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Feel at liberty ~ Heli
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Feel at liberty ~ Heli | Mer 10 Aoû - 16:57 Citer EditerSupprimer
Feel at Liberty !
ft. Dawson Eli
De fins faisceaux de lumière tentèrent de filtrer à travers ses paupières qu’elle entrouvrit péniblement, très légèrement avant de les refermer aussitôt, éblouie. Une douleur dans le cou, elle se redressa. Les yeux toujours clos. Horrible migraine. Hera se tourna sur le côté afin de protéger ses yeux de la lumière aveuglante lorsqu’elle s’aventura à nouveau à les ouvrir. Une portière. Elle était assise dans une voiture ? Que faisait-elle là ? Montant une main sur sa tête douloureuse, agrippant les racines de sa longue chevelure sombre du bout de ses doigts fins, elle chercha dans sa mémoire. Ces derniers souvenirs remontaient à la boite de nuit. Elle y avait retrouvé Eli et finalement passé la soirée avec lui et ses collègues. Ils avaient ensuite décidé de rentrer. Elle était montée dans sa voiture et… Plus rien. Hera fit volte-face sur son siège comprenant bien qu’elle avait dû s’en dormir. Le siège chauffeur était vide. Où était-il passé ? Elle tourna la tête en direction de cette ombre à travers le pare-brise. Elle reconnut la silhouette de dos du jeune homme qui se dessinait au milieu de l’auréole des rayons du soleil.
Éblouissant. À travers ses paupières à demi-close, les yeux plissés, Hera n’avait guère jamais connu de lever de soleil aussi éblouissant qu’au bord de… La mer ! Elle l’aperçut. Par-delà l’ombre et la lumière. Il était là, paisible, comme s’il attendait patiemment son réveil : l’océan ! La jolie brune détacha sa ceinture de sécurité, descendit du véhicule et laissa sa portière claquer derrière elle. Comme hypnotisée, elle s’avança. Elle passa à côté de Eli, sans le regarder, sans le voir. Elle n’avait d’yeux que pour son grand amour. Cet horizon infini, aussi unique que semblable partout à travers le monde où la terre rencontrait l’immensité de la mer.
Le vent soufflait sur son visage tandis qu’elle marcha en direction du bord de la falaise. Hera s’immobilisa à quelques mètres du précipice et écarta les bras tendus. Elle prit une profonde inspiration. L’air salé et vigoureux ampli ses narines et ses poumons. Le vent balaya toute la saleté de la veille qu’elle pouvait sentir sur la peau de son visage, tandis que ses cheveux dansaient devant des yeux. Cette fraicheur revigorante lui rappelait ce qu’elle avait tant cherché. Elle ferma les yeux pour ne faire plus que ressentir. Cette sensation de liberté, d’éternité, n’était-ce pas cela la vie ? Elle avait l’impression d’avoir manqué d’oxygène pendant tout ce temps. Depuis son arrivée à la Yonsei jusqu’à ce jour. Ce matin merveilleux. Ce réveil enchanté renouant avec le bonheur de sa vie passée. Sa vie de princesse. Hera rouvrit les yeux. Elle hurla sa joie intérieurement tandis qu’un sourire resplendissant se peignit sur ses lèvres de la pointe du plus délicat des pinceaux. Ramenant ses bras le long de son corps, la jolie brune dégagea du revers de ses mains les mèches de cheveux s’immisçant sur son visage et les passa derrière son oreille. Elle se retourna enfin vers celui à qui elle devait ce moment digne d’un rêve.
Hera ne perdit rien de son sourire et à distance, elle s’exclama d’une voix suffisamment porteuse et enjouée pour l’atteindre malgré le vent marin :
« Merci ! Merci beaucoup, Dawson James Elijah Jun-ho. »
Elle s’amusa quelque peu de prononcer son interminable nom en entier. Puis, la jeune fille fit signe à celui envers lequel elle ressentait désormais une infinie reconnaissance de la rejoindre. Le spectacle était peut-être beau depuis le capot de la voiture, mais les sensations à proximité du bord de la falaise ne pouvaient guère être égalées. Une once d’adrénaline sans doute malgré l’absence de véritable danger.
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Re: Feel at liberty ~ Heli | Jeu 11 Aoû - 20:22 Citer EditerSupprimer
Feel at Liberty !
ft. Zhang Hera
Lorsqu'elle se réveille et passe à ses côtés sans même lui adresser le moindre micro regard, au début, il est un peu vexé, et puis ensuite, il profite simplement du calme à vrai dire, parce qu'il se doute que ça ne va pas vraiment, vraiment durer. Alors sagement, il reste assis sur son capot, les bras croisés et il observe Hera qui s'avance dans sa tenue de plage vers le bord de la falaise. Elle est folle hein, clairement, et pour sa propre santé mentale, il aurait pu et dû sans doute, aller simplement vers une des petites plages. Mais non. Non, il a voulu jouer le grand jeu, parce qu'il est comme ça. C'est épuisant par moment, de se donner autant, à autant de personnes, mais il en a cruellement besoin pour exister. Pour avoir la sensation d'exister à vrai dire. Mordillant sa lèvre, il attrape son téléphone pour regarder des sms, répondre à celui de sa cousine qui lui demande comment il va. Il s'empresse de lui répondre et fait pareil avec Yindee et d'autres personnes, esquivant malgré tout les demandes de ses clients. Il n'a pas envie de penser à ça pour l'instant.
L'air marin lui fait du bien, même à lui, il a toujours aimé cette odeur, il ne peut pas dire le contraire, il est juste incapable d'aller trop loin dans l'eau. S'il ne voit plus le fond, s'il a de l'eau jusqu'aux clavicules, il commence à se sentir mal et à paniquer parce que sa peur du vide prend même le dessus ici. Il se contente alors de l'observer et de prendre une photo discrètement, en voyant le vent jouer si magistralement avec les longs cheveux de la brune. Il le range à nouveau dans sa poche et se frotte le front doucement avant d'enfoncer ses mains dans ses poches. « Merci ! Merci beaucoup, Dawson James Elijah Jun-ho. » Un rire franc lui échappe alors qu'elle hurle tout son patronyme en entier. Elle a vraiment pris la peine de le retenir ? Et bien, il se dit que décidément, la Reine des Glaces est pleine de surprise lorsqu'on se décide à aller un peu vers elle. Il est content d'avoir « insisté » un peu à sa façon avec elle.
Lorsqu'elle lui demande de la rejoindre, il secoue sa tête vivement, mais devant l'insistance de la belle singapourienne, il fait quelque pas, restant à bonne distance du bord quand même. « J'ai… le vertige. » Il garde les mains dans ses poches et soupire un peu. « Même les Princes ont des défauts hn ? » Il dit ça sur le ton de la plaisanterie avant de regarder autour d'eux, puis elle. Il observe la mer en dessous et se recule lorsqu'il a l'impression de voir le bas du précipice, pas vraiment rassuré. Un frisson lui échappe à vrai dire et il la regarde à nouveau. « Je sais pas toi, mais je meurs de faim, j'ai vu un restaurant pas loin, sur la plage, on y va ? » Ils peuvent même marcher, ça leurs fera du bien à vrai dire après avoir passé du temps en voiture.
Il prend le chemin à pieds avec elle jusqu'au petit restaurant qui offre une vue imprenable sur l'étendue bleue face à eux. Une fois assis, Eli fait un peu chier, comme d'habitude, avec son « régime » un peu spécifique, mais il arrive s'accorder avec la serveuse et le chef. Souriant et les remerciant sincèrement de leur aide, il se tourne vers Hera, une fois leurs jus de fruits devant le nez. Buvant une gorgée, il la regarde à nouveau. « Je préfère te voir comme ça que triste comme toute à l'heure. » ce qui est aussi sincère. « On est seulement à deux heures de Séoul, tu pourras revenir si tu en as envie. »
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Re: Feel at liberty ~ Heli | Ven 12 Aoû - 15:10 Citer EditerSupprimer
Feel at Liberty !
ft. Dawson Eli
Une lueur d’étonnement éclaira ses grands yeux marrons lorsque Eli lui avoua avoir le vertige. Hera ne put réprimer le petit air moqueur – sans méchanceté – qui se dessina sur son visage. Elle n’insista plus.
« Les « vrais » princes sont souvent ceux qui ont le plus de défauts ! » rétorqua-t-elle avec bonne humeur.
Le voir reculer de la sorte l’amusa encore un peu plus. Peut-être pour la première fois depuis qu’elle l’avait rencontré, Hera se trouvait dans une position où elle se sentait plus à son aise que lui. Elle raccourcit alors la distance qui la séparait en marchant jusqu’à lui. Lorsqu’il lui proposa d’aller manger, la brunette acquiesça d’un hochement de tête. Elle n’avait pas particulièrement faim, mais dans la situation actuelle elle ne se voyait pas lui refuser quoi que se soit. Et n’en ressentait pas l’envie non plus. Depuis la falaise jusqu’au petit restaurant au bord de la plage, Hera le suivit docilement. Elle laissa Eli discuter de la commande. Toute façon, il le ferait toujours plus aimablement qu’elle. La demoiselle demanda juste un menu plus restreint. Elle ne mangeait guère habituellement le matin et avec tout le sucre qu’elle avait ingéré par le biais de l’alcool, Hera devrait surveiller encore plus rigoureusement son alimentation au cours des prochains jours. Angoissée à l’idée de prendre le moindre gramme superflue, elle n’était pas sûre de tenir bien longtemps sur la durée si son rythme de vie continuait à se désorganiser de la sorte.
La serveuse commença par leur apporter des jus de fruit. S’hydrater ne ferait pas de mal à Hera qui sentait sa bouche légèrement pâteuse. Elle but presque l’intégralité de son verre d’une traite tout en prêtant une oreille attentive aux paroles de Eli. Puis, sur un ton agrémenté d’une pointe d’humour, elle lui répondit en commençant par le remercier :
« Merci. Encore une fois merci. Tu es parvenu à me rendre redevable à vie envers toi à présent. »
Elle tourna la tête en direction de la plage et de la mer qu’ils pouvaient admirer depuis leur table. Son doux sourire paisible ne semblait plus vouloir être déloger de ses lèvres roses.
« Mais pour revenir ici, il me faudra sans doute voler une moto ou une voiture, » plaisanta-t-elle.
Quoique. N’ayant pas de véhicules à sa disposition, ni même les ressources suffisantes pour s’en procurer un, ni de payer le taxi jusque là, il y avait un fond de vérité. Les transports en commun ? Tout doux ! Une étape après l’autre ! S’accommoder aux transports en commun et pour un trajet assez long de surcroit, c’était une grande épreuve dont l’heure de la surmonter n’était pas encore venue.
L’éclat de son visage s’estompa quelque peu alors qu’elle fit à nouveau face à son interlocuteur :
« Je ne préfères pas montrer ma tristesse de la sorte non plus habituellement. Nombreuses sont les personnes qui n’aiment pas montrer leurs faiblesses. Certains par excès de bonté, d’autres par excès de fierté. Je te laisse deviner à quelle catégorie j’appartiens. »
Bien sûr, la réponse ne faisait aucun doute dans son esprit. Pas plus que dans celui de Eli très certainement. Une pointe d’espièglerie nichée au coin de sa bouche, la jolie brune leva les yeux vers la serveuse revenue leur apporter les boissons chaudes et s’excusa de les faire attendre encore un peu pour le reste.
Une fois n’est pas coutume, Hera prit la théière la première et servit Eli avant de remplir sa propre tasse. Elle prit cette dernière dans ses fins petits doigts et la monta jusqu’à sa bouche. La chaude vapeur qui en émanait alors la dissuade d’y tremper ses lèvres tout de suite. La jolie brune se contenta d’en humer le parfum avant de reposer la tasse dans son assiette. Son attention se reporta ensuite à nouveau sur son interlocuteur auquel elle s’adressa sur un ton bien plus sympathique et chaleureux que ce à quoi elle avait pu l’habituer précédemment :
« Tu n’as jamais eu envie d’essayer de vaincre ta peur ? Je ne cherche pas à t’en convaincre, mais l’adrénaline qu’on peut ressentir lorsqu’on parvient à repousser toujours plus loin ses limites est tellement grisante. »
Ses paupières s’abaissèrent quelques instants sur ses paupières. Elle se rappela la sensation du haut de la falaise. Elle en aurait presque eu envie d’en sauter pour plonger dans la mer. C’était effrayant et donc irrésistiblement attirant.
« Mon père m’a toujours appris à surmonter mes peurs. Ce qui explique en partie ma fascination pour les serpents et les crocodiles ! Je sais pertinent que les élèves de l’école me traitaient de folle à cause de cela lorsque j’avais le dos tourné, mais personne n’osait m’affronter ouvertement. L’argent de mon père, les invitations chez moi, les privilèges que leurs parents espéraient si leurs enfants se liaient d’amitié avec moi, tout ceci avait bien trop de valeur pour prendre le risque de me déplaire. Déjà en primaire, j’avais compris, mais je faisais semblant de pas voir. Nous faisions tous semblant. La hiérarchie sociale au sein de l’école était régie par la fortune familiale. Au sommet de la pyramide, il n’y a pas de véritables amis qui soient sincères. »
À une exception près. Hera n’oubliait pas son seul véritable ami d’enfance. Non, il était plus. Il était son premier amour. Malheureusement, suite à un malentendu au collège, la jolie brune lui avait tourné le dos. Elle s’empara une nouvelle fois de sa tasse dont elle se délecta d’une gorgée de son contenu. Du coin de l’oeil, elle continuait d’observer Eli. Ôtant la tasse de devant ses lèvres, Hera se pinça légèrement les lèvres comme pour réprimer un sourire espiègle.
« Ah, et tu dois être en train de penser que je ne suis pas différente des autres filles ? Oui, moi aussi, je peux être bavarde ! »
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Re: Feel at liberty ~ Heli | Dim 14 Aoû - 17:04 Citer EditerSupprimer
Feel at Liberty !
ft. Zhang Hera
« Merci. Encore une fois merci. Tu es parvenu à me rendre redevable à vie envers toi à présent. » Secouant faiblement sa tête, il l'observe dans un petit sourire. « J'ai rien fait pour que tu me sois redevable. J'ai simplement agi, arrête donc de te prendre la tête avec ça. « Mais pour revenir ici, il me faudra sans doute voler une moto ou une voiture, » « Est-ce que j'ai besoin de réellement avouer que je serai VRAIMENT curieux de voir ça ? » Zhang Hera, emmerdée avec la loi et rebelle. Vraiment, ce serait quelque chose de magique à observer selon lui. « Je ne préfères pas montrer ma tristesse de la sorte non plus habituellement. Nombreuses sont les personnes qui n’aiment pas montrer leurs faiblesses. Certains par excès de bonté, d’autres par excès de fierté. Je te laisse deviner à quelle catégorie j’appartiens. » Il sourit en coin avant de hocher doucement la tête alors qu'elle s'affaire à leur servir le thé tandis qu'il se contente de boire encore son jus de fruits lentement, tranquillement. Il aime bien prendre le temps de déguster les choses, de les apprécier. Comme des moments ainsi à vrai dire. Malgré tout, ce sont des bons moments qui forgent des souvenirs. Peut-être que dans 20 ans, il aura oublié le prénom de Hera, et que son visage sera flooté dans sa mémoire, mais une partie de lui ce dit qu'il se souviendra toujours de cette journée malgré tout.
« Tu n’as jamais eu envie d’essayer de vaincre ta peur ? Je ne cherche pas à t’en convaincre, mais l’adrénaline qu’on peut ressentir lorsqu’on parvient à repousser toujours plus loin ses limites est tellement grisante. » « Si, plusieurs fois, notamment en montant à cheval avec ma cousine, enfin, en essayant, pour lui faire plaisir et…. Juste… être avec elle. » Ah Myung, cousine si on veut. Oui, on les a toujours éduqué comme des cousins, mais aucun lien réel de sang ne les lie pourtant. Mordant sa lèvre en y songeant, il sourit à nouveau, finissant son jus. « Mais… rien que ça où monter sur une chaise, c'est plutôt impossible. » « Mon père m’a toujours appris à surmonter mes peurs. Ce qui explique en partie ma fascination pour les serpents et les crocodiles ! Je sais pertinent que les élèves de l’école me traitaient de folle à cause de cela lorsque j’avais le dos tourné, mais personne n’osait m’affronter ouvertement. L’argent de mon père, les invitations chez moi, les privilèges que leurs parents espéraient si leurs enfants se liaient d’amitié avec moi, tout ceci avait bien trop de valeur pour prendre le risque de me déplaire. Déjà en primaire, j’avais compris, mais je faisais semblant de pas voir. Nous faisions tous semblant. La hiérarchie sociale au sein de l’école était régie par la fortune familiale. Au sommet de la pyramide, il n’y a pas de véritables amis qui soient sincères. » Il se dit que si elle connaissait un quart de sa vie, elle ne le verrait pas vraiment comme un homme fort et posé, comme ce qu'il essaie de dégager. Loin de là. Entre le vertige, son mutisme pendant 6 ans, et toutes les choses qu'il ne dit pas. D'ailleurs en parlant de dire des choses, il ne pensait pas qu'Hera pouvait AUTANT en communiquer à son sujet. « J'adore les serpents et les lézards, j'suis allergique aux sacs à puce. » Chiens, chats, chevaux, tous les trucs à poils en général… Pour suivre Myung dans ses envies, il a toujours dû prendre des cachets pour s'assurer de ne pas finir avec un nez et des yeux explosés. M'enfin, c'est pas si grave.
« Ah, et tu dois être en train de penser que je ne suis pas différente des autres filles ? Oui, moi aussi, je peux être bavarde ! » « J'étais… justement en train de me faire la remarque. » Lorsque les petits déjs arrivent enfin à son plus grand plaisir, il sourit et pose son verre vide pour boire une gorgée de thé avant de commencer à manger les toasts avec un grand appétit. C'est bon, pas autant que lorsqu'il cuisine lui, mais oui, c'est vraiment bon. « Je suis content à vrai dire, que tu me parles au lieu de juste me voir comme le mec bizarre du dortoir. Enfin… ex-mec bizarre du dortoir. » Un léger rire lui échappe et il observe la vue de la mer face à eux avant de la regarder elle. « Tu sais, les gens parlent énormément. » Et il est le premier à faire sa langue de pute lorsqu'il se retrouve avec Moeko et Kazuya, mais d'un côté, ça fait du bien à vrai dire. Il ne sait même pas l'expliquer, ça aide juste à déverser parfois, un flot de haine qu'on a quelque part sans trop comprendre pourquoi. « Mais je suis d'accord avec toi, au sommet de la fortune, les amitiés s'oublient rapidement ou n'existent pas vraiment. » Malheureusement. C'est sans doute pour ça qu'il ne parle pas trop de sa famille. Ce n'est pas comme si son père gagnait des milliards chaque année, mais il reste parmi les bonnes fortunes du pays. Assez pour être tranquille, assez pour que lui ne travaille jamais en touchant l'héritage lorsque ça arrivera. Assez pour beaucoup de choses. Mais il en parle peu. Mana et Yohan savent, Kee aussi. Les autres ? Pas vraiment, et ils n'ont pas besoin de le savoir à vrai dire. « Tu aimes ? » Il montre l'assiette d'un signe de tête avant de sourire. « Je suis content de passer du temps avec toi. » Parce qu'il la découvre loin de tout ce qui peut se dire, ou de tout ce qui a été raconté. Il la découvre avec moins de barrières et c'est agréable.