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Envie de prendre l'air ~ ft. Oppa
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Envie de prendre l'air ~ ft. Oppa | Mer 24 Aoû - 13:40 Citer EditerSupprimer
Envie de prendre l’air…
ft. Choi Rae Won
Difficile retour à la réalité. C’est souvent ce qu’on dit lorsqu’on rentre de vacances, n’est-ce pas ? Pour les Gumihos, c’était un peu ça. Pourtant, ce n’était pas le contraste farniente-reprise de la vie estudiantine qui les frappait. Non, c’était plutôt, le contre-coup de cette claque que pouvait être la terrible réalité de la vie. Coup du sort, malchance…etc. On dira ce qu’on voudra, il y avait sans doute que dans cette fraternité qu’une excursion de plaisance pouvait tourner au naufrage et passer leur séjour à jouer les robinson sur une île déserte. Oh ce fut une expérience « enrichissante » certes. Mais aussi particulièrement éprouvante ! Les Gumihos avaient appris à se découvrir, se connaître, s’entre-aider, voire s’insupporter dans un contexte inédit, c’était indéniable. Cependant, cela risquait aussi d’influencer désormais leurs relations au quotidien maintenant que tout était revenu à la « normale ». Chacun semblait avoir révéler un nouveau visage. Cela pouvait être troublant. Et si certaines révélations rapprochaient, d’autres inhibitions pouvaient mettre mal à l’aise.
Hera avait besoin d’un peu de temps pour encaisser la transition. Elle ne savait définir si elle se sentait désormais plus à l’aise et intégrer dans sa fraternité ou si elle n’avait pas juste envie de disparaitre et d’effacer certains passages de leur mésaventure. En matière de pudeur et d’intimité, elle avait franchi un cap sur l’île. Pas moyen d’y échapper. Cependant, était-elle capable d’assumer de retour à la Yonsei ? Sans doute. Il n’existait d’obstacles insurmontables pour la singapourienne, elle avait toujours grandi avec cette ligne de conduite. Il lui fallait sûrement juste un peu de temps. Ironiquement, la brunette ressentait le besoin de s’oxygéner. À croire qu’elle n’avait pas fait assez le plein de nature pendant tout ce temps qu’ils avaient pu passer sur l’île. Bien sûr, la raison était toute autre. Hera avait juste envie de prendre un peu de distance avec les membres de sa fraternité. De faire le tri dans son esprit. Parce qu’en plus, elle commençait à sincèrement s’attacher à eux en tant que communauté, et ça ce n’était vraiment pas dans ses habitudes !
Ce jour-là, la jolie brune s’était donc isolée dans les jardins de l’université à l’heure de la pose déjeuné. Il faisait beau et les doux rayons du soleil caressaient sa peau. Cette quiétude était si apaisante malgré les murmures des conversations au loin dans les allées. Puis, une voix familière avait interrompu cet instant qu’elle savourait les yeux fermés. Mais cette voix, Hera fut plutôt heureuse de l’entendre : Choi Rae Won. Sans doute l’avait-il aperçu au loin. Peut-être sa solitude l’avait interpelé. Il y avait quelque chose comme ça entre eux. Ils ne se connaissaient pas encore très bien, mais ils s’intriguaient amicalement mutuellement. Hera trouvait sa présence agréable et presque reposante. Elle se sentait bien avec lui. Peut-être même suffisamment en confiance pour se reposer un peu sur son épaule. De fil en aiguilles, ces deux-là en étaient venus à se programmer une petite excursion sportive : du vtt dans la nature aux alentours de la ville. Sans doute était-ce pour cela que Hera appréciait Rae Won, il avait de bonnes idées et des gouts en commun avec elle. Prendre de la distance avec les gumihos, l’université, se dépenser, juste le temps d’une après-midi, n’était-ce pas juste ce dont elle avait besoin en ce moment ?
Prêts à chevaucher leurs vélos à l’orée d’un bois réputé pour ses chemins sinueux mais aussi ses jolies paysages, Hera priait juste intérieurement pour que sa blessure au pied ne lui joue pas encore un mauvais tour. Surtout qu’elle n’en avait pas fait par à son « Oppa ». Elle n’en avait pas vu l’utilité. D’autant plus que grâce aux antibiotiques, l’infection avait été soignée. Les cheveux attachés en queue de cheval haute, Hera se tourna vers son interlocuteur avec un air malicieux :
« Tu te sens capable de suivre le rythme ? le défia-t-elle, un soupçon taquine. Je préfère te prévenir que je ne suis plus endurante que je peux en avoir l’air ! Et en plus, maintenant, je suis une véritable warrior qui a survécu à l’enfer ! »
Elle rit de bon coeur, puis commença à pédaler. Que l’aventure commence !
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Re: Envie de prendre l'air ~ ft. Oppa | Jeu 1 Sep - 18:53 Citer EditerSupprimer
Envie de prendre l'air
Feat Hera
Le corps transpirant, le souffle coupé, je tente, avec difficulté, de reprendre le rythme de ma respiration, essayant de la contrôler au mieux. Je m'assois quelques secondes sur le sol froid, mon visage reflétant dans le miroir face à moi, me scrutant pendant un laps de temps. Je souris, niaisement, et me relève après m'être reposé, prêt à reprendre du poil de la bête. Je dois continuer mon acharnement, continuer à danser, m'entraîner, jusqu'à ce que mes jambes faiblissent. Il faut dire que prochainement je vais participer à un concours de danse avec mon groupe et autant dire que je ressens une certaine pression. En tant que leader du groupe je me dois de donner toute mon énergie, d'être au point, de ne pas faire le moindre faux pas, tout doit être parfait. Pourtant, je ne suis pas une personne si minutieuse que ça, en tout cas, pas dans la vie courante, mais quand cela concerne la danse, ma passion, c'est un autre problème. Je suis très strict, avec mon groupe comme avec moi, tout doit être parfait, travaillé avec une grande précision. C'est ça que de vouloir réussir dans le domaine que l'on aime. Je m'acharne donc encore longues minutes, jusqu'à être totalement épuisé. Je pense que j'ai assez donné pour aujourd'hui et si je continue ainsi je risque d'être trop éreinté pour pouvoir reprendre correctement demain. Je mets donc fin à mon dur labeur, bois pour étancher ma soif et sors de la salle, se trouvant à l'université, pour reprendre le rythme quotidien de la vie. A peine suis-je sorti de la pièce que je me retrouve pris dans la foule d'étudiants se hâtant en cours ou dehors, m'étouffant brusquement et m'empêchant de reprendre correctement mon souffle. C'est qu'il y en a du monde à cette heure-ci, à croire qu'ils se sont tous décidés à venir en cours, pour une fois, ou est-ce seulement parce que c'est la pause déjeuné, je n'en sais rien. Je tente donc de me frayer un chemin parmi cet amas d'élèves, et finis par miracle vers les jardins de l'université, de quoi m'aider à reprendre de l'air, plus ou moins pur. Je cherche rapidement un coin paisible pour me poser et c'est en observant les alentours que j'aperçois une silhouette que je connais bien. J'esquisse un léger sourire et m'avance vers cette silhouette si familière. Je suis bien heureux de voir ma très chère Hera. Il est, encore actuellement, difficile de mettre un nom sur ma relation avec cette jeune femme. Je ne suis pas proche d'elle, mais je n'en suis pas non plus éloigné. Je la vois un peu comme une petite sœur, une sœur que j'apprends tout juste à connaître, que j'apprivoise au fil du temps. Je sens qu'entre elle et moi il y a un lien, privilégié, mais je ne saurai encore le déterminé. Après quelques brefs échanges, tous les deux, on se décide à se promener en vtt, aux alentours de la ville, histoire de s'apprivoiser un peu plus.
Muni de mon vélo, je rejoins rapidement ma partenaire de sport, pour une amusante, je l'espère, chevauchée. Je ris, d'un rire moqueur mais enfantin, « c'est à moi que tu parles ? Vraiment ? ». J'arque un sourcil, la fixant quelques secondes. « tu risques de ne pas pouvoir suivre le rythme au bout de quelques minutes, à peine, alors tu as tout intérêt à te tenir prête, et ne t'en fais pas, je ne t'en voudrai pas si tu abandonnes sur le chemin ». Je ne dis pas ça pour l'énerver ou même la pousser à bout, c'est même plutôt sympathique de ma part. Et puis, la taquiner est juste un moyen de me rapprocher un peu plus d'elle. « J'attends de voir la warrior qui sommeille en toi, ne me déçois pas », dis-je avec, en prime, un clin d’œil. J'attrape fermement le guidon entre mes mains, prêt à montrer de quoi je suis capable, « c'est parti ! ». Mais à peine ai-je posé mes pieds sur les pétales que l'un d'eux glisse, me faisant rater mon démarrage. Ça commence bien, plus idiot que ça, tu meurs. Je voulais faire celui qui impressionne, et bien . . . c'est magnifiquement réussi. Je me racle la gorge et reprends rapidement le contrôle de mon échec, laissant Hera prendre de l'avance sur moi. Après tout, je dois quand même faire l'homme sympathique et la laisser être la gagnante de cette aventure, mais pas trop facilement non plus. Je démarre donc et appuis sur le champignon pour arriver à sa hauteur, « ne crois pas que tout est gagné ». Le vent me frappe violemment le visage mais cela m'amuse et je me sens libéré. J'aime cette sensation si particulière de flotter, d'être autre part, dans un autre monde, sentir le vent qui me frôle le visage, me faisant même parfois mal. En plus de cela, le paysage est magnifique, je dois l'avouer. Nous arrivons vers un endroit avec quelques reliefs, de quoi en rire. « Prépare toi à avoir mal au fessier ! J'espère que tu es bien entraînée ». J'augmente brusquement la vitesse, pour atteindre au plus vite ce tas de bosses, me préparant physiquement aux conséquences.
Muni de mon vélo, je rejoins rapidement ma partenaire de sport, pour une amusante, je l'espère, chevauchée. Je ris, d'un rire moqueur mais enfantin, « c'est à moi que tu parles ? Vraiment ? ». J'arque un sourcil, la fixant quelques secondes. « tu risques de ne pas pouvoir suivre le rythme au bout de quelques minutes, à peine, alors tu as tout intérêt à te tenir prête, et ne t'en fais pas, je ne t'en voudrai pas si tu abandonnes sur le chemin ». Je ne dis pas ça pour l'énerver ou même la pousser à bout, c'est même plutôt sympathique de ma part. Et puis, la taquiner est juste un moyen de me rapprocher un peu plus d'elle. « J'attends de voir la warrior qui sommeille en toi, ne me déçois pas », dis-je avec, en prime, un clin d’œil. J'attrape fermement le guidon entre mes mains, prêt à montrer de quoi je suis capable, « c'est parti ! ». Mais à peine ai-je posé mes pieds sur les pétales que l'un d'eux glisse, me faisant rater mon démarrage. Ça commence bien, plus idiot que ça, tu meurs. Je voulais faire celui qui impressionne, et bien . . . c'est magnifiquement réussi. Je me racle la gorge et reprends rapidement le contrôle de mon échec, laissant Hera prendre de l'avance sur moi. Après tout, je dois quand même faire l'homme sympathique et la laisser être la gagnante de cette aventure, mais pas trop facilement non plus. Je démarre donc et appuis sur le champignon pour arriver à sa hauteur, « ne crois pas que tout est gagné ». Le vent me frappe violemment le visage mais cela m'amuse et je me sens libéré. J'aime cette sensation si particulière de flotter, d'être autre part, dans un autre monde, sentir le vent qui me frôle le visage, me faisant même parfois mal. En plus de cela, le paysage est magnifique, je dois l'avouer. Nous arrivons vers un endroit avec quelques reliefs, de quoi en rire. « Prépare toi à avoir mal au fessier ! J'espère que tu es bien entraînée ». J'augmente brusquement la vitesse, pour atteindre au plus vite ce tas de bosses, me préparant physiquement aux conséquences.
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Re: Envie de prendre l'air ~ ft. Oppa | Ven 2 Sep - 16:14 Citer EditerSupprimer
Envie de prendre l’air…
ft. Choi Rae Won
Un petit sourire fier et espiègle, Hera se plaisait à toiser Rae Won alors qu’elle cherchait à le défier. L’avantage lorsqu’on avait un lourd passé de princesse des pestes capricieuses, ce que même que le ton et l’intention n’y étaient pas, on avait aucun mal à se tenir bien droite et un soupçon hautaine. Ces attitudes snobs étaient inscrites dans les gènes de la brunette qui savait se sentir supérieure malgré sa petite taille. Son tempérament changeait certes un peu plus chaque jour, mais elle n’en profitait que plus pour user et détourner de ses propres traits de caractères qui avait fait ce qu’elle était pendant les dix-huit premières années de sa vie. L’arrogance faisait partie de sa marque de fabrique, autant l’assumer plutôt que de se rejeter soi-même !
Pour son plus grand plaisir, Rae Won rentra dans son jeu. Pis, il renchérit en la « provoquant » à son tour. Elle ? Abandonner ?
« C’est bien mal me connaitre ! »
Quand bien même ses doigts pourraient être couverts d’ampoules, ses orteils baigner dans son sang au fond de ses chaussures, ses muscles se tendre douloureusement à chacun de ses mouvements, l’air commencer à lui manque, sa vue se troubler et sa tête tourner, Hera s’avérait si obstinément que jamais son esprit n’acceptait de renoncer ou reconnaitre sa défaite temps que son corps ne la lâcherait pas jusqu’à en perdre conscience s’il le fallait. Oui, sa mère avait déploré de nombreuses fois ce trait de caractère ! Le pire était sans doute que son frère aîné était exactement le même ! À la seule différence que si le corps de Hera lâchait prise avant le sien – ce qui n’avait pas manqué d’arriver à plusieurs reprises non plus puisqu’elle était de cinq années sa cadette –, son frère s’arrêtait avant qu’elle ne franchisse le point de rupture entre le corps et l’esprit.
Ils s’élancèrent donc. Ou plutôt… Hera s’élança tandis que Rae Won cala au démarrage. Un coup d’oeil en arrière par-dessus son épaule, la brunette sourit. Elle manqua de laisser s’échapper un éclat de rire lorsqu’elle sentit une légère secousse sous ses roues. Regard droit devant elle. Oups ! Une racine qui se détache du sol. Esquive. Un tronc d’arbre. Esquive. Elle a géré ! Et pas peu fière de se rattrapage de situation qui aurait pu encore plus la discréditer que le démarrage rater de son comparse, Hera lâcha une main du guidon de son vélo et lui adressa, sans se retourner cette fois, un signe de la main en forme de V de la victoire. Elle prit la tête. Mais la course n’aurait pas été amusant si son concurrent n’avait pas tardé à la rattraper avec une certaine facilité devait-elle avouer. Enfin, la brunette ne donnait pas tout non plus. Elle voulait lui laisser une chance de croire qu’il pouvait gagner. En vérité, Hera n’avait aucune certitude d’être en mesure de battre le danseur à ce jeu-là, mais ce n’était pas pour autant qu’elle ne devait pas y croire !
Rae Won arriva à sa hauteur. Passage dans une plaine dégagée balayée allègrement par les courants d’air rafraichissant grâce à la vitesse. Un regard en coin dans la direction du jeune homme, Hera devina son plaisir à goûter cette sensation de d’air sur son visage. Elle aussi, elle adorait. Bien sûr, elle préférait le souffle marin sur sa peau, mais à défaut, la vitesse et le plein air formaient un combo assez grisant néanmoins. L’espace d’un instant, la vue et l’attitude de Rae Won lui rappela vraiment son frère. Lors de leurs excursions à vélo sur l’île de Pulau, ils menaient toujours la cadence, tandis que la jumelle de son frère aîné râlait car allergique à toute forme d’épreuve et que son autre aînée pleine de motivation se cassait immanquablement la gueule de son vélo à un moment ou à un autre. Soudain, le paysage environnant lui parut bien fade en comparaison à la nature tropicale et équatoriale de son pays natal. Un moment de flottement. Rae Won accéléra alors brusquement. Déconcentrée, Hera manqua légèrement le coche. Elle remarqua alors seulement la vallée de bosses qui les attendait trop devant. Appuyant à son tour avec plus de vigueur sur le pédalier, elle rétorqua dans son dos d’une voix assez forte pour qu’il l’entende :
« A ta place, je m’inquiéterais plutôt pour une autre partie de ton anatomie que de mes fessiers ! »
Elle se pinça aussitôt les lèvres. Qu’est-ce qu’il lui avait pris de sortir une réplique comme ça ? Elle qui était si pudique et presque prude à son arrivée à la Yonsei, voilà que l’influence de ses nouvelles fréquentations commençaient vraisemblablement à manifester ses effets !
Tant pis ! Pour évincer cette remarque, la jolie brun n’avait plus qu’à briller par sa performance en surmontant l’épreuve des bosses ! Plus facile à dire qu’à faire ! Un bond par-ci, par-là, quelques contournements… Ses muscles encaissèrent parfois assez douloureusement les variations du relief. Elle veilla bien à ne surtout pas se mordre la lèvre lors d’une réception un peu lourde. Surmotivée, la brunette jeta un regard en direction de son « adversaire » afin de vérifier comment il s’en sortait. Et… Oh ! P*tain ! Le trou ! Secousse imprévue, guidon qui chancèle, gros moment de doute, Hera cooooo…rigea le tir extremis achevant sa prouesse chahutée par un dérapage contrôlée pour venir de rétablir un contrôle total de son équilibre. C’était pas passé loin !
Mais pas répit pour les aventuriers ! Ce n’était pas parce qu’elle venait d’encaisser un moment de vaciller que Hera allait pour autant jeter l’éponge. À peine le temps de reprendre une bonne inspiration et la voilà repartie ! Rae Won commençait à la distancer, mais elle remarqua un sentier-raccourci dans son champ de vision. Celui-ci impliquait par contre de prendre le chemin qui s’annonçait le plus houleux. N’étaient-ils pas venu pour cela ? Pleine de détermination, elle s’engagea dans le sentier afin de déboucher juste sous le nom de son concurrent. Le dénivelé descendait ensuite soudainement à pique. Hera dévala la pente pour freiner net une fois en bas au bord d’un petit ruisseau bordé de cailloux et qui formait que une sorte de frontière au pied d’une montée des plus escarpées. La jolie brune déglutit légèrement à la vue de cet obstacle, non négligeable. Une petite idée traversa son esprit. Ses yeux glissèrent en direction de Rae Won. Ça ne coutait rien d’essayer après tout !
« Oppa… Je ne sais pas si je vais y arriver, tu ne veux pas m’aider ? »
Tombera ? Tombera pas dans le panneau ? Elle ne faisait plus que rarement usage de ce genre de stratagème depuis l’adolescence, mais bon, de temps en temps, Hera savait exploiter ses airs angéliques pour duper et parvenir à ses fins.
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Re: Envie de prendre l'air ~ ft. Oppa | Sam 3 Sep - 23:50 Citer EditerSupprimer
Envie de prendre l'air
Feat Hera
Je ne suis pas quelqu'un qui résiste facilement aux challenges lancés par mes partenaires, au contraire, j'ai tendance à vouloir y répondre, de manière parfois trop déterminée. C'est une qualité comme un défaut car parfois je prends les choses trop à cœur, beaucoup trop à cœur. Pourtant, par le passé, je n'étais pas ainsi, je n'étais pas cet homme déterminé et ambitieux, mais j'ai grandi, je me suis séparé des personnes néfastes pour ma propre évolution et je suis arrivé à un stade où l'échec est difficilement concevable pour moi. C'est bien pour cette raison que je ne peux me permettre de refuser un défi, que cela soit pour rire ou non, mes lèvres voulant répondre d'elles-mêmes avant même que mon cerveau puisse retenir la moindre information. Je souris donc à Hera, heureux de trouver une partenaire de taille. « J'attends de voir ça » dis-je alors que je m'élance, enfin, sur le parcours prévu. Je vois bien que ma compagne se moque de mon raté, de mon départ si catastrophique et je compte bien lui faire payer cet affront, discret soit-il. Certes elle aurait très bien pu rire de ma sottise, ce qu'elle n'a forcément pas fait, mais tout de même, je remarque bien qu'elle a un petit sourire sur les lèvres qui fait transparaître ses pensées. Malheureusement pour elle, je la vois perdre un peu le contrôle de son guidon, me faisant légèrement paniqué, craignant qu'elle ne se blesse par ma faute, mais heureusement, Hera reprend rapidement les reines de son guidon et échappe à plusieurs obstacles. Je ne peux m'empêcher d'échapper un rire lorsque je vois ses doigts qui forment un V, de victoire, satisfaite d'elle-même. J'avoue qu'elle s'est très bien sortie du pétrin, je suis totalement surpris par tant d'agilité et je doute avoir de telles performances. Je sais pertinemment qu'à sa place, je me serai lamentablement vautré sur le sol, tombant de mon vélo dès la première embûche. Quoique . . . étant un habitué du vélo,je sous-estime certainement mes capacités.
Alors que j’entame la montagne de bosses qui se trouve face à moi, je ne peux m'empêcher de rire ironiquement lorsque Hera me fait une remarque concernant le risque pour mes parties intimes. Il est vrai que ce type de parcours n'est franchement pas agréable pour un homme mais il suffit de faire preuve d'intelligence pour parvenir à arriver jusqu'au bout, sans une seule égratignure, enfin, en clair, il suffit juste de se relever, légèrement, pour éviter toute douleur. « Et bien je ne m'attendais pas à une telle phrase de ta part Hera » dis-je, en me retenant de rire, trop concentré sur le parcours à venir, « mais ne t'en fais pas pour moi, c'est pour toi que je m'inquiète, évite d'être trop sûre de toi, tu risques de te blesser ». J’accélère donc débutant ce moment difficile mais plutôt amusant. Je sens mon corps qui vibre au même rythme que le vélo, me faisant parfois tourner plus à droite qu'à gauche, perdant un peu le contrôle du guidon, sans pour autant perdre mon équilibre. Les secousses se font de plus en plus denses, et ce n'est que vers la fin, qu'en voulant relâcher la pression, que je me permets de m'asseoir quelques secondes, ce qui devient rapidement un acte regrettable puisque la selle cogne brutalement contre mes parties intimes. « OUTCH ! ». C'est dur d'être un homme parfois, surtout lorsque l'on fait du vélo en empruntant un chemin bossu. Je ne préfère pas faire de pause, malgré la douleur qui me lacère le corps, et continue mon chemin, tout en lançant un regard en arrière, pour vérifier l'état de ma partenaire. Malheureusement, la silhouette de ma partenaire n'est plus dans mon champ de vision, me faisant arrêter quelques secondes. « Hera ? » murmurais-je, pris par un sentiment d'angoisse. Fronçant des sourcils, prêt à faire demi-tour, je vois ma coéquipière qui débarque soudainement devant moi, prenant ainsi la tête de course. « Shit », je reprends rapidement mon vélo et tente d'arriver jusqu'à elle, mais je suis rapidement stoppé lorsque je le vois l'obstacle qui fait face à nous.
« Aish ». Je me frotte les cheveux, quelque peu perturbé par ce brusque arrêt. Je me tourne vers Hera et lui fais une petite grimace. Bien sûr, je me doute bien que la jeune femme me fait les yeux doux juste pour que je puisse céder, mais au fond, si je l'aide, que va t-il se passer ? Va t-elle prendre de l'avance sur moi après être sorti de ce parcours du combattant ? Va t-elle me pousser sur la fin ? Néanmoins, je reste un homme avec des valeurs et je ne peux laisser une femme en difficulté, compétition ou non. « Tu as de la chance que je sois un oppa sympathique, sinon, je t'aurai laissé faire ». Je grimace et me penche en avant, m'abaissant pour qu'elle puisse grimper sur mes épaules, « à deux on ne va pas passer, alors grimpe sur mes épaules, je vais te porter et toi tu feras glisser ton vélo ». Lorsqu'elle est enfin sur mes épaules je commence à marcher prudemment, tenant fermement mon vélo d'une main et elle d'une autre main. C'est toute une acrobatie. « J'espère que tu as confiance en moi et surtout ne fais pas de gestes brusques ou je te promets de t'abandonner » dis-je avec un sourire, mesquin. Malheureusement en voulant faire celui qui sait tout et qui arrive à tout faire, je dérape légèrement du pied, mais me retiens de justesse, empêchant nos deux corps de basculer sur le côté et de tomber. Je ris, nerveusement, « ahah tu as bien cru qu'on allait tomber, avoue, je voulais te faire une petite blague ». Mais oui, bien sûr, on y croit. Arrivés à destination, je laisse Hera descendre de mes épaules, doucement, histoire de ne pas la blesser. « On peut reprendre maintenant ». J'attends qu'elle soit installée sur son vélo pour monter à mon tour, sauf que je réalise que ma chaîne vient de sortir de son roulement, mais trop tard, Hera a déjà avancé. Je suis obligé de lui courir après en criant son prénom « HERA !!! HERAAAA !! ATTENDS !!!! ». Quand elle m'entend enfin je reprends ma respiration, essoufflé par tant de sport. « J'ai un souci avec ma chaîne », bien que je sache la source du problème, cela risque de durer quelques minutes et je n'ai pas envie de la voir partir au loin, seule, non pas parce que je crains de perdre, mais surtout parce qu'elle risque de ne plus me voir sur la route et peut être de croiser des personnes quelque peu étranges. Je retourne jusqu'à mon vélo et tente de réparer le problème mais malheureusement, la chaîne ne semble pas vouloir se remettre à sa place. « Aish . . . Hera, tu saurais pas comment faire ? », question stupide, je l'accorde, mais sait-on jamais, ce n'est pas parce que c'est une femme qu'elle ne sait rien, « sinon je vais devoir monter sur ton vélo », pas le choix.
Alors que j’entame la montagne de bosses qui se trouve face à moi, je ne peux m'empêcher de rire ironiquement lorsque Hera me fait une remarque concernant le risque pour mes parties intimes. Il est vrai que ce type de parcours n'est franchement pas agréable pour un homme mais il suffit de faire preuve d'intelligence pour parvenir à arriver jusqu'au bout, sans une seule égratignure, enfin, en clair, il suffit juste de se relever, légèrement, pour éviter toute douleur. « Et bien je ne m'attendais pas à une telle phrase de ta part Hera » dis-je, en me retenant de rire, trop concentré sur le parcours à venir, « mais ne t'en fais pas pour moi, c'est pour toi que je m'inquiète, évite d'être trop sûre de toi, tu risques de te blesser ». J’accélère donc débutant ce moment difficile mais plutôt amusant. Je sens mon corps qui vibre au même rythme que le vélo, me faisant parfois tourner plus à droite qu'à gauche, perdant un peu le contrôle du guidon, sans pour autant perdre mon équilibre. Les secousses se font de plus en plus denses, et ce n'est que vers la fin, qu'en voulant relâcher la pression, que je me permets de m'asseoir quelques secondes, ce qui devient rapidement un acte regrettable puisque la selle cogne brutalement contre mes parties intimes. « OUTCH ! ». C'est dur d'être un homme parfois, surtout lorsque l'on fait du vélo en empruntant un chemin bossu. Je ne préfère pas faire de pause, malgré la douleur qui me lacère le corps, et continue mon chemin, tout en lançant un regard en arrière, pour vérifier l'état de ma partenaire. Malheureusement, la silhouette de ma partenaire n'est plus dans mon champ de vision, me faisant arrêter quelques secondes. « Hera ? » murmurais-je, pris par un sentiment d'angoisse. Fronçant des sourcils, prêt à faire demi-tour, je vois ma coéquipière qui débarque soudainement devant moi, prenant ainsi la tête de course. « Shit », je reprends rapidement mon vélo et tente d'arriver jusqu'à elle, mais je suis rapidement stoppé lorsque je le vois l'obstacle qui fait face à nous.
« Aish ». Je me frotte les cheveux, quelque peu perturbé par ce brusque arrêt. Je me tourne vers Hera et lui fais une petite grimace. Bien sûr, je me doute bien que la jeune femme me fait les yeux doux juste pour que je puisse céder, mais au fond, si je l'aide, que va t-il se passer ? Va t-elle prendre de l'avance sur moi après être sorti de ce parcours du combattant ? Va t-elle me pousser sur la fin ? Néanmoins, je reste un homme avec des valeurs et je ne peux laisser une femme en difficulté, compétition ou non. « Tu as de la chance que je sois un oppa sympathique, sinon, je t'aurai laissé faire ». Je grimace et me penche en avant, m'abaissant pour qu'elle puisse grimper sur mes épaules, « à deux on ne va pas passer, alors grimpe sur mes épaules, je vais te porter et toi tu feras glisser ton vélo ». Lorsqu'elle est enfin sur mes épaules je commence à marcher prudemment, tenant fermement mon vélo d'une main et elle d'une autre main. C'est toute une acrobatie. « J'espère que tu as confiance en moi et surtout ne fais pas de gestes brusques ou je te promets de t'abandonner » dis-je avec un sourire, mesquin. Malheureusement en voulant faire celui qui sait tout et qui arrive à tout faire, je dérape légèrement du pied, mais me retiens de justesse, empêchant nos deux corps de basculer sur le côté et de tomber. Je ris, nerveusement, « ahah tu as bien cru qu'on allait tomber, avoue, je voulais te faire une petite blague ». Mais oui, bien sûr, on y croit. Arrivés à destination, je laisse Hera descendre de mes épaules, doucement, histoire de ne pas la blesser. « On peut reprendre maintenant ». J'attends qu'elle soit installée sur son vélo pour monter à mon tour, sauf que je réalise que ma chaîne vient de sortir de son roulement, mais trop tard, Hera a déjà avancé. Je suis obligé de lui courir après en criant son prénom « HERA !!! HERAAAA !! ATTENDS !!!! ». Quand elle m'entend enfin je reprends ma respiration, essoufflé par tant de sport. « J'ai un souci avec ma chaîne », bien que je sache la source du problème, cela risque de durer quelques minutes et je n'ai pas envie de la voir partir au loin, seule, non pas parce que je crains de perdre, mais surtout parce qu'elle risque de ne plus me voir sur la route et peut être de croiser des personnes quelque peu étranges. Je retourne jusqu'à mon vélo et tente de réparer le problème mais malheureusement, la chaîne ne semble pas vouloir se remettre à sa place. « Aish . . . Hera, tu saurais pas comment faire ? », question stupide, je l'accorde, mais sait-on jamais, ce n'est pas parce que c'est une femme qu'elle ne sait rien, « sinon je vais devoir monter sur ton vélo », pas le choix.
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Re: Envie de prendre l'air ~ ft. Oppa | Mer 7 Sep - 22:44 Citer EditerSupprimer
Envie de prendre l’air…
ft. Choi Rae Won
Parfait ! Il était tombé dans le panneau ! La gentillesse des hommes qui sous-estimaient autant les capacités physiques que la perfidie des femmes les perdra un jour ! Hera se laissa donc porter jusqu’au sommet de la côte sans avoir le moindre effort à fournir. Cette économie d’énergie s’avérerait des plus utiles pour la suite de la course. La fierté d’accord, mais la victoire avant tout ! Certes, son petit stratagème faillit se retourner contre elle lorsqu’ils manquèrent de perdre l’équilibre et d’embrasser le sol poussiéreux. Fort heureusement, Rae Won rattrapa la situation in extremis. Lorsqu’il lui fit croire que c’était intentionnel – ce qu’elle ne crut bien évidemment pas un seul instant – le garçon ne se douta certainement pas de ce poing levé qu’elle brandit derrière lui, un rictus d’irritation déformant son jolie visage.
Néanmoins, ils finirent par arrivée tout en haut de cette pente escarpée. Là, Hera ne perdit pas un seul instant pour mettre à profit l’avantage énergique qu’elle venait de prendre. Aussitôt au sommet, elle bondit sur ses pieds pour passer aussi vitre une jambe de chaque côté de son vtt, prête à repartir dans l’instant.
« Merci Oppa ! On se retrouve à l’arrivée ! »
Pas peu fière d’être toujours en capacité de se jouer d’autrui à ses profits, bien qu’elle ne le fit qu’avec une sournoiserie espiègle et amicale, Hera savoura sa petite victoire en partant devant. Cependant, son triomphe ne fut que de très courte durée. A peine quelques mètres plus loin, la brunette entendit la voix de Rae Won la rappeler. Un regard en arrière, elle bifurqua l’angle de ses roues et s’arrêta au milieu du chemin à la perpendiculaire. Etait-il en train d’essayer de la piéger à son tour ? Ce serait de bonne guerre ! Devait-elle vraiment le croire ou l’abandonner ? Dans le doute, la singapourienne se résigna à revenir sur ses traces. Elle descendit de son vtt qu’elle posa appuyé contre le tronc d’arbre.
« Yah ! se plaignit-elle. Tu crois vraiment qu’une fille comme moi peut… »
Ses yeux se posèrent sur la chaine du vélo. Elle détourna ensuite la tête en se raclant la gorge.
« Bon… Il y a intérêt à ce que ça reste entre nous ! » lui fit-elle finalement phase en le désignant du bout de index. Hera s’agenouilla à côté du vélo. Avoir quelques connaissances de bricoleuse réparatrice n’avait absolument rien de féminin ou de valorisant pour une jeune fille selon le moule dans lequel sa mère l’avait élevée. D’ailleurs, la singapourienne n’avait jamais eu d’intérêt sincère pour tout ce qui pouvait consister à se salir les mains. À moins d’un peu d’adrénaline à la clé, mais là encore, finalement, cet engouement se recoupait avec comment elle avait pu apprendre quelques notions de débrouille : son frère ! Parce qu’elle aimait l’observer, qu’il était d’un naturel très touche à tout et qu’il avait appris à survivre par ses propres moyens alors qu’il n’était qu’un gamin dans les rues de cette ville dont il parlait encore avec tant d’amour tandis que Hera lui vouait un dégoût profond : Shanghai, perle de l’Orient. Oh, ce fut loin d’être l’amour fou à son égard lorsque cet étrange demi-frère est apparu dans sa vie alors qu’elle était âgée d’une dizaine d’année. Pour ainsi dire, Hera lui jetait même des regards aussi curieux que rebutés comme s’il s’agissait d’une bête de foire. Puis, sans en montrer l’intention, ce frère avait fini par l’apprivoiser et il était devenu ce si précieux Oppa que les trois soeurs avaient tant de mal à se partager. Contrairement à ces dernières, le seul fils de la famille cherchait toujours à résoudre les problèmes par ses propres moyens. Notamment lors de randonnée en vtt où celui de sa cadette venait à les lâcher à mi-parcours. La réaction première de Hera ? Shooter dedans et pester en chinois après le monde entier ! Même son frère en prenait sacrément pour son grade ! Cependant, il demeurait toujours impassible. Ah ça ! Assurément, la cadette de la famille avait manqué d’un cadre autorité pour tempérer ses ardeurs de princesse pourrie gâtée. Afin de rattraper le coup, son père avait fini par se résoudre à la confronter au plus impitoyable mais efficace des professeurs : la vie. Preuve que les leçons commençaient à porter leur fruit, la singapourienne prenait suffisamment de recul pour comparer les réactions qu’elle aurait eu par le passé et celle d’aujourd’hui. Quelques mois encore auparavant, assurément aurait-elle laissé Rae Won se démerder et aurait continuer son chemin sans se préoccuper de lui. En fait, elle ne se serait même certainement jamais retrouvé dans ce lieu avec ce garçon qu’elle ne connaissait que très peu. Et voilà qu’aujourd’hui, ses doigts se retrouvaient repeints de la graisse et de la poussière terreuse qui recouvraient le mécanisme de la chaine du deux roues, en analysant la raison de sa défectuosité.
Au bout de quelques instants, la brunette à la longue chevelure attachée en queue haute se redressa. Sans un mot, elle saisit son téléphone portable dans sa poche. Désormais, elle ne s’en séparait plus guère dès lors qu’elle sortait. Le traumatisme d’être égaré au milieu de l’océan sans pouvoir contacter quiconque lui avait amplement suffit ! Du toucher de ses doigts sur l’écran, elle activa l’application de localisation satellite et examina l’environnement à proximité.
« Il va nous falloir au moins une pince pour essayer de réparer ça. Il y a un petit village à deux kilomètres, nous devrions y trouver un bazar avec quelques outils. »
Hera rangea son téléphone et s’en alla ramasser son propre vélo déposé précédemment contre un arbre.
« Très bien, je vais devoir te prendre comme passager dans ce cas ! Par contre, nous ne pouvons pas laisser ton vélo là, tu vas devoir le porter sur tes épaules. »
Marchant à côté de son vtt, la jolie brune s’avança jusqu’à son interlocuteur dont elle vint tâter les biceps.
« Ça devrait être dans tes cordes, n’est-ce pas ? » le taquina-t-elle subtilement.
Hera enfourcha ensuite son vélo. Elle jeta un regard par-dessus son épaule le temps qu’il s’installe dernière elle. « Je te préviens que tu me revaudras ça et que ça pourrait te couter cher ! »
Il y avait ce petit quelque chose dans l’attitude de Hera qui laissait demeurer un doute quant au sérieux de ses paroles ou leur fond espiègle, lorsqu’elle s’exprimait de la sorte.
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Re: Envie de prendre l'air ~ ft. Oppa | Lun 12 Sep - 20:02 Citer EditerSupprimer
Envie de prendre l'air
Feat Hera
Je suis quelque peu désemparé et surtout honteux de ne pas savoir comment gérer cette chaîne qui ne cesse de m'échapper des mains. Pourtant, j'en ai réparé des vélos, des guidons, de l'électroménager, mais là, je ne sais pour quelle raison, je n'y arrive pas, sûrement trop nerveux par rapport à la course qui se déroule avec ma partenaire. Je me doute bien qu'une fille comme elle n'a pas réellement les capacités pour m'aider, après tout, elle vient d'une famille aisée, tandis que moi, je viens d'une fille particulièrement pauvre. Je ne dis pas que les enfants riches n'apprennent pas à se débrouiller seuls, mais c'est juste que l'éducation n'est pas la même. Lorsqu'un jouet ou objet est cassé, ils courent tous vers un professionnel tandis que les enfants comme moi n'ont pas ces moyens et sont obligés de faire avec les moyens du bord et à réparer, seuls. A l'époque, je n'avais même pas les moyens de m'acheter une glace alors un réparateur, ce n'était franchement pas dans ma tranche de prix. « Non mais ne t'en fais pas, au pire, je . . . », je ne finis pas ma phrase qu'elle me coupe, en me demandant de ne pas le répéter. De quoi ? J'arque un sourcil, quelque peu suspicieux de ce qui m'attend. Je suis alors surpris de la voir prendre les choses en main, s'attaquant au dur labeur. Je reste accroupie à ses côtés, observant chacun de ses gestes, la regardant manipuler chaque détail du vélo, pour tenter de trouver le problème. Je ne m'attendais réellement pas à de tells performances venant d'elle, à croire qu'elle en cache des choses. Il faut dire que derrière son allure de princesse, Hera semble cacher un véritable caractère, plaisant du moins. Elle n'est pas comme toutes ces autres enfants de riche, qui n'osent toucher la crasse, ou même se salir, et encore moins côtoyer des personnes en dessous de l'échelle, de leur propre échelle. C'est peut-être pour cette raison que j'ai le désir de l'apprivoiser, d'apprendre à la connaître. Elle m'intrigue par sa différence et son côté si invraisemblable. Encore aujourd'hui, elle me prouve qu'elle n'est pas comme les autres. Elle sait manipuler un vélo, le réparer, et c'est pour cette raison que je ne peux que m'attacher à cette fille, que devenir un ami pour elle. Je hoche donc simplement de la tête, écoutant ses sages paroles, lorsqu'elle propose de marcher 2 kilomètres, pour y trouver un petit village, contenant un bazar pouvant nous aider, enfin m'aider. J'ébouriffe légèrement ses cheveux, sans pour autant les décoiffer, « c'est qu'il y en a dans cette petite tête. Tu me surprends de jour en jour Hera. Mais . . . . merci ». Je lui fais un large sourire, lui montrant ma gratitude.
Je laisse échapper un rire lorsqu'elle me demande si elle doit me prendre comme potentiel passager, « j'ai le malheur de te dire que oui. Mais c'est vrai que je ne peux laisser mon vélo ici », déjà parce qu'une personne risque de le prendre mais aussi parce que sur place, je ne pourrai voir quels outils sont mieux pour réparer mon vélo, alors autant que je le prenne avec moi. Je fais l'homme fort et lui lève les yeux au ciel quand elle touche mes muscles en disant que ça devrait passer, « comment ça ? Je suis totalement capable de porter ce vélo. Tu me sous-estimes très chère ». Néanmoins je ne sais pas si le fait de le porter va allécher le poids qu'elle, elle va devoir porter. Oui parce que ce n'est pas moi qui vais pédaler, mais elle. « Mais tu es certaine que tu ne veux pas inverser les rôles ? Bon mon vélo risque d'être lourd, mais tu risques d'avoir du mal à pédaler, non ? ». Je n'aimerai pas qu'elle ait un accident par ma faute. De toute manière, concrètement, dans les deux cas, le problème se pose, soit elle souffre en portant mon vélo, soit elle souffre en pédalant, donc elle va souffrir quoiqu'il arrive. Super le Oppa ! Je réfléchis rapidement, tentant de trouver une meilleure idée. « Ou alors . . . pendant que toi ou moi, on pédale, l'autre essaie de faire rouler le vélo ». Je me frotte le menton mais trouve cette idée stupide, parce que de un le vélo risque de partir, et de deux, tenir le vélo et l'autre vélo pour ne pas tomber, c'est mission impossible. « Oublie, prenons ta première idée » dis-je en trouvant le moyen de monter sur son vélo, puis de placer le mien sur mes épaules. « Si tu veux échanger, tu me dis ».
Les 2 kilomètres se font finalement rapidement et efficacement. « T'as vu que j'ai pu le faire, et toi aussi ». Je lui donne une petite tape sur l'épaule, pour l'encourager, fier d'elle, et m'en vais dans la boutique, lui intimant de rester là, pour reprendre son souffle. Avec des outils, je vais pouvoir rapidement réparer mon erreur. Je reviens donc quelques minutes plus tard, les mains chargés de quelques broutilles et m'attaque directement à la chaîne que je répare en quelques secondes. Les doigts plein de crasse, je viens en déposer sur son nez, juste pour l'embêter. « En guise de remerciement », dis-je en faisant un clin d’œil. Je redresse mon vélo, prêt à démarrer de nouveau l'aventure. Je regarde alors son pied qu'elle ne semble pas tenir correctement, « ça va ? » dis-je inquiet de la savoir blessée.
Je laisse échapper un rire lorsqu'elle me demande si elle doit me prendre comme potentiel passager, « j'ai le malheur de te dire que oui. Mais c'est vrai que je ne peux laisser mon vélo ici », déjà parce qu'une personne risque de le prendre mais aussi parce que sur place, je ne pourrai voir quels outils sont mieux pour réparer mon vélo, alors autant que je le prenne avec moi. Je fais l'homme fort et lui lève les yeux au ciel quand elle touche mes muscles en disant que ça devrait passer, « comment ça ? Je suis totalement capable de porter ce vélo. Tu me sous-estimes très chère ». Néanmoins je ne sais pas si le fait de le porter va allécher le poids qu'elle, elle va devoir porter. Oui parce que ce n'est pas moi qui vais pédaler, mais elle. « Mais tu es certaine que tu ne veux pas inverser les rôles ? Bon mon vélo risque d'être lourd, mais tu risques d'avoir du mal à pédaler, non ? ». Je n'aimerai pas qu'elle ait un accident par ma faute. De toute manière, concrètement, dans les deux cas, le problème se pose, soit elle souffre en portant mon vélo, soit elle souffre en pédalant, donc elle va souffrir quoiqu'il arrive. Super le Oppa ! Je réfléchis rapidement, tentant de trouver une meilleure idée. « Ou alors . . . pendant que toi ou moi, on pédale, l'autre essaie de faire rouler le vélo ». Je me frotte le menton mais trouve cette idée stupide, parce que de un le vélo risque de partir, et de deux, tenir le vélo et l'autre vélo pour ne pas tomber, c'est mission impossible. « Oublie, prenons ta première idée » dis-je en trouvant le moyen de monter sur son vélo, puis de placer le mien sur mes épaules. « Si tu veux échanger, tu me dis ».
Les 2 kilomètres se font finalement rapidement et efficacement. « T'as vu que j'ai pu le faire, et toi aussi ». Je lui donne une petite tape sur l'épaule, pour l'encourager, fier d'elle, et m'en vais dans la boutique, lui intimant de rester là, pour reprendre son souffle. Avec des outils, je vais pouvoir rapidement réparer mon erreur. Je reviens donc quelques minutes plus tard, les mains chargés de quelques broutilles et m'attaque directement à la chaîne que je répare en quelques secondes. Les doigts plein de crasse, je viens en déposer sur son nez, juste pour l'embêter. « En guise de remerciement », dis-je en faisant un clin d’œil. Je redresse mon vélo, prêt à démarrer de nouveau l'aventure. Je regarde alors son pied qu'elle ne semble pas tenir correctement, « ça va ? » dis-je inquiet de la savoir blessée.
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Re: Envie de prendre l'air ~ ft. Oppa | Lun 19 Sep - 10:39 Citer EditerSupprimer
Envie de prendre l’air…
ft. Choi Rae Won
Si elle était certaine qu’ils ne devraient pas inverser les rôles ? En toute honnêteté, dès le départ, Hera en douta ! Et sur le trajet, elle se maudit encore davantage d’avoir proposé une telle idée ! À quand son orgueil cesserait-il de surestimer ses forces ? Elle qui parlait si souvent de dépasser ses propres limites, elle était servi ! Ces deux kilomètres lui parurent interminables ! Elle en bava mais n’en dit mot. Hors de question de se plaindre et de reconnaitre sa faiblesse ! Mais intérieurement, elle se demandait quand est-ce qu’elle apprendrait à fermer sa grande gueule dans ce genre de circonstances ! Si certains devraient tourner 7 fois leurs doigts avant de taper un message, Hera, elle ferait mieux de tourner sa langue dans sa bouche avant de la ramener ! La spontanéité semblait décidément être un point commun à la fratrie Zhang-Patrie, et pourtant, là-dessus on ne pouvait guère dire que les enfants tenaient particulièrement de leurs parents.
Ils atteignirent enfin le petit village. Les muscles de Hera en furent tellement soulagés qu’elle freina un peu brutalement dès lors qu’ils arrivèrent à la hauteur du bazar indiqué sur le gps de son smartphone. Si elle avait pu prédire les paroles de son compagnon « T'as vu que j'ai pu le faire» sans doute aurait-elle marqué un arrêt encore plus sec, histoire de rappeler à sa « virilité » que c’était elle qui avait très probablement le plus morfler. Oui, c’était son idée, mais et alors ? Cela ne l’empêchait pas de reporter la faute sur les autres pour autant ! Après tout, elle était une femme donc elle avait le droit. C’était un peu ce que sa mère lui avait toujours inculqué. Un être supérieur n’a pas à se justifier et peut blâmer quiconque lui est inférieur.
« Bien sûr que j’ai pu le faire ! rétorqua-t-elle tandis qu’ils descendaient du deux roues. En aurais-tu douter ? »
Ce n’était pas encore pour aujourd’hui que la jeune fille allait ravaler sa fierté. Pendant que Rae Won la laissa seule quelques instants afin d’aller chercher ce qu’il lui fallait dans le petit magasin, Hera s’étira les bras, les épaules et les muscles de son dos jusqu’aux reins. Ces deux misérables kilomètres avaient sacrément entamé son capital d’endurance. Les muscles de ses jambes endoloris, la singapourienne effectua quelques pas jusqu’à un banc, non loin de là. Elle commença par s’asseoir, puis finalement tourna sur ses fesses afin de d’étendre son dos sur les planches de bois peu confortables mais reposantes, jambes pliés aux genoux remontés. Elle passa un bras devant ses yeux agressés par l’éclatante lumière des rayons du soleil estival. La météo n’avait pas prédit que les températures monteraient autant dans la journée. Sur leur chemin de randonnée en partie bordé de bois et de leur ombre protectrice, la jeune fille n’avait pas eu conscience qu’il commençait à faire si chaud. Malgré l’inconfort, ce petit moment de répit s’avérait salvateur. Alors que les muscles de son corps se relâchaient et profitait du soulagement qu’ils leur étaient offert, les messages nerveux en provenance de son pied purent enfin parvenir à son cerveau sans se faire bousculer au milieu de cette affluence de trafic. Sous son bandage, à cause de la transpiration notamment, sa plaie la démangeait quelque peu dans une sensation désagréable.
Le tintement du carillon de la porte d’entrée du bazar se fit entendre. Hera se redressa, devinant le retour de son compagnon. Elle se leva de son banc et parcourut la poignée de mètres franchit précédemment pour le rejoindre à côté des deux vélos. La jolie brune l’observa sans un mot. Rae Won n’en eut pas pour longtemps et lorsqu’il eut fini, il se retourna vers et… Et s’essuya le doigt sur son nez ?! Hera en loucha presque et se recula d’un mouvement vif dans une exclamation plaintive :
« Yah ! C’est ça que tu appelles des remerciements ?! Tu vas voir ! »
Le garçon avait déjà ramassé son vélo, mais s’il pensait s’en sortir à si bon compte, il se mettait le doigt dans l’oeil. Sincèrement un peu irritée, mais faussement en colère, Hera entreprit d’essayer de ses saisir des mains sales de Rae Won pour les lui coller contre son visage à lui. Bien évidemment, le garçon se débattit et au jeu de la force, la Singapourienne n’avait aucune chance de l’emporter. Cependant, à force de se chamailler dans des éclats de voix qui laissèrent place aux éclats de rire, les doigts de Hera finirent par devenir presque aussi sales que ceux de son adversaire. Dotée de suffisamment de vivacité pour le prendre de vitesse, la brunette réussit finalement à lui couvrir le visage de traces noires. Elle bondit en arrière aussitôt après afin d’esquiver toute tentative de représailles.
« Stop ! On est quitte maintenant ! réclama-t-elle la fin des hostilités, sourire aux lèvres et les mains en l’air en signe d’arrêt de jeu. Tu n’oserais pas t’en prendre davantage à une fille qui sort tout juste de convalescence ? » rebondit-elle sur le sujet de sa blessure.
Hera n’était effectivement pas certaine que son pied aille si bien que cela. Cependant, elle n’était pas prête à le reconnaitre non plus. La jeune fille jeta ensuite un regard sur ses mains et sur son état général.
« Regarde dans quel état je suis maintenant, feint-elle de le lui reprocher. Je reviens, je vais essayer d’aller nettoyer un peu tout ça. »
La Singapourienne disparut à son tour dans le petit bazar. Elle demanda au caissier si où se trouvait les toilettes et si elle pouvait les emprunter. L’employé en question semblait être un lycéen effectuant un petit boulot. Il n’avait vraisemblablement pas l’habitude de voir beaucoup de jeunes femmes dans sa boutique. La bouche ouverte, béat, il acquiesça d’un hochement de tête et lui désigna la direction des sanitaires du doigt, sans un mot. Sans un remerciement non plus, Hera s’y rendit. Après s’être lavée un peu le visage mais aussi les mains et les bras, la jeune fille dont le pied était resté en appui seulement sur la pointe depuis qu’elle était seule, se baissa pour enlever sa chaussure. Son bandage n’avait pas trop bougé, néanmoins, une sensation désagréable l’incommodait de plus en plus. Tant pis, elle n’aura qu’à serrer les dents au besoin. Elle se rechaussa, quitta les toilettes et marqua un temps d’arrêt juste après avoir franchi le seuil du petit magasin. Visiblement, Rae Won s’était fait des « amis » en son absence. Un petit groupe de cinq « motards », ou pour être plus exact de fils à papa qui voulait essayer de jouer aux durs sur les bécanes offertes par ou appartenant à leur père, l’entourait en arc de cercle. Il est vrai que Rae Won était un jeune plutôt baraqué. Sa carrure avait attiré leur attention et trop fiers de s’exhiber sur les bêtes mécaniques reluisantes face à un gars plus costaud qu’eux, ces cinq là semblaient avoir eu envie de se distraire en lui cherchant des noises.
Loin d’être apeurée, Hera fronça les sourcils et vint à leur rencontre, prête à soutenir son ami pour les dégager.
« Il y a un problème ? » demanda-t-elle sur un ton trahissant son agacement face à ce genre de comportement.
L’un commença à demander ce qu’elle voulait la belle et si c’était la « poule » de Rae Won auquel cas, il se faisait pas chier le gaillard, lorsqu’un autre encore coiffé de son casque s’exclama soudainement en la pointant du doigt :
« Oh ! Mais… »
Hera arqua un sourcil en lui faisant face. Le jeune homme ôta son casque et brusquement elle se rappela ! Ses yeux s’écarquillèrent : ce gars, cette moto… Pas de doute ! Elle s’efforça de sourire en conservant un air un soupçon moqueur :
« Oh ! Comme on se retrouve ! Je vois que tu as retrouvé ta moto sans difficulté ! Elle est très agréable à conduire d’ailleurs ! »
La jeune fille effectua un petit pas sur le côté pour se rapprocher de Rae Won. Ses doigts vinrent chercher discrètement son coude pour attirer son regard sur elle. Hera leva les yeux vers les siens et gardant son sourire embarrassé, elle essaye de lui faire comprendre par transmission de pensée :
« Oppa, il se pourrait bien que j’ai fait une bêtise la dernière fois. Je crois qu’on est dans la merde. »
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Re: Envie de prendre l'air ~ ft. Oppa | Mar 20 Sep - 20:25 Citer EditerSupprimer
Envie de prendre l'air
Feat Hera
« Mais non, je ne doute pas de tes capacités petite princesse » dis-je en faisant un clin d’œil. Je me doute bien que les femmes peuvent montrer quelques performances impressionnantes, révélatrices, surprenantes, et j'avoue que je ne pensais pas pouvoir la voir réussir un tel challenge, mais elle l'a fait. Comme quoi, je dois me méfier de la silhouette de Hera, elle cache de très grandes choses. C'est certain. Désormais je le sais, et je suis vacciné. Je la laisse donc se reposer, tandis que je m'en vais prendre le nécessaire pour réparer cette chaîne qui me pourrit l'escapade. Et dire que de base, ça devait être une simple promenade, tranquille, paisible, il a fallu que ma chaîne me fasse un sale coup. En même temps dans la vie il y a toujours des imprévus. Après avoir réparé la chaîne, mettant quelques secondes seulement à la remettre en place, je mets à Hera un peu de noir sur son nez, en guise de remerciement. Ce qui n'est pas au goût de la jeune femme puisqu'elle essaie, immédiatement, de se venger, en forçant le passage jusqu'à mes mains, désireuse de les mettre contre mon visage . « YAAHHH » criais-je, tout en essayant de me défendre. C'est qu'elle a quand même un peu de force qu'elle le souhaite cette fille mais n'oublions pas que je suis un homme, qui plus est musclé alors forcément le jeu de force n'est pas très équitable, voir pas du tout. Les cris se transforment en rire et rapidement, je baisse ma garde, ne pouvant plus me contrôler, riant jusqu'à en pleurer. Hera profite de cette faille pour me mettre du noir sur le visage, m'enduisant de cette douce crème. Heureusement que je ne suis pas quelqu'un qui prend mal les choses, et je trouve cela même amusant. Je dois ressembler à un clown à l'heure actuelle. Je suis prêt à l'attaquer, pour prendre ma vengeance mais elle use de stratégie pour me faire perdre toute envie. J'ouvre la bouche, hésite quelques secondes et abandonne. « Ok, je déclare forfait ! Tu as su me faire changer d'avis », homme sympathique que je suis. Je lui donne une petite tape sur le haut du crâne, « vas donc te nettoyer le visage, file » dis-je en la laissant partir, restant pour surveiller les vélos.
Le temps d'attendre patiemment Hera, des hommes surgissent de nul part, avec des motos plus grosses qu'eux, tandis que moi, je n'ai qu'un pauvre vélo. Mais ce n'est pas grave, je ne suis absolument pas impressionné. J'ai vécu, toute une vie, dans des quartiers peu fréquentables, ayant des bandes d'amis peu recommandables alors me défendre je connais et surtout, des types comme eux, ça ne fait qu'impressionner, mais ça ne mord pas. Je préfère donc les ignorer, espérant les voir partir rapidement, avant que Hera ne revienne, mais il insiste, continuant à tourner autour de moi tels des volatiles. Je sais que je ne dois pas intervenir, que ça ne sert à rien, mais je commence à être quelque peu exténué par leur comportement. Je m'apprête à leur demander de partir, mais Hera arrive, désireuse sûrement de me rejoindre. Oh Non pas Hera. Pourquoi n'est-elle pas restée dans le bazar, ça aurait été plus simple. Là, ça complique les choses. Et comme je pouvais m'en douter, ils font une réflexion concernant la présence de Hera, « non, ce n'est pas ma poule » dis-je froidement, sans continuer. Lorsque un des motards enlève son casque en regardant Hera d'un air quelque peu étrange je réalise que la situation ne va franchement pas tourner à notre avantage. Je fronce des sourcils lorsque Hera me précise qu'elle a peut fait une bêtise. Du genre ? « Rassure moi, ce n'est pas quelque chose de terrible ». Mais pas besoin de poser la question je connais la réponse. Je la prends doucement par le bras, la mettant derrière moi, comme pour la protéger. « Hum . . . bon les mecs, nous on est juste là pour nous balader pas pour avoir des problèmes, et puis, franchement, ça serait manqué de courage de vous battre contre nous deux, sachant qu'on est largement en infériorité ». Et surtout que je suis avec Hera. Malheureusement ils sont déterminés et surtout, le mec qui a parlé à Hera insiste pour l'avoir. Je ne pourrai pas tous les vaincre et même avec l'aide de Hera, ce n'est absolument pas faisable. Je peux les blesser, les ralentir, mais pas les vaincre. Je me penche vers Hera et murmure à son oreille, « surtout tu ne paniques pas, quand je te le dis, tu prends le vélo et tu fuis, tu ne regardes pas en arrière, tu ne m'attends pas, tu fuis, c'est tout. Tout droit tu verras un petit chemin bien trop étroit pour leurs motos, prends le. Je te rejoindrai. Je ne te donne pas le choix. Tu risques de nous blesser encore plus ». « Oh ! Pourquoi vous parlez autant ? Arrêtez de parler comme ça ». Je serre le bras de Hera pour lui dire de m'écouter. « On fait juste quelques remarques. Je lui disais que si vous restiez sur votre moto c'est juste par crainte de vous faire défoncer par nous ». Je cligne plusieurs fois des yeux, l'air de rien. Énervés, ils descendent de leurs motos et s'approchent de nous, prêts à bousculer. C'est là que je donne le signal à Hera pour qu'elle fuit. Tandis qu'elle fuit, j'attrape un des mecs par le bras et lui fais une prise. Un autre mec arrive vers moi et me donne un coup à la lèvre, que j'encaisse, mais très vite je réponds à son attaque, lui donnant un coup dans l'abdomen. Heureusement que je sais me défendre et que je me suis de nombreuses fois battu avec des hommes, bien plus costauds. Bien sûr, je ne parviens pas à totalement les maîtriser et je suis dans l'obligation de fuir, à mon tour, prenant mon vélo et pédalant de toutes mes forces, comme jamais je n'ai pédalé. Comme j'emprunte des chemins boueux, sinueux, bref pour vélos, ils leur aient difficile d'avancer à grande allure, J'arrive alors au chemin que j'avais indiqué juste avant à Hera et bifurque à l'intérieur, le semant totalement. Après plusieurs mètres je retrouve Hera et saute de mon vélo pour vérifier si elle va bien. « Hera ça va ? Tu ne t'es pas blessée en cours de route ? Et qu'est-ce que tu as fait à cet homme pour qu'il semble autant t'en vouloir ? ». Je ne réalise même pas que la lèvre est en sang et que je me suis fait quelques bleus. En même temps je ne suis pas surhumain, face à autant d'hommes, je n'avais aucune chance de survivre.
Le temps d'attendre patiemment Hera, des hommes surgissent de nul part, avec des motos plus grosses qu'eux, tandis que moi, je n'ai qu'un pauvre vélo. Mais ce n'est pas grave, je ne suis absolument pas impressionné. J'ai vécu, toute une vie, dans des quartiers peu fréquentables, ayant des bandes d'amis peu recommandables alors me défendre je connais et surtout, des types comme eux, ça ne fait qu'impressionner, mais ça ne mord pas. Je préfère donc les ignorer, espérant les voir partir rapidement, avant que Hera ne revienne, mais il insiste, continuant à tourner autour de moi tels des volatiles. Je sais que je ne dois pas intervenir, que ça ne sert à rien, mais je commence à être quelque peu exténué par leur comportement. Je m'apprête à leur demander de partir, mais Hera arrive, désireuse sûrement de me rejoindre. Oh Non pas Hera. Pourquoi n'est-elle pas restée dans le bazar, ça aurait été plus simple. Là, ça complique les choses. Et comme je pouvais m'en douter, ils font une réflexion concernant la présence de Hera, « non, ce n'est pas ma poule » dis-je froidement, sans continuer. Lorsque un des motards enlève son casque en regardant Hera d'un air quelque peu étrange je réalise que la situation ne va franchement pas tourner à notre avantage. Je fronce des sourcils lorsque Hera me précise qu'elle a peut fait une bêtise. Du genre ? « Rassure moi, ce n'est pas quelque chose de terrible ». Mais pas besoin de poser la question je connais la réponse. Je la prends doucement par le bras, la mettant derrière moi, comme pour la protéger. « Hum . . . bon les mecs, nous on est juste là pour nous balader pas pour avoir des problèmes, et puis, franchement, ça serait manqué de courage de vous battre contre nous deux, sachant qu'on est largement en infériorité ». Et surtout que je suis avec Hera. Malheureusement ils sont déterminés et surtout, le mec qui a parlé à Hera insiste pour l'avoir. Je ne pourrai pas tous les vaincre et même avec l'aide de Hera, ce n'est absolument pas faisable. Je peux les blesser, les ralentir, mais pas les vaincre. Je me penche vers Hera et murmure à son oreille, « surtout tu ne paniques pas, quand je te le dis, tu prends le vélo et tu fuis, tu ne regardes pas en arrière, tu ne m'attends pas, tu fuis, c'est tout. Tout droit tu verras un petit chemin bien trop étroit pour leurs motos, prends le. Je te rejoindrai. Je ne te donne pas le choix. Tu risques de nous blesser encore plus ». « Oh ! Pourquoi vous parlez autant ? Arrêtez de parler comme ça ». Je serre le bras de Hera pour lui dire de m'écouter. « On fait juste quelques remarques. Je lui disais que si vous restiez sur votre moto c'est juste par crainte de vous faire défoncer par nous ». Je cligne plusieurs fois des yeux, l'air de rien. Énervés, ils descendent de leurs motos et s'approchent de nous, prêts à bousculer. C'est là que je donne le signal à Hera pour qu'elle fuit. Tandis qu'elle fuit, j'attrape un des mecs par le bras et lui fais une prise. Un autre mec arrive vers moi et me donne un coup à la lèvre, que j'encaisse, mais très vite je réponds à son attaque, lui donnant un coup dans l'abdomen. Heureusement que je sais me défendre et que je me suis de nombreuses fois battu avec des hommes, bien plus costauds. Bien sûr, je ne parviens pas à totalement les maîtriser et je suis dans l'obligation de fuir, à mon tour, prenant mon vélo et pédalant de toutes mes forces, comme jamais je n'ai pédalé. Comme j'emprunte des chemins boueux, sinueux, bref pour vélos, ils leur aient difficile d'avancer à grande allure, J'arrive alors au chemin que j'avais indiqué juste avant à Hera et bifurque à l'intérieur, le semant totalement. Après plusieurs mètres je retrouve Hera et saute de mon vélo pour vérifier si elle va bien. « Hera ça va ? Tu ne t'es pas blessée en cours de route ? Et qu'est-ce que tu as fait à cet homme pour qu'il semble autant t'en vouloir ? ». Je ne réalise même pas que la lèvre est en sang et que je me suis fait quelques bleus. En même temps je ne suis pas surhumain, face à autant d'hommes, je n'avais aucune chance de survivre.
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Re: Envie de prendre l'air ~ ft. Oppa | Lun 3 Oct - 19:15 Citer EditerSupprimer
Envie de prendre l’air…
ft. Choi Rae Won
Si elle avait fait quelque chose de terrible ? En un sens : non. Cependant, si le fils à papa rouleur de mécanique sur sa bécane avait un quelconque soucis de fierté ou d’ego surdimensionné comme il n’y avait guère à en douter, alors certainement n’avait-il pas bien digérer le fait que la jeune fille ait pu se foutre royalement de sa gueule lors de leur précédente rencontre. D’ailleurs, Hera grimaça légèrement en se remémorant les propos qu’elle avait pu avoir ce jour-là afin de duper son interlocuteur. Elle pria intérieurement pour que lui, il ne s’en souvienne pas. Peine perdue. Une remarque incitant Rae Won a se retirer pour la prendre avec lui sur sa moto, sous-entendant explicitement que les vibrations du moteur lui procurer bien plus de sensation entre les cuisses qu’une balade en vélo, lui témoigna du contraire. Ouais bon, elle avait pousser le bouchon un peu long ce jour-là lorsqu’elle avait demandé à pouvoir monter sur la fameuse moto et faire ronronner le moteur sous prétexte d’être curieuse à la sensation de la sentir vibrer sous elle. Ces amis qui cherchaient tant à l’aider à se décoincer avaient-ils vraiment conscience du risque que cela pouvait représenter en conséquence de la langue bien pendue et de la spontanéité pas toujours très réfléchie de Hera ? En tout cas, cette réplique-ci, la singapourienne n’était vraisemblablement pas prête de l’oublier.
Elle sentit le bras de Rae Won l’inciter à rester derrière lui. Hera leva sur lui un regard interrogateur. Se battre ? Ils n’allaient quand même pas se battre là, maintenant, tout de suite au milieu de la rue ? Les traits du visage de son Oppa exprimèrent néanmoins son sérieux. Les yeux de la jeune fille bifurquèrent en direction de leurs interlocuteurs. Eux non plus ne semblaient plus là juste pour plaisanter. Elle peinait à y croire ! Les sud-coréens étaient-ils tous des barbares pour vouloir en venir aux mains si facilement ? Sur la voie publique de surcroit ! Elle ouvrit la bouche dans l’intention de leur exprimer le fond de sa pensée quant à une telle attitude aussi puérile mais la voix de Rae Won qui venait de se pencher vers son oreille la stoppa dans son élan. Sa stupéfaction n’en augmenta que davantage. Fuir ? Y croyait-il sérieusement ? La pensait-il d’un naturel couard ? Hors de question de sauver sa peau et de l’abandonner derrière ! Peut-être était-elle égoïste, mais il n’était pas dans sa nature de reculer devant l’adversité ! Et encore moins de laisser quelqu’un dans le pétrin par sa faute ! Certes n’avait-il pas tort quant au fait que si la lutte s’engageait, tous deux n’avaient guère de chance d’en sortir victorieux, du simple fait de l’inégalité des forces. Cependant, elle ne partirait pas seule !
Hera le retint par le bras.
« Ne crois pas que je vais te laisser jouer les héros et m’enfuir de la sorte ! »
Elle vit bien le mécontentement dans les yeux de Rae Won. Elle savait qu’il aurait sincèrement préféré qu’elle obtempère sans discuter, mais cette personne docile à qui il avait espéré s’adresser n’était pas Hera. Sans doute en eut-il conscience puisqu’il lui fit finalement croire qu’ils prendraient leurs jambes à leur cou ensemble. Il la dupa somptueusement sur ce coup-là ! Lorsqu’il lui donna le signal pour décamper, ensemble comme il lui avait finalement fait croire, Hera s’exécuta. Elle ramassa son vélo à terre, grimpa dessus et commença à pédaler sur plusieurs mètres. Cependant, les éclats de voix dans son dos la mirent rapidement la puce à l’oreille. Rae Won s’était joué d’elle et il n’avait eu nullement l’intention de prendre la clé des champs sans lui laisser une distance d’avance par sécurité. Hera en sauta du vélo qui tomba à nouveau sur macadam et se retourna, estomaqué. La gorge nouée, elle assista au loin à la scène de la lutte. Son instinct lui dictait de revenir sur ses pas, mais sa raison lui rappelait les paroles de son Oppa. Et si elle le mettait vraiment encore plus en difficulté à cause de son obstination ? La singapourienne se résigna à aller contre son tempérament et reprit sa fuite, enfourchant derechef son vélo.
Elle pédala alors, de tout son saoul. Ses jambes endolories par l’effort précédent l’emmenèrent aussi vite qu’elles le purent. Hera suivit les instructions donner par son Oppa et s’engagea dans le petit chemin escarper. En effet, impossible pour les assaillants de passer par là avec leurs bécanes. Rester à espérer qu’ils ne mettraient pas pied à terre pour les poursuivre. Peu probable. Mais avant toute chose, il fallait surtout que Rae Won parvienne à leur échapper. La singapourienne pédala jusqu’à ce que ses jambes ne finissent pas l’abandonner. La roue du vélo buta sur une racine. Elle tomba. Paumes et genoux à terre. Elle aurait voulu se redresser, peut-être s’éloigner encore un peu, mais ses muscles s’y refusèrent. Elle avait trop forcé. Elle avait surestimer ses capacités physique actuelles. Elle avait sous-estimer sa baisse de forme indéniable suite à ce séjour peu ordinaire sur une île déserte. Et la chaleur, et l’air aussi sec qu’étouffant de la Corée du Sud ne l’aidait en rien. Hera rassembla néanmoins le peu de force dans les jambes qui lui restait pour se relever et la porter jusqu’à un rocher sur le bord du chemin où elle s’assit.
Les yeux rivés sur le sentier, l’attente parut interminable jusqu’au moment où elle vit enfin réapparaitre la silhouette de Rae Won sur le vélo. L’étudiante en médecine bondit sur ses pieds. Sur un pied. Puisque l’autre, blessé, n’apprécia pas la manoeuvre. Sa cheville fléchit légèrement, mais Hera rétablit son équilibre avant de se la tordre davantage. N’écoutant que d’une oreille distraite les paroles de son Oppa lorsqu’il parvint à sa hauteur, la brunette jeta tout d’abord un regard par-dessus l’épaule de ce dernier afin de s’assurer qu’il n’était pas suivi. Personne en vue. Vraisemblablement, les poursuivants n’avaient pas daigner descendre de leurs bêtes mécaniques. Les jolis yeux sombres de la demoiselle se posèrent ensuite sur le visage de son interlocuteur en face d’elle, son attention aussitôt alertée par la vue du sang qui coulait de plus en plus abondamment de la lèvre de celui-ci.
« Yah ! Tu crois que c’est le moment de t’inquiéter pour moi ? » lui reprocha-t-elle.
De sa poche de short, Hera sortit une compresse qu’elle avait emporté par précaution au cas où elle aurait dû refaire son pansement. Spontanément, ses doigts vinrent l’appliquer sur la lèvre sanglante de Rae Won. Ce ne fut que lorsque ses yeux se relevèrent à nouveau vers ceux de son oppa qu’elle prit conscience de son geste, de cette proximité qui, malgré ce qu’on pouvait croire, avait un certain don pour l’intimider. La jeune fille sentit le feu lui monter aux joues et détourna furtivement le regard, confuse. Elle s’efforça néanmoins d’en laisser paraître le moins possible, aussi peu crédible fut-elle sous cette fausse assurance. Elle se racla légèrement la gorge.
« Garde ça contre ta lèvre afin d’estomper un peu le flux sanguin, » lui dit-elle, les yeux toujours fuyant et l’incitant ainsi à prendre la relève qui lui permettrait d’ôter ses doigts de contre ses lèvres.
Ses iris parcoururent ensuite le reste du corps du danseur, le long de son bras, jusqu’à sa main égratignée par les échanges de coups de poings. Hera vint alors la prendre dans les siennes, effleurant les petites plaies avec délicatesse, les yeux rivés dessus, incapable de le regarder en face tant elle se sentit coupable à ce moment-là :
« Je suis désolée Oppa… Je ne pensais pas qu’une aussi petite blague puisse se répercuter plus tard sur quelqu’un d’autre… »
Elle redressa finalement la tête, prête à affronter son regard.
« Est-ce que ça va aller ? »
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Re: Envie de prendre l'air ~ ft. Oppa | Mer 5 Oct - 23:44 Citer EditerSupprimer
Envie de prendre l'air
Feat Hera
En tant qu'homme, au masculin, la société impose souvent d'agir d'une certaine manière, de protéger chaque femme en danger, quoiqu'il puisse arriver. Ce n'est pas à la femme de protéger l'homme, mais à l'homme de le faire, ou alors il risque d'y avoir un certain impact sur l’ego de l'homme. Il y a certaines choses que l'homme est censé faire à la place de la femme. Par exemple le fait de gagner moins que la femme peut avoir aussi un impact émotionnel, sur l'ego de celui-ci. C'est ainsi que la société a été faite. Avec des obligations pour l'homme comme pour la femme. Certes les tendances poussent à une certaine hétérogénéité, à réduire ses différences, mais elles persistent quand même et certaines d'entre elles ne peuvent disparaître. C'est pour cette raison que je ne peux me résoudre à laisser Hera dans cette situation, à la laisser à mes côtés sans pouvoir la protéger. Il en est de mon devoir de la protéger. Je ne suis pas son petit ami, ni même son grand frère, de sang, mais je n'en reste pas moins l'un, ou le seul, de ses oppas, je me dois donc d'agir comme tel. Et puis même, j'ai une certaine fierté à conserver, je refuse donc qu'elle reste à mes côtés, au risque de la voir se blesser. Je pense que je ne l'accepterai pas et n'oserai plus la regarder en face si une telle chose doit se dérouler. Je soupire donc d'impatience lorsque je comprends parfaitement bien que Hera n'a pas le désir de s'en aller et qu'elle veut rester à mes côtés, si besoin est, sauf que réellement, elle risque d'être plus un frein qu'autre chose, surtout que ces individus vont vouloir l'attaquer en première et donc faire barrière, alors que si je suis seul, je vais avoir plus de facilités de déplacement. J'ai eu l'habitude de me battre par le passé et je n'ai sûrement pas perdu mes réflexes je n'ai donc aucune crainte quant au fait de les ralentir, juste un peu. Je ne pourrai pas non plus les vaincre, c'est une chose encore improbable mais je peux juste en ralentir quelques-uns et les blesser, après j'aviserai ma fuite. Je tente donc de faire croire à Hera que oui je vais fuir à ses côtés, que oui je vais la suivre derrière et que nous allons prendre nos jambes à notre cou, lui faisant une semi-promesse, mais je sais pertinemment que je vais tout faire sauf ça. Je la laisse donc prendre son vélo, fais mine de la suivre, mais tourne rapidement des talons pour me confronter aux autres. J'espère sincèrement qu'elle ne va pas réaliser, trop vite, que je ne la suis pas et faire demi-tour. Il est hors de question qu'elle revienne, ça ne ferait qu'empirer la situation. Pour une fois, j'espère que Hera sera raisonnable. Et elle va l'être.
Lorsque j'arrive au point de rencontre avec Hera, je m'approche immédiatement d'elle pour vérifier si tout va bien de son côté, ne m'inquiétant même pas de moi. Combien de fois suis-je rentré chez moi, à Busan blessé, les lèvres en sang, le corps marqué par des coups ? C'est arrivé souvent alors aujourd'hui, pour moi, ce n'est rien. Rien de bien alarmant en tout cas. Je fronce des sourcils lorsqu'elle me demande si c'est le moment de s'inquiéter pour elle. Bien sûr que oui c'est le moment, je ne vois pas sinon quand ça le serait. Il est normal, pour un homme, de s'inquiéter pour la femme, qui est plus fragile, physiquement parlant. Combien de femmes tombent dans les pommes après avoir vu du sang, combien de femmes sont plus facilement blessés qu'un homme ? Je ne veux pas faire l'homme, celui qui se croit fort ou autre, mais c'est malheureusement la vérité. La femme est plus fragile, physiquement parlant, moralement c'est autre chose. « Non mais ne t'en fais pas Hera, je n'ai rien . . . et puis je n'ai pas mal, ne t'en fais pas », je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire face à tant d'anxiété de sa part, me remémorant les moments avec ma petite sœur lorsque celle-ci était paniquée par le fait de me voir blessé. J'ai l'impression de la revoir à travers Hera. Elle me manque parfois. Je rigole lorsque je la sens gênée par tant de proximité et ébouriffe un peu ses cheveux, « Tu sais que tu peux être mignonne quand tu le veux et bon . . . malgré tout ça me fait plaisir de te voir inquiète pour moi », je gonfle légèrement mon torse, et donne quelques coups contre mon torse, « mais ne t'en fais pas, ce corps est bien plus fort que tu ne sembles le croire, il peut résister à presque tout ». Je prends tout de même la compresse qu'elle me tend « Ok M'dame, je m'exécute tout de suite ». Je lui fais un clin d’œil essayant de détendre cette atmosphère quelque peu tendue. J'aimerai la rassurer encore plus et lui dire que je suis là, à ses côtés, et que donc tout va pour le mieux mais il semble difficile d'enlever toute son angoisse, en tout cas, pas dans l'immédiat. Je pose délicatement la compresse sur ma lèvre, tapotant doucement pour essayer d'enlever les traces de sang.
Je regarde Hera, inspire profondément, et lui donne une petite pichenette sur le front. « Yah ! Tu vas arrêter de dire que tu es désolée ! Ce n'est pas de ta faute, ce sont ces mecs qui ont voulu jouer les plus forts en voulant m'impressionner tout ça parce que j'étais certainement plus beau qu'eux ». Je lève la tête en haut et fais mine de prendre une position de mannequin, « c'est pas de ma faute si je suis trop beau pour eux ». Du moment que nous sommes tous les deux sains et sauves, je ne vois pas où est le problème. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. « Et ça va, arrête de t'inquiète. J'ai connu pire alors franchement ça . . . ce n'était rien. Et puis on est tous les deux là, loin d'eux, alors ça va! On a survécu et je pense que c'est l'essentiel ». Je lui fais un sourire, qui se veut rassurant. « Mais concrètement, tu lui as fait quoi à cet enfoiré ? ».
Lorsque j'arrive au point de rencontre avec Hera, je m'approche immédiatement d'elle pour vérifier si tout va bien de son côté, ne m'inquiétant même pas de moi. Combien de fois suis-je rentré chez moi, à Busan blessé, les lèvres en sang, le corps marqué par des coups ? C'est arrivé souvent alors aujourd'hui, pour moi, ce n'est rien. Rien de bien alarmant en tout cas. Je fronce des sourcils lorsqu'elle me demande si c'est le moment de s'inquiéter pour elle. Bien sûr que oui c'est le moment, je ne vois pas sinon quand ça le serait. Il est normal, pour un homme, de s'inquiéter pour la femme, qui est plus fragile, physiquement parlant. Combien de femmes tombent dans les pommes après avoir vu du sang, combien de femmes sont plus facilement blessés qu'un homme ? Je ne veux pas faire l'homme, celui qui se croit fort ou autre, mais c'est malheureusement la vérité. La femme est plus fragile, physiquement parlant, moralement c'est autre chose. « Non mais ne t'en fais pas Hera, je n'ai rien . . . et puis je n'ai pas mal, ne t'en fais pas », je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire face à tant d'anxiété de sa part, me remémorant les moments avec ma petite sœur lorsque celle-ci était paniquée par le fait de me voir blessé. J'ai l'impression de la revoir à travers Hera. Elle me manque parfois. Je rigole lorsque je la sens gênée par tant de proximité et ébouriffe un peu ses cheveux, « Tu sais que tu peux être mignonne quand tu le veux et bon . . . malgré tout ça me fait plaisir de te voir inquiète pour moi », je gonfle légèrement mon torse, et donne quelques coups contre mon torse, « mais ne t'en fais pas, ce corps est bien plus fort que tu ne sembles le croire, il peut résister à presque tout ». Je prends tout de même la compresse qu'elle me tend « Ok M'dame, je m'exécute tout de suite ». Je lui fais un clin d’œil essayant de détendre cette atmosphère quelque peu tendue. J'aimerai la rassurer encore plus et lui dire que je suis là, à ses côtés, et que donc tout va pour le mieux mais il semble difficile d'enlever toute son angoisse, en tout cas, pas dans l'immédiat. Je pose délicatement la compresse sur ma lèvre, tapotant doucement pour essayer d'enlever les traces de sang.
Je regarde Hera, inspire profondément, et lui donne une petite pichenette sur le front. « Yah ! Tu vas arrêter de dire que tu es désolée ! Ce n'est pas de ta faute, ce sont ces mecs qui ont voulu jouer les plus forts en voulant m'impressionner tout ça parce que j'étais certainement plus beau qu'eux ». Je lève la tête en haut et fais mine de prendre une position de mannequin, « c'est pas de ma faute si je suis trop beau pour eux ». Du moment que nous sommes tous les deux sains et sauves, je ne vois pas où est le problème. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. « Et ça va, arrête de t'inquiète. J'ai connu pire alors franchement ça . . . ce n'était rien. Et puis on est tous les deux là, loin d'eux, alors ça va! On a survécu et je pense que c'est l'essentiel ». Je lui fais un sourire, qui se veut rassurant. « Mais concrètement, tu lui as fait quoi à cet enfoiré ? ».
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