❝Go away Naoji❞ Lee Nao Mi & Lee Nao Ji Je ne compte même plus tous les emplois que j'ai eu dans ma vie, alors que ma vie professionnelle n'a pas encore concrètement commencée puisque je n'avais pas terminé l'université. C'est sûr que c'était mieux que de voler, mais parfois mes jobs n'étaient pas aussi bien qu'on pouvait l'espérer. Entre femme de ménage, vendeuse, conseillère en vin, j'ai un sacré palmarès qu'il m'est impossible de tout mettre sur mon CV. D'ailleurs, mon dernier emploi s'est terminé il y a quelques jours, et j'avais déjà trouvé un nouveau travail - à croire qu'être polyvalente aide à trouver tout et n'importe quoi. J'ai donc débauché un contrat de deux mois pour l'instant dans un magasin de vêtement pour homme (qui fait aussi vêtements de luxe), dans le quartier de Myeondong. Ce magasin a comme particularité d'être ouvert jusqu'à minuit, ce qui me permettait d'y travailler le soir après les cours, sans aucun soucis. Le patron était également correct et me laissait emmener mes cours et les réviser lorsqu'il n'y avait personne. Je venais donc pour commencer à 18 heures aujourd'hui, et attendait tranquillement dans l'arrière boutique qu'il soit l'heure pour moi - puisque j'étais en avance. Mon supérieur vint à moi et me tendit un dossier, que je m'empressait de prendre - Dans 30 minutes, un jeune homme viendra se présenter pour travailler ici en tant que vendeur. Je vous demande de l'accueillir et de lui présenter le magasin, j'ai un rendez-vous et je ne sais pas si je pourrais être à l'heure. Vous pouvez faire ça pour moi ? - Oui bien sûr ! Vous pouvez compter sur moi monsieur. - Bien, merci Naomi. Je tâcherai de faire vite, je n'aurais pas beaucoup de retard ! Et il parti rapidement. Je posais le dossier à côté de moi sans le regarder, puisqu'il était l'heure de travailler. J'alternais entre la caisse et les rayons pour conseiller et aider des hommes ou des femmes, et lorsque le petit rush se termina, je pris place derrière la caisse à attendre que ce dit jeune homme vienne.

© Pando

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l'as des contrats courts, c'était bien moi. aujourd'hui, alors que mon ancien travail ne s'es terminé qu'hier, je suis en marche dans les rues de séoul pour trouver un nouveau travail, dans un magasin de vêtements. séoul ou yonsei, pour moi ça revenait au même parce que j'avais bossé tellement partout que partout était à présent chez moi. Marchant d'un bon pas et confiant, je suis entré dans le magasin ou je n'ai pas trouvé d'accueil, et personne aux caisses. je me suis donc accoudé aux caisses et ai regardé furtivement dans le magasins. et quand je me retourne à nouveau, c'est ma soeur qui attire mon regard derrière la caisse.

yah. YAH ! qu'est-ce que tu fais là ? je te jure lee nao mi que si tu travaille ici je... tu travaille ici, c'et évident. nooon... dit-je en chouinant, la regardant en m'affaissant sur moi-même dépité. Non, c'était hors de question que je bosse dans la même boite que ma soeur. Pour mourir encore ? je donnait bien assez à chaque fois qu'on se voyait ! Le fait de la voir, là, à une place que j'aurais pu avoir, me fit monter la colère et du coup, mon coeur fit mal. J'esquisse une grimace que nao mi prendra comme elle voudra et me détourne pour ne pas lui montrer ma souffrance, que j'essais de calmer avant de la regarder à nouveau. tu bosses la depuis long?

la voix de nao mi me fit grincer des dents. et voilà que la malchance jouait à nouveau avec moi ! En plus, d'après les médecins, j'avait pas le droit de m'énerver, mais qu'est ce que j'avait envie de lui exploser la tronche juste là tout de suite. A sa nouvelle attaque, je lâche mon poing sur le meuble de caisse et bougonne non figure toi ! mon contrat s'est terminé, c'est tout ! et puis t'es bien placée pour parler de ça, miss je change de boulot tout les quatre jours! je la fusille du regard et m'approche un peu plus du comptoir pour mieux pouvoir la regarder, plus têtue que certaines autres fois. je le veux ce boulot, je vais pas partir pour tes beaux yeux ! et j'ai besoin de ce boulot ! papa il a besoin d'argent! dit-je en en rajoutant une couche. papa à toujours été un point sensible pour nao mi, encore plus que pour moi. Moi, le point sensible, c'est pas papa. moi, c'est les yun, ma vrai famille. et puis d'abord t'as rien à me dire, t'as pas à me donner des ordres! lâchait-je en me détournant d'elle en me dirigeant vers les étales de fringues l'air décontracté. alors, comment ça marche? dit-je avec un faux air innocent gravé sur le visage. garce.

forcément comme d'habitude, ils allaient se crier tellement fort qu'ils pourraient se faire virer tout les deux, et je récolterais encore une baffe de la part de ma grande soeur. Les piques de nao mi passèrent au dessus de ma tête en premier lieu, bien trop habitué à ça pour me formaliser de chaque chose qu'elle disait. bien que je joue au fier et au têtu, j'étais vraiment vraiment déprimé intérieurement de devoir chercher un autre travail. c'était évident que je n'arriverais pas à travailler à côté de mon tiran, touuuute une soirée. mais quand elle entama le sujet père avec une hargne si puissante, je finis par me retourner et la regarder droit dans les yeux. parce que papa m'appelle et m'en demande ! il m'aime, moi aussi, je suis aussi son fils ! si j'étais autant chez les voisins c'était que ta faute, ta faute, ta faute ! Et je t'interdis de parler en mal d'eux, ils sont superbes, contrairement à toi eux, ils prennent soin de moi et m'aime ! mes mots avaient fusé aussi vite que les siens, recouvrant son rire et son air de pimbêche. Je sentais les larmes me monter facilement au yeux mais maintenant qu'elle était exactement à quelques six centimètres de mon visage, fallait tenir bon. pourquoi je partirais, et pas toi, hein ? Oh, tu fais de l'humour sur les rang sociaux maintenant ? tu crois que t'es en position pour mettre un métier plus qu'un autre de côté ? moi j'crois pas non ! J'crois que je préfère encore nettoyer des chiotte que voir ta sale gueule tout les jours ! T'es vraiment dégueulasse, lee nao mi, même papa se lassera de toi un jour! ils se fusillaient du regard, et sans vraiment s'en rendre compte, j'avais serré les mâchoires, prêt à encaisser la main que je savait déjà prête à partir. j'ai plus peur de toi, lee nao mi. ces derniers mots avaient fusé avec la froideur d'un serpent : ce qu'elle était elle.

a peine les deniers mots eu t-ils franchit mes lèvres que je me les pinces et les mordilles du bout des dents. Pas qu'elle l'avait pas cherché mais c'était vraiment pas moi, de répliquer comme ça et de dire des choses horribles comme elle le fait. Toute ma vie, j'attendais simplement qu'elle m'accepte et qu'elle comprenne un jour que je suis son petit frère, que le même sang coule dans nos veines. Mais plus on grandissait, moins ça devenait simple, et plus on s'est éloignés. Ses mots frappèrent mon coeur en plein centre (au moins comme ça, on était quitte), et tout les deux, on se regardait avec cet air absent des gens choqués par les propos. blessés tout les deux en pleins coeur, j'aurais voulu approcher, faire un pas, m'excuser, peut-être même poser une main sur son bras. Mais tout les gestes étaient partis depuis bien longtemps, si ce n'était les baffes. En fait, nos engueulades revenait au quotidien comme une prise de drogue. ça nous frappe, puis la dégénérescence est encore pire que pire. La voyant reculer, je fait moi-même un pas en avant, mais je l'écoute, cette fois-ci. c'est marrant, ça sonne comme une sentence de mort de ta bouche... murmura t-il en détournant finalement les yeux, gêné. Il s'engueulaient souvent, mais je finissait toujours pas craquer. En soupirant doucement et en passant mes mains dans mes cheveux, je reprend, un peu plus clairement désolé, je savais pas que tu bossais la... et désolé pour papa. finalement, je passe à côté d'elle, puis avant de partir, à quelque pas derrière elle je me retourne et la regarde tu sais nao mi, parfois j'imagine qu'on pourrait s'entendre, mais tu ne vois que de la haine, et ça me déprime... j'ajoute sur une petite voix On en aura même pas profité avant que... enfin je me ravise au dernier moment. J'ai tenu se secret pendant si longtemps, est-ce vraiment nécessaire de le lui dire maintenant ?