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[EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Jeu 1 Mar - 5:09
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Mi sérieux, mi plaisantin, j’espérais néanmoins que tu ne fasses d’écart de toi-même. Car c’était plus dangereux que tu ne pouvais le penser, que tu étais bien trop frivole quand tu buvais. Mais tu ne savais et je ne comptais te le dire sous peine d’évoquer le petit incident qui avait manqué d’arriver mais aussi mes mains qui avaient trouvées refuge sur des parcelles de ton corps que, jamais, en temps normal je n’aurais osé explorer. Alors j’espérais que tu acceptes de te plier à cette règle simple, que tu comprendrais que, loin de te priver de liberté, je m’inquiétais et désirais te protéger. Encore une fois…

Ton regard me scrutant je ne manquais et, par mimétisme de surprise, j’effectuais le même presque instantanément. « Yah. » Me considérais-tu comme n’importe qui ? Après tout ce que nous avions partagé, ces moments volés que j’avais gardé sous scellés sans jamais les révéler à quiconque. Etais-je un homme lambda dans ta vie ? Un homme que tu pouvais ignorer du jour au lendemain ? M’étais-je tromper à ce point ? Non... Cela devait toujours avoir été le cas. Un simple souffre-douleur, comme tu me l’avais si bien dit hier. Alors que mon cœur pesait dans ma poitrine, me rendant compte de combien j’étais pathétique a ainsi m’inquiéter sans raison puisque je n’avais de place fixe dans ta vie, je sentais ton doigt sur le bout de mon nez. Celui-ci se retroussait légèrement sans jamais repousser ta main. « Alors c’était la troisième solution… Punie pour avoir fait des bêtises à cam…Camb… Cambodge ? Cam… Bref. Je te pensais pas aussi infernale en pays étranger ! T’es une petite femme pleine de surprises dis donc. » Avais-je dit que j’avais une bonne mémoire ? Les chiffres, les anecdotes, les faits, les formules, je me souvenais de beaucoup facilement mais la géographie et moi ça faisait bien deux ! Déjà sobre cela m’apparaissait compliqué, alors avec de l’alcool imbibant mes neurones ? Autant me demander de marcher correctement après un bon binge drinking avec des amis…

Et l’étonnement que tu m’offrais ne s’arrêtait pas là, néanmoins, il faisait bien stopper mon cœur un instant. Mon regard se posait sur nos mains jointes, m’étonnant de te voir aussi entreprenante subitement. Quoi que non, ce n’était qu’une main tenant une autre ! Rien de bien spécial ou choquant. Ne te sentais-tu pas pareil quand je prenais ta main par surprise ? Ton cœur s’emballait-il aussi ? Sentais-tu une certaine panique dans ton esprit au point de rendre tes pensées confuses ? A moins que je n’étais le seul… Sur nos mains jointes, nos doigts entremêlés bien que je n’arrivais à répondre à cette étreinte pourtant innocente, mes yeux restaient visés quelques instants, véritablement inquiet. Pourquoi brusquement ? Pourquoi avais-tu initié ce geste ? Pourquoi autant de douceur dans celui-ci ? Tu ne parviendrais à faire fondre mon cœur ! Quoi que… Non. Devais-je m’inquiéter de cela ? Tu venais de rompre, alors tu ne devrais certainement vouloir une nouvelle relation ! C’était impossible. Beaucoup trop tôt. Même pour moi. Impossible. Encore une fois, je faisais un parallèle avec mes sentiments, incapable de me détendre suite à ton geste bien que j’observais à présent la foule autour de nous plus que nos chairs fermement enlacées.

« Ici ? » Quelle excuse devrais-je utilisée pour la dispute ? Comment devais-je commencer ? Devais-je le faire même ? Mon esprit déjà embrouillé s’échauffait encore plus avec ce défi qui semblait si soudain, comment, pourquoi et quand. Tant d’interrogations que je n’arrivais à résoudre avec celles taraudant déjà mon esprit des suites de ton initiative si innocente. « Toi ou moi ? » demandais-je alors pour avoir déjà un ordre d’idée de mon rôle dans ce défi imprévisible que tu avais inventé.

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Jeu 1 Mar - 14:47
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Après que tu aies prononcé une telle absurdité, je me sentais effectivement bel et bien échauffer pour nous lancer dans ce défi consistant à nous donner en spectacle au gré d’une scène de jalousie. Ne t’avais-je choisi comme souffre-douleur pour la journée ? Ton allusion quant à mes bêtises passées, je n’y prêtais attention, car si tu pensais que j’avais pu étudier au Cambodge alors tes souvenirs de la fameuse soirée ne devaient pas être si précis que tu le prétendais. Bravo l’homme de confiance ! Je tâcherais de m’en souvenir. Vraiment, il semblerait que tu parles bien plus que tu n’agissais. D’ailleurs, une fois engagée dans la file d’attente, tu ne pris d’initiative non plus. Puisque tu n’osais engager les hostilités le premier, je le ferais. « Je vais commencer, nous verrons si tu as un peu de répartie, » te répondis-je. M’adonner à ce jeu ne me déranger pas. Présentement, je n’avais que faire d’attirer les regards des gens. Au contraire, un coup de gueule en public n’était-il pas encore plus grisant ? J’avais l’impression de n’avoir pu le faire depuis longtemps. De ton côté en revanche, sans doute regretterais-tu de me laisser l’avantage de commencer. Quoique, même à rôle inverser, il t’aurait certainement mieux valu n’importe qu’elle autre adversaire. Mais aujourd’hui, tu étais le mien.



Alors, nos doigts encore entrelacés, j’attendis que nous soyons assez engagés dans la file quelques minutes s’écoulent pour briser la monotonie de cette marche piétinée jusqu’aux wagons. Puis, tranquillement je me rapprochais de toi. Sans lâcher ta main, je levais mes yeux jusqu’aux tiens afin de te regarder amoureusement. Donner l’image d’un parfait petit couple brûlant de la tendre envie de s’embrasser. Et pendant ce temps, ma main libre s’aventurait dans ton espace, elle se rapprochait discrètement de cette paire de fesses. Celles qui te précédaient dans la foule. Celles que tu venais de peloter. Celles de la femme qui en conséquence se retournait. « Non mais, ça ne va pas jeune homme ? » Alors, ce fut comme si le charme amoureux et innocent fut brisé entre nous. Le doux sourire que je t’adressais s’estompa. De mes yeux incrédules, je reportais mon attention sur l’accusatrice : « Pardon ? Quoi ? Tu as encore recommencé ? »  Cette dernière question était pour toi, à nouveau centre de mon regard. Cible que je fixais des revolvers de mes yeux. « C’est plus fort que toi, tu ne peux pas t’en empêcher ?! »  commençais-je à hausser la voix, pointant ta perversité incurable. « Même avec ça, tu restes intenable ?! »  Nos mains liées je relevais pour désigner nos menottes, à l’instar du chien incapable de résister à l’appel des chiennes en chaleur que tu étais. « Mais c’est quoi ton problème ? »  Dans un cri plaintif, j’égosillais autant de colère que de désespoir face à ton infidélité. Un homme devant nous se retourna et sembla près à intervenir. « … » Mais à peine eut-il le temps de d’ouvrir la bouche que je l’envoyais paitre sèchement. « Oh, vous on ne vous pas sonné ! »  À peine lui accordais-je un regard, bien trop occupée par ta personne que je fustigeais sans retenue. « À défaut de respecter les femmes, tu ne peux pas me respecter au moins un peu moi ? Quand je suis là ? Je ne sais pas, tu pourrais faire un effort ! »  Je portais ma libre à ma poitrine. « Pourquoi tu ne me regardes pas ? »  Ma voix se fit plus fébrile. « Je ne suis pas assez bien pour toi ? Tu peux me dire ce qu’elle a… ce qu’elles ont toutes de plus que moi ? »  De ma voix tirée dans les aiguës par la détresse, je les désignais toutes. Toutes celles qui nous entouraient et qui à tes yeux vaudraient donc mieux que moi. « Je ne te suffis pas ? Je ne te plais pas ? »  Ma gorge se noua étranglant ma voix. Je déglutis, baissant les yeux avant de les remonter lentement. « Ne suis-je pas ta petite amie ? »  De mes yeux suppliants, au bord des larmes, d’un pas, je me rapprochais de toi. De ma main libre, je saisissais ta manche du bout de mes doigts. Comme pour te supplier, malgré la douleur et ton infidélité, de ne pas m’abandonner. « Suis-je au moins la seule ? Combien ? Il y en a combien d’autres à côté ? Cette fille qui venait passer du bon temps dans ta chambre, tu la vois encore ? »  Ta pseudo véritable petite amie, ou plutôt la fille avec laquelle ta relation semblait se résumer à s’envoyer en l’air de temps en temps. À n’importe quelle heure de la journée, à croire que vous n’étiez que des animaux. Par contre, quand il s’agissait d’être à tes côtés quand tu en avais besoin autrement, il n’y avait plus personne. Je raillais de la frivolité de ton existence mais peut-être étais-tu dans le vrai. Peut-être qu’à la finalité, tu t’en tirais bien mieux que moi. Néanmoins, dans cette mise en scène je conservais la tête haute. Mes yeux brillants se refusaient toutes larmes malgré les fragments de perle de cristallisant.  Du regard je te toisais. « Au lieu d’avoir les yeux toujours rivés sur les fesses des femmes, tu ferais mieux de les plonger dans un livre pour ne plus confondre Cambridge avec le Cambodge ! » Sur ces mots, je détournais la tête, comme blessée. Soucieuse également de réprimée le sourire traitre qui me démangeait, pas peu fière d’avoir dénoncé publiquement ton manque de culture.

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Jeu 1 Mar - 19:22
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Pourquoi étais-je ainsi ?
Dans ma cage thoracique, bien caché derrière mes cotes, de par tes mots, c’était mon cœur que tu faisais trembler. Battements maladroits et rapides, j’eus l’impression qu’il venait de commencer une course dont le parcours m’était encore inconnu. Une course que tu contrôlais bien malgré toi et dont, peu à peu, je commençais à prendre conscience. Alors ton rapprochement, ton regard qui m’interpellais au premier abord, comment pouvaient-ils m’être indifférent ? D’abord surpris, bien rapidement, je me prêtais néanmoins au jeu, oubliant temporairement celui que nous avions commencé. Pouvions-nous considérer cette journée comme dénuée de tout sens et de toutes responsabilités ? Plus que d’imposer de froides barrières, je voulais me laisser bercer par la douceur que tu dégageais à cet instant. Une douce illusion, une mélodie me rapprochant un peu plus chaque seconde de la chute.

Les ailes que j’avais commencées à accepter de nouveau m’était brusquement coupée par cette femme. De quoi m’accusait-elle ? Battant des paupières un moment, ce fut à ton tour de me surprendre. Pourquoi t’énervais-tu de la sorte ? Qu’avais-je fait ? Vers l’une, puis l’autre, mes iris se posaient avec incompréhension. Je ne comprenais tes propos, je ne comprenais la situation. A cet instant, certainement, devais-je ressembler à un tarsier, cette petite créature avec des yeux immenses. Car j’étais perdu, laissé dans mon incompréhension avant que tu ne prononces une succession de mot qui m’évoquait notre pari précédent : la crise de jalousie. Comment avais-je pu oublier ? Alors vers le sol, un instant, je dirigeais mes yeux, comme si j’eus fauté d’une certaine façon. Pourtant, plutôt que de m’excuser, ne devais-je renchérir ? Prendre à parti ces gens autour de nous pour les désarçonnés, les étonnés, les gênés. Ce jeu n’était-il fait pour cela ? Alors j’attendais que ta crise tu finisses, plutôt que d’engager un dialogue de sourd qui ne ferait que nous ridiculiser face à la foule. J’écoutais, chacun de tes reproches, chacune de tes questions qui sonnaient plus rhétoriques que véritablement en quête de réponses. Je me prêterais au jeu, bien que tes suppositions puissent m’hérisser le poil par moment. Mais rien n’était sérieux, tout n’était que blague, pas vrai ?

Toute trace d’incompréhension disparait de mes traits, ne laissant qu’un sérieux sur ceux-ci. Soucieux de me défendre, je devais avoir l’air d’un accusé innocent à la barre dans un procès à cet instant. Ma main menottée à la tienne je levais au niveau de ton visage avec un air accusateur. « Tu trouves que c’est une façon de traiter ton petit-ami ?  Vous trouvez que c’est une façon de me traiter ?! » Si d’abord mon regard t’étais destiné, rapidement il se tournait vers l’homme qui s’était retourné plus tôt, comme si, lui, pouvait me comprendre et prendre ma défense. « Est-ce que vous trouvez ça normal ?! » Ma voix d’ordinaire si calme et enjouée semblait si désespérée brusquement, à croire que j’eus à subir ce sort à longueur de temps. Un brin tremblante, il semblerait que tes accusations étaient la goutte d’eau qui faisait déborder un vase déjà trop rempli. Alors vers toi mon attention se reportait à nouveau, semblant blessé dans mon égo. « T’es incapable de me faire confiance ! Pourquoi je toucherais cette femme volontairement ? Hein ? Je suis pas comme toi ! Tu crois que j’ai pas vu comme tu matais le type du stand précédent ?! Parce qu’il a la force de soulever des.. Des cartons remplis de bouteilles pleines, tu crois qu’il est bien foutu ?! » Je levais à nouveau nos poignets enchainés pour en faire chanter les attaches en fer l’une contre l’autre. « Comment je pourrais même espérer me muscler pour toi avec ça à longueur de temps autour du poignet ? » Je me tournais derrière nous avec un petit rire nerveux, pointant du doigt ma tendre petite-amie pour l’accuser de, probablement, la pire des choses pour un couple. « Cette femme m’a demandé de me muscler si je voulais garder ma place ! Je l’aime, je supporte des chaines toute la journée… mais je dois me muscler alors que je suis traité comme un chien en laisse ! » De ma main libre, je soulevais mon t-shirt pour afficher avec peine mon ventre. Bien que discrètement musclé par le sport que j’avais commencé, il n’en restait pas moins faible d’apparence.  « Parce que j’ai pas d’abdos elle menace de me jeter ! Est-ce vous feriez ça à quelqu’un que vous aimez ? Vous l’abandonneriez parce qu’il n’a pas d’abdos ? » A une femme un peu plus loin je m’adressais à cette interrogation avant de me tourner vers l’homme de tout à l’heure à nouveau. « Est-ce que vous jetteriez votre copine parce qu’elle n’a pas une grosse paire de seins ou des fesses bien fermes ? »

Comme pris d’une rancune soudaine, je faisais claquer ma main sur la fesse de la dame face à nous suite à ses propos. Claquante, bruyante, pour sûr, elle devait avoir eu mal et, pour sûr, personne ne pouvait l’avoir manqué ! « Je lui ai pas donné de fessées non plus ! Et à choisir entre vos deux fesses, je préfère les tiennes ! Pourquoi tu crois que je n’étudie pas avec ça sous les yeux, hm ? » Ma main libre, précédemment sur la fesse de l’inconnue, venait se poser avec possession et passion sur la tienne. Ta chair j’agrippais avec fermeté mais tendresse malgré tout, le but n’étant de te blesser. Sans doute, étais-je dans l’excès sans le vouloir, mais… N’était-ce ainsi que j’aurais réagi en temps normal ? « C’est à cause de toi si je suis idiot ! »

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Jeu 1 Mar - 20:49
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Les yeux écarquillées, j’étais choquée. Tout d’abord, tu m’avais surprise. Agréablement surprise car ta répartie, des plus horripilantes si la situation n’avait été un jeu, s’avérait bien au-dessus de mes attentes. Feignant l’indignation face à tes accusations mensongères, toi qui te plaçais en victime, intérieurement, tu me fis rire. Car oui, tu te révélais un partenaire-adversaire véritablement intéressant. Je n’y étais accoutumée. Tout comme indéniablement, je ne m’habituerais jamais à tes excès. Ce fut stupéfaite que je te vis tout d’abord claquer la paume de la main sur les fesses de cette inconnue ayant eu le malheur de s’engager juste avant nous dans la file. Mais quand tes doigts se refermèrent sur la mienne alors là… Sur l’instant, je demeurais tétanisée. Les yeux grands ouverts, le visage pivoine, je n’en revenais pas et me sentis horriblement… rabaissée ? Humiliée ? Ne méritais-je donc aucun respect de ta part ? Alors, forcément, le coup partit. De ma main libre, je te giflais et te repoussais. « Idiot ! » J’aurais voulu t’éloigner. D’effacer de mon champs de vision. Que tu disparaisses. Mais tandis que ces mots résonnèrent en écho dans mon esprit, le bracelet meurtrit mon poignet dans mon agitation. « Aïe ! » Un léger gémissement plaintif m’échappa, puis me ramena à notre défi.



Je ne te pardonnerais pour ce geste, c’était certain. Et tu me le paierais. Mais avant,  nous avions un challenge à révéler ! Que nous y soyons partenaires ou adversaires semblait difficile à définir. Ce dont je ne doutais pas cependant s’avérait qu’en aucune façon je ne te laisserais triompher seul. À mon tour, je reprenais la charge et peut-être parviendrais-je à mettre un point final à cette dispute ? « Ça te plait de m’humilier, avoue-le ! » t’accusais-je d’une voix forte et fébrile à la fois. Mon bras libre je le montais devant moi, devant mon corps, les doigts agrippés au tissu sur ma poitrine,  comme désireuse de me cacher après avoir été ainsi bafouée. « Tu m’accuses pour ces liens alors que c’est bien toi qui les as achetés ! » À mon tour, je désignais encore ces menottes mais sans les agiter à ton instar, car, insensible que tu étais leur contact me blessait. Mais pas autant que toi. « Évidemment, avec ton esprit tordu, tu voulais m’obliger à les utiliser autrement ! » Avec la démonstration que tu venais d’offrir à nos spectateurs, je ne doutais pas d’obtenir leurs faveurs. « Pourquoi n’aurais-je le droit de poser mes yeux innocemment ailleurs quand toi, ce sont tes mains que tu promènes partout sans gêne ? » Je pointais la femme, outrée et tout aussi choquée que je l’avais été mais qui ne parvenait à placer mot entre nos plaidoiries. « Et tes abdos, tu viens juste de sauter sur la situation pour exhiber ton corps au cas où tu trouverais intéressée dans les parages ! » Cette fois ce fut ton ventre que je pointais du doigt avant de le lever à ton visage. « Regarde comme tu détournes la situation pour t’attirer la compassion des autres femmes ! Tu les aimes plus mignonne que je ne le suis, alors pourquoi restes-tu avec moi ? » De ma main ouverte je les balayais toutes, ces femmes qui nous entouraient, jusqu’à revenir sur ma personne et planquer ma paume sur ma gorge. « Tu prétends encore avoir du respect pour les femmes après ce que tu viens de faire ? » Et là dans le fond, plus encore que précédemment, c’étaient les véritables défauts de ta personnalité présumée que je déplorais. « Tu as besoin de me comparer pour être sûr de savoir que je suis celle que tu préfères. » De mes doigts, je massais la base de ma gorge, accentuant une respiration devenue prétendument douloureuse alors que je paraissais à sur le point de pleurer tellement par ta faute, je souffrais. « Comment peux-tu espérer que je parvienne encore à te faire confiance après tout ça… » Et je sentis ma gorge se nouer. Un étranglement bien plus poignant qu’un simple jeu d’actrice improvisée. Une soudaine et violente douleur en plein coeur. Un mal qui trouvait écho au plus profond de mon âme. Et les larmes au bord de mes yeux devenaient véritables… 



Puis, soudain, je serrais le poing de mon bras pendant le long de mon corps. Non, je ne perdrais pas ! Je n’échouerais pas à ce jeu là. Tu jouais à fond ? Eh bien moi aussi ! Dans les crises de jalousie, j’étais souveraine. Un coup de plus. Mais je le balayais et je te fixais. Ma respiration haletante soulevant ma poitrine, du doigt je désignais le malheureux homme que nous avions pris à témoin. « Est-ce que moi, je compare en embrassant un autre homme avant toi ? » Et sur ces mots, aussitôt, sans réfléchir, j’anéantissais la distance. Ma main libre sur ton torse, mes lèvres se posèrent sur les tiennes.

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Jeu 1 Mar - 22:25
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Un claquement, tout autre que celui que j’avais offert précédemment à cette pauvre innocente, se faisait entendre à mon oreille. Ma joue chauffait, mon visage s’était tourné. Cette gifle, j’aurais dû la prévoir. J’aurais pu , si seulement je n’avais cru que tu ferais la différence entre le jeu et la réalité. Pourquoi me pousser dedans si, aux premiers gestes de ma part, tu me mettais un frein. N’avais-je rien compris ? Avais-je touché un point sensible ? Tant de questions s’entrechoquaient. Encore une fois, tu me rendais bien trop confus . Jusqu’à ces mots, ces reproches que tu formulais. Jouais-tu ? Ou étais-tu sérieuse ? Il ne fallut qu’une phrase de plus pour le comprendre : tu avais repris. Alors cette gifle, était-elle aussi personnelle que je le croyais ? Ou fut-elle le fruit d’une réaction pour alimenter ton jeu d’actrice ? Une chose était sûre : ton don pour la comédie était plutôt réaliste. Telle que ma peau en gardait une petite marque rouge le temps de plusieurs secondes, que mon cœur s’agitait une fois encore sous l’inquiétude et la douleur. « Est-ce que c’est pas le signe que j’ai envie de toi ?! » Ma défense croisait une de tes attaques sous l’impulsion, désireux de te combattre comme il fallait. Avais-je émit l’hypothèse que tu fus surprenante ? Je n’avais pas encore eu l’occasion de voir à quel point en formulant cette idée précédemment..

« J’ai pas fait ça. Je ne les ai pas montrés pour ça ! » Mais directement, voilà que tu m’accusais de détourner la situation. Un sourire s’affichait sur mes lèvres, presque résigné, agacé, je l’étais sincèrement alors que tout ceci n’était qu’un jeu. De ma première St. Valentin à la Yonsei je me souviendrais certainement toute ma vie pour en garder un si bon souvenir ! Pour sûr, tu savais trouver les idées pour rendre nos sorties inoubliables… et les gestes adéquates. Avant que je ne puisse me défendre d’une quelconque façon, tu venais couper court à celle-ci de la façon la plus surprenante qui soit.

Ce n’était qu’un jeu…

Un pari stupide…

Un défi que nous nous étions lancé pour pimenter notre journée...

Alors pourquoi ma respiration s’était-elle bloquée à ce baiser ? Les secondes devenaient des minutes. Des heures... Le temps semblait se figer pendant ce court laps de temps. Les exclamations, nombreuses depuis notre petit jeu, m’apparaissaient si éloignées. Si floues. Comme si je n’étais véritablement présent sur l’instant. Seul comptait tes lèvres contre les miennes. Cette chair que je convoitais depuis si longtemps mais que, jamais jusqu’à présent, je n’avais réussi à obtenir. Ces douces pulpes sucrées que tu m’offrais à cause… à cause du défi…. Ce n’était que pour le défi. Rien de bien grave ou avec des conséquences. Je tentais de m’en convaincre en tout cas, de m’en persuader alors qu’une partie, inconsciente, le savait.

Ce n’était sans conséquences.

Malgré moi, je ne parvenais à mouvoir mes lèvres pour répondre à cet échange. Pourtant je l’avais fait bien des nombreuses fois, bien trop de fois même. Alors pourquoi ? Pourquoi soudainement, avec toi, tout semblait si compliqué ? Pourquoi ce corps semblait lourd et difficile à mouvoir ? Peut-être n’avais-je la volonté suffisante de le faire, égaré dans les méandres d’un plaisir éphémère que tu m’offrais pour, certainement, la seule et unique fois. Seule fois où j’aurais pu en profiter, sans jamais réussir à le faire… Regretterais-je cette opportunité loupée ou la verrais-je comme une bonne chose ? Je ne savais ce qu’il pouvait se passer à y répondre. Combien de fois m’étais-je dit « juste un baiser »… Pour finalement me rendre compte que je n’en serais satisfait. Je ne pouvais m’en satisfaire. Ivrogne en mal d’ivresse que j’étais, tu semblais être la plus dangereuses des eaux de vie que je puisse rencontrer. Devrais-je me jeter en ton sein pour y trouver le refuge approprié ? Ou devais-je te fuir afin de ne sombrer plus que je ne l’avais fait déjà ?

Le son du manège ralentissant fut la violente mélodie qui me sorti de cette transe que tu avais provoqué. Combien de temps était passé ? Je ne savais, j’étais perdu, et pourtant ce fut bien moi qui effectuait le pas en arrière pour rompre l’échange. De ta main je saisissais pour que tu ne tombes en perdant ton appui sur mon torse tandis qu’intérieurement, je tentais de mettre mes idées au clair. J’avais besoin d’air frais, d’eau fraiche. De quoi provoquer un électrochoc capable de redémarrer ce système que tu avais endommagé. « Quel genre de femme gifle un homme et l’embrasse ensuite… » De cette plainte soufflée, ne t’avouais-je le trouble que tu avais provoqué ? Fort heureusement pour moi, l’homme se chargeant de l’attraction venait à s’occuper de nous assez rapidement, me sauvant de tout malaise supplémentaire en ta présence.

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Jeu 1 Mar - 23:59
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Comment en étais-je arrivée là ? Comment avais-je pu me laisser emporter de la sorte dans le jeu ? C’était tout moi. Ma conscience se ravivait que brutalement lorsqu’il était tard. Que mes lèvres touchaient les tiennes. Un baiser simple et doux. Sans violence ni excès. Et tu ne réagissais. Je te l’accorderais, sans doute car stupéfait. Je l’avais été précédemment par ton geste et je l’étais à présent par le mien. L’espace d’un fragment d’instant, alors que de mes yeux clos j’avais gouté à la douceur sucrée de tes lèvres, mon esprit avait tressailli à l’idée de fauter. Puis, il s’était rappelé qu’à présent, je jouissais de ma pleine liberté. Alors, un baiser aussi chaste juste pour s’amuser, j’avais bien le droit de me le permettre si cela me chantait. Je ne saurais dire si j’aurais aimé en profiter pour que tu y répondes, pour que le prolonger. Mais tu fus celui qui recula le premier ? T’avais-je surpris ? Certainement. Venais-je de commettre un geste que tu ne tolérais ? Te dégoutais-je ? C’était une possibilité. Pire encore, t’avais-je poussé à la faute ? Et à cette interrogation mes pensées furent prises dans un effroyable tourbillon. Vidée, je me liquéfiais. L’arrivée du wagon et l’embarquement de prochains passagers dont nous faisions partie fut l’élément salvateur pour briser la glace de ce moment figé.


Assise à côté de toi, nos mains toujours liées, je ne t’adressais nul regard. Je luttais contre les secousses pour éviter trop de contacts pourtant inévitable entre nous : tantôt nos mains, nos cuisses, tantôt nos genoux, nos bras ou encore les épaules. De ce manège, je ne pus nullement profiter, le corps livrant bataille et l’esprit trop occupé. D’une part, je n’aurais commettre ce geste que je ne supportais pour n’en avoir été que trop victime. Être embrassé sans consentement… Comment avais-je pu te l’infliger ? Et si, par ma faute, tu te retrouvais dans la même situation que je l’avais été ? Alors forcément, mes idées dérivèrent, vers lui. Le coeur lourd, accablée par des multiples culpabilités, si  je me sentais au plus mal, l’attraction n’y était pour rien. Je n’en remarquais même plus les sensations. Arrêt sur les rails, tout le monde descend. Alors que la barrière de sécurité se relevait, j’en fis de même prenant soin de ne pas te regarder. Ton regard je préférais éviter de croiser. Juste encore quelques instants, consciente que je devrais bien briser ce malaise à un moment. Le ressentais-tu seulement ?


Sorties de l’attraction, je nous guidais sur le côté, tenant délicatement ton poignet entre mes doigts afin de n’avoir à tirer sur nos menottes. Je me raclais légèrement la gorge, puis ouvrais mon sac dont je sortais une bouteille de coca. La mienne car moins remplie et donc moins sensible aux secousses. Je fis néanmoins attention en l’ouvrant et la portais ensuite à mes lèvres. Quelques gorgées pour me réhydrater ne furent pas du luxe. Entre l’attraction, notre coup de gueule et… le baiser. « Tu es sûr de ne pas en vouloir ? » Je te la proposais tout de même avant de la ranger dans mon sac. « Je crois que nous pouvons considérer ce défit comme réussi ? » J’abordais tout de même le sujet, mais tous deux serons d’accord pour ne pas nous y attarder, n’était-ce pas ? Ce ne fut qu’un baiser pour la mise en scène, provoqué par un jeu un peu trop passionné de nos rôles. Cela n’avait absolument rien de significatif. Pour toi, ce n’était qu’un baiser parmi tant d’autres. Combien de fois avais-tu déjà dû te comporter de la sorte ? Un geste sans conséquence. Et si, pour ma part, je m’efforçais de ne pas penser que tu étais seulement le troisième homme que j’embrassais de mon plein gré, j’apprendrais à faire de même. À agir avec insouciance et irresponsabilité. Ce serait notre credo de la journée et en la matière, tu étais maitre sur lequel je pouvais compter. Mais peut-être avais-je commis l’irréparable de mon côté ? Alors je sortais à nouveau la liste des défis et, curieux hasard mes yeux se posèrent sur lipstick. Aussitôt, l’image de notre baiser s’imposer dans mon esprit. Je descendais prestement plus bas et : love your booty… Le fait qu’enchainer directement par un nouveau défi ne  soit des plus judicieux m’apparut évident. Mon regard se détachait du papier pour se relever et balayer notre environnement. Une idée me vint alors. Bonne et plus tranquille, histoire de rétablir des bases un peu plus, un peu moins… embarrassée ? « Il y a des attractions en VR par là, ça devrait te plaire, non ? » Je te montrais la direction non loin de là, t’interrogeant sincèrement pour une fois. Te connaissant, je te supposais assez facilement friand de ce type d’attractions. Avant que nous nous y rendions, je te retenais néanmoins par la main. « Haneul, attends… Je suis désolée… Je n’ai pas réfléchi et si jamais… » Ma voix s’étrangla et je dus lutter contre un sanglot se manifestant sans appel. « Si jamais tu as quelqu’un, je… » Je ne parvenais à finir ma phrase. Comment avais-je pu être aussi irresponsable. Égoïste ? Oui, je l’étais toujours, indéniablement.

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Ven 2 Mar - 2:33
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Loin d’être une attraction que beaucoup supportait, comme cet homme à nos côtés qui semblait bien verdâtre de peau, il fallait avouer que, pour ma part, elle avait eu un effet plutôt rafraichissant. Adieu inquiétudes, adieu tracas, j’étais un homme bien plus léger, bien plus insouciant… Bien plus moi finalement. Debout près de la sortie, juste assez pour ne pas être dérangés par quiconque, j’attendais naturellement que tu aies finit de t’abreuver pour envisager la suite de notre sortie. Autour de nous je jetais un œil avec attention pendant ce temps avant de sortir le plan que tu m’avais confié un peu plus tôt dans la journée. Quelle étrange sensation de devoir vivre en utilisant sa main droite pour tenir les choses…  D’ailleurs je galérais un peu à garder le plan droit devant moi, preuve de mon inexpérience pour utiliser ses doigts à ce genre de fins. Ta question mettait fin à un combat d’ailleurs puisque je venais quitter le papier plastifié des yeux pour les reporter vers toi. « Non merci » Sans doute voyais-tu à mon expression faciale combien mon organisme ne supportait ce genre de boissons pétillantes peu importe combien je pourrais les aimer. « Je pense aussi. Etonnement ! Je pensais que cette femme allait me gifler pour lui avoir mis une fessée… » Si la sienne j’avais été préparé à recevoir, la tienne un peu moins. D’ailleurs à ce souvenir, les doigts de ma main libre glissaient sur ma joue ; probablement le deuxième souvenir désagréable de la journée après celui de t’avoir blessé ce matin… Jamais deux sans trois, j’étais paré pour le dernier !

A l’entente de « VR », mes yeux se mettaient à briller tel un enfant. Du VR ? Je le cherchais alors des yeux avant de commencer à m’y diriger avec un enthousiasme plus qu’évident. Les casques VR coutaient chers à l’achat, c’était plus que rentable pour un homme dont un métier  à temps partiel était de distraire des gens sur internet… mais tout de même. Est-ce que ça valait le coup à l’heure actuel ? Les prochains seraient mieux, bien que plus chers ; donc je pourrais offrir un meilleur contenu à ma communauté. Mais c’était le moment d’essayer ceux qui étaient d’actualité ! « Du VR ! J’ai toujours voulu en fai… » Déclaration qui ne prendra fin car je sentais ta main me retenir. Alors mes pieds s’emmêlaient en revenant vers toi rapidement pendant que tu t’excusais. Hera ? Zhang Hera ? S’excuser ? Mes sourcils se fronçaient à cette idée, m’interrogeant sur la nature de cet échange aussi étrange que le précédent. Décidemment, aujourd’hui tu étais une piñata…

Pourtant, plus que tes mots, ce fut ta voix qui m’interpelait. Pourquoi tremblait-elle autant ? Tu semblais avoir du mal à parler… Et tes derniers mots ne mettaient que quelques secondes pour être décoder. De ta main libre je me saisissais rapidement bien que maladroitement, n’étant pas droitier. « Yah… yah-yah-yah-yah. » Nos mains jointes je montais au niveau de nos visages pour les bouger comme une danse que moi seule connaissait. Mon index venait ensuite se poser sur le bout de ton nez sans pour autant te libérer de mon emprise. « J’ai l’air en couple pour toi ? J’ai rien sur moi qui pourrait le laisser croire… pas même un seul suçon ! Sur un beau mec comme moi, tu crois pas qu’elle voudrait marquer son territoire ? » D’ailleurs je libérais ta main gauche pour te montrer l’évidence : pas une trace sur ma peau, pas un collier, pas une bague. Rien, le néant absolu. Ça en serait presque triste… « Je pense pas qu’il y ait quelqu’un qui puisse te faire penser à cette éventualité non plus dans mon entourage... »  Non, vraiment, qu’elle idée t’étais-tu mis en tête ? Pourquoi une telle idée d’ailleurs ? Plus que de me dégouter, celle-ci m’inquiétait… Avais-je l’air d’un homme prit ?! Par qui ? Depuis quand ? Aucune femme dans mon entourage ne pouvait laisser penser une telle chose pourtant, si ce n’était toi à voir comme on se tournait perpétuellement autour. « Ah. Y a peut-être quelqu’un… » Brusquement je prenais un air sérieux. Beaucoup trop sérieux même. Faussement inquiet, je me mordais la lèvre inférieure avant de soucier la tête à la négative. « Mais si elle l’apprends pas tout ira bien… Elle est en Chine de toute façon, elle pourra jamais le savoir… » Comment avais-je pu l’oublier au juste ? Celle qui partageait ma vie depuis tout ce temps, celle qui me réconfortait, qui m’accompagnait… Quel idiot ! Je me saisissais alors de mon portable pour te le tendre, une photo affichée sur l’écran. « Tant que tu m’embrasse pas devant elle, tout ira bien… Et ça sonne comme une blague, mais je suis sérieux. Elle est hyper possessive. » Tout ce que j’espérais, c’était que cette « blague » ne te ferait pas plus de mal…

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Ven 2 Mar - 13:05
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Le poids de la culpabilité de mon geste me paraissait incommensurable. Je m’en voulais tellement. Peut-être t’avais-je fait du mal. Peut-être avais-je blessé inconsciemment quelqu’un d’innocent. Qu’est-ce qui me permettait de penser que tu étais célibataire jusqu’à présent ? Je te savais fréquentant des filles, mais justement, comment pouvais-je deviner s’il n’y avait pas un semblant de relation véritable et fidèle derrière cela ? N’avais-je pas eu un fiancé fantôme pendant une année ? Tenu secret pendant des mois, que presque aucune de mes amies n’aura finalement vu le visage hormis en photo dans mon téléphone. D’ailleurs, alors que tu me rassurais – bien qu’au fil de tes paroles, je ne savais si terme s’avérait adapté –, tu me présentais une photo de cette personne qui en Chine avait une place particulière dans ta vie et dans ton coeur, réciproquement apparemment. Cette personne dont l’évocation m’avait fait froncé les sourcils. Donc, tu étais de ces individus pour qui la distance et l’ignorance pardonnait les écarts. Je trouvais cette mentalité abjecte. Puis, je découvrais celle que tu me présentais ainsi : un chat. « Idiot… » lâchais-je dans mi soupir, mi éclat de voix, à la fois agacée, soulagée et amusée d’avoir été bernée de la sorte. Doucement, je rejetais ta main tenant le téléphone. Non, je ne te ferais pas le plaisir de complimenter la beauté de ton chat malgré ses yeux d’un bleu splendide. D’ailleurs, je ne serais pas étonnée de te savoir préférant les blondes aux yeux bleus. Je pris ton poignet menotté derechef pour nous mettre en marche. « Je suis plus féroce que n’importe quel chat, alors je n’ai pas peur, » ajoutais-je néanmoins avec une once de malice et de fierté. Je ne reculais devant nulle concurrence ou adversaire. Puis, je me rendis compte du sens que pouvaient avoir ces mots. Venais-je de dire que je ne me gênerais pas pour t’embrasser devant ton chat quitte à attiser sa possessivité ? Sauf qu’il n’y avait nulle raison pour que je t’embrasse. De nouveau. Aucune. Cela ne se reproduirait plus. À l’exception faite, des défis peut-être mais à l’instar du précédent, tel baiser n’aurait aucune signification véritable. Après tout, ne jouions-nous pas depuis longtemps à nous caresser les cheveux, parfois la joue, juste pour nous provoquer l’un l’autre ? Mon célibat permettait seulement de pousser le jeu un peu plus loin désormais. Mais jusqu’où ?

Les quelques mètres franchis pour nous rendre dans une nouvelle file d’attente, nous nous retrouvions à nouveau à devoir tuer le temps. Cependant, il serait plus raisonnable de s’accorder une petite trêve et de tromper l’ennui un peu plus… normalement ? Pour lancer la conversation, je décidais de rebondir sur ta farce précédente : « J’imagine donc que tu n’as pas dit à ta femme en Chine que nous avions un fils ? » Question réthorique de la maitresse d’un mari infidèle incapable de trancher entre les deux femmes de sa vie. Et si, ce félin de la photo s’avérait si possessif, comment accepterait-elle l’existence de Mingyun ? Heureusement qu’elle vivait en Chine. J’entrevoyais déjà le massacre sinon, et honnêtement, je ne donnais pas cher de la peau de ton chat car notre fils avec un garde du corps canidé plus fidèle et efficace. 


Mon regard se promena ensuite sur notre environnement dont l’attraction voisine. « Nous pouvons faire le robot VR ensuite si le Gyro te plait. » C’était tout naturellement que je me souciais de tes gouts. Que je réfléchissais à ce qui te plairait sans trop me préoccuper de ma propre envie. Sur ce type d’attraction, je n’avais guère d’avis. De toute façon, mon père finirait bien par installer une salle entière dédiée à la réalité virtuelle à la maison. Je t’empruntais ensuite le plan que tu tenais mal habilement et demandais ton aide pour que nous en tenions chacun un bout de nos mains libres. « Hum… Soyons un peu stratégique tout de même pour les attractions. » Je voulus montée ma main entravée mais fut évidemment gênée. Alors comme à l’entrée, je couvis la tienne de la mienne bien que plus petite, pour qu’elle m’accompagne, tandis que de mon index, je pointais le plan. « Continuons à faire quelques attractions à sensations dans les parages, comme le Columbus Adventure. Il y a aussi le Hurricane ou le Double Rock Spin, mais nous pourrions aussi en garder pour revenir quand la nuit sera tombée. » Les illuminations apportaient souvent un charme supplémentaire. Le côté électrisant de la nuit aussi. « Ensuite, déjeunons à Magic Land. C’est joli et paisible, enfin… hormis les enfants, mais en comparaison au dortoir gumiho, cela ne devrait pas être trop perturbant. » D’autant que si nous faisions encore deux ou trois attractions après celle-ci, nous devrions arrivée après l’heure de pointe des familles. « Les attractions y sont plutôt pour les enfants, mais il y a aussi des auto-temponeuses,  et tu as le profil à aimer ça, non ? » Je quittais brièvement le plan des yeux pour les reporter sur ton visage en quête de ta confirmation ou non, puis je repris : « Il y a les grande roue aussi, je ne suis pas particulièrement fan mais si l’attente n’est pas trop longue, la vue peut être cool pour faire le meilleur selfie du Chocolate Smile. Nous pouvons aussi marcher Garden Flower pour la digestion, mais idem, il faudra y retourner de nuit avant le rassemblement de la parade, il parait que c’est magnifique. » Certes, tu n’étais celui avec lequel je pensais partager ce moment qui semblait pouvoir être qualifié de magique mais je ne me priverais pas de ce plaisir pour autant. « Après, nous pourrons faire les Thunder Falls pour relever Cotton Candy. Puis direction European Adventure. Je ne sais si tu voudras aller à Zootopia. En tout cas, je veux faire le T-Express en fin de journée avec le soleil couchant. » Fin de mon itinéraire bien planifié, j’exprimais cette dernière exigence presque comme un caprice qu’il serait très mauvais de me refuser. Nous n’avions pas intérêt à nous rater sur cette partie du programme et anticipé suffisamment pour aussi nous engager dans la file qui s’avérait toujours fort longue afin d’avoir encore le temps de découvrir Flower Garden de nuit. C’était là deux points sur lesquels je n’accepterais de négocier. « Quant aux défis… Nous pouvons aussi nous laisser porter par l’instant  opportun, et… Soyons prêts à tous les relever ! »  De nos mains menottes, je me saisissais doucement de ton poignet afin de les lever entre nous. Je lâchais ensuite ma prise et te tendis le petit doigt afin de faire gage de promesse de cet engagement à ne reculer devant rien. Après les excès de la crise de jalousie, je n’étais plus à cela près.

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 3 Mar - 5:16
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Loin de comprendre le sous-entendu que tes propos laissaient flotter dans l’air, je fus bien plus occupé à vous imaginer toi et Jungah. Un combat de féline, de femme aux caractères forts. Si ce compagnon que j’avais acheté il y avait maintenant bien longtemps ne paraissait pas un adversaire de taille, il ne fallait jamais oublier son côté fourbe et vicieux. Une vraie dominatrice et tyran quand elle y mettait du sien. Devrais-je te parler de toutes ses fois où j’eus affaire à son courroux pour l’avoir fait attendre dix petites minutes sur l’heure habituelle de son repas ? N’oublions non plus ces fois où, elle ne voulait des croquettes, mais bien de la pâté, et pas n’importe laquelle. Capricieuse, et caractérielle, si elle sentait une once d’indifférence ou de plainte dans ma voix, celle-ci se plaisait à me punir en s’en prenant à mes affaires. Loin d’être un simple tyran, elle n’en restait pas moins un compagnon agréable à avoir à ses côtés. Devrais-je dire qu’elle était certainement celle qui me connaissait le mieux ? Un brin de tristesse, du doute, de l’énervement, quoi que mes pensées puissent être, elle savait être à mes côtés pour m’en détourner. Quitte à glisser ses poils duveteux dans mes narines ou ma bouche pour me distraire pour ma plus grande peine…

Ce fut sur ces souvenirs m’arrachant un sourire que ta question s’élevait dans les airs. Un fils ? Une femme ? Pourquoi avais-je soudainement, la vague sensation d’être un homme en voyage d’affaire à l’étranger ? Ramenant l’argent à la maison sans jamais y être présent, sans jamais s’occuper de sa famille… Un peu comme mon père finalement. Pourtant, je n’arrivais à l’imaginer flirter avec une autre femme, le faisait-il ? Sans qu’on ne le sache ? Sans que tu ne l’aies voulu d’aucune façon, tu faisais naître un doute étrange, une sensation désagréable dans ma conscience qu’il me serait difficile d’effacement. Parce que l’amour rend aveugle, et je ne le savais que trop bien. « Evidemment que non, comment j’aurais pu ? » Je n’avais mis les pieds en Chine depuis Octobre, comment avais-je pu le lui dire ? Comment aurais-je pu lui montrer une photo de ce chaton pour qu’elle comprenne ? Jungah n’était pas idiote, elle était même plutôt intelligente, alors elle comprendrait quand elle verrait la photo, quand je lui parlerais. Surement… J’osais l’espérer en tout cas, afin d’anticiper sa réaction s’ils venaient  à devoir se rencontrer et, probablement cohabité ensemble un petit moment.

A présent dans la file d’attente, notre défi précédant me revenait en tête sans que je ne l’évoque d’aucune façon. Sans oublier que, de toute évidence, tu semblais te plaire à faire la conversation par la suite, pourquoi m’efforcerais-je à parler ? Les yeux d’abord rivés sur le plan, bien rapidement, face à tes propositions ils venaient se poser sur ton visage, détaillant ces traits de profil. Je me souvenais d’une époque où, déjà, je te trouvais belle ; mais l’étais-tu à ce point ? Etait-ce mes yeux qui devenaient fous ? Tes propositions, ou plutôt, ce parcours que tu nous créais, je l’écoutais, tentais de m’en souvenir alors que peu à peu, au fil des noms d’attractions, les précédentes s’effaçaient dans mon esprit. J’étais heureux, bêtement heureux de voir que tu pus prévoir tout cela… Un bref instant. Le suivant, je me souvenais de cet homme avec qui tu aurais dû venir, ce plan n’était pour nous, il avait été créé pour lui et toi. Les souvenirs de ces vues nocturnes du parc, tu n’avais voulu les partager avec moi ; cette main que tu voulais tenir, ce n’était la mienne. Je n’étais qu’un remplaçant, probablement temporaire, dans ta vie. Un souffre-douleur qu’aujourd’hui, tu baladais comme un animal, d’attraction en d’attraction en suivant un plan façonné pour un autre. Si mon cœur ne pouvait se ravir à cette idée bien entendu, je ne le sentais se voiler de tristesse. Je le savais, depuis longtemps, de ce frein que tu m’avais mis en décembre lorsque j’eus voulu t’embrasser, à cette gifle assénée aujourd’hui même en plein milieu de notre défi, tu ne pouvais être attiré par moi. Que je rigole ou que je sois sérieux, le résultat était indéniablement le même, alors pourquoi devrais-je être déçu face à ce constat ? Je ne l’étais pas... Peut-être un peu, car j’espérais réussir à te le faire oublier mais cela ne semblait fonctionné, alors, sans doute, me résignais-je a véritablement parvenir à le faire. Rien que quelques heures, en ma compagnie, j’espérais te voir sourire ainsi. Tout simplement.

A ton oreille je me penchais, regardant plus loin face à moi dans le processus. « Je vais t’avouer un truc… » Quelques mots soufflés au creux de ton oreille, une phrase incomplète qui le serait dans quelques secondes. Juste le temps de te faire réfléchir, te faire languir. Pourquoi désirais-je créer une attente de ta part ? « J’ai totalement oublié le début du plan. » Je me reculais alors rapidement en haussant les épaules. Je n’étais désolé, juste embêté pour toi qui avais fait l'effort de tout m'expliquer en détails. « Mais on peut le suivre, je ne suis pas bien difficile tu sais ? La seule chose que je demande, c’est qu’on achète une boisson plate avant qu’il se mette à faire trop chaud. » Ce n’était certainement pas avec deux gorgées de coca que j’allais survivre aujourd’hui mais surtout : je devais boire pour prendre soin de ma peau. Si je n’avais jamais eu recours à la chirurgie pour être aussi parfait, je devais avouer malgré tout faire des efforts pour prendre soin de mon organisme et, surtout, de mon physique.

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Dim 4 Mar - 21:38
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Mon petit doigt tendu dans l’attente de se nouer au tien pour sceller l’engagement qu’aujourd’hui, nous ne reculerions devant rien, plutôt que d’y répondre, tu t’avanças. Tu te penchas vers moi, m’embarrassant soudainement, incapable d’oublier mon geste précédent dans l’autre file. Ce ne fut pourtant, et fort heureusement à mes lèvres que tu te penchais mais à mon oreille dont tu caressas la peau de ton souffle. Plus encore que ce dernier, ce furent les mots l’accompagnant qui me dérobèrent un imperceptible frisson. Je me contractais. À quoi pensais-tu ? Qu’allais-tu encore me dire ? Je m’attendais bien à une bêtise de ta part mais… pas celle-ci. Je ressentis l’effet d’une douche froide avant d’éprouver un sentiment désabusé. « Yah… N’es-tu pas capable de te concentrer plus de deux minutes ? » te reprochais-je avec une once d’agacement. D’incrédulité aussi. Qu’il y avait-il de si compliqué à retenir ce que je venais de dire ? Où avais-tu donc l’esprit pour m’avoir écouté si peu attentivement. D’instinct, je cherchais vaguement des yeux autour de nous. Ceux se posèrent sur la pancarte d’entrée pour l’attraction que nous attendions. Je pensais alors détenir la raison. Sans doute devais-tu être impatient, après tout, tu adorais tout ce qui touchait à ce genre de technologie me semblait-il.

En revanche, mon dépit de ton immaturité fut appuyé par la suite de tes propos. D’une part, pourquoi n’avais-tu pas demandé avant à t’acheter de quoi t’hydrater ? Autre que les soda en ma possession désormais. D’autre part : « Et tu ne prévois jamais rien non plus ? » te reprochais-je en concluant sur un soupir. Je secouais la tête, désabusée par ton absence totale d’anticipation et de clairvoyance. « Aish… Tu ne viens vraiment pas d’un pays chaud… » Sur ces mots, je m’en retournais ouvrir mon sac et plonger ma main dedans. Entre les deux soda notamment, j’extrayais une troisième petite bouteille – et oui, tu osais me faire porter tout ce poids avec ton pseudo-présent pétillant – d’eau cette fois-ci. Bouteille que je te tendis afin que tu puisses boire dès à présent. L’hydratation n’était pas quelque chose à prendre à la légère. « Mais quand même, comment peux-tu te rendre aux parcs d’attractions sans prendre une bouteille d’eau sur toi ? Tu ne sais pas qu’ils pratiquent des prix exorbitants dans les boutiques ? » Je te sermonnais tel un enfant insouciant que tu étais. Et oui, aussi surprenant que cela puisse paraître, j’avais commencé à apprendre la valeur de l’argent. De surcroit dans mon pays, il faisait parfois tellement chaud et dans ma famille nous n’étions guère des adeptes de la patience dans les files d’attente au stand de boissons que la réserve d’eau s’avérait être indispensable à ne jamais oublier. En prime, nous trouvions toujours quelques employés de maisons ou enfants de ceux-ci pour nous accompagner et les porter. C’était un privilège pour eux !

Ce fut ensuite notre tour de monter dans l’attraction, à commencer par le Gyro VR, puis comme dit, si tu t’y amusais nous pourrions faire le robot VR ensuite. Cette attraction m’intriguait, je l’avouerais et ce serait sans résister que je me laisserais volontiers tenter. Remarque dès que je vis concrètement en quoi consister le Gyro en action j’étais bien curieuse. En plus des sensations de la nacelle tournant dans tous les sens, quel était donc l’univers virtuel dans lequel nous nous trouverions plongé ? Alors, presque aussi enthousiaste que toi, ce fut un sourire complice que je t’adressais au moment de franchir les barrière d’accès aux sièges.

Et l’expérience ne fut pas à regretter ! Malgré les secousses, je sortis de l’attraction avec un sourire d’autant plus grand. Je devinais aisément que tu devais avoir partagé cette liesse tandis que nous nous dirigions vers la seconde. Pourquoi se refuser le plaisir maintenant que nous étions juste à côté et avec les casques de location ? Mais cette fois, ne devrions-nous pas agrémenter l’expérience d’une touche plus gumiho ? Pendant l’attente, je sortis l’un de mes rouges à lèvres de mon sac et te le présentais : « Prêt à relever le défi lipstick ? » Et oui, tu n’y échapperais pas, homme ou pas, tu le ferais avec moi. « Tu peux choisir ta couleur si tu veux ! » te taquinais-je, replongeant dans la trousse à maquillage de mon sac dont je sortis plusieurs bâtons pour les lèvres.

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