sombre
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal


    :: Défouloir :: 2014

You can't fix me – Su Nah

Invité
Invité
avatar
 
You can't fix me – Su Nah | Dim 7 Sep - 18:49
Citer EditerSupprimer

tenueTic, tac, tic, tac… Jae Hyun releva la tête et fixa l’horloge en face de lui et en particulier la trotteuse qui semblait faire autant de bruit qu’un troupeau d’éléphants, empêchant le jeune homme de se concentrer sur le papier devant lui. Pourtant, s’il était venu à la bibliothèque, c’était bien pour trouver du calme et être capable de réunir toute la concentration nécessaire à son devoir. Peut-être que si son attention se portait plus sur le bruit de l’horloge plutôt que son devoir, c’était parce qu’importe où il se trouvait, Sen n’était pas assez concentré plus assez concentré pour terminer ce pour quoi il est venu. Après tout, il avait déjà passé une bonne heure et demie assis sur une chaise à rédiger sans s’arrêter. Son cerveau avait décidé que ça suffisait, stop, il avait atteint son maximum et il était temps pour lui de faire autre chose, au plus grand désespoir de Sen. Heureusement pour le coréen, il ne faisait pas parti de ceux qui décident de faire les devoirs à la dernière minute pour terminer de rédiger leur copie cinq minutes avant de le rendre, le jeune homme avait encore du temps mais il voulait en terminer avec celui-là. Honnêtement, retourné à la fac avait semblé à Sen comme une torture, une punition divine, il avait l’impression de faire un bond dans de près de dix ans en arrière, comme si avoir perdu le plus important pour lui ne semblait pas suffisant, il devait en plus endurer les cours en plus. Sen n’a jamais été aussi heureux de s’être trompé de jugement, il avait oublié l’aspect agréable de la fac, les moments libres, les rencontres et sa fraternité, les Pyobeom. Il avait revu d’anciennes têtes et rencontré de nouvelles et c’est à ce moment-là qu’il s’était rendu compte qu’il les avait manqué, après tout, il avait partagé le plus de choses avec eux, comme on dit, la fraternité à laquelle on appartient devient rapidement sa seconde famille et pour Jae Hyun c’était bien le cas. Il s’entendait plus ou moins bien avec les membres mais il ferait tout pour eux.

Jae Hyun quitta sa table pour chercher un café à la machine à café pour se redonner de l’énergie et espérait-il, tomber par hasard sur une connaissance pour le tirer de sa copie mais à son plus grand malheur, personne ne passa par là ou du moins, aucune connaissance et même lorsqu’il attendit quelques minutes de plus. Le jeune coréen se résigna et retourna à sa table, café en main. À peine assis, il fixa sa feuille d’un air vide, comme s’il était perdu dans ses propres mots. Sen sursauta lorsqu’il sentit son portable vibrer dans la poche de son manteau et il le récupéra pour voir qui lui avait envoyé un message. C’était Su Nah qui lui demandait de la rejoindre sur la piste de course à Séoul, il n’y avait rien d’autre, pas de pourquoi ni quoi que ce soit mais il n’allait pas se plaindre, c’était l’occasion de laisser de côté son devoir et de penser à autre chose. Il avala d’une traite son café puis rassembla ses affaires. Il monta dans sa voiture et envoya un message à Su Nah pour la prévenir qu’il serait là dans une dizaine de minutes. Il démarra et se dirigea vers la capitale coréenne.

Comme il l’avait prédit, il arriva à Séoul en une dizaine de minutes et rapidement, il se trouva sur le parking du stade automobile. Il entra dans le bâtiment et il aperçut la demoiselle qui l’attendait près du guichet d’accueil, seule étonnament. Jae Hyun avait pensé qu’elle l’avait fait venir pour rencontrer son père et peut-être lui montrer de nouvelles voitures mais apparemment, le jeune homme avait faux sur toute la ligne. “Su Nah” appela Sen, en s’avançant vers elle. Il regarda autour de lui, cherchant une autre personne mais il semblait qu’ils n’étaient que deux aujourd’hui. “Il n’y a personne d’autre avec toi?”




Invité
Invité
avatar
 
Re: You can't fix me – Su Nah | Dim 7 Sep - 20:58
Citer EditerSupprimer

tenue – J’accélère, passe une vitesse et sens la voiture s’engouffrer dans un trou d’air. Le carburateur fait un bruit inhabituel et mon père me parle dans l’oreillette et je lui réponds par l’affirmatif. « Soit ça soit la courroie de distribution. » J’accélère encore un peu pour pousser le moteur. Le volant se met à vibrer sous mes doigts et ça ne devrait pas. Mon père me dit de faire attention et de ralentir, mais je ne l’écoute pas, j’accélère encore un peu, rien qu’un peu. L’aiguille s’agite sur le compteur comme un avertissement. Je devrais ralentir mais j’ai dans le creux du ventre cette excitation familière qui me fait perdre tout contrôle. L’adrénaline dans mes veines me rends presque euphorique et je suis obligée de me mordre la lèvre pour ne pas qu’on entende mon rire. J’amorce le virage et sens la voiture dévier de sa trajectoire plus qu’il ne le faudrait. J’entends mon père hurler dans son micro à m’en décalquer les tympans. Putain, pourquoi est-ce qu’il hurle autant. Je rectifie la trajectoire de la voiture et accélère sur la dernière ligne droite avant de franchir la ligne d’arrivée. Je n’ai aucun adversaire, ni même une contrainte de temps mais conduire ces petits bijoux me rende totalement inconsciente je dois bien l’admettre. Je ralentis devant mon stand et immobilise la voiture. Mon père est là, furax et tendu. Mes frères me regardent hilare en passant leur pousse sous leur gorge. Je sais, je suis morte. Mon père est du genre très à cheval sur les consignes de sécurité. Il m’avait filé cette voiture pour que je la sorte de son garage, que je lui fasse faire quelques tours et que j’écoute le moteur pour savoir ce qui clochait chez elle … Mais il avait fallu que je m’amuse un peu avec … Je descends de la voiture après avoir hôte mes sangles et retire mon casque « Je sais papa ! Je suis désolée mais j’ai trouvé ce qui cloche. Et l’équilibre des pneus avant est à revoir aussi. » Je lui offre un sourire angélique, lui colle un baiser sur la joue et fuit vers les vestiaires. « Sunah je suis sérieux ! La prochaine fois je t’interdis de monter dedans. » Je lui fais un signe de la main pour le saluer et descends déjà la fermeture éclair de ma combinaison.

Dans les vestiaires je me change rapidement pour remettre mes vêtements de ville et m’assoit sur le banc. Pensive, je me revois au volant de la voiture quand celle-ci a dévié de sa trajectoire. J’avais le contrôle et pendant un quart de seconde je ne l’avais plus. J’ai réussis à redresser ma position, mais si je ne l’avais pas fait … ? Mon esprit pensa alors à Jae Hyun. Son accident. Ce qu’il a pu ressentir pendant ce quart de seconde où votre cœur arrête de battre. Je secoue la tête pour me chasser ce poids désagréable sur l’estomac. Je me suis toujours demandé pourquoi Jae Hyun refusait de courir contre moi. J’aurais aimé me mesurer à lui mais il y avait toujours une excuse, il avait toujours quelque chose à faire et repoussait sans cesse l’échéance. Je ne voulais le forcer à rien mais je voulais comprendre … parce que je sentais que quelque chose clochait mais j’étais incapable de savoir quoi. Enfin, j’avais bien quelques idées mais je n’avais jamais osé en parler avec lui. Aujourd’hui … peut-être qu’il saurait m’expliquer. Je ne sais pas pourquoi j’insistais autant, pourquoi ça me semblait si important … Mais le regard brillant qu’il posait sur mon père me touchait toujours. Jae Hyun est un homme bien, un homme qui a perdu son rêve et j’ai la sensation de pouvoir sentir sa souffrance. Je suis peut-être toute seule à penser ça, peut-être que je l’étouffe bêtement et qu’il ne sait pas comment me dire de le laisser tranquille. Je n’en sais rien, mais ce que je sais c’est que je veux l’aider. Il arrive dans dix minutes, je lis sa réponse à mon sms avec un sourire sincère et finit d’enfiler mes baskets avant de sauter du banc pour me diriger vers l’accueil. Au passage je me penche par-dessus la barrière qui donne sur la piste et lance à mon frère « Su Jin, prépare moi la piste 4 stp ! Avec la numéro 3 » Il lève son pouce et me sourit alors que je disparais déjà vers l’entrée pour y attendre mon ami qui ne tarde d’ailleurs pas à venir.

« Quelle rapidité ! Pressé de venir me voir ? » Lançais-je malicieuse en déposant un baiser sur sa joue. Je secoue la tête à sa question « Non, déçu ? » J’affiche une mine légèrement inquiète. Il pensait peut être passé du temps avec mon père mais ce dernier est occupé au garage avec la voiture qui pose problème. Je me gratte l’arrière de la tête gênée et un peu mal à l’aise. Mince et s’il pense que je veux lui faire du rentre dedans en nous faisant un pseudo rendez-vous tous les deux … ? Mais heureusement mon frère arrive vers nous avec un grand sourire. Su Jin et Jae Hyun se sont déjà croisé plusieurs fois c’est pour cette raison que mon frère lui fait un check pour le saluer. « Su, je t’ai préparé le box 5 finalement, la 3 est occupée. Ça vous ira ? » J’acquiesce en souriant et attirant Jae Hyun avec moi « Je dois te montrer une merveille. On vient de la recevoir de l’usine. Elle n’a pas encore servit. C’est un nouveau modèle, basé sur la forme des anciennes voitures de courses. Bon ce n’est pas de la F1 mais c’est un vrai petit bijou. » J’entrais dans le box avec la carte magnétique autour de mon cou et offrit une jolie vision cuirassé à Jae.
Invité
Invité
avatar
 
Re: You can't fix me – Su Nah | Dim 7 Sep - 23:42
Citer EditerSupprimer

tenue – Jae Hyun ne put s’empêcher de sourire face à la remarque de Su Nah et lorsqu’elle l’embrassa sur la joue, il fit des yeux ronds, il ne s’était pas attendu à ça et n’étant pas le gars le plus démonstratif de la planète, cela lui fit bizarre. Jamais il n’embrassait quelqu’un de façon aussi spontanée comme venait de le faire Su Nah, il était plutôt limité niveau affection, comme s’il avait un quota et lorsqu’il embrassait quelqu’un ou l’enlacer, une sorte de lumière s’allumait et une voix lui disait quota épuisé, prochaine disponibilité en mars 2056. C’est d’ailleurs à cause de ce manque d’affection que le pauvre jeune homme s’était toujours fait plaquer elles finissaient par se lasser de devoir toujours demander une tendresse mais c’était dans la nature de Jae Hyun et c’était quelque chose qu’il n’arrivait pas à changer, bien qu’il n’ait jamais réellement essayé. Bien que ce rapide baiser l’ai pris de court, le jeune homme ne dit rien à ce sujet et enchaîna sur la mine qu’affichait la Pyobeom, comme si elle semblait inquiète et embarrassée à la fois. “Non, non pas du tout! Comme je ne savais pas pourquoi tu m’avais demandé de venir ici, j’ai immédiatement pensé que c’était pour me parler d’un truc avec ton père. C’est moi, j’ai de suite imaginé des trucs.” Il allait rajouter quelque chose lorsque le frère de Su Nah, Su Jin arriva et salua le coréen. Jae Hyun échangea quelques rapides banalités avec lui avant qu’il ne s’adresse à sa soeur.

Attend, quoi? Jae Hyun n’aurait pas réagi s’il n’y avait pas eu le vous. Qu’est ce qu’il entendait par là et qu’est-ce que Su Nah avait prévu réellement? “Attends, Su Nah, pourquoi tu m’as fait venir?” Question à peine demandée, de suite répondue. Jae se faisait tirer par le bras par une Su Nah qui semblait plus qu’excitée de lui montrer le nouveau modèle de la production mais l’ex-pilote avait le sentiment que ce n’était pas la seule raison, connaissant Su Nah, elle ne s’arrêtera pas là. Ils s’arrêtèrent devant un box et après qu’elle ait débloqué l’entrée, Jae Hyun pu constater par lui-même de la beauté de la voiture. Elle n’avait pas exagéré, le nouveau modèle était vraiment exceptionnel et le jeune homme ne put contenir sa fascination plus longtemps, il s’approcha de la voiture, la regarda sous tous les points de vues, ne pouvant cacher ses yeux qui brillaient sous l’excitation.

Jae Hyun ne portait plus attention à ce qui se passait autour de lui, il ne faisait plus attention à la présence de Su Nah. C’était comme si elle venait d’offrir à un enfant une immense pile de nouveaux jouets, pour Jae, c’était la même chose. Les voitures étaient son pêché mignon, l’une des choses à laquelle il ne pouvait pas résister bien longtemps. De façon automatique, il ouvrit la portière côté conducteur et s’apprêta à rentrer dans la voiture mais au dernier moment, le jeune homme se stoppa net. Il y avait comme un combat intèrieur de lui-même, une part de lui voulait rentrer dans cette voiture et l’essayer et assouvir cette envie grandissante mais une autre part de lui lui refusait ce plaisir, lui rappelant la panique qui grandissait lorsqu’il accélérait et il sentait que s’il conduisait cette voiture, il atteindrait très rapidement le point de non-retour. D’un air résigné, il ferma la portière de la voiture et s’avança vers Su Nah. “Dis-moi, pourquoi m’as tu fais venir ici, outre le fait de me montrer cette voiture?” Il n’était pas dupe, Jae Hyun savait que son amie avait quelque chose en tête et il en avait une petite idée.


Invité
Invité
avatar
 
Re: You can't fix me – Su Nah | Mer 8 Oct - 23:02
Citer EditerSupprimer

tenue J’ai toujours aimé les cours, les voitures, peu importe leur modèle ; la vitesse. Oh oui j’aime la vitesse. J’aime aussi l’odeur des pneus, celle qui vous fait grimacer, mais pas autant que l’odeur âcre et grasse des huiles. Je pourrais passer des heures dans un garage à lustrer et bichonner une voiture, bien mieux que la majorité des hommes. J'ai toujours baigné dans cette ambiance alors c'était naturel pour moi qu'en grandissant je fasse partie intégrante de cette univers. suivant les traces de mon père et de mes frères. je me sens a l'aise quand ca concerne la mécanique et c'est presque tout naturellement qu'on s'est mit a parler de ça avec Jae. Surtout le jour où il a vu mon père débarquer a l'université avec sa vieille casquette usée et son pull trop large pour lui. Il n'avait aucune classe sauf si ce n'est à mes yeux et a ceux de Jae. Ce dernier est d'ailleurs venu me trouver quelques minutes après que mon père soit partit. Je revenais du parkink quand il m'est tombé dessus. il était fan de mon père et n'aurait jamais cru que je puisse être sa fille. Le monde est petit n'est ce pas ? Et moi j'étais une fière petite fille qui adorait entendre des louanges sur son père des années après qu'il est raccroché. Je connaissais Jae assez pour savoir qu'il était un ancien pilote de F1 bien placé. Je n'avais pas vraiment suivis l'histoire dont il avait été l'objet. mais plus je lui parlais et plus je m'attachait a lui. Assez pour le considérer comme un ami. J'avais passé une nuit entière a chercher des articles a propos de son accident. Je me sentais coupable de fouiller dans sa vie ainsi ... tout était médiatisé, n'importe qui pourrait lire ces articles je n'avais pas a me sentir mal ... pourtant je culpabilisais. Parce que j'étais censé être son amie, attendre qu'il se livre s'il le souhaitait ... non pas aller je ne sais quoi sur internet. Je me demande comment j'aurais réagis si ma vie s'était retrouvé à la vu de tous. de ces gens qui aiment donner leur avis même quand on ne leur demande pas. J'ai lu des choses, m'arrêtant sur les faits et ses déclarations. mais quelques choses me gênait dans tout ça sans que je puisse dire quoi. et j'avais finis par trouver ce qui me dérangeait. J'avais présenté mon père à Jae pour qu'il puisse faire connaissance avec son plus grand fan. jamais je n'ai vu quelqu'un en dehors de notre famille qui regardait mon père avec autant les yeux brillants. ça me gênait presque mais je trouvais ça touchant. Pendant même une période Jae passait plus de temps avec mon père qu'avec moi. mais ca ne me dérangeait pas, parce que je voyais mon père toujours plus heureux en pouvant partager sa passion, ses connaissances et son amour pour la course. Je suis sûre que jae lui a parlé de son ancien statut de pilote et de la F1. je n'étais vraiment conviée a leur meeting même si je n'en étais pas pour autant chassée. et en partageant aussi ma passion pour les voitures avec Jae j'avais finis par me découvrir un peu plus. et j'ai réussis à me persuader qu'il n'a pas arrêté seulement pour sa mère. et c'est surement intrusif de ma part de vouloir le pousser a chasser son mal être derrière un volant mais je revois le fantôme de mon père me hanter quand il a eut sa période où il ne pouvait plus conduire non plus. Alors je sais pas trop pourquoi mais je me siis investit de cette mission. celle de le comprendre bien qu'il n'est sûrement pas besoin de moi ... J'avais hésité de longues semaines avant de vouloir lui parler. j'avais peur de casser notre amitié en glissant sur un terrain qu'il détestait mais en même temps ... je ne pouvais me résoudre à le voir fuir l'asphalte comme ça ... si j'étais son amie comme je le pensais je me devais bien de tenter au moins ... je n'insisterais pas mais au moins j'aurais essayé ... peut il me reprocher de l'avoir fait ? Je voulais tout sauf me brouiller avec lui. mais a force de ressasser ces deux extrêmes depuis des jours j'avais finis par me lancer. et me voilà en face de lui. Je le regarde tourner autour de la voiture, l'admirer, se montrer même enthousiaste mais sans jamais oser s'asseoir devant le volant. et puis il comprends. il se doute. il devient presque inquisiteur. je pince mes lèvres en détournant le regard et m'éloigne de la voiture pour aller ouvrir la porte du garage. celle qui donne sur la piste. " Depuis que je suis petite mon père nous a emmené dans sa voiture, sur ce circuit. " Je fais une pause un baissant le bouton quand la porte est totalement ouverte. " J'ai toute une collection de casquette, de toutes les tailles qui trônent dans ma chambre comme les trophées que collectionne mon père » Je m’avance à nouveau vers la voiture et m’appuie contre le capot en regardant droit devant moi. « Tu sais, après le départ soudain de ma mère, mon père était tellement dévasté qu’il arrivait plus à conduire. Un jour il m’a emmené faire une tour sur le circuit et on dérapé. On aurait pu crever ce jour là mais j’ai rien eut, la voiture non plus, mais il a perdu le contrôle, juste une fraction seconde et tout aurait pu être pire. Après ça, il s’est entrainé pour le plus grand concours de sa vie. Mais il a foiré. Il a eut un accident … un gros, un de ceux dont tu as du mal à te remettre. » je frissonne à ce souvenir et reprends « il n’a plus touché une voiture pendant plus d’un an après ça … mais il m’a avoué qu’il avait l’impression qu’on lui coupait les ailes. Tu sais … comme si … il lui manquait une raison de continuer d’avancer. Il nous avait nous, mais … c’était pas suffisant, pour lui, en tant qu’homme je veux dire … et … bref. Je ne t’ai pas amené ici pour te forcer à faire quoique ce soit Jae. Mais tu aimes la course et les voitures plus que n’importe qui … tu ne voudrais pas essayer ? » Je me relève et me tourne vers lui, maladroite et anxieuse à l’idée de faire un faux pas.
Contenu sponsorisé
 
Re: You can't fix me – Su Nah | 
Citer EditerSupprimer

Une petite réponse rapide