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"Plutôt l'aine ou la cuisse ?" ~ HELI
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"Plutôt l'aine ou la cuisse ?" ~ HELI | Mer 20 Juil - 19:12 Citer EditerSupprimer
"L'aine ou la cuisse ?"
ft. Dawson Eli
Presque 3h du matin, Hera n’avait jamais dû rentrer aussi tard au dortoir. Elle pressentait déjà le calvaire pour se réveiller demain matin. Et le visage bouffi ! Elle allait avoir le visage tout gonflé et des poches sous les yeux à coup sûr ! La misère ! Bon, certes, elle aurait pu rentrer se coucher un peu plus tôt, mais que voulez-vous, il fallait bien qu’elle passe par le combini sur le chemin du retour pour s’acheter la bouteille d’eau quotidienne dont elle aurait besoin à son réveil. C’était indispensable ! Elle ne s’y rendait absolument pas tous les soirs juste pour apercevoir une certaine personne ! Et puis quoi encore ? Personne n’était digne de l’intérêt de Zhang Hera ! Encore moins un misérable étudiant obligé de travailler pour manger !
Son propre estomac se mit à gronder alors qu’elle venait de franchir la porte. Si elle n’avait rien avaler depuis son thé de ce matin ? Ce fut juste par faute d’appétit et de temps, voilà tout ! Et certainement pas une question d’argent ! Si elle avait déjà dépensé toute la pension de ce mois-ci que son père lui versait ? Non, mais vous avez dit du montant misérable que cela représente ? Hera avait déjà l’impression de devoir se saigner à blanc pour tenir ne serait-ce que les deux premières semaines alors au-delà ! Son père qu’elle avait toujours considéré comme l’homme le plus parfait du monde – avec son frère, mais lui ce serait plus l’extraterrestre le plus parfait – faisait preuve d’une cruauté qu’elle n’aurait pu imaginer même dans ses pires cauchemars. Pour son bien ? Il agissait ainsi pour son bien ? Parce que c’était bon pour elle peut-être d’avoir les pieds encore plus broyé qu’un poussin dans un nuggets faute d’avoir pu se déchausser de la journée ? De se coucher à point d’heure sans même pouvoir se reprocher de s’être trop m’amuser car elle avait passer des heures et des heures à faire des recherches sur un sujet de médecine alors qu’en s’en foutait pas mal de sauver des vies ? Tout ce qu’elle voulait c’était le diplôme et l’argent de papa à la clé ! D’avoir les neurones en ébullition encore plus chaudes les reins de ce membre de sa fraternité à la réputation sulfureuse dont elle avait oublié le nom ? Ou plutôt, elle ne s’était pas donnée la peine de le retenir, si tant est qu’elle eut écouté. Enfin, d’avoir la dalle au point de vouloir engloutir un phoque tout entier alors qu’elle était végétarienne ? Non ! Rien de tout ceci n’était plus son bien, personne ne parviendra à la convaincre du contraire !
Alors qu’elle enrageait intérieurement en s’aventurant dans le couloir du dortoir, Hera ôta ses chaussures. Dans cet instant de plénitude et de délivrance à la sensation de ses pieds nus et endoloris au contact du sol, elle poussa un profond soupir de soulagement. Un délicieux fumet en provenance de la cuisine s’infiltra dans ses narines. Discrètement, la demoiselle s’avança jusqu’au large faisceau lumineux s’étendant dans le couloir à hauteur de la porte ouverte. Qui pouvait bien cuisiner à cette heure-ci ? Elle se pencha légèrement pour jeter un coup d’oeil dans la cuisine. L’un de ses camarades de fraternité était là, à l’ouvrage. Quand on parle du renard, on en aperçoit le bout d’une queue ! Bien que de dos, Hera reconnut la silhouette du fameux étudiant au sujet duquel elle avait eu vent de rumeurs peu glorieuses. Si elle ne se souvenait de son nom, la belle n’en était pas moins physionomiste. Elle s’appêta à continuer son chemin jusqu’à sa chambre lorsqu’une douleur à l’estomac lui rappela qu’elle avait faim. Vraiment très faim ! Et puis, ça sentait aussi vraiment bon dans les parages. Doucement, elle pénétra à l’intérieur de la pièce.
Affairé à ses fourneaux, son partenaire de fraternité ne sembla pas remarquer sa présence. Elle hésita, puis s’avança finalement jusqu’à lui pour se regarder en demandant d’un ton neutre :
« Ça sent bon. Qu’est-ce que tu fais ? »
Oui, bon, elle avait faim et en plus de l’odeur alléchante, l’aspect aussi n’était pas désagréable, mais elle n’allait tout de même pas lui offrir un sourire radieux et angélique juste par intérêt. Après tout, si on pouvait remettre son amabilité en question, nul ne pourrait lui reprocher d’être hypocrite.
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Re: "Plutôt l'aine ou la cuisse ?" ~ HELI | Jeu 21 Juil - 11:30 Citer EditerSupprimer
Plutôt l'aine ou la cuisse ? • Heli
Ah l'Angleterre. Finalement, passer une semaine là-bas, sur presque un an, ça lui suffit amplement. Il n'était même pas rentré à Noël à vrai dire, prétextant devoir travailler sur une affaire importante dans le cabinet où il fait son stage. Forcément, Papa n'avait pas râlé. La carrière de son rejeton se doit d'être sans trouble et parfaite, alors travailler durant les fêtes n'est qu'un sacrifice honorable ! Il avait travailler oui. Dans les draps de soie de clients esseulés qui l'avaient payés bien plus cher que d'ordinaire, lui qui s'était alors faussement plaint de devoir « zapper » son retour en famille pour honorer ses contrats. Il savait comment minauder, comment se servir de sa bouille d'ange et de son corps d'Apollon. Il sait comment user et utiliser les autres à ses propres fins et pourtant, il aime être adorable au possible avec ceux qui comptent vraiment mais qui tiennent dans le creux de ses deux mains.
Il est tard lorsqu'il passe la porte du dortoir. Déposant son sac à dos sur le sol, il retire ses chaussures cirées, défait sa cravate, puis sa chemise blanche pour l'ouvrir à moitié sur son corps. A peine arrivé ici qu'il avait dû se préparer pour rejoindre une cliente à un événement important. Il l'avait promis depuis longtemps, il ne pouvait pas le zapper. Le moment de sexe dans la limousine qui s'en suivit fut particulièrement bon. Sourire aux lèvres, il range dans son portefeuille les 550 000 wons qu'il s'est fait pour 6h de son temps et une partie de jambes en l'air avant de s'étirer. Son ventre gronde. Il n'y avait quasiment que des amuse-bouches ce soir, et beaucoup de champagne. Lui qui ne boit pas une goutte d'alcool s'est retrouvé légèrement seul dans ce monde d'ivrogne. Heureusement qu'ils servaient de bons jus de fruits et de l'eau fraîche par cette chaleur résiduelle.
Ouvrant le frigo, il attrape du tempeh, des légumes et commence à tout laver minutieusement. Il remonte ses manches, et découpe le tout méticuleusement. Son côté maniaque le perdra un jour. Chaque légume dans un petit bol, chaque chose dans un ordre précis, puis le tout dans un gros bol avec une marinade afin de les rendre goûtus à souhait. Il aime cuisiner, il a toujours aimé ça. Et il aimera toujours ça. Baillant un peu à cause l'heure tardive, il se pose à la fenêtre avec un jus le temps que la marinade prenne. Il se dit que Shinie doit bien fêter son retour dans les bras de Ilhoon. Il est content pour sa cousine. Même si son mec n'est pas parfait, au moins, il l'aime. C'est déjà ça non ? Dans un monde pareil où les hypocrites sont de sortie à chaque coin de rue, ça fait du bien quand quelqu'un nous aime sincèrement.
Il revient à son poste, mets les nouilles à cuire, puis les légumes dans un wok afin de les faire griller. Il sourit sous la bonne odeur qui pénètre ses narines et regarde le vide, perdu dans ses songes les plus profonds, se prenant au jeu des réflexions bien trop intenses qu'apporte la nuit. « Ça sent bon. Qu’est-ce que tu fais ? » La petite voix s'élève jusqu'à son oreille et il sourit doucement avant de tourner la tête pour l'observer. « Nouilles de riz avec ses légumes et tempeh marinés. »
Il le voit bien, son regard envieux alors lorsqu'il égoutte les nouilles afin de les rajouter aux légumes pour qu'elles puissent prendre un bon goût, il n'hésite pas à sortir un second bol et une seconde paire de baguette. Il en fait toujours pour deux ou trois personnes de toute manière, « au cas où ». Lorsque le tout lui semble à point, il rajoute quelques gouttes de sauce piquante, pas énormément, juste pour relever le tout avant de les servir. Le wok se vide entièrement tandis que les bols deviennent gorgées de bonne nourriture. Il tend le premier à Hera avant de prendre le sien et sa bouteille de jus d'agrumes. « Bon appétit » dit-il alors dans un français presque impeccable avant de se retirer pour aller se poser dehors, sur les marches menant au jardin des gumis. Il aime manger à la belle étoile et au clair de lune, lorsque tous les autres dorment. C'est un oiseau de nuit, il le sait bien, c'est devenu son petit rituel. Malgré tout, sa tête se tourne pour voir si Hera ne l'a pas suivi. Elle l'intrigue cette beauté froide. Il sent qu'elle n'est pas méchante au fond, sans doute un peu pimbêche et blessée à sa façon. « Tu me diras si c'est bon ? » Bien sûr que c'est bon, excellent même. Jamais il ne doutera de ses talents culinaires, mais au moins, ça permet d'engager le dialogue avec elle, qui, jusqu'à présent, n'a fait que le toiser longuement.
Il est tard lorsqu'il passe la porte du dortoir. Déposant son sac à dos sur le sol, il retire ses chaussures cirées, défait sa cravate, puis sa chemise blanche pour l'ouvrir à moitié sur son corps. A peine arrivé ici qu'il avait dû se préparer pour rejoindre une cliente à un événement important. Il l'avait promis depuis longtemps, il ne pouvait pas le zapper. Le moment de sexe dans la limousine qui s'en suivit fut particulièrement bon. Sourire aux lèvres, il range dans son portefeuille les 550 000 wons qu'il s'est fait pour 6h de son temps et une partie de jambes en l'air avant de s'étirer. Son ventre gronde. Il n'y avait quasiment que des amuse-bouches ce soir, et beaucoup de champagne. Lui qui ne boit pas une goutte d'alcool s'est retrouvé légèrement seul dans ce monde d'ivrogne. Heureusement qu'ils servaient de bons jus de fruits et de l'eau fraîche par cette chaleur résiduelle.
Ouvrant le frigo, il attrape du tempeh, des légumes et commence à tout laver minutieusement. Il remonte ses manches, et découpe le tout méticuleusement. Son côté maniaque le perdra un jour. Chaque légume dans un petit bol, chaque chose dans un ordre précis, puis le tout dans un gros bol avec une marinade afin de les rendre goûtus à souhait. Il aime cuisiner, il a toujours aimé ça. Et il aimera toujours ça. Baillant un peu à cause l'heure tardive, il se pose à la fenêtre avec un jus le temps que la marinade prenne. Il se dit que Shinie doit bien fêter son retour dans les bras de Ilhoon. Il est content pour sa cousine. Même si son mec n'est pas parfait, au moins, il l'aime. C'est déjà ça non ? Dans un monde pareil où les hypocrites sont de sortie à chaque coin de rue, ça fait du bien quand quelqu'un nous aime sincèrement.
Il revient à son poste, mets les nouilles à cuire, puis les légumes dans un wok afin de les faire griller. Il sourit sous la bonne odeur qui pénètre ses narines et regarde le vide, perdu dans ses songes les plus profonds, se prenant au jeu des réflexions bien trop intenses qu'apporte la nuit. « Ça sent bon. Qu’est-ce que tu fais ? » La petite voix s'élève jusqu'à son oreille et il sourit doucement avant de tourner la tête pour l'observer. « Nouilles de riz avec ses légumes et tempeh marinés. »
Il le voit bien, son regard envieux alors lorsqu'il égoutte les nouilles afin de les rajouter aux légumes pour qu'elles puissent prendre un bon goût, il n'hésite pas à sortir un second bol et une seconde paire de baguette. Il en fait toujours pour deux ou trois personnes de toute manière, « au cas où ». Lorsque le tout lui semble à point, il rajoute quelques gouttes de sauce piquante, pas énormément, juste pour relever le tout avant de les servir. Le wok se vide entièrement tandis que les bols deviennent gorgées de bonne nourriture. Il tend le premier à Hera avant de prendre le sien et sa bouteille de jus d'agrumes. « Bon appétit » dit-il alors dans un français presque impeccable avant de se retirer pour aller se poser dehors, sur les marches menant au jardin des gumis. Il aime manger à la belle étoile et au clair de lune, lorsque tous les autres dorment. C'est un oiseau de nuit, il le sait bien, c'est devenu son petit rituel. Malgré tout, sa tête se tourne pour voir si Hera ne l'a pas suivi. Elle l'intrigue cette beauté froide. Il sent qu'elle n'est pas méchante au fond, sans doute un peu pimbêche et blessée à sa façon. « Tu me diras si c'est bon ? » Bien sûr que c'est bon, excellent même. Jamais il ne doutera de ses talents culinaires, mais au moins, ça permet d'engager le dialogue avec elle, qui, jusqu'à présent, n'a fait que le toiser longuement.
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robb stark
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Re: "Plutôt l'aine ou la cuisse ?" ~ HELI | Jeu 21 Juil - 17:06 Citer EditerSupprimer
It's always time to eat !
ft. Dawson Eli
Si elle lui adressa le moindre regard lorsqu’il lui adressa un sourire en répondant à sa question ? Non. Mais pour une fois, ce ne fut ni dédaigneux, ni délibéré de sa part. C’était l’instinct ! Son ventre criait famine et là juste sous ses yeux de la nourriture !
« Nouilles de riz avec ses légumes et tempeh marinés. »
Huuum ! Parfait ! Elle n’aurait sans doute pu commandé mieux si elle avait une carte de menu entre les mains. Mais à quoi pensait-elle ? Ce n’était pas pour elle ! D’une part, co-fraté’ n’avait sans doute nulle intention de partager son plat si soigneusement préparé à cette heure aussi tardive. Et d’autre part, ce n’était justement pas du tout l’heure de manger ! On ne prenait pas un repas au beau milieu de la nuit de la sorte, ce n’était en rien bénéfique pour l’organisme. Mais d’ailleurs, pourquoi cuisinait-il à cette heure-ci celui-là ? Raaah ! Comme c’était rageant de pas se souvenir de son nom ! Bon comme quoi, des fois, ça peut être utile de tendre un minimum l’oreille lorsque les gens parlent. Oh, et puis au pire, elle n’aurait qu’à l’appeler Sunbae et ça passerait crème ! Pourquoi aurait-elle besoin de le nommer au fait ? Ce n’était pas comme si elle comptait rester là à le regarder se repaitre pendant que son estomac se recroquevillait sur lui-même, transit d’envie, prêt à déchirer sa chair pour s’enfoncer dans l’abdomen de l’heureux mangeur pour y déloger son rival rassasier afin de prendre sa place ! Puis, soudainement la furieuse jalousie de l’organe retomba. Un bol de nouilles de riz et sa ribambelle de légumes entre la main de son hôtesse avait été déposé.
« Sunbaenim ? » murmura son estomac à la place de Hera, estomaquée c’est le cas de le dire.
La jeune fille ne dit mot de plus. Elle demeura là, immobile et incrédule tandis que le jeune homme s’en retourna après lui avoir souhaiter un « Bon appétit » en français. Elle ne maitrisait nullement cette langue, mais qui ne reconnaitrait ces mots ? Pour sa part, Hera les avait appris très jeune dans le restaurant de gastronomie française préférée de sa mère à Singapour. Certes, le menu de ce soir ne serait pas de la gastronomie de luxe, mais rien qu’au parfum, la demoiselle se doutait qu’il s’agirait très certainement du meilleur plat qu’elle ait pu ingérer depuis son arrivée à la Yonsei. Elle l’observa, cette silhouette qui lui tournait à nouveau le dos, cette fois-ci bordée par le clair de lune. Il était bizarre, indéniablement. Pourtant, avait-il suffit qu’on lui offre « un bol de riz » pour qu’elle se radoucisse ? Diantre ! Aurait-elle véritablement échoué dans la peau d’une pauvre ? À cette idée, Hera commença à reposer le bol sur la table avec l’intention de l’y laisser et de s’en aller. Hors de question que quiconque lui fasse la charité !
« Tu me diras si c'est bon ? »
Ses yeux se relevèrent en direction de son interlocuteur, une lueur de surprise se reflétant sur ses sombres iris. Toujours assis sur les marches, il s’était retourné vers elle. Le regard d’Hera glissa lentement de son aîné au bol pour revenir sur son aîné. Elle se résigna alors faire ce qui lui semblait le plus adéquat :
« Merci beaucoup, » le remercia-t-elle poliment, accompagnée d’un léger mouvement de tête.
Oui ! Elle venait de le remercier ! Elle ! Zhang Hera avait remercié quelqu’un qu’elle ne connaissait qu’à peine ! Que personne ne s’étonne si la météo lance une alerte aux fortes chutes de neige pour le lendemain, même si nous sommes en plein été !
Des ses doigts fins et délicats, Hera se saisit de ses baguettes et s’apprêta à monter une première bouchée jusqu’à sa bouche lorsqu’elle interrompit son geste. Reposant les baguettes à l’intérieur, elle prit son bol entre ses deux mains et vint rejoindre son aîné à côté duquel elle s’assit sur les marches. Sans un mot, elle gouta cette fois-ci une bonne fois pour toute ce plat au fumet si alléchant.
« C’est délicieux ! » s’exclama-t-elle après avoir avaler sa première bouchée.
Un discret sourire sincère illumina son visage. Ce gout, il lui rappelait un peu la cuisine de son frère. Car oui, être le seul garçon - un peu bonne pâte de surcroit - d’une fratrie de quatre, avec trois soeurs plus assistées les unes que les autres, n’avait pas toujours été de tout repos pour son ainé. Il s’avérait également être le seul de la famille – parents compris – à savoir cuisiner, et qu’on se le dise, la cuisine maison avait une saveur que les domestiques ne pouvaient égaler. Hera prit une seconde bouchée. Puis, baguettes encore pincées entre ses lèvres, son regard glissa lentement vers son voisin. Un vague sentiment de méfiance lui revint à l’esprit. Hera ingéra sa bouchée avant de lui demander d'un air suspicieux :
« Que fais-tu là cette heure-ci ? Ça t’arrive souvent de te préparer à manger à 3h du matin, Sunbae ? »
Avouons que ce n’était tout de même pas courant ! Certes, elle aussi venait de rentrer au beau milieu de la nuit, mais elle n’avait eu nulle intention de faire étape par la cuisine si celle-ci avait été déserte. Et quand bien même quelqu’un d’autre à sa place aurait privilégié de rassasier sa fin, il se serait servi à l’arraché dans les placards et le réfrigérateur pour s’inventer un nouveau sandwich à base de confitures et de cornichons.
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Re: "Plutôt l'aine ou la cuisse ?" ~ HELI | Ven 22 Juil - 15:37 Citer EditerSupprimer
Plutôt l'aine ou la cuisse ? • Heli
« Merci beaucoup, » Il sourit en coin tendrement alors qu'elle semble surprise de ce qu'il vient de faire. Son amabilité n'est plus à démontrer chez les gumis, il le sait bien, mais quand même. Baillant malgré tout entre l'avion, le vol, le décalage horaire, la fête, l'extra, ce qui est arrivé dans sa famille, il observe le ciel et commence à manger tout en luttant encore un peu pour ne pas s'endormir dans son bol. Il a faim, il doit se rassasier afin de pouvoir récupérer des heures de sommeil au petit matin si les gars ne font pas trop chier. En fait, il va sans doute foutre des boules quies et un bandeau sur ses yeux pour ne rien voir, rien entendre.
Elle vient le rejoindre et il observe la belle brunette longuement avant de recommencer à manger, tranquillement pour bien digérer, pour ne pas se sentir trop lourd avant de dormir. C'est sûr que beaucoup se serait fait un bête sandwich, il avait de quoi s'en faire un d'ailleurs, mais non, il aime trop « préparer » quelque chose, même si c'est seulement pour lui. En l’occurrence, ça lui permet de passer du temps avec elle. « C’est délicieux ! » « Merci. » Il aurait pu dire : Je sais, merci. Mais il n'a pas envie qu'elle pense d'entrée de jeux qu'il puisse être totalement imbu de sa personne, même si fondamentalement, c'est le cas.
« Que fais-tu là cette heure-ci ? Ça t’arrive souvent de te préparer à manger à 3h du matin, Sunbae ? » Il le remarque bien, son air suspicieux et un sourire naît alors sur les lèvres de l'anglais qui s'étire légèrement, posant son bol sur un de ses genoux sans le lâcher de sa main gauche. Il tourne alors sa tête vers elle. « Curieuse petite princesse. » Mais il aime ça à vrai dire. « Oublie donc cette politesse à vomir. Je suis sûr qu'à Singapour, ce n'est pas autant guindé. » Même chez lui, dans l'aristocratie anglaise, on ne fait pas autant chier. « Et appelle-moi Eli. » Il continue de manger un peu. « Je rentre souvent tard sans manger le soir, alors je mange là. » Il essuie un peu sa bouche et la regarde encore, dans un bref sourire. « C'est agréable, j'ai personne dans les pattes, je fais ce que je veux et y'a du silence. Enfin, presque. » Il échappe un rire en la regardant avant de se replonger dans son bol. « Je suis rentré d'Angleterre dans la journée, puis j'ai accompagné une connaissance à une soirée et je viens à peine de rentrer. J'ai juste eu le temps de prendre une douche et me changer. Mais j'aime être occupé. » Il ne se refera pas. « Et toi ? Il est bien tard pour une demoiselle. » Il touche le fond de son bol et boude un peu avant de le déposer sur le côté. Croisant ses bras sur ses genoux, il observe mieux Hera avec les reflets de la lune. « Tu es belle. » Il n'a jamais pris de détour pour exprimer ce qu'il pense ou ressent, elle ne va pas être une exception. « Mais tu n'es pas juste belle. Tu es belle. » Pimbêche, mais belle. Déposant son menton sur ses avant-bras, il regarde devant lui et sourit un peu. « Tu veux savoir si les rumeurs sont vraies hein ? » Il sait bien ce qu'on raconte sur lui, mais ça le fait doucement rire. Qu'est-ce que ça peut leur faire ce qu'il fait de son cul et son sexe à vrai dire ? Comment il gagne de l'argent et avec qui ? Il ne blesse personne contrairement à ce que les gens peuvent penser. Ils sont juste choqués dans leurs valeurs idiotes. La prostitution existe même dans des couples, sous une autre forme. Coucher pour avoir la paix. Coucher pour avoir un cadeau. Coucher pour faire plaisir. Coucher pour l'autre. Accepter des choses contre de la tranquillité. C'est une sorte de prostitution aussi. D'accord, il prend de l'argent, mais il prend surtout du plaisir et il en donne. Il n'y a rien de mal là-dedans, mais les esprits trop puritains pensent que le sexe est gratuit, souvent entre gens mariés et juste mariés ou engagés au minimum. Et que la femme DOIT se DONNER sagement à son mari.
Elle se donne et en échange, il la met à l'abri financièrement, physiquement tout en abusant à volonté de son corps. Et on ne dit rien contre ça ? Vraiment ? La société est tellement étrange. On pointe du doigt le sexe libre qui n'entraîne que le plaisir vu salement dans cette société qui met trop de tabou sur un acte parfaitement naturel. Même les bonobos baisent royalement pour évacuer les tensions et sans forcément être « amoureux » à leur façon. La logique humaine le dépasse complètement.
« Elles le sont. » Elles sont vraies les rumeurs. « Mais ce n'est pas ce que les gens pensent. » Il boit un peu et regarde la lune face à eux. « Mais tu dois bien savoir ce que c'est, après tout, y'en a aussi une belle sur ton dos, et pas forcément « meilleure » que celles qu'on m'attribue. » La plus drôle restant quand même celle qui raconte qu'il est relié à un réseau de prostitution appartement à la mafia… Lalalala… Les gens.
Elle vient le rejoindre et il observe la belle brunette longuement avant de recommencer à manger, tranquillement pour bien digérer, pour ne pas se sentir trop lourd avant de dormir. C'est sûr que beaucoup se serait fait un bête sandwich, il avait de quoi s'en faire un d'ailleurs, mais non, il aime trop « préparer » quelque chose, même si c'est seulement pour lui. En l’occurrence, ça lui permet de passer du temps avec elle. « C’est délicieux ! » « Merci. » Il aurait pu dire : Je sais, merci. Mais il n'a pas envie qu'elle pense d'entrée de jeux qu'il puisse être totalement imbu de sa personne, même si fondamentalement, c'est le cas.
« Que fais-tu là cette heure-ci ? Ça t’arrive souvent de te préparer à manger à 3h du matin, Sunbae ? » Il le remarque bien, son air suspicieux et un sourire naît alors sur les lèvres de l'anglais qui s'étire légèrement, posant son bol sur un de ses genoux sans le lâcher de sa main gauche. Il tourne alors sa tête vers elle. « Curieuse petite princesse. » Mais il aime ça à vrai dire. « Oublie donc cette politesse à vomir. Je suis sûr qu'à Singapour, ce n'est pas autant guindé. » Même chez lui, dans l'aristocratie anglaise, on ne fait pas autant chier. « Et appelle-moi Eli. » Il continue de manger un peu. « Je rentre souvent tard sans manger le soir, alors je mange là. » Il essuie un peu sa bouche et la regarde encore, dans un bref sourire. « C'est agréable, j'ai personne dans les pattes, je fais ce que je veux et y'a du silence. Enfin, presque. » Il échappe un rire en la regardant avant de se replonger dans son bol. « Je suis rentré d'Angleterre dans la journée, puis j'ai accompagné une connaissance à une soirée et je viens à peine de rentrer. J'ai juste eu le temps de prendre une douche et me changer. Mais j'aime être occupé. » Il ne se refera pas. « Et toi ? Il est bien tard pour une demoiselle. » Il touche le fond de son bol et boude un peu avant de le déposer sur le côté. Croisant ses bras sur ses genoux, il observe mieux Hera avec les reflets de la lune. « Tu es belle. » Il n'a jamais pris de détour pour exprimer ce qu'il pense ou ressent, elle ne va pas être une exception. « Mais tu n'es pas juste belle. Tu es belle. » Pimbêche, mais belle. Déposant son menton sur ses avant-bras, il regarde devant lui et sourit un peu. « Tu veux savoir si les rumeurs sont vraies hein ? » Il sait bien ce qu'on raconte sur lui, mais ça le fait doucement rire. Qu'est-ce que ça peut leur faire ce qu'il fait de son cul et son sexe à vrai dire ? Comment il gagne de l'argent et avec qui ? Il ne blesse personne contrairement à ce que les gens peuvent penser. Ils sont juste choqués dans leurs valeurs idiotes. La prostitution existe même dans des couples, sous une autre forme. Coucher pour avoir la paix. Coucher pour avoir un cadeau. Coucher pour faire plaisir. Coucher pour l'autre. Accepter des choses contre de la tranquillité. C'est une sorte de prostitution aussi. D'accord, il prend de l'argent, mais il prend surtout du plaisir et il en donne. Il n'y a rien de mal là-dedans, mais les esprits trop puritains pensent que le sexe est gratuit, souvent entre gens mariés et juste mariés ou engagés au minimum. Et que la femme DOIT se DONNER sagement à son mari.
Elle se donne et en échange, il la met à l'abri financièrement, physiquement tout en abusant à volonté de son corps. Et on ne dit rien contre ça ? Vraiment ? La société est tellement étrange. On pointe du doigt le sexe libre qui n'entraîne que le plaisir vu salement dans cette société qui met trop de tabou sur un acte parfaitement naturel. Même les bonobos baisent royalement pour évacuer les tensions et sans forcément être « amoureux » à leur façon. La logique humaine le dépasse complètement.
« Elles le sont. » Elles sont vraies les rumeurs. « Mais ce n'est pas ce que les gens pensent. » Il boit un peu et regarde la lune face à eux. « Mais tu dois bien savoir ce que c'est, après tout, y'en a aussi une belle sur ton dos, et pas forcément « meilleure » que celles qu'on m'attribue. » La plus drôle restant quand même celle qui raconte qu'il est relié à un réseau de prostitution appartement à la mafia… Lalalala… Les gens.
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