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Tes papiers stp mademoiselle ft Jae & Kali
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Tes papiers stp mademoiselle ft Jae & Kali | Lun 15 Aoû - 17:56
( CLIQUE ICI POUR DU BON SON ) « What does the prez say ?! AIE AIE AIE AIE AIE AIE ! » Je me tiens le dos comme un petit vieux avec sa canne en mode pls de la souffrance pendant que Jaein est parti chercher le costard de service de son papa. Je retire mon casque quand je le vois revenir. « OMMMMG BROOOH ! POPOPOPOOO ! T'AS LA SECLA ! » J'imite Memeth sur son tapis de la prière du dimanche en levant les mains en l'air puis en me cambrant, parce que là, respect. Le broh c'est la bgance en flic ! « Y manque le donut et le café starbuck. Viens on va chercher ça ! » Il me lance la même veste que celle qu'il porte pour que je l'enfile ( elle m'est grande mais ça passe. ) « J'ai la classe oupas ? » Je tape la pose en imitant Griezmann qui a réussi le but de sa life. « Oh putain, faut qu'on y aille ! Y'a une réduc' spéciale starbuck de contrefaçon et donut que c'est pas un donut mais un beignet du bled chez Memeth ! Tema j'ai reçu une notif ! » Je lui montre mon écran, tin j'ai trop bien fait de l'harceler pour qu'il nous fasse une newsletter de nous pour nous ! Comme ça on loupe pas les offres de l'année, eheh.
On monte dans la caisse de fonction de monsieur Kwon et on décolle. Je t'explique, ce matin on s'est levé ( donc à 15h de l'aprem #oklm #posey ) et on s'est foutu dans la cuisine seuls au monde because y'avait plus personne chez oim. Tout le monde il était dehors sans nous alors le bff il m'a dit que ses parents étaient pas chez eux non plus et qu'on pouvait squatter. On a joué à imiter Gandalf devant la porte de Aeyeon en lisant l'inscription « Intérdi d'entrez » ( elle est dyslexique la pauvre ) et imitant sa voix et en gueulant : « you shall not pass ! » En mode j'ai un problème d'élocution, mon dentier s'est barré.
Après ça on a colorié les murs de la chambre de Taein, perso je l'ai dessiné en Iron-Taein, avec la petite armure bionique qui va bien et Jae il a fait un truc de son côté, me souviens plus c'est quoi. APRES APRES on a fait un gâteau en regardant un tutorial youtube, le mec avait l'air d'autant galéré que nous alors finalement on a laissé tomber et on a mangé les biscuits sans gluten chelou de maman Kwon. « Bon maintenant faut qu'on trouve un truc cool, un truc cool qu'on a jamais fait... » Je réfléchis. « On a déjà fait le jeu des agents secrets dans ta maison ? » Notre délire quand on avait douze ans, c'était de prendre du fil à coudre et de l'emmêler partout dans la maison pour faire comme si c'était des rayons lazer qu'il fallait éviter de toucher. On s'est fait démonter nos races mais c'était trop drôle... Il confirme que ça a déjà été fait. Je propose au moins dix trucs différents et à chaque fois il répond la même chose. ET LÀ, ILLUMINATION DU ST JEAN PIERRE ! Une voiture de flic passe avec le gyrophare allumée. Le broh m'a regardé, je l'ai regardé, on s'est regardé. On a fait notre check des pds pendant dix minutes et voilà comment on a eu l'idée de jouer aux faux flics dans une vraie voiture de flic, avec des vrais vêtements de flic et la petite radio connectée au poste REEL DE VRAI DES FLICS !
« On est sur la mission Memeth chef. À vous, ssshh. » À la fin je pose mon faux talkie walkie et Jaein joue le jeu en démarrant direction chez Memeth. Tout se passe bien, jusqu'à ce qu'une voiture nous dépasse mais genre speedy gonzaletos. « Broh... Faut qu'on remplisse notre devoir de justicier ?
» Je lui lance un petit sourire de golmon heureux, omg. ON VA ETRE DES VRAIS SAUVEURS DE L'HUMANITÉ JUSTICIERE ! POPOPOH !
Tes papiers stp mademoiselle
Jae & Kali
( CLIQUE ICI POUR DU BON SON ) « What does the prez say ?! AIE AIE AIE AIE AIE AIE ! » Je me tiens le dos comme un petit vieux avec sa canne en mode pls de la souffrance pendant que Jaein est parti chercher le costard de service de son papa. Je retire mon casque quand je le vois revenir. « OMMMMG BROOOH ! POPOPOPOOO ! T'AS LA SECLA ! » J'imite Memeth sur son tapis de la prière du dimanche en levant les mains en l'air puis en me cambrant, parce que là, respect. Le broh c'est la bgance en flic ! « Y manque le donut et le café starbuck. Viens on va chercher ça ! » Il me lance la même veste que celle qu'il porte pour que je l'enfile ( elle m'est grande mais ça passe. ) « J'ai la classe oupas ? » Je tape la pose en imitant Griezmann qui a réussi le but de sa life. « Oh putain, faut qu'on y aille ! Y'a une réduc' spéciale starbuck de contrefaçon et donut que c'est pas un donut mais un beignet du bled chez Memeth ! Tema j'ai reçu une notif ! » Je lui montre mon écran, tin j'ai trop bien fait de l'harceler pour qu'il nous fasse une newsletter de nous pour nous ! Comme ça on loupe pas les offres de l'année, eheh. On monte dans la caisse de fonction de monsieur Kwon et on décolle. Je t'explique, ce matin on s'est levé ( donc à 15h de l'aprem #oklm #posey ) et on s'est foutu dans la cuisine seuls au monde because y'avait plus personne chez oim. Tout le monde il était dehors sans nous alors le bff il m'a dit que ses parents étaient pas chez eux non plus et qu'on pouvait squatter. On a joué à imiter Gandalf devant la porte de Aeyeon en lisant l'inscription « Intérdi d'entrez » ( elle est dyslexique la pauvre ) et imitant sa voix et en gueulant : « you shall not pass ! » En mode j'ai un problème d'élocution, mon dentier s'est barré.
Après ça on a colorié les murs de la chambre de Taein, perso je l'ai dessiné en Iron-Taein, avec la petite armure bionique qui va bien et Jae il a fait un truc de son côté, me souviens plus c'est quoi. APRES APRES on a fait un gâteau en regardant un tutorial youtube, le mec avait l'air d'autant galéré que nous alors finalement on a laissé tomber et on a mangé les biscuits sans gluten chelou de maman Kwon. « Bon maintenant faut qu'on trouve un truc cool, un truc cool qu'on a jamais fait... » Je réfléchis. « On a déjà fait le jeu des agents secrets dans ta maison ? » Notre délire quand on avait douze ans, c'était de prendre du fil à coudre et de l'emmêler partout dans la maison pour faire comme si c'était des rayons lazer qu'il fallait éviter de toucher. On s'est fait démonter nos races mais c'était trop drôle... Il confirme que ça a déjà été fait. Je propose au moins dix trucs différents et à chaque fois il répond la même chose. ET LÀ, ILLUMINATION DU ST JEAN PIERRE ! Une voiture de flic passe avec le gyrophare allumée. Le broh m'a regardé, je l'ai regardé, on s'est regardé. On a fait notre check des pds pendant dix minutes et voilà comment on a eu l'idée de jouer aux faux flics dans une vraie voiture de flic, avec des vrais vêtements de flic et la petite radio connectée au poste REEL DE VRAI DES FLICS !
« On est sur la mission Memeth chef. À vous, ssshh. » À la fin je pose mon faux talkie walkie et Jaein joue le jeu en démarrant direction chez Memeth. Tout se passe bien, jusqu'à ce qu'une voiture nous dépasse mais genre speedy gonzaletos. « Broh... Faut qu'on remplisse notre devoir de justicier ?
» Je lui lance un petit sourire de golmon heureux, omg. ON VA ETRE DES VRAIS SAUVEURS DE L'HUMANITÉ JUSTICIERE ! POPOPOH ! Invité
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Re: Tes papiers stp mademoiselle ft Jae & Kali | Mer 28 Sep - 15:39
Plus l’aiguille monte sur le compteur de vitesse et plus j’me sens bien. Je saurais pas expliquer ça, je saurais pas dire pourquoi j’suis tellement accro à l’adrénaline mais c’est un truc qui m’habite depuis que je suis gamine et j’ai pas l’habitude d’aller contre ma nature. Alors je roule, de toute façon à cette heure là y’a pas grand monde dans les rues parce que tous les gens normaux (j’entends par là, qui ont un rythme de vie plus conventionnel, c’est à dire à l’opposé du mien), bref, tous ces gens sont au boulot. Ça me fait un peu bizarre de rouler ici, ça faisait un bail que je m’étais pas approchée si près du centre ville (j’me sens tellement mieux à la périphérie de la ville, presque exclue de celle-ci, comme en retrait de toutes ces vies réglées comme du papier à musique). Mais ce qui me fait encore plus bizarre, c’est de voir la lumière du jour ; et j’suis pas certaine d’aimer ça, j’me sens comme exposée, à découvert, cernée. La lumière, ça nimbe tout d’un halo que je déteste, c’est comme une couche de poussière brillante qui me débecte parce que je préfère deviner les choses derrière les ombres. Alors j’accélère encore un peu pour fuir l’inconfort, c’est surement imprudent mais j’espère avoir de la chance cette fois encore.
Ça loupe.
Alors que je dépasse une voiture de flics, j’prends conscience de ma connerie. Un coup d’oeil dans le rétro m’apprend que je suis définitivement dans de sales draps parce qu’elle démarre peu après mon passage et se lance à ma poursuite. Sans trop réfléchir, j’appuie sur l’accélérateur et bifurque en direction d’une autoroute. En ligne droite, j’suis consciente de pouvoir les semer facilement : mon bijoux est trafiqué et monte bien plus haut que le leur. En même temps, ça se justifie, la vitesse c’est pas leur boulot. Moi je fais des courses clandestines et je vole des trucs, eux ils coffrent les gens comme moi.
Quelques virages s’enchainent, je les emmanche comme une meurtrière. Les pneus crissent, niveau discrétion on aura vu mieux mais mon casier est toujours vierge et j’ai bien l’intention qu’il le reste, alors j’ai pas tellement envie de me faire choper. J’suis assez surprise de voir que derrière, ils tiennent assez bien la route ; mais ça rend le truc plus excitant de toujours les avoir dans ma ligne de mire. On quitte la ville, on roule encore quelques kilomètres comme des tarés et là, j’vois ma fin arriver à vitesse grand v : la sortie de droite que je comptais prendre est condamnée par des barrières et des camions de travaux, tandis que l’axe principal que je suis forcée de prendre débouchera inexorablement sur un putain de péage, je le sais pour l’avoir déjà sillonné des tonnes de fois.
Bon. Dans un film d’action, je m’en sortirais surement : ma voiture finirait pas passer entre les portiques sur deux roues au lieu de quatre ou un truc comme ça… mais là, dans la réalité, mes options sont très limitées. À vrai dire, je sais que j’en ai plus qu’une seule ; alors de mauvaise grâce je ralentis, rétrograde, mets mon clignotant comme si j’étais quelqu’un de respectueux du code de la route et que j’avais pas déjà fait trente six mille infractions depuis notre sortie de la ville. Mon bolide rose pâle se déporte piteusement sur le bas-côté, je lui tapote le volant pour la réconforter et marmonne d’un ton navré : « Désolée ma belle. » Elle et moi, on s’arrête et on attend notre sentence. Quelques secondes après, un flic vient tapoter contre ma vitre, que j’ouvre avec une moue soulée. Un deuxième le suit juste après, tous les deux ont l’air bien trop jeunes pour être en service (mon âge ? dans ces eaux-là) mais je m’abstiens de faire des commentaires.
Enfin, deux secondes.
« Vous êtes déjà flics vous deux ? Nan, j’y crois pas. » J’essaye de gagner du temps, histoire de pouvoir trouver une solution et de me tirer de là. Peut-être que si j’avoue mes tords bien sagement, ils me laisseront passer pour cette fois ? « Bon ok, pardon, je roulais un peu vite. Ça n’arrivera plus, j’le promets, j’peux repartir ? » L’un d’eux grignote un genre de beignets comme dans les clichés américains, l’autre tente de composer un air sérieux sur son visage. Ils me font sourire, mais ils ont quand même une vraie voiture de flics, des vrais uniformes, la totale et ça, ça me met un sacré gros doute.
Tes papiers stp mademoiselle
Kwan sun & Jae in
Plus l’aiguille monte sur le compteur de vitesse et plus j’me sens bien. Je saurais pas expliquer ça, je saurais pas dire pourquoi j’suis tellement accro à l’adrénaline mais c’est un truc qui m’habite depuis que je suis gamine et j’ai pas l’habitude d’aller contre ma nature. Alors je roule, de toute façon à cette heure là y’a pas grand monde dans les rues parce que tous les gens normaux (j’entends par là, qui ont un rythme de vie plus conventionnel, c’est à dire à l’opposé du mien), bref, tous ces gens sont au boulot. Ça me fait un peu bizarre de rouler ici, ça faisait un bail que je m’étais pas approchée si près du centre ville (j’me sens tellement mieux à la périphérie de la ville, presque exclue de celle-ci, comme en retrait de toutes ces vies réglées comme du papier à musique). Mais ce qui me fait encore plus bizarre, c’est de voir la lumière du jour ; et j’suis pas certaine d’aimer ça, j’me sens comme exposée, à découvert, cernée. La lumière, ça nimbe tout d’un halo que je déteste, c’est comme une couche de poussière brillante qui me débecte parce que je préfère deviner les choses derrière les ombres. Alors j’accélère encore un peu pour fuir l’inconfort, c’est surement imprudent mais j’espère avoir de la chance cette fois encore.
Ça loupe.
Alors que je dépasse une voiture de flics, j’prends conscience de ma connerie. Un coup d’oeil dans le rétro m’apprend que je suis définitivement dans de sales draps parce qu’elle démarre peu après mon passage et se lance à ma poursuite. Sans trop réfléchir, j’appuie sur l’accélérateur et bifurque en direction d’une autoroute. En ligne droite, j’suis consciente de pouvoir les semer facilement : mon bijoux est trafiqué et monte bien plus haut que le leur. En même temps, ça se justifie, la vitesse c’est pas leur boulot. Moi je fais des courses clandestines et je vole des trucs, eux ils coffrent les gens comme moi.
Quelques virages s’enchainent, je les emmanche comme une meurtrière. Les pneus crissent, niveau discrétion on aura vu mieux mais mon casier est toujours vierge et j’ai bien l’intention qu’il le reste, alors j’ai pas tellement envie de me faire choper. J’suis assez surprise de voir que derrière, ils tiennent assez bien la route ; mais ça rend le truc plus excitant de toujours les avoir dans ma ligne de mire. On quitte la ville, on roule encore quelques kilomètres comme des tarés et là, j’vois ma fin arriver à vitesse grand v : la sortie de droite que je comptais prendre est condamnée par des barrières et des camions de travaux, tandis que l’axe principal que je suis forcée de prendre débouchera inexorablement sur un putain de péage, je le sais pour l’avoir déjà sillonné des tonnes de fois.
Bon. Dans un film d’action, je m’en sortirais surement : ma voiture finirait pas passer entre les portiques sur deux roues au lieu de quatre ou un truc comme ça… mais là, dans la réalité, mes options sont très limitées. À vrai dire, je sais que j’en ai plus qu’une seule ; alors de mauvaise grâce je ralentis, rétrograde, mets mon clignotant comme si j’étais quelqu’un de respectueux du code de la route et que j’avais pas déjà fait trente six mille infractions depuis notre sortie de la ville. Mon bolide rose pâle se déporte piteusement sur le bas-côté, je lui tapote le volant pour la réconforter et marmonne d’un ton navré : « Désolée ma belle. » Elle et moi, on s’arrête et on attend notre sentence. Quelques secondes après, un flic vient tapoter contre ma vitre, que j’ouvre avec une moue soulée. Un deuxième le suit juste après, tous les deux ont l’air bien trop jeunes pour être en service (mon âge ? dans ces eaux-là) mais je m’abstiens de faire des commentaires.
Enfin, deux secondes.
« Vous êtes déjà flics vous deux ? Nan, j’y crois pas. » J’essaye de gagner du temps, histoire de pouvoir trouver une solution et de me tirer de là. Peut-être que si j’avoue mes tords bien sagement, ils me laisseront passer pour cette fois ? « Bon ok, pardon, je roulais un peu vite. Ça n’arrivera plus, j’le promets, j’peux repartir ? » L’un d’eux grignote un genre de beignets comme dans les clichés américains, l’autre tente de composer un air sérieux sur son visage. Ils me font sourire, mais ils ont quand même une vraie voiture de flics, des vrais uniformes, la totale et ça, ça me met un sacré gros doute.