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Go Bo Ni (mad world)

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Go Bo Ni (mad world) | Dim 25 Sep - 22:05
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Go Bo Ni
ne rêve pas ta vie, vis tes rêves

ENGAGEE
(★★★★★)
EMOTIVE
(★★★★✰)
ATTACHANTE
(★★★✰✰)
IMPULSIVE
(★★★★✰)
BOUDEUSE
(★★★✰✰)
TÊTUE
(★★★★✰)
IMPREVISIBLE
(★★★★✰)
SUPERSTITIEUSE
(★★★✰✰)
AIMANTE
(★★★★✰)
DECALEE
(★★★★★)
REVOLTEE
(★★★★✰)
UTOPISTE
(★★★★★)
LIBRE
(★★★✰✰)
CHANGEANTE
(★★★✰✰)
IDEALISTE
(★★★★★)
nom : Go comme dans "matez-moi cette belle gow" eh ouais. prénom : Bo Ni, Bonnie pour les occidentaux, Bo parce qu'elle préfère comme ça (ça fait plus intime), Boniche pour ses proches. âge : gamine à tête d'enfant, 19 ans au compteur. date et lieu de naissance : 22 décembre 1996 à Séoul. origines : elle a un peu toutes les origines du monde, elle appelle ça son sang coloré - de sa mère elle a des origines françaises, belges, irlandaises, anglaises et de lointaines russes - de son père elle a des origines coréennes et chinoises - askip elle aurait aussi des origines gitanes. nationalité : coréenne par sa naissance ; ce sont ses grands-parents qui ont revendiqué cette nationalité, même si elle peut prétendre à la nationalité française également. cursus universitaire : /. métier : bosse à temps partiels dans le café de ses parents le "Let's Go"- chante dans la rue contre une bouchée de pain (qu'en général elle distribue aux vrais mendiants) - membre d'une associations classée top secrète de protection de la vie animale. orientation sexuelle : hétéro, homo, bi, pan... elle aime pas trop les étiquettes alors elle se contente de dire qu'elle n'est qu'une amoureuse de la race humaine. classe sociale : disons qu'elle manque de rien, ses parents gagnent suffisamment grâce à leur café et pour le reste, y a papi et mamie qui sont plutôt friqués et lésinent pas sur l'argent de poche. code du règlement : ok (neir.) tu veux t'investir ? les violets svp :heart:

Rumour has it...
elle porte pas de soutiens-gorge aaaah trop sale (VRAI, parce qu'elle en a pas besoin, que ça sert à rien et que goddamnit ses seins se portent mieux sans #FREE THE NIPPLE) + elle mange que du gazon, un vrai lapin (FAUX, elle mange aussi des carottes bah ouais) + c'est une véritable sirène vrai de vrai (FAUX, même si elle aime à le croire, elle est bien humaine) + elle chante quasiment tout le temps (VRAI, elle se cantonne pas à la douche vous croyez quoi? elle chante depuis qu'elle est petite, elle adore ça) + elle a déjà fait une manifestation seins nus avec les femen (VRAI, et sans commentaire) + elle participe à toutes les manifestations genre même quand elle connaît pas la cause (VRAI/FAUX, elle participe souvent aux manifestations, mais elle se documente à chaque fois non mais) + elle est un peu "vierge du coeur" (VRAI, elle sait pas vraiment c'que c'est l'amour, le vrai, le grand, elle est incapable de différencier l'attachement et l'attirance de l'amour) + par contre c'est une vraie libertine (MOYEN, elle a tendance à papillonner à droite et à gauche au grès de ses envies, mais faut pas non plus abuser) + en vérité c'est un petit génie, elle est plus intelligente qu'elle en a l'air (MOYEN, c'est pas vraiment un génie, elle a juste eu son bac avec un an d'avance, grâce aux cours à la maison de ses parents qui lui ont fait acquérir un niveau plus élevé)
Survole l'avatar, petit coquin.
My character
« Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale que d’être bien intégré dans une société malade. »
J'l'aime pas, cette société, j'la supporte pas. Papa il dit que j'réfléchis trop, que j'cogite trop - mam elle dit que j'suis une battante, que j'ai raison. Mam elle dit toujours qu'il faut se poser les bonnes questions, même si on est pas destinés à trouver les réponses, au moins on a suivi tout le processus intellectuel.
C'est pas une intellectuelle, mam. C'est pas un p'tit génie, elle a pas un QI extraordinaire, elle est pas hyper cultivée. Non, mam elle est plus que ça, mam elle ressent avec les tripes, intègre par le coeur. Mam elle réfléchit beaucoup sur le monde qui l'entoure. Elle se considère comme une penseuse libre.
Mam, elle dit tout le temps que j'suis ses traces.
Et moi j'adore cette idée (moi aussi j'veux être une penseuse libre).
C'est pas facile de vivre dans un monde qui nous rejette.
J'suis différente des autres. Je sais pas quand ça a commencé, probablement à ma naissance. J'avais pas trop le choix, vu ma famille. Pourtant j'ai passé tant de temps à vivre dans un pays qui me comprenait pas.
J'suis trop excentrique, j'suis trop bruyante, j'suis trop bizarre, j'suis trop décomplexée, sans aucuns tabous, j'leur ressemble pas, à tous. J'ai pas les bonnes réactions, pas le bon comportement. J'ai un mode de vie bien trop décalé, qui sied pas à leurs attentes. J'ai pas été éduquée pareil qu'eux tous, j'ai pas reçu le même traitement. J'm'en fiche des cours, j'm'en fiche de la notoriété.
J'veux vivre. Juste vivre.
J'veux aimer. Juste aimer.
J'veux vivre en aimant, vivre d'amour, en toute liberté, toujours. Exister en communion avec la nature, avec les choses, avec les êtres. Ne rien entraver, n'être entravé par rien. Juste faire mes choix, mes propres choix - et faire ce que je souhaite faire.
J'suis un électron libre, moi. J'suis frivole, j'suis légère, j'aime à ma façon, j'aime aimer, mais j'aime à durée limitée, j'aime l'espace d'un court laps de temps - parce qu'en vérité je sais pas comment aimer. En vérité, j'ai jamais été amoureuse.
Mais c'est encore moins facile de vivre dans un monde qu'on rejette.
Il me dégoûte, ce monde, parfois. Quand j'vois les animaux maltraités, torturés, broyés, dévorés. Quand j'vois les arbres détruits, annihilés, remplacés - le béton s'installer là où vivait la nature. Quand j'vois les humains s'entre-tuer, se juger, se blesser.
C'est pas si difficile, pourtant, de cohabiter avec les autres.
Si ?
Mam, elle dit que j'suis une utopiste, une idéaliste. Mam, elle dit aussi qu'elle est fière de moi, de mon combat. C'est rare d'être aussi jeune et aussi engagée, j'le sais, mais pour moi c'est normal. J'lève les poings pour toutes les causes qui me semblent juste. J'hésite pas à hausser la voix, à ma faire entendre, partager mes idées, mes idéaux.
Y a rien qui peut me faire taire - c'est arrivé une fois, une seule, ça m'a suffit.
On me donne des noms, beaucoup de noms. J'suis une révoltée, j'suis contre le système, une anti-spéciste, une vegan, un égalitariste, une féministe - on m'a dit aussi que j'étais une connasse, une folle, une gamine. Que j'étais perdue dans un monde de rêves, un monde de fantasmes, que le monde c'est pas ça, c'est pas aussi facile.
Mais j'suis pas aussi naïve qu'ils le pensent.
J'sais que j'arriverai pas à changer le monde - mais j'sais aussi que j'y arriverai encore moins si j'essaie pas.
Alors j'essaie.
De toutes mes forces.
Et parfois, je plonge dans une sorte de mélancolie, une humeur sombre, pesante.
J'trouve pas ma place ici bas, j'essaie pas de la trouver ma place ici bas. Et j'm'en sors bien, et j'm'en fiche. Mais quelques fois, c'est pesant. Quelques fois, j'ai l'impression que ça m'étouffe, que ça me détruit. J'suis trop émotive, j'supporte pas la violence - et ça m'tue.
J'suis d'humeur changeante, parfois j'peux sourire, rire, être heureuse, et ensuite plonger en pleine déprime. Le vague à l'âme, j'connais bien ça. Et j'me noie, souvent.
C'est une sorte de... vide. C'est pas facile à expliquer. C'est destructeur. Je fixe le mur et j'ai l'impression d'être en train de mourir. Tout simplement. Comme si mon coeur cessait de battre.
Et ça peut arriver sans crier gare.
Ça peut arriver sans raison précise.
Tout c'que j'sais c'est que ça arrive, puis que ça finit par repartir. Mais parfois ça me fait peur, oui, très peur. Car j'ai l'impression de tomber. De couler. Sans pouvoir me retenir.
Mais c'est pas si fréquent que ça. Et le reste du temps, je souris, et ris, et j'suis heureuse - heureuse d'exister, d'être là, avec mes amis. J'profite de la vie, de chaque rayon de soleil.
Et malgré ce qu'on pourrait penser, j'arrive à poser sur le monde un regard plein de candeur. J'aime les choses belles, m'extasier devant des couchers de soleil, admirer pendant des heures les fleurs qui éclosent, petits bouts de nature.
Mais maintenant que j'suis rentrée, après mes quinze mois de voyage, j'ai peur un peu. Peur d'avoir le mal du pays.
(Peut-être que j'aurais jamais dû rentrer.)
This is my story
sois le changement que tu veux voir dans le monde

«
Il était une fois, un jeune homme, beaucoup trop terre-à-terre et une jeune femme, la tête dans les nuages, inaccessible et fuyante comme de l'eau. Deux êtres que tout oppose, que rien, nullement destinés à se rencontrer un jour. Et pourtant. Ça a commencé par une rencontre banale dans les rues de Séoul. Elle, lumineuse, joyeuse, ses cheveux blonds qui captent les rayons de soleil, qui captent son regard à lui, aussi, cet asiatique aux yeux sombres, au visage inexpressif, qui s’ouvre pourtant devant cette vision divine. Ça a commencé par cette rencontre, ce coup de foudre entre ces deux êtres qui n’avaient rien en commun, ne parlaient même pas la même langue. Ils ont commencé par se regarder, par s’apprivoiser, par tenter de communiquer dans des langages qui n’étaient pas les leurs, par rire aussi, beaucoup, à cause des mimiques et des gestes maladroits. Ça a commence par la rencontre entre ce jeune homme, qui n’a jamais mis le pied hors de la Corée, et cette femme, qui a quitté la France à ses dix-huit ans pour explorer le monde. Ils se sont rencontrés un jour, et le lendemain ils partaient sur les routes ensemble, main dans la main.

D E T R U I R E

C'est trois ans après le départ, qu'elles sont arrivées, les douleurs aux ventres. Un rendez-vous chez le médecin, une échographie plus tard, et elle est annoncée, l'arrivée de l'enfant. Elle n’a que quelques semaines pour se préparer, la future mère, à la naissance de son gosse. Déni de grossesse, c’est comme ça qu’ils ont appelé ça, un déni qu’a duré huit mois et qu’a laissé un goût amer dans la bouche des parents. Fille née, sitôt expédiée chez ses grands-parents coréens. Parents bohèmes qui repartirent en voyage, pas prêts à élever l’être qu’ils ont créé, ils fuirent pour continuer leur vie, abandonnant derrière eux ce bébé aux yeux grands ouverts.
Elle a été heureuse, pourtant, la gamine. Élevée les premières années par mamie, par papi, aidés régulièrement par tata et puis tonton, elle a jamais manqué de rien. Pendant quatre ans elle a su c’que c’était, de vivre dans une famille stable, dans un foyer fixe. Et puis ils sont revenus, ses géniteurs, tels deux héros débarquant la cape au vent. Ils l'ont embarquée dans leur mini van, et elle a dû dire adieu à sa vie. C’est à ce moment-là qu’ils ont commencé, les déménagements à répétition, les écoles qui changent chaque année, puis qui s'arrêtent définitivement, pour laisser aux parents le soin de faire cours eux-même. Y a eu les pays tous différents, également. Ils sont allés en Belgique, et puis en France, avant de revenir en Allemagne et puis de tenter l'Angleterre. Y a eu la Norvège, aussi, un petit bout de Finlande. C’est quand elle a eu onze ans qu’ils sont revenus en Corée, sous l’insistance de la famille Go. Refourguée dans une école typique de Séoul, seule non bridée dans cet océan d’yeux tirés, le cauchemar a commencé. Trop différente, trop bizarre, trop excentrique, trop bruyante, trop passionnée, trop engagée, trop chanteuse, trop tout, elle a connu le rejet, les coups bas, les moqueries, les insultes, les bousculades dans les escaliers, les affaires déchirées et piétinées. Frappée, humiliée, elle savait pas quoi faire, la gamine, elle savait pas comment s’adapter, elle savait pas comment se faire aimer. Alors elle s'est tue, et elle a subit. Elle a éteint sa flamme, et elle a encaissé. Les rires acidulés, les paroles mélodieuses, ont progressivement cessé de retentir dans la petite maison. Elle se sentait seule, la gamine, isolée, y avait plus personne, y avait plus rien pour elle. Même les yeux-ciels de sa mère parvenaient pas à la réconforter, même le torse solide de son père arrivait pas à réchauffer son cœur. Elle dormait plus, la gamine, parce qu’elle avait peur, parce qu’elle avait mal, parce qu’elle était seule. Alors elle les a avalées, ces pilules miracles, censées soigner les souffrances, elle les a avalées, ces boules de bonheur promesses d’un au-delà moins sale et plus lumineux.
(Et puis y a eu la douleur, la nausée, les vomissements, les gémissements, les cris, les hurlements.)
Et la voilà la petite sirène nageant dans l’ambulance, une perfusion de sucre plantée dans le bras, et le foie complètement bousillé.

R E C O N S T R U I R E

Elles ont pas été faciles, ces années. Elle a vite ouvert les yeux après tout ça, mais son cœur il s'est pas rouvert tout de suite. Elle est restée à l’hôpital un peu, elle mangeait à peine, elle a été suivie par un psy, elle lui parlait pas, elle parlait peu de toute manière, elle était pâle, elle souriait plus. Y avait qu'une personne, qui parvenait à illuminer son visage, ce p'tit gars, du nom de Chungsu, rencontré à l'école, jamais vraiment connu, mais qui venait la voir régulièrement, sans fautes. C'était pas suffisant, pourtant, à le lui redonner, le goût de la vie. Alors un jour ses parents ont débarqué et l’ont fait sortir. Tous les trois ils se sont envolés pour Paris, chez ses grands-parents maternels, et ça a illuminé sa vie. Ils ont très vite déménagés à Beau champs, en Dordogne, un écovillage, un mode de vie communautaire, centré sur la nature, centré sur la vie. Quand elle y a posé le pied pour la première fois, la gamine, elle a laissé tous ses problèmes derrière elle, dans la vile. Elle a abandonné l’ancienne elle, elle est redevenue celle qu’elle était avant de retourner en Corée. Elle a intégré une petite école, rencontré de nouvelles personnes, toutes aussi loufoques qu’elle, des amis pour la vie, ils se le sont jurés. Elle s’est épanouie, et il est revenu son sourire, encore plus fort, encore plus beau, encore plus étincelant.
Déjà bien touchée par l’éducation un peu hippie de ses parents, elle s’est engagée encore plus, a affirmé ses idées. Petite fille à l’esprit bien trop grand, elle a commencé à se renseigner toujours plus, est devenue une petite justicière, luttant pour le bien commun, criant contre les injustices, poursuivant les délinquants. Elle a été blessée plusieurs fois, la petite pacifique qui auparavant se cachait les yeux devant les scènes de bagarre à la télévision. Elle s’est attirée des ennuis, c’est sûr. Mais elle a toujours lutté pour ce qu’elle croyait juste et c’est pour ça qu’elle s’en tirait toujours avec le sourire. Elle est devenue une féministe acharnée, une fervente défenseure des droits des animaux. De végétarienne depuis son enfance, à cause du régime alimentaire de ses géniteurs, elle a commencé à s'intéressé au veganisme. Elle s'est mise au yoga, aussi, pour la paix de l’esprit et du corps. Elle pouvait passer des heures durant à se balader dehors, à entrer en communion avec la nature. C’est dans ce petit coin de paradis, qu’elle s’est mise à aimer tant la nature, Bo.
Elle a continué sa vie, tranquillement, vivant au jour le jour, expérimentant de nouvelles choses, partant à l’aventure avec ses amis. Et puis elle a passé le bac avec un an d'avance, et a décidé de commencer ses études supérieures en Corée. Ils ont voulu l’en empêcher, ses parents, mais elle a toujours refusé de les écouter. Alors elle a de nouveau posé le pied sur le sol coréen, armée de son plus beau sourire, sans plus jamais se préoccuper des blessures que lui avait causé cet endroit si souvent maudit. Comme si elles n’avaient jamais existé. Elle est restée plusieurs mois, sans rien faire, à aider ses parents à lancer leur fameux café. Puis à la rentrée elle a intégré l'université, en informatique, un outil qu’elle connaissait si peu, pour le défi, et puis pour se prouver à elle-même qu’elle pouvait le faire. C’était très dur. Voire impossible. Elle peinait à sortir la tête de l’eau, ne passant définitivement pas assez de temps sur ses cours, plutôt préoccupée par les sorties. Tous ces mois passés à la fac ont été illuminés par des personnes extraordinaires. Y avait Jihae, sa meilleure amie pour la vie, sa partenaire de coups foireux, sa femme,  son tout. Elle a passé une année merveilleuse et pourtant y avait ce petit truc qui clochait, qui résonnait dans son âme, lui prouvait que tout n’allait pas forcément bien. Elle a passé ses examens, validé de peu sa première année et a tranquillement continué ses études. Sauf que ça allait toujours pas, elle se sentait de plus en plus mal à l'aise, sans parvenir à comprendre pourquoi. Mais un jour elle s'est réveillée, et ça a été l'illumination. Elle a arrêté ses études sur un coup de tête et, en juillet 2015, a décidé de suivre le modèle de sa mère et de partir se découvrir sur les routes, en toute liberté. Elle a dit au revoir à Séoul, à ses amis. C’était un déchirement et pourtant elle a pas hésité à partir, sac à dos sur l’épaule, vélo entre les mains.
Petite fille un peu bohème, qui s’est forgée entre les villes, qu’avait besoin d’apprendre à se connaître et pouvait pas le faire enfermée dans le béton.

V I V R E

Elle a voyagé, la gamine, un moment, des mois, un an, plus, même. Elle a découvert du monde, du pays, un petit groupe avec lequel elle a exploré, le tout sur son fidèle vélo. Elle a fait la connaissance de moines bouddhistes, qui lui ont ouvert l’esprit, éclairé l’âme. Elle a passé plusieurs nuits dans un ghetto, à dormir main dans la main avec un orphelin rom. Elle a détourné un camion qui s’apprêtait à livrer des cochons à l’abattoir, pour leur trouver un nouveau foyer. Elle a été accueillie dans une tribus amérindiennes, les quechuas, l’espace de quelques jours. Elle a nagé avec des dauphins, sauvé des poissons pris dans du plastique, soigné une sirène échouée sur la plage (bon cette dernière anecdote est à priori fausse, mais elle aime beaucoup cette histoire). Elle a fait une course en hors-bord sur la mer, mis la pâté à son rival avant de se faire balancer à l’eau par sa supposée coéquipière. Elle a traversé une partie du désert à dos de dromadaire, rencontré des peuples étrangers, expérimenté les nuits glaciales du Sahara. Elle est sortie dans la rue, le poing brandi, manifestant avec le peuple français. Elle a découvert les favelas brésiliennes, émue aux larmes devant le spectacle de ce peuple qui survit. Elle est allée partout où elle pouvait aller, a rencontré gens qui lui ont changé la vie, ont enrichi ses expériences, lui ont fait découvrir de nouvelles cultures, un nouvel univers. Elle en est ressortie transformée, la gamine, plus déterminée, plus engagée, plus forte, plus décidée que jamais à faire ce qu’il fallait faire pour créer un monde meilleur, dont elle ne risquerait plus d’avoir honte. Elle veut se battre pour ce en quoi elle croit, la gamine. Se relever, toujours plus solide, et puis transformer les choses, petit-à-petit, mais sûrement. C’est avec cette idée en tête qu’elle est revenue, encore une fois, en Corée, des rêves pleins la tête, des projets ancrés dans son cœur. Elle sait pas trop pourquoi elle est retournée à Séoul, mais y a une petite voix qui lui a murmuré que c’était par là qu’il fallait commencer. Parce que c’est son pays natal, là où habite une grande partie de sa famille. Parce que c’est là où elle s’est forgée, où elle a grandi.

»
Et tu le sais, hein, finalement, que c'est moi, cette gamine ?
Que ça a toujours été moi, cette gamine.
About me
Je suis...

Pamperika

:nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:  :nabilla:

(vous me connaissez depuis l'temps non? :russe:)
Célébrité prise

Code:
[url=http://www.shaketheworld.net/u995][b]▲[/b][/url][url=http://www.shaketheworld.net/]▼[/url] <taken>NINA NESBITT</taken> ✎ go bo ni



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Re: Go Bo Ni (mad world) | Dim 25 Sep - 22:06
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lkefmkefm
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Re: Go Bo Ni (mad world) | Dim 25 Sep - 22:07
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:oo:
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Re: Go Bo Ni (mad world) | Dim 25 Sep - 22:08
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NON :oo: JE REFUSE :oo: LA PREMIERE PLACE :cry:
et je suis pas sous le bon compte :cry: :cry:
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Re: Go Bo Ni (mad world) | Dim 25 Sep - 22:11
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COMMENT ÇA T'AS POSTÉ EN SCRED SANS NOUS LE DIRE ????? :oo:
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Re: Go Bo Ni (mad world) | Dim 25 Sep - 22:12
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CHUNG SU FAIS ATTENTION A TES ARRIÈRES, JE TE CONSEILLE DE DORMIR QUE SUR UNE OREILLE :oo:

JE BOUDE TU M'ENTENDS, JE BOUUUDES :cry: :cry: :cry: :cry:
(mais je t'aime alice :plz: trop d'amour en moi pour toi, tu es revenue :plz:)
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Re: Go Bo Ni (mad world) | Dim 25 Sep - 22:16
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RE BIENVENUE TU CONNAIS LA MAISON

JTM

ET SURTOUT
SI TU ES JEUNE TU REGARDES PAS CA :oo: +18 :
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Re: Go Bo Ni (mad world) | Dim 25 Sep - 22:17
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moi j'y vais en love intégral, galactique et infini, paix et amour sur tous et pas de guerre :han: comment t'es belle, comment je vais lire ça avant d'aller me coucher :heart::heart:
t'es trop belle, je t'aime :heart: (viens dans mon lit stp ajoute moi à ta chrono)
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Re: Go Bo Ni (mad world) | Dim 25 Sep - 22:20
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:cry:
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Re: Go Bo Ni (mad world) | Dim 25 Sep - 22:25
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Hiiiiiiiii je viens de lire l'histoire je kiffe graaaaaaave **
xkdjdjdjdjdkdkdjd mon amie de moi des favelas :shy:
Contenu sponsorisé
 
Re: Go Bo Ni (mad world) | 
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