Jina avait eu cours toute la journée, et donc, pour finir un devoir de droit, elle s'était posée dans un des amphis pour travailler. Bon, d'accord c'était pas vraiment... légal, mais plusieurs personnes le faisaient réguliérement. Alors à la fin du cours, elle s'était posée et avait gratté. Elle n'avait pas vraiment vu le temps passer, et elle ne se sentit pas non plus sombrer dans les bras de Morphée. Elle rêva de licornes bleues et de pingouins roses qui lui disaient quelque chose... Mais quoi ? Et lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle réalisa deux choses. Petit 1, les gens n'étaient plus là, ce qui n'augurait rien de bon... Petit 2, il ne semblait plus faire jour. Pire encore, elle était dans le noir. Et là, elle commença a se demander ce qui se passait. Peut être elle révait encore hein ? Et si c'était ça ? Puis elle secoua la tête. Elle regardait son téléphone. Il était 21,59... et elle ne captait pas ici. Évidemment, le brouilleur devait fonctionner. Elle siffla entre ses dents, et a l'aide de la lumiére de son téléphone, elle ramassa ses affaires, tenta de se recoiffer, et se dirigea d'un pas totalement décidé vers la porte, avant de heurter un truc métallique et solide. Elle ne cacha même pas sa stupeur, et se mit a courir vers l'autre entrée, ou le résultat fut identique. Et mer...credi. Semblait qu'elle était bien enfermée sur ce coup là. Et d'une voix pas spécialement rassurée, elle osa demander a l'obscurité.
« Y'a quelqu'un ? »
Ok... Les trois quarts des films d'horreurs avaient pour théme, des personnages enfermés et un fou furieux a tronçonneuse qui venait les zigouiller dans le noir....  Et à cette pensée, elle sentit une sueur froide couleur le long de son dos. Et si quelqu'un était venu pour la tuer ? Et si lundi on retrouvait des morceaux d'elle partout ? Elle secoua la tête. Elle refusait de se laisser gagner par la panique, qui malgré tout montait.... Elle n'était pas du tout à l'aise là. Et quelque chose lui disait que ca ne s'arrangerait pas dans les quelques heures à venir si elle ne sortait pas d'ici. On était vendredi soir... Personne ne viendrait ici avant lundi matin. Et elle ne tiendrait jamais jusque là, pas dans le noir, avec un potentiel fou furieux qui essaierait de la tuer.... Et c'est sans réfléchir qu'elle se mit a se murmurer.
« Sortez moi de là, je suis trop jeune pour mourir dans cette fac.. »