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Quand l'inspiration est là, il ne faut pas la faire attendre - MinJa
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Quand l'inspiration est là, il ne faut pas la faire attendre - MinJa | Mar 3 Nov - 2:08
J’avais cette idée que me trottait dans la tête depuis un bail. Je l’avais dessiné sur un bout de papier alors que j’étais au restaurant avec un client. Peu intéressant par ce qu’il racontait, sachant déjà que ma réponse serait négative, je m’étais permis de gribouiller sur ma serviette en papier. Je pensais à elle, à son corps si parfait. Et l’inspiration venait d’une traite. Je voyais déjà cette robe tomber à merveille sur sa peau, mettant en valeur les courbes de son corps. J’avais eu comme un coup de foudre artistique pour elle. Je n’avais qu’à poser le regard sur elle pour que mon esprit sache ce qu’il voulait lui faire porter. Je voulais qu’elle soit l’égérie de ma collection personnelle. Enfin, il fallait déjà que je la fasse seulement accepter d’être un de mes mannequins pour mon défiler, ce serait déjà pas mal. C’était dans cette optique que je m’étais mis en route vers le dortoir des jeongals, m’y infiltrant sans aucune difficulté. Depuis le temps, le concierge était devenu mon pote et me laissait même parfois garder les clefs pour refermer derrière moi quand je restais tard. Il fallait que je voie Bo Ja. Il fallait que je prenne ses mesures exactes pour la confection de mon modèle, et puis, rien de mieux que de travailler directement aux côtés du mannequin pour qui cette robe était faite. Un énorme sac remplit de bout de tissus diverses et du matériel minimum de couture, notamment des épingles. Une tonne d’épingles. Je me dirigeais vers cette porte dont j’avais tant l’habitude de traverser. Je ne pris même pas la peine de toquer pour prévenir les occupants de ma présence. J’entrais, laissant tomber mon lourd paquet sur le sol. « Boja ? Tu es là ? » lançais-je à la cantonade alors que la pièce était vide sous mon regard. Inquiet de ne pas la trouver là, je ferais la porte. Je me dis qu’elle ne devait plus tarder à revenir et me mis à prendre mes aises, déballant mes bouts de tissus que j’étalais sur le lit et à même le sol. Mes croquis posés sur le bureau, je me mis à continuer sur ma lancée. Une tenue n’était jamais assez parfaite…
Quand l'inspiration est là, il ne faut pas la faire attendre...
BO JA & MIN HO
J’avais cette idée que me trottait dans la tête depuis un bail. Je l’avais dessiné sur un bout de papier alors que j’étais au restaurant avec un client. Peu intéressant par ce qu’il racontait, sachant déjà que ma réponse serait négative, je m’étais permis de gribouiller sur ma serviette en papier. Je pensais à elle, à son corps si parfait. Et l’inspiration venait d’une traite. Je voyais déjà cette robe tomber à merveille sur sa peau, mettant en valeur les courbes de son corps. J’avais eu comme un coup de foudre artistique pour elle. Je n’avais qu’à poser le regard sur elle pour que mon esprit sache ce qu’il voulait lui faire porter. Je voulais qu’elle soit l’égérie de ma collection personnelle. Enfin, il fallait déjà que je la fasse seulement accepter d’être un de mes mannequins pour mon défiler, ce serait déjà pas mal. C’était dans cette optique que je m’étais mis en route vers le dortoir des jeongals, m’y infiltrant sans aucune difficulté. Depuis le temps, le concierge était devenu mon pote et me laissait même parfois garder les clefs pour refermer derrière moi quand je restais tard. Il fallait que je voie Bo Ja. Il fallait que je prenne ses mesures exactes pour la confection de mon modèle, et puis, rien de mieux que de travailler directement aux côtés du mannequin pour qui cette robe était faite. Un énorme sac remplit de bout de tissus diverses et du matériel minimum de couture, notamment des épingles. Une tonne d’épingles. Je me dirigeais vers cette porte dont j’avais tant l’habitude de traverser. Je ne pris même pas la peine de toquer pour prévenir les occupants de ma présence. J’entrais, laissant tomber mon lourd paquet sur le sol. « Boja ? Tu es là ? » lançais-je à la cantonade alors que la pièce était vide sous mon regard. Inquiet de ne pas la trouver là, je ferais la porte. Je me dis qu’elle ne devait plus tarder à revenir et me mis à prendre mes aises, déballant mes bouts de tissus que j’étalais sur le lit et à même le sol. Mes croquis posés sur le bureau, je me mis à continuer sur ma lancée. Une tenue n’était jamais assez parfaite… Invité
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Re: Quand l'inspiration est là, il ne faut pas la faire attendre - MinJa | Mar 3 Nov - 2:19
Je revenais tout juste d'un match de handball et j'étais épuisée. Je m'étais démenée comme une sauvage pour gagner ce match. Si je devais connaître des défaites dans ma vie privée, je préférerais que tout se déroule à perfection en ce qui concerne le sport. Je n'ai jamais échoué dans ce domaine. Et c'est ça qui me permet encore de ne pas trop devenir dingue. De ne pas trop lâcher prise disons.
Sortant de ma douche fraîche, je passais rapidement une serviette sur ma longue chevelure brune après en avoir passé une autour de mon corps. Mes pieds me ramenèrent jusqu'à ma chambre où j'esperais avoir un peu de calme.
Mais surprise, voilà que j'y trouvai un certain monsieur. Je me stoppai net, après un sursaut, et le regardai stupéfaite. Je le connaissais vaguement de l'université mais il se trouve que je l'ai recroisé par hasard il y a peu de temps. Il s'est mis en tête que je serai un de ses mannequins… alors depuis il vient à l'improviste me rendre visite, ici, au dortoir.
Je fus un peu gênée par mon accoutrement, mais lui fit tout de même un petit sourire. Je referme la porte derrière moi et m'approche d'un crayon pour gribouiller sur un papier. « Tu n'as pas finis de faire ton délinquant ? ». Je plaisantais bien sûr. Enfin, je me demandais tout de même comment monsieur faisait pour ne jamais se faire prendre...
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Je revenais tout juste d'un match de handball et j'étais épuisée. Je m'étais démenée comme une sauvage pour gagner ce match. Si je devais connaître des défaites dans ma vie privée, je préférerais que tout se déroule à perfection en ce qui concerne le sport. Je n'ai jamais échoué dans ce domaine. Et c'est ça qui me permet encore de ne pas trop devenir dingue. De ne pas trop lâcher prise disons.Sortant de ma douche fraîche, je passais rapidement une serviette sur ma longue chevelure brune après en avoir passé une autour de mon corps. Mes pieds me ramenèrent jusqu'à ma chambre où j'esperais avoir un peu de calme.
Mais surprise, voilà que j'y trouvai un certain monsieur. Je me stoppai net, après un sursaut, et le regardai stupéfaite. Je le connaissais vaguement de l'université mais il se trouve que je l'ai recroisé par hasard il y a peu de temps. Il s'est mis en tête que je serai un de ses mannequins… alors depuis il vient à l'improviste me rendre visite, ici, au dortoir.
Je fus un peu gênée par mon accoutrement, mais lui fit tout de même un petit sourire. Je referme la porte derrière moi et m'approche d'un crayon pour gribouiller sur un papier. « Tu n'as pas finis de faire ton délinquant ? ». Je plaisantais bien sûr. Enfin, je me demandais tout de même comment monsieur faisait pour ne jamais se faire prendre...
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Re: Quand l'inspiration est là, il ne faut pas la faire attendre - MinJa | Mar 3 Nov - 19:39
Concentré sur ce que je faisais, je ne remarquais pas toute de suite la jeune femme qui venait de pénétrer dans la chambre. Je gribouillais encore quelques lignes au crayon avant d’apercevoir deux petits pieds nus non loin de ma chambre. Relevant la tête doucement, j’eus le temps d’apprécier ce que je voyais, à sa juste valeur. De longues jambes, que je fixais appréciateur, remontant lentement vers la cuisse où une serviette cachait une chose bien plus intime, ainsi que la poitrine qui restait néanmoins bien rebondis dans laquelle j’avais une envie irrésistible de poigner. Puis, ses épaules, sa nuque nacrée sur laquelle perlait de minuscules particules d’eau. Et enfin, son magnifique sourire aux lèvres pulpeuses et son regard pétillant aux pupilles si expressives. Je dus me faire violence pour ne pas lui sauter dessus. J’étais gentleman et professionnelle, mais il ne fallait pas me surprendre de la sorte non plus, ou ca risquait de mal finir. Ma libido légendaire n’était plus à prouver depuis longtemps et il n’était un secret pour personne. Je lui souris à mon tour, préférant rester assis et refrénant mon envie de la toucher. J’avais beau faire, j’étais toujours attiré par les belles femmes, et l’appel de la chair était d’une force… Je voulais lui retirer sa serviette pour lui montrer ce dont j’étais capable, mais notre relation n’était pas de cette sorte-là. Je devais faire bonne figure aupres d’elle si elle voulait bien travailler avec moi un de ses jours. Je lus le morceau de papier qu’elle me tendit. « Un délinquant ? Je ne vois pas de quoi tu parles. » plaisantais-je, sachant pertinemment qu’elle me faisait remarquer que je n’avais rien à faire ici. J’avais la mauvaise tendance de prendre mes aises, même quand j’étais loin d’être chez moi. « Et toi, tu devrais arrêter de jouer les aguicheuses. » je ne pus m’empêcher d’ajouter. Je lorgnais une nouvelle fois vers sa serviette qui ne laissait pas grand-chose à l’imagination, avant de détourner les yeux. « Tu devrais faire attention. J’ai beau être styliste, je reste néanmoins un homme. Je pourrais croire que tu me fais des avances. » lâchais-je sérieusement avant de rire doucement pour montrer que je la taquinais, espérant qu’elle ne se braque pas face à ce genre de commentaire…
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Concentré sur ce que je faisais, je ne remarquais pas toute de suite la jeune femme qui venait de pénétrer dans la chambre. Je gribouillais encore quelques lignes au crayon avant d’apercevoir deux petits pieds nus non loin de ma chambre. Relevant la tête doucement, j’eus le temps d’apprécier ce que je voyais, à sa juste valeur. De longues jambes, que je fixais appréciateur, remontant lentement vers la cuisse où une serviette cachait une chose bien plus intime, ainsi que la poitrine qui restait néanmoins bien rebondis dans laquelle j’avais une envie irrésistible de poigner. Puis, ses épaules, sa nuque nacrée sur laquelle perlait de minuscules particules d’eau. Et enfin, son magnifique sourire aux lèvres pulpeuses et son regard pétillant aux pupilles si expressives. Je dus me faire violence pour ne pas lui sauter dessus. J’étais gentleman et professionnelle, mais il ne fallait pas me surprendre de la sorte non plus, ou ca risquait de mal finir. Ma libido légendaire n’était plus à prouver depuis longtemps et il n’était un secret pour personne. Je lui souris à mon tour, préférant rester assis et refrénant mon envie de la toucher. J’avais beau faire, j’étais toujours attiré par les belles femmes, et l’appel de la chair était d’une force… Je voulais lui retirer sa serviette pour lui montrer ce dont j’étais capable, mais notre relation n’était pas de cette sorte-là. Je devais faire bonne figure aupres d’elle si elle voulait bien travailler avec moi un de ses jours. Je lus le morceau de papier qu’elle me tendit. « Un délinquant ? Je ne vois pas de quoi tu parles. » plaisantais-je, sachant pertinemment qu’elle me faisait remarquer que je n’avais rien à faire ici. J’avais la mauvaise tendance de prendre mes aises, même quand j’étais loin d’être chez moi. « Et toi, tu devrais arrêter de jouer les aguicheuses. » je ne pus m’empêcher d’ajouter. Je lorgnais une nouvelle fois vers sa serviette qui ne laissait pas grand-chose à l’imagination, avant de détourner les yeux. « Tu devrais faire attention. J’ai beau être styliste, je reste néanmoins un homme. Je pourrais croire que tu me fais des avances. » lâchais-je sérieusement avant de rire doucement pour montrer que je la taquinais, espérant qu’elle ne se braque pas face à ce genre de commentaire… Invité
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Re: Quand l'inspiration est là, il ne faut pas la faire attendre - MinJa | Mar 3 Nov - 19:51
Je souris face à sa fausse incompréhension puis ouvre mon placard pour chercher de quoi m'habiller. Je n'étais pas très à l'aise dans cet accoutrement en sa présence voir pas du tout. Je crois que depuis que j'ai quitté Kan, je suis redevenue aussi peu à l'aise avec mon corps. C'est triste à dire, mais je n'ai eu que deux petits amis. Les seuls qui m'aient jamais fait oublié ce à quoi il a pu servir, ce qu'il a traversé. Je m'empressai de trouver de quoi me couvrir assez et attrapai un jogging propre. Cela fera l'affaire le temps qu'il soit là, je pourrai toujours l'enlever lorsqu'il sera parti. Je me retournai pour repartir me changer lorsque ce qu'il dit me fit battre le cœur à toute allure.
Je lui souris timidement. Je savais qu'il plaisantait. Mais ca ne me faisait pas tant rire que ça au final. J'aurais du rire aussi sans doute. Mais je n'y suis pas arrivé. C'est bête n'est ce pas ? Je l'apprécie, alors je me force ausis à ne pas mal le prendre. Finalement je le fuis du regard et sortis alors de la chambre, sans rien lui répondre.
En revenant, j'expirai bruyemment puis lui sourit de nouveau en passant mes mains dans mes cheveux. Puis, mes épaules se secouèrent, dans l'espoir d'arriver à rire. Tout ce tissu, toute ces épingles... décidement, il n'allait pas lâcher l'affaire. Je repris mon crayon. « Je ne sais pas si je suis faîte pour ça tu sais, ca ne me ressemble pas. » Je jettai un œil à un de ses dessins que je me permis d'attraper entre mes doigts. C'est vrai que c'est joli. Il doit avoir du talent. Dégageant quelques mèches mouillées, j'ajoutai. « Tu pourrais me montrer tes autres créations ? Je suis curieuse. »
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Je souris face à sa fausse incompréhension puis ouvre mon placard pour chercher de quoi m'habiller. Je n'étais pas très à l'aise dans cet accoutrement en sa présence voir pas du tout. Je crois que depuis que j'ai quitté Kan, je suis redevenue aussi peu à l'aise avec mon corps. C'est triste à dire, mais je n'ai eu que deux petits amis. Les seuls qui m'aient jamais fait oublié ce à quoi il a pu servir, ce qu'il a traversé. Je m'empressai de trouver de quoi me couvrir assez et attrapai un jogging propre. Cela fera l'affaire le temps qu'il soit là, je pourrai toujours l'enlever lorsqu'il sera parti. Je me retournai pour repartir me changer lorsque ce qu'il dit me fit battre le cœur à toute allure.Je lui souris timidement. Je savais qu'il plaisantait. Mais ca ne me faisait pas tant rire que ça au final. J'aurais du rire aussi sans doute. Mais je n'y suis pas arrivé. C'est bête n'est ce pas ? Je l'apprécie, alors je me force ausis à ne pas mal le prendre. Finalement je le fuis du regard et sortis alors de la chambre, sans rien lui répondre.
En revenant, j'expirai bruyemment puis lui sourit de nouveau en passant mes mains dans mes cheveux. Puis, mes épaules se secouèrent, dans l'espoir d'arriver à rire. Tout ce tissu, toute ces épingles... décidement, il n'allait pas lâcher l'affaire. Je repris mon crayon. « Je ne sais pas si je suis faîte pour ça tu sais, ca ne me ressemble pas. » Je jettai un œil à un de ses dessins que je me permis d'attraper entre mes doigts. C'est vrai que c'est joli. Il doit avoir du talent. Dégageant quelques mèches mouillées, j'ajoutai. « Tu pourrais me montrer tes autres créations ? Je suis curieuse. »
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Re: Quand l'inspiration est là, il ne faut pas la faire attendre - MinJa | Sam 7 Nov - 3:15
J’avais parfois du mal à suivre Boja, et parfois, de la comprendre simplement. C’était la première femme avec qui je parlais et qui était muette. Il était certain que je ne pouvais tenir le même discours avec elle que celui que je tiendrais avec une autre, mais depuis mon erreur avec ma sœur, je m’etais promis de ne plus faire aucune discrimination. J’étais patient, et je pouvais apprendre, mais il fallait que je revoie ma façon de me comporter, ce qui n’était pas toujours évident. Chasser le naturel et il revient au galop diton ? Par respect pour elle, je me tournais sur la chaise, lui tournant le dos pour ne pas la voir nue alors qu’elle s’habille. Ayant l’habitude de travailler souvent avec des mannequins en tout genre, j’avais vite remarqué qu’elle avait un complexe en rapport avec son corps, mais je n’arrivais pas à mettre la maison sur ce dernier détail. Qu’est ce qui lui faisait cet effet-là ? Car, de ce que j’en avais vu, elle avait une peau parfaite, des courbes là ou il fallait, des dimensions qui vont au delà des normes… Ne sachant rester silencieux, j’ouvris ma bouche, lui tournant toujours le dos. « Tu n’as pas besoin de te cacher tu sais ? Tu es belle. Tu ne devrais pas avoir honte de ton corps. » Je compris que mes paroles précédentes sur sa speudo drague sur ma personne n’avait blessé. J’avais beau faire, je restais maladroit. « Je voulais pas te mettre mal à l’aise…. » Soufflais-je alors qu’elle sortait déjà la pièce pour aller je ne sais où. Je pensais que j’avais laissé passer ma chance de la convaincre de quoi que ce soit aujourd’hui alors qu’elle revenait, montrant son exaspération. Je préférais dés lors me taire, ayant trop peur de faire une nouvelle gaffe. Minho, ne répond que quand on te pose une question. Ne drague pas ! Ouai, surtout : ne drague pas ! Je ne pus m’empêcher de penser qu’elle ferait un mannequin terriblement sexy dans cette position et que si elle le désirait, en peu de temps, elle pourrait avoir n’importe quel homme à ses pieds. Si seulement elle voulait bien me laisser faire, je pourrais faire d’elle une déesse que tout le monde envierait. Une femme enviée des autres de son espèce. Une femme que tout le monde voudrait. Un sourire illumina mon visage quand elle me demandait de lu montrer mes autres créations. Je hochais la tête avec enthousiasme. Je l’attrapais par le poignet, la tirant vers moi pour l’assoir à mes côtés pour qu’elle ait une meilleure vue. Je poignent dans mon calepin de croquis, le lui tendant ouvert sur une sublime robe bleu. « Tu me l’a inspiré quand je t’ai vu nager l’autre jour… Tu me les as toutes inspirées d’ailleurs… » Je souris doucement, me voulant rassurer et ne voulant pas passer pour un fanatique surtout. « Tu es comme une de mes muses… » Murmurais-je comme un secret. Je pouvais être inspiré par différentes femmes, mais chaque robe que je dessinais n’étais destiné qu’à une seule d’entre elles, et la plupart de mon carnet avait été créé pour que ce soit Boja qui les porte…
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J’avais parfois du mal à suivre Boja, et parfois, de la comprendre simplement. C’était la première femme avec qui je parlais et qui était muette. Il était certain que je ne pouvais tenir le même discours avec elle que celui que je tiendrais avec une autre, mais depuis mon erreur avec ma sœur, je m’etais promis de ne plus faire aucune discrimination. J’étais patient, et je pouvais apprendre, mais il fallait que je revoie ma façon de me comporter, ce qui n’était pas toujours évident. Chasser le naturel et il revient au galop diton ? Par respect pour elle, je me tournais sur la chaise, lui tournant le dos pour ne pas la voir nue alors qu’elle s’habille. Ayant l’habitude de travailler souvent avec des mannequins en tout genre, j’avais vite remarqué qu’elle avait un complexe en rapport avec son corps, mais je n’arrivais pas à mettre la maison sur ce dernier détail. Qu’est ce qui lui faisait cet effet-là ? Car, de ce que j’en avais vu, elle avait une peau parfaite, des courbes là ou il fallait, des dimensions qui vont au delà des normes… Ne sachant rester silencieux, j’ouvris ma bouche, lui tournant toujours le dos. « Tu n’as pas besoin de te cacher tu sais ? Tu es belle. Tu ne devrais pas avoir honte de ton corps. » Je compris que mes paroles précédentes sur sa speudo drague sur ma personne n’avait blessé. J’avais beau faire, je restais maladroit. « Je voulais pas te mettre mal à l’aise…. » Soufflais-je alors qu’elle sortait déjà la pièce pour aller je ne sais où. Je pensais que j’avais laissé passer ma chance de la convaincre de quoi que ce soit aujourd’hui alors qu’elle revenait, montrant son exaspération. Je préférais dés lors me taire, ayant trop peur de faire une nouvelle gaffe. Minho, ne répond que quand on te pose une question. Ne drague pas ! Ouai, surtout : ne drague pas ! Je ne pus m’empêcher de penser qu’elle ferait un mannequin terriblement sexy dans cette position et que si elle le désirait, en peu de temps, elle pourrait avoir n’importe quel homme à ses pieds. Si seulement elle voulait bien me laisser faire, je pourrais faire d’elle une déesse que tout le monde envierait. Une femme enviée des autres de son espèce. Une femme que tout le monde voudrait. Un sourire illumina mon visage quand elle me demandait de lu montrer mes autres créations. Je hochais la tête avec enthousiasme. Je l’attrapais par le poignet, la tirant vers moi pour l’assoir à mes côtés pour qu’elle ait une meilleure vue. Je poignent dans mon calepin de croquis, le lui tendant ouvert sur une sublime robe bleu. « Tu me l’a inspiré quand je t’ai vu nager l’autre jour… Tu me les as toutes inspirées d’ailleurs… » Je souris doucement, me voulant rassurer et ne voulant pas passer pour un fanatique surtout. « Tu es comme une de mes muses… » Murmurais-je comme un secret. Je pouvais être inspiré par différentes femmes, mais chaque robe que je dessinais n’étais destiné qu’à une seule d’entre elles, et la plupart de mon carnet avait été créé pour que ce soit Boja qui les porte… Invité
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Re: Quand l'inspiration est là, il ne faut pas la faire attendre - MinJa | Mar 17 Nov - 15:06
Tu ne devrais pas avoir honte de ton corps, disait-il. Tu ne sais rien de mon corps, pensai-je. Tu ne sais pas que cette poitrine, n'est pas la mienne. Tu ne sais pas que cette peau ferme, ne vient pas du sport que je fais chaque jour. Que ce fessier, était plat autrefois. Que mes yeux étaient plus petits, ma bouche plus fine. Non tu ne sais rien. J'ai juste honte de ce corps parce que ce n'est pas, mon corps. Parce que quand je me regarde dans le miroir, je vois toujours celui d'autrefois. Je suis devenue, ce que toute les jeunes filles envient – malheureusement – dans les magazines de beauté, dans les publicités à la tv. On m'a crée de toute pièce, car je devais symboliser le songe, la beauté en rêve devenue réalité. Et tout le monde me trouve jolie. C'est vrai.
Sauf moi. Moi je ne me plais pas.
Malgré toute ces pensées qui me traversent l'esprit à toute vitesse, je finis par sourire en coin, passant une caresse sur ses cheveux avant d'écrire. « Tu n'as rien fais de mal oublions ça. »
Gardant mon kit de survie, comme j'aime bien l'appeler, je restai attentive aux créations de Min Ho, les yeux rivés sur le cahier. Je regardais toute ces belles robes, ces belles vestes, ces tops qui avaient l'air si bien coupés. J'avais pris une mauvaise habitude de mon ancienne vie. Enfin, mauvaise tout est relatif. Le fait est que j'aime les jolies choses : les jolis bijoux, les jolis vêtements, les jolies chaussures et j'en passe. Je n'ai jamais les moyens pour me payer de la grande marque mais je me débrouille toujours pour être coquette, à mon goût disons.
So récit sur la piscine me fait rire et après lui avoir tapé gentiment l'épaule avec mon calepin je lui montre : « Depuis quand m'observe-tu comme ça ! Stalker ! » Je lui souris, en reportant mon attention sur les pages qui tournaient. Son dernier murmure, me donne un frisson. J'ancre ensuite mon regard dans le sien, le contemplant à mon insu. Il était beau, élégant. Il avait de l'allure. Et je ne comprenais toujours pas, pourquoi il s'accrochait tant à moi. Je veux dire, à vouloir que je porte à tout prix ses créations. Je mords finalement ma lèvre puis gratte sur le papier. « Je ne suis pas assez à l'aise pour ça… même si ça me touche. Je ne comprends pas, et ne pense pas être l'idéale pour ce genre de créations. » J'avais l'impression d'être une immonde tricheuse, une usurpatrice.
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Tu ne devrais pas avoir honte de ton corps, disait-il. Tu ne sais rien de mon corps, pensai-je. Tu ne sais pas que cette poitrine, n'est pas la mienne. Tu ne sais pas que cette peau ferme, ne vient pas du sport que je fais chaque jour. Que ce fessier, était plat autrefois. Que mes yeux étaient plus petits, ma bouche plus fine. Non tu ne sais rien. J'ai juste honte de ce corps parce que ce n'est pas, mon corps. Parce que quand je me regarde dans le miroir, je vois toujours celui d'autrefois. Je suis devenue, ce que toute les jeunes filles envient – malheureusement – dans les magazines de beauté, dans les publicités à la tv. On m'a crée de toute pièce, car je devais symboliser le songe, la beauté en rêve devenue réalité. Et tout le monde me trouve jolie. C'est vrai.Sauf moi. Moi je ne me plais pas.
Malgré toute ces pensées qui me traversent l'esprit à toute vitesse, je finis par sourire en coin, passant une caresse sur ses cheveux avant d'écrire. « Tu n'as rien fais de mal oublions ça. »
Gardant mon kit de survie, comme j'aime bien l'appeler, je restai attentive aux créations de Min Ho, les yeux rivés sur le cahier. Je regardais toute ces belles robes, ces belles vestes, ces tops qui avaient l'air si bien coupés. J'avais pris une mauvaise habitude de mon ancienne vie. Enfin, mauvaise tout est relatif. Le fait est que j'aime les jolies choses : les jolis bijoux, les jolis vêtements, les jolies chaussures et j'en passe. Je n'ai jamais les moyens pour me payer de la grande marque mais je me débrouille toujours pour être coquette, à mon goût disons.
So récit sur la piscine me fait rire et après lui avoir tapé gentiment l'épaule avec mon calepin je lui montre : « Depuis quand m'observe-tu comme ça ! Stalker ! » Je lui souris, en reportant mon attention sur les pages qui tournaient. Son dernier murmure, me donne un frisson. J'ancre ensuite mon regard dans le sien, le contemplant à mon insu. Il était beau, élégant. Il avait de l'allure. Et je ne comprenais toujours pas, pourquoi il s'accrochait tant à moi. Je veux dire, à vouloir que je porte à tout prix ses créations. Je mords finalement ma lèvre puis gratte sur le papier. « Je ne suis pas assez à l'aise pour ça… même si ça me touche. Je ne comprends pas, et ne pense pas être l'idéale pour ce genre de créations. » J'avais l'impression d'être une immonde tricheuse, une usurpatrice.
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Re: Quand l'inspiration est là, il ne faut pas la faire attendre - MinJa | Lun 21 Déc - 0:44
Je voyais bien qu’elle souffrait en silence et qu’elle ne voulait rien m’en dire. Je le voyais sur son visage, par ses sourcils froncés, ses yeux attristés par mes mots. Je parlais sans savoir. Je ne la connaissais pas assez pour connaitre son histoire et son passé. Tout ce qui m’importait pour ma part, c’était le présent et ce qu’elle représentait pour mes créations. C’était sans doute une des seules femmes que je m’interdisais de draguer ou même de toucher par peur de la faire fuir. Mon inspiration l’avait choisi elle et personne d’autre, alors je savais à quel point elle pouvait être importante à mes yeux, assez pour que je ne foute pas tous en l’air sur un coup de tête ou une pulsion sexuelle attisée par un corps si parfait. Alors même si elle disait que je n’avais rien fait de mal, j’étais convaincu du contraire, mais je n’insistais pas plus, car c’était sa volonté. Pourtant, mon sourire revint quand je vis ses yeux écarquilles de merveilles face à mes robes inspirées par elle. Sans doute aimait-elle les jolies choses, comme toutes femmes, et sans doute était-cela que mon carnet lui invoquait. Dans tous les cas, je l’espérais vraiment. J’espérais que je pouvais lui vendre un bout de rêve. Ne serait-ce qu’un peu. Je ris à sa remarque. « Depuis toujours voyons. » avouais-je à demi-mot, ponctuant ma phrase d’un clin d’œil. J’essayais d’être complice avec elle, qu’elle m’accepte au moins en tant qu’ami, avant de me dire oui en tant que patron. Bien que dans la petite bande que je montais doucement, nous étions tous égaux, tous sur ce même pied d’égalité, sans hiérarchie particulière. Je voulais que tout le monde donne son avis sans avoir peur. Je voulais effacer tous ces inconvénients que le magasine apportait avec son hiérarchie. J’étais bien conscient qu’à grande échelle, ca ne pouvait fonctionner de la sorte, mais en si petit comité, tout était possible, non ? Elle finit par capter mon attention, ancrant son regard dans le mien, m’offrant la porte de son âme à son insu, sans pour autant que je n’arrive à la percer à jour. Et elle a ce petit geste qui me fait tant craquer. Ce mordillement de la lèvre inférieure qui me fait détourner le regard, rougissant comme si j’avais été pris la main dans le sac. Je lus néanmoins le papier qu’elle me tendit, lu souriant subitement tendrement, d’un sourire presque professionnelle, que j’utilisais quand je voulais mettre en confiance la personne en face de moi. Je posais une main sur sa cuisse pour avoir un contact. « Ce n’est pas un problème. Je t’apprendrais. Fais-moi confiance. Je ne me suis jamais trompé sur les mannequins que je choisis à l’instinct. ». Il suffisait de voir Moeko, notre effigie de Vogue. Elle faisait un carton. Je ne m’étais pas trompé sur son compte, malgré nos actionnaires qui me suppliaient de ne pas la choisir à cause de ses antécédents. Et pourtant, aujourd’hui, les vieux débris me laissent quartier libre.
Quand l'inspiration est là, il ne faut pas la faire attendre...
BO JA & MIN HO
Je voyais bien qu’elle souffrait en silence et qu’elle ne voulait rien m’en dire. Je le voyais sur son visage, par ses sourcils froncés, ses yeux attristés par mes mots. Je parlais sans savoir. Je ne la connaissais pas assez pour connaitre son histoire et son passé. Tout ce qui m’importait pour ma part, c’était le présent et ce qu’elle représentait pour mes créations. C’était sans doute une des seules femmes que je m’interdisais de draguer ou même de toucher par peur de la faire fuir. Mon inspiration l’avait choisi elle et personne d’autre, alors je savais à quel point elle pouvait être importante à mes yeux, assez pour que je ne foute pas tous en l’air sur un coup de tête ou une pulsion sexuelle attisée par un corps si parfait. Alors même si elle disait que je n’avais rien fait de mal, j’étais convaincu du contraire, mais je n’insistais pas plus, car c’était sa volonté. Pourtant, mon sourire revint quand je vis ses yeux écarquilles de merveilles face à mes robes inspirées par elle. Sans doute aimait-elle les jolies choses, comme toutes femmes, et sans doute était-cela que mon carnet lui invoquait. Dans tous les cas, je l’espérais vraiment. J’espérais que je pouvais lui vendre un bout de rêve. Ne serait-ce qu’un peu. Je ris à sa remarque. « Depuis toujours voyons. » avouais-je à demi-mot, ponctuant ma phrase d’un clin d’œil. J’essayais d’être complice avec elle, qu’elle m’accepte au moins en tant qu’ami, avant de me dire oui en tant que patron. Bien que dans la petite bande que je montais doucement, nous étions tous égaux, tous sur ce même pied d’égalité, sans hiérarchie particulière. Je voulais que tout le monde donne son avis sans avoir peur. Je voulais effacer tous ces inconvénients que le magasine apportait avec son hiérarchie. J’étais bien conscient qu’à grande échelle, ca ne pouvait fonctionner de la sorte, mais en si petit comité, tout était possible, non ? Elle finit par capter mon attention, ancrant son regard dans le mien, m’offrant la porte de son âme à son insu, sans pour autant que je n’arrive à la percer à jour. Et elle a ce petit geste qui me fait tant craquer. Ce mordillement de la lèvre inférieure qui me fait détourner le regard, rougissant comme si j’avais été pris la main dans le sac. Je lus néanmoins le papier qu’elle me tendit, lu souriant subitement tendrement, d’un sourire presque professionnelle, que j’utilisais quand je voulais mettre en confiance la personne en face de moi. Je posais une main sur sa cuisse pour avoir un contact. « Ce n’est pas un problème. Je t’apprendrais. Fais-moi confiance. Je ne me suis jamais trompé sur les mannequins que je choisis à l’instinct. ». Il suffisait de voir Moeko, notre effigie de Vogue. Elle faisait un carton. Je ne m’étais pas trompé sur son compte, malgré nos actionnaires qui me suppliaient de ne pas la choisir à cause de ses antécédents. Et pourtant, aujourd’hui, les vieux débris me laissent quartier libre. Contenu sponsorisé