« Et là, je me change et que la maquilleuse fait les derrières retouches », expliquas-tu en agitant les mains vers l'endroit dont tu parlais, le sourire discret alors que tu expliquais au mieux ce que tu faisais et ce qu'on faisait autour de toi. Impressionnant sans trop l'être – ce qui t'impressionnait toujours le plus ? Ces personnes qui s'agitaient autour de toi sans s'arrêter. Une vraie fourmilière. Tu n'aurais pas pensé qu'il y avait autant de monde au début, et pourtant. Ca allait et venait dans tous les sens. « Tu veux tester un petit maquillage ? », demandas-tu dans un rire léger, prenant alors un pinceau pour venir lui chatouiller la joue. « Le plus souvent les maquilleuses restent sur quelque chose de léger, et heureusement. J'aime pas avoir l'impression d'avoir dix tonnes de maquillage sur le visage... », admis-tu doucement en observant curieusement des produits que tu avais vus et revus, reposant le pinceau avec délicatesse, une petite grimace au visage en espérant n'avoir rien dérangé. « Cela dit ils retouchent les photos donc je sais pas trop pourquoi on me maquille », grommelas-tu dans un air bougon, les pommettes faiblement gonflées. Tu lui indiquas de faire le tour de la pièce s'il le souhaitait, d'observer, toucher même s'il le désirait. « C'est pas toujours comme ça. Ca dépend du lieu. On a de la chance que ce soit ici aujourd'hui, le studio est essentiellement utilisé pour les shooting », des tas de mannequins étaient passés par ici. Tu gardas le silence ensuite, le contemplant, l'esquisse aux lèvres avant qu'on ne vienne te prévenir que tu devais te préparer. « Je te laisse suivre le manager, il va te montrer tout ce qu'il y a de l'autre côté pendant que je me change », prévins-tu Beomgyu en désignant l'homme qui venait d'entrer avant d'aller te changer et laisser la maquilleuse faire son travail. Tu sortis de longues minutes plus tard, prête à aller prendre les photos, observant curieusement les alentours, agitant la main vers Beomgyu. « Ca te plaît ? », que tu demandas, parlant du studio. Ou peut-être de ta tenue – ou des deux.

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Les yeux voguant sur ce nouveau lieu tu hochais doucement la tête, l’air plus sérieux, les mains réunies derrière le dos. C’était donc ça la vie d’artiste. Tu semblais te méfier de tout mais tu analysais surtout beaucoup en admirant avec fierté où elle travaillait. Riant doucement tu tournas la joue pour laisser le pinceau t'effleurer. “ Tu n’as pas besoin de toute façon, ce serait un crime que de recouvrir ton beau visage. “ Qui aurait l’idée assez folle pour faire cela ? Les yeux écarquillés tu soupirais fortement mécontent de savoir qu’on retouchait une beauté pareille. “ Pour l’éclairage rien de plus ! “ Logique. Vous vous baladiez tranquillement, les gens courant un peu partout autour de vous. Et au fur et à mesure tu apprenais son environnement. Cette situation presque pesante où tout allait trop vite. C’est d’ailleurs comme cela qu’on t’enleva Amara, la bouche ouverte tandis qu’aucun son ne sortait. Loin de toi l’idée de la ralentir, et puis tu pourrais la voir à l’action, ce qui n’était pas plus mal. Alors pour le moment tu suivais le manager, le regard se croisant tandis qu’il semblait … dubitatif. Un léger sourire lui était adressé avant que tu ne comptes les secondes pour qu’elle sorte. C’était son apparition qui te fit regagner énergie et sourire, la main venant se secouer vers elle avec entrain. “ Quoi donc ? Le studio ? C’est très bien. Mais ta tenue.. incroyable. Enfin tu es incroyable ! “ Elle méritait bien les double pouces que tu lui lançais avec conviction. “ Je reste là. “ Que tu lui affirmait alors qu’elle devait se mettre en place. Le regard toujours porté sur elle tu observais, plus détendu qu’avant, curieux et excité malgré les bras croisés sur ton torse. C’était ta manière de ne pas sortir du lot, de l'embarrasser alors qu’elle t’avait invité. C’était pourtant avec envie que tu venais applaudir sans un son à chaque pose. Ce travail était particulier, mais lui allait si bien. Ce n’était peut-être pas un rêve, mais elle possédait un talent, c’était sûr.


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« Charmeur », que tu plaisantas en venant laisser ta paume tapoter son épaule, le nez retroussé – et le cœur contenté. « Pour l'éclairage oui, sans doute », quelques imperfections aussi. Tu savais que tu n'étais pas parfaite, le visage structuré d'une belle façon sans pour autant être absolument parfait sous tous les angles. Parfois il fallait changer, refaire, défaire. Il fallait changer, colorer, décolorer... des résultats dont tu n'étais pas toujours fan, préférant toujours le naturel. « Les deux », que tu dis en riant, mimant un petit air gêné, les pommettes colorées. « C'est gentil merci. Tu trouves que ça me va bien ? », demandas-tu doucement, un brin timide, le sourire rêveur et la frimousse contentée. Si tu entendais ce genre de compliments à chaque fois tu le referais autant de fois qu'il le fallait. Tu vins remettre une mèche de tes cheveux derrière ton oreille, l'esquisse fine et l'air rêveur. Tu secouas la tête à ses mots, lui offrant un signe de la main alors que tu allais te placer sous la demande du photographe. Et tu pris la pose, comme à ton habitude, sachant déjà ce que tu devais faire et comment mais suivant tout de même les indications autour de toi. Tu ne pouvais t'empêcher de sourire un peu plus aux acclamations de Byeomgyu, un rire t'échappant même – et d'après le photographe, la photo semblait parfaite. « C'est pas trop long ? », que tu vins demander à ton camarade en le retrouvant, soufflant discrètement. « Je vais devoir me changer encore une fois. Hésite pas si tu veux boire ou manger quelque chose, hein. Vraiment. Il y a un buffet plus loin », tu indiquas la direction d'un signe de la main dans un sourire. « Je reviens vite », susurras-tu avant de t'éclipser une nouvelle fois pour revenir quelques minutes plus tard, avançant directement vers lui, tournant sur toi-même. « Tu préfères cette tenue ou l'autre ? L'autre était plus confortable entre nous », chuchotas-tu dans un rire léger. « J'essaie de faire vite. Tu t'ennuies pas trop quand même hein ? Tu peux rentrer si c'est trop long, vraiment, je t'en voudrais pas. On pourra se rejoindre quelque part pour manger ou aller aux arcades plus tard si jamais »

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