Tenue | Aish ! Le réveil était dur pour Saejin ce matin ! Les yeux ouverts, elle regardait le plafond, commençant à se demander ou elle était. Un coup d'oeil à droite, puis à gauche, et la petite brune se décidait à s'asseoir sur le lit, tout en se grattant l'arrière de la tête. « Kanker... » Saejin fixait le vide, réfléchissant quelques secondes avant de finalement se rendre compte de ce qu'il s'était passé. « Wat een lul ! » Ah bah oui, ça commençait à devenir plus clair au fur et à mesure des minutes ! Hier soir, elle était en soirée, avec Na Eul. Voilà qu'elle commençait à marmoner, en néerlandais pour pas changer, et resituait un peu mieux dans son esprit les quelques souvenirs de la soirée de la veille. Dix minutes à comprendre que Na Eul l'avait ramenée chez lui, vu l'état dans lequel elle devait être ! Décidément, c'était peut-être pas si mal de pas se souvenir. Haussant légèrement les épaules, Saejin sorti enfin du lit, restant debout quelques secondes sur place, attendant que sa tête arrête de tourner autant. Encore une fois, elle se jurait que plus jamais elle boirait comme ça ! M'enfin, c'était peine perdue dès le départ, elle le savait.

Une fois qu'elle eu reprit ses esprits, Saejin se dirigea directement vers la cuisine, après tout, elle était un peu chez elle ici non ? C'était comme si en tout cas ! Na Eul devait encore être en train de dormir, alors elle se décida rapidement à préparer le petit déjeuner pour eux deux. Comme un vieux réflexe de femme au foyer, voilà qu'elle sortait des placards et du frigo ce dont elle aurait besoin. Dans tous les cas, elle savait déjà que ça lui ferait plaisir, alors plutôt que de penser à la veille, elle préférait se concentrer sur sa nouvelle mission, cuisiner en ayant la gueule de bois ! Déjà que c'était pas la plus grande des cuisinières, ça allait pas être très évident. Mais Saejin tenait à s'appliquer, fallait que ce soit bon quand même ! Saejin attrapa son téléphone pour diffuser un peu de musique, mais pas trop fort non plus. Fallait pas réveiller Na Eul avant que tout soit prêt ! Puis, comme une petit chef, elle commença à préparer du riz, des légumes, du kimchi, et pour finir, du café. Elle s'appliquait vraiment, voulant bien faire, et pendant plusieurs dixaines de minutes, la petite brune s'attelait à préparer le ptit dej parfait pour monsieur.

Quand tout fut prêt, Saejin sorti un grand plateau pour tout disposer corretement dessus. Les bols de riz et de légumes fumaient encore, alors plutôt que de commencer à ranger - en prenant le risque que tout refroidisse - elle préférait tout laisser en plan, et s'en occuper plus tard. En voyant son plateau, Saejin pouvait pas s'empêcher de sourire, tant elle était fière d'elle ! Elle l'attrapa en faisant le plus attention possible, et commença à se diriger vers la chambre de Na Eul. Arrivée à hauteur de la porte, la jeune femme galéra un peu à tenir le tout d'une seule main pour toquer légèrement. « Monsieur Na Euuuuuul ! Room serviiiiiiice, le petit déjeuner est prêêêêêêêêt ! » Puis, sans réellement attendre de réponse, elle ouvrit la porte, rattrapant correctement son plateau, et s'avança, un grand sourire sur le visage, dans la pièce.

J’avais écrasé le plat de ma main sur le réveil qui n’avait cessé de retentir pour me prévenir d’un réveil imminent. Le soucis, c’était que je n’avais aucune envie de me lever contrairement à lui qui avait décidé de me faire chier en de si bon matin alors que mon sang pulsait vivement dans ma tête, me donnant un mal de crane carabiné. Haaaaa la gueule de bois, quand elle nous tient ! Sans doute la seule maitresse qui arrivait à me clouer au lit contre mon gré. Les autres pouvaient bien allez se recoucher, aucune ne faisaient le poids. Je râlais néanmoins. La première raison étant parce que j’étais un râleur né, et que j’aimais guère qu’on me tienne en respect contre mon grès m’infligeant un tel mal de crane dit en passant. J’éteignis plusieurs fois le réveil qui finit son chemin sur le sol sans s’arrêter d’émettre ce petit bipbip bien agaçant bien entendu. Cependant, il était bien trop loin cette fois pour que je prenne la peine de l’éteindre. Je le laissais sonner dans un gémissement plaintif digne des prisonniers de guerre en pleine torture. Je me retournais sur les draps froissés, enfouissant mon visage ensommeillé dans un coussin, étouffant mes propres plaintes. J’espère aussi ne plus entendre le fautif de mes plaintes. En vain. Résigné, je me redressais, me frottant les yeux en premier avant de maintenir le crane. Les rayons du soleil filtrant à travers les rideaux m’éblouissaient, comme si je n’étais pas conçu pour vivre en présence de celui-ci. La soirée d’hier avait été rude, et je ne m’en souvenais que par brides. Je me souvenais vaguement avoir eu la lucidité de ramener saejin avec moi, ne voulant pas la laisser rentrer seule. Il était hors de question qu’un de ces faucheurs nocturnes lui mettent la main dessus, trop gentille comme elle est. Il était acceptable que je fusse le seul à pouvoir profiter d’elle. Elle m’appartenait, même si ce n’était clair que pour moi-même. D’ailleurs, en parlant de la charmante créature, elle venait d’entrer avec un énorme plateau entre les mains. Je l’observais quelques secondes pensant que j’étais encore entrain de rêver avant de me rentre compte que la bonne odeur qu’elle dégageait n’était pas fictif. J’avais les cheveux encore en pagaille et ne portait qu’un boxer, mais je m’en fichais bien. Nous nous connaissions depuis que nous étions gosse et elle m’avait déjà vu ainsi, comme je l’avais déjà vu en sous vêtement, bien que la demoiselle avait bien grandit depuis, et je m’étonnais toujours de ne pas encore l’avoir touché, mais je faisais des progrès sur le sujet, mh ? Un sourire baignait maintenant mes lèvres à la vue d’un tel festin. Ca m’avait ouvert l’appétit d’avoir autant de bouffe devant moi. Il n’y avait pas d’heure pour manger hm ? je l’avais quand même bien élevé la petite, non ? je n’avais même plus besoin de lui demander de faire quelque chose pour moi, elle le faisait d’elle-même et avec plaisir en plus, que demander de mieux ? « Qu’est-ce que tu as faits de bon dis donc ? » dis-je en essayant de zieuter ce qu’il y avait sur le plateau d’où j’étais. Je tapotais le matelas à mon côté pour qu’elle vienne s’assoir et déposer le plat. « Ca sent bon en tout cas ! » Je sentais déjà l’odeur de café qui arrivait à mes narines. Que serait le monde sans une bonne tasse de café ? « Bien dormi ? » demandais-je tout de même pour la forme.

Tenue | Son terrible mal de crâne n'avait pas empêché la petite brune à se lever rapidement et préparer quelque chose à manger. C'était la première idée qui lui était venue en réfléchissant à comment remercier Na Eul de l'avoir sortie indemne de cette soirée. C'était la moindre des choses quand même ! Parce que vu l'état dans lequel elle devait être, elle se serait certainement tapé la honte. Voire pire ! Embrasser une fille devant tout le monde, ou encore danser sur le bar. D'un autre côté, elle n'avait pas beaucoup de souvenirs non plus de ce qu'il s'était passé et qui était là, ce qui l'arrangeait grandement. Et puis, comme ça, elle avait une excuse si jamais quelqu'un balançait quelque chose qu'il aurait pu voir. Mais au lieu de penser à ça, Saejin préférait préparer une petite surprise à Na Eul. Ils avaient beau se connaître depuis longtemps, elle savait au moins comment lui faire plaisir.

Une fois son plateau de prêt, elle n'avait même pas attendu l'approbation du jeune homme dans la pièce pour y rentrer, un large sourire sur le visage. Depuis le temps, ils s'étaient vus dans de pires situations ! Alors trouver Na Eul simplement vêtu d'un caleçon ne l'inquiétait pas plus que ça, ils en auraient presque l'habitude. Elle avait délicatement posé le plateau sur le lit, et pouvait observer le réveil qui sonnait encore au sol. Avec son large sourire qu'on lui connaissait si bien, Saejin était partie couper l'appareil et le poser à sa place avant de retourner s'installer en tailleur à côté de Na Eul. Lui plaquant un bisou sur la joue tout en ébouriffant un peu ses cheveux, elle le regardait en riant un peu. « Y'aaaa... du riz, des légumes... Ah et j'ai vu que t'avais du kimchi alors j'en ai apporté aussi. Et puis du café pour bien digérer tout ça ! Et puis si jamais, j'ai cru voir que t'avais des gâteaux dans tes placards, j'irais t'en chercher s'tu veux ! »

Instinctivement, elle avait attrapé un premier bol vide et commençait à y mettre un peu de tous les ingrédients qu'elle avait préparé. C'était naturel pour elle, aimant bien faire les choses. Si elle préparait le p'tit dej, elle le servait aussi, c'était normal ! Concentrée sur sa tâche à cause de son mal de crâne, elle n'en oubliait pas de se retourner vers son hôte pour lui offrir un sourire. « J'pense ouaip. 'Fin j'ai quand même eu mal à la tête en me levant quoi. Et toi ? Ca va ? »  Le bol prêt, elle le tendait à Na Eul avec des baguettes, et lui montrait du doigt une des deux tasses fumantes. « Tiens, ça va t'faire du bien ! Et ton café, c'est celui là, comme t'aimes ! » Puis elle se mit à se préparer un deuxième bol rapidement pour pouvoir savourer ce petit déjeuner elle aussi. Son ventre commençait déjà à gargouiller en voyant ce qui l'attendait. « Bon par contre, j'ai encore rien rangé hein. Mais t'inquiètes, j'le ferais après. J'voulais juste pas laisser refroidir, c'meilleur quand c'est chaud ! » Ou alors c'était parce que elle aussi, elle avait sérieusement faim !

Cette petite, elle avait tout compris à la vie. Si tous mes amis pouvaient être comme elle, ma vie serait si simple et parfaite. A la place, je devais tout faire par moi-même pour que le travail soit bien fait. Ca devenait dur de trouver du bon personnel qui connaissait ce qu’il avait à faire. Mais avec elle, chaque fois qu’elle était dans les parages, c’était comme un paradis sur terre. Aucun mot. Je n’avais besoin de ne prononcer aucun mot pour qu’elle se mette en activité pour me servir dans le but de me rendre heureux. Si je n’avais pas un cœur fait d’acier, je pourrais sans doute dire qu’elle était mon idéal féminin en tant que soumission. Bien que ma réelle obsession était pour quelqu’un d’autre que j’arrivais à bien mieux manipuler que cela, faisant ce que bon me semblait de son corps qui était telle une poupée de chiffon entre mes doigts. Et bien qu’elle pouvait montrer des signes de rebellions, il me suffisait d’appuyer sur ses points faibles pour la rendre au silence.

Saejin, c’était la femme parfaite qui savait tout avant même qu’on ne lui fasse remarquer. Dans un coup d’énervement, j’avais balancé mon réveil sur le sol, qui sonnait toujours, se moquant bien du bruit agaçant qu’il pouvait produire. Alors qu’une délicieuse odeur me chatouillait les narines, le bruit cessa, calmant immédiatement mon mal de crane fulgurant. Je jetais un coup d’œil endormi dans sa direction, apercevant la jeune femme à genou, le débrochant. Je souris satisfait. « Décidemment, en plus de savoir cuisiner, tu sais comment prendre soin d’un homme qui a la gueule de bois. Tu es bonne à marier. » Plaisantais-je à moitié, car forcement, il était hors de question que je laisse cette perle à n’importe quel homme. Je la laissais faire quand elle plaqua ses lèvres sur ma jouer et m’ébouriffais les cheveux. Je détestais cela, mais je ne dis rien, me contentant d’une grimace. J’attrapais les baguettes et me mis à attraper un peu de tout ce qui se trouvait à ma portée, le menant à ma bouche. Je mangeais à grandes bouchées, prenant à peine le temps de mastiquer avant d’avaler. « Trop bon. » me contentais-je de dire la bouche pleine. Je hochais ensuite la tête à la proposition des gâteaux. C’était mon péché mignon, j’en planquais un peu partout dans l’appartement en cas de petites faims au point qu’il arrivait que j’en retrouve quelques semaines la date de péremption passé. Je m’en voulus un peu de ne pas avoir attendu qu’elle me serve le petit dej d’elle-même, mais je me rattrapais en la voyant faire, arrêtant de gesticuler autour des baguettes pour qu’elle manœuvre tranquillement. J’avalais ce que j’avais en bouche et pris mon mal en patience.

Je baissais le regard sur le bol qu’elle m’avait préparé, fixant les baguettes inertes. Presque décu qu’on ne me donne pas la becquer comme à un gamin. Je l’observais se préparer son propre bol, et jetais un coup d’œil au café qui fumait, souriant pour la remercier de cette attention. Puis quand elle s’apprêtait à manger, je la fixais sans un mot, prenant ma bouille la plus triste possible – celle que je faisais étant gamin pour qu’on me cède tout – et ouvris la bouche tel un oisillon, attendant le ver que sa mère lui servait directement dans le bec. « J’ai la gueule de bois comme je l’ai rarement eu, mais je suis sûr qu’avec toi à mes côtés, je me rétablirais vite. » Je montrais un tiroir de la commande. « Dans celui du bas, il y a des cachets pour le mal de tête qui marche pas mal, si tu veux, tu peux en prendre un aussi. Ca te fera du bien. » Apres tout, je savais aussi penser à ceux qui se montrer aux petits soins avec moi. Pas forcément de manière conventionnelle, mais à ma propre manière. Certains me prendraient pour un goujat, mais ceux qui me connaissaient bien, savent que j’étais rarement ainsi avec quelqu’un.

Tenue | Elle connaissait Na Eul depuis si longtemps qu'il ne lui était pas vraiment difficile de deviner ce qui pourrait lui faire plaisir. Au fil des années, même s'ils ne se voyaient qu'en période de vacances, elle avait appris et mémoriser ses préférences, ses goûts - surtout en matière de bouffe - pour pouvoir lui faire plaisir dès qu'elle le pouvait. Elle était peut être un peu trop naïve et remplie d'amour pour réellement se rendre compte qu'elle pouvait parfois se faire manipuler plus ou moins facilement. Mais avec le temps, Na Eul lui montrait, à sa façon, que lui aussi pouvait prendre soin d'elle, et ça lui suffisait largement. Alors c'était toujours comme ça, surtout quand ils se retrouvaient en soirée ensemble. Il faisait attention à elle, et elle s'évertuait à le remercier, à sa façon. Et en cette matinée plutôt douloureuse pour leurs crânes respectifs, c'était tout naturellement qu'elle allait s'occuper de lui.

Le réveil éteint, les deux installés l'un à côté de l'autre, il était enfin temps de profiter de ce repas. « Bonne à marier j'sais pas, mais j'commence à savoir d'quoi t'as besoin en lendemain d'soirée. » Lui lançant un petit clin d'oeil, tout en riant un peu à cette idée, elle se demandait par quoi elle allait commencer son repas. Son ventre gargouillait alors que Na Eul commençait déjà à piquer dans les bols, ce qui avait le don d'amuser la demoiselle. Reussissant malgré tout à servir une part à chacun, elle était contente de voir que ce qu'elle avait préparé pouvait satisfaire le jeune homme. Elle n'était pas très grande cuisinière, surtout quand il s'agissait de plats coréens, mais elle faisait toujours de son mieux, et il fallait croire que malgré la gueule de bois, elle avait réussi à faire quelque chose de potable.

Voir Na Eul avec une moue sur le visage la faisait sourire davantage. Elle savait qu'il n'était pas du genre à dire merci, mais son sourire lui suffisait amplement. Sa paire de baguette dans les mains, prête à attaquer son bol, elle fixait à son tour le jeune homme, un sourcil haussé, espérant qu'il n'y ai pas quelque chose qui cloche. Un doute qui se discipa rapidement à en écouter ce dernier, qui lui montrait la commode un peu plus loin. Un petit rire amusé, elle se permit de prendre une bouchée de riz avant de se lever. « J'ferais d'mon mieux pour qu'ça passe, tu l'sais. Tiroir du bas ? » S'empressant d'aller voir, elle ne mit pas longtemps à trouver les cachets demandés par Na Eul, puis lui apporter, se stoppant un instant avant de se réinstaller. « T'veux p't'être de l'eau pour l'prendre ? D'toute façon, paraît qu'c'est bien pour faire passer la gueule de bois ! Attend j'vais t'en chercher ! » Guillerette, elle parti alors en direction de la cuisine pour récupérer une bouteille d'eau, et deux verres, avant de retourner dans la chambre.

Les sentiments, ce n’était pas pour moi. La gentillesse, être gentil, doux, ce n’était que des attributs pour mieux pouvoir séduire et manipuler de mon point de vue. Pourtant, avec saejin, j’apprenais doucement, maladroitement, et même si je la manipulais toujours à ma guise, je le lui rendais bien à ma façon. Une façon particulière de montrer que je tenais à quelqu’un mais une affection quand même. A part ma jumelle, j’avais du mal à accepter qu’une femme soit mise au même niveau qu’un homme. J’avais été élevé ainsi, et je n’avais accepté aucune autre vision. Du coup, pour rectifier le tir avec moi, c’était fichu depuis la mort de mon père. Il n’y avait plus que ma sœur pour me faire entendre raison.

Près à dévorer ce délicieux repas qui se dressait face à moi, j’éclatais de rire ce qui me fit grimacer de douleur, ma tête claquant pour me rappeler que j’avais la gueule de bois. Comment l’oublier ? L’alcool était votre meilleure amie, mais une vraie salope le lendemain au réveil. « Tu vas te marier avec moi alors ?! N’est-ce pas le devoir d’une femme de savoir comment contenter son mari ? » Plaisantais-je qu’à moitié, étant bel et bien misogyne, et loin de m’en cacher. Une femme avait sa place. Et l’homme la sienne. La deuxième étant plus dominante bien entendu. « En revanche je préviens que je partage mon lit avec d’autres femmes. Hors de question que je reste fidèle qu’à une seule d’entre elle. » Déclarais-je tout en engouffrant une cuillère bien remplie dans mon gossier. J’avalais une grosse partie du plateau avant de me rendre compte qu’il fallait que je le lui en laisse un peu. Malgré son appétit de moineau, elle devait également manger pour être en forme. « Un délice ! »

Sans vraiment lui laisser le temps de prendre sa première bouchée, le roi capricieux réclamait déjà autre chose pour soulager sa douleur. Le mal de crane devenait insoutenable, et on devait faire quelque chose. Y remédier au plus vite. Et en tant que femme : quand mari se plaint, femme se doit de trouver solution. Je pointais le tiroir du bas, secouant la tête. « Oui. » Encore mieux que je l’imaginais, elle partait d’elle-même me chercher un verre d’eau. Il n’y avait pas mieux que Saejin pour savoir comment s’occuper de moi. Je souris, satisfait, lui gratifiant même d’un de mes rares : « Merci » Une récompense en soi de m’entendre remercier quelqu’un, mais la jeune femme l’avait bien mérité après ce qu’elle avait fait pour moi. J’avalais le cachet, faisant passer le tout en buvant l’entièreté du verre d’eau. « T’as bien mérité de manger. » l’invitais-je de plus belle, mettant un peu de légume dans son bol de riz.