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let's light it up and burn our sad world
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let's light it up and burn our sad world | Sam 11 Oct - 21:57 Citer EditerSupprimer
- (outfit)Habituellement, Jun en grand fêtard sortait juste faire le tour des boites nuits, bars ou autres clubs qui se trouvaient dans son quartier. Il n’était pas très friand de la zone de la digital city où se trouvait le dortoir des Gumiho, il s’était juste habitué aux nombreux coins chauds que lui offrait Gangnam. Il n’y avait pas de doutes, il adorait son quartier. Pourtant ce soir, il décidait de s’éloigner de Gangnam en direction d’un autre quartier dans lequel il ne mettait que très peu les pays. Mais il fallait avouer que le choix y était tout aussi divers et varié, voire peut-être plus. Et c’était ainsi que le jeune homme se retrouva tout d’abord dans un bar à volonté et se demanda pendant tout le temps où il y resta pourquoi n’était-il jamais venu à cette enseigne avant. Est-ce qu’il avait été aveugle ? De l’alcool à volonté, le jeune homme se croyait vraiment être au paradis. Après avoir descendu un énième verre de vodka, il éclata de rire en compagnie d’une bande d’inconnus qui étaient rapidement devenu ses amis. Complètement éméché, ils s’étaient même promis amitié et amour éternel. Il était certain d’être incapable de se souvenir du moindre des visages qu’il avait connu ce soir combien même ils iraient à la même université que lui mais qui s’en souciait. Vivre le moment présent était son mantra après tout. Pour l’instant, son cerveau alcoolisé lui disait que ces gens était de la plus charmante compagnie qui soit et il ne pouvait qu’être d’accord…et se verser un nouveau verre de Vodka. Ou bien était-ce de la tequila, qu’est-ce qu’il s’en foutait. Tant que la boisson lui faisait tourner, lui était content. « Il y’a un club d’hostess pas bien loin, ça vous dis ? Les filles y sont sublimes !» demanda une voix nasillarde et Jun ne saurait dire si elle était naturellement ainsi. Il plissa les yeux, regardant la jeune femme aux cheveux indécemment bleus qui venait de parler. La petite bande hocha de la tête (le commentaire sur les filles qui y travaillaient ayant fini par rapidement encourager les plus flemmards) et ce fut bras dessous bras dessous qu’ils marchèrent jusqu’au dit club. Jun n’avait même plus idée de où il avait bien pu garer sa voiture et quand on y réfléchissait ce n’était pas plus mal. Il était capable d’y monter dans l’état où il était et cela ne risquait absolument pas de mener vers une heureuse fin.
Sa nouvelle amie n’avait pas menti et les hôtesses étaient juste fabuleuses. Après une bonne heure à se faire chouchouter par les employés – et accessoirement, deux passages aux toilettes de la part de Jun pour vomir – une grande partie du groupe commença à fatiguer et chacun tenta tant bien que mal de rentrer chez lui. Jun ayant vu l’heure, trouva que 23heures était bien trop tôt pour rentrer à la maison. Pour être honnête, il avait hâte que Jurie soit majeure pour pouvoir l’emmener en boite de nuit ou dans les bars…Ou pas. Pas la peine d’attendre jusque là, à quinze ans elle sera bien assez grande pour découvrir le monde. Il espérait juste que d’ici là, il ne se convertirait pas en nonne. Sait-on jamais ! Verre à la main, Jun disait au revoir en souriant à l’hôtesse qui lui avait tenu compagnie jusque là, il n’avait aucune idée de ce qu’elle avait bien lui dire mais son décolleté offrait une vue grandiose. Un regard dans la salle et son regard se posa sur une jeune femme à quelques mètres de lui, assise à l’un des canapés mais seule. Jun sourit avant de se lever, n’oubliant pas d’attraper la bouteille encore pleine de whisky qu’il avait commandé plus tôt. Il prit alors place devant la brune et lui lança un petit sourire. Rien à avoir avec le sourire du pauvre séducteur, il était bien trop bourré pour draguer de toute façon. Et puis, la jeune fille avait beau être séduisante, son cœur était pris ailleurs. « Bonsoir chère demoiselle, nos employées ne sont-elles pas à votre goût ? Ou êtes-vous à la recherche du prince charmant ? » Lui demanda-t-il d’une voix qu’il se voulait plus profonde et grave qu’elle n’était déjà au naturel. Il éclata rapidement de rire, heureux de sa bêtise – oui, il est très bon public même quand il ne s’agit que de sa propre personne. « Je suis loin d’être un prince, mais je veux bien essayer pour ce soir si ça te dit. » ajouta-t-il en souriant, remplissant le verre de la jeune femme de sa bouteille.
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