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REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND
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REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Mer 4 Mai - 19:10 Citer EditerSupprimer
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Mer 4 Mai - 19:14 Citer EditerSupprimer
Wearing. | Rei quitta la ruelle sombre d'un pas rapide, mettant sa capuche sur sa tête. Depuis les incendies, il gardait le profil bas, tentant de se faire le plus discret possible. Malheureusement, son addiction aux antidouleurs le ramenait toujours dans des quartiers reculés, dangereux, et parfois surveillés par les forces de l'ordre. Ses cachets en poche, il se dépêcha de regagner sa moto qu'il avait laissé devant un bar. Ces dernières semaines, il avait les nerfs à vif, les événements qui avaient eut lieu à l'université et dont il était hautement responsable l'angoissaient. Il ne se sentait pas coupable, ou peut être un peu, il était surtout terrifié à l'idée de se faire chopper, car il savait que les enquêtes battaient leurs pleins pour retrouver les pyromanes. Il ne tarda pas à enfiler son casque et lança le moteur de sa moto, et quitta les lieux rapidement. Il avait bu deux bières en attendant que son fournisseur du soir ne le contacte, il était malgré tout tout à fait en état de conduire. La résistance du japonais à l'alcool et aux médicaments était de plus en plus importante. Il s'était accordé un extra ce jour-là, deux autres cachets qui, il l'espérait, pourraient le soulager de sa paranoïa des dernières semaines. Arrivé dans son quartier, il relâcha un peu la tension dans ses épaules, soulagé de se retrouver en terrain familier. Il rentra rapidement sa moto dans le garage défoncé de son immeuble avant de monter quatre à quatre les escaliers pour rentrer chez lui. Il était tard, la journée avait été longue et fatigante. Vivre dans la crainte était plus épuisant que ce qu'il avait pu imaginé. Il rentra chez lui, et fronça les sourcils en avisant une paire de chaussures à l'entrée de son appartement. Il posa son casque et se déchaussa à son tour. « Mio ? » Il ne voyait que sa sœur pour rentrer ainsi chez lui. D'un pas prudent, il avança, allumant la lumière de la cuisine pour éclairer son studio. Personne en vu, il commença à être de plus en plus nerveux, la paranoïa le reprenant rapidement. Il avisa une forme dans son lit, et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il avisa un visage connu dans son lit. « Wen Yi ? » Sa voix n'était qu'un souffle, pourtant l'incrédulité y était audible. Il avait du mal à croire qu'elle était là, parce qu'il ignorait complètement comment elle était arrivée là, il ne lui avait jamais donné son adresse. La jeune femme dormait encore, et même dans son sommeil, elle avait toujours cette moue triste et boudeuse. Il avança doucement, s'asseyant au bout du lit. Il la regarda un instant, se demandant bien ce qu'elle faisait là, et contemplant ce visage qui n'était pas si innocent qu'il le prétendait. Après quelques instants, il secoua doucement les jambes de la jeune femme pour la réveiller. « Wen Yi. Wen Yi réveille toi. » Il ne s'attendait pas à la voir sursauter si fort, il avait essayé d'y aller doucement, mais visiblement, il lui avait fait peur. « Calme toi. C'est moi qui devrait flipper, ça t'arrive souvent de rentrer chez les gens comme ça ? » Il était loin d'être sans défense, il avait juste eu peur de qui il aurait pu trouver chez lui, il se savait traqué au fond. Il se disait que ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'on le choppe. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Ce n'est qu'en regardant de plus près qu'il avisa la lèvre fendue de la jeune femme, et le dessous de son œil rougi. Il serra les mâchoires, il n'avait pas beaucoup de principes, mais la violence envers un adversaire qui n'était pas de taille avait tendance à l'énerver. « Quel batard... »
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Mar 10 Mai - 15:42 Citer EditerSupprimer
[TENUE #1] Est-ce que tu sais ce que ça fait d’avoir la sensation de crever sous les coups ? D’avoir l’impression de crever sous son souffle ? De te perdre. Parce que c’est sûrement ça qui fait le plus mal. ce n’est pas de tomber. Ce n’est pas de trébucher. C’est de pas savoir où tu vas. C’est de tourner en rond. C’est de supporter la douleur sans savoir quand ça se terminera. C’est comme avoir un point de côté sans savoir si la ligne d’arrivée et bientôt. Alors tu t’accroches, parce que tu te dis que tout ça c’est bientôt fini mais la vérité c’est que t’en sais rien … t’en sais rien putain et ça fait mal. J’ai le sommeil léger mais mes nuits sont courtes, sur mes gardes quand je suis chez moi je ne me repose pas. J’ai encore les séquelles de l’incendie qui sont douloureuses. Sous la douche j’ai pu voir ma blessure du ventre se rouvrir. Je voyais de ma plaie couler du sang qui rejoignait celui déjà sur mes cuisses. Mon corps n’était qu’un hématome géant. Cet enfoiré m’avait fait sauter les sutures. Une barre de fer dans le bide et j’avais survécut. Comme si le plus … douloureux des enfers n’étaient pas suffisant pour moi. J’ai lavé mes cheveux, mais je n’ai pas encore trouvé comment nettoyer ma honte. J’ai noyé mon visage sous l’eau, retenant ma respiration comme si je pouvais me noyer … mais j’ai repris une bouffée d’oxygène à m’en brûler les poumons. Me réveillant à peu près de la même manière je mets plusieurs secondes avant de me rendre compte que Rei est là … Je cligne des yeux, mes paupières sont lourdes, elles me brûlent. Sa voix me parait lointaine et je l’entends à peine. Il doit se poser des questions et se demander ce que je fou là. Comment j’ai trouvé son adresse ? Je pourrais en rire. Je pourrais jouer avec lui et le rendre fou à jouer les femmes mystérieuses. Mais je n’ai pas envie de jouer ce soir. Je pince les lèvres quand il remarque mes hématomes. Ce ne sont pas les pires. Les plus cachés, les plus intimes sur mon corps sont les plus douloureux physiquement, mais ceux du cœur … Ceux du cœur sont ceux qui m’ont poussé à venir chez lui ce soir. J’ai fuis. Je suis partie à l’instant où il s’est endormi. Je n’avais que ce que j’ai sur le dos. Je n’ai pas pris mon sac, ni mon téléphone. J’ai juste prit ma vie et je suis partie. Je le fixe un instant, pour réaliser que tout ça n’est pas un rêve. Je me redresse sans un mot, laissant le bruissement des draps parler pour moi. Je grimpe sur ses genoux à califourchon et je viens chercher ses lèvres. Juste ses lèvres. Mes mains se glissent dans son cou pour soutenir son visage que je relève vers moi. Embrasse-moi simplement Rei. On a pas besoin de parler. On a pas besoin de poser des questions. Je lui retire sa veste et baisse le regard sans jamais oser croiser le sien.
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Jeu 12 Mai - 18:38 Citer EditerSupprimer
Wearing. | Rei était plus que surpris de trouver quelqu'un dans son appartement, encore plus que ce soit Wen Yi. Au pire, il aurait compris de trouver Bom Chan ou sa sœur, mais Wen Yi... Il ne comprenait même pas comment elle avait trouvé son adresse. Mais ses questions ne trouvèrent aucune réponse. Tout ce qu'il trouva fut un regard désespéré alors qu'il évoquait les traces sur le visage de la jeune femme, enfin surtout ce que cela lui inspirait. Il la laissa se mettre à califourchon sur lui, la laissa l'embrasser, et enlever sa veste. Elle avait l'air désespéré, le japonais ne savait pas trop quoi en penser. Étrangement, lui qui repoussait la jeune femme avec violence au début avait fini par l'apprécier. Sans doute parce que tout comme lui, elle faisait semblent au quotidien. Elle faisait semblant d'aller bien, d'aimer la vie alors que c'était une vraie chienne avec elle. Il posa ses mains sur sa taille, mais bizarrement, il ne s'attaqua pas à elle, à la déshabiller, ni à dévorer ses lèvres comme il l'aurait fait en temps normal. A bout de souffle, ils mirent fin au baiser, et Rei, dans un geste étrangement tendre posa sa main sur la joue de Wen Yi. « Tu me fais quoi là ? » Toujours avec douceur, il attrapa sa taille et la fit descendre, la rasseyant à côté de lui. Il se releva, et reprit sa veste qu'il alla ranger, après en avoir sorti ses cachets qu'il posa sur la table. « Pas que je suis pas content de te trouver là, mais je dois m'attendre à le voir débarquer pour essayer de me péter la gueule ou non ? » Pas qu'il pensait son mari de taille pour lui faire quoique ce soit, mais il voulait savoir si elle allait lui attirer des ennuies juste pour information, car ça ne lui faisait pas peur. Il enleva son sweat, se retrouvant en t-shirt. Il alla jusque son réfrigérateur et sortit deux bières, dont une qu'il tendit à Wen Yi. « T'as l'air d'avoir besoin d'un remontant plus que de sexe dans l'immédiat. » Parce qu'elle cherchait l'humiliation dans le sexe, elle cherchait à se faire encore plus mal pour se sentir vivante, mais il n'avait pas envie de ça, pas envie de la salir, de la laisser se blesser davantage. Il vint s'asseoir sur une des chaises de la table, allongeant ses pieds sur le lit, comme pour illustrer à quel point son appartement était petit. Il bu quelques gorgées de sa bière, jouant d'un air distrait avec le sachet posé sur la table. « Pourquoi chez moi ? » Demanda-t-il simplement. Il lui aurait sauté dessus si elle avait été dans son état normal, mais son air fragile l'effrayait presque. Parce qu'il se retrouvait dans sa fragilité, parce qu'ils étaient deux âmes boiteuses, parce qu'ils se ressemblaient beaucoup trop et qu'il avait peur de faire tomber le masque devant elle.
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Sam 14 Mai - 12:23 Citer EditerSupprimer
[TENUE #1] Elle n’avait pas envie de quitter ses lèvres. Elle n’avait pas envie de quitter ses bras. Elle n’avait pas envie qu’il s’éloigne mais elle est encore moins capable de lui dire de rester. Elle se laisse retomber sur le lit doucement. Elle n’est pas habituée à la douceur de sa voix, de ses gestes, à la douceur tout court. Elle le regarde s’éloigner, retirer sa veste, elle suit du regard ce sachet qu’il retire pour le poser sur la table et elle, elle s’allonge sur son lit entièrement. Elle se laisse retomber en arrière en grimaçant. Elle passe une main sur sa blessure et fixe le plafond avant d’esquisser un sourire en coin. « Je ne suis pas assez importante pour qu’il se donne se mal. » affirme-t-elle sans une once de tristesse, sans s’en plaindre. Il aimait avoir le contrôle sur elle, pouvoir la frapper pour l’éduquer comme il le dit si bien, mais perdre son temps à lui courir après ne faisait pas partie de ses projets. Il détestait le voir avoir ma vie loin de lui, mais il avait fini par simplement lui rappeler qu’elle était à lui. Qu’elle pouvait suivre tous les cours du monde, qu’elle pouvait avoir autant d’amis qu’elle le voulait, jamais personne ne pourra la retirer de sa coupe, de son emprise, malsaine et tortueuse. Et elle avait fini par le croire et vivre avec … Qu’est-ce qu’est-ce qu’elle pouvait faire d’autre ? Parfois elle avait envie de le quitter et de déserter. De fuir. De se cacher … Mais quel genre de vie ça serait ça ? Il est puissant, il a des contacts partout … Elle veut pouvoir vivre libre, et lui … Elle ferme les yeux pour chasser ses pensées et tourne son visage vers Rei. Elle suit le contour de ses lèvres luisantes de bière et retient un petit soupire. Pourquoi chez lui ? « J’en sais rien. » souffle-t-elle. Si, elle le sait, mais réfléchir lui demande trop d’effort. Elle reporte son attention sur le plafond et joue avec le bas de son t-shirt tâché de sang. Fait chier. Elle l’aimait bien ce t-shirt. « Parce que t’es le seul à connaitre mon histoire. » Elle hausse les épaules craintives d’en dire trop. Elle préfère garder ses mots pour elle. C’est plus facile ainsi. Il ne comprendrait pas, ou mal ? N’est-ce pas pathétique que cet inconnu soit la seule personne en dehors de sa famille à connaitre son histoire ? La vérité sur sa vie qu’elle passe dans le mensonge jour après jour. Puis, voulant ajouter une touche moins pesante à sa venue elle lui souffle « Je voulais coucher avec toi. » avec un sourire en coin amusée « Ça fait longtemps que je n’ai pas eu d’orgasme. » dit-elle pour masquer l’horreur de sa soirée. Elle pose une main sur la blessure de son ventre sans même le remarquer et fini par demander à Rei « Tu as peur de quoi ? » murmure-t-elle. Parce qu’elle le voyait bien à ses pupilles dilatées qu’il était en alerte, sur le qui-vive même si il contrôlait ses émotions. Il affichait la même expression qu’elle. De la peur mais pourquoi ? Elle plissait des yeux sans être inquisitrice. Elle demandait simplement. Sans être sûre d’avoir une réponse mais au moins il saurait … il saurait qu’elle a remarqué.
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Jeu 19 Mai - 19:37 Citer EditerSupprimer
Wearing. | Rei était un sale con, mais pas assez pour rester indifférent à la détresse de la jeune femme. Wen Yi avait l'air tellement perdu, une petite fille coincée dans une situation trop grande et trop lourde pour ses frêles épaules. Il se demandait vraiment si tout le monde était aveugle à sa détresse, car pour lui, elle sautait aux yeux. Quoique... Lui et elle se ressemblaient, ils avaient l'art de faire semblant. Comme il le disait souvent en forçant un sourire sur ses lèvres « je vais toujours bien ». Et il y croyait l'espace d'un instant, forçant les gens à y croire également. Elle aussi devait avoir développer cette force, ou alors devait-il appeler ça un talent ? Il eut un sourire en l'entendant parler. « Vaut mieux pour lui qu'il reste où il est. Je suis certain que même dans mes plus mauvais jour j'aurais largement le dessus. Il ne s'en prendrait pas à toi s'il était réellement fort... » Le japonais avait toujours gardé un de ses préceptes à travers les années, toujours avoir en face de soi un adversaire de taille. Le mari de Wen Yi, en s'en prenant à plus faible que lui, avouait ainsi sa propre faiblesse. Loin d'être dérangé par la présence de la jeune femme, il finit par s'installer, une bière à la main. Il ne comprenait pas le choix de la jeune femme. Ils n'étaient pas vraiment amis, pas vraiment amants non plus. Sans compter qu'il avait passé de bonnes semaines à repousser la jeune femme de façon assez virulente avant de finalement céder à ses charmes avec la même violence qu'il s'était refusé à elle. Il eut un sourire en coin. « Par histoire tu parles de ton mari ? Je suis le seul à savoir que tu es mariée à ce gros con ? » Il bu une gorgée de sa bière avant de pousser un petit soupir. « Tu parles d'une histoire... » Il avait du mal à comprendre son point de vue, du mal à comprendre pourquoi elle restait avec lui, il n'y avait pas d'histoire derrière tout ça, juste de la complaisance. Il eut un sourire en coin lorsqu'elle justifia réellement sa présence chez lui, elle savait flatter son ego. « Si c'est que ça, tu pouvais le dire plus tôt. » Il s'étira comme un chat, posant sa bière sur la table, soulagé de trouver un moyen plaisant de relâcher la pression et d'oublier un instant sa paranoïa. Mais Wen Yi semblait avoir remarqué ce détail, il déglutit, humidifiant ses lèvres dans un geste nerveux. « Des conséquences de mes actes. » Il planta son regard dans le sien. « Quand tu fais quelque chose que tu es incapable d'assumer. Quand la connerie que tu as faite a eut plus de conséquences que ce que tu es capable de gérer. » Il poussa un soupir tremblant. « Elles vont me rattraper... Ces conséquences. Je ne sais pas quand, je ne sais pas où. Mais elles vont me rattraper. » Il ferma les yeux un instant, et ses doigts qui jouaient avec le sachet, qu'il avait jeté un peu plus tôt sur la table, se refermèrent dessus. Il l'ouvrit et en sortit un cachet, un de ceux dont on lui avait assuré qu'il pourrait le détendre, lui faire oublier sa peur pendant quelques heures. Il le fourra dans sa gorge, et l'avala avec une rasade de bière. Il sortit le deuxième, le tendit à Wen Yi. « Tu m'accompagnes ? »
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Jeu 26 Mai - 17:34 Citer EditerSupprimer
[TENUE #1] C’est sûr qu’il le mettrait. Je veux dire … mon mari n’a rien d’un sportif, il se bat mais ce n’est jamais face à des professionnels. Quelques poivrots ou homme de bas augures auquel il se frotte pour tenter de se donner un genre. Ce n’était pas tant qu’il s’attaquait à moi parce que j’étais faible et à sa portée, mais parce qu’il aimait avoir le contrôle, me voir le supplier. Me voir … pleurer. Oui je crois que ça c’est ce qu’il préférait. J’avais fini par ne plus lui donner ce qu’il voulait mais il frappait toujours plus fort, allait toujours plus loin … Des images malsaines et douloureuses me reviennent en tête que je chasse brusquement quand il me parle de cette histoire. J’acquiesce et je sais qu’il ne comprend pas. Qu’il ne comprend pas pourquoi je reste avec lui … Parce que j’ai la trouille, la trouille qu’il me tue, qu’il ne me laisse jamais tranquille …. Chaque fois que j’ai tenté de fuir il m’a envoyé à l’hôpital. S’amusant à m’humilier, me frapper, me noyer pour me ramener à la vie en me faisant cracher l’eau de mes poumons. Ouais, je ne sais pas pourquoi je reste avec lui si ce n’est la peur. J’ai mal au cœur. Je tente de faire bonne figure en m’accrochant au faible sourire de Rei. Je sais que le sexe n’est pas une solution, qu’il me brisera toujours plus que je ne pourrais l’avouer mais … mais il est là, en face de moi et je ne sais pas ce que je pourrais partager d’autre avec lui … parce que devenir son amie ça serait le laisser me faire du mal. Parce qu’on finit toujours par se faire du mal. S’aimer c’est donner des airs de paradis au plus douloureux des enfers. Je me redresse à ses mots et me lève du lit pour marcher jusqu’à lui. Je me saisis du cachet qu’il me tend et hésite à le prendre. Les médicaments que je prends, risquent de ne pas être un bon mélange mais dans ma tête c’est le bordel. J’ai mal partout. Les attouchements de mon mari marquant ma peau au fer rouge. Je l’avale rapidement avec une gorgée de sa bière et retire mon t-shirt et mon soutient gorge en le fixant. Je décroche mon regard pour retirer mon jean et vient m’asseoir à califourchon sur lui en simple culotte. « Si tu sais qu’elles te rattraperont profite de la vie tant que tu peux encore alors … » murmurais-je en posant mes avants bras sur son torse. Je ferme les yeux en sentant ma tête tourner. Mon bandage imbibé de sang que j’ai pourtant changé avant de partir contraste avec ma peau claire. Je rouvre doucement les yeux et nouent mes doigts sur sa nuque. « J’ai failli crever il y a un mois. Vraiment. Mon cœur s’est arrêté deux fois sur la table d’opération. Et mon mari a signé les papiers en stipulant que si mon cœur lâche encore une fois que les médecins n’essayent pas de me réanimer. » Je serre les dents en tirant sur les petits cheveux de Rei pour basculer sa tête en arrière. « Je laisserais jamais mon mari gagner, ni cet incendie qui a failli me tuer, ni ma famille, ni personne. J’agis peut être d’une façon que tu ne peux pas comprendre Rei mais je sais que la vie est courte, bien trop courte pour que tu te laisses avoir par ta peur et ta culpabilité. C’est ce qui te rend humain, et c’est ce qui te rend faible aussi. Ton passé c’est le passé. Ce que t’as pu faire tu l’as fait. Tu ne peux rien y changer. Tu ne peux pas revenir en arrière et le modifier. Mais je t’interdis de te cacher dans ton appartement et te bourrer la gueule pour oublier que t’as la trouille. On a tous la trouille de quelques choses. Alors qu’importe la portée de tes actes t’as pas le droit de te laisser avoir par ce que tu ressens. » Tout en parlant j’avais commencé à défaire son pantalon. « Laisse-moi te faire du bien … » murmurais-je sans trop savoir si je m’adressais à lui ou à moi.
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Jeu 26 Mai - 22:13 Citer EditerSupprimer
Wearing. | La défonce n'était pas la solution, mais Rei avait toujours été bon pour fuir. Il avait été champion de taekwondo, et il était à présent champion de la fuite. Si seulement c'était la fuite en avant, mais même pas. Il fuyait en se défonçant, en s'intoxiquant mais il restait sur place, figé, il ne savait pas faire autrement. Le type qui lui avait vendu ces cachets s'était vanté d'un effet immédiat, Rei était curieux de voir ça, lui qui était devenu résistant à pas mal de saloperies. Il attendait donc que l'effet des composants chimiques commence, il voulait planner, oublier sa trouille viscérale. Il savait qu'il allait se faire chopper, finir en taule probablement, mais ce n'était pas le moment. Il venait de retrouver sa petit sœur et Bom Chan avait besoin de lui. Alors en attendant ce moment, pour étouffer sa peur, il fuyait... Et il entraînait Wen Yi avec lui. Lui comme elle avaient besoin de fuir la réalité, de s'échapper, leurs vies étaient désastreuses. Il la regarda prendre ce cachet, et bu une longue gorgée de sa bière après avoir récupéré sa bouteille. Il la regarda se déshabiller, détaillant son corps avec envie. Il remarqua le bandage ensanglanté sur son ventre, fronçant les sourcils à la vue de celui-ci. Les mains de Rei trouvèrent leur place sur les hanches de la jeune femme rapidement lorsqu'elle vint s'asseoir sur lui. Ses mains allaient doucement de ses hanches au creux de ses reins, faisant des aller et retour délicat alors qu'il sentait les effets du cachet arriver. Il avait l'impression d'être dans du coton. Les sons lui parvenaient étrangement, un peu déformé, les couleurs plus vives. Les lèvres de Wen Yi étaient d'un rouge hypnotisant, il n'arrivait pas à en défaire son regard. La danse de ses lèvres alors qu'elle parlait était fascinante, les sons étaient doux, les paroles beaucoup moins. Il parvint à comprendre qu'elle avait failli mourir pendant les incendies, et aussi horribles étaient ses paroles, il se mit à rire. Son rire était fou, le rire d'un homme qui plane. Elle était en train de lui défaire son pantalon, et il riait encore. Son rire disparût à peine lorsqu'elle le caressa à travers son sous-vêtement. Il passa sa main dans la nuque de Wen Yi, l'attirant vers lui pour l'embrasser. Sa tête lui tournait, Rei avait l'impression d'être dans une bulle, que les sons de ce baiser étaient amplifiés. Il l'embrassait avec langueur, avec douceur, sa main posée sur la joue rosie de la jeune femme. Tout en continuant de l'embrasser, il accrocha ses mains aux reins de Wen Yi, et il se leva, la tenant contre lui. Il laissa son jean descendre le long de ses jambes et s'en défit rapidement. Il avança de quelques pas et vint poser Wen Yi sur son lit, la surplombant. Les pupilles de Rei étaient rondes comme des soucoupes, il planait, il était loin, et la jeune femme semblait être partie tout autant que lui. Il enleva son sweat et son t-shirt d'un seul mouvement, et vint embrasser Wen Yi de nouveau, toujours avec cette langueur particulière, il riait entre chaque baiser presque, les yeux brillants. Après quelques baisers, il vint descendre sa bouche dans son cou, sur sa poitrine qu'il massa doucement. Il s'attardait sur sa peau, l'odeur était enivrante, il pouvait presque la voir. Délicatement, il baissa le dernier sous-vêtement de Wen Yi, sa main effleura son intimité révélée. Il posa sa tête sur son ventre, il s'amusa à souffler dans son nombril en riant, alors qu'il titillait l'intimité la jeune femme du bout des doigts. « C'est à cause de moi si ton cœur s'est arrêté. Je t'ai tué deux fois... Tuée par un fantôme... » Sa voix était basse, presque chantante, il eut un rire rauque. Il glissa un doigt en elle, puis un second, effectuant de léger va et vient. « Il est tant de se sentir vivants. » Souffla-t-il avec un sourire aux lèvres, sourire qui disparût alors que ses lèvres vinrent se poser sur l'intimité de la jeune femme qu'il gâta de sa langue.
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Jeu 26 Mai - 23:35 Citer EditerSupprimer
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Lun 30 Mai - 13:36 Citer EditerSupprimer
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