can we build a world, within just the two of us ? + mihyang ♡

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can we build a world, within just the two of us ? + mihyang ♡ | Mar 27 Juin - 23:33

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don't be afraid

mihyang & bokyung

tenue + Il n’arrivait plus a jouer comme avant. Le football avait beau etre sa seconde passion, ces derniers temps, il n’avait plus la tete a ca. Ce qui, n’allons pas le cacher, est un réel probleme quand on se trouve etre le capitaine. Mais il ne peut faire autrement, c’est hors de sa portée. La raison de tout ce foutoir ? Elle porte le doux nom de Mi Hyang. Pour une raison qu’il lui chappe totalement, la demoiselle, qui était jusqu’a encore peu sa supportrice numéro un, le fuyaiyt comme la peste. Eux qui avaient l’habitude de manger plusieurs fois par semaines ensemble au réfectoire de la fac, de faire parfois des sorties en ville, bref de passer du temps ensemb ;e, voila plusieurs jours qu’elle inventait des excuses pour décliner ses propositions. Bo Kyung savait que les filles étaient compliquées, qu’elles agissaient parfois de facon incompréhensibles, mais la, il se trouvait dans le flou le plus absolu. Tous les jours, il tentait de se remémorer ce qu’il aurait bien pu faire de mal, au point de la vexer pour qu’elle refuse sa présence. Mais rien. Rien du tout. Il n’avait pas la moindre idée de ce aui pouvait bien se passer dans la tete de cette demoiselle devenue si prcieuse a ses yeux. Car oui, cette distance le rongeait. Lui d’habitude si fuyant avec la gente féminine se retrouvait a vouloir etre a ses cotés, a lui parler, a la voir sourire. Elle était spéciale.

L’entrainement était enfin finit. Remerciant comme a son habitude les personnes étant venues les encourager, Bo Kyung s’excusa de son comportement aupres de ses partenaires. Il fut le premier sous les douches, pour se changer les idées. Et une fois dans sa cabine, a se savonner, il s’arreta soudainement, lorsaue ses mains arriva a son entrejambe. Mi Hyang aurait-elle découvert la vérité... ? Serait-elle au courant pour son ancien lui ? Du plus profond de son etre, le coréen priait pour se tromper. Il mit rapidement terme a cette douche, et une fois habillé, sac sur le dos, il prit le chemin de la sortie. Ses yeux se poserent alors sur une silhouette au loin qui s’éloignait elle aussi. Mi Hyang. Il en était persuadé. Il pouvait la reconnaitre entre milles. Son coeur s’accélérant alors d’un coup dans sa poitrine, ses pieds agirent d’eux memes et Bo Kyung courut a sa suite. Il ne pouvait pas la manquer. Pas encore une fois. Surtout qu’elle était revenue. Arrivant a sa hauteur, il la dépassa pour pouvoir se planter directement devant elle, les bras en croix. Les cheveux encore un peu humides, la respiration hachée a cause de cette course, le jeune homme planta son regard dans celui de sa cadette. Tant d’expressions passaient dans celui-ci : la joie, la peur, l’incompréhension. Tout se bousculait dans sa tete. Ils n’avaient pas parlé, ou plutot, eut de vraies conversation, depuis des semaines maintenant. Il ne pouvait pas se permettre de merde. « Je... ». Il avait du mal a avaler sa salive tant il était stressé, angoissé. Ses yeux se mirent alors aller et venir un peu partout, faute de trop réfléchir. Mais finalement, ils reprirent leur position initiale, c’est-a-dire dans ceux de Mi Hyang. « Pourquoi... ? ». Il n’avait rien trouvé de mieux. Mais apres tout, cela résumait bien tout ce qu’il voulait lui demander, non ?

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Re: can we build a world, within just the two of us ? + mihyang ♡ | Mer 28 Juin - 8:01

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don't be afraid

mihyang & bokyung

tenue + qu'est-ce que je fais là ? mes yeux l'observent. sans vraiment me concentrer sur son jeu, je me perds dans mes pensées. pourquoi suis-je venue ? mon cœur se serre en repensant à ce jour. les passes se font, s’enchaînent et le sifflet me ramène de temps en temps à la raison. automatiquement, mon sourire s'affiche. si une attention vient à se poser sur moi.. valait mieux que je n'éveille pas trop d'interrogation. même si le nombre d'excuses utilisaient afin de l'éviter, devait déjà en soulever pas mal.. une amie. une simple amie, je suis. cela résonne en moi tel un écho à chaque fois que je croisais ses yeux. avec un peu de temps et plus de distance, je parviendrai peut-être à taire mes sentiments. cependant, il me fallait plus de temps pour endosser ce rôle.. mais au fond de moi, je ne peux pas. je ne veux pas. tous ces instants passés avec lui, même le plus banal m'avait donné espoir.. j'avais imaginé.. qu'est-ce que j'ai été stupide. je ne suis qu'une amie. rah ! rentre-toi ça dans le crâne mi hyang. tellement différente de cette fille qui lui sauta au cou au dernier match.. je suis moins jolie, moins féminine, plus le genre de la bonne copine quoi. je bous sur mon banc à observer le match. puis, le sifflet final retentit.

le peu de spectateur se lève. pour un entrainement, il n'y a jamais foule. c'est pour cette raison que je m'étais mise en arrière, loin des regards et de son éventuelle attention. éviter tous contacts. peu à peu, tout se vide. au fond de moi, je dois être maso.. venir, assister à un simple entrainement et repartir comme une voleuse, cette simple vue d'ensemble me suffit. en fait, pas du tout, mais le cul posé sur ce banc, je m'en persuade mais, non. j'attrape mon sac. enfin, je me décide à bouger et à mettre les voiles. à trop tergiverser de cette manière, je ne parviendrai plus à avancer. ce sera le dernier match. c'est préférable. je remets de l'ordre dans mes cheveux, rajuste mon manteau et quitte ce stade.

manger des cochonneries devant un drama ou me défouler sur le terrain de basket ? ce sera la première option, c'est la moins fatigante. les peines de cœur vous usent de l'intérieur à en infecter tous vos membres. comme si ce chagrin pulse dans mes veines au rythme de mes battements. les épaules affaissées, je me laisse aller. loin des regards, je peux mériter quelques secondes où je ne suis plus au top.. cependant, les aléas de la vie en veulent autrement et mon corps se ressaisit. droite comme un i, je l'entends et le vois finalement devant mes yeux. poster là. essouffler. mes mots ne viennent pas non-plus. seule, une énième excuse pour fuir ce regard se prépare.. seulement, son pourquoi me désarme. « pourquoi quoi ? pourquoi je ne t'ai pas attendu après ? je pensais que tu préférerais passer l'après-match avec tes am..amis, tes potes mecs. non ? bref, c'était un chouette entrainement. avec un capitaine comme toi, c'est la victoire assurée pour le grand match qui arrive. tu vas en avoir des filles à tes pieds. » je sais très bien que c'était pas le genre de bo kyung mais, cela sortit bien malgré moi. qui plus est, je m'étais bien rendue compte de ses performances aujourd'hui et il ne paraissait pas en forme.. seulement, je tais mon inquiétude. de plus je mens mal, surtout devant lui. avec cet habituel sourire, qui se veut uniquement réconfortant en public. mes mains sont moins actives lors de son explication. fuir me vide davantage. je me recule d'un pas, m'avance à sa hauteur et sur ma lancée, je finis par lâcher ; « vaudrait mieux en rester là. pas ce soir, pas maintenant.. » mon espièglerie disparut à la sortie de ces mots. je continue ma marche en concluant ; « bonne chance pour le match. »

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tenue + Des filles qui venaient l’encourager lors de ses entrainements ou de ses matchs, il en avait toujours eut. Sans aucune prétention de sa part. Evidemment, cela lui faisait plaisir. Qui n’aime pas etre soutenu dans sa passion ? Pourtant, avec Mi Hyang, c’était différent. Quand elle se trouvait dans les tribunes, il ne voyait plus qu’elle. Les visages des autres personnes présentes devenaient floues. Il n’entendait que sa douce voix, qui gonflait son énergie. Alors, oui, sans cette source de motivation, sans ce soleil si radieux aupres de lui, Bo Kyung devenait fade. Ses expressions faciales se raidissaient, se refroidissaient. Il ne voulait plus parler, ni meme etre avec des gens. Il fanait. Bien sur, il y avait sa bande de meilleurs amis qui arrivaient tout de meme a lui changer les idées. Il leur devait une fiere chandelle. Sans eux, le coréen n’était rien. D’ailleurs, il avait eut cette conversation si spéciale avec Tae Woo, a propos de Mi Hyang. Lui qui détestait parler de ses sentiments, s’était finalement ouvert a son ami d’enfance. Lentement. Timidement. A présent, Bo Kyung savait. Il savait qu’il devait tout tenter pour récupérer sa cadette a ses cotés. Quoi qu’il en coute. Alors, la voir au loin, savoir qu’elle était finalement revenue a lui, dans le secret certes, lui réchauffa le coeur, et lui donna la force de prendre son courage a deux mains.

Planté devant elle, les bras en croix et le souffle encore quelque peu saccadé, le jeune homme avait laché la bombe. Il avait peur de la réponse qu’allait lui donner la demoiselle. Mais qu’importe. Il ne pouvait plus faire marche arriere. Qu’importe ce qui allait découler de cette conversation, ils se devaient de l’avoir. Se pincant les levres, il l’écouta parler. Et pour dire la vérité, les propos de Mi Hyang le choquerent un peu. Cela ne lui ressemblait pas d’avoir ce genre de discours. Surtout que plus d’une fois, ils étaient rentrés ensemble suite a ses entrainements. Et concernant les filles, elle était au courant de son rejet envers elles. Alors pourquoi dire cela ? Qui donc lui avait retourné le cerveau ? Alors qu’il réfléchissait a sa réponse, comme a son habitude, la suite des propos de sa cadette et le fait qu’elle commenca a nouveau a s’enfuir, a le fuir, le réveilla. « Non... Non... ». Bo Kyung resta figé sur place, quelques instants, a fixer le sol. Non, si il ne faisait rien, s’il ne la rattrapait pas, il savait qu’il signait pour la fin de leur relation. Faisant demi-tour précipitamment, il effectua une mini course pour suivre Mi Hyang et lui saisit alors le poignet. D’un coup un peu sec, du a sa maladresse, il la retourna et la colla a lui, pour venir l’enlacer. Ses bras encerclerent le corps fin de la jeune fille, et ses mains se criperent légerement sur sa veste. Il n’avait jamais enlacé une fille de sa vie. Pas meme sa mere. Alors oui, sa prise était surement un peu trop forte. Mais il avait peur. Peur de la perdre. « Ne... Ne me quittes pas... Je t’en supplie... ». Cachant son visage dans le cou de la fille Choi, le corps de Bo Kyung se mit a trembler, petit a petit, de plus en plus fort. Sa respiration également devenait irréguliere. Ses muscles se pétrifiaient. Une crise faisait son apparition. Mais il ne voulait pour rien au monde la lacher.

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ne te retourne pas. ne te retourne pas. je me répète sans cesse ces mots. malheureusement, nous n'obligeons pas les gens à nous aimer. ce sentiment se partage ou alors, se subit par une seule personne. inconsciemment, il me fit espérer. je pensais être différente aux yeux de cet homme. j'y crus puis, je déchantai. je me rappelle encore de cette indiscrétion de ma part. ce jour-là, celle d'écouter au porte me valut bien des maux. une discussion entre potes avec bo kyung où je sus ma place dans son cœur. une amie. il s'ensuivit des jours de réflexion, de remise en question et de tourment. en parallèle, je ne m'étais pas encore éclipsée de sa vie. présente sans vraiment l'être, je devenais une mi hyang fuyante. encore aujourd'hui, je fuis. les mots me manquent et ceux qui me viennent en tête, me paraissent bien ridicule. suis-je égoïste ? dois-je retourner à ses cotés comme si de rien n'était ? imaginer qu'il puisse être ainsi avec toutes ses amies.. j'étais bien stupide à me croire différente des autres filles qui gravitent dans sa vie.

pourtant, une main se ferment autour de mon poignet. fermement. habituée aux simples effleurement de sa part, je m'imagine avoir à faire à quelqu'un d'autre.. mais non. n'ayant aucun laps de temps pour réagir, je me retrouve dans ses bras. cloisonner par cet être qui m’enivre de jour en jour et auquel j'essaie d’échapper. « bo kyung.. qu'est-ce.. » qu'est ce qu'il te prend ? à quoi joues-tu ? est-ce la première fois qu'il prend quelqu'un dans ses bras ? j'ai eu le temps de remarquer son coté peu tactile -voir inexistant- alors, me retrouver là.. mon cœur se serre davantage. le rouge me monte aux joues. son emprise ne me donne aucune possibilité de partir, mais heureusement encore le luxe de respirer. dans cette confusion totale, les mots s'emmêlent. j'aimerai tant le promettre seulement.. mes mains s'agrippent à son t-shirt comme pour saisir une parcelle de courage. « j'ai juste besoin de temps.. du temps pour m'y faire.. me faire à l'idée que je ne suis qu'une amie pour toi. une simple amie. » mes yeux se ferment à la recherche des bons mots. ses tremblements m'inquiètent. son visage dans mon cou me désarçonne. « ..parce que, je t'aime. » chuchoté-je, en laissant tomber mes mains le long de mon corps.

une poignet de second ? une minute ? ou deux ? ce silence me parait une éternité. qui plus est, cette respiration dans mon cou m'inquiète. ses tremblements s'étaient accentués. oubliant ma grande révélation, je me demande si il m'entend.. mes mains s'accrochent à ses bras pour tenter de le repousser, doucement, afin de voir son visage. « bo kyung.. est-ce que ça va ? »

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tenue + Dans sa vie, il n’y avait eut que quatre femmes. Sa mere –bien qu’ils ne soient plus vraiment en contact-, sa regrettée Sae Hee, Eun Hee qui avait fait partie de la bande des six, et désormais Mi Hyang. C’était peu. Tres peu meme. Cela était sans doute du a son probleme d’identité. Il avait toujours était mal a l’aise en leur présence, surement car il voulait fuir son propre corps qui a l’époque était féminin. Allez savoir. Dans tous les cas, si la jeune fille était dans sa vie, ce n’était pas du au hasard. Inconsciemment, il l’avait désiré. Il avait accepté qu’il entre dans sa bulle. Elle était spéciale. Précieuse. Alors, qu’elle l’abandonne ainsi, sans donner la moindre explication, la moindre raison, avait eut l’effet d’une bombe dévastatrice dans son petit monde qu’il croyait pourtant bien protégé. Il y avait jusqu’encore quelques jours, Bo Kyung ignorait totalement la signification de ce sentiment de vide qui s’ était emparé de son coeur suite au départ de sa belle. Mais maintenant que le jeune homme avait ouvert les yeux, il ne pouvait se permettre de laisser sa derniere chance de reconquérir Mi Hyang s’envoler.

Cet enlacement était maladroit et trahissait tant de choses a la fois. Son inexpérience dans les contacts physiques, sa peur de la perdre a tout jamais, la place si spéciale qu’elle avait dans son coeur. Il la serrait avec force, s’accrochant a sa veste. Ce contact lui était bien plus qu étrange, mais il n’eut pas vraiment le temps d’en profiter ou de l’analyser, car une crise fit son apparition. Et comme toujours, il était victime, il ne pouvait rien faire. Ses sens ne lui obéissaient plus, et il n’entendit meme pas les dires de Mi Hyang. Malheureusement pour lui. La laissant le repousser quelque peu, Bo Kyung n’arrivait meme pas a la regarder directement. Sa vue était floue, des perles de sueur glissaient le long de ses tempes. Il voulu la rassurer, prendre sur lui, mais sans s’en rendre compte, ses jambes le lacherent et il tomba au sol.

Quand il ouvrit les yeux, ce fut un mur qu’il contempla. Froncant les sourcils, le jeune homme se massa longuement le visage, jusqu’a ce qu’une odeur, un parfum plus exactement, lui parvint aux narines. Mi Hyang. Tournant alors lentement la tete, il la vit, assise non loin de lui. Et de suite, il comprit. Suite a la crise, il avait fait un malaise. Ce n’était pas exactement comme cela qu’il avait imaginé la récupérer. Faute d’etre assoupie, Bo Kyung tendit le bras et du bout des doigts vint lui effleurer la joue. Comment avait-elle réussit a l’ammener jusqu’a l’infirmerie ? Elle avait du paniquer... Quel idiot.

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