Come to my home if you want [Ft Rin]
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Come to my home if you want [Ft Rin] | Lun 3 Oct - 19:33 Citer EditerSupprimer
Come to my home if you want
Feat Rin
Je suis en pleine consultation lorsque mon téléphone, second téléphone, sonne, m'annonçant une urgence, extérieure à l'hôpital. Je fronce les sourcils, quelque peu perturbé par cette soudaine interruption, et tente de finir rapidement mon rendez-vous pour pouvoir partir au plus vite à l'endroit indiqué dans le message que je viens tout juste de recevoir. En quelques minutes, même pas, je suis sur ma moto en direction de l'adresse, appuyant sur l'accélérateur. Heureusement que j'ai pu, grâce à l'aide d'un ami et d'un prêt, avoir cette moto pour plus de facilité de déplacement. Je ne la prends pas toujours, pour ne pas prendre trop de risque en l'utilisant dans ce type de mission mais dès que c'est une urgence, telle que celle-ci, je la prends. A peine ai-je posé mes pieds sur le sol qu'immédiatement des personnes viennent à ma rencontre, m'amenant jusqu'au blessé. C'est un garde du corps de la mafia qui a reçu une balle dans la jambe. Rien de bien compliqué, fort heureusement. Je n'aime pas toujours travailler pour eux, pour la mafia. Ils ont toujours ce regard glacial, distant, et cette allure si menaçante qui m'a, de nombreuses fois, perturbé. Certes, désormais j'ai l'habitude de les voir, de rencontrer des individus dangereux, braquant parfois leurs armes contre ma tempe, mais pour moi, la mafia reste les pires clients. Je me concentre rapidement sur ma tâche, essayant d'agir rapidement, au risque de lui faire perdre beaucoup trop de sang. Je sais pertinemment que ce ne sont pas des personnes qui vont se rendre à l'hôpital et qui préfèrent souvent mourir que de s'y rendre, le personnel posant parfois trop de questions et alertant les autorités. Il faut dire que si un homme est blessé, par balle, c'est qu'il y a un problème quelque part, des suspicions, c'est bien pour cette raison que j'existe. Les plus grands chefs peuvent soudoyer l'hôpital, payer discrètement, mais les plus petits, c'est autre chose. Pendant que je soigne le garde j'entends, juste à côté de moi, une conversation entre une personne et les dirigeants du groupe. Je tourne légèrement la tête, pour regarder rapidement les protagonistes et suis surpris de voir une femme, à leurs côtés. C'est très rare de trouver des femmes dans ce milieu, même s'il y en a mais pas forcément pour les bonnes raisons. Je fronce des sourcils, entendant quelques bribes de conversation, la jeune femme semblant être dans une certaine difficulté. La mafia ne va sûrement pas l'aider, il suffit d'entendre le ton qu'emploie les personnes à ses côtés pour comprendre qu'elles n'en ont rien à faire d'elle, enfin en tout cas, ils n'en ont rien à faire de sa demande.
Après avoir fini de soigner le garde, je me dirige vers la femme, tout en me penchant pour la saluer. « Vous avez besoin d'un logement » dis-je délicatement.
Après avoir fini de soigner le garde, je me dirige vers la femme, tout en me penchant pour la saluer. « Vous avez besoin d'un logement » dis-je délicatement.
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Re: Come to my home if you want [Ft Rin] | Jeu 13 Oct - 20:46 Citer EditerSupprimer
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Cela devait faire quelques semaines que j’avais atterrie dans le petit restaurant traditionnel de Jun Soo, couverte de sang, et tenant à peine sur mes jambes. Je n’étais même pas certaine de la façon dont j’avais parvenue dans son arrière cuisine. Sans doute le mélange de l’adrénaline et de ma ténacité qui avait donné lieu à une frénésie de survie. J’avais vu cette porte dans cette ruelle, seule porte de sortie qui m’avait sauvé la vie, me permettant de me cacher de mon demi-frère qui cherchait subitement à me tuer. J’avais pris le temps de me remettre, trop peureuse pour le coup de mettre un pied dehors, fallait l’admettre. Je n’étais pas quelqu’un qui avait facilement peur, j’avais été élevée pour être une machine de guerre, mais quand un de vos plus proches alliés et surtout, quelqu’un à qui vous tenez particulièrement essaye soudainement de vous massacrer, la peur à le droit de vous tirailler. C’était une des raisons principales pour lesquels j’avais entrepris d’aller trouver la mafia coréenne locale, et surtout, venir me présenter en bonne informe. La partie n’était pas encore gagnée d’avance. Nous avions déjà travaillé ensemble par le passé, enfin je veux parler de ma famille et de celle-ci, et le chef s’entendait plutôt bien avec mon patriarche. J’avais donc des doutes sur l’acceptation de ma demande. Malheureusement, j’étais arrivé à un mauvais moment. Une tentative de persécution sur le fils de la famille qui avait encore pris la fuite, et un homme s’était pris une balle dans la jambe pour lui. D’une certaine façon, c’était ce qui m’avait permis d’avoir une audience sans préavis, car j’avais pu arrêter le dit rebelle et le neutraliser avant qu’il ne disparaisse du périmètre de contrôle. Pour me remercier, le patron avait accepté de me prendre sous sa protection en échange de mes services en tant que garde du corps pour son fils. Par la même occasion, j’avais demandé s’ils pouvaient m’offrir un toit sous lequel vivre. Squatter le restaurant de Jun Soo, ca allait un moment, mais j’aimais avoir mon espace personnel, même si j’avais bien conscience de devoir fuir à n’importe quel moment. Cependant, je préfère être chez eux, que de mettre le jeune homme d’avantage en danger. Si j’avais eu de la chance qu’ils acceptent la première partie, c’était une autre histoire pour la suite. Ils ne voulaient pas entrer en guerre avec notre famille et ne voulaient donc pas me cacher sous leur toit quand bien même je travaillais désormais pour eux. J’avais beau insister, ca restait sans appel. Ils me laissèrent en plan pour ramasser leur homme de main blessé, m’ordonnant que mon travail commence dès demain à l’aube. Je soupirais, me passant une main dans les cheveux. Je me retournais vivement alors qu’une voix masculine me surpris. « Pardon ? » demandais-je en fronçant les sourcils, méfiante. L’observant, j’aperçus les taches de sang sur ses mains. « Vous êtes le docteur ? » Je me détendis quelque peu, prenant conscience que c’était un homme faisait partie de la fraternité mafieuse, mais on était jamais sur de rien n’est ce pas ? « Comment puis-je vous faire confiance ? »
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Re: Come to my home if you want [Ft Rin] | Dim 16 Oct - 20:12 Citer EditerSupprimer
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Mon regard scrute la jeune femme en face de moi, essayant de l'analyser sans même savoir qui elle est. Je ne sais pas qui elle est et je ne l'ai jamais vu auparavant, mais elle me semble perdue et totalement désemparée. Je ne veux pas jouer les preux chevaliers, ni même profiter de cette jeune femme, mais lorsque je vois son regard, lorsque je vois sa silhouette, je ne peux m'empêcher de vouloir agir. Ayant une petite sœur, il m'est difficile d'imaginer une jeune femme laissée dans la rue, tel un déchet que l'on exclue de la société. Pourtant je prends un risque, un énorme risque, en voulant aider cette jeune femme. Je ne sais pas si je peux réellement l'héberger chez moi, si elle est assez digne de confiance mais je n'ai rien à voler dans mon appartement, ni même à cacher et n'étant pas souvent présent, elle ne peut même pas me blesser ou même me dépouiller. Et puis, elle n'a pas l'air si dangereuse que ça, même si je sais qu'il faut toujours se méfier de l'eau qui dort. Je hoche vigoureusement de la tête, affirmant ses dires. « Oui je suis le docteur, enfin . . . si on peut me catégoriser ainsi », je regarde brièvement mes mains encore ensanglantées mais elle doit avoir l'habitude d'en voir, je doute que cela soit une gêne pour elle. J'esquisse un léger sourire, amusé par sa question. Elle a raison de se méfier, je ne la connais pas, et je débarque devant elle, lui faisant comprendre indirectement que je peux l'héberger. Moi-même j'aurai été méfiant, moi-même j'aurai longuement hésité. « Je doute que vous ayez réellement le choix, de toute manière. Et puis je ne vous demande pas de me faire confiance. Nous ne nous connaissons pas et je doute qu'en quelques secondes nous puissions nous accorder une confiance mutuelle ». Je m'arrête quelques secondes, passe une main dans mes cheveux, inspirant profondément. « Je peux très bien vous retourner la question, mais en règle générale je ne fais pas confiance alors je sais pertinemment que je ne peux sûrement pas vous faire confiance. Mais vous semblez être dans le besoin et je ne suis que très rarement dans mon appartement. Autant qu'il puisse servir à quelque chose. Et puis, je doute que vous leur faites confiance ». Je tourne mon regard vers quelques membres de la mafia. Ils ont beau travaillé ensemble, je pense qu'elle est assez intelligente pour savoir qu'ils sont loin d'être totalement digne de confiance, ils peuvent planter un couteau dans le dos à tout moment, « alors ça revient au même. Vous pouvez accepter ou refuser, je ne vous oblige en rien ».
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