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is it too late now to say sorry ? ~ #MINSO
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is it too late now to say sorry ? ~ #MINSO | Sam 4 Juin - 17:51
J'suis mort. J'ai passé 3 heures aujourd'hui sur le terrain de basket à faire des dribbles et des paniers pour m'entraîner et m'améliorer et je serai sûrement resté encore plus longtemps si il avait pas commencé à faire nuit. Le basket dans le noir, c'est vachement moins drôle. Déjà que le basket tout seul normalement c'est pas le truc le plus tripant de l'histoire... Le sac de sport sur l'épaule et la casquette vissée sur la tête, je marche tranquillement dans la rue pour retourner au dortoir et bouffer les restes des pizzas qu'on a acheté hier soir, mais un peu plus loin, je discerne une silhouette qui me dit quelque chose. Le genre d'ombre pleine de souvenirs, pas tous bons mais pas tous mauvais non plus. Un sentiment de nostalgie me prend aux tripes avant même que je ne reconnaisse la personne qui se trouve sur le trottoir opposé au mien, quelques mètres plus loin. Miso.
Je me fige sur place et l'observe, totalement sur le cul de la retrouver ici. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je l'ai pas vu. La dernière vraie discussion qu'on a eu ensemble, c'était il y a deux ans, juste après l'incendie quand je lui ai dit au téléphone que nous deux c'était fini alors que j'étais encore fou amoureux d'elle. J'ai le cœur qui bat très vite tout d'un coup, je sais pas si je dois passer comme si je l'avais pas vu, ou au contraire aller la voir et lui parler. Mais pour lui dire quoi ? Putain elle est encore plus belle qu'avant. Un mélange d'émotions un peu flou commence à me submerger, j'arrive plus à distinguer les sentiments actuels des anciens. Tout est tellement compliqué en ce moment putain ! J'ai la trouille de ce qu'il pourrait arriver si je m'approche d'elle, et puis j'peux pas m'empêcher de penser à Heather, mais avec elle aussi c'est compliqué, je comprends plus rien à ce qu'il se passe, à ce que je veux, je tangue...
Et puis tout d'un coup j'arrête de réfléchir. Parce que l'espace de seulement une minute, je veux me rappeler de ce que ça fait de se sentir bien, de ne pas avoir le poids de la culpabilité sur la conscience. Je veux me souvenir de cette époque où Miso et moi on était bien ensemble, amoureux, quand j'avais l'impression que tout allait bien même si c'était pas parfait. Je veux me souvenir de ce que ça fait d'être dans les bras de Miso, de sa chaleur, de son contact, de sa peau contre la mienne, de ses soupirs, de ses cris, de son parfum... Je traverse la route en jetant à peine un coup d’œil pour m'assurer qu'aucune voiture n'est sur le point de débouler, m'approche de Miso et sans même prendre la peine de lui dire un mot pour lui dire que c'est moi, que je suis content de la voir ou une connerie comme ça, je la plaque contre le mur le plus proche. Je glisse une main sur sa chute de reins et passe l'autre dans ses longs cheveux, puis je me penche sur elle et l'embrasse comme si ma vie en dépendait, comme si mon oxygène c'était elle, comme je l'embrassais avant, comme j'embrasserai sûrement Heather si je pouvais la toucher, comme j'ai eu envie d'embrasser Miso en la suppliant de me reprendre une seconde à peine après avoir raccroché quand je l'ai appelée pour rompre deux ans plus tôt, comme un mec paumé qui retrouve son premier amour et se trouve encore plus paumé qu'avant.
is it too late now to say sorry ?
MISO & MINKYUNG
J'suis mort. J'ai passé 3 heures aujourd'hui sur le terrain de basket à faire des dribbles et des paniers pour m'entraîner et m'améliorer et je serai sûrement resté encore plus longtemps si il avait pas commencé à faire nuit. Le basket dans le noir, c'est vachement moins drôle. Déjà que le basket tout seul normalement c'est pas le truc le plus tripant de l'histoire... Le sac de sport sur l'épaule et la casquette vissée sur la tête, je marche tranquillement dans la rue pour retourner au dortoir et bouffer les restes des pizzas qu'on a acheté hier soir, mais un peu plus loin, je discerne une silhouette qui me dit quelque chose. Le genre d'ombre pleine de souvenirs, pas tous bons mais pas tous mauvais non plus. Un sentiment de nostalgie me prend aux tripes avant même que je ne reconnaisse la personne qui se trouve sur le trottoir opposé au mien, quelques mètres plus loin. Miso. Je me fige sur place et l'observe, totalement sur le cul de la retrouver ici. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je l'ai pas vu. La dernière vraie discussion qu'on a eu ensemble, c'était il y a deux ans, juste après l'incendie quand je lui ai dit au téléphone que nous deux c'était fini alors que j'étais encore fou amoureux d'elle. J'ai le cœur qui bat très vite tout d'un coup, je sais pas si je dois passer comme si je l'avais pas vu, ou au contraire aller la voir et lui parler. Mais pour lui dire quoi ? Putain elle est encore plus belle qu'avant. Un mélange d'émotions un peu flou commence à me submerger, j'arrive plus à distinguer les sentiments actuels des anciens. Tout est tellement compliqué en ce moment putain ! J'ai la trouille de ce qu'il pourrait arriver si je m'approche d'elle, et puis j'peux pas m'empêcher de penser à Heather, mais avec elle aussi c'est compliqué, je comprends plus rien à ce qu'il se passe, à ce que je veux, je tangue...
Et puis tout d'un coup j'arrête de réfléchir. Parce que l'espace de seulement une minute, je veux me rappeler de ce que ça fait de se sentir bien, de ne pas avoir le poids de la culpabilité sur la conscience. Je veux me souvenir de cette époque où Miso et moi on était bien ensemble, amoureux, quand j'avais l'impression que tout allait bien même si c'était pas parfait. Je veux me souvenir de ce que ça fait d'être dans les bras de Miso, de sa chaleur, de son contact, de sa peau contre la mienne, de ses soupirs, de ses cris, de son parfum... Je traverse la route en jetant à peine un coup d’œil pour m'assurer qu'aucune voiture n'est sur le point de débouler, m'approche de Miso et sans même prendre la peine de lui dire un mot pour lui dire que c'est moi, que je suis content de la voir ou une connerie comme ça, je la plaque contre le mur le plus proche. Je glisse une main sur sa chute de reins et passe l'autre dans ses longs cheveux, puis je me penche sur elle et l'embrasse comme si ma vie en dépendait, comme si mon oxygène c'était elle, comme je l'embrassais avant, comme j'embrasserai sûrement Heather si je pouvais la toucher, comme j'ai eu envie d'embrasser Miso en la suppliant de me reprendre une seconde à peine après avoir raccroché quand je l'ai appelée pour rompre deux ans plus tôt, comme un mec paumé qui retrouve son premier amour et se trouve encore plus paumé qu'avant.
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Re: is it too late now to say sorry ? ~ #MINSO | Ven 24 Juin - 16:32
J’avance dans la rue en suivant les ombres du monde pour m’y faufiler et disparaitre. Je ne suis pas de celle qu’on remarque pourtant je suis de celle qui attire le regard. C’est assez étrange d’être à la fois démasquée et ignorée. Mais c’est un choix, celui de ne faire plus qu’un avec les secrets de cette foule, celle trop pressée pour s’intéresser à son prochain. J’ai la vie devant moi qu’il dise, pourtant de ce que je vois sur les traces de mon passé je n’ai jamais commencé à vivre vraiment. J’ai eu des pauses, des semblants de bonheur qui se sont tous évanouissent. They call me bulletproof. Moi j’ai l’impression de crever à chacun de mes pas. J’ai passé la journée à trainer dans la ville, une liberté que j’ai du mal à contenir. J’en profite, je vie, je suis heureuse mais c’est comme si j’en avais trop. Beaucoup trop. Avec un tas de liberté pour moi toute seule mais personne avec qui la partager. J’essaye de ne pas être trop sur le dos de Na Wei, maintenant qu’il a sa copine j’ai l’impression d’être de trop dans ce schéma compliqué. Je n’ai pas vraiment réussi à m’approcher de Niran non plus. Il faudrait que j’essaye mais de cette bande, je suis l’intruse. J’aime Na Wei, je l’aime vraiment beaucoup, mais comme un frère, je lui laisse la distance. Chujung … putain je n’ai pas envie de penser à lui, ni de croire que c’est réel … cette fille, cette sango, dans sa vie … cette fille … qu’il aime … cette fille qu’il … putain. J’ai la nausée rien que d’y penser et je serre ce café entre mes doigts avec un soupire douloureux. Je me stop à l’intersection en face du terrain de sport de la ville. Je laisse mon café en plein dans une poubelle et ferme les yeux en faisant rouler ma nuque. J’ai froid à l’intérieure de moi et l’air chaud de la ville n’aide en rien. Je regarde la foule s’agiter autour de moi comme si j’étais la seule sur pause. J’aurais du mettre mon gilet, j’ai l’envie furieuse de me cacher sous ma capuche que je n’ai pas. J’allais reprendre ma route quand je sens quelqu’un me plaquer au mur. C’est soudain bref, je suis sur le point de me défendre quand je reconnais Min Kyung. Min Kyung ?! Je n’ai pas le temps de réagir, ni de comprendre qu’il m’embrasse. Ma première réaction c’est de me débattre et de le repousser. Mais il me sert si fort contre lui que j’ai l’impression qu’il a vraiment besoin de moi. Cette impression me pourri le cœur. Moi aussi j’ai eu besoin de toi connard ! Ai-je envie de lui hurler mais c’est à genou que sa détresse me met, faisant écho à la sienne, alors doucement je me débats de moins en moins et je fini même par m’accrocher à lui. Je m’accroche à lui si douloureusement que je gémis contre ses lèvres en répondant soudain à son baiser. Je me presse contre lui et je cherche sa chaleur. Je l’aspire, je le supplie silencieusement de m’en donner, encore et encore. Je m’accroche à son corps et je l’embrasse comme si nos vies en dépendaient. Ce n’est pas notre souffle qui nous manque qui nous sépare. Mes lèvres restent collées aux siennes alors que je siffle la poitrine en feu. Je colle mon front au sien et je tremble entre ses bras. Pourtant je reste là. Collée à lui en refusant d’ouvrir les yeux de peur que ça disparaisse tout ça. De peur qu’on ne l’ait plus … je frissonne en vient chercher ses lèvres à nouveau … qu’est-ce que je pourrais lui dire de toute façon ? Salut, ça va depuis la dernière fois où tu m’as brisé le cœur ?
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MISO & MINKYUNG
J’avance dans la rue en suivant les ombres du monde pour m’y faufiler et disparaitre. Je ne suis pas de celle qu’on remarque pourtant je suis de celle qui attire le regard. C’est assez étrange d’être à la fois démasquée et ignorée. Mais c’est un choix, celui de ne faire plus qu’un avec les secrets de cette foule, celle trop pressée pour s’intéresser à son prochain. J’ai la vie devant moi qu’il dise, pourtant de ce que je vois sur les traces de mon passé je n’ai jamais commencé à vivre vraiment. J’ai eu des pauses, des semblants de bonheur qui se sont tous évanouissent. They call me bulletproof. Moi j’ai l’impression de crever à chacun de mes pas. J’ai passé la journée à trainer dans la ville, une liberté que j’ai du mal à contenir. J’en profite, je vie, je suis heureuse mais c’est comme si j’en avais trop. Beaucoup trop. Avec un tas de liberté pour moi toute seule mais personne avec qui la partager. J’essaye de ne pas être trop sur le dos de Na Wei, maintenant qu’il a sa copine j’ai l’impression d’être de trop dans ce schéma compliqué. Je n’ai pas vraiment réussi à m’approcher de Niran non plus. Il faudrait que j’essaye mais de cette bande, je suis l’intruse. J’aime Na Wei, je l’aime vraiment beaucoup, mais comme un frère, je lui laisse la distance. Chujung … putain je n’ai pas envie de penser à lui, ni de croire que c’est réel … cette fille, cette sango, dans sa vie … cette fille … qu’il aime … cette fille qu’il … putain. J’ai la nausée rien que d’y penser et je serre ce café entre mes doigts avec un soupire douloureux. Je me stop à l’intersection en face du terrain de sport de la ville. Je laisse mon café en plein dans une poubelle et ferme les yeux en faisant rouler ma nuque. J’ai froid à l’intérieure de moi et l’air chaud de la ville n’aide en rien. Je regarde la foule s’agiter autour de moi comme si j’étais la seule sur pause. J’aurais du mettre mon gilet, j’ai l’envie furieuse de me cacher sous ma capuche que je n’ai pas. J’allais reprendre ma route quand je sens quelqu’un me plaquer au mur. C’est soudain bref, je suis sur le point de me défendre quand je reconnais Min Kyung. Min Kyung ?! Je n’ai pas le temps de réagir, ni de comprendre qu’il m’embrasse. Ma première réaction c’est de me débattre et de le repousser. Mais il me sert si fort contre lui que j’ai l’impression qu’il a vraiment besoin de moi. Cette impression me pourri le cœur. Moi aussi j’ai eu besoin de toi connard ! Ai-je envie de lui hurler mais c’est à genou que sa détresse me met, faisant écho à la sienne, alors doucement je me débats de moins en moins et je fini même par m’accrocher à lui. Je m’accroche à lui si douloureusement que je gémis contre ses lèvres en répondant soudain à son baiser. Je me presse contre lui et je cherche sa chaleur. Je l’aspire, je le supplie silencieusement de m’en donner, encore et encore. Je m’accroche à son corps et je l’embrasse comme si nos vies en dépendaient. Ce n’est pas notre souffle qui nous manque qui nous sépare. Mes lèvres restent collées aux siennes alors que je siffle la poitrine en feu. Je colle mon front au sien et je tremble entre ses bras. Pourtant je reste là. Collée à lui en refusant d’ouvrir les yeux de peur que ça disparaisse tout ça. De peur qu’on ne l’ait plus … je frissonne en vient chercher ses lèvres à nouveau … qu’est-ce que je pourrais lui dire de toute façon ? Salut, ça va depuis la dernière fois où tu m’as brisé le cœur ?Invité
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Re: is it too late now to say sorry ? ~ #MINSO | Dim 31 Juil - 22:42
Je prends pas le temps de réfléchir 15 fois avant de faire les choses : je fonce dans le tas, et après je regrette ou je suis content, ça dépend. Là, je sais pas trop ce que ça va donner. Je sais pas ce qu'il va se passer quand j'aurai lâché Miso, quand j'arrêterai de l'embrasser. Je la sens à peine se débattre contre moi au début, par contre je capte bien quand elle commence à me rendre mon baiser. J'y mets alors plus d'ardeur : mes mains remontent d'abord pour prendre son visage en coupe, sentir la douceur de sa peau contre mes doigts rugueux, puis elles glissent le long de ses bras, de ses hanches avant d'attraper les siennes. En l'entendant gémir contre mes lèvres, tout mon être s'embrase. Je voudrai pouvoir nous téléporter, dans un endroit où on serait totalement seuls, avec un lit pour pouvoir m'endormir en la prenant dans mes bras, sentir le poids sa tête sur ma poitrine et écouter pendant des heures le son apaisant de sa respiration. Avec Miso, je faisais pas de cauchemars, ou pas beaucoup. La seule capable de totalement les annihiler, c'est Bobae, mais Miso elle les rendait supportables, moins violents, moins terrifiants. Et dans le pire des cas, simplement la regarder dormir en caressant ses cheveux ça m'allait. Son contact me manque. L'effet qu'elle avait sur moi me manque. Tout chez elle me manque. Si tout était à refaire, c'est en grande partie pour ne pas avoir à rompre avec elle que je me serai tenu le plus loin possible du connard de pyromane qui a foutu le feu à cette baraque. Mais on peut refaire le monde avec des si, alors pour le moment, je me contente de savourer la chaleur du corps de Miso plaqué contre le mien.
Quand le souffle nous manque, elle plaque son front contre le mien, les yeux fermés. Mais les miens sont bien ouverts, et j'ai le temps de redécouvrir les moindres traits de son visage. Je replace d'une main tremblante une mèche de cheveux derrière son oreille, la respiration haletante, et frotte doucement mon nez contre le sien. Il y a trop de choses que je voudrai lui dire, là tout de suite. Que je suis désolé, que je m'en veux à en crever de l'avoir laisser comme ça alors qu'elle avait autant besoin de moi que moi d'elle. Que je voudrai pouvoir tout réécrire, tout recommencer sans faire les même erreurs. Mais je peux pas, c'est juste impossible. Parce qu'elle voudra sûrement une explication, et je peux pas lui en donner, pas maintenant. Mais peut être un jour. Je sais qu'Aecha a un ami flic. Elle dit que c'est quelqu'un de bien et elle, je la crois. On se ressemble tous les deux, on est cassés de l'intérieur, même si c'est pas de la même façon. C'est une des seules avec qui je m'entends vraiment bien au dortoir. Si elle fait confiance à ce type, peut être qu'il pourra m'aider. Peut être que je pourrai enfin me racheter.
Mais pour le moment rien n'est fait, alors Miso ne doit rien savoir. Quand elle replonge sur mes lèvres, j'en profite pour faire taire toutes les voix qui hurlent dans ma tête pour me concentrer sur elle, et uniquement sur elle. Mais je ne veux plus me contenter de ses lèvres, j'en veux plus. Pour contenter ma faim – ma faim d'elle – je laisse ma bouche glisser le long de sa mâchoire en y déposant une myriade de baisers, puis vient la nicher au creux de cou que je mordille, embrasse et respire comme un affamé. Et là, contre sa peau parfumée, je laisse échapper dans un soupir, de façon quasiment inaudible : « Pardonne moi »
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MISO & MINKYUNG
Je prends pas le temps de réfléchir 15 fois avant de faire les choses : je fonce dans le tas, et après je regrette ou je suis content, ça dépend. Là, je sais pas trop ce que ça va donner. Je sais pas ce qu'il va se passer quand j'aurai lâché Miso, quand j'arrêterai de l'embrasser. Je la sens à peine se débattre contre moi au début, par contre je capte bien quand elle commence à me rendre mon baiser. J'y mets alors plus d'ardeur : mes mains remontent d'abord pour prendre son visage en coupe, sentir la douceur de sa peau contre mes doigts rugueux, puis elles glissent le long de ses bras, de ses hanches avant d'attraper les siennes. En l'entendant gémir contre mes lèvres, tout mon être s'embrase. Je voudrai pouvoir nous téléporter, dans un endroit où on serait totalement seuls, avec un lit pour pouvoir m'endormir en la prenant dans mes bras, sentir le poids sa tête sur ma poitrine et écouter pendant des heures le son apaisant de sa respiration. Avec Miso, je faisais pas de cauchemars, ou pas beaucoup. La seule capable de totalement les annihiler, c'est Bobae, mais Miso elle les rendait supportables, moins violents, moins terrifiants. Et dans le pire des cas, simplement la regarder dormir en caressant ses cheveux ça m'allait. Son contact me manque. L'effet qu'elle avait sur moi me manque. Tout chez elle me manque. Si tout était à refaire, c'est en grande partie pour ne pas avoir à rompre avec elle que je me serai tenu le plus loin possible du connard de pyromane qui a foutu le feu à cette baraque. Mais on peut refaire le monde avec des si, alors pour le moment, je me contente de savourer la chaleur du corps de Miso plaqué contre le mien. Quand le souffle nous manque, elle plaque son front contre le mien, les yeux fermés. Mais les miens sont bien ouverts, et j'ai le temps de redécouvrir les moindres traits de son visage. Je replace d'une main tremblante une mèche de cheveux derrière son oreille, la respiration haletante, et frotte doucement mon nez contre le sien. Il y a trop de choses que je voudrai lui dire, là tout de suite. Que je suis désolé, que je m'en veux à en crever de l'avoir laisser comme ça alors qu'elle avait autant besoin de moi que moi d'elle. Que je voudrai pouvoir tout réécrire, tout recommencer sans faire les même erreurs. Mais je peux pas, c'est juste impossible. Parce qu'elle voudra sûrement une explication, et je peux pas lui en donner, pas maintenant. Mais peut être un jour. Je sais qu'Aecha a un ami flic. Elle dit que c'est quelqu'un de bien et elle, je la crois. On se ressemble tous les deux, on est cassés de l'intérieur, même si c'est pas de la même façon. C'est une des seules avec qui je m'entends vraiment bien au dortoir. Si elle fait confiance à ce type, peut être qu'il pourra m'aider. Peut être que je pourrai enfin me racheter.
Mais pour le moment rien n'est fait, alors Miso ne doit rien savoir. Quand elle replonge sur mes lèvres, j'en profite pour faire taire toutes les voix qui hurlent dans ma tête pour me concentrer sur elle, et uniquement sur elle. Mais je ne veux plus me contenter de ses lèvres, j'en veux plus. Pour contenter ma faim – ma faim d'elle – je laisse ma bouche glisser le long de sa mâchoire en y déposant une myriade de baisers, puis vient la nicher au creux de cou que je mordille, embrasse et respire comme un affamé. Et là, contre sa peau parfumée, je laisse échapper dans un soupir, de façon quasiment inaudible : « Pardonne moi »
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Re: is it too late now to say sorry ? ~ #MINSO | Ven 19 Aoû - 2:55
Je ne sais pas pourquoi je m’accroche à ses lèvres avec autant de fougue. Après tout notre histoire s’est terminée il y a des années maintenant. Un simple coup de téléphone avant de disparaitre du jour au lendemain. Comme ça. En me laissant moi et mon cœur défoncé. Il m’a inventé des rêves à coup de mots doux et me les a brisé à coup de maux dur. Avec lui j’avais décidé que je pouvais tout recommencer, que j’avais droit d’être heureuse, que je pouvais partager avec lui tout ce que je voulais. J’avais tort. Et me voilà des années après à souffrir pour un autre homme. Me voilà des années après dans le même état, n’ayant pas encore retenue la leçon. Alors c’est peut-être pour ça que je m’accroche à lui aussi soudainement. Parce que j’ai le cœur en miette. Parce que je veux pouvoir ressentir un peu de chaleur, mais je n’ai personne vers qui me tourner. Je n’ai personne sur qui me reposer. Et il débarque, comme ça, sans prévenir, et me donne sa chaleur. Sa putain de chaleur que j’ai attendu, que j’ai réclamé pendant des mois. Des mois Min Kyung. Tu le sais ça ? Que je t’ai attendu une éternité ? Je dévore ses lèvres avec la peur panique qu’il puisse disparaitre tout aussi vite. Je trébuche presque contre lui alors qu’il se détache doucement. Et il me laisse à bout de souffle, et me demande de lui pardonner. Sa voix, sa voix que j’ai si longtemps imaginée réveille en moi de vieille blessure. Je grimace et le gifle avant même de réaliser mon geste. J’écarquille les yeux sous la surprise et ma précipite vers lui « Min Kyung … » ma voix se casse. Je suis désolée mais la colère a parlé pour moi. Je ne peux pas juste oublier le mal qu’il m’a fait pour quelques excuses murmurées et un baiser qui aura réveillé un feu en moi. Le feu que la solitude ne cessait d’éteindre. Je pince mes lèvres en passant ma pauvre glacée sur sa joue brûlante en levant un regard perdu vers lui. Mon pouce se perd sur sa lèvre comme pour lui demander de se taire juste le temps que je prenais pour assimiler al situation. Bien sûr que je lui en veux mais le baiser qu’il vient de me donner me retourne le cœur et je suis certaine qu’il ne sait pas à quel point. Mon autre main se glisse lentement sur son torse comme si je voulais tester les battements de son cœur. Aussi fou que le mien ? Je déglutis alors que mon poing se referme sur le tissu de son haut alors que je l’attire à moi. Et soudain je réalise que le manque que j’ai eu de lui ne peut pas s’accumuler avec ma solitude actuelle. Je craque. Je l’attire à moi pour hisser mon visage dans son cou. Serre moi dans tes bras … pars pas s’il te plait … je suis désolée de t’avoir giflé. Me laisse pas.
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MISO & MINKYUNG
Je ne sais pas pourquoi je m’accroche à ses lèvres avec autant de fougue. Après tout notre histoire s’est terminée il y a des années maintenant. Un simple coup de téléphone avant de disparaitre du jour au lendemain. Comme ça. En me laissant moi et mon cœur défoncé. Il m’a inventé des rêves à coup de mots doux et me les a brisé à coup de maux dur. Avec lui j’avais décidé que je pouvais tout recommencer, que j’avais droit d’être heureuse, que je pouvais partager avec lui tout ce que je voulais. J’avais tort. Et me voilà des années après à souffrir pour un autre homme. Me voilà des années après dans le même état, n’ayant pas encore retenue la leçon. Alors c’est peut-être pour ça que je m’accroche à lui aussi soudainement. Parce que j’ai le cœur en miette. Parce que je veux pouvoir ressentir un peu de chaleur, mais je n’ai personne vers qui me tourner. Je n’ai personne sur qui me reposer. Et il débarque, comme ça, sans prévenir, et me donne sa chaleur. Sa putain de chaleur que j’ai attendu, que j’ai réclamé pendant des mois. Des mois Min Kyung. Tu le sais ça ? Que je t’ai attendu une éternité ? Je dévore ses lèvres avec la peur panique qu’il puisse disparaitre tout aussi vite. Je trébuche presque contre lui alors qu’il se détache doucement. Et il me laisse à bout de souffle, et me demande de lui pardonner. Sa voix, sa voix que j’ai si longtemps imaginée réveille en moi de vieille blessure. Je grimace et le gifle avant même de réaliser mon geste. J’écarquille les yeux sous la surprise et ma précipite vers lui « Min Kyung … » ma voix se casse. Je suis désolée mais la colère a parlé pour moi. Je ne peux pas juste oublier le mal qu’il m’a fait pour quelques excuses murmurées et un baiser qui aura réveillé un feu en moi. Le feu que la solitude ne cessait d’éteindre. Je pince mes lèvres en passant ma pauvre glacée sur sa joue brûlante en levant un regard perdu vers lui. Mon pouce se perd sur sa lèvre comme pour lui demander de se taire juste le temps que je prenais pour assimiler al situation. Bien sûr que je lui en veux mais le baiser qu’il vient de me donner me retourne le cœur et je suis certaine qu’il ne sait pas à quel point. Mon autre main se glisse lentement sur son torse comme si je voulais tester les battements de son cœur. Aussi fou que le mien ? Je déglutis alors que mon poing se referme sur le tissu de son haut alors que je l’attire à moi. Et soudain je réalise que le manque que j’ai eu de lui ne peut pas s’accumuler avec ma solitude actuelle. Je craque. Je l’attire à moi pour hisser mon visage dans son cou. Serre moi dans tes bras … pars pas s’il te plait … je suis désolée de t’avoir giflé. Me laisse pas.Contenu sponsorisé