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Sparks in his steps. #HanJun

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Sparks in his steps. #HanJun | Dim 25 Sep - 1:00
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Sparks in his steps.
HaJun & HanSol


La répulsion du sportif pour les hopitaux n'était pas une légende, il détestait se retrouver dans ce hall stérile, accueilli par l'odeur de désinfectant, d'éther et de mort, le sourire faux, figé, de la secrétaire ainsi que le défilé constant des malades et des médecins, tout aussi glauques les uns que les autres. Malheureusement pour lui, il se retrouvait comme un idiot à attendre l'attestation du médecin pour sa reprise du base-ball, puisqu'il avait eu la chance de se déchirer un muscle il y avait quelques semaines de cela, rendant tout effort physique risqué pour son avenir athlétique. Son regard glisse pour la 54ème fois sur le couloir de gauche et tiens, voilà enfin quelque chose d'intéressant ; un gamin, visiblement pauvre avec plus d'un pansement sur le corps, les genoux écorchés couverts de ce désinfectant horrible, est nez à nez avec l'homme de glace. Il s'immobilise, tendant l'oreille pour percevoir des brides de conversations, qu'est-ce que ce médecin à l'âme gelée et au cœur dur comme la pierre pouvait bien reprocher à ce pauvre gosse qui était sûrement venu quémander des soins gratuitement (pas qu'il soit du genre condescendant, il aurait sans aucun doute offert de payer s'il l'avait vu avant, mais cet enfant n'avait clairement pas les moyens de payer les services de cet énorme hôpital) ? Après tout, l'interne Seo HaJun n'avait fait preuve d'aucune compassion lorsqu'il avait eu à traiter sa déchirure musculaire, lors de sa dernière visite, l'ambiance avait été si tendue que Hansol avait hésité, à plus d'une reprise, à simplement respirer en sa présence, quelque chose entre l'étrange sentiment qui nouait ses entrailles et le regard froid et professionnel de l'apprenti médecin.
Il perçoit des mots qui se rapportent non pas, comme il l'aurait cru, au rejet, mais à la douceur, à l'acceptation et à l'encouragement, et ses yeux s'écarquillent, alors ce type aussi avait un côté plus chaleureux caché quelque part sous cette carapace ?! Son cœur rate un battement lorsqu'on appelle son nom et en une demi-seconde, il est debout, prêt à bondir sur l'agresseur qui se trouve être la secrétaire. Il baisse sa garde face au regard désapprobateur de la demoiselle qui lui tend un papier à signer et lui sourit de cette même contraction factice de ses muscles faciaux, lui indiquant qu'il devait également récolter la signature de l'interne Seo HaJun afin de valider l'attestation, et il préférerait soudain devoir traverser, pieds nus, un champs d'aiguilles. Lorsqu'elle voit le désespoir au creux des iris sombres du sportif, la demoiselle prend soin de lui préciser que le Dr. Seo finit son service très bientôt, si ça n'est pas déjà fait, et qu'il ferait bien de se presser. Il ne lui en faut pas plus pour se tourner vers le duo inhabituel qu'il observait un peu plus tôt pour n'apercevoir que le dos de l'étudiant qui semble le fuir et en une seconde, il est à sa poursuite, les dents serrées, prêt à se heurter une fois encore à la maçonnerie aboutie de ses remparts de glace. « Dr. Seo ?! » Il lui attrape la manche avant même de se rendre compte que son geste est une invasion de son espace privé et vital, espérant peut être au fond de lui que cela passera inaperçu dans le cafouillage. « Vous vous souvenez de moi ? Je suis Byun Hansol, la déchirure musculaire, le base-ball... Je... Juste besoin d'une signature... » Et sa main lui tend le papier, sans trembler, une croix au crayon de papier indiquant où les lignes de sa signatures devaient figurer.

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Re: Sparks in his steps. #HanJun | Lun 26 Sep - 18:18
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Je regarde cet enfant seul et démuni, que personne ne désire prendre en charge, vêtu d'un simple chiffon recousu maintes et maintes fois. Aucun regard vers lui, aucune présence. Il est seul. Seul dans cette salle d'attente. Je questionne la secrétaire quant à sa présence ici mais elle se contente de simplement hausser des épaules en m'expliquant qu'il ne peut être admis à cause de son impossibilité à payer les frais de médecin. Ma gorge se serre, légèrement, ressentant une certaine affliction. Il faut toujours que cette société me renvoie ce sentiment d'injustice et de déséquilibre. Pas étonnant que je n'apprécie guère les plus riches. Je jette un rapide coup d’œil à ma montre, constatant que c'est bientôt la fin de mon service et que je peux donc en profiter pour user de mon statut d'interne pour prendre en charge ce pauvre enfant. Je m'approche de lui, vérifiant mon environnement, que personne ne puisse entendre et lui demande de me rejoindre derrière la porte de secours qui se trouve à sa droite en sortant. Je lui explique rapidement que s'il le fait il sera récompensé d'une sucrerie et qu'en plus, je vais le soigner de ses blessures. Il s'exécute et me rejoins donc derrière. Je l'amène discrètement dans une salle, éloignés des regards bien trop curieux. Je m'applique alors à le soigner, essayant de lui faire le moins de mal possible et le rassurant quant à sa santé. « Tu es un bon garçon. Tu vois que ce n'était pas si douloureux que ça. Tu pourras tranquillement rentrer chez toi et rassurer ta maman qui doit être morte t'inquiète », je lui caresse doucement les cheveux, apaisant ses larmes. Je lui fais un grand sourire et le récompense d'une sucette que je conserve toujours dans l'une de mes poches, en cas de nécessité. Je sursaute soudainement lorsque j'entends des voix inconnus, découvrant ainsi, derrière la petite fenêtre de la porte, le visage d'un des patients que j'ai pu avoir et de l'une des infirmières. Je fronce légèrement des sourcils, me doutant bien de sa curiosité mal placée. Il a certainement dû me voir et m'entendre. Je prends l'enfant par le main, fuyant rapidement les lieux. Je n'aimerai pas que l'on découvre ma pratique secrète. Je risque d'avoir quelques ennuis avec mes supérieurs. A peine ai-je fait quelques pas qu'une voix m'interpelle. Je me sens partir en arrière, une main m'attrapant par la manche. Je me tourne vers mon interlocuteur, mes yeux fulminants. « Bien sûr que je me souviens de vous » dis-je d'un ton sec, avec une certaine ironie dans la voix. J'ai beau être détaché je me souviens de tous mes patients, qu'ils soient venus une fois ou plusieurs fois, j'ai une bonne mémoire photographique. Je soutiens quelques secondes son regard et finis pas me tourner vers le petit garçon lui indiquant le chemin jusqu'à la sortie. Je redeviens cet être aimable et chaleureux le temps de quelques secondes, pour reprendre un visage froid et distant. J'arrache presque la feuille des mains de mon vis-à-vis, « venez avec moi dans mon bureau ». Je n'attends pas qu'il me suive pour me diriger jusqu'à celui-ci, entrant à l'intérieur, laissant la porte ouverte. Lorsqu'il se retrouve face à face, je m’éclaircis la voix et plonge mon regard dans le sien, essayant de décrypter ses pensées. « Est-ce que vous . . . ». J'hésite un laps de temps, ne sachant pas si je dois poser la question. « Ne dites rien ! ». C'est la seule chose que je parviens au final à dire. Mes doigts se lient entre eux, tandis que mon regard s'éloigne de lui, s'en allant vers la fenêtre.

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Re: Sparks in his steps. #HanJun | Mer 28 Sep - 1:15
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Il n'avait pas pour habitude d'avoir la langue pendue, beaucoup de ses amis avaient eu du mal à se faire à ce côté taciturne de sa personnalité, et s'il s'en mordait souvent les doigts, cette fois, il ne pouvait que s'en féliciter, car les mots qui pendaient au bord de ses lèvres n'auraient fait aucun bien à l'entente déjà très précaire qu'il entretenait avec le médecin en devenir. Il fallait bien avouer que de le voir si doux, chaleureux et souriant avec cet enfant puis, en une seconde à peine, se couvrir d'un voile glacial pour lui accorder la parole à lui, alors que, de mémoire, il n'avait rien fait qui puisse vraiment taper sur le système de son interlocuteur. Il semblait que sa simple venue au monde soit déjà un problème aux yeux du brun, comme si un sportif assez stupide pour se déchirer un muscle ne valait pas le gaspillage d'air qu'il entraînait avec sa simple existence. Il regarde le môme se sauver avec une envie qu'il ne prend pas la peine de maquiller, ses relations sociales étaient déjà si compliquées, il n'avait pas besoin de problèmes sans sources et par incidence, sans solution. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il se retrouve dans le bureau de l'interne et un frisson anxieux et nerveux remonte désagréablement son dos, il n'a besoin que d'une signature alors pourquoi devoir s'enfoncer plus encore dans les entrailles de ce lieu aseptisé. Il pose son regard sur les mains liées de son vis-à-vis et le rejet qu'il se prend en pleine face laisserait presque une marque rouge sur sa joue halée. Il se contente de baisser la tête alors, avec un air légèrement coupable, comme s'il acceptait que la révulsion de l'interne l'écrase, comme si elle était fondée.
« Je n'ai pas voulu écouter... C'est juste que... J'étais là, je vous ai reconnu et j'ai juste, entendu... Pas vraiment écouté, je le jure. » Il se justifie comme un gamin pris à regarder dans les toilettes des filles par l'aération, et franchement, il doute que cela soit une bonne chose, HaJun va sûrement s'agacer plus encore de le voir si soumis et acceptant. Pourtant, Hansol n'a pas vraiment le choix, il a désespérément besoin de cette feuille de papier pour reprendre l'entraînement et son titre de meilleur joueur de la saison est en péril sur ce coup, s'il veut se faire un nom solide dans le milieu, il devait absolument se remettre à bosser aussi tôt que possible. « Je... Veux pas vous ennuyer plus longtemps, je voudrais juste une signature et je vous laisse, l'hôtesse à l'accueil m'a dit que vous finissiez bientôt... » Il ne peut empêcher son regard de remonter et elle est là à nouveau, cette dérangeante mais néanmoins agréable sensation, un mélange d'appréhension mais de curiosité, comme une attirance, mais il n'aurait jamais posé cette étiquette sur ce sentiment, pas consciemment du moins. Peut être que si leur entente n'avait pas été si précaire, le sportif se serait permis de l'inviter à boire une bière pour fêter son rétablissement, mais clairement, ça serait étrange et malvenu. Alors il se contente d'attendre, assis tout au bord de son siège, visiblement mal à l'aise et presque pressé d'en finir.

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Re: Sparks in his steps. #HanJun | Mer 28 Sep - 21:19
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Il y a toujours une différence entre l'être que nous sommes réellement et celui que nous montrons aux autres. En l’occurrence, je suis étranger à celui que je montre et celui que je suis véritablement. Je montre une apparence froide, insensible, un interne ayant peu d'intérêt émotionnel pour ses patients, qui ne fait que son travail sans chercher plus, je ne semble pas être entouré d'amis proches, et suis plutôt solitaire, mais . . . en réalité, je suis loin d'être si égoïste que je souhaite le montrer, je ne suis pas si impassible que ça. Ce n'est qu'une facette de ma personnalité, un moyen de protéger les autres de moi et de me protéger des autres. C'est tout. Malheureusement, il m'arrive de faire quelques erreurs et de dévoiler une part bien trop importante de ma personnalité, modifiant ainsi les préjugés sur moi, comme c'est le cas présentement. Cet homme en a trop vu, trop entendu et cela me déplaît fortement. Je ne supporte pas l'idée que l'on puisse découvrir ma véritable identité, mon véritable caractère. Cela me frustre et m'irrite au plus au point. Je sais que c'est uniquement de ma faute, j'aurai dû être plus prudent. Je suis le seul fautif de mon erreur et je dois donc en assumer les conséquences. Je souris, narquoisement, lorsque j'entends les paroles dénuées de sens du jeune homme. Il a entendu mais pas vraiment écouté. Je ne peux m'empêcher de finalement rire en repensant à ses mots, mais d'un rire dédaigneux. « Je vois . . . Vous avez entendu mais pas écouté . . . Et bien, vous semblez être apte à sélectionner uniquement les informations que vous désirez. C'est bien . . . Très bien. Personnellement je ne suis pas capable d'entendre sans écouter ». Mon regard glisse jusqu'au jeune homme, lui lançant un regard à la fois perplexe et amusé. Croit-il que je suis assez idiot pour croire en ses paroles ? Je ne suis pas né de la dernière pluie non plus. Je sais pertinemment qu'il a entendu tout autant qu'écouté.
J'inspire profondément et m'enfonce un peu plus dans mon fauteuil. Je pressens bien qu'il a besoin de ce papier signé et que je suis le seul à pouvoir le faire, l'ayant pris en charge la dernière fois et je sais aussi que c'est le moyen idéal pour le faire chanter. « Vous semblez avoir besoin de ce fameux papier, alors voilà . . . je vous propose de vous taire, d'oublier ce que vous avez vu . . . et entendu précédemment. Comme ça, je peux signer votre papier. Cela vous convient-il ? ». J'esquisse un sourire, réalisant la stupidité de ma question, « en vérité, qu'importe si vous êtes d'accord ou pas, vous n'avez pas d'autres choix et je n'ai pas d'autres choix que de vous faire confiance ». J'ai l'impression d'être soudainement prisonnier de cet homme et je n'aime pas ça. J'aime avoir le choix, j'aime lorsque je ne fais confiance à personne. C'est beaucoup plus simple que de se lier au moindre individu. Je prends rapidement la feuille et la signe, sans même attendre son approbation. « Tenez. Vous pouvez disposer désormais ». Je me lève et sans même un regard, je sors de la pièce, m'en allant déposer ma blouse pour pouvoir partir et rentrer chez moi.
J'espère ne plus revoir cet homme, il a déjà été bien trop mêlé à ma vie . . .  De toute manière il n'y a aucune raison de le croiser de nouveau.  

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Re: Sparks in his steps. #HanJun | Sam 1 Oct - 2:32
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Il est un homme simple, ne demande aucune sorte de problème, se lève le matin pour aller en cours, se rend à l'entraînement si entraînement il y a et ne faisant aucun mal à personne. Alors il avait vraiment du mal à comprendre l'attitude froide, distante et presque déshumanisée de l'interne qui lui faisait face ; était-il simplement naturellement antipathique ? Un frisson remonta sa colonne vertébrale à cette pensée, lui même se trouve un peu mal à l'aise dans les situations de sociabilisation obligatoires, mais alors qu'en était-il pour cet homme ? Les opérations de fidélisation de sa clientèle allait s'avérer terriblement délicates et douloureuses pour le brun et soudain, à la tornade de sentiments qui se déchaînait déjà en Hansol vint s'ajouter une pointe de compassion en pensant aux cheveux qu'il s'arracherait lorsqu'il devrait nouer des contacts dans le milieu professionnel, au vu de l'aspect factice du réseau. Le médecin le prend pour un idiot, ça n'est rien, ça ne serait ni la première, ni la dernière fois, et il devait admettre qu'il n'était après tout pas un génie, mais pourtant, les définitions de ces deux verbes liés à l'ouïe étaient différentes, non ? Et s'il avait peut être un tout petit peu menti en prétendant n'avoir pas écouté, il restait un être humain qui se retrouvait à subir les menaces de son médecin pour une situation qu'il pensait trouver dans un roman policier, mais certes pas dans sa vie paisible et ennuyeuse. Hansol hésite un instant à le prendre comme une plaisanterie, parce qu'il n'y a vraiment pas de quoi le menacer, il a aidé un gamin qui en avait besoin, il a juste fait son travail, non ? Pourtant, le visage de Ha Jun reste tout aussi sombre et sérieux, et Hansol l'observe signé, prêt à bondir hors de la chaise et sauter par la fenêtre si cela peut l'extirper plus vite de cette inconfortable situation.
« C'est parce que vous avez dispensé des soins sans rémunérations que vous êtes aussi sur vos gardes ? » Il est incrédule alors qu'il prend distraitement le papier, son regard plânant sur le bureau de l'interne sans vraiment sembler le voir, ses doigts pliant maladroitement le papier officiel, le glissant dans la poche de son jean alors qu'il réalise enfin la raison des angoisses du médecin en devenir et en deux enjambées il l'a déjà rattrapé dans le couloir, n'osant plus le toucher. « Qu'est-ce que je tirerais d'une pareille réaction ? Et après tout, cela ne me regarde pas, on dirait que vous êtes si allergique au genre humain que vous vous méfiez même des innocents qui se trouvent simplement au mauvais endroit au mauvais moment ! Vous auriez du faire enquêteur ou... BREF ! » Il ignore pourquoi il s'acharne à extirper une réaction de cet homme de glace et ils finissent par ressortir du bâtiment, presque en même temps, la nuit a déjà glissé son manteau frais sur la ville et Hansol frissonne un instant, soudain bien moins franc et tranquille que dans l'hôpital, tant et si bien qu'il aurait presque envie d'y retourner. Il sursaute lorsque des cris se font entendre d'un côté de la rue, à quelques centaines de mètres et avant même d'avoir cherché à comprendre, il se lance dans l'urgence sur les traces du médecin, fuyant visiblement la menace. « Merde ! »

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Re: Sparks in his steps. #HanJun | Lun 3 Oct - 19:29
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J'esquisse un léger sourire lorsque l'homme face à moi m'interroge sur la raison de mon désir à cacher cette précédente prise en charge, ne comprenant sûrement pas le pourquoi du comment. Je n'ai pas besoin de plus d'une seconde pour savoir à quel rang social il appartient. Ce type de question est digne des personnes étant nées avec une cuillère en or, ou en tout cas, ayant assez de moyens pour se payer des frais d'hôpital. Les personnes en bas de l'échelle n'ont pas besoin d'explication pour savoir pourquoi j'agis de cette manière, pourquoi je souhaite cacher le fait que je prends parfois, en secret, des personnes étant dans le besoin. Je ne peux pas toujours le faire, n'ayant pas toujours les moyens de le faire, mais dès qu'il y a une possibilité, je n'hésite pas. Peu de personnes se préoccupent de ces personnes si démunies, préférant l'argent à la santé. Je le regarde, de manière condescendante, gardant ce fin sourire sarcastique aux lèvres. « Je ne vais sûrement pas répondre à cette question puisque je doute que vous soyez de la même catégorie que ces personnes-là, sinon vous auriez immédiatement compris sans même me questionner là-dessus », mes yeux se posent progressivement jusqu'à lui, le toisant du regard. Je fronce des sourcils alors qu'il ose se confronter à moi. « Nous ne sommes pas dans un monde tout rose où la confiance s'acquiert facilement. Ça demande un certain temps. Je ne vois donc pas pourquoi je n'aurai pas à me méfier de vous, innocent ou pas. Bon moment ou mauvais moment, ça ne change rien au fait que je ne vous connais pas et que je reste par conséquent méfiant ». Certes, j'ai aussi une certaine antipathie quant au genre humain mais cela n'explique pas tout et puis, si je ressens cette répulsion c'est uniquement pour protéger les autres de ma personne.
Je finis par abandonner toute conversation avec lui mais avant même que je ne puisse me rendre compte, nous sommes déjà tous les deux à l’extérieur de l'hôpital. Je m'apprête à m'en aller, me séparant totalement de cette personne, lorsque j'entends, au loin, des voix que je ne connais que trop bien. Surpris, je n'attends pas bien longtemps avant de me mettre à courir, essayant de fuir le plus rapidement possible mes poursuivants. Alors que je cours, je me rends compte qu'une autre personne me suit, de bien trop près, et réalise que c'est cet homme de l'hôpital. « Mais qu'est-ce que tu fais là ? Pourquoi tu me suis ? Tu vois pas que je suis poursuivis ? ». Non mais sérieusement, est-ce que cet homme est tombé sur la tête pour me poursuivre comme il le fait ? Pourquoi est-ce qu'il m'a suivi ? Désormais il est impliqué dans la situation, alors que je n'apprécie pas le fait d'intégrer d'autres personnes dans mes problèmes. « Merde, merde, merde », il ne se doute pas qu'il est plus un poids pour moi qu'autre chose. Alors que nous courrons tous les deux pour tenter d'échapper aux autres gangsters, j'attrape soudainement le bras de cet homme et le tire en avant, pour se cacher derrière des poubelles, plaquant ma main contre la sienne. « Tais toi, ne dis rien, ne respire pas. Tu ne sais pas qui sont ces mecs ». Je ne réalise même pas l'extrême proximité, étant bien trop concentré à vérifier la direction des autres individus.

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Re: Sparks in his steps. #HanJun | Mar 4 Oct - 22:43
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Les mots du médecins sont froids et remplis d'un venin qu'il ne saisit pas, oui, il est riche, mais qu'est-ce que ça vient faire là-dedans ? Il aurait aussi aidé cet enfant s'il avait été rendu dans la même position que HaJun, il semblait pourtant que le bel interne ne soit pas d'avis de faire attention à ce qu'il avait à dire, comme si ce qu'il pouvait bien raconter n'allait être que le baratin d'un politicien pensant aux voix qu'il allait pouvoir rassembler. Pourtant, il n'avait pas le moindre public à conquérir, si ça n'était le médecin lui-même, mais Hansol doutait fortement que l'ego de cet homme fut assez grand que pour penser qu'il était celui qu'il cherchait vainement à séduire. Il se retrouve donc une fois encore à souffrir de ses mots secs et froid alors qu'il court pour sauver sa peau, et il doit bien avouer que lui même ne sait pas vraiment pourquoi il se retrouve là avec lui, si le médecin fuit aussi. Un instant, Hansol avait songé que peut être ces hommes en avaient après lui pour une raison ou une autre, elle venaient en nombre à l'esprit : son argent, les rumeurs à son sujet, sa notoriété, son équipe de base-ball, ou un simple mouvement délinquant. Il ne lui serait jamais venu à l'idée qu'un médecin qui semblait aussi droit dans ses bottes pouvait être la cible originelle de cette course poursuite. Il regrettait déjà de ne pas être parti directement, il se serait sans doute évité toute une pelletée de problèmes. « C'est toi qu'ils poursuivent ?! »
Hansol n'était pas connu pour sa vivacité d'esprit, il était malin, mais avait la réputation d'être plus action que réflexion, le genre de personne qu'on stéréotype facilement comme le sportif de base, ce qui était d'ailleurs un sujet sensible pour lui. Il considère une seconde la possibilité de simplement s'arrêter mais avant qu'il ait pu mettre ce plan à exécution, il se retrouve coincé derrière une rangée de poubelles, son souffle coupé par la soudaineté de l'action. Il met un moment pour reprendre ses esprits, les mots de l'interne tournent dans son esprit et non, il ne sait pas qui sont ces types, et soudain, il percute : un gang. Merde. Comme s'il n'avait pas déjà assez d'emmerdes entre ses études et sa carrière il devait maintenant se mettre des inconnus à dos, sans raison particulière, il semblait qu'il soit dans son mois « faisons nous un tas d'ennemis sans la moindre raison ». Et alors que les gars sont en train de passer à côté d'eux en hurlant, il se raidit, percevant enfin le degré de proximité entre leurs deux corps, ne supportant que trop mal le soudain manque d'espace personnel qui aurait du être le leur. La respiration courte de son médecin effleure son visage avec chaque souffle exhalé et il peut clairement voir le moindre des battements de sa jugulaire, son cœur s'accélérant en réponse. « Hmpf trop pfrès. » Il se débat silencieusement contre Ha Jun pour l'éloigner de lui, les gars se sont éloignés désormais et leurs cris de sont plus que des échos dans le lointain. « Tu es trop près ! Et justement, c'est qui ces gars ?! Pourquoi ils en ont après toi ?! » Il se redresse légèrement et s'approche de lui, baissant le ton. « T'es dans des affaires de gang ? N'essaie pas de fuir, maintenant je suis aussi impliqué ! »

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Re: Sparks in his steps. #HanJun | Mer 5 Oct - 23:33
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Mes mots s'en vont de ma bouche plus rapidement que mon cerveau, ne réalisant même pas que je viens tout juste de le tutoyer, pris par la fébrilité du moment. Il faut dire qu'être poursuivi par des malfrats et par un patient, c'est encore une situation singulière pour moi. En général, je ne suis pourchassé que par de mauvaises personnes tandis que là, une autre personne suit mes traces, de bien trop près. Cette idée me déplaît mais malheureusement je ne peux pas m'arrêter, pas même une seconde, pour persuader cet individu de faire demi-tour. Il est trop tard pour changer de chemin et je ne peux pas perdre trop de souffle à essayer de lui faire comprendre qu'il doit prendre une autre route que celle que je prends. Je frémis de nervosité et d'agacement.  Décidément, cet homme ne cesse d'être, indirectement, impliqué dans ma vie. Il en découvre bien trop sur moi et ma vie cachée, alors que je suis une personne, en général, discrète et qui sait cacher sa véritable vie, ses véritables intentions. Mais lui, je ne sais pour quelle raison, il parvient à en savoir plus qu'il ne le faut et en quelques minutes seulement. J'esquisse un sourire sarcastique alors que je continue à courir pendant qu'il ose me demander si c'est moi qui suis poursuivi. Non parce qu'il croyait peut-être que c'était lui le pourchassé ? Dans ce cas-là, pourquoi, moi, je me serai mis à fuir ? Sérieusement ? Est-il doté de logique ou son esprit a juste été parasité par la connaissance de sa notoriété. Je sais pertinemment que c'est une idole dans le monde du sport et qu'il est aussi mannequin, je lis toujours les fiches de mes patients avant de les prendre en charge, mais je doute que des personnes munies d'armes blanches soient le type de personne qui va le poursuivre. Cet homme me désespère de seconde en seconde.

Cachés derrière une ligne de poubelles, je tente, au mieux, de nous sauver et je dis bien ''nous'', puisque de toute manière il m'aurait suivi jusqu'à mon refuge. J'attends, encore, encore, jusqu'à ne plus voir l'ombre des malfrats, me sentant légèrement rassuré mais sachant pertinemment que ce n'est absolument pas la fin et que je dois rester méfiant sur le chemin. Ils peuvent apparaître à tout moment et surtout faire demi-tour rapidement. Je tourne mon visage vers l'autre homme, constatant enfin l'extrême proximité, mes yeux s'écarquillant légèrement, surpris par ce peu d'espace. Je retire rapidement ma main de sa bouche et m'écarte de lui en même temps qu'il me repousse. Mon cœur se met à tambouriner contre ma poitrine, de manière irrégulière, mais je mets ça sur le compte de la course poursuite que je viens d'effectuer. J'arque un sourcil alors que sa bouche déploie tout un flot de questions, ne me laissant pas répondre à la première. J'ai presque envie de rire. Nous ne nous connaissons même pas et il ose être curieux quant à la raison de ma fuite soudaine face à ces gangsters. « De un, et pour répondre à la question de toute à l'heure, oui ils me poursuivaient, et je ne vois pas pourquoi ils t'auraient poursuivi. Tu es dans un gang secret par pur hasard ? ». Mon regard s'ancre dans le sien, le provocant légèrement car je sais très bien qu'il ne fait pas partie d'une bande, je les connais presque toutes. « De deux, tu n'as pas à savoir qui ils sont ni pourquoi ils m'ont poursuivi. On ne se connaît pas à ce que je sache ?! Pour moi tu n'es qu'un patient et en tant que patient tu devrais apprendre à mettre de côté ta curiosité malsaine ». Ce n'est pas parce qu'il m'a suivi que je dois forcément lui donner des explications. « De trois, ce n'est pas parce que tu es impliqué, de manière courte, que je dois te dire le pourquoi, du comment. Ce sont mes affaires, pas les tiennes. Préoccupe toi de toi avant de te préoccuper d'inconnus ».  

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Re: Sparks in his steps. #HanJun | Ven 7 Oct - 0:11
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HaJun & HanSol


Il est des jours ou la chance insolente est indiscernable de la malchance que la vie impose à nos chemins, des moments durant lesquels on hésite quant à savoir si il vaut mieux rester dehors ou courir se réfugier à la maison, fuyant ainsi tout nouvel affrontement avec dame malchance. Hansol, lui, s'estimait terriblement chanceux d'avoir survécu jusqu'ici à sa malchance, son regard bloqué sur les orbes marron de son vis-à-vis, encore trop secoué de leur course poursuite pour avoir la logique de baisser son regard devant la menace que représentait le courroux du médecin. Il était parvenu à échapper aux foudres inexplicables et infondées de l'interne et venait tout juste de glisser hors des mains des membres d'une bande de la capitale. Son cœur faisait encore état de son excitation, de son angoisse de quelques instants plus tôt et il avait tout juste le temps de reprendre son souffle que déjà l'étudiant revenait à la charge avec d'autant plus de gentillesses à lui lancer en plein visage, blessant encore un peu plus son ego et le laissant perplexe quant à son insistance à vouloir établir des liens amicaux avec l'énergumène. « Et toi, t'es dans un gang secret ou quoi ?! D'après toi de nos jours, il n'y a pas une pelletée de motifs pour être poursuivi par un gang ? » Son ton était désormais moins docile à mesure que l'agressivité constante de celui qu'il finissait par considérer comme son opposant augmentait, toujours sans trouver de véritable fondement. A force, Hansol allait finir par lui donner des raisons de lui en vouloir en lui collant une bonne claque. Il n'était plus un enfant à qui on pouvait faire la morale.
« Ma curiosité n'a rien de malsain ! Tu me prends pour l'idiot du village ou quoi ?! Maintenant qu'ils m'ont vu avec toi, tu crois pas qu'ils vont faire l'addition, c'est d'un niveau primaire pourtant, même des types comme eux auront fait l'amalgame, on a fui ENSEMBLE. » Et il appuie sur ce dernier mot car même si HaJun semble mettre un point d'honneur à ne pas les caser dans le même panier, il semblerait qu'ils soient destinés à se retrouver assimilés. Hansol n'était pas d'un naturel violent, et généralement, cette facette de sa personnalité ne ressortait que lorsqu'il était très éméché ou lorsqu'il passait par la case « crise de jalousie » et que ses poings parlaient avant ses lèvres. Et là, ça n'était ni l'un, ni l'autre, il reste donc un instant à tenter de se reprendre, essayant de tourner et retourner les propos de son interlocuteur afin d'y trouver un sens peut être un peu moins acerbe, empoisonné, peut être quelque chose qui révélerait un désir de le tirer de ce mauvais pas dont il était plus ou moins l'origine. Mais plus il cherche et moins il trouve, plus le ton froid, cassant du brun résonne dans sa tête et moins il arrive à sécuriser sa prise sur son calme, il a envie de rager, de pleurer, de lui coller une baffe ; après tout, il vient aussi de se fourrer dans une merde noire sans la moindre raison, sa carrière se trouve menacée, son rêve et une énorme partie de sa vie, de son travail acharné. « Moi je ne fais clairement partie d'aucun gang mais on dirait que tu as quelque chose à te reprocher ! J'en ai rien a faire que tu bosses pour des mafieux ou que tu soignes les pauvres mômes, je suis pas le diable, putain ! » Il secoue la tête, désespéré par le rejet constant qui lui est opposé. Il n'avait pas demandé à se retrouver là non plus. Alors il se lève d'un geste, sortant de derrière les poubelles en claquant violemment son poing sur le couvercle de celle le plus près de lui.

©TENNESSEE.
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Re: Sparks in his steps. #HanJun | Ven 14 Oct - 0:49
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Sparks in his steps.
HaJun & HanSol


Je me pince légèrement l'arrêt du nez, exténué par cet homme mais aussi par cette situation. Il faut dire que c'est une première pour moi, d'impliquer autant une personne. Je n'ai pas pour habitude de me retrouver avec une autre personne lors de mes nombreuses fuites. Je suis toujours parvenu à éviter ce type de situation particulièrement angoissante pour moi. Même ma propre sœur, mon propre sang, elle qui me connaît si bien, ne sait pas pour ce travail clandestin, préférant la protéger au lieu de l'inclure. Peu de personnes sont au courant, seules les très intimes le savent, et encore, ça ne se compte même pas sur les doigts d'une main. Et lui, il arrive, comme une fleur, sans même me laisser le temps de me préparer à cette intrusion. Je fronce des sourcils, lui lançant un regard hautain et dédaigneux. « Je ne répondrai pas à cette question car je pense que tu en as assez vu pour aujourd'hui. Et sache qu'il peut y avoir plusieurs raisons d'être poursuivis par des malfrats. On peut les avoir approché de trop près, on peut avoir faire une sottise, nos actes allant plus vite que notre réflexion. On n'est pas obligatoirement dans un gang. Alors avant de tirer des conclusions trop hâtives, réfléchis un peu », dis-je en détournant mon regard de sa silhouette, regardant aux alentours. Je ne sais même pas pour quelle raison j'essaie, indirectement, de donner une explication. Malheureusement pour lui, il a tort s'il pense que j'appartiens à un gang, mais qu'importe, s'il veut le penser, il n'a qu'à le penser, ce ne sont pas mes affaires. Je n'ai pas à lui dire ce que je fais dans la vie et pourquoi j'ai été poursuivi. Ce n'est qu'un inconnu, un étranger, un patient.
Mon regard finit par revenir vers lui, s'imprégnant de la clarté de ses pupilles, légèrement perturbé pendant quelques secondes, me sentant brusquement coupable. Coupable de l'avoir entraîné dedans. Coupable de le mettre en danger alors qu'il pensait juste fuir des journalistes ou encore des fans. Coupable de devoir lui infliger ça. Mais je ne montre rien, mon visage restant crispé. Ma colère s'atténue progressivement mais ma crainte amplifie, de manière absurde. Je n'ai pas à m'inquiéter pour cet homme, après tout, je ne le connais pas, alors pourquoi dois-je me soucier de lui ? Pourquoi diable dois-je me sentir coupable alors qu'il est tout autant coupable que moi dans cette histoire ? Pourquoi m'a t-il suivi aussi ? Pourquoi a t-il pris le même chemin que moi ? Je pousse un long soupir, affligé. Je n'ai pas le temps de répondre qu'il enchaîne, ses mots devenant de plus en plus vénéneux. Je m'ébouriffe les cheveux, comprenant sa colère, et mordant ma lèvre supérieure. Je me doute bien qu'il n'est pas dans un clan, qu'il n'a pas fait exprès d'entendre ma discussion avec le petit de tout à l'heure, ce ne sont que les circonstances qui l'ont poussé sur la mauvaise voie, mais je ne veux juste pas que l'on découvre ce qu'est ma vie, réellement, ce que je suis vraiment, qui je suis,  qu'une personne ait vent de mes activités, qu'une personne s'implique, de trop près, dans ma vie. Je sas que ce n'est qu'un inconnu, pour le moment, mais je sais aussi que tout peut basculer en quelques heures, en quelques jours. Je préfère m'éloigner avant même qu'il y ait possibilité de rapprochement.  

Je me lève à sa suite, le rattrapant avant même qu'il ne puisse trop s'éloigner, attrapant son bras. « Oui, tu es impliqué, oui ils ont vu ton visage, alors croise les doigts pour que dans l'obscurité, ils ne s'en souviennent pas. Ne sois pas content d'avoir été impliqué, parce que même si on a fui ensemble, je ne t'ai jamais demandé de me suivre. Je ne t'ai jamais demandé d'être impliqué, alors assume les conséquences de tes actes. Je ne suis pas responsable » dis-je le regard emprunt d'une certaine hostilité car au fond, je me sens responsable. Je me sens toujours responsable. « Maintenant, j'espère juste ne plus me retrouver avec toi, j'espère juste que tu ne vas plus être sur mon chemin car tu connais les risques », je serre un peu plus mon étau contre son bras, lui intimant de ne plus jamais me voir. « Certes tu n'es pas le mal incarné et je me permets aussi de te juger sans te connaître, de surinterpréter tes actes, mais tu n'as pas à interférer dans ma vie alors que nous ne nous connaissons même pas. Tu n'es qu'un patient qui a vu beaucoup trop de choses. Je suis un homme à fuir, pas à suivre ». Je lâche alors son bras, maintenant il peut partir.  

©TENNESSEE.
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