confessions intimes. ♡ mayo
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confessions intimes. ♡ mayo | Jeu 14 Juil - 18:55 Citer EditerSupprimer
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Outfit + Voler. Y avait rien de plus exaltant, de plus libérateur. Le sport avait jamais été un métier, ou un choix de carrière. Ça avait été son échappatoire, ses sensations poussées à l'extrême. L'adrénaline, la vitesse, cette sensation de lâcher prise. D'être libre. Et s'il avait longtemps fait ça pour lui, pour suivre ses frères par delà les murs, pour surmonter les limites, aujourd'hui il le faisait en compétition. Contre d'autres, pour mettre au défi, en montrant ce qu'il avait appris. Ce qu'il avait pratiqué depuis des semaines, des moins, des années. Toute une vie. Et y avait rien de plus grisant, que cette ambiance de compétition. Où il pouvait sentir la nervosité contracter ses muscles, puis se dissiper en effectuant le premier trick. Puis le suivant. Et il oubliait tout. Il enchaînait, il se perdait. Il s'en foutait, il s'y plaisait. Laissant que son souffle, son torse haletant. Et la sensation d'après, de la fierté. Il était pas là pour rien. Il venait peut-être de nulle part, mais aujourd'hui il était ici. Il était bien ici.
Il était fier, c'était peut-être là sa seule fierté. Fierté modeste, sans grand discours. Plus l'exclamation de sa joie, son bonheur enfantin. Un gosse, qui a gravi jusque là, sans trop savoir comment. Euphorie qu'il avait crue éphémère, mais belle et bien réelle. C'était sa réalité, son présent. Il avait pas souvent été heureux à ce point, dans sa vie. Mais là, ce soir, tout était parfait. Et il voulait penser à rien d'autre qu'à cette victoire, et à Yo Han avait qui il fêtait ça. Y avait pas besoin de plus. Pour un ado qui se contentait de peu, c'était beaucoup trop. Beaucoup trop pour retenir ses rires et ses sourires, trop présents. Pour se retenir de s'amuser, d'abuser un peu d'alcool et de compagnie. Il oubliait tout. Parce que ce soir, tout était permis. Ce soir n'était qu'un soir, qu'il transformait en exception. Pour une coupe, pour un truc à ajouter à la liste. Ouais, c'était rien… Au fond, c'était vraiment rien. Mais il pouvait pas s'en empêcher. Parce qu'il adorait sa vie, parfois. Que ce soit pris pour de la prétention, ou non. Qu'on le traite de saoul, de trop grand optimiste. D'idéaliste ou de rêveur. Ce soir, il voulait juste toucher le ciel, et qu'on ne le tire pas vers le bas, pas avant demain, avant de remettre ses pieds dans la réalité d'adulte dont il n'avait pas la mentalité. Il avait aucune idée de l'heure, quand ils sont sortis de là. Quand il avait tiré sur son bras, pour le supplier d'aller enfin prendre l'air. Quand il l'avait emmené, sans trop savoir comment, jusqu'à ce parc. Fuck à la nature, fuck à tout. Aujourd'hui c'était le jour, un jour sans limite. Et bien souvent, quand il était bourré, on le prenait pour un shooté, un gars un peu trop heureux. Un gars un peu perché, profitant de cet effet léger qui chauffe les joues et embrume l'esprit. Il se détacha de lui, grimpant sur un banc, posant ses pieds sur la tranche, jouant aux équilibristes dans un rire fort, un rire clair. « Yo Han, je crois que je suis heureux. Vraiment heureux. T'as déjà ressenti ça ? » Etre si heureux, que rien importait… Il sauta, dans un flip, ou une acrobatie flou. Il en savait trop rien. Perdant l'équilibre, finissant allongé sur l'herbe sans trop savoir comment. Ça avait pas d'importance. Ce soir, il se sentait comme un gosse. Comme le gosse qu'il était, naïf, qui avait cru un jour devenir roi du monde, roi du ciel… Ouais, un verre de trop, peut-être. Mais lucide quand même.
Il était fier, c'était peut-être là sa seule fierté. Fierté modeste, sans grand discours. Plus l'exclamation de sa joie, son bonheur enfantin. Un gosse, qui a gravi jusque là, sans trop savoir comment. Euphorie qu'il avait crue éphémère, mais belle et bien réelle. C'était sa réalité, son présent. Il avait pas souvent été heureux à ce point, dans sa vie. Mais là, ce soir, tout était parfait. Et il voulait penser à rien d'autre qu'à cette victoire, et à Yo Han avait qui il fêtait ça. Y avait pas besoin de plus. Pour un ado qui se contentait de peu, c'était beaucoup trop. Beaucoup trop pour retenir ses rires et ses sourires, trop présents. Pour se retenir de s'amuser, d'abuser un peu d'alcool et de compagnie. Il oubliait tout. Parce que ce soir, tout était permis. Ce soir n'était qu'un soir, qu'il transformait en exception. Pour une coupe, pour un truc à ajouter à la liste. Ouais, c'était rien… Au fond, c'était vraiment rien. Mais il pouvait pas s'en empêcher. Parce qu'il adorait sa vie, parfois. Que ce soit pris pour de la prétention, ou non. Qu'on le traite de saoul, de trop grand optimiste. D'idéaliste ou de rêveur. Ce soir, il voulait juste toucher le ciel, et qu'on ne le tire pas vers le bas, pas avant demain, avant de remettre ses pieds dans la réalité d'adulte dont il n'avait pas la mentalité. Il avait aucune idée de l'heure, quand ils sont sortis de là. Quand il avait tiré sur son bras, pour le supplier d'aller enfin prendre l'air. Quand il l'avait emmené, sans trop savoir comment, jusqu'à ce parc. Fuck à la nature, fuck à tout. Aujourd'hui c'était le jour, un jour sans limite. Et bien souvent, quand il était bourré, on le prenait pour un shooté, un gars un peu trop heureux. Un gars un peu perché, profitant de cet effet léger qui chauffe les joues et embrume l'esprit. Il se détacha de lui, grimpant sur un banc, posant ses pieds sur la tranche, jouant aux équilibristes dans un rire fort, un rire clair. « Yo Han, je crois que je suis heureux. Vraiment heureux. T'as déjà ressenti ça ? » Etre si heureux, que rien importait… Il sauta, dans un flip, ou une acrobatie flou. Il en savait trop rien. Perdant l'équilibre, finissant allongé sur l'herbe sans trop savoir comment. Ça avait pas d'importance. Ce soir, il se sentait comme un gosse. Comme le gosse qu'il était, naïf, qui avait cru un jour devenir roi du monde, roi du ciel… Ouais, un verre de trop, peut-être. Mais lucide quand même.
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Re: confessions intimes. ♡ mayo | Jeu 14 Juil - 19:35 Citer EditerSupprimer
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Outfit + De base, c’était une journée comme une autre. Et puis, c’était devenu sa journée. Lorsqu’il m’avait annoncé qu’il avait gagné. Qu’il avait remporté la première place de la compétition. J’aurais voulu dire pour rire que je ne l’avais pas cru de suite, mais c’était faux. Parce que je savais à quel point il était sérieux quand il s’agissait de sport. Tout comme je savais à quel point il était doué. J’étais jamais réellement venu le voir, comme si une petite voix me disait qu’il aurait pas voulu. Je l’avais jamais vraiment encouragé non plus. Autant dire que j’étais pas forcément le meilleur pote exemplaire. Mais ça voulait pas dire que je m’en foutais de lui, au contraire. J’étais juste pas vraiment démonstratif. Du coup, ce soir, j’avais voulu marqué le coup. Arrêté de faire genre c’était rien, et sortir l’argent du porte monnaie. Ce soir, il n’était plus ce petit profiteur sournois faisant mine d’avoir les poches vides. Il était mon invité d’honneur.
La soirée s’était bien passée, dans le rire et la bonne humeur. L’alcool avait un peu coulé, ouais, je devais l’avouer. Mais… Je marchais encore droit, alors qu’importe ? C’était rare, de me voir picoler. Fallait croire que ce soir, je m’étais lâché. Pour lui. Pour une fois. Parce que ça ne se reproduirait sûrement pas de si tôt. Alors j’avais suivi le joyeux luron qui semblait être aux anges et apprécier pleinement cette petite sortie. A bien y repenser, on était pas souvent sorti ensemble, comme ça, tous les deux. Je sortais pas souvent tout court. Et souvent, quand on le faisait, Eli était avec nous, comme pour le camping. Il fallait pas m’en vouloir, j’étais un asocial qui aimait un peu trop ses bouquins. Mais bon, pour lui… J’étais prêt à faire des concessions. Même si ces derniers jours, j’avais l’impression que les choses avaient changées. Je me comportais toujours de la même façon, et l’évolution ne devait pas être palpable mais… Ouais, depuis ce jour, je le regardais différemment. Pas en mal, non, sûrement pas. Je le jugeais pas non plus, encore moins. Je me rappelais juste… Du goût de sa peau, de la chaleur de son torse… Et de cette phrase qui me hantait. J’ai pas détesté. Je savais toujours pas ce qu’il avait voulu dire au fond. La seule réponse probable était qu’il aimait les hommes, donc qu’au fond, ça le dérangeait pas. Mais ça me suffisait pas non plus. Et j’aurais rien du en avoir à carrer, au fond. Sauf que non, ça continuait de me revenir, en boucle. Me rendant dingue par moment. Ayant envie de recommencer rien que pour me prouver qu’au final, c’était rien. Que je m’imaginais des trucs. Mais ce serait mal. J’aurais l’impression de jouer avec ses sentiments après cet aveu. Alors… Je faisais tout pour oublier. Je sais même plus comment on a fini dehors, ni pourquoi on s’est retrouvé dans le parc mais… Ce que je savais, c’est que désormais, on y était. Mana faisait l’idiot, comme à son habitude, et moi je le regardais faire, riant bien plus que d’habitude, l’alcool ayant un effet assez positif sur mon sourire et mon humeur. Si j’avais déjà ressenti ça ? « Je sais pas, sûrement ? » Ou peut être pas. Parce que je n’avais pas vraiment de passion. Pas vraiment de fierté. Pas vraiment de but si cela ne concernait pas ma sœur. Alors peut être bien que non finalement. Mais qu’importe ? Le voir ainsi heureux me suffisait. Il tente une pirouette, se casse la gueule, et je m’esclaffe, avant de le rejoindre dans l’herbe, m’étalant à moitié sur lui pour l’embêter, un bras et une jambe lui barrant le corps. « Bah alors, où est le vainqueur du jour ? C’est quoi ce fail la ? » Et je tournerais mon visage vers lui dans un sourire, me rendant compte de la proximité, mais ne m’éloignant pas pour autant. « Je crois que t’as trop bu idiot. » Moi aussi d’ailleurs, j’étais pas totalement net.
La soirée s’était bien passée, dans le rire et la bonne humeur. L’alcool avait un peu coulé, ouais, je devais l’avouer. Mais… Je marchais encore droit, alors qu’importe ? C’était rare, de me voir picoler. Fallait croire que ce soir, je m’étais lâché. Pour lui. Pour une fois. Parce que ça ne se reproduirait sûrement pas de si tôt. Alors j’avais suivi le joyeux luron qui semblait être aux anges et apprécier pleinement cette petite sortie. A bien y repenser, on était pas souvent sorti ensemble, comme ça, tous les deux. Je sortais pas souvent tout court. Et souvent, quand on le faisait, Eli était avec nous, comme pour le camping. Il fallait pas m’en vouloir, j’étais un asocial qui aimait un peu trop ses bouquins. Mais bon, pour lui… J’étais prêt à faire des concessions. Même si ces derniers jours, j’avais l’impression que les choses avaient changées. Je me comportais toujours de la même façon, et l’évolution ne devait pas être palpable mais… Ouais, depuis ce jour, je le regardais différemment. Pas en mal, non, sûrement pas. Je le jugeais pas non plus, encore moins. Je me rappelais juste… Du goût de sa peau, de la chaleur de son torse… Et de cette phrase qui me hantait. J’ai pas détesté. Je savais toujours pas ce qu’il avait voulu dire au fond. La seule réponse probable était qu’il aimait les hommes, donc qu’au fond, ça le dérangeait pas. Mais ça me suffisait pas non plus. Et j’aurais rien du en avoir à carrer, au fond. Sauf que non, ça continuait de me revenir, en boucle. Me rendant dingue par moment. Ayant envie de recommencer rien que pour me prouver qu’au final, c’était rien. Que je m’imaginais des trucs. Mais ce serait mal. J’aurais l’impression de jouer avec ses sentiments après cet aveu. Alors… Je faisais tout pour oublier. Je sais même plus comment on a fini dehors, ni pourquoi on s’est retrouvé dans le parc mais… Ce que je savais, c’est que désormais, on y était. Mana faisait l’idiot, comme à son habitude, et moi je le regardais faire, riant bien plus que d’habitude, l’alcool ayant un effet assez positif sur mon sourire et mon humeur. Si j’avais déjà ressenti ça ? « Je sais pas, sûrement ? » Ou peut être pas. Parce que je n’avais pas vraiment de passion. Pas vraiment de fierté. Pas vraiment de but si cela ne concernait pas ma sœur. Alors peut être bien que non finalement. Mais qu’importe ? Le voir ainsi heureux me suffisait. Il tente une pirouette, se casse la gueule, et je m’esclaffe, avant de le rejoindre dans l’herbe, m’étalant à moitié sur lui pour l’embêter, un bras et une jambe lui barrant le corps. « Bah alors, où est le vainqueur du jour ? C’est quoi ce fail la ? » Et je tournerais mon visage vers lui dans un sourire, me rendant compte de la proximité, mais ne m’éloignant pas pour autant. « Je crois que t’as trop bu idiot. » Moi aussi d’ailleurs, j’étais pas totalement net.
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Re: confessions intimes. ♡ mayo | Jeu 14 Juil - 21:25 Citer EditerSupprimer
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Outfit + Fallait pas s'en soucier. Fallait se soucier de rien. C'était plus simple, plus facile. Juste une journée, où rien ne comptait et où tout était permis. Où ce qui s'était passé ce jour-la, dans la salle de classe, ne devait pas le hanter. Ses mots n'étaient que des mots. Ses gestes que des gestes. Et les battements de son coeur, que des battements naturels. Il pouvait jouer l'innocence jusqu'au bout de cette nuit, prétendre, ne pas assumer. Ou assumer totalement, si il le voulait. Peu importe. C'était un jour fou. Un jour sans limite. Parce qu'il l'avait décidé et qu'il l'avait embarqué.
Bienvenue dans son monde, Yo Han. Le monde de l'obsession, le monde de l'analyse. Où un geste peut être interprété de différentes façons. Ça prend la tête, sa bouffe l'esprit. Ça noie le coeur. Il avait vécu quatre ans, à croire que chacun de ses gestes étaient voulus, lui étaient destinés. A croire qu'il était quelqu'un de spécial à ses yeux, à forcer le passage jusqu'à devenir son meilleur ami. Mais à toujours désirer un peu plus. Égoïstement, avidement. Parce qu'il y avait pas de limite non plus, à ses sentiments. Il les bridait, il étouffait. Parfois il explosait, mais il rattrapait toujours, de justesse. Il avait pas détesté, il avait même adoré. Si il ne l'avait pas surpris, il n'aurait pas tant paniqué. Et il aurait d'autant plus apprécié. Insatisfait, d'un touché qui n'avait été qu'un simple effleurement. Et à la fois heureux d'avoir ressenti de l'attention. Comme à chaque fois, c'était controversé. Il y avait deux facettes, deux sentiments diamétralement opposés mais qui allaient toujours de paire. Si bien qu'il croyait que c'était ça, l'amour. Le coeur gonflé, et étouffé, d'aimer en silence. Ce soir, il le crierait si ça lui chante. Il ferait ce qu'il voulait, il se retiendrait pas. Les barrières avaient explosé, l'exposant, plus fébrile. Il tomberait peut-être, comme ce soir. Il s'en foutait, il en riait, allongé sur l'herbe. Un bien heureux, qui gigote en le sentant s'étaler sur lui. Mimant un faux débat, alors qu'il ne l'aurait pas laissé s'écarter. « tu prends toute la plaace … » Pourtant c'était pas le carrée de verdure qui manquait. Un parc, dont ils avaient ignorés le petit écriteau ' ne pas marcher sur la pelouse s'il vous plaît'. De toute façon, ils y marchaient pas. Pas vraiment. Il agite les bras, et passe sa jambe au-dessus de la sienne. Pour faire genre, que lui aussi il s'impose. Alors qu'il s'impose pas, il est juste ridicule. Mais on s'en fiche, puisqu'il rit. S'il s'est fail ? Un peu, mais il en ressent aucune douleur, alors ça compte pas. Et puis après avoir un peu bu, il avait beau réussir à marcher droit, son équilibre n'était plus aussi solide. Il avait pas l'esprit assez sérieux, pour exécuter quoi que ce soit. « hn quel vainqueur ? Ah lui… il est retourné se coucher, il était fatigué. » Il agite sa main, balaie le vent et repose son bras sur l'herbe fraîche dans une inspiration plus longue. Il avait peut-être trop bu, oui, mais il haussa les épaules en réponse et tourna son visage vers le sien. Illuminé d'un sourire, et le coeur étrangement léger malgré la proximité. Il aimait… Le voir sourire lui aussi. Quand il était avec lui, encore plus. Il aimait le voir heureux, plus que de se sentir heureux lui-même. C'était lié… Ils étaient liés. « tu crois ? je préfère dire que je suis juste heureux mais je m'en fiche un peu… je suis bien, là. » Là, à le fixer comme un idiot. A rapprocher son visage, suffisamment pour coller son front au sien et fermer les yeux un moment. Tout était plus simple, avec l'alcool. « hey yo han … c'est quoi, ton meilleur souvenir ? parce que le mien, je crois que c'est celui-là. »
Bienvenue dans son monde, Yo Han. Le monde de l'obsession, le monde de l'analyse. Où un geste peut être interprété de différentes façons. Ça prend la tête, sa bouffe l'esprit. Ça noie le coeur. Il avait vécu quatre ans, à croire que chacun de ses gestes étaient voulus, lui étaient destinés. A croire qu'il était quelqu'un de spécial à ses yeux, à forcer le passage jusqu'à devenir son meilleur ami. Mais à toujours désirer un peu plus. Égoïstement, avidement. Parce qu'il y avait pas de limite non plus, à ses sentiments. Il les bridait, il étouffait. Parfois il explosait, mais il rattrapait toujours, de justesse. Il avait pas détesté, il avait même adoré. Si il ne l'avait pas surpris, il n'aurait pas tant paniqué. Et il aurait d'autant plus apprécié. Insatisfait, d'un touché qui n'avait été qu'un simple effleurement. Et à la fois heureux d'avoir ressenti de l'attention. Comme à chaque fois, c'était controversé. Il y avait deux facettes, deux sentiments diamétralement opposés mais qui allaient toujours de paire. Si bien qu'il croyait que c'était ça, l'amour. Le coeur gonflé, et étouffé, d'aimer en silence. Ce soir, il le crierait si ça lui chante. Il ferait ce qu'il voulait, il se retiendrait pas. Les barrières avaient explosé, l'exposant, plus fébrile. Il tomberait peut-être, comme ce soir. Il s'en foutait, il en riait, allongé sur l'herbe. Un bien heureux, qui gigote en le sentant s'étaler sur lui. Mimant un faux débat, alors qu'il ne l'aurait pas laissé s'écarter. « tu prends toute la plaace … » Pourtant c'était pas le carrée de verdure qui manquait. Un parc, dont ils avaient ignorés le petit écriteau ' ne pas marcher sur la pelouse s'il vous plaît'. De toute façon, ils y marchaient pas. Pas vraiment. Il agite les bras, et passe sa jambe au-dessus de la sienne. Pour faire genre, que lui aussi il s'impose. Alors qu'il s'impose pas, il est juste ridicule. Mais on s'en fiche, puisqu'il rit. S'il s'est fail ? Un peu, mais il en ressent aucune douleur, alors ça compte pas. Et puis après avoir un peu bu, il avait beau réussir à marcher droit, son équilibre n'était plus aussi solide. Il avait pas l'esprit assez sérieux, pour exécuter quoi que ce soit. « hn quel vainqueur ? Ah lui… il est retourné se coucher, il était fatigué. » Il agite sa main, balaie le vent et repose son bras sur l'herbe fraîche dans une inspiration plus longue. Il avait peut-être trop bu, oui, mais il haussa les épaules en réponse et tourna son visage vers le sien. Illuminé d'un sourire, et le coeur étrangement léger malgré la proximité. Il aimait… Le voir sourire lui aussi. Quand il était avec lui, encore plus. Il aimait le voir heureux, plus que de se sentir heureux lui-même. C'était lié… Ils étaient liés. « tu crois ? je préfère dire que je suis juste heureux mais je m'en fiche un peu… je suis bien, là. » Là, à le fixer comme un idiot. A rapprocher son visage, suffisamment pour coller son front au sien et fermer les yeux un moment. Tout était plus simple, avec l'alcool. « hey yo han … c'est quoi, ton meilleur souvenir ? parce que le mien, je crois que c'est celui-là. »
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Re: confessions intimes. ♡ mayo | Ven 15 Juil - 1:20 Citer EditerSupprimer
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Outfit + C’était étrange. J’avais pas eu l’impression tout ce temps d’être crispé ou en constante alerte, et pourtant… Maintenant que j’étais enfin détendu, je me rendais compte à quel point toute cette histoire m’avait travaillé. A quel point je l’avais retourné, cherchant une issue, une justification… A ces brusques envies qui m’assaillaient pas moments. Trouvant toujours une excuse pour me justifier, ou n’en cherchant même pas, faisant comme si de rien était. Y repensant, mais récitant mon cours de la veille en même temps. Faisant en sorte que jamais mon esprit ne reste éternellement bloqué que la dessus. Tentant d’oublier ce dont moi même j’étais le responsable. Dire que si j’avais su qu’un ou deux verres de trop réglerait le problème… Je me serais mis à la boisson bien avant ! Je me sentais enfin libre, apaisé. Je me posais plus de questions. J’avais l’impression que tout était redevenu comme avant. Belle illusion en laquelle je voulais croire, aveuglément.
Étendu dans l’herbe sur une pelouse interdite d’accès que je n’aurais pas même osé fouler en principe, je riais légèrement, en regardant cet idiot à coté de moi, ou sous moi, au choix, gigoter en me sortant que je prenais toute la place. Ah bon ? Il croyait ? Pourtant, il n’y avait pas tant d’espace que ça… Ou peut être bien que si. Mais maintenant que j’étais confortablement installé, il pouvait toujours rêvé s’il comptait me faire bouger. J’avais ce qu’on appelle, la flemme. Une maladie dont je n’étais porteur qu’après avoir été légèrement amoché par l’alcool. Une facette de moi insoupçonnée, qu’il serait impensable d’observer une fois sobre. Parce que j’étais bien loin d’être un flemmard. Mais ce soir, je m’octroyais tous les droits. « Moi ? C’est plutôt toi qui prends toute la place, t’es sur mon carré d’herbe là ! » Ou comment jouer au gamin, tandis qu’un sourire légèrement narquois s’épanouissait sur mes lèvres. C’était pas parce que j’étais légèrement pompette que je cesserais de l’embêter, fallait pas rêver ! Riant avant de jouer au mec outré en le voyant passer une jambe au dessus de la mienne, je le laissais pourtant faire tandis que mon sourire s’intensifiait. « Mais c’est qu’il prend de l’assurance le petit ! » Et puis un pic, encore, auquel il répond plutôt bien. Il était parti se coucher ? Alors qui avais-je en face de moi ? Le looser, puisque le vainqueur était parti ? C’était tentant mais… Non, je ne le sortirais pas ça. Il était bien trop heureux pour que je ne tente d’abîmer ce sourire. Son visage se tourne finalement vers le mien, et nos regards s’entremêlent tandis qu’il me sort qu’il se sent bien. Et moi aussi, je me sens bien. Plus gai que d’ordinaire. Moins torturé aussi, ne pensant ni à mes cours, ni aux soucis du quotidien. Étant juste la, allongé dans l’herbe verte et tendre à ses cotés, bras et jambes entrelacés avec le ciel étoilé pour seul témoin. Je me sens libre. Libre de faire ce que je veux. De ne pas être jugé. De pouvoir faire comme bon me semble sans qu’il n’y ait de conséquences. Je le regarde rapprocher son visage, sans bouger, fermant moi aussi les yeux en sentant son front contre le mien. Inspirant son parfum tandis que je sens son souffle alcoolisé se mêler au mien. « Mon meilleur souvenir ? » fis-je mine de réfléchir, l’esprit cependant bien trop brumeux pour me concentrer réellement. « Je sais pas… Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir le même ? Faisons en sorte de nous rappeler éternellement de cette soirée, ok ? » Je souris et rouvre lentement les yeux en bougeant légèrement, mes lèvres effleurant involontairement les siennes un traître instant. Me laissant là, surprit, à le regarder lui, puis sa bouche, sans trop comprendre. Sentant mon bras, bouger tout seul et venir se caser dans sa nuque, tandis que mon visage franchit les derniers millimètres de sécurité pour retrouver la chaleur de sa peau, et l’humidité de ses lèvres. Effleurant, avant d’y aller plus franchement. Embrassant, mordillant, puis forçant l’accès, insinuant ma langue à la recherche de sa comparse. M’enivrant de ce toucher que j’avais au final longtemps désiré. Testant pour la première fois un fruit dont je m’étais toujours défendu. Appréciant bien trop un baiser que je n’avais que trop évité.
Étendu dans l’herbe sur une pelouse interdite d’accès que je n’aurais pas même osé fouler en principe, je riais légèrement, en regardant cet idiot à coté de moi, ou sous moi, au choix, gigoter en me sortant que je prenais toute la place. Ah bon ? Il croyait ? Pourtant, il n’y avait pas tant d’espace que ça… Ou peut être bien que si. Mais maintenant que j’étais confortablement installé, il pouvait toujours rêvé s’il comptait me faire bouger. J’avais ce qu’on appelle, la flemme. Une maladie dont je n’étais porteur qu’après avoir été légèrement amoché par l’alcool. Une facette de moi insoupçonnée, qu’il serait impensable d’observer une fois sobre. Parce que j’étais bien loin d’être un flemmard. Mais ce soir, je m’octroyais tous les droits. « Moi ? C’est plutôt toi qui prends toute la place, t’es sur mon carré d’herbe là ! » Ou comment jouer au gamin, tandis qu’un sourire légèrement narquois s’épanouissait sur mes lèvres. C’était pas parce que j’étais légèrement pompette que je cesserais de l’embêter, fallait pas rêver ! Riant avant de jouer au mec outré en le voyant passer une jambe au dessus de la mienne, je le laissais pourtant faire tandis que mon sourire s’intensifiait. « Mais c’est qu’il prend de l’assurance le petit ! » Et puis un pic, encore, auquel il répond plutôt bien. Il était parti se coucher ? Alors qui avais-je en face de moi ? Le looser, puisque le vainqueur était parti ? C’était tentant mais… Non, je ne le sortirais pas ça. Il était bien trop heureux pour que je ne tente d’abîmer ce sourire. Son visage se tourne finalement vers le mien, et nos regards s’entremêlent tandis qu’il me sort qu’il se sent bien. Et moi aussi, je me sens bien. Plus gai que d’ordinaire. Moins torturé aussi, ne pensant ni à mes cours, ni aux soucis du quotidien. Étant juste la, allongé dans l’herbe verte et tendre à ses cotés, bras et jambes entrelacés avec le ciel étoilé pour seul témoin. Je me sens libre. Libre de faire ce que je veux. De ne pas être jugé. De pouvoir faire comme bon me semble sans qu’il n’y ait de conséquences. Je le regarde rapprocher son visage, sans bouger, fermant moi aussi les yeux en sentant son front contre le mien. Inspirant son parfum tandis que je sens son souffle alcoolisé se mêler au mien. « Mon meilleur souvenir ? » fis-je mine de réfléchir, l’esprit cependant bien trop brumeux pour me concentrer réellement. « Je sais pas… Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir le même ? Faisons en sorte de nous rappeler éternellement de cette soirée, ok ? » Je souris et rouvre lentement les yeux en bougeant légèrement, mes lèvres effleurant involontairement les siennes un traître instant. Me laissant là, surprit, à le regarder lui, puis sa bouche, sans trop comprendre. Sentant mon bras, bouger tout seul et venir se caser dans sa nuque, tandis que mon visage franchit les derniers millimètres de sécurité pour retrouver la chaleur de sa peau, et l’humidité de ses lèvres. Effleurant, avant d’y aller plus franchement. Embrassant, mordillant, puis forçant l’accès, insinuant ma langue à la recherche de sa comparse. M’enivrant de ce toucher que j’avais au final longtemps désiré. Testant pour la première fois un fruit dont je m’étais toujours défendu. Appréciant bien trop un baiser que je n’avais que trop évité.
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Re: confessions intimes. ♡ mayo | Ven 15 Juil - 14:41 Citer EditerSupprimer
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Outfit + Il savait pas s'il devait mettre ça sur l'alcool, ou l'euphorie d'une compétition. Il savait pas et il s'en fichait. Sans trop savoir pourquoi, ce soir était un soir aussi étrange. Parce qu'il l'avait décrété, parce qu'il y avait Yo Han à ses côtés. Sûrement parce qu'ils pouvaient passer la soirée ensemble, et que ça n'arrivait pas souvent. En étant pourtant sans arrêt dans sa vie, ils ne passaient que peu de temps réellement seuls, tous les deux. Dans leur dortoir, où ils se retrouvaient. C'était étrange. Ils avaient pas le temps de se manquer, pourtant il avait l'impression de manquer de ce genre de moment. Où ils se retrouvaient, dans un autre contexte qu'un quotidien trop monotone. Où ils n'y avaient que eux, et le monde à côté.
C'était son carrée de pelouse ? Il arque un sourcil, détaille même l'étendue d'herbe un moment, jugeant de ses paroles. Alors c'était lui, qui prenait toute la place ? Peut-être. Il voulait bien lui laisser le bénéfice du doute, à défaut de vouloir réfléchir un peu plus longtemps sur la propriété de l'un et de l'autre. D'un parc qui ne leur appartenait de toute façon, pas. « tout ce qui est à toi est à moi, non ? » Et ça le fait d'autant plus rire, en passant sa jambe au-dessus de la sienne. Marquant une pseudo possessivité, énonçant les termes d'un pseudo mariage. En laissant son corps s'entremêlé au sien dans une posture ridiculement inconfortable et pourtant, il ne semblait pas s'en offusquer. Il semblait bien, là. Plein d'assurance, peut-être et s'étalant à son bon vouloir. Laissant l'air emplir ses poumons et ses muscles se détendre un peu plus. Il s'en foutait, de se salir. D'avoir un t-shirt blanc, qui garderait la trace de cette soirée. Ça prouvait que tout était réel, qu'il était bien là, avec lui. Un détail, à ce souvenir qu'il venait d'élire comme son meilleur. Sans doute parce qu'il était bourré, un peu, mais dans sa tête, c'en était autrement. Fallait pas chercher plus loin. Ses lèvres s'étirent dans un nouveau sourire, et son coeur se réchauffe, hochant doucement la tête, son front frottant contre le sien. Il voulait s'en rappeler éternellement, lui aussi. Sans savoir que cette nuit pourrait être plus inoubliable encore. Il rouvrit plus lentement les yeux, percevant un effleurement. Se rendant compte qu'ensuite, de ses lèvres collées aux siennes. Il captait pas, ce que foutait les lèvres de Yo Han contre les siennes, ses battements s'emballant, son esprit se figeant. Et puis tout s'était enchaîné naturellement. Sans qu'il comprenne, il répondait déjà. A ce contact humide, plus pressé. Plus intense et plus grisant encore, lorsqu'il lui céda l'accès à sa bouche, sa langue rencontrant la sienne dans une caresse. Un frottement plus lascif. Sa main glissa contre ses côtes, ses doigts emprisonnant son haut alors qu'il le tirait à lui. Il devait rêvé… Est-ce qu'il rêvait ? Parce que Yo Han l'embrassait, et qu'il paniquait même pas. Parce qu'il sentait son corps d'autant plus libre, et qu'il arrivait pas à s'en empêcher… De vouloir plus. D'éteindre sa raison, de laisser ses battements rythmés le baiser. Manquant d'air, ne se détachant qu'au dernier moment. De peur de se buter à une réalité dont il ne voulait. Le souffle haletant, il n'osa pas rouvrir à nouveau les yeux, soufflant contre dans un soupire traitre. « tu t'en rappelleras, t'es sûr ? » Parce que lui… Lui il s'en souviendrait. Lui, il oublierait pas...Qu'il venait de l'embrasser. Et que demain, ça changerait tout. Mais pas ce soir. Ce soir, il voulait juste… y regoûter, encore. Parce qu'il lui avait donné un peu plus, pour le rendre encore plus accro. Parce que c'était à chaque fois comme ça… Y avait pas de limite. Il remonte sa main contre son omoplate, se tournant un peu plus vers lui pour s'emparer de ses lèvres à son tour, quémandeur d'un second baiser. Et d'un suivant. Murmurant pourtant, entre deux bouffées d'air. « Yo Han… Yo Han, faut que je te dise un truc… » Un truc important.
C'était son carrée de pelouse ? Il arque un sourcil, détaille même l'étendue d'herbe un moment, jugeant de ses paroles. Alors c'était lui, qui prenait toute la place ? Peut-être. Il voulait bien lui laisser le bénéfice du doute, à défaut de vouloir réfléchir un peu plus longtemps sur la propriété de l'un et de l'autre. D'un parc qui ne leur appartenait de toute façon, pas. « tout ce qui est à toi est à moi, non ? » Et ça le fait d'autant plus rire, en passant sa jambe au-dessus de la sienne. Marquant une pseudo possessivité, énonçant les termes d'un pseudo mariage. En laissant son corps s'entremêlé au sien dans une posture ridiculement inconfortable et pourtant, il ne semblait pas s'en offusquer. Il semblait bien, là. Plein d'assurance, peut-être et s'étalant à son bon vouloir. Laissant l'air emplir ses poumons et ses muscles se détendre un peu plus. Il s'en foutait, de se salir. D'avoir un t-shirt blanc, qui garderait la trace de cette soirée. Ça prouvait que tout était réel, qu'il était bien là, avec lui. Un détail, à ce souvenir qu'il venait d'élire comme son meilleur. Sans doute parce qu'il était bourré, un peu, mais dans sa tête, c'en était autrement. Fallait pas chercher plus loin. Ses lèvres s'étirent dans un nouveau sourire, et son coeur se réchauffe, hochant doucement la tête, son front frottant contre le sien. Il voulait s'en rappeler éternellement, lui aussi. Sans savoir que cette nuit pourrait être plus inoubliable encore. Il rouvrit plus lentement les yeux, percevant un effleurement. Se rendant compte qu'ensuite, de ses lèvres collées aux siennes. Il captait pas, ce que foutait les lèvres de Yo Han contre les siennes, ses battements s'emballant, son esprit se figeant. Et puis tout s'était enchaîné naturellement. Sans qu'il comprenne, il répondait déjà. A ce contact humide, plus pressé. Plus intense et plus grisant encore, lorsqu'il lui céda l'accès à sa bouche, sa langue rencontrant la sienne dans une caresse. Un frottement plus lascif. Sa main glissa contre ses côtes, ses doigts emprisonnant son haut alors qu'il le tirait à lui. Il devait rêvé… Est-ce qu'il rêvait ? Parce que Yo Han l'embrassait, et qu'il paniquait même pas. Parce qu'il sentait son corps d'autant plus libre, et qu'il arrivait pas à s'en empêcher… De vouloir plus. D'éteindre sa raison, de laisser ses battements rythmés le baiser. Manquant d'air, ne se détachant qu'au dernier moment. De peur de se buter à une réalité dont il ne voulait. Le souffle haletant, il n'osa pas rouvrir à nouveau les yeux, soufflant contre dans un soupire traitre. « tu t'en rappelleras, t'es sûr ? » Parce que lui… Lui il s'en souviendrait. Lui, il oublierait pas...Qu'il venait de l'embrasser. Et que demain, ça changerait tout. Mais pas ce soir. Ce soir, il voulait juste… y regoûter, encore. Parce qu'il lui avait donné un peu plus, pour le rendre encore plus accro. Parce que c'était à chaque fois comme ça… Y avait pas de limite. Il remonte sa main contre son omoplate, se tournant un peu plus vers lui pour s'emparer de ses lèvres à son tour, quémandeur d'un second baiser. Et d'un suivant. Murmurant pourtant, entre deux bouffées d'air. « Yo Han… Yo Han, faut que je te dise un truc… » Un truc important.
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Re: confessions intimes. ♡ mayo | Ven 15 Juil - 19:44 Citer EditerSupprimer
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Outfit + Mes sentiments. J’y avais jamais réellement pensé. Parce qu’ils étaient toujours parti aux oubliettes. Prise de tête dont je ne voulais guère, perte de temps que je ne pouvais me permettre. De toute façon, qu’y aurais-je vu ? Beaucoup de blanc. Quelques personnes se dessinant ça et la. Et puis ma soeur, suivie de… Mana. Mon meilleur ami. Qu’avais-je besoin de savoir de plus ? Ça me suffisait. Cette relation me convenait. Parce que j’avais jamais pensé plus loin. J’avais jamais vu ou compris qu’il pourrait y avoir bien plus. Me croyant hétéro, pensant bêtement que l’amour, ce n’était pas pour moi. Que personne ne réussirait à forcer la porte de mon coeur sans mon autorisation. Sauf qu’elle était là, mon erreur. Parce que Mana avait toujours été capable de tout. Parce qu’il avait toujours été omniprésent en moi. Qu’il m’avait fait changer, sans le vouloir. Évoluer. Et qu’aujourd’hui, une vie sans lui, je ne le permettrais pas.
J’avais un peu trop bu, certes. Mais mon esprit était quand même un minimum lucide encore. Peut être même plus que d’ordinaire. Débarrassé de ma raison, de ma retenue, de mes… Contraintes ? Libre des compromis, et prêt à mettre en oeuvre tout ce que je voudrais. Tout ce que je désirais. Uniquement focalisé sur l’instant présent. L’herbe, le ciel, les étoiles et… Lui. Qui se tenait à mes cotés, comme toujours. Ses cheveux blonds brillant sous l’astre lunaire, le regardant comme si c’était la première fois. Souriant réellement sans me demander si ça faisait trop ou pas. Appréciant son contact sans en avoir rien à faire que l’on soit trop proche ou quoi que ce soit. Il avait raison, on était bien. Trop bien même. Et sûrement est-ce ce qui me perdit. Ce qui déclencha en moi cet électrochoc lorsque nos bouches se frôlèrent, m’intimant à continuer ? Ou pas. Non, c’était finit les mensonges. Ce baiser, je le désirais déjà. Depuis longtemps. Peut être avant même que je ne découvre qu’il était gay. Que je le touche pour la première fois. Je savais pas quand il avait commencé à prendre autant de place. Quand je n’avais plus vu que lui au milieu de la foule. Quand mon cœur avait commencé à me lancer ou à s’accélérer par moments, en sa présence. Je savais juste pas. Et au fond, c’était pas vraiment important. Je m’en foutais, j’avais pas à donné d’explications. Il pouvait me repousser. Il pouvait me dire non. Mais s’il me disait oui, j’allais pas m’arrêter, ah ça non ! Parce que sa bouche… Rendait accro. Je voulais la sentir plus, dévorer sa chair, mordre sa peau, gober sa langue. J’étais en manque de caresses, la réponse positive qu’il m’offrit ne me rendant que plus désireux. Plus impatient… Je savais même pas comment j’avais fait pour tenir tout ce temps sans jamais céder à pareille folie. Sûrement parce que je n’avais jamais été fou. Peu importe, je le deviendrais pour lui. Pour ses lèvres. Pour son souffle chaud. Pour son corps se collant au mien et me rendant d’autant plus déboussolé. J’avais commencé. Et je voulais plus m’arrêter. Je me détache finalement de ses lèvres, étourdit, Mana ne s’éloignant que de quelques millimètres tandis que sa respiration rauque me parvient. Je le regarde, les yeux fermés, à bout de souffle, allongé dans mes bras… Et je le trouve incroyablement sexy. Si je m’en rappellerais ? Était-ce vraiment une question ? « Si j'oublie, rappelle moi. » Une promesse, comme pour le rassurer. Ou pour être sur d’y regoûté, chose dont apparemment il ne se fit pas prier, collant de nouveau ses lèvres aux miennes, entremêlant nos souffles chauds une fois encore. Puis deux. Incapable de me freiner. Frissonnant à sa main dans mon dos, finissant par moi aussi la glisser jusqu’en bas de ses reins, appuyant pour le coller d’avantage avant de la passer sous son haut, remontant lentement en une caresse. Repensant à la dernière fois et n’ayant qu’encore plus envie de le toucher. Tentant avec difficulté d’être lucide pourtant en entendant Mana parler. « Oui ? » Je savais pas si c’était important, ni s’il fallait que je me concentre. Mais j’étais pas déterminé à m’éloigner, lui laissant néanmoins reprendre son souffle pour parler, ma bouche dérivant dans son cou que j’avais voulu croquer. Léchant, mordillant, suçotant, jusqu’à y laisser une marque. « Qu’est ce qu’il y a ? » murmurais-je d’une voix rauque en traçant un chemin jusqu’au lobe de son oreille.
J’avais un peu trop bu, certes. Mais mon esprit était quand même un minimum lucide encore. Peut être même plus que d’ordinaire. Débarrassé de ma raison, de ma retenue, de mes… Contraintes ? Libre des compromis, et prêt à mettre en oeuvre tout ce que je voudrais. Tout ce que je désirais. Uniquement focalisé sur l’instant présent. L’herbe, le ciel, les étoiles et… Lui. Qui se tenait à mes cotés, comme toujours. Ses cheveux blonds brillant sous l’astre lunaire, le regardant comme si c’était la première fois. Souriant réellement sans me demander si ça faisait trop ou pas. Appréciant son contact sans en avoir rien à faire que l’on soit trop proche ou quoi que ce soit. Il avait raison, on était bien. Trop bien même. Et sûrement est-ce ce qui me perdit. Ce qui déclencha en moi cet électrochoc lorsque nos bouches se frôlèrent, m’intimant à continuer ? Ou pas. Non, c’était finit les mensonges. Ce baiser, je le désirais déjà. Depuis longtemps. Peut être avant même que je ne découvre qu’il était gay. Que je le touche pour la première fois. Je savais pas quand il avait commencé à prendre autant de place. Quand je n’avais plus vu que lui au milieu de la foule. Quand mon cœur avait commencé à me lancer ou à s’accélérer par moments, en sa présence. Je savais juste pas. Et au fond, c’était pas vraiment important. Je m’en foutais, j’avais pas à donné d’explications. Il pouvait me repousser. Il pouvait me dire non. Mais s’il me disait oui, j’allais pas m’arrêter, ah ça non ! Parce que sa bouche… Rendait accro. Je voulais la sentir plus, dévorer sa chair, mordre sa peau, gober sa langue. J’étais en manque de caresses, la réponse positive qu’il m’offrit ne me rendant que plus désireux. Plus impatient… Je savais même pas comment j’avais fait pour tenir tout ce temps sans jamais céder à pareille folie. Sûrement parce que je n’avais jamais été fou. Peu importe, je le deviendrais pour lui. Pour ses lèvres. Pour son souffle chaud. Pour son corps se collant au mien et me rendant d’autant plus déboussolé. J’avais commencé. Et je voulais plus m’arrêter. Je me détache finalement de ses lèvres, étourdit, Mana ne s’éloignant que de quelques millimètres tandis que sa respiration rauque me parvient. Je le regarde, les yeux fermés, à bout de souffle, allongé dans mes bras… Et je le trouve incroyablement sexy. Si je m’en rappellerais ? Était-ce vraiment une question ? « Si j'oublie, rappelle moi. » Une promesse, comme pour le rassurer. Ou pour être sur d’y regoûté, chose dont apparemment il ne se fit pas prier, collant de nouveau ses lèvres aux miennes, entremêlant nos souffles chauds une fois encore. Puis deux. Incapable de me freiner. Frissonnant à sa main dans mon dos, finissant par moi aussi la glisser jusqu’en bas de ses reins, appuyant pour le coller d’avantage avant de la passer sous son haut, remontant lentement en une caresse. Repensant à la dernière fois et n’ayant qu’encore plus envie de le toucher. Tentant avec difficulté d’être lucide pourtant en entendant Mana parler. « Oui ? » Je savais pas si c’était important, ni s’il fallait que je me concentre. Mais j’étais pas déterminé à m’éloigner, lui laissant néanmoins reprendre son souffle pour parler, ma bouche dérivant dans son cou que j’avais voulu croquer. Léchant, mordillant, suçotant, jusqu’à y laisser une marque. « Qu’est ce qu’il y a ? » murmurais-je d’une voix rauque en traçant un chemin jusqu’au lobe de son oreille.
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Re: confessions intimes. ♡ mayo | Sam 16 Juil - 2:31 Citer EditerSupprimer
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Outfit + Il avait plusieurs fois imaginé lui avouer. Prendre son courage à deux mains, lui faire face, prononcer ces mots. Il s'était toujours rétracté au dernier moment, depuis des années. Il avait préféré attendre, se taire, rire. Il avait pas osé franchir la limite, quitter l'amitié, ou même se lancer. Parce qu'il savait pas, si ça valait le coup. Parce que le choix était trop difficile, et égoïste. Et qu'il l'était probablement pas suffisamment pour s'y risquer. Pour perdre Yo Han, pour un bonheur qu'il n'avait fait que rêver. Il avait peut-être imaginé toutes les situations possibles, tous les endroits, toutes les déclarations… Il arrivait pas à le concevoir. Une simple chose comme… Quelle serait sa vie, sans lui ? La douleur était telle, qu'il reculait. Qu'il faisait deux pas en arrière au lieu d'un en avant. Une vie sans Yo Han, c'était pas une vie, c'était pas sa vie. Trop dépendant. Trop entiché. Trop emmêlé.
Il avait toujours voulu un peu trop. Il avait toujours eu des rêves un peu trop hauts. Mais c'était cette envie, qui le faisait voler. Qui lui assurait une place où il était aujourd'hui. Il avait juste eu besoin d'un coup de pouce. D'une main sur son épaule, pour l'aider à s'avancer. A franchir la ligne. A le pousser à sauter. Cette fois, c'était l'alcool. Une sensation libératrice, un simple placebo. Parce qu'il n'avait pas tant bu, pour s'en servir de prétexte, pour se cacher derrière ces quelques verres consommés. Il avait conscience que son corps ne s'emmêlait plus au sien pour une simple question de bout de verdure, d'envie taquine et chamaillerie enfantine. Il s'était rapproché de lui, parce que son corps s'était éveillé à ce simple baiser. Parce qu'il ne s'était jamais senti aussi lucide que maintenant. Que ce contact lui grilla la cervelle et creva son coeur de battement effréné. S'il oubliait… Il lui rappellerait pas. En fait, il savait pas. Mais sur le coup, sur ce moment, cet instant où il voulait y croire, se croyait capable de tout, il hocha la tête, avant de récupérer ses lèvres. De lui laisser lui voler son souffle alors qu'il volait le sien. La simple caresse de sa main lui fait creuser le dos, se rapprocher un peu plus comme si cela était naturel, d'être contre lui. De laisser son torse se presser contre le sien alors que ses doigts s'accrochent toujours plus à ce bout de tissu, comme si cela lui assurait une quelconque prise sur cette réalité. Il avait quelque chose à dire… Quelque chose qu'il gardait depuis si longtemps, qu'il avait l'impression qu'il allait exploser, s'il ne lui disait pas maintenant. Que c'était le moment, là, alors qu'il avait la respiration légèrement saccadée et l'esprit embrouillé. Il arrive même pas à se concentrer, sur autre chose que ses lèvres contre sa peau, ses paumes plus chaudes caressant son dos, sous son haut. Il frissonnait, de tout son être et c'est en sentant cette marque qu'il lui apposait… En le sentant s'acharner sur sa peau, ce mélange humide, de douleur et de plaisir, qu'il savait...Qu'il était pas entrain de rêver. Un gémissement lui échappa, malgré lui, et il remonta sa main contre sa nuque, lui intimant de continuer. Lui offrant son cou, en penchant légèrement la tête. Il avait un truc à dire, pourtant. Un truc important. Mais sa concentration, elle, se faisait la malle. « … j'ai un autre meilleur souvenir. » Un moment, il avait oublié lequel. Il avait oublié, ce qu'il voulait dire. Avant de se souvenir. Parce que c'était le moment. « quand je t'ai rencontré. Parce que ce jour-là…c'est à partir de ce jour-là, que j'ai commencé à t'aimer. » Il avait pas conscience, de l'importance de ses mots. Distrait par sa langue, contre son oreille. Par son souffle, perdu dans sa nuque. Il avait imaginé toutes les déclarations, sauf celle-ci. Allongé dans un parc interdit, un peu éméché, à se confesser. Pourtant, il l'avait dit… Il l'avait enfin dit ?! Il croit qu'il l'avait dit ? Et sous l'incertitude, il s'écarta et se redressa. Assis, en venant se pencher au-dessus de lui, posant ses paumes sur leur carré d'herbe. Ses mots, et ses pensées plus clairs. « Yo Han, je t'aime. » Et tout changerait, demain.
Il avait toujours voulu un peu trop. Il avait toujours eu des rêves un peu trop hauts. Mais c'était cette envie, qui le faisait voler. Qui lui assurait une place où il était aujourd'hui. Il avait juste eu besoin d'un coup de pouce. D'une main sur son épaule, pour l'aider à s'avancer. A franchir la ligne. A le pousser à sauter. Cette fois, c'était l'alcool. Une sensation libératrice, un simple placebo. Parce qu'il n'avait pas tant bu, pour s'en servir de prétexte, pour se cacher derrière ces quelques verres consommés. Il avait conscience que son corps ne s'emmêlait plus au sien pour une simple question de bout de verdure, d'envie taquine et chamaillerie enfantine. Il s'était rapproché de lui, parce que son corps s'était éveillé à ce simple baiser. Parce qu'il ne s'était jamais senti aussi lucide que maintenant. Que ce contact lui grilla la cervelle et creva son coeur de battement effréné. S'il oubliait… Il lui rappellerait pas. En fait, il savait pas. Mais sur le coup, sur ce moment, cet instant où il voulait y croire, se croyait capable de tout, il hocha la tête, avant de récupérer ses lèvres. De lui laisser lui voler son souffle alors qu'il volait le sien. La simple caresse de sa main lui fait creuser le dos, se rapprocher un peu plus comme si cela était naturel, d'être contre lui. De laisser son torse se presser contre le sien alors que ses doigts s'accrochent toujours plus à ce bout de tissu, comme si cela lui assurait une quelconque prise sur cette réalité. Il avait quelque chose à dire… Quelque chose qu'il gardait depuis si longtemps, qu'il avait l'impression qu'il allait exploser, s'il ne lui disait pas maintenant. Que c'était le moment, là, alors qu'il avait la respiration légèrement saccadée et l'esprit embrouillé. Il arrive même pas à se concentrer, sur autre chose que ses lèvres contre sa peau, ses paumes plus chaudes caressant son dos, sous son haut. Il frissonnait, de tout son être et c'est en sentant cette marque qu'il lui apposait… En le sentant s'acharner sur sa peau, ce mélange humide, de douleur et de plaisir, qu'il savait...Qu'il était pas entrain de rêver. Un gémissement lui échappa, malgré lui, et il remonta sa main contre sa nuque, lui intimant de continuer. Lui offrant son cou, en penchant légèrement la tête. Il avait un truc à dire, pourtant. Un truc important. Mais sa concentration, elle, se faisait la malle. « … j'ai un autre meilleur souvenir. » Un moment, il avait oublié lequel. Il avait oublié, ce qu'il voulait dire. Avant de se souvenir. Parce que c'était le moment. « quand je t'ai rencontré. Parce que ce jour-là…c'est à partir de ce jour-là, que j'ai commencé à t'aimer. » Il avait pas conscience, de l'importance de ses mots. Distrait par sa langue, contre son oreille. Par son souffle, perdu dans sa nuque. Il avait imaginé toutes les déclarations, sauf celle-ci. Allongé dans un parc interdit, un peu éméché, à se confesser. Pourtant, il l'avait dit… Il l'avait enfin dit ?! Il croit qu'il l'avait dit ? Et sous l'incertitude, il s'écarta et se redressa. Assis, en venant se pencher au-dessus de lui, posant ses paumes sur leur carré d'herbe. Ses mots, et ses pensées plus clairs. « Yo Han, je t'aime. » Et tout changerait, demain.
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Re: confessions intimes. ♡ mayo | Dim 17 Juil - 13:33 Citer EditerSupprimer
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Outfit + Aveugle. L’avais-je été tout ce temps ? Ou avais-je seulement fait semblant de l’être ? Il y avait eut tellement de signes. Et je n’avais jamais fait attention à aucuns. Mais en même temps, était-ce comme s’ils étaient vraiment passé au dessus de moi ? La était la réelle question. N’avais-je vraiment rien vu venir, ou avais-je fait comme si je n’avais rien vu venir ? Moi même, je ne le savais pas. Mais à bien y repenser, la seconde option semblait plus réaliste. Parce que je n’étais pas idiot. Je ne l’avais jamais été. Et si j’avais autant abusé des allusions et des jeux de mots à son attention, sûrement était-ce parce qu’en mon fort intérieur, je savais que ça l’atteignait. Tout comme dans cette salle de classe, ou j’avais voulu le chauffer. Si ça avait pas été lui, je ne l’aurais pas fait. Si je ne m’étais attendu à aucune réaction, ça ne se serait pas produit. La réelle question était alors : jusqu’où allait mon pseudo aveuglement ? Sauf que là, moi même, je n’étais pas sur de vouloir connaître la réponse.
Les volets étaient enfin tirés sur la fenêtre qu’était mon cœur, et au lieu d’y voir un beau ciel bleu, c’était la tempête qui faisait rage à l’intérieur. Un beau bordel d’émotions qui se soldait par une seule et même réponse : je le désirais. Y avait pas de doutes possibles. Je savais pas à quel point. Je ne savais pas non plus si ça relevait plus de l’attirance physique ou sentimentale, mais je m’en fichais. Ou si, peut être que je le savais, mais que j’arrivais pas encore totalement à l’accepter. Qu’importe ? Je me laissais juste porter. Pour une fois, l’alcool m’aidait à lâcher prise. A oublier ce que je devais faire ou pas. A ne pas me poser de questions. A envoyer ce pseudo contrôle que j’exerçais constamment sur ma personne se faire foutre. Uniquement pour le goût de ses lèvres. Pour la chaleur de sa peau. Pour la pression de son corps contre le mien. J’étais fou, m’enivrant d’un sentiment bien trop incontrôlable, ne sachant même pas que ce genre d’envies faisaient avant parties de moi. Dire que c’était lui qui me faisait me redécouvrir… J’y aurais jamais cru. Et pourtant, il éveillait en moi des choses que je ne connaissais pas. Aussi bien sentimentalement que… Physiquement. A croire que son corps attirait un peu trop le mien. Ou que ma retenue presque inhumaine jusqu’à aujourd’hui, en cédant, avait explosé un peu trop brutalement. Je voulais le dévorer. Dans ce parc désert en plein cœur de la ville. C’était insensé. Et pourtant, chaque cellule de mon corps tendait à vouloir le posséder sans plus attendre. Raison pour laquelle j’étais bien dans l’incapacité totale de l’écouter sérieusement. Préférant maltraiter son cou, bouffer son oreille, laisser ma langue caresser sa peau… Et mes hanches se coller un peu plus aux siennes, comme ivres elles aussi. J’essayais pourtant, d’écouter. Il me parlait d’un autre meilleur souvenir. Un autre que celui qu’on était entrain de vivre. Sauf que j’y croyais pas. Parce que pour moi, c’était sûrement la première fois que je me sentais aussi bien. Que je sentais mon corps et mon esprit ainsi vibrer en harmonie. Mais je tentais tout de même, de garder le fil… La première fois qu’on s’était rencontré ? Souvenir flou, qui n’avait pas laissé tant d’impact que ça. Juste de la frustration de devoir partager un espace personnel. Espace qu’il avait au final beaucoup trop colonisé, qu’on parle de la pièce ou de mon cœur… Aaah, c’est parce que c’était à partir de ce jour là qu’il était tombé amoureux de moi ! Je vois ! ...pardon ? Et je le sentis me glisser entre les doigts, écarquillant les yeux, d’un coup bien plus réveillé et lucide que précédemment, le fixant au dessus de moi sans vraiment comprendre. Jusqu’à ce qu’il prononce ces mots. Jusqu’à ce qu’il détruise ma cervelle et fasse explosé mon cœur, me rendant tellement confus et paumé que c’en était outrant. Mana… M’aimait. Il m’aimait. Depuis le premier jour. Dès le premier regard. Ça faisait quatre ans qu’il… C’était pas possible, si ? « Mais… Et toutes tes copines ? Enfin tes copains… Ce… » En y repensant, c’était moi qui avait supposé ça en premier. Alors certes, il n’avait pas démenti, mais… Sur ce point là aussi, il m’aurait menti ? J’y comprenais plus rien, nageant au milieu du ras de marée qui faisait rage en moi sans pouvoir le stopper. « Depuis ce jour là… Tu... » Me passant une main dans les cheveux, je me relève en position assise à mon tour, croyant qu’ainsi, j’aurais les idées plus claires. En vain. Tout ce temps passé dans cet appartement… Toutes ces fois où il m’avait vu nu… Où il m’avait prit dans ses bras… Où il avait joué d'allusions… Où il avait prétendu rire alors que ce n’était pas le cas… Je me rendais enfin compte du sens de chaque petite chose que je n’avais jamais soupçonnée. Ou si en fait. Je les avais toutes vues. Toutes analysées. Mais jamais mon cerveau n’avait envoyé la réponse à mon cœur pour la traduire et y donner une quelconque réponse. Au fond, ne le savais je pas depuis le début ? Peut être bien que si… Et c’était sûrement pour ça que je n’avais jamais été vraiment jaloux. Parce que j’avais toujours su que je serais le seul. Le premier. Égoïstement. Gardant son amour sans me mouiller. Je le regarde finalement, plongeant mon regard dans le sien sans trop savoir quoi dire. Aujourd’hui, je découvrais pouvoir aimer les hommes, et maintenant ça ? C’était peut être un peu trop me demander. J’avais pas de déclaration en stock, pas de mots doux ou mielleux. C’était tout bonnement pas moi. J’étais pas comme ça. Alors je laissais tomber la surprise, l’appréhension, ou la réflexion. Je lui souriais juste, de ce sourire à la fois heureux et vile, qu’il avait tant l’habitude de voir. S’il m’aimait, c’était autant pour mes qualités que mes défauts, non ? Oui, il avait apprit à faire avec. C’était Mana. « En fait… Je crois que je le savais déjà. » Et je me rapprocherais de lui jusqu’à sentir de nouveau son souffle sur ma peau. « Que tu étais accro à moi. » Sourire qui n’a pas le temps de s’agrandir, reprenant possession déjà de ses lèvres, plus doucement. Mais pas moins intensément.
Les volets étaient enfin tirés sur la fenêtre qu’était mon cœur, et au lieu d’y voir un beau ciel bleu, c’était la tempête qui faisait rage à l’intérieur. Un beau bordel d’émotions qui se soldait par une seule et même réponse : je le désirais. Y avait pas de doutes possibles. Je savais pas à quel point. Je ne savais pas non plus si ça relevait plus de l’attirance physique ou sentimentale, mais je m’en fichais. Ou si, peut être que je le savais, mais que j’arrivais pas encore totalement à l’accepter. Qu’importe ? Je me laissais juste porter. Pour une fois, l’alcool m’aidait à lâcher prise. A oublier ce que je devais faire ou pas. A ne pas me poser de questions. A envoyer ce pseudo contrôle que j’exerçais constamment sur ma personne se faire foutre. Uniquement pour le goût de ses lèvres. Pour la chaleur de sa peau. Pour la pression de son corps contre le mien. J’étais fou, m’enivrant d’un sentiment bien trop incontrôlable, ne sachant même pas que ce genre d’envies faisaient avant parties de moi. Dire que c’était lui qui me faisait me redécouvrir… J’y aurais jamais cru. Et pourtant, il éveillait en moi des choses que je ne connaissais pas. Aussi bien sentimentalement que… Physiquement. A croire que son corps attirait un peu trop le mien. Ou que ma retenue presque inhumaine jusqu’à aujourd’hui, en cédant, avait explosé un peu trop brutalement. Je voulais le dévorer. Dans ce parc désert en plein cœur de la ville. C’était insensé. Et pourtant, chaque cellule de mon corps tendait à vouloir le posséder sans plus attendre. Raison pour laquelle j’étais bien dans l’incapacité totale de l’écouter sérieusement. Préférant maltraiter son cou, bouffer son oreille, laisser ma langue caresser sa peau… Et mes hanches se coller un peu plus aux siennes, comme ivres elles aussi. J’essayais pourtant, d’écouter. Il me parlait d’un autre meilleur souvenir. Un autre que celui qu’on était entrain de vivre. Sauf que j’y croyais pas. Parce que pour moi, c’était sûrement la première fois que je me sentais aussi bien. Que je sentais mon corps et mon esprit ainsi vibrer en harmonie. Mais je tentais tout de même, de garder le fil… La première fois qu’on s’était rencontré ? Souvenir flou, qui n’avait pas laissé tant d’impact que ça. Juste de la frustration de devoir partager un espace personnel. Espace qu’il avait au final beaucoup trop colonisé, qu’on parle de la pièce ou de mon cœur… Aaah, c’est parce que c’était à partir de ce jour là qu’il était tombé amoureux de moi ! Je vois ! ...pardon ? Et je le sentis me glisser entre les doigts, écarquillant les yeux, d’un coup bien plus réveillé et lucide que précédemment, le fixant au dessus de moi sans vraiment comprendre. Jusqu’à ce qu’il prononce ces mots. Jusqu’à ce qu’il détruise ma cervelle et fasse explosé mon cœur, me rendant tellement confus et paumé que c’en était outrant. Mana… M’aimait. Il m’aimait. Depuis le premier jour. Dès le premier regard. Ça faisait quatre ans qu’il… C’était pas possible, si ? « Mais… Et toutes tes copines ? Enfin tes copains… Ce… » En y repensant, c’était moi qui avait supposé ça en premier. Alors certes, il n’avait pas démenti, mais… Sur ce point là aussi, il m’aurait menti ? J’y comprenais plus rien, nageant au milieu du ras de marée qui faisait rage en moi sans pouvoir le stopper. « Depuis ce jour là… Tu... » Me passant une main dans les cheveux, je me relève en position assise à mon tour, croyant qu’ainsi, j’aurais les idées plus claires. En vain. Tout ce temps passé dans cet appartement… Toutes ces fois où il m’avait vu nu… Où il m’avait prit dans ses bras… Où il avait joué d'allusions… Où il avait prétendu rire alors que ce n’était pas le cas… Je me rendais enfin compte du sens de chaque petite chose que je n’avais jamais soupçonnée. Ou si en fait. Je les avais toutes vues. Toutes analysées. Mais jamais mon cerveau n’avait envoyé la réponse à mon cœur pour la traduire et y donner une quelconque réponse. Au fond, ne le savais je pas depuis le début ? Peut être bien que si… Et c’était sûrement pour ça que je n’avais jamais été vraiment jaloux. Parce que j’avais toujours su que je serais le seul. Le premier. Égoïstement. Gardant son amour sans me mouiller. Je le regarde finalement, plongeant mon regard dans le sien sans trop savoir quoi dire. Aujourd’hui, je découvrais pouvoir aimer les hommes, et maintenant ça ? C’était peut être un peu trop me demander. J’avais pas de déclaration en stock, pas de mots doux ou mielleux. C’était tout bonnement pas moi. J’étais pas comme ça. Alors je laissais tomber la surprise, l’appréhension, ou la réflexion. Je lui souriais juste, de ce sourire à la fois heureux et vile, qu’il avait tant l’habitude de voir. S’il m’aimait, c’était autant pour mes qualités que mes défauts, non ? Oui, il avait apprit à faire avec. C’était Mana. « En fait… Je crois que je le savais déjà. » Et je me rapprocherais de lui jusqu’à sentir de nouveau son souffle sur ma peau. « Que tu étais accro à moi. » Sourire qui n’a pas le temps de s’agrandir, reprenant possession déjà de ses lèvres, plus doucement. Mais pas moins intensément.
electric bird.
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Re: confessions intimes. ♡ mayo | Dim 17 Juil - 23:37 Citer EditerSupprimer
confessions intimes.
mayo
Outfit + Il sourit. De ce sourire différent. Pas plus doux, pas plus rieur. Ce simple sourire de bonheur. De légèreté. Son coeur avait cessé de se serrer, ses épaules cessaient de s'affaisser, sous ce poids invisible des mensonges qu'il avait créé. De cette toile finement tissée, qu'il déliait lentement. Il défaisait petit à petit les maillons. Alors il l'avait dit. Il l'avait réellement dit. Je t'aime. Dans l'ivresse d'un moment, une exception à leur conduite. Une soirée qui n'aurait pas du arriver. Il s'était égaré, du chemin qu'il avait tout tracé à ses côtés. Il avait franchi cette ligne, il avait sauté. Il avait prononcé des mots qu'il avait longtemps retenu, depuis des années. Il avait avoué une vérité un peu honteuse, sur lui, sur ses sentiments. Parce que l'idée même de le perdre ne semblait pas lui effleurer l'esprit. C'était Yohan et Mana. Il n'en serait jamais autrement. Quant aux conséquences de ses mots… Il verrait bien demain.
Il ne savait pas lequel des deux l'avait le plus rassurer, entre ses lèvres collées à sa peau, désireuses de plus de touché, et l'alcool embrouillant ses pensées. Peut-être un peu des deux. Peut-être que c'était juste le soir de trop. Le soir qui n'a rien à voir. Le soir qui n'avait aucunement demandé à être important, mais qui l'était devenu par on ne sait quelle magie. Par ses décisions? Par le hasard… Par les coïncidences ? Ou par le destin. Il savait pas où ça le mènerait, il n'attendait pas même un retour. Étrangement, il n'attendait pas de lui qu'il lui avoue quoi que ce soit. Il était pas le gosse plein d'espoir, aspirant à une quelconque romance. Il avait juste eu ce besoin, un peu trop présent, un peu trop insistant, de lui avouer. D'arrêter d'étouffer. Il avait été trop longtemps muet et noyé… Qu'il avait à l'instant l'impression de respirer. De sortir la tête de l'eau, et de découvrir une autre sensation encore… Qu'il n'avait jamais ressenti en quatre ans. Plus fort, moins douloureux. Le soulagement. Il aurait été incapable de faire marche arrière. Il ne regrettait pas son aveu… Mais il était bourré. Et sûrement qu'il maudira ses verres qu'il avait pris. Il les maudira, pour avoir pris un tel risque. Parce qu'il avait beau se foutre de s'élancer, de s'écorcher, mais pas quand il était question de lui. Pas quand il mettait en péril celui qui était son pilier, sa stabilité. Est-ce qu'il s'en rendait compte, au moins ? A quel point il était important pour lui. A quel point il était irremplaçable. Une nécessité malsaine et dangereuse, Mana ne s'étant pas rendu compte qu'à tant se reposer sur lui, il en devenait...vital. Aussi vital qu'il était de respirer. Il avait besoin de Yo Han. Il aurait toujours besoin de lui. Depuis ce jour là … Il avait su. Étrangement, il l'avait toujours su. Parlant de destin, qu'il avait sans doute forcé. Il l'avait choisi, il l'avait voulu. Lui, ses défauts. Son mauvais caractère faisait sa personnalité, et il ne l'aurait pas aimé autrement. Il était heureux, il avait toujours été bien. Des souvenirs, il n'en avait pas qu'un… Mais il était amoureux. Amoureux taré. Amoureux bourré. « J'en ai jamais eu. Tu es le seul. T'as toujours été le seul. » A croire que malgré sa lucidité, il n'avait plus de barrière. Une fois lancé, il avait avoué presque trop facilement. Il avait confiance en eux. Il avait confiance… en lui. Il hocha vaguement la tête, l'observant se redresser. Et pourtant, il a cette impression… De ses lèvres contre sa peau. Le brûlant encore… constamment. Il attendait rien, ou simplement pas moins qu'avant. Comprenant son silence… Et même s'il crut, sincèrement ne rien vouloir de ce soir, il ressentit de nouveau cette étau. Cette pression… plus légère, toujours présente. Parce qu'il se réveillait ? Parce qu'il commençait à douter, à avoir peur à nouveau…. Avant de le voir sourire. De ce même sourire qu'il eut plus tôt, effaçant ses doutes et ses craintes, pour soulager à nouveau son visage, effaçant ses traits anxieux qu'il eut le temps d'un instant. Il ne voulait même pas démentir, il avait toujours été accro à lui. Et dans ce parc, pour la première fois, il sentit son coeur battre d'une façon totalement différente, il apprenait que ce n'était pas ce qu'il avait longtemps cru...que d'être amoureux. Il glissa sa main, ses doigts contre sa nuque, et son souffle se mêla au sien dans un nouveau baiser. Lui donnant toujours cette impression de rêver… de voler. Il est pourtant de nouveau le premier à parler, à être aussi bavard… Alors qu'il aurait du profiter. « t'éloigne pas de moi… » Chose qu'il arrivait difficilement à faire à l'instant. Soufflant, récupérant ses lèvres. Voulant parler, et à la fois non. En contradiction avec ses pensées et ses envies. « Si tu t'en rappelles demain, ou que tu t'en rappelles pas… Tu resteras là, hein ? » Peut-être qu'il aurait mal demain, qu'il en souffrirait, de tout ça… Mais le mal avait été fait. Et il voulait continuer de s'enfoncer un peu plus… Dans cette folie. « Parce que sinon… c'est moi qui m'en rappellerai pas. » Il ferait semblant, il prétendra. Il savait pas si il était clair. Il l'était probablement pas. Tant pis. Il se rapprocha, cherchant à retrouver cette proximité, laissant leurs lèvres se sceller à nouveau, sa seconde main s'accrocher une fois de plus à son haut. Ils devraient rentrer… Ils devraient attendre, parler peut-être. Il en savait rien non plus, de ce qu'il était coutume de faire. Il était qu'un gosse, qui venait de se libérer de ses chaînes. Et qu'on semblait pas empêcher.
Il ne savait pas lequel des deux l'avait le plus rassurer, entre ses lèvres collées à sa peau, désireuses de plus de touché, et l'alcool embrouillant ses pensées. Peut-être un peu des deux. Peut-être que c'était juste le soir de trop. Le soir qui n'a rien à voir. Le soir qui n'avait aucunement demandé à être important, mais qui l'était devenu par on ne sait quelle magie. Par ses décisions? Par le hasard… Par les coïncidences ? Ou par le destin. Il savait pas où ça le mènerait, il n'attendait pas même un retour. Étrangement, il n'attendait pas de lui qu'il lui avoue quoi que ce soit. Il était pas le gosse plein d'espoir, aspirant à une quelconque romance. Il avait juste eu ce besoin, un peu trop présent, un peu trop insistant, de lui avouer. D'arrêter d'étouffer. Il avait été trop longtemps muet et noyé… Qu'il avait à l'instant l'impression de respirer. De sortir la tête de l'eau, et de découvrir une autre sensation encore… Qu'il n'avait jamais ressenti en quatre ans. Plus fort, moins douloureux. Le soulagement. Il aurait été incapable de faire marche arrière. Il ne regrettait pas son aveu… Mais il était bourré. Et sûrement qu'il maudira ses verres qu'il avait pris. Il les maudira, pour avoir pris un tel risque. Parce qu'il avait beau se foutre de s'élancer, de s'écorcher, mais pas quand il était question de lui. Pas quand il mettait en péril celui qui était son pilier, sa stabilité. Est-ce qu'il s'en rendait compte, au moins ? A quel point il était important pour lui. A quel point il était irremplaçable. Une nécessité malsaine et dangereuse, Mana ne s'étant pas rendu compte qu'à tant se reposer sur lui, il en devenait...vital. Aussi vital qu'il était de respirer. Il avait besoin de Yo Han. Il aurait toujours besoin de lui. Depuis ce jour là … Il avait su. Étrangement, il l'avait toujours su. Parlant de destin, qu'il avait sans doute forcé. Il l'avait choisi, il l'avait voulu. Lui, ses défauts. Son mauvais caractère faisait sa personnalité, et il ne l'aurait pas aimé autrement. Il était heureux, il avait toujours été bien. Des souvenirs, il n'en avait pas qu'un… Mais il était amoureux. Amoureux taré. Amoureux bourré. « J'en ai jamais eu. Tu es le seul. T'as toujours été le seul. » A croire que malgré sa lucidité, il n'avait plus de barrière. Une fois lancé, il avait avoué presque trop facilement. Il avait confiance en eux. Il avait confiance… en lui. Il hocha vaguement la tête, l'observant se redresser. Et pourtant, il a cette impression… De ses lèvres contre sa peau. Le brûlant encore… constamment. Il attendait rien, ou simplement pas moins qu'avant. Comprenant son silence… Et même s'il crut, sincèrement ne rien vouloir de ce soir, il ressentit de nouveau cette étau. Cette pression… plus légère, toujours présente. Parce qu'il se réveillait ? Parce qu'il commençait à douter, à avoir peur à nouveau…. Avant de le voir sourire. De ce même sourire qu'il eut plus tôt, effaçant ses doutes et ses craintes, pour soulager à nouveau son visage, effaçant ses traits anxieux qu'il eut le temps d'un instant. Il ne voulait même pas démentir, il avait toujours été accro à lui. Et dans ce parc, pour la première fois, il sentit son coeur battre d'une façon totalement différente, il apprenait que ce n'était pas ce qu'il avait longtemps cru...que d'être amoureux. Il glissa sa main, ses doigts contre sa nuque, et son souffle se mêla au sien dans un nouveau baiser. Lui donnant toujours cette impression de rêver… de voler. Il est pourtant de nouveau le premier à parler, à être aussi bavard… Alors qu'il aurait du profiter. « t'éloigne pas de moi… » Chose qu'il arrivait difficilement à faire à l'instant. Soufflant, récupérant ses lèvres. Voulant parler, et à la fois non. En contradiction avec ses pensées et ses envies. « Si tu t'en rappelles demain, ou que tu t'en rappelles pas… Tu resteras là, hein ? » Peut-être qu'il aurait mal demain, qu'il en souffrirait, de tout ça… Mais le mal avait été fait. Et il voulait continuer de s'enfoncer un peu plus… Dans cette folie. « Parce que sinon… c'est moi qui m'en rappellerai pas. » Il ferait semblant, il prétendra. Il savait pas si il était clair. Il l'était probablement pas. Tant pis. Il se rapprocha, cherchant à retrouver cette proximité, laissant leurs lèvres se sceller à nouveau, sa seconde main s'accrocher une fois de plus à son haut. Ils devraient rentrer… Ils devraient attendre, parler peut-être. Il en savait rien non plus, de ce qu'il était coutume de faire. Il était qu'un gosse, qui venait de se libérer de ses chaînes. Et qu'on semblait pas empêcher.
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Re: confessions intimes. ♡ mayo | Mar 19 Juil - 0:20 Citer EditerSupprimer
confessions intimes.
mayo
Outfit + En vingt-deux ans, ma famille n’avait pas réussi à me faire changer. Et lui, en quatre ans, il avait fait exploser mon monde. Y ajoutant de la couleur, des formes… Le rendant plus joyeux, plus agréable… Moins monotone. J’avais jamais eu de buts, d’envies à proprement parlé. Je ne faisais que m’ennuyer, et passer mon temps à étudier. En soit, c’est toujours le cas. Je suis les trois quart du temps plongé la tête dans un bouquin. Mais il est là, à mes cotés. Et je sais que je ne me sentirais plus jamais seul. Que parfois, le poids sur mes épaules parait moins lourd. Parce qu’il avait toujours cherché à m’en décharger. Je m’étais toujours demandé comment il avait réussi à opérer tel miracle sur moi. Forcer les portes de mon coeur, en changer l’intérieur, remodeler le décor… Maintenant, la réponse était claire, non ? Le pouvoir de l’amour ? Ça faisait tellement kitsch, dit comme ça. Et pourtant… Ça semblait tellement vrai. Quatre ans. Quatre ans passés à m’aimer. A ne regarder que moi et en crever. J’aurais jamais cru ça possible. J’avais toujours pensé que l’amour était futile. Sauf que c’était Mana. Et quand il s’agissait de lui, ça changeait tout. Tout devenait possible.
Je saurais pas dire quand lui et moi était devenu nous. Quand j’avais compris que je pourrais plus m’en passer. Ou quand je m’étais rendu compte combien la vie sans lui serait dure. Je savais même pas comment il faisait pour me supporter. Mais fallait croire que pour lui, ça n’avait jamais été vu dans ce sens. Que ma présence, il l’avait toujours voulue. J’avais du mal à croire au coup de foudre. A me dire qu’à peine il m’avait vu, il m’avait aimé. Alors que moi, il m’avait fallu tant de temps pour le remarquer. C’était déséquilibré, étrange et injuste. Et pourtant… Je pouvais pas m’empêcher d’apprécier. Savoir que j’avais toujours été le seul, et que quoi qu’il arrive, ça ne semblait pas changer. Si j’étais le premier, désormais, je voulais aussi être le dernier. C’était complètement stupide comme pensée, mais j’avais toujours voulu me l'accaparer. Parce que j’avais toujours eu l’habitude qu’il m’appartienne. Qu’il ne voit que moi, pense d’abord à moi. Et n’avais donc jamais eu à le partager. Maintenant, je ne voulais même plus l’envisager. Alors, quand il m’avoua n’avoir jamais eu de copines, de copains ou de que sais-je, je ne pu que sourire à cette idée. Certes, il n’avait pas été sincère. Et il s’était joué de moi plus d’une fois, quémandant un câlin pour le consoler d’une pseudo rupture. Mais… Là, tout de suite, une euphorie dont je ne trouvais pas la source était bien trop puissante pour penser à l’engueuler. Je me laissais juste aller, ne pensant qu’à ce baiser, redécouvrant ses lèvres, capturant son souffle, goûtant au bonheur… C’était si simple. Je ne voulais pas m’en détacher. M’éloigner de lui ? La, tout de suite, j’en étais incapable. Bien trop occuper à suçoter sa lèvre, la mordre, la bouffer. Incapable d’arrêter de jouer avec sa langue, caresse humide qui m’enivrait tandis que je collais un peu plus mon corps au sien. Demain ? J’avais pas pensé jusque là. J’en avais pas vu l’utilité. Ou j’avais pas voulu y penser. Parce que demain, nous ne serions plus alcoolisé. Parce que demain, il faudrait faire face à la réalité. Mais je ne comptais pas oublier, et encore moins m’en aller. Ne m’avait-il jamais rien avoué de peur que je lui glisse entre les doigts ? Il fallait croire… Avait-il vraiment cru que je l’aurais abandonné ? Quel idiot parfois… Il s’en rappellerait pas ? C’était quoi cette histoire maintenant ? Comment il… Ferait-il semblant ? Oui. Il le ferait. Il sourirait, de ce sourire idiot. Et il oublierait, pour ne pas être blessé. Quel abruti je vous jure ! Parfois, ça me révoltait. Parce que je supportais pas, de le voir blesser. Parce que maintenant que j’y repensais, sûrement l’avait-il fait bien plus souvent que je ne l’aurais imaginé. J’avais pas été aveugle que sur ses sentiments. Je l’avais vraiment été sur tous les points. Et cette remarque m’énerva, mais je fus bien vite calmé par ses baisers. Ne sachant que répondre, me laissant une fois de plus aller avant de rentrer. « Je resterais toujours à tes cotés. » C’est la seule phrase lucide qui me parvint. La plus vraie, la plus sincère aussi. Parce que je serais incapable de l’abandonner.
Je saurais pas dire quand lui et moi était devenu nous. Quand j’avais compris que je pourrais plus m’en passer. Ou quand je m’étais rendu compte combien la vie sans lui serait dure. Je savais même pas comment il faisait pour me supporter. Mais fallait croire que pour lui, ça n’avait jamais été vu dans ce sens. Que ma présence, il l’avait toujours voulue. J’avais du mal à croire au coup de foudre. A me dire qu’à peine il m’avait vu, il m’avait aimé. Alors que moi, il m’avait fallu tant de temps pour le remarquer. C’était déséquilibré, étrange et injuste. Et pourtant… Je pouvais pas m’empêcher d’apprécier. Savoir que j’avais toujours été le seul, et que quoi qu’il arrive, ça ne semblait pas changer. Si j’étais le premier, désormais, je voulais aussi être le dernier. C’était complètement stupide comme pensée, mais j’avais toujours voulu me l'accaparer. Parce que j’avais toujours eu l’habitude qu’il m’appartienne. Qu’il ne voit que moi, pense d’abord à moi. Et n’avais donc jamais eu à le partager. Maintenant, je ne voulais même plus l’envisager. Alors, quand il m’avoua n’avoir jamais eu de copines, de copains ou de que sais-je, je ne pu que sourire à cette idée. Certes, il n’avait pas été sincère. Et il s’était joué de moi plus d’une fois, quémandant un câlin pour le consoler d’une pseudo rupture. Mais… Là, tout de suite, une euphorie dont je ne trouvais pas la source était bien trop puissante pour penser à l’engueuler. Je me laissais juste aller, ne pensant qu’à ce baiser, redécouvrant ses lèvres, capturant son souffle, goûtant au bonheur… C’était si simple. Je ne voulais pas m’en détacher. M’éloigner de lui ? La, tout de suite, j’en étais incapable. Bien trop occuper à suçoter sa lèvre, la mordre, la bouffer. Incapable d’arrêter de jouer avec sa langue, caresse humide qui m’enivrait tandis que je collais un peu plus mon corps au sien. Demain ? J’avais pas pensé jusque là. J’en avais pas vu l’utilité. Ou j’avais pas voulu y penser. Parce que demain, nous ne serions plus alcoolisé. Parce que demain, il faudrait faire face à la réalité. Mais je ne comptais pas oublier, et encore moins m’en aller. Ne m’avait-il jamais rien avoué de peur que je lui glisse entre les doigts ? Il fallait croire… Avait-il vraiment cru que je l’aurais abandonné ? Quel idiot parfois… Il s’en rappellerait pas ? C’était quoi cette histoire maintenant ? Comment il… Ferait-il semblant ? Oui. Il le ferait. Il sourirait, de ce sourire idiot. Et il oublierait, pour ne pas être blessé. Quel abruti je vous jure ! Parfois, ça me révoltait. Parce que je supportais pas, de le voir blesser. Parce que maintenant que j’y repensais, sûrement l’avait-il fait bien plus souvent que je ne l’aurais imaginé. J’avais pas été aveugle que sur ses sentiments. Je l’avais vraiment été sur tous les points. Et cette remarque m’énerva, mais je fus bien vite calmé par ses baisers. Ne sachant que répondre, me laissant une fois de plus aller avant de rentrer. « Je resterais toujours à tes cotés. » C’est la seule phrase lucide qui me parvint. La plus vraie, la plus sincère aussi. Parce que je serais incapable de l’abandonner.
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