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(tear us part) w/ tadashi

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(tear us part) w/ tadashi | Ven 20 Oct - 17:46
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TEAR US APART
“don't be afraid of your fears. they're not there to scare you. they're there to let you know that something is worth it.”
― c. joybell c.
⋅ ◆ ◈ ⟐ ◈ ◆ ⋅

Il est épuisé ce soir et comme c'est vendredi, il a préféré rentrer chez lui plutôt qu'au dortoir. Vingt-trois heures. Il regarde une dernière fois son téléphone où un appel manqué de sa mère le fait soupirer, il est à deux pas, mais il réfléchit déjà aux mots qu'il choisira pour l'annoncer. Ça fait déjà deux semaines qu'il bosse à la Fleur Blanche, mais il n'y a que ce weekend qu'il passe entièrement chez eux et tout ce qu'il espère, c'est que son grand-frère ait déserté la maison pour celui-là. C'est de pire en pire malgré les petits efforts par sms, sauf que depuis l'autre soir où il a surpris Tadashi aux grippes avec un inconnu – pas longtemps, juste le temps qu'il le renvoie férocement – Hiro s'est refermé. Il se doute bien que l'argent qu'il ramène tous les mois n'est pas propre et lui tout ce qu'il pense, c'est que son grand-frère s'est remis à dealer. Les rumeurs qui circulent sur lui, vraies ou fausses, Hiro s'en doutait déjà et malgré tout il n'aime pas ça, il n'aime pas entendre le nom de son frère dans la bouche des autres et il a bien failli en frapper un, une fois. Leurs soucis ne les regardent pas et c'est peut-être pour ça qu'il a cherché du travail, lui aussi. Il aimerait que les choses redeviennent comme elles étaient avant et que Tadashi n'ait plus à faire... ce qu'il fait pour gagner de l'argent. Hiro n'en est pas certain non plus, mais il n'est pas complètement idiot. Sa mère ferme les yeux, mais Hiro lui, ça l'agace. Ça l'énerve que son grand-frère soit si secret pour ensuite lui faire la morale, et s'il n'était pas lui-même une coquille fermée, Hiro s'ouvrirait peut-être un peu plus. Il n'y a que sa fierté qu'il devrait penser à soigner, sa rancune qu'il devrait songer à taire et son pardon, qu'il aurait déjà dû lui accorder. Il n'y a que ses gamineries revanchardes qui coincent dans tout ce sac de nœuds et ça irait bien mieux, si le plus jeune lui laissait une chance de lui faire confiance. Les tiraillements dans sa nuque et ses épaules le tendent déjà, le rush de ce soir l'a stressé et les explications qu'il doit donner maintenant, le fatiguent d'avance. Hiro soupire et passe la porte de leur appartement avec nonchalance, son regard prudent, comme s'il s'attendait à ce qu'on lui saute à la gorge dès le pas de l'entrée. Il verrouille la porte derrière lui et dépose son sac au sol, près de la cuisine où il se rend pour se servir un verre de soda. Des pas se font entendre et il suppose déjà qu'il s'agit de sa mère. « J'ai pas traîné, ok ? Je t'expliquerai demain, mais j'ai trouvé un boul- » Il se retourne, mais il fait face à la mauvaise personne une fois de plus. « Et merde. » Combien de fois l'a-t-il accueilli tard comme ça ? Il est de plus en plus présent et Hiro voudrait se retenir, mais emmerder son aîné est comme devenu son passe-temps préféré ces dernières semaines. « Aller vas-y, recrache-moi ton speech tout prêt qu'on en finisse. » Du dédain dans son ton et il s'adosse contre le plan de travail sans lâcher son frère du regard.
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Re: (tear us part) w/ tadashi | Dim 22 Oct - 15:45
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“don't be afraid of your fears. they're not there to scare you. they're there to let you know that something is worth it.”
― c. joybell c.
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Il est tard et tu passes enfin le pas de la porte. Il est vendredi et tu as de nouveau passé une soirée avec Cecilia. Tu ne fais que ça depuis ces dernières semaines. Tu enchaînes les soirées chez elle pour la simple et bonne raison que si tu lui donne ce qu'elle veut, elle te laisse tranquille pour quelques heures ensuite. Et si tu as le malheur de vouloir prendre une soirée pour toi, elle te harcèle de sms que tu ne lis même plus tellement ils te dégoûtent. C'est devenu ça ton quotidien, avoir une relation abusive avec une femme qui pourrait être ta mère tout ça pour pouvoir aider ta famille qui s'écroulerait sûrement sans son fric. Cette situation commence à te peser, tu ne t'en rend pas encore compte mais pourtant les signes ne trompent pas, tu as augmenté les doses d'héroïne, tu ne dors quasi plus chez toi, tu t'énerve facilement, tu as même perdu du poids. Toutes ces choses prouvent bien que tu te détruis à petit feu mais tu es trop borné -ou trop con- pour t'en rendre compte et faire ce qu'il faut pour arrêter avant qu'il soit trop tard. La responsabilité qui pèse sur tes épaules y est pour beaucoup. Tu ferais beaucoup pour ta famille, et encore plus depuis la mort de ton père. C'est comme si tu cherchais à suivre son exemple mais ce n'est pas ton rôle. Et lui-même te le dirais, s'il était encore là pour le faire. Mais tu as l'impression qu'à sa mort, ta famille avait besoin de trouver un nouveau repère sans quoi elle se serait écrouler. Sauf qu'aujourd'hui, tu te pose la question si tu as vraiment réussis à garder cette famille unie. Quand tu vois ta relation avec Hiro, tu as l'impression de ne pas t'en sortir, de ramer à contre courant et ça te tue de le voir être aussi loin de toi. Tu voudrais qu'il arrête de te mordre à chaque fois que tu reviens vers lui. Tu voudrais aussi qu'il comprenne que si tu es aussi chiant avec lui, c'est parce que tu tiens à lui, que tu vois cette colère qui bouillonne en lui le détruire et que tu assiste à ça, impuissant. Tous les jours tu t'inquiètes un peu plus pour lui. Tous les jours tu redoutes de le voir prendre le chemin que tu as pris. Tous les jours, tu redoutes que la rage qui l'anime t'écarte de lui à tout jamais.
Il est 23h passé, et personne n'est à l'appartement familial. Ta mère est parti travailler, Kin est probablement chez un ami et Hiro tu n'en sais rien. Il n'a pas donné de nouvelle à personne. Depuis quelques temps, il ne rentre pas souvent les week-end et ça t'inquiète. Tu imagine le pire pensant à toutes les fois où tu ne rentrais pas à la maison quand ton père était encore là. Tu préférais aller te frotter aux mafieux plutôt que de supporter l'ambiance pesante de la maison. Alors forcément, tu penses au pire. Tu sais que Hiro se bat de temps en temps, comme toi tu le faisais quelques années auparavant. Tu sais aussi, qu'il aime n'en faire qu'à sa tête et tu sais que ce genre de comportement peut te faire faire n'importe quoi. Et c'est ça qui t'effraie, il est trop jeune pour vivre ce que tu as vécu. La porte de l'appartement s'ouvre, tu reconnais les pas de Hiro, ils vont jusqu'à dans la cuisine et toi, tu sors de ta chambre pour venir lui sauter à la gorge. « J'ai pas traîné, ok ? Je t'expliquerai demain, mais j'ai trouvé un boul- » Il pense probablement que c'est votre mère puisqu'il se coupe quand il aperçoit ton visage. « Et merde. » Ouais, toujours aussi content de te voir. Tu aimerais ne pas avoir à l'engueuler aussi souvent. « T'étais où encore ? » Demande-tu, agacé de devoir encore lui demander des explications. « Aller vas-y, recrache-moi ton speech tout prêt qu'on en finisse. » Le ton qui emploie t'énerve plus que d'habitude, peut-être que c'est tout simplement le ras-le-bol de s'engueuler pour des conneries. « Je peux savoir ce que tu fous en ce moment pour que tu sois jamais à l'appart ? » Ironique venant de toi qui n'est plus si souvent ici, non plus. Merci la vieille ! « Maman s'inquiète, putain ! » Tu sors l'excuse de votre mère pour cacher tes inquiétudes à toi, évidemment qu'elle est morte d'inquiétude mais toi aussi... Et comme ton frère a la fâcheuse habitude d'être aussi secret que toi, tu ne peux pas t'empêcher de lui remonter les bretelles à chaque fois qu'il rentre un peu trop tard.
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Re: (tear us part) w/ tadashi | Sam 4 Nov - 0:35
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― c. joybell c.
⋅ ◆ ◈ ⟐ ◈ ◆ ⋅

L’agitation de la soirée se répète telle une cacophonie dans sa tête, il entend encore la musique bourdonner dans ses oreilles et les clients s’impatienter quand il ne marche pas assez vite. Il a parfois du mal à ne se servir que d’un bras et les maladresses ont été plus fréquentes ce soir, il se revoit se frayer un chemin entre les corps lorsqu’ils sont full et qu’il en arrive toujours plus au fil des minutes. Les aiguilles tournent et le temps file sous ses doigts – il a à peine mis les pieds à l’intérieur qu’il se retrouve déjà dehors. Il n’a pas vu le temps passer, mais son corps en a bien conscience et il le lui crie de plusieurs façons. Les tiraillements dans ses bras, sa nuque et ses épaules en sont les premiers signes, s’en suit la brume qui recouvre ses pensées et sa tête devenue plus lourde qui a cherché des appuis tout au long du trajet ; contre une barre, un mur, une vitre… et son équilibre en a pâti, mais il est rentré en un seul morceau. Physiquement, Hiro va bien. C’est à l’intérieur qu’il se fissure et se brise peu à peu sous les non-dits et les tensions qu’il encourage au sein de sa famille, la faute à son propre entêtement et c’est à se demander s’il veut vraiment y remédier et faire plus que de panser ses plaies. Un pansement ça ne tient pas longtemps et ça ne fait rien de plus qu’arrêter le saignement, ce n’est qu’une aide pour cicatriser plus vite. Et Hiro les arrache ces pansements, à chaque fois et toujours plus violemment, à enterrer les efforts du plus grand. Ce soir, il ne voulait pas le voir, ni lui ni personne en vérité. Ce soir, il est un peu trop tendu, la fatigue se mêle à ses humeurs maussades ; il a même été déçu par ses résultats aux examens, pourtant considéré comme bons – lui visait plus haut, l’excellence, mais il ne pourra pas l’atteindre s’il continue sur ce chemin sinueux. Il prend la mauvaise direction, la mauvaise pente, mais ça il s’en moque et hausse toujours les épaules. Sa mère n’a plus aucune autorité sur lui, mais il l’aime plus que tout et prend soin d’elle lorsqu’il peut, lorsqu’il est présent et pourtant, ça n’excuse pas ses nombreux soirs d’absence. Ses weekends loin d’eux, dehors, seul ou mal accompagnés, à chercher les constellations dans le ciel ou se prendre des coups – Hiro s’éloigne.

La voix de son frère résonne et il se tait. Il veut savoir où il était et ce qu’il faisait sûrement, comme un père sur son plus jeune récalcitrant et Hiro serre les dents. « Je peux savoir ce que tu fous en ce moment pour que tu sois jamais à l'appart ? » C’est vrai, que fais-tu Hiro ? Il souffle par le nez, un rire contenu et toujours plus d’insolence dans son silence. Il attrape son verre et en boit la moitié en espérant que Tadashi se lasse, mais il ne semble pas décidé à lui lâcher la grappe. Il continue en mentionnant leur mère, absente d’ailleurs, sinon quoi elle l’aurait déjà assommé de questions et étouffé de ses bras fins. « Je travaillais. » Répond-il lentement et avec un calme qu’il ne lui ressemble pas. Il lui répond, car à quoi bon mentir alors qu’il ne fait rien d’illégal, hum ? « J’ai trouvé un job, mais j’en ai marre que tu rapportes toujours tout à maman. Maman ci, maman ça. » Il ne crie toujours pas, mais le ton est bien plus piquant et hargneux tandis qu’il serre ses doigts autour de son verre. « A t’entendre, c’est presque ma faute lorsqu’elle tombe malade. Arrête, arrête de jouer les pères avec moi alors que t’es pas plus présent, j’en ai marre ! » La fatigue accumulée depuis des mois, tous ces secrets, ces non-dits et ces tensions… toutes ces crises, ces coups de colère, cette haine dévorante qui lui pourrit les entrailles… tous ces cris, ces cœurs blessés, ces fiertés mal placées et cet amour coincé au milieu de tout ça, emprisonné entre des murs de béton toujours plus solides, difficiles à abattre sans un coup de masse. Tout ça et Hiro craque, le verre s’éclate aux pieds du plus vieux avec une force qu’il n’a pas retenue. Son cœur s’emballe comme s’il courait un marathon, mais sa propre brutalité vient surtout le choquer un peu et l’espace d’une seconde, il regrette. Pourtant ses yeux diffusent toujours le même mépris et il s’agrippe au comptoir, il tremble un peu sous la nervosité. Il y a aussi de la peur ; mais peur de quoi ? Il ne sait pas vraiment. Peur d’avoir brisé plus qu’un verre, peur de la vérité, peur de soi-même et un peu de tout. Et la peur nous fait souvent réagir n’importe comment.

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Re: (tear us part) w/ tadashi | Sam 11 Nov - 16:53
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― c. joybell c.
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En ce moment, c'est dur pour toi, beaucoup trop dur. Le poids de tes problèmes se sent sur tes épaules. Il t'écrase, te broie si aisément que tu penses souvent à abandonner. Tu ne sais pas comment tu trouves encore la force d'avancer dans ce brouillard perpétuel qu'est ta vie. Tu ne sais pas par quel miracle tu tiens encore debout après toutes les épreuves que tu subis. La plupart du temps tu te défonce pour oublier ou pour te donner l'illusion que ta vie a un semblant de stabilité. Mais c'est faux, ta vie est un désastre. Elle s'écroule petit à petit et toi, tu contente de faire semblant de ne rien voir. Tu te cache la vérité, mais tu l'as cache aussi à tes proches. Enfin, c'est ce que tu penses mais eux, ne sont pas dupe, si toi tu ne veux faire face à la vérité, ta famille et tes proches amis connaissent la vérité -une partie tout du moins-. Par exemple, ta mère est bel et bien au courant pour tes trafiques, elle le sait, mais elle ne dit rien. Elle n'est pas comme ton père qui t'aurais probablement remonter les bretelles. Non, elle, elle sait que ton argent sale vous aide à tenir le coup alors elle ne dit rien, elle ferme les yeux sur ce que tu peux faire. Elle accepte ce que tu lui apporte toutes les semaines même si ça lui déchire sûrement le cœur de te voir à nouveau faire ce genre de chose pour la famille. Kin lui, se doute aussi de ce que tu fais, il t'a dit de faire attention parce qu'il sait bien que rien ne te fera changer d'avis, que tu préféreras te mettre en danger plutôt que de voir ta famille à la rue. Et puis, il y a Hiro... il t'a surprit pas plus tard qu'il y a quelque jours avec un type complètement défoncer qui voulait sa dose. Tu l'as envoyé chier, tu lui as dis de s'occuper de ce qui le regardait, que c'était pas ses affaires. Mais tu as regretté ton geste, tout ça, ça le concerne plus que tu le pense. Il est de ta famille, et même si tu reste secret sur tout ce que tu fais, peut-être qu'au fond il s'inquiète pour toi. Peut-être que derrière cette rancœur, il y a un espoir qu'il se fasse du soucis pour toi. Tu aimerais bien le savoir ça, tu voudrais bien qu'il te fasse comprendre, même avec ses mots à lui, qu'il a peur pour toi, que malgré la colère qui bouillonne en lui, il tient encore un peu à toi. Il n'a aucune idée d'à quel point, tu souffre de cette relation chaotique. Tu es rongé par la culpabilité, par l'impression d'être absent, par le manque de contact entre vous. Par moment, tu te sens complètement impuissant face à vos échanges qui sont tous plus dévastateurs les uns que les autres. Et il y a des soirs, comme aujourd'hui, où tu perds espoir, où tu te demande si ça vaut le coup de se battre pour lui, pour vous. Peut-être qu'il serait mieux sans toi, peut-être qu'il a simplement besoin que tu ne sois plus là du tout plutôt que d'être à moitié présent.
« Je travaillais. » Il prononce ces mots d'une façon beaucoup trop calme, c'en est presque inquiétant. « Tu quoi ? » Oui, ça t'étonne, il ne t'a rien dit et l'apprendre comme ça n'arrange pas ta colère qui s'agite dans tes veines. Tu as toujours tout fait pour que tes frères n'aient pas à faire ce que toi tu fais. Si tu travailles et vends ton corps, c'est pour que Hiro et Kin soient capable de faire leurs études sans problèmes. « J’ai trouvé un job, mais j’en ai marre que tu rapportes toujours tout à maman. Maman ci, maman ça. » Tes poings se serrent et tes dents grincent. Si tu rapporte tout à votre mère, c'est parce que tu la vois se ronger le sang pour lui, pour toi, pour vous. Et puis, aussi car votre mère est une excuse pour ne pas lui dire qu'il t'inquiète. Tu te cache derrière elle pour ne pas lui dire directement que tu as peur qu'il devienne comme toi, que tu sais que le chemin qu'il emprunte est tout sauf le bon. Mais il est plus simple de prendre pour excuse votre mère plutôt que de simplement lui dire que tu es inquiet pour lui. « A t’entendre, c’est presque ma faute lorsqu’elle tombe malade. Arrête, arrête de jouer les pères avec moi alors que t’es pas plus présent, j’en ai marre ! » Tu sens ta mâchoire se crispé retenant ton impulsivité. Ta colère cherche à s'exprimer, ton ras-le-bol de devoir lui répété les choses et sa colère à lui qui te touche un peu plus chaque jours, tout ça se mélange et tu t'apprête à lui hurler dessus avant que son verre éclate à tes pieds. Le geste te surprend, tu tournes la tête comme pour te protéger des éclats de verre. Durant quelques secondes, tu te demande à quel moment votre relation a pu être aussi chaotique. Un silence. Il est long et froid. Tu te sens envahit par un élan de rage et tu traverse le champs de verre sur le sol et tu vas jusqu'à lui faire face. « Parce que tu crois être le seul à en avoir marre ?! » Commence-tu, alors que tu le fixe d'un regard noir. « Non, Hiro moi aussi j'en ai marre. Je supporte plus ta colère, je la subis sans savoir pourquoi ! » Les langues se délient plus facilement sous la colère, et même si tu n'en prends pas encore conscience, ça te fait du bien. « Si tu cherches à te venger pour l'accident, la culpabilité s'en charge pour toi ! J'ai pas besoin de ta colère en plus de tout ça ! » Mais j'ai besoin de toi, pense-tu alors, les mots restant prisonniers de ta gorge, bien trop difficile à prononcer. Ton cœur se sert, tu as appris à vivre avec la culpabilité, mais vivre sans ton frère, tu n'y arrives pas.
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