wolf (rangi)
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wolf (rangi) | Dim 7 Aoû - 16:16 Citer EditerSupprimer
i'll be a wolf foreverrangi & kali
(outfit + music) Devant moi se dresse la porte de Kurss, plus imposante que je ne me l’imaginais. Ma main reste en suspens, prête à s’abattre sur le battant pour signaler ma présence, prise d’une soudaine hésitation. Avaler sa salive, prendre une grande inspiration, ignorer la tension. Si on me demandait pourquoi recruter Ran Gi m’angoisse autant, je crois que je ne saurais même pas répondre. C’est peut-être le fait d’avoir déjà essayé auparavant sans aboutir à un résultat satisfaisant ; peut-être aussi parce que sans comprendre pourquoi, je le veux vraiment. Ça m’arrive, parfois, c’est inexplicable mais je me focalise sur quelqu’un, je sens que j’en ai besoin.
Quand je toque enfin, je ne prends pas la peine d’attendre qu’on vienne m’ouvrir pour entrer. Ce n’est pas que la politesse, ça me passe totalement au dessus, plutôt que je suis habituée à me faire un chemin par moi-même et non pas attendre comme une idiote. De toute façon la porte n’est pas fermée à clé ; bien qu’à cette heure-ci le Kurss soit bel et bien en train de s’endormir et vide de clients, je sais qui est chargé de la fermeture. « C’est moi » que j’annonce bêtement une fois entrée, comme s'il m'attendait, soudainement empotée dans ce qui fait office d’entrée. Timberland, short en jean, crop top, j’ai cette mauvaise habitude de toujours vouloir être à l’aise, cette étrange impression de toujours devoir être en mesure de courir.
Pourtant les flics m’ont jamais eue.
Pas comme ils ont eu Ran Gi.
Ça m’empêche pas d’avoir la boule au ventre quand j’y pense. J’ai une famille à nourrir, c’est peut-être con à dire à mon âge mais j’ai deux frangines qui tiennent presque uniquement grâce à moi. Finir derrière les barreaux, ce serait la fin. Je le sais, mais je connais mes conneries quand même ; prudemment, certes, pour la bonne cause, certes, mais quand même. Et j’veux Ran Gi avec moi, je le veux chez les Night Riders, je sais qu’il me serait utile, qu’il serait efficace. Faut juste trouver un moyen de le faire craquer, pas vrai ?
J’en sais rien.
Peut-être que c’est plus que ça ?
« C’était ouvert » que je constate en montrant la porte d’un geste de la main, sous le regard perçant de Ran Gi. Je me sens comme mise à nue sous des yeux comme ça, je suis plus à l’aise avec le vol organisé qu’avec les hommes. Quand je bosse avec eux, ça va, mais dès que les relations sortent du purement professionnel j’ai des relents de prostitution qui me remontent le long de la gorge et qui pourrissent mes chances. Pourtant j’ai fait la paix avec ça, j’ai honte de rien, j’ai refermé mes blessures mais il y a toujours ce sentiment inexplicable tout au fond. Pour me donner une contenance, je sors une cigarette du paquet rouge broyé dans une de mes poches arrière. Je ne prends presque jamais de sac avec moi, tout est dans ma voiture de course dont j’me sépare jamais, son coffre c’est une extension de mon appartement. Pour le vraiment important, c’est-à-dire mon portable et mes clopes, j’ai des poches, ça me convient.
Le bâton de nicotine commence à se consommer, je cherche un cendrier des yeux pour éviter de croiser une nouvelle fois ceux de Ran Gi. « On peut fumer ici, au moins ? » J’en doute pas vraiment, s’il y a bien un endroit où on peut fumer c’est ici, il suffit de voir la gueule du patron pour le comprendre. De toute façon la fumée est déjà partie attaquer le plafond, c’est trop tard maintenant. Avant de m’avancer dans la pièce et de m’asseoir quelque part j’attends qu’on m’y invite ; en attendant je m’appuie contre la porte et croise la porte dans une attitude qui se veut désinvolte. Sur le ton de la conversation, je continue : « Dure journée ? » Avec moi, tu sais, tu pourrais bosser la nuit, on s’y sent tellement mieux, on se fond dans les ombres, on laisse le soleil étouffant cramer les honnêtes pour survivre au gré du vent nocturne.✻✻✻ CODES © LITTLE WOLF.
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Re: wolf (rangi) | Dim 7 Aoû - 20:08 Citer EditerSupprimer
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(outfit + music) Il ferme le Kurss, fatigué de ces nuits qu’il passe à servir ces hommes et ces femmes qui ne s’aperçoivent même pas de sa présence. Loin de peser le jeune, Ran Gi préfère se contenter de cette invisibilité dans laquelle il peut jouir d’un peu de liberté et de tranquillité. Il n’aime pas forcément son boulot mais c’est un bon moyen pour se remettre sur pied. Tant qu’on ignore les jeux illégaux qui fourmillent entre ces quatre murs, tant qu’on ignore les drogues douces qui frôlent chaque lèvre présente. Tant qu’on ignore les gémissements qui s’échappent parfois de l’étage. Ran Gi ne se mêle de la vie de personne et se contente de faire ce qu’on lui demande, loin d’être docile, mais assez intelligent pour ne pas faire de vague et attirer l’attention sur lui. Sûrement une veille habitude que la prison a ancrée en lui. Il sait que ce boulot n’est que temporaire et qu’avec ces capacités de petit génie sa place est ailleurs. Il n’a juste pas encore trouvé où véritablement.
Sa vie s’est suspendue pendant 5 ans, il est entré gamin dans cette prison pour en ressortir en tant qu’homme. Un homme plus fort, plus sûr de lui qui a su se trouver une place dans le milieu carcérale malgré sa tête de proie facile. Ran Gi n’était qu’un enfant qui se croyait au-dessus des lois, protégé par son intelligence qui lui a brulé les ailes. Ran Gi n’est pas un homme mauvais, ni même un homme qui a fait les mauvais choix. Il a simplement fait les choix qui l’ont mené à ce qu’il est aujourd’hui. Il ne regrette rien, si ce n’est peut-être ces années à l’ombre. Il ne perd pas de temps à regarder le passé et à se poser des questions. Ran Gi agis, laisse la vie couler entre ses doigts attendant le bon moment pour refermer son poing. Patient, il n’a pas la crainte de rater quelque chose. Il se contente d’attendre et d’aviser, de regarder autour de lui pour se saisir de la meilleure des opportunités. La vérité c’est qu’il cherche le moyen de se barrer. D’emmener Ye Ra avec lui et de partir. Parce qu’ils n’ont jamais su rester au même endroit aussi longtemps. Parce que Ran Gi se persuade que leur bonheur est ailleurs. Mais il se persuade surtout que tant que Ye Ra n’aura que lui ils pourront être heureux. Lui, il pourra la garder pour lui. Si égoïste et si généreux.Ran Gi sait qu’il n’a aucun droit sur la vie de Ye Ra mais elle a tous les droits sur la sienne.Il aligne les verres qu’il vient de sécher quand la porte s’ouvre sur Kali. Il a l’habitude de la voir dans le coin, plus aux fermetures qu’aux heures de rush. A croire qu’elle aime la solitude et la quiétude des lieux. A croire qu’elle aime simplement la compagnie du plus vieux quand personne n’est là pour les déranger. Il la suit du regard et affiche son sourire moqueur en coin quand elle se met à lui parler. Kali c’est … particulier. Il ne sait pas vraiment pourquoi elle s’accroche et rôde autour de lui. Il y a chez elle quelque chose qu’il ne trouve pas ailleurs. Il pourrait prétendre que tout ça ce n’est qu’une question de passé, de blessures qu’on camoufle et de vie qu’on essaye de reconstruire maladroitement, mais il sait qu’il y a quelque chose de plus. Il ne saurait dire quoi, il ne saurait traduire les sensations qui charge l’atmosphère à l’instant qu’ils sont tous les deux dans une pièce. Il pourra sentir sa présence les yeux fermés. C’est comme une évidence, une impression manifeste qui ne laisse place à aucun doute. Pourtant aucun des deux n’a jamais encore réellement osé en parler. Parce qu’il en mettrait sa main coupée, Kali le ressent aussi.C’est rare de trouver des personnes qui vous donnent cette impression. Pourtant Ran Gi aime lui faire croire qu’il ne veut pas s’attarder sur cette situation. Il ignore les appels silencieux et se contente de la fixer. Son regard est inquisiteur, deux prunelles sombres qui sondent celles tout aussi orage, de la jeune femme en face de lui. Il ne connait rien d’elle, si ce n’est les brèves informations qu’elle lui a donné sur lui. Il aurait pu fouiller et chercher sans demander l’autorisation mais ça gâcherait cette part de mystère qu’il voit autour d’elle. Ran Gi parle peu, surtout pour ne rien dire. Il leur serre deux verres et fait le tour du comptoir. Il s’accorde une pause et s’assoit en face d’elle sur le canapé. Il ne prend pas la peine de l’inviter à le suivre mais se laisse simplement tomber dans l’assise qui couine légèrement. Kan est là-haut. Bo Bae est sûrement avec lui. Le reste de la maison est calme.Le Kurss est une ambiance particulière à lui seule alors quand il pose son regard sur Kali il ne peut s’empêcher de la trouver belle dans ce décor. Il s’allume une cigarette et souffle la fumée en la fixant à travers les volutes à demi opaque. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Son ton n’a rien d’agressif, au contraire on peut y discerner une pointe de curiosité et un intérêt non feint. Il ne ment jamais Ran Gi, pas vraiment dirons-nous. Si la jeune fille le dérangeait il n’aurait pas pris la peine de lui parler ou de porter son attention sur elle. Il fait glisser le verre vers elle sur la table basse et s’enfonce contre le dossier molletonné. C’est une invitation à la rejoindre sans qu’il n’est besoin de parler.✻✻✻ CODES © LITTLE WOLF.
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Re: wolf (rangi) | Mar 16 Aoû - 19:05 Citer EditerSupprimer
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(outfit + music) Deux verres s’alignent, rapidement remplis d’un liquide transparent, presque semblable à de l’eau. Comme Ran Gi s’assoie sur le canapé sans me quitter des yeux, je prends ça comme une invitation et vient prendre place en face de lui. J’époussette mes vêtements pourtant déjà exemptes de toute poussière dans un geste nerveux, croise les jambes pour tenter d’être plus à l’aise. Ran Gi sort une cigarette aussi, je m’en veux de ne pas lui avoir proposé l’une des miennes, je lui allume avec mon propre briquet pour me faire pardonner. L’air est irrespirable pour le commun des mortels, ce qui signifie respirables pour nous ; je ne sais pas ce qui pousse certaines personnes dans notre genre à être prédisposées à la fumée mais on y est tous les deux dans notre élément. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Il semble curieux, c’est ce que j’entends dans sa voix, et ce serait mentir de prétendre que ça ne me flatte pas. J’ai besoin qu’il soit intéressé, besoin qu’il me rejoigne, besoin de l’ajouter à ce groupe devenu ma famille, qu’importe qu’on me jette parfois à la figure que personne n’est fréquentable chez moi.
Pour éviter de répondre immédiatement, pour faire durer le suspens encore un peu, je prends mon verre et en respire l’odeur. « Vodka ? » Un léger hochement de tête du barman vient confirmer mes dires, je m’autorise un sourire à la suite de ma victoire et porte le liquide à mes lèvres pour qu’il me brule la gorge. L’alcool fort me rend toujours la raison, et cette fois-ci n’échappe pas à la règle ; déjà je me remémore la raison de ma venue, sa question précédente, déjà je me rappelle qu’il me faut le convaincre. « Tu sais très bien pourquoi je suis là. » Regard appuyé, puis haussement d’épaules désinvolte. Mon regard fuit vers l’autre côté de la pièce, remarque des détails que je n’avais encore jamais remarqué. J’ai conscience d’être maitresse de la suite, alors je cherche patiemment mes mots tandis que mes ongles tapotent aléatoirement le verre déjà à moitié vide. « On pourrait s’apporter beaucoup » que je fais finalement remarquer, mes yeux revenant enfin se poser sur ceux de Ran Gi, « beaucoup plus que tu le penses. » Je ne sais pas si je parle sur le plan professionnel ou personnel, je ne sais plus. Il y a tellement de choses que je voudrais lui dire, tellement de mots que j’aimerais prononcer et tellement d’impressions que j’aimerais lui expliquer.
Comment est-ce qu’on explique une alchimie soudaine, comment est-ce qu’on justifie une connexion entre deux personnes qui ne se connaissent pas ? « Tu toucherais ta part, bien entendu » que je fais remarquer afin de me re concentrer sur le travail. « Et je sais… je sais que ça représente des risques, pour toi. » Je sais que t’as pas tellement envie de retourner en taule, je peux comprendre ça, qui le voudrait ? Je sais que t’as toute une vie à reconstruire, cinq longues années à rattraper, mais tu devrais quand même m’écouter. « Mais j’suis réputée pour être très, très prudente. J’peux te jurer qu’on se fera pas avoir. » J’ai beaucoup d’autres arguments en stock, beaucoup d’autres choses à dire dans l’espoir qu’il accepte, mais je me dis qu’il vaut se contenter de le laisser digérer ça, pour le moment. Il parle peu, ça fait partie de son charme ; ça n’empêche que j’attends toujours de voir ce qu’il a à dire, ça me permet de composer avec lui et non pas sans lui. J’allume une seconde cigarette, la première étant agonisante dans le cendrier, reprends une gorgée, tire sur mon short qui a soudainement l’air trop court... joue avec ses yeux.✻✻✻ CODES © LITTLE WOLF.
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Re: wolf (rangi) | Mar 16 Aoû - 22:55 Citer EditerSupprimer
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(outfit + music) La quiétude du Kurss est comme une couverture qui vous protège du monde. Ce n’est qu’une échappatoire, un bout de Monde qu’on voudrait garder que pour soit. Ran Gi pose son regard sur les murs parfois décrépits, sur les gens, les habitués, ceux qui vivent ici. Il se construit doucement un nouveau qu’il sait n’être que temporaire. Parce que Ran Gi ne veut pas faire sa vie ici. Il veut aller loin. Pourtant il vient du bout du monde, il n’a plus vraiment d’autre solution que de revenir sur ses pas. Pourtant il n’a jamais réussi à trouver sa place quelques parts. C’est comme tourner en rond et errer de pièces en pièces dans une fête trop bruyante où il y a trop de monde, dans une fête où vous étouffez et que l’alcool qu’on vous oblige à boire vous colle la nausée et une gueule de bois avant l’heure. Il tire une latte sur sa cigarette pour sentir la fumée lui piquer la gorge. En taule il avait droit à quelques cigarettes qu’ils arrivaient à avoir en contre bande. C’était une vie bien différente. Bien dangereuse aussi. Une vie qu’il n’a pas envie de retrouver. On n’oublie pas à quel la liberté est si importante quand on en est privée. A vrai dire l’humain oublie tous les privilèges qu’il a et ne se rend compte de ce qu’il possède que le jour où on l’en prive. Triste réalité pour un monde qui banalise l’excès des grandeurs. Ran Gi fini son tour de pièce en posant son regard sur Kali. Il a bien entendu sa voix mais n’a pas daigner tourner tout de suite son regard vers lui. Il perçoit mieux les émotions quand il ne fixe pas le visage des gens. Pourtant ce soir il n’a pas besoin d’être un fin devin pour savoir que la jeune fille est un brin mal à l’aise devant lui. Qu’elle cache sa nervosité sous un visage impassible qu’elle noie derrière un nuage de fumée. Il ne doute pas qu’elle ira loin dans la vie, parce qu’elle est ce genre de personnes capable de prendre les bonnes décisions au bon moment. Sous la pression aussi, il imagine.
Il ne parle pas, peu, il se contente de l’écouter pour l’instant. Et puis le silence est une arme. Il s’amusera de la voir gêné sous son regard perçant et sous ce silence qu’il maitrise comme une épée aiguisée. Il écoute, il s’intéresse, il réfléchit même, quand bien même elle ne partira pas avec une réponse ce soir, parce qu’il a encore trop de choses à régler avant de pouvoir se laisser dans son projet. Il n’a pas envie d’être exposer tout de suite et de prendre de risque inutile. Il a encore son agent de probation à voir et il sait qu’au moindre de faux pas on le renvoi là où il vient pour finir de purger sa peine. Il n’est pas un criminel, mais l’argent facile l’a séduit beaucoup trop fort pour réussir à se lâcher de ce genre d’addiction. Il est persuadé qu’ils pourraient s’apporter beaucoup, il plisse son regard, lorgne sur ses lèvres et croise son regard qui se fait fuyant. Les sous-entendus sont plutôt clairs mais il n’est pas certain qu’elle réalise à quel point elle vise juste. Il lâche un petit rire amusé, assez pour la décontenancer. Il pose son regard sur elle, suit ses mains qui tirent sur ce short décidément bien trop court, ce qui n’est pas pour lui déplaire. Il crache un nuage de fume et longe sur ses courbes. Il n’a rien de déplacé ni d’intrusif. C’est comme admirer les courbes d’une œuvre d’art, pour s’en imprégner et comprendre son essence. Il tire une nouvelle latte à s’en brûler la gorge et remonte ses yeux noirs et perçants au visage de Kali. Il en suit le contour et porte son verre à ses lèvres sans la quitter des yeux. Il se penche juste assez pour poser son verre sur le bord de la table et s’approcher d’elle par la même occasion. « Et pourquoi je devrais te suivre ? » L’argent il peut s’en faire n’importe où, alors la maigre part qu’elle lui filera n’est pas un argument suffisant pour qu’il puisse céder. « Tu n’as pas d’autres arguments pour moi ? » Il affiche un sourire un brin moqueur, un peu provocateur aussi.Kali est spéciale, différente des autres filles. Des autres femmes. Elle est jeune. Elle est belle. Mais il n’y aurait rien de vraiment exceptionnel chez elle s’il ne l’a résumait qu’à ça. Elle a ce je ne sais quoi de plus qui donne l’impression à Ran Gi qu’ils se connaissent avant même de se rencontrer, qu’ils se comprennent avant même d’avoir à discuter. Il baisse son regard sur cette lanière en cuir qu’elle a autour de la cuisse « C’est jolie ça. » Un simple compliment, qui dénote dans leur discussion affaire. Il écrase son mégot dans le cendrier le plus proche et s’enfonce un peu plus dans le canapé en posant à nouveau son regard sur elle. Comme un prédateur ne laissant aucun répit à sa proie. Il humecte sa lèvre et laisse à nouveau son regard glisser sur le ventre dénudée de la jeune fille. Il n’a rien d’indécent, si ce n’est cette pointe de curiosité dans le regard. Puis sagement il plonge son regard dans le sien ne détourne pas les yeux qu’il semble lui crier. Comment pourrait-il lui confier sa liberté si elle n’est même pas capable d’affronter son regard ?✻✻✻ CODES © LITTLE WOLF.