Loyal • pacifiste • romantique • cultivé • sociable • soigné • généreux • doux • calme • ordonné • tolérant • indulgent • élégant • gentil • respectueux • réfléchi • …

Charmeur • perfectionniste • égoïste • trop studieux • capricieux • maniaque • méfiant • réservé • trop sérieux • jaloux • possessif • maladroit dans ses dires  • autoritaire  • rancunier • susceptible • orgueilleux •  …

Fait des arts martiaux depuis tout petit (wushu + judo (ceinture noire)) • A beaucoup de mal avec les gestes d’affection faute de ne pas en avoir eu enfant  • Fait du foot et du handball depuis le lycée  • Parle couramment mandarin, coréen et anglais  • Adore les animaux et les enfants  • Boit énormément de café (principalement pour se tenir éveillé le soir) • Aimerait retourner vivre en Chine  • Est allergique au pollen et porte toujours un masque au printemps  • A la phobie des papillons  • Est un excellent cuisiner et bricoleur  • A une mauvaise vue et porte presque tout le temps ses lunettes  • Tient très mal l’alcool, ce qui selon les boissons le rend mauvais ou bien l’endort • Son péché mignon est la fraise • Est complexé par sa petite taille mais ne le fait pas percevoir • Croit au coup de foudre et au Grand Amour • Est fan de Jim Carrey • S’intéresse à la littérature française depuis peu • …

• Avant même d’être né, la vie de Meilan était déjà entièrement programmée. En effet, Monsieur Hwang étant le PDG d’une très grande marque de bijoux de luxe, celui-ci se maria avec la fille d’un patron chinois avec qui il faisait affaires. Ainsi, leurs entreprises devenaient plus fortes ensemble, et il avait une épouse dont ses concurrents seraient jaloux grâce à sa grande beauté. C’était donc tout naturellement qu’elle devint enceinte rapidement, pour acheminer cette apogée du pouvoir de l’homme à l’aide d’un héritier. Héritier dont il avait déjà sélectionné le personnel qui allait l’encadrer durant son enfance et même les écoles où il irait. C’était, dans son esprit de grand patron voulant toujours devenir plus fort et riche, tout naturel que cet enfant suive ses pas et prenne plus tard sa succession. C’est donc dans le meilleur hôpital de la capitale chinoise qu’il vint au monde, dans une pression déjà existante sur sa vie.

• Concernant son enfance, Meilan vécut 11 ans à Beijing avec sa mère et tout le personnel de la maison, ne voyant son père qu’à de très rares occasions, car même lorsqu’il était chez eux, il passait son temps à travailler. Il fut élevé dans un environnement de richesse, de mondanité et sans affection de la part de ses parents. Mais ne juger pas sa mère trop rapidement ! Aimant réellement son fils, elle fut contrainte par son mari de ne pas montrer de grande tendresse à l’égard de Meilan, car pour le père, « la tendresse rend les hommes faibles ». Et désirant un fils puissant et respecté, non pas un enfant toujours collé dans les bras de sa mère, il la força donc à adopter un comportement assez distant et froid pour leur fils. Ce qu’elle accepta malgré la frustration.

• D’un point de vue scolaire, il fut placé dès que possibles dans de prestigieuses écoles, et devint un élève studieux et brillant, pour le plus grand plaisir de monsieur Hwang. Malgré le déménagement de la famille pour Séoul pour son entrée au collège, il continua sur cette lancée. Par ailleurs, il était un enfant assez sociable, mais qui préférait toujours jouer ou nouer des liens avec d’autres enfants plus âgés, les trouvant davantage à son goût et niveau intellectuel. Ah ! Nous avons oublié de préciser que pour rendre son fils toujours meilleur, le père décida de l’inscrire très jeune aux cours de judo ainsi que wushu (un art martial chinois), pour lui permettre de se défendre, ayant toujours été de taille plus petite que la norme. Ce qui lui vaut aujourd’hui d’être ceinture noire à haut niveau.

• Au final, la vie de Meilan était assez monotone, toujours le même schéma chaque jour. Ce qui bouleversa cette rengaine lassante fut son entrée à Yonsei. C’était la première fois que le sino-coréen se retrouvait avec des élèves de tout milieu sociable, ce qui à vrai dire, fut un choc pour lui. Ayant toujours été dans le luxe, voir des étudiants de milieu très modeste était une chose tout à fait nouvelle et qui attisait sa curiosité. Et ce fut une de révélation. Car il préférait de loin ces personnes simples et sans chichi que ces enfants de riches coincés et hypocrites.

• Mais la partie la plus importante de la vie de Meilan est sans conteste la fin de sa dernière année de lycée jusqu’au milieu de sa 1ère année à l’université. En effet, il connut l’amour. Le vrai, pas juste une amourette d’adolescent. Celui qui vous rend fou, qui vous rend heureux puis malheureux puis de nouveau heureux en une seule minute, qui vous fait pousser des ailes. Bref. Vous avez compris. Bien sûr, il avait déjà eu quelques petites amies, mais au final, cela n’était qu’illusion de la jeunesse. Son âme sœur, pour sa plus grande surprise, était un jeune homme. Le plus beau qu’il lui avait été donné de voir. Le plus adorable, le plus merveilleux de tous. Il en était fou. Réellement fou. Néanmoins, faute de leur différence d’âge, il passa à l’université tandis que son amoureux lui entrait en dernière année de lycée. C’est pour cela que Meilan continua des études dans l’université rattachée au lycée, au lieu de partir dans une très grande école à Séoul comme son père l’avait programmé. Le plus jeune vint emménager chez notre sino-coréen mais leur idylle prit fin après 10 mois de relation, faute de n’avoir pas le même style de vie et d’avoir des disputes bien trop souvent. Quand il y repense, Meilan regrette beaucoup de choses. Ils étaient trop jeunes pour se lancer dans la vie à deux. Son habitude à bien trop travailler comme son père et peu dormir le rendait à cran, et il se défoulait sur sa moitié à contre cœur. D’autant plus qu’il est bien évident que son père était contre cette relation, car un fils homosexuel rend l’image de la famille parfaite bien moins belle.

• Maintenant ? Meilan est toujours aussi studieux, mêlant à la fois sa vie d’étudiant et le sport (handball & foot) qu’il continue de pratiquer même après le lycée. Concernant ce garçon qu’il considère toujours comme étant son âme sœur, il lui arrive de repenser à leur vie commune, mais il se dit que cette nostalgie est normale, vu que leur séparation date de quelques mois. Célibataire, il n’est pas contre retrouver l’amour, même si au fond de lui, il a peur de revivre de nouveau cette chute de paradis à enfer. Peut-être continue-t-il de toujours trop se focaliser sur ses études au lieu de considérer davantage son entourage ? Dans tous les cas, il tente à présent de vivre comme un jeune homme normal, et non comme un fils de riche.