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    :: Défouloir :: 2014

Rageur au grand cœur (r)

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Rageur au grand cœur (r) | Dim 12 Oct - 20:23
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rageur au grand cœur
Briseurs de cœurs, branleurs de chaussettes vous êtes de gros tarés qui violent les conventions de votre société. Vous enfilez vos chaussures niquées et vos casquettes à l'envers pour vous rendre au supermarket. Un caddie chopé pour faire vos courses en vitesse V, vous déambulez dans les rues comme des racailles de bas étages. Sans soucis, vous débarquez avec rage à l'université pour faire votre loi.
Dans le caddie, tu écrases la bouffe avec un malin plaisir de passer pour un hors la loi. Comme des fils de putes, vous traversez les ruelles de la ville en gueulant de toutes vos tripes. Vous étiez des râleurs, des rageurs  et des vainqueurs. L'innocence, vous l'avez buté depuis plusieurs années. Vous étiez des moins que rien pour certain. Mais, merde ! Vous vous branlez les couilles en pensant à eux.
Fuck you !

Tes mains ondules dans le vide. Tu prends de la vitesse grâce à Dewei qui pousse le caddie. Tu hurles et tu oses montrer tes dents salies par le tabac. T'as rien à foutre de passer pour un crétin. Non car, tu profites simplement de ta liberté. Jeunesse dorée et parfumée à la marijuana, vous êtes les piliers d'un avenir décalé.
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Re: Rageur au grand cœur (r) | Lun 13 Oct - 4:11
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rageur au grand cœur
A deux les conneries c'est toujours mieux. Avec Xue Fang, les nôtres sont au sommet. De la grande classe même, on A l'air de rien hormis peut-être un duo de kaids des bacs à sable. On doit être ridicule, voir même à mourir de rire, mais on kiff notre vie c'est le principal. Laurel et Hardy, Arnold et Willy, rien ne nous est hors de porté.

Pourquoi comment, je ne sais pas, on c'est simplement retrouvé à chourer un caddie après avoir fait deux trois emplettes au supermarché. On avait l'air de deux imbéciles à rire comme des biens heureux, lui dans notre bolide et moi le poussant avec puissance. Pour attirer les regards, on les a bien attiré. Ça ne change pas de l'ordinaire entre nous, on a l'habitude. On fanfaronne on s'exclame fort, ça dérange et c'est ce qu'on aime. Je vis ma vie, je suis libre et il n'y a qu'avec ce mec déjanté que je suis vraiment ainsi. Les potes d'enfances restent les meilleurs, il n'y a qu'à nous voir tous les deux ensemble pour comprendre que c'est une vérité vraie.

Après avoir déchaîné la foule, on arrive finalement devant les portes de la faculté. Je souris impatient, frappant amicalement l'épaule de ce con assit confortablement dans le caddie qui grince. Encore une fois, ça va être un gros bordel, encore une fois je vais rire à gorge déployée. Je n'attends pas une seule seconde et on fonce vers le premier bâtiment que je croise du regard. Celui des intellectuels comme j'aime l'appeler. On entre et c'est fini. On atterrit dans un des couloirs, c'est encore les heures de cours alors il n'y a pas foule. Je pleins ce qui croiseront notre route, ils ne regretteront pas de nous avoir rencontré cela. Je cours comme un fou, le souffle faible, faisant prendre un peu plus de vitesse au vaisseau. «  Mec après c'est toi qui pousse. » Je cris puis propulse le caddie un peu plus loin. Je le rattrape de justesse avant qu'il ne s'échoue contre un mur et tourne. La liberté, la vie, ma jeunesse foirée mais pas trop dieu merci.
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Re: Rageur au grand cœur (r) | Lun 13 Oct - 14:34
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rageur au grand cœur
Les roues tremblantes à cause des rues encombrées de cailloux, ta voix se branle à chaque mouvement du caddie. Tes mains contre les bords du véhicule improvisé à la bonne franquette, tu t'accroches pour ne pas te casser la gueule contre le bitume. Mais, un temps sur deux, tu lèves les bras en l'air pour remuer l'adrénaline. Tu es en situation de crise. Tu veux te sentir en danger, avoir ce mal de ventre qui te tiraille jusqu'à la glotte. Tu désignes ce désir comme une crise parce que tu ne peux l'arrêter. Elle arrive brusquement pour s'emparer de tout tes sens. Elle fait de toi un rebelle, un protagoniste incompris de son public. Désemparé, tu es retiré de la normalité. Un gars bizarre, un gars à la ramasse, qui s'enfume pour oublier ses problèmes et pour trouver un au-delà accessible autre que par la mort.
Douce sensation d'évaporation.
Tu pars loin.
Le regard désaxé.

Les grands mûrs blancs de l'université s'imposent devant votre petite existence. Ils pourraient vous effrayer mais, vous étiez des conquérants. Ce n'est pas quelques mûrs et des centaines de personnes qui vont vous faire trembler. Un cœur de pierre et un esprit fier, Dewei et toi n'étiez point intimidés. Vous êtes les drapeaux qui se dressent avec audace devant la carcasse de l'institut.  
Dignité enfantine.
Révolte citadine.

«  Ferme ta gueule et contente toi de pousser biatch. » Un visage éclatant de joie. Le sourire tiré jusqu'aux oreilles, tu es à présent dans un état d'extase. En ce moment, tu profites tu temps passé avec ton meilleur pote. Un instant ancré dans ta cervelle détruite par le cannabis...
Voilà les couloirs blancs et intimidants. Vous êtes avec votre caddie, les parcourant à grande vitesse. Tu n'as pas d'inquiétudes. Pourtant, tu es en train de faire une grosse connerie. Mais, tu ne vas pas en rester là. Alors, pourquoi déjà s'en vouloir alors que les choses sérieuses n'ont pas encore fait leur apparition ? Et puis, tu n'es pas du genre à avoir des remords. Tête baissée, poings serrés, tu dévoiles ton côté extraverti sur la grande toile. T'es ingérable. On ne te garde pas avec une laisse au cou. Il en faut plus pour t'arrêter.
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Re: Rageur au grand cœur (r) | Mar 14 Oct - 15:41
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rageur au grand cœur
Je cris comme un forcené, à m'en péter la voix, à en briser les tympans de tout un chacun. Tout n'est que futilité désormais, rien ne compte, c'est l'euphorie alors je ne vois rien sauf Xue Fang dans notre bolide. Nous ne somme que des fauteurs de trouble à leur yeux, on retourne tout sur notre passage, mais sont ils conscient que nous somme la relève d'une génération décadente ? On a grandi ainsi, c'est la loi de la jungle. La rue m'a toujours appartenu, elle est mon terrain de jeu favori et j'en suis le roi. Le roi des macaque même, parce que je suis différent des autres et que je vaut beaucoup mieux qu'eux surtout. Des bip bip sont lancé à l'arraché, faisant se dresser face à nous un semblant de haie d'honneur, la route est à nous, allons donc fièrement déranger et bousculer les codes, on ne sait que faire ça après tout.

L'université calme nous accueille dans son silence presque religieux, rien ne nous stop et nos voix s'élèvent toujours, irritant certains pour mon plus grand plaisir. La révolution, la notre, on vient imposer le mode de vie que nous avons choisi, celui de dépravés anarchique se foutant de la morale. Je pousse avec hargne ce caddie boiteux qui commence à devenir lourd avec le temps. Les couloirs désert pourraient donner froid dans le dos tant ils sont beaucoup trop calme. Seulement le calme prévient la tempête qui ne serait tarder. La connerie ultime arrivera sous peu et ça va faire chier, autant que nous deux allions nous bidonner.

Une tape amicale sur la tête de mon ami suite à ses mots et je propulse le caddie. Ce dernier manque de s'encastrer violemment dans le mur en face, mais de justesse je le rattrape. Imitent le bruit d'un moteur endiablé, je reprend ma course. J'en crache mes poumons, mais ne m'arrête pas. Il en faut toujours plus beaucoup plus. Un sourire carnassier anime mon visage rouge alors que je vois les premiers étudiants quitter les salles de cours. Ils ont l'air surpris de nous trouver ici et pour bien les narguer je leur fais coucou simplement. «  C'est parti mon kiki ! » C'est le moment ou on s'impose et ou ils nous seront tous bientôt asservies. Comme si j'entrais en guerre, je pousse un cris digne des plus grands combattants. Que le jeu commence.  
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Re: Rageur au grand cœur (r) | Mer 15 Oct - 22:44
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rageur au grand cœur
Ton regard ne peut se fixer sur quelque chose. Tout dévale sous tes yeux. C'est rapide, sa roule trop vite, cependant tu aimes ça. Le danger est ta passion. Tu mords dedans comme s'il s'agissait d'une pomme. La tentation est trop grande surtout, quand tu es en présence de Dewei. Avec lui, tu ferais tout et n'importe quoi. C'est ton pote, ton frère. Il t'es très cher. Tu pourrais tout lui donner. Une partie de lui s'était imprégnée dans ta chaire. Tu seras toujours loyal envers lui. Il compte pour toi, même si ces mots ne sont sortis de ta bouche que lorsque tu étais bourré et défoncé. Ouais, t'es pas le genre de gars qui s'exprime facilement. Néanmoins, cela ne veut pas dire que tu en penses pas moins. Tu l'aimes ce type. Même s'il t'oublie un jour, lui restera à jamais dans ta mémoire. Après tout, t'as passé une bonne partie de ton adolescence avec cet abruti. Tes plus grandes merdes se sont passées avec lui. Les amours et les emmerdes c'étaient toujours avec Dewei.
Merci à toi.
Mon frère.
...

Il s'approche de toi et pourtant, tu ne l'as pas vu avant. Le mûr fonçait droit sur toi. Enfin... tu allais droit sur lui. Tu ne le regardais pas. Tu regardais les élèves et Dewei en train de s'extasier. Sur le coup, tu as eu peur. Tu pensais vraiment que t'allais t’encastrer dedans. Mais heureusement, ton pote gérait la conduite un minimum. Il vous avez empêchait de finir brutalement sur le sol.
Soupire.
Replay.

Tu ris à t'en casser la voix. Merde, c'était pas loin quand même. Tu frappes contre les rebords du caddie tel un enfant allant acheter son nouveau jouet. « Tu te branles ou quoi ? Bouges ton cul ! » Tu exiges comme un gamin capricieux. T'en veux plus. T'es loin d'être rassasié. D'ailleurs, tu chopes la farine sous tes pieds pour commencer à l'ouvrir.
Que le show commence !
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Re: Rageur au grand cœur (r) | Mer 22 Oct - 17:46
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rageur au grand cœur
L'euphorie me gagne lorsque je comprend que la fin des cours a sonné. Les étudiants commencent à sortir et enfin certain nous lance des regards étranges. Il faut avouer que ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre deux connards avec un caddie dans l’enceinte de l'université. Et pourquoi pas d'ailleurs, ça devrait devenir le moyen de transport pour se déplacer dans la fac. On dévale les couloirs comme des fous, on se pète la gorge tant on cris comme des forcenés. Deux conquérants partant pour une guerre sans merci ou plutôt une énorme connerie devrais-je dire. Je pousse le caddie très vite et lève mes jambes pour ne plus toucher le sol et profiter de l'adrénaline du moment. Xue Fang va me rendre aussi fêlé que lui un jour c'est sûr. Tout est possible lorsqu'il est là. A nous deux nous sommes les rois et dieu sait à quel point c'est le kiff. Pouvoir compter sur quelqu'un à tout moment, ne plus être seul face au reste. Ouais la jouissance même. On a beau ne pas être démonstratif, autant lui que moi, jamais on ne se fera d'accolade ou quoi que ce soit, on se sait seulement et c'est probablement la force de notre lien. Ensemble depuis des années, rien ne pourra plus nous séparer à présent.

Je lui frappe la tête lorsqu'il commence à faire son capricieux. Un vrai gamin. «  Fermes là ! » A bout de souffle déjà, je me met tout de même à accélérer répondant à ses attentes. Une voiture de course n'irait pas aussi vite que nous tant on s'envolerait presque. Je le vois chopper un sachet de farine et mon sourire carnassier s’agrandit encore plus si c'est possible. Lâchant mon guidon d'une main, j'en attrape à mon tour et me débrouille comme je le peu pour l'ouvrir. Je m'en fou un peu sur moi, mais j'en ai rien à faire. Tout me parait trop beau actuellement pour pester contre un t-shirt devenu blanc. «  YAHOUUUUU. » Un psychopathe  ne ferait pas mieux, mon bras s'agite dans les airs et je commence à asperger le peuple, lançant des grands sourire à ce s'en recevant dans la tronche. Combien de temps notre cirque allait-il durer, j'en sais rien. On allait très probablement se faire hurler dessus, tant pis. Au moins on aura ris comme des cons qu'on est, et c'est ça la vie. La liberté.
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Re: Rageur au grand cœur (r) | 
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