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    :: Défouloir :: 2017

i can read in your eyes. w/ yong ❤

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Re: i can read in your eyes. w/ yong ❤ | Sam 7 Jan - 1:29
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∞ YONGNAH
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Depuis qu’il était revenu d’elle ne sait où, cette question lui brûlait la langue. Son charme serait donc aussi puissant qu’il le prêtant ? Ne s’attaquerait-il pas uniquement à des proies faciles ? Après un court moment de silence où ses yeux s’étaient délectés de la beauté du paysage, elle reportait sa curiosité sur le jeune homme en le questionnant de mille et une questions. Est-ce qu’il l’avait embrassé ? Ou peut-être davantage ? S’était-il faire recaler ? L’avait-elle fait un peu marcher ou s’était-elle immédiatement lancée dans ses bras ? Face à son avalanche de question et de supposition, le jeune homme restait calme en lui tendant seulement un mouchoir en tissu qu’il sortait de son costume. Pendant un instant, elle le regardait d’un air un peu perplexe. Prête à lui dire qu’elle ne lui avait pas demandé un  mouchoir mais plutôt, des informations, il l’incitait à le prendre et à le déplier. Moyennement convaincue elle l’attrapait. Ce n’est qu’en le dépliant qu’elle remarquait la fameuse trace de rouge à lèvre puis un l’intérieur un morceau de papier contenant un numéro de téléphone. Elle s’arrêtait un instant comme pour compter les chiffres histoire de ne pas se faire berner. « Pourquoi ça ne t’intéresse pas ? » Demandait-elle un peu surprise en levant la tête vers lui. Remarquant l’écart qui les séparait comme il avait continué d’avancer, elle augmentait le rythme de ses pas pour le rattraper. « Ca ne m’intéresse pas non plus, je ne mange pas de ce pain-là. » Se plaignait-elle un peu contrainte de garder ce fameux mouchoir marqué des lèvres de la jeune femme. Même si elle avait eu une légère aventure avec une femme, elle n’est pas moins hétérosexuelle. Yeon Ju n’est qu’une sorte d’écart après tout, il paraît qu’il ne faut pas mourir con ? Quand bien ce fut une expérience intéressante même si elle exprime quelques regrets, elle ne souhaite pas recommencer une nouvelle fois et préfère s’arrêter aux hommes. Au moins, elle sait qu’elle ne mourra pas avec le regret de n’avoir jamais essayé.  Quoi qu’il en soit, Chae Nah avait perdu son pari. Elle qui s’était avérée si confiante, avait désormais la preuve de la puissance de son charme entre les mains. Bon eh bien, elle lui payera son fameux tête à tête !

Finalement ils s’arrêtaient face à un pont avec à son bout, un pavillon. Une image magnifique qui lui donnait étrangement une sensation de déjà-vu. Pourtant, c’est bien la première fois qu’elle se trouve en ces lieux. Elle prit son bras qu’il lui présentait, logeant par la même occasion son fameux trophée dans le creux de la main du jeune homme. Elle levait à nouveau les yeux pour admirer la vue, ne l’écoutant qu’à moitié tant elle trouvait ce lieu d’une beauté déconcertante. Pourtant, elle ne manquait pas ses dires trahissant ses connaissances en matière de drama. Un large sourire se glissait sur ses lèvres, prête à le taquiner quand il vient à se justifier prétextant qu’il a des sœurs et que les filles de la fraternité détiennent trop souvent la télécommande de la télévision. « Ce n’est pas de ma faute si nos programmes sont meilleurs que les vôtre et qu’on a le dragon Hera dans nos rangs … » Déclarait-elle en riant un peu, le suivant dans la traversée de ce fameux ponton. Hera est l’arme secrète des filles, le dragon, celle qui calme tout le monde en un cri. Elle fait un peu peur parfois  à Chae Nah tant elle peut se montrer stricte et impressionnant. Ce qui ne l’empêche pas de faire des conneries en soi mais assez pour penser une seconde à elle avant de les faire.




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Re: i can read in your eyes. w/ yong ❤ | Dim 15 Jan - 11:18
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∞ YONGNAH
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Je lui offrit mon bras afin de la faire traverser le pont, telle ma dame avec laquelle je me promènerai en seigneur dans mes jardins royaux. Il y eut, lorsqu’elle toucha ma main, ce petit courant électrique qui bien qu’imperceptible en apparence me déconcerta. Comme une vision. À croire que oui, j’avais l’impression d’être projeté littéralement dans un drama. Et le beau jeune homme un peu séducteur qui se joue de l’héroïne ne finit-il pas toujours par… avoir des sentiments pour elle ? Impossible ! J’étais Yu Yong Sun. L’affection sincère pour une femme, je ne connaissais pas, et je n’avais nulle intention d’apprendre un jour. Je n’étais pas un débutant. Ce n’était les interminables jambes de Gwak Chae Nah qui parviendraient à me prendre à mon propre piège. À croire que oui, j’avais subi un lavage de cerveau dramatesque un peu plus ancré que je n’en avais conscience. Comment pouvait-on se laisser dominer de la sorte au sein de la fraternité alors que limite nous les hommes étions plus nombreux, en plus d’être si ce n’était forts au moins particulièrement envahissant ? Chaenah ne tarda pas à m’en donner la réponse : la mini-renarde despotique.
« Ah oui… C’est pas équitable ça comme adversité… »
Heureusement quand même qu’avec toute ses activités elle n’était pas si souvent présente au dortoir surtout à l’heure de regarder la télé en fin de journée. Néanmoins, j’espérai que jamais elle n’aurait le moindre pouvoir au sein de notre fraternité, parce que déjà là, elle se permettait de jouer les colonels mais si en plus ce rôle devenait légitime…

Nous traversâmes donc le pont pour atteindre le l’îlot se dressant au milieu de l’étendue d’eau. Je m’asseyais sur les petites marches du perron du célèbre pavillon. Chanceux acteurs qui avaient réellement jouer ici. Dans ma tête, j’interprétai presque un rôle, mais… ma belle à côté de moi ne jouait certainement pas le même. Je devais être prudent entre jouer la comédie de l’idiot qui se prend pour un prince de Joseon et me trahir en formulant des références un peu trop élaboré pour le futur crétin de paparazzi que je suis censé être. Interprété un rôle dans un autre rôle, pas toujours une mince affaire ! Je levais les yeux pour apprécier la vue du paysage, des arbres dotés de leur feuillage d’automne sur fond de ciel bleu dégagé. J’inspirai, l’air semblait si frais et pur. Mes iris se reposèrent sur ma compagne à laquelle je fis signe de venir s’asseoir à côté de moi.  Ma paume s’ouvrit ensuite sur le fameux mouchoir qu’elle y avait relogé. Sourire aux lèvres, mes yeux allèrent de l’étoffe au regard de ma partenaire :
« Tu voulais savoir pourquoi je n’étais pas intéressé ? »
Je montai le morceau de tissu à mon visage, sous mon nez pour en humer la fragrance comme si celui-ci avec quelque chose de délicieusement agréable.
« Hum… Un doux parfum fleuri… »
Puis, je l’y ôtais pour le ranger en glissant ma main dans le repli de mon vêtement d’époque où mes doigts continuèrent de chercher quelque chose :
« Pourquoi se contenter d’un carré de chocolat quand on peut avoir tout un gâteau ? Il faut juste savoir patienter le temps de la cuisson. »
Je sortis un autre petit paquet de tissu que je déballai pour révéler les biscuits au miel et aux autres petites gourmandises que j’avais subtilisé discrètement au buffet avant que nous ne nous éclipsions tous les deux dans les jardins.
« Accordons nous une petite pause avant de devoir y retourner ! Il ne faudrait pas les faire attendre, comment le tournage pourrait-il continuer sans nous ? »
Parfaitement bien sans le moindre doute, mais bon… Il valait comme mieux éviter que notre absence se remarque et que nous soyons trouvé ici.

Ce fut un moment paisible, où évidemment, je n’ai pas manqué de charrier et faire du charme à ma belle camarade de fraternité. Peut-être aurais-je dû en profiter encore un peu plus car à partir de notre retour sur le site du tournage, nos fonctions de figurants ne furent pu amener à se recouper de tout le reste de la journée.




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