« kan n'est pas aussi idiot et violent qu'il en à l'air. quand on apprend à le connaître, c'est un homme bon et il prend soin des personnes qu'il aime. il m'a aidé plus d'une fois alors que j'étais dans la misère, il n'hésite pas à nous héberger, nous les gens des bas quartiers, pour pas qu'on se fasse tuer dans la nuit. il sais ce qui est vraiment mauvais et ce qui passe encore. il te laissera faire ta vie, tant que tu touche pas à ce qu'il juge trop dangereux. il fait vraiment attention aux gens, malgré son état sauvage. » étudiante de suwon.

« C'est plutôt un bon coup, mais depuis qu'il s'est calmé je n'ai plus envie de le voir. avant, il était vraiment intéressant. il s'en foutait de tout, buvait, se droguait, baisait comme un dieu. en ce temps là, c'était le type à avoir eu au moins une fois dans son lit, comme un trophée. même si ça n'as duré qu'une nuit, tout ceux qui rencontrent kan une fois s'en souviennent. c'est pas tout les jours qu'on rencontre un occidental roi des rues de kimchi. » anonyme.

« c'est un connard finis. quand il n'aime pas, il n'aime pas, et ce mec n'aime pas grand chose. Franchement, si t'es pas dans son cercle d'ami vaut mieux pas le croiser, c'est un abrutis finis qui quand il à envie de frapper, frappe. Il m'avait pris en grappe à l'époque, quand il était encore étudiant, et ce connard ce prenait pour le roi du monde, mais il vaut rien, c'est qu'un putain de drogué de merde. » anonyme (sans couille)

« Si je devais décrire Ju Kan? Sans doute serais-ce différent de tout ce que les autres pourraient vous dire. Kan est quelqu'un de bon. Il est certain d'être un démon personnifié mais il ne sait pas à quel point il se trompe. Kan a toujours été là, depuis que je le connais, il ne m'a jamais laissé tomber. Chacun peut le voir à sa manière et certain ne le comprendront pas mais quand il s'énerve, c'est qu'il se préoccupe. Kan dit ce qu'il pense lorsqu'il le pense, il donne son avis même lorsqu'on ne veut pas l'entendre mais d'un autre côté, il subit également mes caprices. Il est désormais le seul en qui j'ai confiance, le seul homme que je crois, le seul homme duquel je ne me joue pas. Ju Kan est un être exceptionnel, il est ma seule famille et celui qui me permet encore et toujours de voir le bon côté des choses. Soyez certain d'une chose, vous pouvez me dire ce que vous voulez à son sujet, Ju Kan sera toujours, toujours, l'homme de ma vie. » Endô mika.

« Sans l'avoir vraiment côtoyer, on peut imaginer que kan est le bouffon qu'il laisse paraître, mais en bonne fouineuse que je suis, je l'ai suivis et je sais qu'il n'est pas comme ça avec tout le monde. alors oui évidemment, il fait beaucoup de choses illicite et n'est pas un ange avec tout le monde, mais je l'ai vu avec ses amis et cette fille qu'il avait l'air d'aimer plus que sa propre vie, c'est un être mystérieux, ce kan. » ise moeko

« j'étais avec lui en cours, en ethnologie, et mine de rien, au début j'avais vraiment peur de lui. il me foutait trop la frousse. mais après, on s'habitue à voir ses cernes sous ses yeux et son air un peu gringalet déglingué. mais il m'as vraiment étonné, parce que même si il ne venait pas souvent en classe, il à eu son master sans grande difficulté. » ancienne camarade de classe.

« Tara, tu sais, je suis pas très doué avec les mots, mais je me sens obligé de t'écrire cette lettre. Si tu la lis, c'est que tu es revenue à suwon au moins une fois. je savais que si tu revenais, se serait dans cette planque que seul toi et moi connaissons.

il s'est passé vraiment beaucoup de choses depuis que tu as disparue. t'es partie comme une fleure tara, et ça m'as fait beaucoup de mal. pour être honnête avec toi, je ne me souviens pas si tu es partie avant ou après que je puisse t'annoncer toute les choses que je vais te dire. il s'est passé tellement, tellement de choses. je sais pas pourquoi mais cette lettre met permet aussi de tracer un trait sur tout mon passé, et partir l'esprit libre.

j'ai grandis dans les rues. mon père est un ministre, ministre de la culture exactement, t'imaginais pas ça hein ? je sais, ça parait peu probable. mais ça reste un con, un riche con. il m'a jamais élevé, jamais aimé comme un père. Ma mère est une pute estonienne au nom imprononçable, elle est restée avec nous jusqu'à mes cinq ans avant de se casser. J'ai jamais su si c'est mon père qui l'a viré ou si c'est elle qu'est partie ailleurs, en tout cas, elle s'est barrée. J'ai jamais eu de famille, jamais eu de parents, jamais eu tout ce que les enfants ont eu. J'ai grandis dans la rue, je me suis élevé seul. J'ai toujours été seul et la rue à été ma seule famille. Je me souviens de ce type, quand j'avais dans les douze ans. C'est le premier type à m'avoir proposé une cigarette. Il m'a montré ses planques dans séoul, il à jouer au mentor. Mais tu sais Tara, j'crois que même sans ce type, j'aurais tout aussi mal tourné.

Tout s'est enchaîné après ça. les braquages, les vols, la vente, le deal, la fumette. J'ai fait tout ce qu'un délinquant à pu faire, sauf que j'ai été rusé et je ne me suis jamais fait prendre. Enfin, qu'une seul fois. Pour avoir essayé de cassé une vitre de voiture. Ils auraient pu m'arrêter pour tellement pire. J'aurais pu aller en maison de redressement suivis de la taule des mes 18 ans. Mais j'ai été malin dans ma connerie. J'ai commencé à dealé sérieusement à l'âge de quatorze ans. J'étais déjà plus vierge et j'étais un putain de petit con. je jouais avec les gamines et faisait en sorte qu'elle me donne de la bouffe, des bon plans, des adresses. J'dormais dans des squattes jusqu'à mes 16 ans, ou je me suis pris la première chambre pourrie dans un grenier.

Evidemment j'allais à l'école à côté, mon père m'as pas laissé le choix et j'ai étudier à suwon, à l'inshinae school. J'refusais qu'il me donne quoi que se soit comme fric en dehors des frais scolaires, on avait une sorte de deal. je n'étais pas son fils, il ne me payait rien. Là, ça à clairement dégénéré, à l'entrée à la fac. J'avais choisis les études d'ethnologie. J'ai rencontré bo yun. min bo yun, la prof d'anglais, je t'en avais déjà parler d'elle non? Enfin tu sais... on est sortis ensemble pendant trois ans. On s'est bousillé, je crois que ça à été une erreur monumentale, cette meuf. Mais je l'aimais, malheureusement. On s'est traité comme de la merde, et les deux premières années, ça nous à pas déranger. Elle faisait sa nympho avec la moitié de la fac et je faisais mes affaires de mon côté. Mais fallait bien que ça dégénère, mh. Elle est tombé enceinte. T'es partis au moment ou j'allais t'annoncer que j'étais père, tara. J'suis putain de père, tu le crois ça ? Elle s'appelle min mi ah. Elle est née en Avril.

Et là, Tara, quand t'es partie y'as eu un gros moment d'apocalypse extrême dans ma tête. tu t'es barrée alors que t'étais le seul truc à peu près stable dans ma tête. oui, je sais, tu vas te faire sourire, parce que je dis que t'es stable, mais c'est vrai. Tu étais là depuis un bon gros moment dans ma vie, et tu me faisais sourire, t'étais la même silencieuse, y'avais toujours cette présence de Tara Rey l'espagnole à mes côtés. A ce moment là, j'ai appris que j'avais une sœur. Jun an qu'elle s'appelle. Tu as surement dû la croiser dans les rues... elle était prostituée... Estonienne. Une blanche dans la ville, encore une, et y'avais combien de pourcentage de probabilité que j'ai une sœur dans cette ville, mh... Enfin, c'est très électrique avec elle et honnêtement, je n'ai pas envie de m'en occuper. J'avais déjà bien assez de problèmes de ma propre vie pour m'occuper de cette adolescente. Elle me fatigue tellement.

Et puis maintenant, j'ai enfin réussis à me calmer. Je me suis calmé parce que ma vie se résume à un prénom aujourd'hui : mika. Tu te souviens ? l'infirmière de la fac, c'est une bonne amie à moi et je crois bien que c'est la meilleure, la seule qu'il me reste. Elle à toujours été la pour moi, même quand on ne savait pas encore ce qu'il allait nous arriver. Nous étions voisins à suwon, elle habitait juste à côté de chez moi, avec cet imbécile de tasyr (je ne sais pas si tu t'en souviens, un lycéen un peu con... comme moi). J'avais essayé d'arrêter la drogue pour bo yun, mais au final, c'est pour mika que je le fait -tu remarqueras que j'parle jamais pour moi. Elle est tellement seule en ce moment, elle à besoin de moi comme j'ai besoin d'elle.

J'ai décidé de quitter la ville, tara. Moi aussi je part. Je part avec mika. Je lui ai trouvé du travail dans une autre université, celle de yonsei. J'ai vendu le 7sins parce que tao jun s'est envolé, et avec les fonds, j'vais ouvrir ou racheter un nouveau truc dans la mini-ville. On va prendre un petit appartement -pas super luxe. Je pense que c'est la meilleure chose à faire. Et tu sais, tara, si je peut rendre la vie belle à quelqu'un, ça enlèvera un peu de poids sur mes épaules, je me sentirais enfin exister pour quelqu'un.

Tu me manques, tara, je t'aime.
Kan. »