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jealousy ft srey

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Re: jealousy ft srey | Jeu 23 Mai - 16:19
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Jealousy
ft. yoliyan


Certains pensent que tenir bon et s’accrocher sont des signes qui reflètent une grande force. Cependant, il y a des moments où il faut beaucoup plus de force pour savoir quand lâcher prise et le faire ensuite. il avait lâché prise non pas une fois mais plusieurs, non pas sur son passé mais aussi sur un présent et un futur inexistant, un lâché prise qui ne représentait aucune force, la faiblesse d’esprit d’un être égaré dans les méandres d’un passé méconnu et d’un présent apathique. Hyperhidrose, il était en sueur, le coeur battant jusqu’au bout de ses lèvres, lèvres blanchâtres qui se confondaient anormalement avec la couleur de sa peau. il se sentait glisser hors de lui, son corps sous l’influence de spasmes cadencés alors qu’il se surprenait à percevoir des ombres autour d’eux, des formes, des voix qui lui susurraient à l’oreille de douces menaces.

De nombreux signes témoignant de la dépression de son système nerveux, alors qu’il perdait petit à petit conscience du corps de la jeune femme contre le sien, de ses bras qui l’enlaçaient et de ses larmes chaudes qui coulaient le long de son visage creusé par la fatigue. Il somnolait  comateux, son corps ne se mouvant qu’au rythme succinct des spasmes alors que ses lèvres prononçaient des paroles dénués de sens, des mots anxieux et agités. sa peau chaude, les gouttes de sueur perlant sur son front, il expirait bruyamment repoussant la jeune femme sans bien plus d’attention et retirant son t-shirt de manière presque robotique. « j’ai chaud » prononçait-il de sa voix grave alors qu’il venait se tenir la tête entre les mains. un étau autour de sa tête qui se resserrait encore et encore jusqu’au moment où son cerveau ne finirait par imploser. il suffoquait victime de sa lâcheté, de sa propre déchéance. ses yeux gorgés de sang cherchaient vainement à se rattacher à une silhouette afin de se maintenir dans la réalité et pourtant, sa conscience se dérobait petit à petit tout comme son corps glissait lentement pour rejoindre le confort fictif d’un sol en béton sur lequel jonchaient quelques minutes auparavant, des seringues usagés. il se sentait partir, péniblement certes, mais il aurait presque pu parier que si srey n’avait guère était à ses côtés, il aurait enfin réussis à s’envoler. « c’est juste un mal pour un bien. » souffle t-il grimaçant de douleur alors qu’il tentait de reprendre sa respiration, bouffée d’air qui se refusait à franchir le seuil de ses lèvres meurtris. que srey ne se méprenne pas, elle n'était guère la raison de son geste, depuis le début le seul et unique démon de yohan n'avait été autre que lui-même en personne. et ne pas s'aimer revenait à ne pas pouvoir aimer quique ce soit.



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Re: jealousy ft srey | Jeu 30 Mai - 12:35
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Jealousy
ft. yoliyan

Srey pouvait sentir le corps du garçon s’affaisser contre le sien. Les tremblements devenir plus saccadés, espacés, douleur malgré tout. Elle retenait ses larmes du mieux qu’elle pouvait mais ses joues restaient noyées. Elle tentait de garde la tête froide et de réfléchir à la réaction la plus logique qui sauverait Yohan. De le voir ainsi lui détruisait le cœur, son pauvre bébé, semblait souffrir avec une telle rage qu’elle crevait d’envie de lui prendre son mal-être. Srey savait qu’elle n’était pas la seule responsable mais loin de l’aider, loin de le soutenir, elle qui pensait avoir encaissé les coups suffisamment longtemps, réalisait à présent qu’elle n’était finalement que comme les autres … à le détruire un peu plus, à le malmener, à le faire souffrir, à lui creuser une tombe pour l’enterrer vivant. C’était bien la première fois qu’elle le voyait aussi mal, aussi détruit. Que pouvait-elle faire ? Il n’était qu’un lot de sable qui lui glissait entre les doigts. Elle pouvait serrer de toutes ses forces, les grains lui échappaient quand même. Son visage blême, ses cernes cinglants son visage lui donnait la nausée. Il était si mal, l’homme qu’elle aimait aurait préféré la mort à son aide, à sa présence. Il était plongé si profondément dans son mal être que plus rien n’avait d’importance. Rien. C’était douloureux. Elle passe ses mains dans ses cheveux et s’arrange pour que sa tête soit confortablement installée sur ses genoux. Elle fixe le vide pendant un long moment après l’avoir vu sombré. Tant qu’il respirait ça lui allait. Elle se perdait dans ses pensées, son cerveau incapable de fonctionner, de prendre la moindre décision. Elle baisse la tête et respire comme son oncle lui a appris. Elle sait gérer ses émotions, sa colère, sa frustration … Il n’y avait que Yohan qu’elle était bien incapable de gérer. Elle frémit et retrouve doucement son souffle. Ses larmes cessent de couler alors qu’elle le fixe. Un mal pour un bien. Elle n’était pas certaine de trouver du bien dans cette situation, refusant de la voir la mort comme une délivrance. Il était hors de question qu’on lui arrache son homme … elle relève la tête et respire de longues secondes avant d’attraper son téléphone et de composer le numéro de son oncle. Il était le seul qui pourrait l’aider dans cette situation, qu’importe que Yohan la déteste un peu plus, elle devait l’aider. « Mon oncle … viens nous chercher s’il te plait … » sa voix est calme, de sa douceur habituelle, mais son timbre est vibrant de tristesse. Il sait. Il sent. Elle laisse son traqueur GPS faire le boulot pour les localiser et raccroche sans un mot. Elle soulève doucement le garçon comme elle peut pour se caler contre le mur et le garder contre elle. Elle le berce et caresse ses sourcils, ses cheveux avec tendresse. « J’t’abandonnerais pas Yohan … j’attendrais que tu sois prêt mon amour. » souffle-t-elle. Elle attendrait qu’il soit prêt pour faire face à son passé, à ses démons. Elle se tiendrait à ses côtés. Lui tenant la main pour l’empêcher de ciller, de tomber. Elle savait qu’elle pourrait être assez forte pour eux deux, mais il lui faudrait du temps et la patience du garçon … elle ferme les yeux et continue de le bercer tendrement. « je suis là … »

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