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Tooru • Please, help me untie these knots.

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Tooru • Please, help me untie these knots. | Jeu 26 Juil - 14:59
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Yang Tooru
Champagne, cocaine, gasoline, and most things in between.
Nom : Un nom, c’est quoi un nom déjà ? Mise à part la trace de votre paternel ou de votre mère…. je vous dirais bien que moi je n’en ai pas, mais ça serait mentir. Cela fait juste plusieurs années que j’ai arrêté de répondre mon nom de famille, Yang. Prénom(s) : Tooru, une petite trace des origines de ma mère, japonaises. Lui aussi j’ai arrêté de répondre à ce prénom, me rappelant trop cette vie de famille dégoûtante et au bord de la folie constante. Pour moi Tooru est mort depuis bien des années. Surnom(s) : Oh j’en ai eu des surnoms. Celui que m’avait donné des parents c’est “Démon” ou encore “Fils de Satan” ou encore d’autres trucs en rapport avec l’Enfer et ses soit disant habitants. Des conneries de Bondieuserie quoi. Maintenant j’ai un surnom qui est couramment utilisé par tout le monde, c’est Tsuki. Ayant refusé mon nom et mon prénom, je ne me présente plus que sous cette appellation, Tsuki tout court.   Age : 21 ans, encore si jeune et déjà en sale état. Date et lieu de naissance : 2 janvier 1997 à Séoul. Origines : Coréennes et japonaises, je fais partie des métis, les haafu. Ma mère est japonaise alors que mon père est coréen. Nationalité : Depuis enfant j’ai la double-nationalité Coréenne et Japonaise. Je parle couramment japonais, même si entre nous c’est bien loin de me servir dans ma situation. Cursus universitaire : Depuis que j’ai seize piges j’ai complètement arrêté l’école, donc voilà. Métier : Officiellement, je suis un gros nid à emmerdes. Officieusement, je suis tatoueur, mais sans avoir le moindre diplôme, donc c’est officiellement illégal. Il m’arrive aussi de faire un peu de blé en vendant mes dessins et des fois de faire arrêter parce que je tag les murs…. ouais j’ai plein de métier, mais retenez juste emmerdeur. Ah oui, il m'arrive aussi de vendre mon corps, prostitution, striptease, tout est bon à prendre pour se payer une dose. Orientation sexuelle : Pansexuel. J’ai un mis un moment a vraiment mettre un nom sur cette sexualité. Je me suis toujours foutu du fait que tu sois un mec ou une nana, ce sont les personnes qui m’attirent pas le genre. Classe sociale : Pauvre. On va dire que couper les ponts avec ma famille ne m’a pas vraiment aidé pour maintenir un niveau social… et je pourrais courir pour avoir un héritage quand ils vont crever hein ! Tu veux t'investir dans une fraternité ? Citoyens
IDENTITY CARD
Il parait que...
On raconterait que ses parents sont morts (f - il se plait à raconter que ses parents sont morts à ses yeux, mais pas de chances, ils vont vivre encore longtemps) • Tooru est farouchement opposé à tout concept de religion (v - ses parents étaient membre d’une paroisse catholique aux pratiques pour le moins douteuses et en a plus que subit les conséquences, depuis la religion le rend malade) • Le jeune métis est connu pour avoir un caractère particulièrement instable, il aurait des sautes d’humeur et des phases dépressives (v - plus que des caprices de petite princesse, Tooru a un vrai trouble hormonal qui l’empêche de réguler ses émotions et tente des médecines pas franchement légales pour régler ses problèmes) • On dit de Tooru qu’il n’a aucune mémoire et aurait tendance à mal agir en société (v et f - parce que pour compléter le tout, le coréano-japonais a ce que les médecins auraient nommé des troubles cognitifs, dans son cas il a des troubles de la mémoire à cours terme - principalement -, des troubles pour reconnaître les personnes qu’il rencontre et enfin il ne sait pas analyser les émotions des autres ce qui amène souvent à des situations problématiques) • Il serait même complètement retardé mentalement (f - certes il a ses troubles, mais ses autres capacités intellectuelles ne sont pas touchées et même s’il est incapable de vous citer du Shakespeare ou de vous battre aux échecs, il reste pas moins qu’il n’est pas complètement teubé) • Il serait même venu à vendre son corps pour se faire de l'argent, encore aujourd'hui ça lui arrive (v - Tooru a déjà travaillé dans une boîte de striptease par le passé, et parfois même à se prostituer, cela lui arrive encore d'avoir recours à ses deux solutions surtout couvrir ses frais, ne supportant pas d'embêter Junhee pour le dépanner financièrement) • Si vous voulez l’énerver, appeler-le par son vrai nom, succès garanti (v - c’est une identité qu’il a laissé derrière lui il a de cela quelques années, il refuse de répondre si quelqu’un l’appelle Tooru, cela lui rappelle beaucoup trop sa famille) • C’est type assez peu fréquentable et particulièrement aigri (f et v - il a quelques sujets il ne faut pas chauffer le jeune homme et peut se montrer carrément imbuvable et exploser de colère, mais généralement il est très gentil et patient) • Il n’a pas d’animal de compagnie, mais un cactus de compagnie (v - parce qu’un cactus est moins cher à entretenir qu’un chien, il a nommé son cactus de compagnie Sydney et depuis qu’il a un vrai appartement, il a d’autres plantes grasses qui se sont ajoutées à la famille, entre autre Tokyo et Michael ) • Tsuki aurait largement tendance à être un gros lâche, il fuit dès qu’il le peut (f - il a même tendance à être clairement une tête brûlée, surtout quand il est sur une phase d'énervement et d’hypersensibilité, il pourrait foncer dans le tas et s’attirer des emmerdes pour pas grand chose, alors qu’il a plutôt un caractère réservé) • Drogué et défoncé H24, Tooru serait un gros toxicomane et aurait déjà frôlé l’overdose (v - et malheureusement il a été chanceux que son ex le trouve, mais encore une fois il consomme de la drogue surtout pour calmer ses humeurs, ses phases d’idées noires ou simplement ses anxiétés) • Rêveur et créatif, il a toujours aimé dessiné pour s’évader ou utiliser l’art en général pour déverser ses ressentis sur un support physique (v - et c’est d’ailleurs comme celui qu’il arrive à vivre des fois et aussi comme ça qu’il a doucement pris le dermographe entre les mains)
Dis nous qui tu es !
Tooru c’est avant tout une boule de douceur. Un cinnamon roll trop bon pour ce monde. Toujours souriant et adorable. A le voir la première fois, il semble pas payer de mine avec sa plastique androgyne et son grand sourire naïf sur les lèvres. Grand sourire qui s’agrandit dès qu’il parle de ses deux passions respectives, le dessin et le tatouage. C’est une personne passionnée qui pourrait se perdre dans son propre monde, en tout cas assez pour oublier l’existence des gens autour de lui. Tooru c’est un petit gars discret, ce n’est pas le plus bavard du monde, il aurait même tendance à plus écouter les autres. Même s’il ne comprend pas les sentiments sur le visage de l’autre il a une bonne oreille. Il écoute si bien qu’il aurait tendance à se faire oublier.

Tooru c’est aussi ce type qui a un don incroyable pour se mettre dans des situations improbables. Il attire la poisse que le miel attire les abeilles. Il réagit de manière appropriée à presque toutes les situations. Incapable de remarquer la notion de danger, il a largement tendance à en devenir un pour lui-même. Et à cause de ça, bien souvent, il donne cette envie d’être protégé comme une petite chose… ET il a besoin d’être protégé. Mais Tooru derrière son sourire béat, peut changer d’émotions comme de slip. Loin d’être lunatique à l’extrême, son corps est juste incapable de réguler ses hormones, faisant de lui un être explosif et instable. Il peut exploser de colère en quelques secondes, juste après pleurer comme une madeleine et enfin se refermer sur lui même après avoir fait une crise d’anxiété que lui-même de saurait expliquer.

Mais Tooru c’est surtout un être tout brisé, aussi bien physiquement que psychologiquement. Cassé parce que ses parents ont pu lui faire subir. Cassé par ses cachets qui l’ont rendu instable. Cassé par l’abandon de son petit-ami. Cassé par ses années dans la rue. Cassé par la solitude. Cassé par la drogue. Cassé, mais qui essaye tant bien que mal de se reconstruire. Petit à petit, pas par pas, se dirigeant vers une vie stable avec un corps instable. Doucement mais sûrement, il recolle les morceaux de sa vie en vrac. Puis peut-être trouvera-t-il LA pièce manquante. SA pièce manquante.
Xelette / Aude
I’m back baby - oui j'ai déjà cédé à l'appel des personnalités multiples.

Si ton personnage est un pv, remplis celui-ci :
Code:
<taken>Kim Hyojong</taken>  ⇝ [url=http://www.shaketheworld.net/u1560]Yang Tooru[/url] ⋮ [url=http://www.shaketheworld.net/t17485-kim-hyojong-e-dawn-pentagon-xxx-tooru#824259]✦[/url]


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Re: Tooru • Please, help me untie these knots. | Jeu 26 Juil - 14:59
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It's my life...
et là une petite citation...
Tooru, 16 ans

Quelque chose dans ma vie n’allait pas. Quelque chose ne tournait pas rond. Le soucis principal de ma vie, c’était moi. Moi et encore moi. Je n’étais pas une bonne personne. Mes parents me l'avaient dit. J’étais malade. J'avais quelque chose en moi qui me donnait des pensées impies. Ces pensées qui me faisaient fantasmer sur ce garçon. C’était une maladie, ils me l’avaient dit. Ce n’était pas normal de vouloir être aussi intime avec quelqu’un du même sexe, qu’ils m’avaient dit. C’était l’oeuvre du diable. C’était lui qui m’avait donné ces pensées, c’était lui qui s’était incrusté dans ma tête. Mais on essayait de me soigner, de me guérir. J’avais ces cachets, ces cachets qui m’empêchait de ressentir toutes ces émotions et d’être attiré par …. n’importe qui. En fait, je ne ressentais plus de désir pour personne. Pourtant… pourtant j’avais d’autres sentiments en moi. Mais je n’osais pas leur dire. Ils priaient si fort pour moi. Pour que âme soit sauvée et que le Seigneur ne m’envoie pas en enfer pour avoir embrassé un garçon. Mais pourtant…. moi je l’aimais. Alors je continuais de prier, prier pour qu’on m’enlève ses sentiments. Prier pour que je sois normal. Prier pour que je sois tel que mes parents le voulaient. Je voulais être ce parfait jeune catholique. Je voulais rester sur ce chemin que la foi imposait. Mais pourtant… Je m’étais retrouvé dans cette situation. Il m’avait retrouvé. Derrière l’église, j’étais accablé contre le mur alors qu’il avait posé chacune de ses mains contre ce même mur pour m’empêcher de m'échapper. J’étais  coincé et je devais l’affronter. Alors que je le voyais si proche de moi. J’eus un frisson et je fermais les yeux. Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal. Pourquoi ça ne partait pas ? Pourquoi je n’étais pas normal ? Pourquoi ? Délivres nous du Mal. Délivre nous du Mal. Je les répétais encore et encore, comme si cela pouvait arranger les choses. Mais je savais déjà que cela n’y changerait rien. Peu importe la force avec laquelle je priais. Personne ne me sauverai. Mes paroles se stoppèrent nettes quand je sentis sa main se poser sur ma joue, tellement douce. Lui était si doux avec moi. Bon sang Tooru, qu’est-ce qu’on t’a fait ? Je relevais les yeux vers lui, pourquoi il était devenu aussi beau ? Pourquoi Junhee était devenu aussi beau ? Et pourquoi  à chaque que je le voyais… mon cœur se serrait autant. Jun… dis pourquoi je ne peux pas être… normal ? Pourquoi à chaque que je te vois…. je tombe toujours amoureux de toi ? Ce n’est pas bien hein ? Le Seigneur me punira parce que mon traitement ne marche pas et que je n'arrive pas guérir. Brutal, direct, il m’attira dans ses bras. Je laissais alors couler le long de mes joues les larmes que j'avais tant retenu. Ma tête vint se nicher naturellement contre son épaule, j'étais en train de ruiner son tee-shirt, mais ça semblait accessoire à cet instant. Bon sang Tooru t’es normal. L’amour ça ne se choisit pas… et si Dieu est pas content, qu’il se aille se faire foutre, je veux pas de lui. Il se recula et attrapa mon visage pour que je le regarde dans le yeux, j’avais du mal avec toutes ces larmes cependant. T’as pas besoin d’être soigné. Tu aimes un garçon, t’as pas le cancer Tooru. TU - ES - NOR - MAL. Je hochais doucement de la tête. Alors quoi ? C’était ça l'explication ? Pour ça que ça ne partait pas ? Parce que…. ce n’était pas mal ? Ils te donnent quoi pour te soigner tes parents ? Je sortis alors un tube la poche de ma veste et lui montrai. Je n’avais vraiment vu ce que c’était, je savais juste que ça me coupait… tout ce qui me donnait du désir sexuel. Je manquais sursauter quand Jun donna un grand coup dans le flacon de pilules pour le balancer plus loin. Je restais comme un con à fixer ma main vide. Plus de cachets. Plus rien. Tu n’as pas besoin de ça, ça te fait du mal. Il avait raison. Je le savais. J’étais différent depuis que je prenais ça. Je le sentais. Plus fatigué, plus lent. Mon cerveau avait du mal à fonctionner. J'acquiesçai doucement de la tête avant poser mon front contre le sien. Je t’aime Tooru, on va y arriver… ensemble. Okay ? Ensemble, oui, ensemble.


Tsuki, 19 ans

Ma vie était un bordel sans fin. Et moi aussi j’étais un bordel sans fin. Je n’étais complètement pété de partout. Et voilà que j’étais amené à vivre dans un putain de squat pour avoir un semblant de toi sur ma tête. Ouais, mais vie était complètement pétée, sans dessus-dessous, ballottée, secouée, brisée par la vie et les emmerdes. Et c’était sans parler de mon cerveau qui était complètement en vrac. Lui aussi complètement cassé. Tout ça à cause de ces deux personnes. Ces deux personne qui signifiaient le monde pour certains. Le père et la mère. Ces personnes qui étaient censées être de modèles. Des exemples. Pour moi ils avaient été des bourreaux. Ils en étaient venus à me droguer pour cacher mes préférences sexuelles. Ils avaient préféré me changer en légume que d’affronter le vrai problème…. problème qui était loin d’en être un en plus. J’aimais les gens. Fille, garçon, ou autre. Je m’en foutais. Mais forcément, quand c’était un garçon ça posait problème pour eux. Mais Junhee. Je l’avais aimé. Je l’avais aimé si fort. J’avais adoré me plonger dans bras. Sentir son corps contre le mien. Oui j’avais adoré ça. Mais pour mes parents c’était un motif pour me renier. Le pire était qu’après quelques années, j’avais fini par apprendre ce que mes géniteurs m’avaient fait. J’avais appris que ces cachets étaient probablement illégaux dans notre pays, mais dans les pays où ils étaient autorisés, il étaient utiliser pour traiter des violeurs…. MERDE ! Il fallait croire que pour mes parents j’avais toujours été un pervers, un violeur. Ils avaient préféré me castrer que de me laisser être moi. Et maintenant je vivais avec ça sur les épaules. Avec mon cerveau détraqué par ces cachets. Je ne pouvais plus passer une journée normale sans avoir des sautes d’humeur constamment ou des crises d’angoisses incontrôlées. Et c’était sans compter sur mes pertes de mémoires et mon aptitude incroyable à attirer les emmerdes. Encore aujourd’hui un type m’avait passé à tabac pour me voler une cartouche de clopes. Et la seule chose que mon cerveau avait jugé de bon de faire, c’était de me faire exploser de rire, incapable de comprendre le danger. Je me laissais glisser le long du mur du squat, finissant sur mon matelas de fortune qui avait une douce odeur d’urine - et je ne voulais pas savoir si elle venait d’un homme ou d’un animal - et je poussais un long soupire. Ma vie était foutue avant même d’être un adulte. J’arrivais à peine à trouver de quoi manger. Souvent obligé de voler dans les magasins, ou de me rabaisser à vendre mon propre corps pour avoir quelques billets… que ça soit par le fait de me dévêtir ou même de me prostituer. Je m’en foutais. Je n’avais plus la moindre dignité. La seule chose dont j’avais besoin c’était de fumer, et des prendre n’importe quoi pour me faire planer et calmer mes phases d’anxiété. Ouais, c’était ça ma vie. Vendre mon cul. Subir  une maladie causer par ceux qui m’avaient donné la vie. Ouais. Vie de merde. Je m’affalais un peu plus avant de sortir une seringue de ma poche. La suite était devenu un réflexe. Faire un garrot. Trouver la veine, planter la seringue. Et cesser de penser. Oublier sa propre existence. Tooru était mort. Tsuki était mort. Junhee était mort. Tous morts. De plus en plus s'enfoncer dans un état second. Tant pis si j'en crevais. Après tout c’était probablement préférable que je finisse par mourir. Puis ce n’était pas comme si quelqu’un allait me pleurer après tout. Putain oui. Si je mourrais ici…. personne ne s’en rendrait compte. Je retirai la seringue de mon bras et la posais sur le sol. J’étais loin. Très loin. Les paupières closes j'attendais juste de m’endormir et peut-être ne pas me réveiller. Mais je sentis deux mains se poser sur mes épaules et me secouer. Il criait. Mais sa voix me semblait si loin. Comme si j’étais dans l’eau et qu’il m'appelait. J’ouvris difficilement les yeux. Il était là. Junhee... TOORU ! TU M’ENTENDS ! PUTAIN T’ES VIVANT ! J’acquiesçai doucement, malheureusement. J’y crois pas, tes parents…. ils avaient dit que…. qu’ils t’avaient envoyés dans un pensionnat pour garçons après…. tu sais quoi. Si j’avais su que…. Je le voyais parler, bouger ses lèvres, mais plus aucun sons. Je me contentais d’ouvrir la bouche comme un débile. Je suis désolé Tooru. Je suis tellement désolé putain. Je renfermai doucement mes paupières. Trop fatigué trop…. de trop. Je voulais juste dormir. Dormir très longtemps. Dans un océan, je me laissais complètement noyer. Il hurla, mais rien ne me permis de remonter à la surface. Je le sentis à peine soulever mon corps. J’étais loin, bien trop loin.


Tsuki 21 ans

Une chambre. Un lit. Le confort d’avoir un vrai domicile. L’air de rien ça faisait du bien. Je n’avais plus à m’inquiéter de ce que j’allais manger ou si j’allais crever de froid pendant la nuit. C’était si peu et pourtant rien que, ça me donnait l’impression de me vautrer dans le luxe. Doucement  j’ouvris les yeux et m'emmitoufler un peu plus dans la couette de mon lit si confortable. J’avais l’impression d’être dans un énorme cocon de douceur. Je soupirais quelques instants et savourais la sensation du drap sur moi. Puis doucement je me tournais pour voir ce corps juste à côté du bien. Je ne me pus m’empêcher d’avoir un léger sourire, Junhee. Doucement les souvenirs de la veille me revinrent en mémoire. Je nous revoyais nous prendre la tête, nous engueuler, je me revoyais m’énerver contre lui et lui cracher toutes ces horreur aux visages. Je m’étais énervé si violemment contre lui. Lui reprochant de m’avoir abandonné, d’avoir eu la chance d’avoir une famille aimante qui avait accepté son orientation sexuelle, le fait qu’il ait toujours les moyens et moi pas. Oui c’était injuste, je le savais. Tout ça parce qu’il m’avait demandé d’arrêter de me prostituer… et dans le fond il avait raison, je le savais. Mais moi j’étais con et je ne voyais pas qu’il ne voulait que mon bien. Je me mordis la lèvre inférieure, il était resté. Ce garçon avait décidément une patience si immense avec moi. Je ne devais pas vraiment le mériter. Et puis quand il n’y avait eu plus rien à cracher, il ne restait plus que cette alchimie, cette attraction qu’on avait toujours eu l’un pour l’autre. Sauf que aujourd’hui, nous n’étions plus des ado, mais des adultes et ça, ça changeait complètement la donne. Je pris quelques instant pour le regarder, allongé sur le ventre, ses cheveux écarlates en bataille. Oui, il était séduisant, très séduisant. Et il y avait ce truc. Oui, Junhee n’était plus un adolescent mais bel et bien un homme mature et désirable. Je me mordis la lèvre inférieure en y pensant. Mon regard se laissa aller sur  le tatouage que je lui avais fait quelques semaines avant. Je me laissais aller à glisser mes doigts le long de cette nouvelle marque encrée au niveau de son épaule. Mais aussi rapidement je me figeai quand il commença à bouger, doucement ses paupières s’ouvrirent et il me regarda, non sans avoir un sourire apaisant. Tooru, tu me fixes comme ça depuis longtemps ? Je gonflais mes joues quelques secondes avant de dire d’un air boudeur. Je t’ai dis, il faut m’appeler Tsuki maintenant. Il rit légèrement avant d’appuyer sur mes joues. Je soupirais longuement avant de venir poser ma tête contre son torse. Alors…. hier... Je fermai les yeux quelques instants laissant mon oreille capter furtivement les bruits de son cœur. Douce musique. Ouais hier… je sais que t’as raison… et je suis désolé d’être un crétin. Bien sûr que j’ai raison, dis moi des choses que j’ignore TSUKI. Ouais… c’était bien hier… c’était génial. En relevant la tête je le vis arborer un petit sourire satisfait, je ne pus m’empêcher de le pincer pour l’emmerder, c’était trop beau pour ne pas le faire. Je soupirais  avant de reposer ma tête contre son torse. Il y avait un tas de choses à nous dire. Cela faisait trois années qu’il m’avait trouvé dans ce squat, proche de la mort. Il m’avait aidé, sauvé. Je lui devais beaucoup. Et trois années plus tard, je finissais encore dans son lit. Et il y avait toutes ces choses que je n’osais pas lui dire. Mais est-ce qu’on avait besoin de se le dire ? On n’était plus des ado maintenant. Et parce que justement nous étions adultes, tout était différent. Surtout nous. Je ne pouvais pas le nier, j’aimais Junhee. Il était mon premier amour, mon premier beaucoup de choses. Mais il était le souvenir de cette relation passée qui était morte. Junhee et Tooru. Pas Junhee et Tsuki. Il était ce premier amour que je ne pourrai jamais cesser d’aimer, mais je savais que ça ne fonctionnerait pas, les années nous avaient séparées à la manière d’une crevasse et rien ne pourrait le changer. Alors je me contentais de le regarder avec cette nostalgie. Il ne serait plus mon petit ami, j’en étais certains. Il serait toujours cet indescriptible de mon cœur.


Tsuki 21 ans

Je souriais doucement à mon client. Non clairement je ne m’étais pas vraiment attendu à faire une telle rencontre et j’avouais que ça me rendait particulièrement heureux. j’étais probablement un trop enjoué et expressif a mon gout. Mais c’était la première fois depuis une paye d’année que je n’avais pas rencontré quelqu’un avec qui parler japonais…. et bon sang j’avouais que j’adorais parler japonais. Après tout c’était la moitié de mes origines - bien que ces dernières étaient complètement gangrenées par les mauvais souvenirs. Alors forcément quand ce jeune homme est arrivé dans la boutique et qu’il avait ce petit accent typiquement japonais, je n’avais pas pu m’empêcher de parler ma langue natale avec lui. Directement nous avions parlé de son projet de tatouage et probablement parler un peu trop en fait. mais au moins pendant tout le long de la conversation je m’étais concentré sur mon client pour retenir son visage et son nom. Naoya. Noaya de Tokyo. Un visage angélique, des lèvres pulpeuses, des yeux sombres. Un adorable grain de beauté sur son nez. Ouais, il était beau il ne fallait pas chercher plus loin. Je hochais la tête, il venait prendre quelques renseignements pour se faire un tatouage et moi je me forçais pour rester sérieux et ne pas avoir l’air d’être un débile qui dévisageait son client. Normalement il avait toutes les informations en main pour se décider. Puis il me vint une idée en tête. Oh attends un peu, avais-je dit précipitamment. Je marchai rapidement jusqu’au comptoir pour prendre les rendez-vous, je griffonnais rapidement quelques trucs sur un post-it avant de revenir vers Noaya. Avec un sourire discret je lui tendis le bout de papier. C’est mon numéro de téléphone portable, si tu as d'autres questions que te viennent…. n'hésite pas, avais-je dit poliment en japonais. Après quelques salutations il partit, dommage j’aurais bien aimé qu’il reste moi. Je soupirais longuement avant de retourner derrière le comptoir. C’est alors que je remarquais mon patron qui me lançait un regard que je n’aurais su décrire. J’ai fait quelque chose de travers ? Demandais-je immédiatement avec un brin de panique dans ma voix. Non du tout, mais tu n’as pas remarqué ? J’ouvris la bouche quelques instants, le temps de me réflexion profonde. Juste avant de froncer les sourcils. Voir quoi ? Le trentenaire se mit à rire à gorge déployée alors que je clignais encore plus des yeux. Il fallut quelques secondes avant qu’il ne reprenne. Ton petit japonais, il t’a dévoré des yeux. J’ouvris grand la bouche complètement perdu. Me dévorer des yeux ? Non il avait du mal voir. Ce n’était pas possible. Nerveusement je me mis à tripoter le bas de tank top préféré. Ne dites pas n'importe quoi patron, vous avez du mal voir sans vos lunettes. Non puis en plus je ne devais pas être son genre… non ? Je continuais de tripoter le tissu de mon haut alors que je m’asseyais. Naturellement je m’étais mis à dessiner quelques flash pour rajouter à mon book. Moi plaire à Naoya ? Non c’était impossible. Le boss devait se faire vieux...

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Re: Tooru • Please, help me untie these knots. | Jeu 26 Juil - 15:01
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/DSF§S § MON AMOUR
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Re: Tooru • Please, help me untie these knots. | Jeu 26 Juil - 15:12
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bonjour 8D
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Re: Tooru • Please, help me untie these knots. | Jeu 26 Juil - 15:20
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Nao-nao bae> :hot: :hehe: :bave: :02: :love: :hug: :hug2: :tentate: :jihoon:

Nam Seon> Bonjour vous, vous venez souvent dans le coin ? :sunmi:
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Re: Tooru • Please, help me untie these knots. | Jeu 26 Juil - 15:21
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t'es belle comme ça aussi :hot: :hot:
re :heart:
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Re: Tooru • Please, help me untie these knots. | Jeu 26 Juil - 15:26
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J'EDIT MÊME PAS JE REFAIS UN MESSAGE PARCE QUE :han: :han: :han: :han:

ENFIN T'ES LAAAAA ! :heart: déjà : j'aime ta faiblesse :plz: et on va pas t'aider à guérir :plz: MAIS SURTOUT POUR ME RAMENER L'HOMME DE LA VIE DE NAO OK

T'ES TELLEMENT SWAG COMME CA AUSSI, TSUKI MON GROS BÉBÉ :heart:
on va faire de grandes choses toi et moi (et puis faibles comme on est >>>) ON A PAS FINI DE SE ROULER EN BOULE ET DE SE METTRE EN PLS Tooru • Please, help me untie these knots. 1180617660

RE-BIENVENUE MON CHAT AVEC CE NOUVEAU COMPTE :heart:

JTM JTM
JTM
JTM
JTM
JTM
NAO AIME TSUKI
PLUS QUE TOUT
JE FEELS
ITS TIME
YOU'RE HERE
CA Y EST

Tooru • Please, help me untie these knots. 1174020843 :han: :06: :hot: :01: :tentate: :fabu: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon:
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Re: Tooru • Please, help me untie these knots. | Jeu 26 Juil - 15:29
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Aaaanh cette beauté. Rebienvenue poulette :han:
Sinon il est pas mal ton vava, il vient d'où? :hum:
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Re: Tooru • Please, help me untie these knots. | Jeu 26 Juil - 15:44
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GNGNGNGNGNGNGNGNGNGNGNGNGNNGNGNGNGNGN
KJDFGHBJKDFSBGKJFDHUIEKHFKDBGJKFDS
ENFINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN
TES LA OMGGGFKDGKFJ
JAI CRU LE MOMENT ALLAIT JAMAIS ARRIVE :cry:
JE SUIS TROP CONTENTE QUE TAI CRAQUE POUR UN SI BEAU PERSONNAGE :y:
BON DESO POUR KOUKI QUI VA ETRE SUPRA CHIANT AVEC LUI
BREF
REBIENVENUE PAR ICI ET BIENVENUE DANS LE CLUB DE LA FAIBLESSE :y: :y:
JTM
:heart:

PS: PREND SOIN DE MON BRO SINON JTE CASSE LES GENOUX :emo:
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Re: Tooru • Please, help me untie these knots. | Jeu 26 Juil - 16:11
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Euigeolan> Wesh toi auss t bô :cute:

Nao-nao bae> MON MARI, L'HOMME DE MA VIE, LE PÈRE DE MES FILS AQSDFGHJKLM COMMENT QUE JE T'AIME :han: :han: :han:

Seonghee> C'est une petite graph qui s’appelle Pandora, je la connais pas du tout askip elle est tarée :bago:

Kouki> J'ai hâte de te casser la tronche wesh :y: ET C'EST MOI QUI TE CASSE LES GENOUX EN PREMIER T'AS FRAPPE NAONAOBAE :russe:
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Re: Tooru • Please, help me untie these knots. | 
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Une petite réponse rapide