quand les ennuies commencent!

❥ TENUE. 20h30. Le soleil était déjà couché, laissant la lune prendre la relève, assombrissant par la même occasion le ciel qui affichait quelques étoiles. Les rues étaient éclairés par la lumière des lampadaires et des épiceries ouvert H24. Ce soir là, Sun Hee devait rencontrer Ezio qui lui avait promit de l'emmener dans un endroit inoubliable et unique où elle passerait une soirée mémorable. Pour une fille modèle comme elle, les lieux qu'il fréquentait étaient dangereux, et il valait mieux pour elle d’éviter de s'y aventurer seule. Alors qu'elle appréhendait cette soirée en compagnie d'Ezio qui, pour une femme comme elle, n'etait pas une bonne fréquentation, elle se rendit au lieu de rendez vous. Alors que le bruit de ses talons résonnait à chacun de ses pas, elle devint rapidement angoissée: elle sentait qu'on la suivait. Elle accéléra le pas, se mettant même à courir avant de voir un homme apparaître tel un fantôme devant elle, lui bouchant le nez à l'aide d'un tissu imbibé de produit chimique qui lui fit perdre connaissance en un rien de temps. Elle n'eut pas le temps de crier, qu'elle se retrouvait déjà les yeux fermés, traîné par l'homme qui la glissa dans sa camionnette à l'aide de son coéquipier.

Plusieurs minutes s'étaient écoulées. Sun Hee reprenait lentement conscience, ouvrant les yeux et regardait autour d'elle se mettant rapidement à trembler. Elle avait atterrit dans un vieil entrepôt abandonnés depuis des années, les mains et pieds ligotés à une chaise. « Mais qu...qu'est ce qui se passe? Qu'est ce que je fou là? Si c'est une blague d'Ezio ce n'est pas drôle! ». Autour d'elle se trouvait une dizaine d'hommes tous vêtu de noir et de blanc qui la fixa, laissant le chef s'approcher d'elle. Il saisit alors son visage et la questionna « Alors comme ça, c'est toi la petite amie d'Ezio? Il a tiré le jackpot on dirait! Tu nous excusera ma jolie mais ton rendez vous est annulé. A la place nous allons fêté cet amour avec ce Bastard d'Ezio, quand il sera arrivé! ». Au ton de sa voix, Sun Hee comprenait que cet homme en avait après Ezio, elle s'empressa alors de lui répondre « Veuillez vous écartez de moi, vous avez mauvaises haleine, et retirez vos sale pâte de mon visage!...» Le chef lui obéit se relevant alors après l'avoir giflé au visage: d'après ses hommes aucune personne ne devait lui parler de la sorte. Bien qu'elle parlait ainsi, Sun Hee n'en restait pas moins effrayé intérieurement, essayant de se contenir au maximum, comme à son habitude, pour ne pas montrer ses faiblesses. Elle continua alors « Relâchez moi, pauvre idiots! Je suis loin d'être la copine d'Ezio et puis vous pouvez toujours courir, il ne viendra pas! Nous n'avons aucun lien donc vous pouvez toujours attendre! » L'homme l'avertit de faire attention à son langage en la menaçant à l'aide d'un couteau pointé sous sa gorge ce qui la fit taire. « Apparemment tu ne le connait pas si bien que ça! Bien que c'est un enfoiré il ne laisserait jamais une femme en détresse, encore moins quand c'est SA femme! »

Un des hommes lui envoya une vidéo à l'aide du portable de Sun Hee: « Hello Bas...d! Regarde qui nous avons trouvé seule et perdu en plein milieu de la rue. Ca ne serait pas à toi? Si tu veux qu'elle soit relâchée, il va falloir que tu emmène tes fesses ici. Tu as 1h. Après cela on s'occupera gentiment d'elle, si tu vois ce que je veux dire! » Sun Hee s'exclama alors de nouveau « Bas les pattes! Je vous dis qu'il ne viendra pas! Ezio et moi n'avons pas ce genre de relation! » Les hommes rigolèrent, déchirant son chemisier, et s'éloignèrent d'elle en rigolant et raccrochèrent le portable. Elle en profita alors pour verser des larmes, laissant la peur prendre le dessus. « Ezio, je t'en prie! Sauve moi! Je t'en prie! » Sun Hee appréhendait la suite. Elle savait qu’elle n’était pas si proche de lui pour qu'il vienne la sauver, mais il était la seule personne sur qui elle pouvait compter pour ce genre d'affaire. Elle tentait de se calmer, mais son corps continuait à trembler, se mettant même à chauffer, laissant la place à une forte fièvre.

Il était à l'heure, pour une fois. Enfin, en tout cas, pour un homme qui devait rejoindre quelqu'un à 20h30, il n'était pas en retard. Il est 20h00, et il est déjà prêt ; il pensait partir vers quinze, histoire de ne pas arriver trop tard ; il connaissait un grand nombre de petites rues qui pourrait l'amener en deux foulées au lieu de rendez-vous. Une rue, et un endroit où les gens travaillent tous pour le père d'Ezio. Ces mêmes personnes savent qu'il est le futur parrain de la branche mafieuse Aoyama, et tous lui sont fidèles. Tout se passait comme prévu, tout se passait bien ; sauf que la belle Sun Hee avait été emmenée. Endormie et kidnappée C'est l'un des fidèles d'Ezio qui avait appelé un proche de ce dernier, pour le prévenir.

Bien entendu, le jeune italien s'inquiétait ; il donnait rendez-vous  une fille, et des imbéciles s'amusait à lui faire peur, et à gâcher la soirée en prévision. La peur devait avoir peur, et se demander ce qu'ils lui voulaient ; après tout, Ezio n'avait jamais dit qui il était. À l'université, il est un simple étudiant, qui tente d'avoir son diplôme et sans faire de vagues. Pas question de passer pour le fils à papa, qui n'aura qu'à glisser les pieds sous la table et diriger un empire. Oui oui, un empire.

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Il avait reçu la vidéo. Cette fameuse vidéo où il reconnaissait sans problème la voix d'un homme qui lui cherchait des problèmes depuis un long moment. Sauf que ses hommes étaient déjà sur le pied de guerre ; l'un avait reconnu l’entrepôt, et Ezio lui disait qu'ils avaient envoyé l'adresse, mais bien tenté... Ezio avait réfléchi ; oui, il pouvait. Il se demandait toujours après tant d'années ce que le groupe en question lui voulait... D'ailleurs, dire qu'il n'avait pas regardé le décolleté de la belle serait un mensonge ; il s'était éprit un instant de sa poitrine. Vieux dégueulasse. Il était sans aucuns doutes le dernier du groupe à s'être levé et à entrer dans la voiture pour aller chercher la belle.

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L'arrivée à l'entrepot fut chaotique. La première voiture était passée à travers la porte et avait faillit écraser une dizaine de personnes sur son passage. Aucuns morts dieu merci. Le temps que le jeune italien ne descende de la voiture, la pièce où était retenue la jeune femme se retrouvait ouverte, et les hommes à l'intérieur sous contrôle. Il arrivait comme un roi, comme le sauveur -erm- et se précipitait presque pour la détacher. Refermant son chemisier en glissant une main dans sa chevelure. Elle tremblait « ça va, je suis là. Ils ne t'ont rien fait ?! » attendant la réponse de la jeune femme pour décider du sort des tortionnaires, il du tout de même se raviser d'en éclater un ou deux. Mais il avait promis à la jeune femme de lui faire passer une bonne soirée ; l'idée de l'emmener n'importe où ce soir n'était plus là. Ils passeraient la soirée ensemble. « Messieurs. » il s'adressait à ses hommes directement. Ces derniers attendaient le moment tant attendu depuis le début de soirée. « Ils sont à vous. Libres à vous d'en abuser comme il vous plaira, laissez les juste en vie. » il attirait à ses côtés la belle brune, quittant la pièce alors que derrière eux, on pouvait déjà entendre les hommes supplier de ne rien leur faire.

Il invitait Sun Hee à monter dans la voiture. Puis il s'installait à ses côtés, à l'arrière. « Je suis désolé. Je ne pensais pas qu'il pourrait t'arriver quelque chose. » Il s'était monté trop confiant. Sa famille a des ennemis partout. « Tu veux qu'on aillent dans un bar ? Juste tout les deux ? Une soirée au calme. » il pourrait comprendre qu'elle veuille rentrer.

quand les ennuies commencent!

❥ TENUE || Sun Hee, ligoté sur sa chaise essayait avec sa petite force, de se liberer, mais la corde était trop serrer, qu'elle en usa toutes son énergie. Elle n'avait mit aucun espoir à la venu de Ezio car elle savait qu'elle n’était rien pour lui, seulement, il était le seul à pouvoir venir l'aider. Elle se mit à appeler Ezio intérieurement: elle espérait qu'il ressente sa disparition. Alors qu'un des hommes vint la narguer en touchant sa peau jusqu’à sa poitrine, Sun Hee tourna sa tête, repensant alors à toutes les persécution qu'elle subissait chaque jours à l’école. Elle ne pu continuer à cacher ses faiblesses: elle se mit alors à pleurer, repensant automatiquement à l'agression qu'elle avait subit. « Ezio, je t'en prie! ». A peine se mit elle à l'appeler qu'il surgit, tel un super héros, d'une grande voiture noir qui venait de surgir de je ne sais où. Debout, devant elle, Ezio s'occupa d'elle tel un gentleman. Elle le regarda faire, encore surprise de sa présence. Alors qu'il la détacha, elle se précipita alors de le prendre dans ses bras « Ezio...J...Je veux sortir de là! ». Il ordonnait à ses hommes d’exécuter leur fonction et l'attira près d'elle pour la sortir de là. Elle le suivit sans dire un mot, se sentant étrangement en sécurité. S'asseyant dans sa voiture, sur la banquette arrière « Ezio...Tu...Tu n'as pas à t'excuser, je te suis reconnaissante d'être venue à mon secours. Je ne pensais pas qu...que... » Elle ressenti un émotion sereine et confortable, se blottissant légèrement près de lui. Elle renonca à poursuivre sa phrase, préférant lui répondre « Si on n'est que tous les deux je te suis... ». Elle etait consciente que continuer à fréquenter Ezio lui attirerait sans aucun doute des problèmes, mais étrangement, elle se sentait en sécurité. Elle n'avait pas l'habitude de fréquenter une personne comme lui, ayant plus l'habitude des bourgeois hypocrites et leur attitude exemplaire, mais elle voulait qu'on la remarque, qu'on la regarde, souffrant de cette persécution continuelle et fréquenter Ezio pouvait l'aider, seulement elle devait s'assurer de rester ne pas s'attacher.
C'etait la premiere fois qu'un homme vint à son secoure: à l'ecole, les gens préfère faire comme ci de rien était, evitant de s'attirer des problèmes, mais Ezio, lui, n'avait pas hésité à venir l'aider. Elle commençait à apprécier cette chaleur, ce confort, cette présence qu'elle vint déposer doucement sa tête sur son épaule. Alors qu'il firent conduit à destination, Sun Hee le questionna « Ezio...P...ourquoi es-tu venu à mon secoure? Je ne pense pas être quelqu'un d'importante pour toi, donc pourquoi av...oir risqué ta vie pour moi? »