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laisse aller le passé et le passé te laissera aller ♣ hwang jung wan
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laisse aller le passé et le passé te laissera aller ♣ hwang jung wan | Dim 13 Mai - 16:27
Je poussai un long soupir. Travailler jusqu'à tard dans la nuit, c'était fatiguant. Je ne travaillais qu'à mi-temps au supermarché, je travaillais essentiellement le soir et uniquement le week-end. Je ne pouvais pas me permettre de travailler les jours où j'avais cours, je devais déjà travailler pour mes études. Mon rêve c'était bien de devenir photographe, je respectais mes ambitions en priorité. Je faisais ce job pour recevoir un peu d'argent en plus, mais le problème était que la somme que je recevais était minime. Normal, quand je ne travaillais que deux soirs par semaine. C'était pourquoi mes économies n'avaient pas encore la somme requise pour que je puisse m'acheter l'appareil photo dont je rêvais tant. C'était un reflex, le Nikon D7500 qui allait me coûter toutes mes économies parce qu'il était cher. Non seulement il était gros et qu'il allait me fournir de si belles photos, mais en plus j'aurais un véritable matériel de photographe. J'avais actuellement mon petit appareil photo compact qui était bien, oui, mais je souhaitais avoir quelque chose de meilleur depuis si longtemps. Cet appareil allait être tellement bien, cela faisait un an et plus que j'économisais le plus possible mon argent pour pouvoir l'acheter. Je pensais qu'en juillet, j'aurais enfin la somme requise pour pouvoir l'acheter. Ça tombait bien, c'était le mois de mon anniversaire. Un petit cadeau à moi-même à l'occasion de mes vingt-trois ans, c'était bien. Comme il n'y avait personne à ces heures tardives, je pouvais me permettre d'aller sur mon portable. Il y avait un autre employé et moi, personne d'autre. Il était dans les rayons à ranger tout ce qu'il pouvait trouver et moi, j'étais à la caisse. Je regardai les nouveaux messages sur le forum sur lequel j'étais. Depuis que Minah me disait de guérir ma cicatrice, je faisais des efforts pour surmonter tout ce que j'évitais depuis près de cinq ans : les bus, le retard et les filles. J'avais si peur de tomber amoureux à nouveau, je les avais toujours évitées comme de la peste. Le bus était ce qui avait provoqué l'accident de Saehee et le retard, ce qui avait fait que je n'avais pas pu la sauver. Je m'en voulais toujours, ça ne changera jamais. Mais j'avais décidé d'en parler sur un forum où chacun pouvait raconter ses peines. J'en avais profité et beaucoup de gens m'avaient répondu, ils compatissaient et me disaient de tenir bon. J'aurais peut-être dû le faire plus tôt, j'aurais retrouvé confiance bien plus tôt. Ils me conseillaient tout ce que Minah m'avait conseillé, j'allais donc toujours plus de l'avant. Je ne faisais pas une croix sur Saehee, je ne l'oubliais pas en avançant : je vivais avec elle, je l'acceptais. J'acceptais le fait qu'elle n'était plus là avec moi, et que je pouvais toujours continuer à vivre. Un client entra dans le supermarché, et je le suivis du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse dans les rayons. Je lâchai mon téléphone, le remettant dans ma poche. Puis, quelques temps plus tard, il vint à la caisse avec ses articles. Je les fis passer sans grand entrain, étant fatigué. J'allais finir dans trente minutes, alors j'avais juste hâte de partir. Je regardai l'homme, puis lui annonçai le prix qu'il devait payer sur un ton monotone. Mais tout ne se passera pas comme je le prévoyais...
Laisse aller le passé et le passé te laissera aller
shin tae woo & hwang jung wan
Le temps passe, les souvenirs s'estompent, les sentiments changent, les gens nous quittent, mais le cœur n'oublie jamais.
Je poussai un long soupir. Travailler jusqu'à tard dans la nuit, c'était fatiguant. Je ne travaillais qu'à mi-temps au supermarché, je travaillais essentiellement le soir et uniquement le week-end. Je ne pouvais pas me permettre de travailler les jours où j'avais cours, je devais déjà travailler pour mes études. Mon rêve c'était bien de devenir photographe, je respectais mes ambitions en priorité. Je faisais ce job pour recevoir un peu d'argent en plus, mais le problème était que la somme que je recevais était minime. Normal, quand je ne travaillais que deux soirs par semaine. C'était pourquoi mes économies n'avaient pas encore la somme requise pour que je puisse m'acheter l'appareil photo dont je rêvais tant. C'était un reflex, le Nikon D7500 qui allait me coûter toutes mes économies parce qu'il était cher. Non seulement il était gros et qu'il allait me fournir de si belles photos, mais en plus j'aurais un véritable matériel de photographe. J'avais actuellement mon petit appareil photo compact qui était bien, oui, mais je souhaitais avoir quelque chose de meilleur depuis si longtemps. Cet appareil allait être tellement bien, cela faisait un an et plus que j'économisais le plus possible mon argent pour pouvoir l'acheter. Je pensais qu'en juillet, j'aurais enfin la somme requise pour pouvoir l'acheter. Ça tombait bien, c'était le mois de mon anniversaire. Un petit cadeau à moi-même à l'occasion de mes vingt-trois ans, c'était bien. Comme il n'y avait personne à ces heures tardives, je pouvais me permettre d'aller sur mon portable. Il y avait un autre employé et moi, personne d'autre. Il était dans les rayons à ranger tout ce qu'il pouvait trouver et moi, j'étais à la caisse. Je regardai les nouveaux messages sur le forum sur lequel j'étais. Depuis que Minah me disait de guérir ma cicatrice, je faisais des efforts pour surmonter tout ce que j'évitais depuis près de cinq ans : les bus, le retard et les filles. J'avais si peur de tomber amoureux à nouveau, je les avais toujours évitées comme de la peste. Le bus était ce qui avait provoqué l'accident de Saehee et le retard, ce qui avait fait que je n'avais pas pu la sauver. Je m'en voulais toujours, ça ne changera jamais. Mais j'avais décidé d'en parler sur un forum où chacun pouvait raconter ses peines. J'en avais profité et beaucoup de gens m'avaient répondu, ils compatissaient et me disaient de tenir bon. J'aurais peut-être dû le faire plus tôt, j'aurais retrouvé confiance bien plus tôt. Ils me conseillaient tout ce que Minah m'avait conseillé, j'allais donc toujours plus de l'avant. Je ne faisais pas une croix sur Saehee, je ne l'oubliais pas en avançant : je vivais avec elle, je l'acceptais. J'acceptais le fait qu'elle n'était plus là avec moi, et que je pouvais toujours continuer à vivre. Un client entra dans le supermarché, et je le suivis du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse dans les rayons. Je lâchai mon téléphone, le remettant dans ma poche. Puis, quelques temps plus tard, il vint à la caisse avec ses articles. Je les fis passer sans grand entrain, étant fatigué. J'allais finir dans trente minutes, alors j'avais juste hâte de partir. Je regardai l'homme, puis lui annonçai le prix qu'il devait payer sur un ton monotone. Mais tout ne se passera pas comme je le prévoyais...(c) DΛNDELION
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Re: laisse aller le passé et le passé te laissera aller ♣ hwang jung wan | Dim 20 Mai - 23:17
Des horaires décalées, une vie rangée mais souvent peu personnelle qui n'offrait pas tant de temps pour nous que ça, voilà dans quoi tu étais entré en t'engageant pour ce travail qui t'offrait une satisfaction assez grande. C'était un mal pour un bien et plus encore. Tu n'y trouvais que peu d'inconvénients de ne pas finir à des horaires fixes, de travailler plus encore que ton cerveau ne le pouvait. Tu y trouvais un intérêt de faire des nuits de rondes ou des journées t'épuisant au possible. C'était presque une façon de te soigner, d'oublier ce qui était passé et qui pourtant faisait toujours ici mal. Tu en parlais plus facilement, mais jamais bien trop longtemps. Le passé était tout aussi pesant que le présent et ne cessait d'hanter nos songes et gestes de tous les jours. Il y avait ces moments de calmes, de bonheur, toujours troublés par l'abandon, la tristesse et la rage qui t'assaillaient. Tu ne te sentais jamais réellement bien de profiter de cette vie qu'on t'offrait en sachant tout ce que tu perdais ou que tu avais perdu. La partie de ta vie que tu détestais le plus n'était même pas ce moment précis. Puisque tu pensais que ce moment était hors du temps. Il avait été tous les jours après sa disparition. Laissant une marque indélébile sur toi, ta fiancée avait gagné ce que tu pensais ne jamais pouvoir redonner. Sa mort avait été l'épreuve de ta vie. Et maintenant tu faisais semblant d'aller tout à fait bien. Tu avais déjà joué la comédie à l'armée où tu t'étais fait démasqué bien vite. Obligation d'aller voir un psy , de parler de cette partie de ta vie, de ce qu'elle avait représenté pour toi, de ce que cet "accident" avait provoqué chez toi et tout ce qui en découlait. Maintenant tu vivais avec ce grand sourire, cette tranquillité d'esprit que tout le monde te connaissait mais que personne ne démasquait. Aucun but tu continuais une ascension sans comprendre où tu allais. Qui vivra verra.. Peut être que quelque chose de mieux t'était destiné mais tu ne cherchais rien. La seule raison qui te donnait envie de rentrer chez toi était ton chien. UN adorable Husky dont l'éducation avait été ta thérapie. La tendresse de celui ci comblant ce vide que même tes amis n'arrivaient pas à enlever. Les rires, les bières entre amis, les films, les jeux, tu chérissais ces moments mais toujours avec cette différence. Cette différence qui te rappelait qu'elle n'était plus là. Comme un monde qui s'était formé autour d'elle tu avais tout perdu. Maintenant il était dur de réapprendre à respirer, à marcher dans cette vie sans elle. Et pourtant, grâce à de la patience, un peu d'amour , beaucoup d'amis, des conseils et une volonté qui pointait le bout de son nez tu reprenais du poil de la bête. T'inscrivant étonnement sur un forum pour en parler tu avais compris que tu n'étais pas le seul. Non pas que tu pensais être le seul au monde à avoir perdu sa fiancé mais la douleur ressentie par les autres te rappelait la tienne et abaissait peu à peu tes barrières. Tu t'ouvrais, en parlais et tu arrivais même à te faire des amis.
Et c'est avec cet état d'esprit, bien plus ouvert sur l'avenir que tu avais repris le travail après une grosse avancée sur toi même. Cherchant des buts tu avais trouvé quelques petites choses , aller dans un parc d'attraction, voir Roméo grandir et écouter enfin son maître, voyager. Des choses insignifiantes pour les autres mais qui te réconfortaient. C'est donc avec avec un esprit positif que tu avais fait ta journée, épuisante, rongée par le travail mais avec le sourire. Finissant ta journée à une heure incongrue tu en profitas pour aller te chercher un plat rapide et sûrement quelques boissons dans le premier combini que tu vis. Les mains dans les poches tu saluas rapidement les employés avant de prendre des ramens et une bouteille de thé froid. Passant une dernière fois dans les rayons complétant par du fromage et une saucisse tu allas à la caisse déjà impatient de manger ce délicieux en-cas de nuit. Baillant un peu en te cachant la bouche tu mis ta main dans la poche arrière de ton jean sortant ton porte feuille avant de relever la tête en donnant un billet un léger sourire aux lèvres. Tes yeux détaillent le vendeur, presque irrespectueusement tellement tu le fixais. Mais d'un coup il te dit quelqu'un, d'un coup le coup du sort s'acharne te faisant passer pour fou mais... " Tae Woo? " Descendant un peu ta tête comme pour le saluer tu cotinuais de le regarder persuadé qu'il s'agissait bien de ton ami d'internet. Cet ami qui connaissait ton lourd passé et toi qui connaissait le sien. Cette douleur partagée. Souriant grandement tu te pointas du doigt. " Jung Wan ! Si je me trompe j'aurai l'air d'un gros idiot.. pardon " Riant doucement tu doutais maintenant de ta reconnaissance faciale.
Laisse aller le passé et le passé te laissera aller
shin tae woo & hwang jung wan
Le temps passe, les souvenirs s'estompent, les sentiments changent, les gens nous quittent, mais le cœur n'oublie jamais.
Des horaires décalées, une vie rangée mais souvent peu personnelle qui n'offrait pas tant de temps pour nous que ça, voilà dans quoi tu étais entré en t'engageant pour ce travail qui t'offrait une satisfaction assez grande. C'était un mal pour un bien et plus encore. Tu n'y trouvais que peu d'inconvénients de ne pas finir à des horaires fixes, de travailler plus encore que ton cerveau ne le pouvait. Tu y trouvais un intérêt de faire des nuits de rondes ou des journées t'épuisant au possible. C'était presque une façon de te soigner, d'oublier ce qui était passé et qui pourtant faisait toujours ici mal. Tu en parlais plus facilement, mais jamais bien trop longtemps. Le passé était tout aussi pesant que le présent et ne cessait d'hanter nos songes et gestes de tous les jours. Il y avait ces moments de calmes, de bonheur, toujours troublés par l'abandon, la tristesse et la rage qui t'assaillaient. Tu ne te sentais jamais réellement bien de profiter de cette vie qu'on t'offrait en sachant tout ce que tu perdais ou que tu avais perdu. La partie de ta vie que tu détestais le plus n'était même pas ce moment précis. Puisque tu pensais que ce moment était hors du temps. Il avait été tous les jours après sa disparition. Laissant une marque indélébile sur toi, ta fiancée avait gagné ce que tu pensais ne jamais pouvoir redonner. Sa mort avait été l'épreuve de ta vie. Et maintenant tu faisais semblant d'aller tout à fait bien. Tu avais déjà joué la comédie à l'armée où tu t'étais fait démasqué bien vite. Obligation d'aller voir un psy , de parler de cette partie de ta vie, de ce qu'elle avait représenté pour toi, de ce que cet "accident" avait provoqué chez toi et tout ce qui en découlait. Maintenant tu vivais avec ce grand sourire, cette tranquillité d'esprit que tout le monde te connaissait mais que personne ne démasquait. Aucun but tu continuais une ascension sans comprendre où tu allais. Qui vivra verra.. Peut être que quelque chose de mieux t'était destiné mais tu ne cherchais rien. La seule raison qui te donnait envie de rentrer chez toi était ton chien. UN adorable Husky dont l'éducation avait été ta thérapie. La tendresse de celui ci comblant ce vide que même tes amis n'arrivaient pas à enlever. Les rires, les bières entre amis, les films, les jeux, tu chérissais ces moments mais toujours avec cette différence. Cette différence qui te rappelait qu'elle n'était plus là. Comme un monde qui s'était formé autour d'elle tu avais tout perdu. Maintenant il était dur de réapprendre à respirer, à marcher dans cette vie sans elle. Et pourtant, grâce à de la patience, un peu d'amour , beaucoup d'amis, des conseils et une volonté qui pointait le bout de son nez tu reprenais du poil de la bête. T'inscrivant étonnement sur un forum pour en parler tu avais compris que tu n'étais pas le seul. Non pas que tu pensais être le seul au monde à avoir perdu sa fiancé mais la douleur ressentie par les autres te rappelait la tienne et abaissait peu à peu tes barrières. Tu t'ouvrais, en parlais et tu arrivais même à te faire des amis. Et c'est avec cet état d'esprit, bien plus ouvert sur l'avenir que tu avais repris le travail après une grosse avancée sur toi même. Cherchant des buts tu avais trouvé quelques petites choses , aller dans un parc d'attraction, voir Roméo grandir et écouter enfin son maître, voyager. Des choses insignifiantes pour les autres mais qui te réconfortaient. C'est donc avec avec un esprit positif que tu avais fait ta journée, épuisante, rongée par le travail mais avec le sourire. Finissant ta journée à une heure incongrue tu en profitas pour aller te chercher un plat rapide et sûrement quelques boissons dans le premier combini que tu vis. Les mains dans les poches tu saluas rapidement les employés avant de prendre des ramens et une bouteille de thé froid. Passant une dernière fois dans les rayons complétant par du fromage et une saucisse tu allas à la caisse déjà impatient de manger ce délicieux en-cas de nuit. Baillant un peu en te cachant la bouche tu mis ta main dans la poche arrière de ton jean sortant ton porte feuille avant de relever la tête en donnant un billet un léger sourire aux lèvres. Tes yeux détaillent le vendeur, presque irrespectueusement tellement tu le fixais. Mais d'un coup il te dit quelqu'un, d'un coup le coup du sort s'acharne te faisant passer pour fou mais... " Tae Woo? " Descendant un peu ta tête comme pour le saluer tu cotinuais de le regarder persuadé qu'il s'agissait bien de ton ami d'internet. Cet ami qui connaissait ton lourd passé et toi qui connaissait le sien. Cette douleur partagée. Souriant grandement tu te pointas du doigt. " Jung Wan ! Si je me trompe j'aurai l'air d'un gros idiot.. pardon " Riant doucement tu doutais maintenant de ta reconnaissance faciale.
(c) DΛNDELION
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Re: laisse aller le passé et le passé te laissera aller ♣ hwang jung wan | Sam 26 Mai - 15:21
J'étais vraiment fatigué. Mon service se terminera dans quelques minutes, et après ça, je pourrais enfin quitter le supermarché... pour une nuit bien méritée. Mais jusqu'à la fin, il fallait que je tienne bon et que je résiste à l'envie d'aller dormir. J'étais habitué à travailler aussi tard, certes, mais ça n'empêchait pas mon corps d'être toujours aussi fatigué. Enfin, j'étais toujours fatigué, c'était vrai. Je n'avais jamais été en pleine forme avec un grand sourire vif aux lèvres, pas comme certains autres. J'étais toujours las, passif, calme, tranquille. Je ne souriais pas beaucoup. Avant son accident, je souriais déjà peu, je souriais certes aux côtés de mes meilleurs amis et d'elle, mais c'était tout. Depuis, j'avais perdu le sourire, et il n'y avait que mes meilleurs amis qui me faisaient sourire. Et encore, les fous rires, c'était terminé. Ce que je pouvais faire, c'était offrir un grand sourire en les voyant exploser de rire. C'était tout. Il était très rare que je rie à gorge déployée. Je me demandais quand était la dernière fois que j'avais vraiment ri... Ça devait remonter à longtemps. La mort de Saehee m'avait définitivement changé, et pas en bien. Je le savais. J'avais toujours fermé les yeux dessus, jusqu'à récemment. J'avais alors décidé de me prendre en main. Pour commencer, j'avais posté mon histoire sur un forum qui nous permettait de nous confier sans que personne ne juge. Ils avaient été très accueillants, et j'aimais bien me rendre sur le site. J'avais l'impression d'avoir affaire à des centaines de gens comme moi. C'était vraiment rassurant. Un client arriva avec quelques produits que je fis passer devant le capteur, et lui annonçais ensuite le prix total qu'il devait payer. Il amorça le mouvement pour sortir son argent, et me tendit un billet en souriant légèrement. C'était presque fascinant de pouvoir sourire alors qu'il était aussi tard... Parfois, les gens étaient des surhumains. Je le pris de ses mains, puis ouvris la caisse pour chercher la monnaie à lui rendre sans même me rendre compte que ce visage, je le connaissais. Alors que j'avais quelques pièces en main, j'entendis mon nom. Hein ? Je relevai mon visage, surpris. Il connaissait mon nom ? D'où ? Comment ? J'étais un peu perdu. « … Oui ? » répondis-je d'une petite voix, incertain de savoir d'où je le connaissais et pourquoi il me connaissait. J'essayais de réfléchir à toute allure, mais ce n'était pas facile à une heure si tardive. Quand il m'annonça son nom, ce fut comme si on avait allumé la lumière dans ma tête. Mais oui. Jungwan du même forum anonyme ! Il avait vécu une histoire très similaire à la mienne. Il avait aussi perdu la femme de sa vie. « Oh... » fis-je en le regardant. « Je ne m'attendais pas à te voir ici. Ça fait bizarre de te voir en vrai. Tu as réussi à me reconnaître, c'est déjà étonnant. » Je lui esquissai un fin sourire au coin des lèvres, lui donnant les pièces que je lui devais. « Qu'est-ce que tu fais là à cette heure-ci ? Tu devrais plutôt dormir. » Il n'y avait aucun client à part lui, on pouvait discuter tranquillement. Heureusement, car j'avais bien envie de lui parler de face à face, maintenant que je le pouvais.
Laisse aller le passé et le passé te laissera aller
shin tae woo & hwang jung wan
Le temps passe, les souvenirs s'estompent, les sentiments changent, les gens nous quittent, mais le cœur n'oublie jamais.
J'étais vraiment fatigué. Mon service se terminera dans quelques minutes, et après ça, je pourrais enfin quitter le supermarché... pour une nuit bien méritée. Mais jusqu'à la fin, il fallait que je tienne bon et que je résiste à l'envie d'aller dormir. J'étais habitué à travailler aussi tard, certes, mais ça n'empêchait pas mon corps d'être toujours aussi fatigué. Enfin, j'étais toujours fatigué, c'était vrai. Je n'avais jamais été en pleine forme avec un grand sourire vif aux lèvres, pas comme certains autres. J'étais toujours las, passif, calme, tranquille. Je ne souriais pas beaucoup. Avant son accident, je souriais déjà peu, je souriais certes aux côtés de mes meilleurs amis et d'elle, mais c'était tout. Depuis, j'avais perdu le sourire, et il n'y avait que mes meilleurs amis qui me faisaient sourire. Et encore, les fous rires, c'était terminé. Ce que je pouvais faire, c'était offrir un grand sourire en les voyant exploser de rire. C'était tout. Il était très rare que je rie à gorge déployée. Je me demandais quand était la dernière fois que j'avais vraiment ri... Ça devait remonter à longtemps. La mort de Saehee m'avait définitivement changé, et pas en bien. Je le savais. J'avais toujours fermé les yeux dessus, jusqu'à récemment. J'avais alors décidé de me prendre en main. Pour commencer, j'avais posté mon histoire sur un forum qui nous permettait de nous confier sans que personne ne juge. Ils avaient été très accueillants, et j'aimais bien me rendre sur le site. J'avais l'impression d'avoir affaire à des centaines de gens comme moi. C'était vraiment rassurant. Un client arriva avec quelques produits que je fis passer devant le capteur, et lui annonçais ensuite le prix total qu'il devait payer. Il amorça le mouvement pour sortir son argent, et me tendit un billet en souriant légèrement. C'était presque fascinant de pouvoir sourire alors qu'il était aussi tard... Parfois, les gens étaient des surhumains. Je le pris de ses mains, puis ouvris la caisse pour chercher la monnaie à lui rendre sans même me rendre compte que ce visage, je le connaissais. Alors que j'avais quelques pièces en main, j'entendis mon nom. Hein ? Je relevai mon visage, surpris. Il connaissait mon nom ? D'où ? Comment ? J'étais un peu perdu. « … Oui ? » répondis-je d'une petite voix, incertain de savoir d'où je le connaissais et pourquoi il me connaissait. J'essayais de réfléchir à toute allure, mais ce n'était pas facile à une heure si tardive. Quand il m'annonça son nom, ce fut comme si on avait allumé la lumière dans ma tête. Mais oui. Jungwan du même forum anonyme ! Il avait vécu une histoire très similaire à la mienne. Il avait aussi perdu la femme de sa vie. « Oh... » fis-je en le regardant. « Je ne m'attendais pas à te voir ici. Ça fait bizarre de te voir en vrai. Tu as réussi à me reconnaître, c'est déjà étonnant. » Je lui esquissai un fin sourire au coin des lèvres, lui donnant les pièces que je lui devais. « Qu'est-ce que tu fais là à cette heure-ci ? Tu devrais plutôt dormir. » Il n'y avait aucun client à part lui, on pouvait discuter tranquillement. Heureusement, car j'avais bien envie de lui parler de face à face, maintenant que je le pouvais. (c) DΛNDELION
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Re: laisse aller le passé et le passé te laissera aller ♣ hwang jung wan | Sam 2 Juin - 1:11
La journée se faisait ressentir et tes bras te firent un mal de chien tout comme tes jambes. Tu allais peut être passer à la pharmacie avant de rentrer. Ce n'était pas que tu étais un inconnu du sport et du travail plutôt physique mais tu avais fait des mouvements bien trop rapides et secs conduisant tes muscles à se tendre et te flanquer une douleur désagréable alors que la fatigue jouait son rôle. Tu ne devais pas tarder car il t'attendait à la maison. Ce seul être qui te voyait tel que tu étais, qui ne te jugeait pas, qui t'attendait patiemment toute la journée et qui te faisait la fête en te voyant : ton chien. Le seul qui avait vu les quelques larmes qui avaient rarement couler sur tes joues depuis son arrivée. Tu en avais versé des océans salés. Mais tu n'avais jamais craqué devant qui que se soit. Tu te rappelles comment tu avais changé. Tu te rappelles des épreuves traversées et de ce sentiment de profonde injustice et d'abandon qui t'avait envahi. Tu te rappelles ne plus avoir réussi à respirer normalement. Tu avais changé, tellement voulu changer. Cette épreuve changeait la personne peut importe combien elle essayait d'être là, combien elle essayait de surmonter l'épreuve. Tu avais souhaité ne pas t'en tirer pendant un temps. Un temps qui te paraissait trop long. Avant de tout abandonner. Cette vengeance, cette constante dépression, tu voulais te relever, tes amis aidant. Finissant par atterrir sur ce forum spécial. Un regroupement de personne déchirée, déjà bien peinée et blessée par ce que la vie leur avait offert, et repris. Et tout n'était pas aller mieux, mais tu semblais pouvoir alléger le poids sur tes épaules. Tu avais repris ta vie d'avant, celle où ton travail et ton sourire rythmait les secondes qui s'écoulaient bien plus lentement. Elle te manquait toujours, rien que son nom faisait remonter les frissons et ta gorge se serrait mais tu étais sur un chemin de guérison. Car ce n'était ni plus ni moins qu'une maladie du coeur, une maladie qui prenait ton temps et tout ce que tu aurais pu donné. Roméo était le seul à recevoir une attention inconditionnelle mais cette peur de le perdre restait présente.
Passant à la caisse tu enlevais toute pensée qui pourrait te mettre un coup au moral. Enfin, essayer d'éviter ce genre de pensées. Mais le destin était une sorte de joueur qui décidait de s'amuser à peu près tout le temps te faisant reconnaître la personne qui encaissait tes achats. Ton sourire c'était encore agrandi, comme vierge de toutes blessures, comme l'enfant que tu voulais faire croire que tu étais. Il était peu assuré, peut être même inquiet ce qui te fit un peu rire. Après tout il devait chercher d'où tu le connaissais, chose tout à fait normale. Riant de nouveau tu te pointas du doigt doucement. " C'est un peu mon métier de reconnaître les gens. Je t'avoue que je ne m'attendais pas non plus à te croiser ici.. Mais c'est plutôt une bonne surprise. " Souriant tu lui tendis la main en le saluant un peu plus respectueusement. Reprenant ta monnaie tu la ranges négligemment dans ta poche avant de prendre ton dîner. " je viens manger.. je viens de finir mon service. Tu travailles tard toi aussi.. ca va aller ? " Il te semblait que Tae Woo soit encore bien jeune, il devait donc étudier et travailler. "Tu finis bientôt ? Si tu habites trop loin je te dépose en voiture " Ta gentillesse était totalement sincère alors qu'elle pouvait sonner étrange aux oreilles des autres. MAis tu ne t'en préoccupais pas cherchant à parler au jeune homme.
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Laisse aller le passé et le passé te laissera aller
shin tae woo & hwang jung wan
Le temps passe, les souvenirs s'estompent, les sentiments changent, les gens nous quittent, mais le cœur n'oublie jamais.
La journée se faisait ressentir et tes bras te firent un mal de chien tout comme tes jambes. Tu allais peut être passer à la pharmacie avant de rentrer. Ce n'était pas que tu étais un inconnu du sport et du travail plutôt physique mais tu avais fait des mouvements bien trop rapides et secs conduisant tes muscles à se tendre et te flanquer une douleur désagréable alors que la fatigue jouait son rôle. Tu ne devais pas tarder car il t'attendait à la maison. Ce seul être qui te voyait tel que tu étais, qui ne te jugeait pas, qui t'attendait patiemment toute la journée et qui te faisait la fête en te voyant : ton chien. Le seul qui avait vu les quelques larmes qui avaient rarement couler sur tes joues depuis son arrivée. Tu en avais versé des océans salés. Mais tu n'avais jamais craqué devant qui que se soit. Tu te rappelles comment tu avais changé. Tu te rappelles des épreuves traversées et de ce sentiment de profonde injustice et d'abandon qui t'avait envahi. Tu te rappelles ne plus avoir réussi à respirer normalement. Tu avais changé, tellement voulu changer. Cette épreuve changeait la personne peut importe combien elle essayait d'être là, combien elle essayait de surmonter l'épreuve. Tu avais souhaité ne pas t'en tirer pendant un temps. Un temps qui te paraissait trop long. Avant de tout abandonner. Cette vengeance, cette constante dépression, tu voulais te relever, tes amis aidant. Finissant par atterrir sur ce forum spécial. Un regroupement de personne déchirée, déjà bien peinée et blessée par ce que la vie leur avait offert, et repris. Et tout n'était pas aller mieux, mais tu semblais pouvoir alléger le poids sur tes épaules. Tu avais repris ta vie d'avant, celle où ton travail et ton sourire rythmait les secondes qui s'écoulaient bien plus lentement. Elle te manquait toujours, rien que son nom faisait remonter les frissons et ta gorge se serrait mais tu étais sur un chemin de guérison. Car ce n'était ni plus ni moins qu'une maladie du coeur, une maladie qui prenait ton temps et tout ce que tu aurais pu donné. Roméo était le seul à recevoir une attention inconditionnelle mais cette peur de le perdre restait présente. Passant à la caisse tu enlevais toute pensée qui pourrait te mettre un coup au moral. Enfin, essayer d'éviter ce genre de pensées. Mais le destin était une sorte de joueur qui décidait de s'amuser à peu près tout le temps te faisant reconnaître la personne qui encaissait tes achats. Ton sourire c'était encore agrandi, comme vierge de toutes blessures, comme l'enfant que tu voulais faire croire que tu étais. Il était peu assuré, peut être même inquiet ce qui te fit un peu rire. Après tout il devait chercher d'où tu le connaissais, chose tout à fait normale. Riant de nouveau tu te pointas du doigt doucement. " C'est un peu mon métier de reconnaître les gens. Je t'avoue que je ne m'attendais pas non plus à te croiser ici.. Mais c'est plutôt une bonne surprise. " Souriant tu lui tendis la main en le saluant un peu plus respectueusement. Reprenant ta monnaie tu la ranges négligemment dans ta poche avant de prendre ton dîner. " je viens manger.. je viens de finir mon service. Tu travailles tard toi aussi.. ca va aller ? " Il te semblait que Tae Woo soit encore bien jeune, il devait donc étudier et travailler. "Tu finis bientôt ? Si tu habites trop loin je te dépose en voiture " Ta gentillesse était totalement sincère alors qu'elle pouvait sonner étrange aux oreilles des autres. MAis tu ne t'en préoccupais pas cherchant à parler au jeune homme.
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Re: laisse aller le passé et le passé te laissera aller ♣ hwang jung wan | Mer 13 Juin - 16:50
C'était une soirée banale, une soirée tout à fait normale où rien n'était inhabituel. Comme toujours il y avait un grand silence dans le supermarché, il allait bientôt fermer de toute façon. Contrairement aux conbinis ils ne restaient pas tout le temps ouverts. Peu de clients s'aventuraient dans ces lieux, et je faisais passer de temps en temps des articles devant moi pour les faire ensuite payer, et leur dire au revoir. Je n'étais pas le seul employé ici, mais il y avait suffisamment de silence pour que mes pensées divaguent un peu. Quand je commençais à me distraire, je pensais toujours à Saehee, celle que j'avais toujours aimé, que mon cœur battait encore pour, qui avait été la femme de ma vie. Je n'avais non seulement perdu ma petite-amie avec qui je me voyais faire ma vie, mais aussi celle avec qui j'avais passé toute mon enfance. C'était toute une partie de ma vie qui devenait douloureuse et non joyeuse à cause de sa mort, de sa mort si brutale et si soudaine dont personne ne s'y était attendu. C'était une mort qui m'avait fait mal et dont j'avais du mal à me relever, mais je savais que petit à petit, j'y arrivais. Mes blessures devenaient peu à peu de petites cicatrices qui, même si elles restaient là, ne s'ouvriraient plus jamais. Parce que j'apprenais à vivre avec sa mort et son absence à mes côtés, je ne regarderais plus le passé avec regret mais avec nostalgie. Un client entra dans le supermarché vide, et il alla prendre quelques articles en rayon avant de se diriger vers moi pour les faire payer. Je m'exécutai sur ce pas, et alors que je lui rendis l'argent, il prononça mon nom. Perdu pendant quelques instants, je fus éclairé quand il se présenta lui-même. Il était quelqu'un qui avait connu les mêmes douleurs que moi alors j'étais plutôt content de le voir en vrai. Oui, en vrai, parce que je ne le connaissais que via Internet, plus précisément via un forum qui regroupait toutes ces personnes qui avaient toutes perdu une personne chère à leurs yeux par le passé. Je souris légèrement en le regardant. « C'est vrai, je suis plutôt content de te voir en vrai, c'est une vraie surprise. Pour une fois que la vie a décidé d'être sympa. » dis-je en plaisantant à moitié. Je lui demandai alors ce qu'il faisait là, et j'appris qu'il venait dîner ici, venant de finir son service. Ça devait être compliqué de finir aussi tard chaque jour... Je hochai de la tête. « Oui ça ira, je suis habitué à travailler tard quelques jours de la semaine. Ça fait depuis que je suis à Séoul que je travaille à mi-temps après tout. » Soit trois ans, mais je ne savais pas vraiment s'il se souvenait de ce détail. « Je finis bientôt, t'inquiète pas. Et je suis pas si loin que ça, j'habite dans le quartier sud. Je sais pas si tu vois où est le dortoir de l'université des sangos ? Je suis là, donc c'est pas très loin. » Je fis un petit sourire. « En tout cas je termine dans trente minutes, tu peux dîner ici ? Ce serait dommage de te laisser partir comme ça alors qu'on se rencontre pour la première fois. » Nous avions beaucoup échangé sur le forum alors j'aimerais bien lui parler davantage.
Laisse aller le passé et le passé te laissera aller
shin tae woo & hwang jung wan
Le temps passe, les souvenirs s'estompent, les sentiments changent, les gens nous quittent, mais le cœur n'oublie jamais.
C'était une soirée banale, une soirée tout à fait normale où rien n'était inhabituel. Comme toujours il y avait un grand silence dans le supermarché, il allait bientôt fermer de toute façon. Contrairement aux conbinis ils ne restaient pas tout le temps ouverts. Peu de clients s'aventuraient dans ces lieux, et je faisais passer de temps en temps des articles devant moi pour les faire ensuite payer, et leur dire au revoir. Je n'étais pas le seul employé ici, mais il y avait suffisamment de silence pour que mes pensées divaguent un peu. Quand je commençais à me distraire, je pensais toujours à Saehee, celle que j'avais toujours aimé, que mon cœur battait encore pour, qui avait été la femme de ma vie. Je n'avais non seulement perdu ma petite-amie avec qui je me voyais faire ma vie, mais aussi celle avec qui j'avais passé toute mon enfance. C'était toute une partie de ma vie qui devenait douloureuse et non joyeuse à cause de sa mort, de sa mort si brutale et si soudaine dont personne ne s'y était attendu. C'était une mort qui m'avait fait mal et dont j'avais du mal à me relever, mais je savais que petit à petit, j'y arrivais. Mes blessures devenaient peu à peu de petites cicatrices qui, même si elles restaient là, ne s'ouvriraient plus jamais. Parce que j'apprenais à vivre avec sa mort et son absence à mes côtés, je ne regarderais plus le passé avec regret mais avec nostalgie. Un client entra dans le supermarché vide, et il alla prendre quelques articles en rayon avant de se diriger vers moi pour les faire payer. Je m'exécutai sur ce pas, et alors que je lui rendis l'argent, il prononça mon nom. Perdu pendant quelques instants, je fus éclairé quand il se présenta lui-même. Il était quelqu'un qui avait connu les mêmes douleurs que moi alors j'étais plutôt content de le voir en vrai. Oui, en vrai, parce que je ne le connaissais que via Internet, plus précisément via un forum qui regroupait toutes ces personnes qui avaient toutes perdu une personne chère à leurs yeux par le passé. Je souris légèrement en le regardant. « C'est vrai, je suis plutôt content de te voir en vrai, c'est une vraie surprise. Pour une fois que la vie a décidé d'être sympa. » dis-je en plaisantant à moitié. Je lui demandai alors ce qu'il faisait là, et j'appris qu'il venait dîner ici, venant de finir son service. Ça devait être compliqué de finir aussi tard chaque jour... Je hochai de la tête. « Oui ça ira, je suis habitué à travailler tard quelques jours de la semaine. Ça fait depuis que je suis à Séoul que je travaille à mi-temps après tout. » Soit trois ans, mais je ne savais pas vraiment s'il se souvenait de ce détail. « Je finis bientôt, t'inquiète pas. Et je suis pas si loin que ça, j'habite dans le quartier sud. Je sais pas si tu vois où est le dortoir de l'université des sangos ? Je suis là, donc c'est pas très loin. » Je fis un petit sourire. « En tout cas je termine dans trente minutes, tu peux dîner ici ? Ce serait dommage de te laisser partir comme ça alors qu'on se rencontre pour la première fois. » Nous avions beaucoup échangé sur le forum alors j'aimerais bien lui parler davantage.(c) DΛNDELION
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Re: laisse aller le passé et le passé te laissera aller ♣ hwang jung wan | Jeu 28 Juin - 22:43
Ton passé était tout ce que tu avais. Certains diront que ton travail, ton expérience dans l'armée ,ta famille tout ça composait ta vie, mais tu ne voyais qu'un enfant parmi tant d'autres qui n'avait pour différence son passé. Il faisait parti de tes douleurs du matin, ta solitude du soir et de tes songes de l'après midi. Tu vivais avec comme tu pensais ne plus jamais vivre. C'était une décision rapide et égoïste qui t'était rapidement passé dans la tête. Tu n'allais pas mettre fin à tes jours, mais tu n'empêcherais pas ce jour d'arriver. Tu pensais être seul à traverser cette épreuve, tu pensais devoir tenir seul et te relever. Mais finalement c'était toi, c'était seulement ta décision de rester dans le noir seul et refuser ces aides qu'on pouvait t'apporter. C'était seulement ta faute. La perdre avait réduit à néant tes projets les plus concrets qui rendaient ta vie un peu plus brillante. Tous les matins désormais tu te réveillais seul, et malgré ce chien que tu aimais plus que tout, cette solitude pesait sur tes épaules faisant revenir ce sentiment de tristesse qui ne cessait de battre dans tes veines.
Et puis, une sorte de délivrance, un espace réservé aux gens comme toi, un anonymat que tu avais parfois brisé avec certains. Comme celui avec qui tu parlais le plus. Un jeune homme gentil et qui avait tant de similitude dans son histoire avec la tienne qu'il était devenu comme un soutien ,un miroir et un pilier. Si tu voulais le voir s'en sortir par reflet tu devais également t'en sortir. Perdre la femme de sa vie et sa meilleure amie en même temps était sûrement le point le plus commun entre vous. Et sans le vouloir, il avait réussi à te faire changer d'avis. Petit à petit tu comprenais que ta présence ici avait un sens. Alors tu continuais à faire régner l'ordre et la justice en cherchant à punir tout ce que tu voyais d'injuste. Tu voulais être la personne qui aiderait une personne comme toi. En espérant ne plus jamais faire apprendre à une personne la mort d'un proche. Un rêve impossible mais que tu voulais garder comme espoir. Alors cette nuit encore tu finissais tard et épuisé mais tu ne te plaindrais pas, tu profiterais de l'occasion que tu avais eu encore aujourd'hui, d'aider et de servir. Prenant alors ce dont tu avais besoin tu allas payer. Mais le destin était sûrement un petit lutin qui s'amusait grandement à vous voir vous débattre ou bien qui pouvait se montrer gentil. En reconnaissant le jeune homme avait qui tu avais tant parler tu n'avais pas pu tenir ta langue et ton sourire, même si le connaître avait sembler étrange aux premiers abords, il te reconnaissait à ton tour et ton sourire resta collé à ton visage. Riant doucement à sa phrase tu hochas doucement la tête. " Il est vrai.. je vais le remercier alors " Riant de nouveau tu n'étais pas très bon pour faire des blagues mais tu essayais. Un élan de gentillesse et d'inquiétude te prenait regardant alors le jeune homme avec surprise. " Oh.. tu devrais faire attention à ta santé, mes horaires changent donc je peux me coucher plus tôt mais essaie de dormir au moins sept heure " Tu étais médecin ou ...? on excusera ce dévouement à la personne et ces conseils que tu ne respectais pas. A l'énonciation de son habitat tu te mis à réfléchir revoyant alors les quartiers dans ta tête , tu devais les arpenter de nombreuses fois alors tu arrivais à situer ce fameux dortoir en hochant la tête. " Je vois en effet, mais dis moi y a pas de soucis. " Le regardant alors tu fus agréablement surpris alors qu'il voulait que vous parliez après son service. Regardant alors son plat du jour tu lui souris doucement. " Pas de soucis.. tu as de l'eau chaude pour les ramyeons? Je me mets dans le fond.. Oh.. et .. tu veux quelque chose avant que tu ne fermes ? " Un café, même s'ils n'étaient pas terrible, une glace ou autre en fait tu ne savais pas s'il avait mangé ou pas.
" "
@Shin Tae woo
Laisse aller le passé et le passé te laissera aller
shin tae woo & hwang jung wan
Le temps passe, les souvenirs s'estompent, les sentiments changent, les gens nous quittent, mais le cœur n'oublie jamais.
Ton passé était tout ce que tu avais. Certains diront que ton travail, ton expérience dans l'armée ,ta famille tout ça composait ta vie, mais tu ne voyais qu'un enfant parmi tant d'autres qui n'avait pour différence son passé. Il faisait parti de tes douleurs du matin, ta solitude du soir et de tes songes de l'après midi. Tu vivais avec comme tu pensais ne plus jamais vivre. C'était une décision rapide et égoïste qui t'était rapidement passé dans la tête. Tu n'allais pas mettre fin à tes jours, mais tu n'empêcherais pas ce jour d'arriver. Tu pensais être seul à traverser cette épreuve, tu pensais devoir tenir seul et te relever. Mais finalement c'était toi, c'était seulement ta décision de rester dans le noir seul et refuser ces aides qu'on pouvait t'apporter. C'était seulement ta faute. La perdre avait réduit à néant tes projets les plus concrets qui rendaient ta vie un peu plus brillante. Tous les matins désormais tu te réveillais seul, et malgré ce chien que tu aimais plus que tout, cette solitude pesait sur tes épaules faisant revenir ce sentiment de tristesse qui ne cessait de battre dans tes veines. Et puis, une sorte de délivrance, un espace réservé aux gens comme toi, un anonymat que tu avais parfois brisé avec certains. Comme celui avec qui tu parlais le plus. Un jeune homme gentil et qui avait tant de similitude dans son histoire avec la tienne qu'il était devenu comme un soutien ,un miroir et un pilier. Si tu voulais le voir s'en sortir par reflet tu devais également t'en sortir. Perdre la femme de sa vie et sa meilleure amie en même temps était sûrement le point le plus commun entre vous. Et sans le vouloir, il avait réussi à te faire changer d'avis. Petit à petit tu comprenais que ta présence ici avait un sens. Alors tu continuais à faire régner l'ordre et la justice en cherchant à punir tout ce que tu voyais d'injuste. Tu voulais être la personne qui aiderait une personne comme toi. En espérant ne plus jamais faire apprendre à une personne la mort d'un proche. Un rêve impossible mais que tu voulais garder comme espoir. Alors cette nuit encore tu finissais tard et épuisé mais tu ne te plaindrais pas, tu profiterais de l'occasion que tu avais eu encore aujourd'hui, d'aider et de servir. Prenant alors ce dont tu avais besoin tu allas payer. Mais le destin était sûrement un petit lutin qui s'amusait grandement à vous voir vous débattre ou bien qui pouvait se montrer gentil. En reconnaissant le jeune homme avait qui tu avais tant parler tu n'avais pas pu tenir ta langue et ton sourire, même si le connaître avait sembler étrange aux premiers abords, il te reconnaissait à ton tour et ton sourire resta collé à ton visage. Riant doucement à sa phrase tu hochas doucement la tête. " Il est vrai.. je vais le remercier alors " Riant de nouveau tu n'étais pas très bon pour faire des blagues mais tu essayais. Un élan de gentillesse et d'inquiétude te prenait regardant alors le jeune homme avec surprise. " Oh.. tu devrais faire attention à ta santé, mes horaires changent donc je peux me coucher plus tôt mais essaie de dormir au moins sept heure " Tu étais médecin ou ...? on excusera ce dévouement à la personne et ces conseils que tu ne respectais pas. A l'énonciation de son habitat tu te mis à réfléchir revoyant alors les quartiers dans ta tête , tu devais les arpenter de nombreuses fois alors tu arrivais à situer ce fameux dortoir en hochant la tête. " Je vois en effet, mais dis moi y a pas de soucis. " Le regardant alors tu fus agréablement surpris alors qu'il voulait que vous parliez après son service. Regardant alors son plat du jour tu lui souris doucement. " Pas de soucis.. tu as de l'eau chaude pour les ramyeons? Je me mets dans le fond.. Oh.. et .. tu veux quelque chose avant que tu ne fermes ? " Un café, même s'ils n'étaient pas terrible, une glace ou autre en fait tu ne savais pas s'il avait mangé ou pas.
" "
(c) DΛNDELION
@Shin Tae woo
- Spoiler:
- Tellement sorry du retard T_T
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Re: laisse aller le passé et le passé te laissera aller ♣ hwang jung wan | Ven 29 Juin - 21:03
Vivre quand on n'avait plus de raison de vivre, c'était difficile. Presque impossible, en fait. On sentait qu'il n'y avait plus rien qui pourrait redonner cette flamme à notre vie, plus rien qui pourrait nous faire sourire, plus rien qui pourrait nous donner l'envie de vivre. Si je ne m'étais pas tué, c'était parce que je n'avais pas eu le courage de le faire. Je n'avais jamais voulu le faire parce que je n'avais jamais eu la force pour le faire. Au fond, j'étais heureux de ne pas avoir sauté le pas aujourd'hui : je n'étais pas forcément content de vivre, mais je ne voulais pas mourir non plus. La vie avait toujours eu l'habitude de nous réserver beaucoup de surprises, peut-être qu'une surprise m'attendait aussi. Après avoir vécu une tragédie, pourquoi ne me réserverait-elle pas un miracle cette fois ? Je n'étais pas optimiste, mais je tentais de me dire des mots réconfortants pour ne pas sombrer. Je tentais de me rassurer du mieux que je le pouvais, trouvant des buts à ma vie. En premier, la photographie était désormais ma passion et même si elle était apparue tard dans ma vie, j'étais content d'avoir trouvé ce bonheur qui rendait un peu plus heureux ce quotidien monotone. En parlant de quotidien monotone, aujourd'hui était la journée d'un quotidien monotone. Je travaillais comme caissier à mi-temps depuis près de trois ans maintenant, je n'avais pas toujours été ici mais je travaillais ici, maintenant. Ce n'était pas très intéressant comme métier mais il me permettait de gagner de l'argent, de l'argent en bonus que j'économisais pour un nouvel appareil photo. J'étais plus que content de pouvoir enfin me l'offrir, pour mon anniversaire. Après ça, eh bien, je continuerais à travailler ici pour économiser de l'argent. Les économies avaient toujours été importantes, on pouvait avoir besoin d'argent n'importe quand alors il valait mieux être prêt, avec de l'argent à disposition. Et puis, ainsi, je pouvais aussi en envoyer à mes parents, c'était une manière de les remercier de m'avoir élevé, d'avoir accepté que j'aille à Séoul et que je ne les voie plus souvent. J'essayais de retourner à Busan toutes les vacances. Cet été, je retournerai probablement à Busan pendant trois semaines pour les voir, c'était à voir. Je voulais bien rester ici aussi, Busan quelque part était trop douloureux, encore. Je ne pouvais pas y aller sans rendre visite à elle, à Saehee. Et à chaque fois, mon cœur se serrait, et je voulais pleurer. Quand je voyais tous ces endroits qu'on avait visité tant de fois ensemble, ça me faisait mal. J'avais accepté sa mort, mais ça ne voulait pas dire que ça ne faisait pas mal... Mais au moins, grâce au forum anonyme, je me relevais de plus en plus. Notamment grâce à Jungwan. Il était un vrai support pour moi, j'étais content qu'il soit entré dans ma vie. J'esquissai un petit sourire à sa blague alors que lui, riait. Il s'inquiéta ensuite pour ma santé, et je tentai de le rassurer. « J'y fais attention, ne t'inquiète pas. Le sommeil, c'est précieux. » Je n'avais jamais été du type à dormir douze heures d'affilée et à traîner dans son lit jusqu'à quatorze heures, mais il était vrai que dormir était agréable. Depuis que j'y arrivais en tout cas, je chérissais précieusement le sommeil. Je lui expliquai ensuite où était mon dortoir pour lui dire qu'il n'y avait pas besoin de me ramener, c'était proche. « C'est gentil, merci. » Je lui proposai de parler un peu ensemble après mon service, après tout, on venait de se rencontrer en vrai, il fallait en profiter. « Ouais, je vais te chercher ça tout de suite. Et non ça ira, je vais éviter de manger trop tard dans la nuit. » Je lui souris légèrement puis lui ramenai de l'eau chaude, le laissant s'installer alors que moi, j'attendis simplement qu'on ferme.
Les minutes passaient, et voilà, c'était déjà la fin de mon service. Je m'étirai, puis disparus dans les vestiaires pour changer de tenue. D'habitude, je serais parti, mais aujourd'hui, j'allais rejoindre Jungwan. Je m'assis à côté de lui alors qu'il avait terminé son repas. « Re, j'ai terminé mon service. Tu t'es pas trop ennuyé ? »
Laisse aller le passé et le passé te laissera aller
shin tae woo & hwang jung wan
Le temps passe, les souvenirs s'estompent, les sentiments changent, les gens nous quittent, mais le cœur n'oublie jamais.
Vivre quand on n'avait plus de raison de vivre, c'était difficile. Presque impossible, en fait. On sentait qu'il n'y avait plus rien qui pourrait redonner cette flamme à notre vie, plus rien qui pourrait nous faire sourire, plus rien qui pourrait nous donner l'envie de vivre. Si je ne m'étais pas tué, c'était parce que je n'avais pas eu le courage de le faire. Je n'avais jamais voulu le faire parce que je n'avais jamais eu la force pour le faire. Au fond, j'étais heureux de ne pas avoir sauté le pas aujourd'hui : je n'étais pas forcément content de vivre, mais je ne voulais pas mourir non plus. La vie avait toujours eu l'habitude de nous réserver beaucoup de surprises, peut-être qu'une surprise m'attendait aussi. Après avoir vécu une tragédie, pourquoi ne me réserverait-elle pas un miracle cette fois ? Je n'étais pas optimiste, mais je tentais de me dire des mots réconfortants pour ne pas sombrer. Je tentais de me rassurer du mieux que je le pouvais, trouvant des buts à ma vie. En premier, la photographie était désormais ma passion et même si elle était apparue tard dans ma vie, j'étais content d'avoir trouvé ce bonheur qui rendait un peu plus heureux ce quotidien monotone. En parlant de quotidien monotone, aujourd'hui était la journée d'un quotidien monotone. Je travaillais comme caissier à mi-temps depuis près de trois ans maintenant, je n'avais pas toujours été ici mais je travaillais ici, maintenant. Ce n'était pas très intéressant comme métier mais il me permettait de gagner de l'argent, de l'argent en bonus que j'économisais pour un nouvel appareil photo. J'étais plus que content de pouvoir enfin me l'offrir, pour mon anniversaire. Après ça, eh bien, je continuerais à travailler ici pour économiser de l'argent. Les économies avaient toujours été importantes, on pouvait avoir besoin d'argent n'importe quand alors il valait mieux être prêt, avec de l'argent à disposition. Et puis, ainsi, je pouvais aussi en envoyer à mes parents, c'était une manière de les remercier de m'avoir élevé, d'avoir accepté que j'aille à Séoul et que je ne les voie plus souvent. J'essayais de retourner à Busan toutes les vacances. Cet été, je retournerai probablement à Busan pendant trois semaines pour les voir, c'était à voir. Je voulais bien rester ici aussi, Busan quelque part était trop douloureux, encore. Je ne pouvais pas y aller sans rendre visite à elle, à Saehee. Et à chaque fois, mon cœur se serrait, et je voulais pleurer. Quand je voyais tous ces endroits qu'on avait visité tant de fois ensemble, ça me faisait mal. J'avais accepté sa mort, mais ça ne voulait pas dire que ça ne faisait pas mal... Mais au moins, grâce au forum anonyme, je me relevais de plus en plus. Notamment grâce à Jungwan. Il était un vrai support pour moi, j'étais content qu'il soit entré dans ma vie. J'esquissai un petit sourire à sa blague alors que lui, riait. Il s'inquiéta ensuite pour ma santé, et je tentai de le rassurer. « J'y fais attention, ne t'inquiète pas. Le sommeil, c'est précieux. » Je n'avais jamais été du type à dormir douze heures d'affilée et à traîner dans son lit jusqu'à quatorze heures, mais il était vrai que dormir était agréable. Depuis que j'y arrivais en tout cas, je chérissais précieusement le sommeil. Je lui expliquai ensuite où était mon dortoir pour lui dire qu'il n'y avait pas besoin de me ramener, c'était proche. « C'est gentil, merci. » Je lui proposai de parler un peu ensemble après mon service, après tout, on venait de se rencontrer en vrai, il fallait en profiter. « Ouais, je vais te chercher ça tout de suite. Et non ça ira, je vais éviter de manger trop tard dans la nuit. » Je lui souris légèrement puis lui ramenai de l'eau chaude, le laissant s'installer alors que moi, j'attendis simplement qu'on ferme.Les minutes passaient, et voilà, c'était déjà la fin de mon service. Je m'étirai, puis disparus dans les vestiaires pour changer de tenue. D'habitude, je serais parti, mais aujourd'hui, j'allais rejoindre Jungwan. Je m'assis à côté de lui alors qu'il avait terminé son repas. « Re, j'ai terminé mon service. Tu t'es pas trop ennuyé ? »
(c) DΛNDELION
- Spoiler:
- c'est pas grave t'inquiète pas
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