Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
EUNJUN ♥ YOU LOOK LIKE A GOSHT FROM PAST. THOSE I LOVED.
Invité
Invité
Re: EUNJUN ♥ YOU LOOK LIKE A GOSHT FROM PAST. THOSE I LOVED. | Lun 20 Juin - 15:36 Citer EditerSupprimer
« Bien sûr que c’est différent chez les Panthères, c’est comme une grande maison. Nos étages supérieurs servent pour les chambres, mais tout le rez-de-chaussée est comme un grand salon, y a vraiment de tout. Une télé, des jeux vidéo, des pc, un babyfoot, des jeux d’arcades t’sais comme dans les restaurant ou quoi. Une grande cuisine et de quoi bouffer tous ensemble. C’est plutôt cool et nos chambres on les décore comme on veut. On des lits un peu nase par contre mais notre sponsor nous a promis de meilleures matelas donc on attend ça bientôt ! » Je souris en me rendant compte que c’est la première fois que je parle des Pyo avec autant d’entrain. J’ai beau ne pas vivre avec eux H24 il n’en reste pas moins que je suis attachée à ma fraternité et que c’est en partie grâce à eux que je n’ai pas quitté l’université encore. Je m’accroche à mes études mais leur soutient est primordial. Je souris à Eun Mi un peu gêné de m’être montré aussi enthousiaste. « Mais je te ferais visiter si tu veux … » Je ne ramène jamais de filles dans le dortoir, enfin … jamais en plein jour et à la vue de tous. Mais quoiqu’on dise Eun Mi n’est pas UNE fille, elle est LA fille. Je n’ai aps le temps d’en dire plus qu’on sort déjà de la voiture. Je la suis rapidement jusqu’à l’entrée et ricane en coin en me souvenant de l’attaque que les Roses ont menés il n’y a pas si longtemps. Si j’avais su qu’elle était là … je ne sais pas vraiment ce que j’aurais fait à vrai dire. Je ne préfère pas refaire le monde avec des Si et la suit en silence. Je zieute dans sa chambre, elle m’a l’air bien … simple et triste. Loin de la jeune fille que j’avais connue. « J’aurais imaginé ta chambre avec plus de couleur et personnalisé ! Elle est comment ta coloc ? » Je fixe le second lit en grattant ma nuque « Sauf si t’en a pas, et là pour le coup je t’envie. » Je souris en coin avant d’acquiescer pour qu’elle m’entraine vers le salon. Je dois avouer que je connais déjà les lieux mais je n’ai jamais eu droit à de … vraies visites. C’était surtout que j’avais une bonne orientation pour retrouver mon chemin après avoir quitté une des chambres en catimini. Quand j’y pense elle serait tellement déçue en l’apprenant … je me sens soudain coupable et alors qu’elle se retourne pour aller dans leur salle principale je l’attrape doucement et colle mon torse à son dos. J’enfouis mon visage dans le creux de sa nuque et inspire doucement son parfum. J’ai encore envie de m’excuser mais j’ai limpression de passer ma vie à ça. Je me redresse après de longues secondes et aussi parce que des étudiants nous regardent à l’autre bout du couloir. Je souris en coin avant de déposer un baiser sur sa joue « Alors tu me fais visiter ? » je lui tends ma main pour qu’elle s’en saisisse et m’entraine dans les locaux. « Salut Jun ! » me lance une jolie étudiante bien mignonne en me faisant un signe de la main, elle est en cours avec moi et elle fait tourner la tête de tous les mecs. Bizarrement même si on s’entend super bien il n’y a jamais rien eu d’ambiguë entre nous. Elle disparait au bout du couloir alors que je fixais la réaction de Eun Mi. Juste pour voir …
Invité
Invité
Re: EUNJUN ♥ YOU LOOK LIKE A GOSHT FROM PAST. THOSE I LOVED. | Lun 20 Juin - 19:33 Citer EditerSupprimer
Ma coloc. Comment l’expliquer ? Je regardais longuement ma chambre en essayant de lui trouver une raison suffisamment convenable pour ne pas qu’il ait de soupçons sur un éventuel mensonge.
« En vérité, la colocataire que j’ai eu ne m’aimais pas vraiment et elle ne supportait pas que je joue de la guitare à l’extérieur, elle préférait que je joue pour elle, sauf que ça ne m’avançait pas vraiment dans mon travail. Elle finissait toujours par se moquer lorsque je faisais de fausses notes et franchement je n’arrivais pas à jouer correctement avec elle à côté. » Cela me paraissais cohérent. Tout ça pour ne pas lui montrer la vérité. Elle était bien trop dure à avouer. Un de ces soirs où rien n’allait, un de ces soirs où j’ai sérieusement fait une bêtise. J’avais couché avec son ex-petit ami, je n’avais rien trouvé de mieux que de faire ça. A celle que j’avais tant appréciée durant son séjour de quelques mois dans cette chambre. Elle l’avait bien entendu appris entre temps et avait quitté la chambre aussitôt. Je ne savais même pas pourquoi j’avais fait ça, mais en tous les cas je l’avais fait. Je passais ma main dans mes cheveux à chaque fois que j’étais gênée, ce que je fis sur le moment.
« C’est chez moi uniquement pendant mes études ici et vu que mon ancienne coloc m’aimait pas tellement, je n’avais pas envie de lui imposer une décoration particulière selon mes goûts. » dis-je d’une voix douce. Lorsque je repris ma route vers la salle centrale de mon dortoir, je fût assez surprise de sentir ses mains passer autour de ma taille. Mes yeux se fermèrent durant cet instant, si doux et plein de tendresse. Jun me le faisait si souvent auparavant, quand nous étions encore ensemble. A cette époque, ce geste m’aurait paru tout bonnement banal mais en cet instant, c’était quelque chose d’unique. Je n’en avais tellement plus l’habitude que je ressentais un frisson me parcourir le corps. C’était si soudain, si tendre, si étrange. Ses baisers sur ma joue, sa main qui se tendait avec la volonté de se joindre à la mienne me donnait la vague impression de retrouver l’ancien Jun, le temps d’un instant. Je laissais pourtant ces idées idiote quitter mon esprit, tentant de me persuader que ce moment n’était que passager. J’avais vraiment peur de la renaissance de sentiments pour lui, moi, qui avait mis tant de temps à essayer de les effacer. Ils étaient toujours présents, n’étant jamais vraiment partis, mais aujourd’hui ils m’effrayaient.
« Oui, oui, bien sûr ! ». Je posais un instant mon regard sur cette demoiselle qui avait dit bonjour à Jun. J’esquissais un fin sourire en voyant avec quel entrain elle lui disait bonjour. Intérieurement, je me disais que c’était très certainement une de ses ex. Je pensais que je devais m’habituer à les voir passer, cela ne serait pas facile pour moi. Je ne disais pas bonjour, mais j’esquissais simplement un petit sourire à son égard avant de repartir vers la salle. Je repris ma marche sans me saisir de sa main entrant simplement dans la salle commune. Malgré moi, j’avais un léger brin de jalousie. Elle avait dû le connaître pendant cette période où je n’avais plus ma place dans sa vie. Je ne songeais pas à l’avoir à présent, mais j’étais là et c’était ce qui importait. Il y avait quelques personnes que je saluais d’un bref signe de tête. Je ne connaissais pas toutes les personnes qu’il y avait dans la salle commune hormis un ami de mon cours que je vins saluer avec un long sourire en lui demandant si ça allait et s’il avait assisté au cours que j’avais manqué. Il sorti de son sac son carnet de partitions qu’il me tendit avec un fin sourire. Je ne pus m’empêcher de le remercier vivement avant de retourner vers Jun, d’un pas lent tout en observant le carnet.
« C’est là qu’on travaille ensemble, qu’on joue de la musique aussi quand il n’y a vraiment personne et qu’on s’échange nos cours quand on n’a pas forcément envie d’y aller. On a des salles de bains à l’étage et une au rez de chaussée et puis des toilettes. Ah et une salle avec un billard à l’étage aussi… » Disais-je en redressant la tête vers lui. J’esquissais un long sourire avant de lui montrer le carnet. « Je vais le déposer tu m’attends là ? Je te fais la suite de la visite ? ». Je n’attendais pas qu’il me suive, je m’avançais simplement vers le couloir repartant vers ma chambre pour y poser le carnet sur mon lit. Je revins avec un fin sourire quelques instants après en murmurant un « bouh ! » tout en venant doucement poser mes mains sur ses yeux. « Essaie un peu de deviner qui c’est qui a tenté de te faire peur tiens. » Je ris légèrement, savant que j’étais parfaitement ridicule mais qu’importait. Je l’avais avec moi maintenant. C’était ça qui m’importait le plus.
.
Sometimes the heart sees what is invisible to the eye
The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched. They must be felt with the heart.
Ma coloc. Comment l’expliquer ? Je regardais longuement ma chambre en essayant de lui trouver une raison suffisamment convenable pour ne pas qu’il ait de soupçons sur un éventuel mensonge.
« En vérité, la colocataire que j’ai eu ne m’aimais pas vraiment et elle ne supportait pas que je joue de la guitare à l’extérieur, elle préférait que je joue pour elle, sauf que ça ne m’avançait pas vraiment dans mon travail. Elle finissait toujours par se moquer lorsque je faisais de fausses notes et franchement je n’arrivais pas à jouer correctement avec elle à côté. » Cela me paraissais cohérent. Tout ça pour ne pas lui montrer la vérité. Elle était bien trop dure à avouer. Un de ces soirs où rien n’allait, un de ces soirs où j’ai sérieusement fait une bêtise. J’avais couché avec son ex-petit ami, je n’avais rien trouvé de mieux que de faire ça. A celle que j’avais tant appréciée durant son séjour de quelques mois dans cette chambre. Elle l’avait bien entendu appris entre temps et avait quitté la chambre aussitôt. Je ne savais même pas pourquoi j’avais fait ça, mais en tous les cas je l’avais fait. Je passais ma main dans mes cheveux à chaque fois que j’étais gênée, ce que je fis sur le moment.
« C’est chez moi uniquement pendant mes études ici et vu que mon ancienne coloc m’aimait pas tellement, je n’avais pas envie de lui imposer une décoration particulière selon mes goûts. » dis-je d’une voix douce. Lorsque je repris ma route vers la salle centrale de mon dortoir, je fût assez surprise de sentir ses mains passer autour de ma taille. Mes yeux se fermèrent durant cet instant, si doux et plein de tendresse. Jun me le faisait si souvent auparavant, quand nous étions encore ensemble. A cette époque, ce geste m’aurait paru tout bonnement banal mais en cet instant, c’était quelque chose d’unique. Je n’en avais tellement plus l’habitude que je ressentais un frisson me parcourir le corps. C’était si soudain, si tendre, si étrange. Ses baisers sur ma joue, sa main qui se tendait avec la volonté de se joindre à la mienne me donnait la vague impression de retrouver l’ancien Jun, le temps d’un instant. Je laissais pourtant ces idées idiote quitter mon esprit, tentant de me persuader que ce moment n’était que passager. J’avais vraiment peur de la renaissance de sentiments pour lui, moi, qui avait mis tant de temps à essayer de les effacer. Ils étaient toujours présents, n’étant jamais vraiment partis, mais aujourd’hui ils m’effrayaient.
« Oui, oui, bien sûr ! ». Je posais un instant mon regard sur cette demoiselle qui avait dit bonjour à Jun. J’esquissais un fin sourire en voyant avec quel entrain elle lui disait bonjour. Intérieurement, je me disais que c’était très certainement une de ses ex. Je pensais que je devais m’habituer à les voir passer, cela ne serait pas facile pour moi. Je ne disais pas bonjour, mais j’esquissais simplement un petit sourire à son égard avant de repartir vers la salle. Je repris ma marche sans me saisir de sa main entrant simplement dans la salle commune. Malgré moi, j’avais un léger brin de jalousie. Elle avait dû le connaître pendant cette période où je n’avais plus ma place dans sa vie. Je ne songeais pas à l’avoir à présent, mais j’étais là et c’était ce qui importait. Il y avait quelques personnes que je saluais d’un bref signe de tête. Je ne connaissais pas toutes les personnes qu’il y avait dans la salle commune hormis un ami de mon cours que je vins saluer avec un long sourire en lui demandant si ça allait et s’il avait assisté au cours que j’avais manqué. Il sorti de son sac son carnet de partitions qu’il me tendit avec un fin sourire. Je ne pus m’empêcher de le remercier vivement avant de retourner vers Jun, d’un pas lent tout en observant le carnet.
« C’est là qu’on travaille ensemble, qu’on joue de la musique aussi quand il n’y a vraiment personne et qu’on s’échange nos cours quand on n’a pas forcément envie d’y aller. On a des salles de bains à l’étage et une au rez de chaussée et puis des toilettes. Ah et une salle avec un billard à l’étage aussi… » Disais-je en redressant la tête vers lui. J’esquissais un long sourire avant de lui montrer le carnet. « Je vais le déposer tu m’attends là ? Je te fais la suite de la visite ? ». Je n’attendais pas qu’il me suive, je m’avançais simplement vers le couloir repartant vers ma chambre pour y poser le carnet sur mon lit. Je revins avec un fin sourire quelques instants après en murmurant un « bouh ! » tout en venant doucement poser mes mains sur ses yeux. « Essaie un peu de deviner qui c’est qui a tenté de te faire peur tiens. » Je ris légèrement, savant que j’étais parfaitement ridicule mais qu’importait. Je l’avais avec moi maintenant. C’était ça qui m’importait le plus.
.
acidbrain
Invité
Invité
Re: EUNJUN ♥ YOU LOOK LIKE A GOSHT FROM PAST. THOSE I LOVED. | Mer 13 Juil - 12:43 Citer EditerSupprimer
Je l’écoutais attentivement, fixant surtout ses lèvres pour en suivre le mouvement. Sa bouche avait-elle toujours été aussi pleine et attirante ? Je me souviens encore de nos baisers, de ceux que je lui donnais pour qu’elle comprenne à quel point elle me faisait de l’effet … Nous n’étions pourtant que des enfants et même si du haut de nos 15 ans on se prenait pour des adultes, nous ne nous aimions qu’à la façon des adultes. Eun Mi et moi c’est une longue histoire qui remonte à si loin que je peine à me souvenir de la première fois où je l’ai vu. Mais je peux aisément me souvenir de l’instant où j’ai compris que j’avais des sentiments pour elle. Ce n’était pas juste qu’un crush, qu’une envie passagère pour faire comme les autres … Elle était là, assise sur les marches de l’escalier, dans sa jolie robe qu’elle n’avait cessé de réparer. Elle ne paraissait pas toujours à l’aise dans ses tenues mais elle était toujours belle et coquette. Elle a toujours eu cette beauté qui me rendait esclave de la moindre de ses envies. J’ai envie de la prendre dans mes bras, comme si soudain son absence me paraissait plus cruelle et plus forte. Je voulais qu’elle oublie toutes ces années que j’avais passé loin d’elle, à la fuir, à la protéger … je voulais juste … qu’elle vienne dans mes bras. Juste ainsi. Mais je ne pouvais décemment pas lui infliger ça … Elle souffrirait de mon égoïsme, et je ne pouvais m’empêcher de penser que depuis le temps elle avait fini par passer à autre chose … comme une fille aussi jolie pouvait être célibataire ou n’avoir connu que moi dans sa vie … Je dois avouer que cette pensée m’arrachait un grognement de mécontentement mais qui étais-je pour la blâmer ? J’étais le premier à être partit. Je ne pouvais pas lui en vouloir ou même oser être jaloux, après tout si nous en étions arrivé là ce n’était que par ma faute … Je la suis avec un sourire en coin jusqu’à la salle commune amusé de voir qu’elle ne saisit pas ma main. Je la laisse retomber le long de mon corps avant de la suivre en souriant. Je salut brièvement les gens présent dans la salle et observe les lieux pour la première fois avec un réel intérêt. Je la laisse s’éclipser après qu’elle m’ait fait un petit tour des lieux et m’avance dans la pièce le temps qu’elle aille déposer son carnet. Certaines personnes me regardèrent en coin, d’autres se moquaient bien de savoir qui je pouvais être. Un Pyo ou un étudiant ils étaient portés sur leur occupation et ne me regardaient même pas. Je fus surpris lorsqu’elle revint en couvrant mes yeux de ces jeux enfantins qui ne la rendaient que plus craquante. Je souris en coin en attrapant ses mains « Hm, je dirais la plus jolie des étudiantes de la Yonsei ? » je lâche un petit rire amusé avant de me retourner vers elle. « ah non je me suis trompé. » Je ne pouvais m’empêcher de la taquiner de cette façon, c’était presque trop amusant de voir ses expressions changer. « C’est la plus jolie des étudiantes tout court. » Je ne pouvais pas rester sur une note négative, je me devais de lui faire un joli compliment pour avoir le droit de voir son sourire et ses joues rougir. Je replace une de ses mèches correctement et dépose un baiser sur sa joue avant de m’éloigner l’air de rien. « Alors comme ça vous avez un billard ? Je veux voir ça ! » Souriais je un brin moqueur. Elle avait l’étage alors je me dirigeais déjà vers les escaliers en prenant déjà mes aises.
Invité
Invité
Re: EUNJUN ♥ YOU LOOK LIKE A GOSHT FROM PAST. THOSE I LOVED. | Dim 24 Juil - 18:54 Citer EditerSupprimer
Je n’avais jamais eu cette habitude d’être jalouse. Aussi loin que je puisse me souvenir, je n’étais pas jalouse avec Jun. Je le laissais aller avec ses amies, sans vraiment regarder si elles pouvaient être plus jolies que moi, ou je ne sais quoi d’autre qui pourrait me rendre bien médiocre à côté. Aujourd’hui, les enjeux me paraissaient complètement différents, parce que nous n’étions plus ensemble. Je sais que je n’ai pas le droit de me montrer simplement jalouse ou même de vouloir faire un peu l’intéressante parfois, pour simplement attirer son regard. Mais tout cela est bien plus fort que moi. J’enviais la moindre de ces filles qui pouvait avoir ne serait-ce que le moindre contact avec lui, visuel ou physique. Je ne faisais jamais cela avec l’autre que j’avais pu avoir avant. Je n’étais pas jalouse, je n’étais pas envieuse, je n’avais pas même envie de sortir pour qu’il me fasse découvrir une part de sa vie, de son univers.
A entendre ses mots, je rougissais facilement, comme une pivoine. C’était Jun. Je me sentais comme à mon habitude, une parfaite idiote ainsi. Qui rougit pour rien, pour deux trois mots gentils. Je me mis à le suivre d’un pas lent dans les escaliers en soufflant. La fatigue, le stress, mon alimentation aléatoire me rendaient facilement épuisée. En haut de ces escaliers, je retirais le gilet qui couvrait mes épaules. A l’intérieur de ce bâtiment, il faisait tellement chaud. Je laissais mes bras fins et plutôt clairs nus, avant de pousser la porte pour atterrir dans la salle de billard.
« Tu y joues souvent ? Moi je ne sais pas jouer, on a beau en avoir un ici pourtant… j’y joue pas. Tu me montres comment tu fais et je reproduis ? », Disais-je d’une voix douce tout en m’armant d’un de mes plus beaux sourires. Je restais autour de la table à regarder cette dernière comme s’il s’agissait d’un ovni. J’en avais déjà vue, oui certes, mais je ne savais pas comment on y jouait. Ma main se posa sur ma tête, que je caressais. Je savais que Jun aimait y jouer, de toute façon je le connaissais adepte de ce genre de jeux auxquels on pouvait facilement jouer au sein d’un bar.
Je m’arrêtais un instant devant la fenêtre pour observer ce qu’il s’y passait, tout en songeant quelques instants à mes parents. C’était certainement le coup de téléphone qui m’avait rendue un peu nostalgique. Les quitter n’avait vraiment pas été simple, une sorte de déchirement. J’avais l’impression d’être une de ces petites filles en manque d’attention de ses parents. C’est ridicule pensais-je profondément. Je lâche un fin soupir avant de m’adresser d’une voix fluette à Jun, l’air toujours aussi mélancolique.
« Dis Jun, tu préfères quoi entre la vie de maintenant et la vie d’avant ? Enfin, celle de quand nous étions des petits. Quand tu avais l’âge de monter sur une bicyclette et moi de jouer aux poupées… ? » C’était une vraie question. Une de celles que l’on se pose quand on vient d’être majeur et qu’on accueille les responsabilités d’un seul coup. Et pour le coup, je me rappelle de cette vie d’avant où l’ambiance plus heureuse que triste. En totale opposition avec celle de maintenant, qui me parait bien maussade.
« Moi je préfère avant. Les petits ont l’air toujours tellement heureux, pour tout et n’importe quoi. Quand ils sont tristes, ils ont toujours quelqu’un pour les consoler. Quand ils tombent, ils se relèvent sans pleurer et quand ils ont des copines ou des copains, s’ils en perdent un, ils s’en foutent. Ce n’est pas grave, on n’est pas attachés quand on est petits. » Je souriais longuement en y repensant , c’est vrai que c’était une belle époque.
.
Sometimes the heart sees what is invisible to the eye
The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched. They must be felt with the heart.
Je n’avais jamais eu cette habitude d’être jalouse. Aussi loin que je puisse me souvenir, je n’étais pas jalouse avec Jun. Je le laissais aller avec ses amies, sans vraiment regarder si elles pouvaient être plus jolies que moi, ou je ne sais quoi d’autre qui pourrait me rendre bien médiocre à côté. Aujourd’hui, les enjeux me paraissaient complètement différents, parce que nous n’étions plus ensemble. Je sais que je n’ai pas le droit de me montrer simplement jalouse ou même de vouloir faire un peu l’intéressante parfois, pour simplement attirer son regard. Mais tout cela est bien plus fort que moi. J’enviais la moindre de ces filles qui pouvait avoir ne serait-ce que le moindre contact avec lui, visuel ou physique. Je ne faisais jamais cela avec l’autre que j’avais pu avoir avant. Je n’étais pas jalouse, je n’étais pas envieuse, je n’avais pas même envie de sortir pour qu’il me fasse découvrir une part de sa vie, de son univers.
A entendre ses mots, je rougissais facilement, comme une pivoine. C’était Jun. Je me sentais comme à mon habitude, une parfaite idiote ainsi. Qui rougit pour rien, pour deux trois mots gentils. Je me mis à le suivre d’un pas lent dans les escaliers en soufflant. La fatigue, le stress, mon alimentation aléatoire me rendaient facilement épuisée. En haut de ces escaliers, je retirais le gilet qui couvrait mes épaules. A l’intérieur de ce bâtiment, il faisait tellement chaud. Je laissais mes bras fins et plutôt clairs nus, avant de pousser la porte pour atterrir dans la salle de billard.
« Tu y joues souvent ? Moi je ne sais pas jouer, on a beau en avoir un ici pourtant… j’y joue pas. Tu me montres comment tu fais et je reproduis ? », Disais-je d’une voix douce tout en m’armant d’un de mes plus beaux sourires. Je restais autour de la table à regarder cette dernière comme s’il s’agissait d’un ovni. J’en avais déjà vue, oui certes, mais je ne savais pas comment on y jouait. Ma main se posa sur ma tête, que je caressais. Je savais que Jun aimait y jouer, de toute façon je le connaissais adepte de ce genre de jeux auxquels on pouvait facilement jouer au sein d’un bar.
Je m’arrêtais un instant devant la fenêtre pour observer ce qu’il s’y passait, tout en songeant quelques instants à mes parents. C’était certainement le coup de téléphone qui m’avait rendue un peu nostalgique. Les quitter n’avait vraiment pas été simple, une sorte de déchirement. J’avais l’impression d’être une de ces petites filles en manque d’attention de ses parents. C’est ridicule pensais-je profondément. Je lâche un fin soupir avant de m’adresser d’une voix fluette à Jun, l’air toujours aussi mélancolique.
« Dis Jun, tu préfères quoi entre la vie de maintenant et la vie d’avant ? Enfin, celle de quand nous étions des petits. Quand tu avais l’âge de monter sur une bicyclette et moi de jouer aux poupées… ? » C’était une vraie question. Une de celles que l’on se pose quand on vient d’être majeur et qu’on accueille les responsabilités d’un seul coup. Et pour le coup, je me rappelle de cette vie d’avant où l’ambiance plus heureuse que triste. En totale opposition avec celle de maintenant, qui me parait bien maussade.
« Moi je préfère avant. Les petits ont l’air toujours tellement heureux, pour tout et n’importe quoi. Quand ils sont tristes, ils ont toujours quelqu’un pour les consoler. Quand ils tombent, ils se relèvent sans pleurer et quand ils ont des copines ou des copains, s’ils en perdent un, ils s’en foutent. Ce n’est pas grave, on n’est pas attachés quand on est petits. » Je souriais longuement en y repensant , c’est vrai que c’était une belle époque.
.
acidbrain
Invité
Invité
Re: EUNJUN ♥ YOU LOOK LIKE A GOSHT FROM PAST. THOSE I LOVED. | Ven 19 Aoû - 23:37 Citer EditerSupprimer
.
Sometimes the heart sees what is invisible to the eye
The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched. They must be felt with the heart.
Je ne sais pas vraiment à quoi on joue tous les deux. C’est assez troublant. Je ne sais pas non plus jusqu’où ça nous mènera mais une part de moi espère qu’Eun Mi restera désormais à mes côtés. En tant qu’amie ? Je ne sais sincèrement pas si je serais capable de la garder avec moi en tant que tel. Elle a toujours représenté beaucoup plus, ça serait presque triste de ne la cantonner qu’à ce statut … elle me manque. Je ne cesse de penser à ces mots quand je la regarde. Si innocente. Si pure. Le temps ne semble pas l’avoir détruit, peut être rendu un peu fragile, mais elle se tient, là, devant moi. Souriante comme si je ne l’avais pas abandonné d jour au lendemain. Pas même un reproche, pas même une larme. Juste son sourire et son regard pétillant, sa malice et sa joie de vivre. Mais tout ça ne semble être qu’une façade, qu’une façon pour elle de pouvoir tenir le coup. J’aimerais connaitre son histoire, j’aimerais savoir ce qui s’est passé pour elle, qu’elle vie elle a eu, quelle garçon lui a brisé le cœur ? Qu’elle amie elle s’est faite ? Qu’est-ce qu’elle fait de son temps libre maintenant ? J’aurais pu répondre à toute ses questions quand nous avions encore 16 ans … Mais aujourd’hui tout semble si … flou, incertain. Est-ce qu’elle aime toujours faire des bulles de savons ? Est-ce qu’elle s’achète toujours des tatouages éphémères ? Est-ce qu’elle tresse toujours ses cheveux avant de dormir ? Et est-ce qu’elle dévore toujours des sucettes et des bonbons quand elle est stressée ? Qui est-elle devenu ma jolie princesse que j’ai laissé tomber ?
Je souris en acquiesçant et tourne autour du babyfoot pour me placer de mon côté, au moins elle n’a pas oublié mes goûts. La suite par contre me déroute. Elle semble tellement lointaine. Perdue aussi. Triste ? Non, plutôt nostalgique. Je la regarde, je sais que je ne devrais pas mais je me perds dans sa beauté. J’aimerais la saisir et le garder dans mes bras. J’aimerais juste pouvoir … remonter le temps et retourner à cette période de la vie qui semblait si facile alors. Je baisse le regard, coupable, craignant de lire entre ses mots la douleur que j’ai pu lui causer. Je suis désolé sont les premières pensées que j’ai. Je ne sais quoi lui répondre. Je n’ai jamais été doué avec les mots. Je pince mes lèvres en faisant tourner machinalement la manette dans mes mains et murmure « C’est vrai … tout semble plus facile … » Et tu étais là, avais-je envie d’ajouter mais je n’en fis rien. J’essaye maladroitement de la comprendre et de comprendre ses pensées. Je mordille ma lèvre et attrape la balle du babyfoot avant de lui lancer « Mais … tu n’aimes pas la vie que tu as aujourd’hui ? » Demandais-je en frottant ma nuque. C’était presque évident comme réponse si elle cherchait une échappatoire vers le passé mais je ne savais comment lui demander autrement. Je passe une main sur sa joue comme pour attirer son attention et lui offre un pauvre sourire comme pour la consoler d’un maux qui m’échappait.
acidbrain
Invité
Invité
Re: EUNJUN ♥ YOU LOOK LIKE A GOSHT FROM PAST. THOSE I LOVED. | Jeu 25 Aoû - 1:15 Citer EditerSupprimer
Son sourire m’arracha une longue plainte que je tentais d’intérioriser. Il était tellement mignon avec ce sourire là, ce sourire qui me faisait complètement craquer. J’avais l’impression d’être une groupie devant un de ses chanteurs favoris, une fille admirative avec un soupçon de possessivité dans le regard. Presque un brin idiote sur les bords. Mon premier réflexe à ce contact si doux et à présent si étranger de sa main fut de fermer lentement les yeux. Cela me rappelait justement ces moments anciens où il me caressait de cette façon si douce et me regardait presque comme si je pouvais être .. jolie ? Comme si j’étais sa copine. Celle dont il était réellement fier et amoureux.
« Avant c’était mieux, avant j’étais heureuse et innocente. Aujourd’hui, je ne suis plus ni l’un ni l’autre. », disais-je d’une voix douce qui ressemblait à un murmure. Je ne voulais pas le blesser avec mes mots et encore moins gâcher ce moment qui m’était si rare à présent.
C’était dur à entendre, je le savais. C’était aussi dur à prononcer. Je ressentais au fond de moi un mélange étrange où cohabitaient amour et désespoir. Désespoir, tout d’abord parce qu’il n’était plus à moi. Ce sentiment qui me rendait incroyablement faible contribuait pourtant à renforcer l’amour que j’avais pour lui. Quelque chose de fort, de si puissant, qu’aucun autre homme n’avait su le guérir, ni même le remplacer. C’était tout bonnement inconcevable. Je rouvrais les yeux, en disant d’une voix douce et mélancolique. Comme si soudainement j’étais revenue à la réalité. Cette réalité.
« Mais il faut vivre avec son présent, pas vrai ? Même si le passé peut nous manquer ».
Et là, je souris de façon niaise. Comme une idiote à nouveau. Comme si je devais lui prouver que je m’étais relevée après toutes ces épreuves. Mais mon regard me trahissait, je le sentais plus que bien. Je ne cessais, une fois mes yeux rouvert, de regarder ses lèvres. Ces bouts de peau si charnus, si délicieusement attirants, si curieusement insolents. Ses lèvres, pas n’importe lesquelles. Ses lèvres que j’embrassais quasi-quotidiennement auparavant avec un désir de lui montrer à quel point je pouvais l’aimer. Un petit bisou ne pourrait pas me faire de mal ? Si ? Juste pour le souvenir ? Je me jurais intérieurement de ne pas y mettre mes sentiments, de retenir tout geste physique qui pourrait transmettre ce que je pouvais ressentir en réalité. Mon geste fut lent avec le sentiment que j’hésitais encore et encore sur la marche à suivre. Ce baiser, jusqu’au dernier moment dans mon esprit, fut une erreur. Jusqu’au moment de poser mes lèvres contre les siennes. Jusqu’au moment de joindre timidement nos deux corps par ce simple contact.
Le sentiment fut immédiat. Un sentiment de joie intense qui empli mon cœur, ce sentiment de bonheur qui vous fait perdre la tête autant qu’il vous revigore. Un sentiment unique de douceur. Le sentiment qu’il me manquait. J’avais clos mes yeux presque instantanément comme si finalement je n’avais jamais cessé de l’embrasser ne fusse qu’un instant. Et pourtant, je revins rapidement à mes esprits en souriant finement avant de murmurer en me reculant légèrement, le regard troublé.
« Je.. suis désolée. J’avais besoin de ces deux secondes. Oublie-les. Fait comme si j’avais trébuché ou je ne sais quoi. Ce n’est pas grave. » Je pensais évidemment l’exact contraire des paroles que je venais de prononcer. La peur du rejet certainement me faisait parler pour ne pas me ridiculiser devant un homme si important à mes yeux. On pouvait bien se moquer de moi à l’école, mais pas lui. Je priais intérieurement pour qu’il fasse comme si de rien n’était si cela lui avait déplu. Mais dit moi-le par pitié si tu n’as pas aimé. J’ai besoin de savoir ce que tu ressent.
.
Sometimes the heart sees what is invisible to the eye
The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched. They must be felt with the heart.
Son sourire m’arracha une longue plainte que je tentais d’intérioriser. Il était tellement mignon avec ce sourire là, ce sourire qui me faisait complètement craquer. J’avais l’impression d’être une groupie devant un de ses chanteurs favoris, une fille admirative avec un soupçon de possessivité dans le regard. Presque un brin idiote sur les bords. Mon premier réflexe à ce contact si doux et à présent si étranger de sa main fut de fermer lentement les yeux. Cela me rappelait justement ces moments anciens où il me caressait de cette façon si douce et me regardait presque comme si je pouvais être .. jolie ? Comme si j’étais sa copine. Celle dont il était réellement fier et amoureux.
« Avant c’était mieux, avant j’étais heureuse et innocente. Aujourd’hui, je ne suis plus ni l’un ni l’autre. », disais-je d’une voix douce qui ressemblait à un murmure. Je ne voulais pas le blesser avec mes mots et encore moins gâcher ce moment qui m’était si rare à présent.
C’était dur à entendre, je le savais. C’était aussi dur à prononcer. Je ressentais au fond de moi un mélange étrange où cohabitaient amour et désespoir. Désespoir, tout d’abord parce qu’il n’était plus à moi. Ce sentiment qui me rendait incroyablement faible contribuait pourtant à renforcer l’amour que j’avais pour lui. Quelque chose de fort, de si puissant, qu’aucun autre homme n’avait su le guérir, ni même le remplacer. C’était tout bonnement inconcevable. Je rouvrais les yeux, en disant d’une voix douce et mélancolique. Comme si soudainement j’étais revenue à la réalité. Cette réalité.
« Mais il faut vivre avec son présent, pas vrai ? Même si le passé peut nous manquer ».
Et là, je souris de façon niaise. Comme une idiote à nouveau. Comme si je devais lui prouver que je m’étais relevée après toutes ces épreuves. Mais mon regard me trahissait, je le sentais plus que bien. Je ne cessais, une fois mes yeux rouvert, de regarder ses lèvres. Ces bouts de peau si charnus, si délicieusement attirants, si curieusement insolents. Ses lèvres, pas n’importe lesquelles. Ses lèvres que j’embrassais quasi-quotidiennement auparavant avec un désir de lui montrer à quel point je pouvais l’aimer. Un petit bisou ne pourrait pas me faire de mal ? Si ? Juste pour le souvenir ? Je me jurais intérieurement de ne pas y mettre mes sentiments, de retenir tout geste physique qui pourrait transmettre ce que je pouvais ressentir en réalité. Mon geste fut lent avec le sentiment que j’hésitais encore et encore sur la marche à suivre. Ce baiser, jusqu’au dernier moment dans mon esprit, fut une erreur. Jusqu’au moment de poser mes lèvres contre les siennes. Jusqu’au moment de joindre timidement nos deux corps par ce simple contact.
Le sentiment fut immédiat. Un sentiment de joie intense qui empli mon cœur, ce sentiment de bonheur qui vous fait perdre la tête autant qu’il vous revigore. Un sentiment unique de douceur. Le sentiment qu’il me manquait. J’avais clos mes yeux presque instantanément comme si finalement je n’avais jamais cessé de l’embrasser ne fusse qu’un instant. Et pourtant, je revins rapidement à mes esprits en souriant finement avant de murmurer en me reculant légèrement, le regard troublé.
« Je.. suis désolée. J’avais besoin de ces deux secondes. Oublie-les. Fait comme si j’avais trébuché ou je ne sais quoi. Ce n’est pas grave. » Je pensais évidemment l’exact contraire des paroles que je venais de prononcer. La peur du rejet certainement me faisait parler pour ne pas me ridiculiser devant un homme si important à mes yeux. On pouvait bien se moquer de moi à l’école, mais pas lui. Je priais intérieurement pour qu’il fasse comme si de rien n’était si cela lui avait déplu. Mais dit moi-le par pitié si tu n’as pas aimé. J’ai besoin de savoir ce que tu ressent.
.
acidbrain
Invité
Invité
Re: EUNJUN ♥ YOU LOOK LIKE A GOSHT FROM PAST. THOSE I LOVED. | Jeu 25 Aoû - 22:04 Citer EditerSupprimer
.
Sometimes the heart sees what is invisible to the eye
The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched. They must be felt with the heart.
Je me glisse jusqu’à elle, je l’écoute, tiquant sur sa phrase. NI pure, ni innocente ? Je n’étais pas vraiment certains de vouloir comprendre ce qu’elle voulait dire par là, amis je n’étais idiot, je n’étais pas non plus assez con pour ne pas comprendre … mais je crois que je me passerais bien des détails … Je mordille ma lèvre en pensant que de toute façon je n’étais pas mieux qu’elle pour le coup … c’était peut-être même pire, c’était sûrement même pire … j’avais forcé sur tous les excès, certains pour l’oublier, d’autre pour oublier tout court. On a eu un passé ensemble, puis un passé séparé, un passé que j’aurais préféré ne jamais avoir à connaitre, mais j’avais été celui qui avait merdé, j’avais été celui qui avait tout fait pour la quitter, je ne voulais pas lui faire du mal mais ça avait été inévitable. Je ne pouvais rien lui reprocher, j’avais juste cette amertume en gout dans la bouche. Mais qu’importe. Les choses pourront être différentes maintenant … je crois. J’espère en tout cas … Je passe une main dans mes cheveux et tourne mon visage vers elle, elle est si belle. Ça devrait être interdit putain … J’ai le cœur dingue. J’ai le cœur plein d’envie. « Mais il faut vivre avec son présent, pas vrai ? Même si le passé peut nous manquer ». Cette phrase ne pouvait être que vrai … j’espérais que le manquais finirait par ne plus lui manquer mais j’étais la premier à le regretter tous les jours …
Je me perds dans mes pensées, presque tristement à ses mots, appuyé contre le jeu du babyfoot, je fixe le sol sans trop réaliser qu’elle s’approche. Ce n’est que lorsqu’elle se tourne vers moi que je réalise que l’atmosphère a changé. Un pu plus charge en tension, en émotion. Je fixe son regard mais son regard fixe mes lèvres. Mes lèvres qui deviennent soudainement sèche à l’idée qu’elle puisse vouloir les embrasser. Je me sens nerveux, comme si c’était la première fois que je pouvais embrasser une fille … J’ai le cœur fou et les mains moites. Elle sourit doucement putain, son regard me rend dingue. J’ai le souffle coupé et avant de la voir se mettre à bouger j’humidifie mes lèvres avant de sentir doucement son souffle me caresser la bouche. Putain. Je ferme les yeux par réflexe et la laisse me voler un baiser chaste, un peu trop rapide à mon goût … C’était … putain j’arrive pas à réfléchir, j’arrive même pas à réaliser qu’elle m’a embrassé … cette journée était décidément démente … Je l’écoute mais je l’entends à peine … je l’écoute mais ses mots sont trop lointain … elle a peine le temps de réellement me donner une explication dont je me fou que je l’attire à moi pour l’embrasser.
Ma main vient se loger rapidement sur sa joue pour l’obliger à lever son visage vers moi et presse son corps contre le mien en retenant mon souffle alors que je l’embrasse avec une envie que je canalise depuis que j’ai croisé son regard. Mes lèvres bougent contre les siennes. J’attrape ses lèvres avec une envie pressante et délicieuse. Je crevais d’envie de pouvoir la gouter ainsi … putain … le goût de sa bouche m’a tellement manqué … je gémis et quémande l’entrer de ses lèvres de ma langue taquine. Je la pousse contre le babyfoot sans pouvoir vraiment me retenir. Je lui montre tout ce que je n’ai pas pu lui dire, tout ce que je n’ai pas pu oser espérer. Mes mains se perdent sur ses hanches et je perds mon souffle contre ses lèvres.
acidbrain
Invité
Invité
Re: EUNJUN ♥ YOU LOOK LIKE A GOSHT FROM PAST. THOSE I LOVED. | Mer 31 Aoû - 23:59 Citer EditerSupprimer
Il m’embrasse. Suis-je en train de rêver ? Est-ce un des plus beaux jours de ma vie ? J’avais envie de me pincer pour juste voir si ce n’était pas encore un de ces rêves du passé qui vous hantent en permanence. Mes gestes se font naturellement comme si ce moment faisait partie entière de notre quotidien. Il n’y a pas si longtemps pourtant, c’était réellement notre quotidien. Mais qu’importe au final, puisque nous finissons par nous retrouver. Et quand bien même ce serait sur un baby foot, on se retrouve quand même au final.
Je ris contre ses lèvres. D’une part parce que je suis complètement détendue contre lui et que je me laisse aller. Et d’une autre part car le simple fait qu’il puisse répondre d’une manière si hâtive à mon baiser me renforce dans l’idée que je ne suis pas la seule à penser que je l’aime. Il est peut être certainement encore amoureux. Comme je le suis et comme très probablement je le resterait. Mes lèvres s’entrouvrent de manière presque systématique pour laisser son joli muscle rose se joindre au mien. Je suis presque rassurée intérieurement et je laisse mon cœur battre à son aise au sein de ma poitrine. Il ne se rend sûrement pas compte de l’effet que ses gestes ont sur moi. Ou peut être que si. Enfin, je n’en sais trop rien, je n’y réfléchis pas sur l’instant. Mes bras viennent se glisser autour de sa nuque, de même que mes jambes qui se glissent autour de lui. D’un instant à un autre, la réalité pourrait revenir me frapper. Un bref instant, je quitte ses lèvres, je rouvre les yeux brusquement afin de l’observer attentivement. Ce moment dure à peine quelques secondes et pourtant. J’ai l’impression ancrée en moi que cet homme pourrait m’aimer, que je lui ai manqué. Autant qu’à moi ? Je n’ai aucun point de comparaison pour la faire, mais, c’est comme si l’on venait juste de me redonner une substance à laquelle j’étais sevrée depuis si longtemps et qu’une dose d’adrénaline et de joie immense mélangée s’insérait dans mon corps. Une sensation unique.
« Jun.. », murmurais-je d’une voix faible en venant caresser du bout de mes pouces ses joues si fines. J’ai le cœur qui bat si fort que j’ai l’impression que je vais tomber dans les pommes d’une minute à l’autre. « Ne me laisse plus. S’il te plait. » C’était tellement rare pour moi de prononcer ces paroles, même dans un murmure, que je baissais les yeux presque instantanément en me sentant honteuse. Je voulais pourtant me rassurer quelques secondes en venant le serrer dans mes bras, comme une pauvre fille amoureuse. Il ne se rendait peut être pas compte mais au fond de moi, j’avais l’impression d’être retombée complètement sous son charme. J’avais retrouvé un peu mon Jun, celui qui était avec moi durant tout ce temps.
Je me remet droit face à lui avant de revenir joindre mes lèvres aux siennes, brusquement, presque brutalement. Je rouvre un œil pour regarder aux alentours désireuse de simplement passer ma main sous son haut, histoire de redécouvrir le haut de ce corps que j’aimais tant. Redécouvrir, juste son ventre, pensais-je. Je glisse lentement ma main sous son haut, dessinant du bout des doigts son ventre que je sens fin et musclé. Elles ont bel et bien disparu ces traces de l’enfance, ces traces qui disaient que nous étions encore si jeunes. Nom de non c’est fou. En sept ans à peine, il est devenu homme, un vrai homme. Avec ses courbes qui savent les caractériser. C’est si déroutant et dans un sens, cela ne peut me sembler que plus attirant. Je lutte contre moi même pour rester sage et respectable face à lui. Comme il m’as toujours connue. Et pourtant..
Sometimes the heart sees what is invisible to the eye
The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched. They must be felt with the heart.
Il m’embrasse. Suis-je en train de rêver ? Est-ce un des plus beaux jours de ma vie ? J’avais envie de me pincer pour juste voir si ce n’était pas encore un de ces rêves du passé qui vous hantent en permanence. Mes gestes se font naturellement comme si ce moment faisait partie entière de notre quotidien. Il n’y a pas si longtemps pourtant, c’était réellement notre quotidien. Mais qu’importe au final, puisque nous finissons par nous retrouver. Et quand bien même ce serait sur un baby foot, on se retrouve quand même au final.
Je ris contre ses lèvres. D’une part parce que je suis complètement détendue contre lui et que je me laisse aller. Et d’une autre part car le simple fait qu’il puisse répondre d’une manière si hâtive à mon baiser me renforce dans l’idée que je ne suis pas la seule à penser que je l’aime. Il est peut être certainement encore amoureux. Comme je le suis et comme très probablement je le resterait. Mes lèvres s’entrouvrent de manière presque systématique pour laisser son joli muscle rose se joindre au mien. Je suis presque rassurée intérieurement et je laisse mon cœur battre à son aise au sein de ma poitrine. Il ne se rend sûrement pas compte de l’effet que ses gestes ont sur moi. Ou peut être que si. Enfin, je n’en sais trop rien, je n’y réfléchis pas sur l’instant. Mes bras viennent se glisser autour de sa nuque, de même que mes jambes qui se glissent autour de lui. D’un instant à un autre, la réalité pourrait revenir me frapper. Un bref instant, je quitte ses lèvres, je rouvre les yeux brusquement afin de l’observer attentivement. Ce moment dure à peine quelques secondes et pourtant. J’ai l’impression ancrée en moi que cet homme pourrait m’aimer, que je lui ai manqué. Autant qu’à moi ? Je n’ai aucun point de comparaison pour la faire, mais, c’est comme si l’on venait juste de me redonner une substance à laquelle j’étais sevrée depuis si longtemps et qu’une dose d’adrénaline et de joie immense mélangée s’insérait dans mon corps. Une sensation unique.
« Jun.. », murmurais-je d’une voix faible en venant caresser du bout de mes pouces ses joues si fines. J’ai le cœur qui bat si fort que j’ai l’impression que je vais tomber dans les pommes d’une minute à l’autre. « Ne me laisse plus. S’il te plait. » C’était tellement rare pour moi de prononcer ces paroles, même dans un murmure, que je baissais les yeux presque instantanément en me sentant honteuse. Je voulais pourtant me rassurer quelques secondes en venant le serrer dans mes bras, comme une pauvre fille amoureuse. Il ne se rendait peut être pas compte mais au fond de moi, j’avais l’impression d’être retombée complètement sous son charme. J’avais retrouvé un peu mon Jun, celui qui était avec moi durant tout ce temps.
Je me remet droit face à lui avant de revenir joindre mes lèvres aux siennes, brusquement, presque brutalement. Je rouvre un œil pour regarder aux alentours désireuse de simplement passer ma main sous son haut, histoire de redécouvrir le haut de ce corps que j’aimais tant. Redécouvrir, juste son ventre, pensais-je. Je glisse lentement ma main sous son haut, dessinant du bout des doigts son ventre que je sens fin et musclé. Elles ont bel et bien disparu ces traces de l’enfance, ces traces qui disaient que nous étions encore si jeunes. Nom de non c’est fou. En sept ans à peine, il est devenu homme, un vrai homme. Avec ses courbes qui savent les caractériser. C’est si déroutant et dans un sens, cela ne peut me sembler que plus attirant. Je lutte contre moi même pour rester sage et respectable face à lui. Comme il m’as toujours connue. Et pourtant..
Invité
Invité
Re: EUNJUN ♥ YOU LOOK LIKE A GOSHT FROM PAST. THOSE I LOVED. | Dim 23 Oct - 16:39 Citer EditerSupprimer
.
Sometimes the heart sees what is invisible to the eye
The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched. They must be felt with the heart.
Je la regarde avec un sourire tendre et je dois avouer que je retrouve de vieux réflexe que j’avais cru oublié. En une après-midi j’avais retrouvé Eun Mi et la voilà à m’embrasser. Je savais que le plus dur restait à faire, que nos retrouvailles ne pouvaient pas être aussi simples. Aussi rapide et joyeuse. Il faudrait qu’un jour je lui dis pourquoi, que je lui explique, qu’elle sache … mais elle ne semblait pas presser de tout savoir pourtant. Comme si elle avait peur que la vérité ne vienne tout gâcher. Je l’embrasse à nouveau, gardant mes mains difficilement sages sur ses hanches. Elle était devenue une femme si désirable … Je n’osais imaginer les hommes qui avaient pu la toucher. 7 ans c’était long je me doutais qu’elle n’avait pas du simplement … m’attendre. Je la serre contre moi un peu en luttant contre l’envie de l’allonger sur ce baby-foot pour redécouvrir son corps. « Eun Mi … » ses mots me touchent et je la redresse en l’attirant à moi pour relever son visage vers moi. « Je vais plus te lâcher. Je vais vraiment faire de mon mieux pour effacer mes conneries. » Parce que j’en avais un paquet à me faire pardonner. Je passe une main dans mes cheveux et vient lui voler un baiser en la faisant descendre de ce baby-foot. « Allez vient là … sinon je risque de ne pas rester sage. » Parce qu’elle m’avait manqué de fou … Je caresse sa joue tendrement et l’entraine vers le couloir. « On devrait retourner dans la salle commune, ou se trouver un coin tranquille pour discuter tu ne crois pas ? Sinon je risque d’être accroché à ces lèvres bien trop longtemps … » je lâche un petit rire gêné en prenant sa main et la regarde longuement « C’est assez troublant de te voir là avec moi Eun Mi, mais j’aime beaucoup ça … beaucoup trop ça » avouais-je sans gêne.
acidbrain
Contenu sponsorisé
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Une petite réponse rapide
|
|