu’elle aussi elle ressent pareil. Je sais, on dirait que j’suis en train de dévoiler mon amour au grand jour mais c’est comme ça, on fait pas dans la demi-mesure chez les Yang ! C’est pour ça que j’lui rends son câlin en triple, j’la serre aussi fort que possible en oubliant la gêne dans le bas de mon dos à cause de la cicatrice. Mais ça, c’est rien comparé à la joie que j’ai à ce moment. Je sais pas si elle a conscience de tout ça, de tout ce qu’elle a fait sans s’en rendre compte. Elle a comblé tout le vide que y’avait dans mon petit cœur. Quand on m’voit, les gens pensent que rien ne m’atteint, que j’suis toujours heureuse et que j’vis dans un monde de bisounours. Mais tout ça, c’est qu’une façade. Au fond, j’suis qu’une toute petite chose qui se recroquevillait sur elle-même de jour en jour, qui se sentait trop seule, perdue et pas à sa place. Ae Cha, en faisant partie de ma vie, elle a changé tout ça.
Sa remarque me fait rire alors que je lui montre mes petits muscles. « Bah au pire, j’ai la tête dure tu sais ! » que j’lui réponds en me tapotant sur le haut du crâne. « Les coups d’boule, ça fait mal aussi ! ». Alors même si j’ai pas un corps de bodybuildeur, j’avais d’autres moyens de la protéger. J’en reviens au sujet de départ, à savoir le repas chez moi. J’la vois un peu réticente puis finalement, je l’entends me parler de sa mère et comme quoi, elle avait jamais su cuisiner. J’lui souris affectueusement sans chercher à rebondir sur ce qu’elle vient de me dire. C’est déjà un grand pas pour elle de s’être ouverte dessus, j’veux pas en rajouter une couche en faisant ma curieuse. « Tu devrais venir avec moi au club de cuisine ! On s’amuse bien puis on découvre pleins de recettes ! La prochaine fois, tu viens avec moi hein ? ». Je suis sûre que ça lui plairait en plus de ça ! On revient sur le repas à la maison. « Quand t'es libre ! Ma mère est toujours prête à recevoir alors c’est quand tu veux ! Et t’inquiète, t’es pas obligé de ramener un truc, ramène tes fesses et ça suffira ! ». J’récupère mon sandwich pour en croquer une grande bouchée et déguster cette petite merveille qui fait tant de bien à mon estomac. « Oh cha m’avait tellement manqué ! ».
J’vois Ae Cha qui joue avec sa pomme mais qui la mange pas. « Tu manges pas beaucoup en ce moment. T’es sûre que ça va ? ».
Je sais que j’suis pas Hulk, que j’suis plutôt petite et que j’ai pas beaucoup de forces, encore moins depuis ma sortie de l’hosto mais quand on aime, on compte pas. Et mon amie, je l’aime démesurément. Alors j’serai prête à faire n’importe quoi pour elle, malgré mes pattes de mouches. Et quand Ae Cha me prend contre elle, j’me dis que toute l’amitié que j’ai pour elle, y’a pas que moi et qu’elle aussi elle ressent pareil. Je sais, on dirait que j’suis en train de dévoiler mon amour au grand jour mais c’est comme ça, on fait pas dans la demi-mesure chez les Yang ! C’est pour ça que j’lui rends son câlin en triple, j’la serre aussi fort que possible en oubliant la gêne dans le bas de mon dos à cause de la cicatrice. Mais ça, c’est rien comparé à la joie que j’ai à ce moment. Je sais pas si elle a conscience de tout ça, de tout ce qu’elle a fait sans s’en rendre compte. Elle a comblé tout le vide que y’avait dans mon petit cœur. Quand on m’voit, les gens pensent que rien ne m’atteint, que j’suis toujours heureuse et que j’vis dans un monde de bisounours. Mais tout ça, c’est qu’une façade. Au fond, j’suis qu’une toute petite chose qui se recroquevillait sur elle-même de jour en jour, qui se sentait trop seule, perdue et pas à sa place. Ae Cha, en faisant partie de ma vie, elle a changé tout ça.
Sa remarque me fait rire alors que je lui montre mes petits muscles. « Bah au pire, j’ai la tête dure tu sais ! » que j’lui réponds en me tapotant sur le haut du crâne. « Les coups d’boule, ça fait mal aussi ! ». Alors même si j’ai pas un corps de bodybuildeur, j’avais d’autres moyens de la protéger. J’en reviens au sujet de départ, à savoir le repas chez moi. J’la vois un peu réticente puis finalement, je l’entends me parler de sa mère et comme quoi, elle avait jamais su cuisiner. J’lui souris affectueusement sans chercher à rebondir sur ce qu’elle vient de me dire. C’est déjà un grand pas pour elle de s’être ouverte dessus, j’veux pas en rajouter une couche en faisant ma curieuse. « Tu devrais venir avec moi au club de cuisine ! On s’amuse bien puis on découvre pleins de recettes ! La prochaine fois, tu viens avec moi hein ? ». Je suis sûre que ça lui plairait en plus de ça ! On revient sur le repas à la maison. « Quand t'es libre ! Ma mère est toujours prête à recevoir alors c’est quand tu veux ! Et t’inquiète, t’es pas obligé de ramener un truc, ramène tes fesses et ça suffira ! ». J’récupère mon sandwich pour en croquer une grande bouchée et déguster cette petite merveille qui fait tant de bien à mon estomac. « Oh cha m’avait tellement manqué ! ».
J’vois Ae Cha qui joue avec sa pomme mais qui la mange pas. « Tu manges pas beaucoup en ce moment. T’es sûre que ça va ? ».
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