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Les gueules ne sont pas fait pour être cassées ((haknyeon))

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Re: Les gueules ne sont pas fait pour être cassées ((haknyeon)) | Sam 15 Mai - 23:03
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C’était presque ironique à quel point le policier tentait de le rassurer. Mingwei ne pouvait que répondre d’un sourire triste alors qu’il buvait les paroles auxquelles il ne croyait pas. Bien que ce n’était pas rien, bien sûr qu’il avait manqué de tuer des étudiants qui avaient simplement trop bu et s’étaient cru trop malins pour le sino-coréen.
C’était presque mignon la façon que Haknyeon avait pour le soigner, cependant ça ne faisait que rappeler à l’étudiant qu’il était de la pire espèce à ne pas avoir su se contrôler. Comment allait-il avouer ça à Qintian ? Il l’ignorait encore et allait sûrement jouer à l’autruche pendant un moment. Mingwei ricana en écoutant les dires du policier. Bien qu’il était un criminel, il avait commis l’irréparable pour lui, cependant il comprit qu’il n’était pas utile de répondre, qu’il n’aurait jamais le dernier mot. Alors dans le silence, il laissa ses pensées négatives prendre possession de lui. « Je n’étais pas humain à ce moment-là pourtant... » Car il ne comprenait pas quel humain normalement constitué pouvait se montrer si violent si gratuitement. Depuis quelques années, mingwei était contre la violence. Surtout pour honorer sa mère. Néanmoins, il venait de prouver qu’il ne méritait rien de tout ça.

Pianotant sur son téléphone, il se demandait si Kwangho allait vraiment venir le chercher. Il ne le connaissait pas tant que ça et avait plus de connaissance sur son corps et ses désirs sexuels. Néanmoins, ça ne lui coûtait rien de tenter sa chance. Au pire des cas, il passerait la nuit au commissariat et repartirait bredouille le lendemain. Avec ça, il aurait l’occasion de passer la nuit avec un jeune homme très mignon et à son goût, bien qu’il ne pourrait le toucher.

Dans la tête du cuisinier, celui-ci s’était mis d’accord pour patienter une dizaine de minutes avant de partir de lui-même, policier ou pas. Il était loin d’être ivre, après tous ces évènements et avait le parfait contrôle de ses pensées. Il salua le policier, plus pour s’excuser de la gène occasionnée, se penchant à quatre-vingt-dix degrés. Il n’écouta pas les dires de Haknyeon qui lui demandait de se redresser. Savoir qu’il devait plutôt s’excuser auprès des étudiants ne pouvait que lui faire plus de mal. C’était comme ce couteau qu’on venait lui replanter dans sa plaie. Il savait que ce qu’il avait fait était mal, il était celui qui avait répondu par la violence physique, le genre qui laissait des marques. Alors il ne pouvait que passer pour le méchant et les étudiants qui, eux, avaient utilisé la violence verbale ne risquaient rien. La vie était ainsi, elle était injuste et en même temps juste et Mingwei devait s’en faire.

Complètement recroquevillé sur lui-même dans un coin de la pièce, le sino-coréen était silencieux pour une fois. Il ne voulait pas déranger le policier plus qu’il ne l’avait déjà fait et pensait avoir fait le tour. Même s’il souhaitait flirter avec lui (car il flirtait dans toutes les situations possibles) il avait bien vu que c’était peine perdue. Tant pis, c’était une défaite sur tous les plans pour le cuisinier qui n’avait qu’une envie : de rentrer chez sa mère et prendre cette dernière dans ses bras pour se, et la, rassurer. Seulement, c’était sans compter sur le policier qui lui adressa la parole en premier. Mingwei releva le visage vers celui-ci, intrigué de voir la conversation entamée ainsi. « Je ne veux pas vous gêner monsieur le policier. » C’était comme s’il avait viré de bord. La seconde d’avant, il le draguait, et maintenant il était presque peureux à l’idée de lui parler. « J’étudie le commerce international. » une chose qu’il détestait, mais qui lui avait donné un bon ami : Jinkyung. Tout ce qui comptait pour Mingwei était la cuisine cependant. « Mais je ne vais pas souvent en cours, comme un délinquant un peu. » Il disait ça sur le ton de l’humour, espérant que ça passe auprès de Haknyeon. « Mais ne vous intéressez pas trop à ma personne, elle n’est pas si palpitante. » Bien qu’il avait sa dose de malheur entre les Choi et les Meng.
Tout à coup, le sino-coréen se leva. « Oh, mon plan c-…. euh la personne qui vient me chercher arrive alors ne vous inquiétez plus monsieur l’agent. » Kwangho avait accepté de venir le récupérer et c’était tant mieux pour Mingwei qui allait sortir du commissariat, enfin. « Je vous souhaite une bonne soirée monsieur l’agent, désolé pour le travail que vous devriez faire par ma faute. » Et sur ces mots, il se dirigea vers la sortie, impatient de retrouver Kwangho.

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