You can bring your drugs baby, I can bring my pain.

Pain, without love. Pain, I can't get enough. Pain, I like it rough Ccuse I'd rather feel pain than nothing at all. You're sick of feeling numb, you're not the only one. I'll take you by the hand, and I'll show you a world that you can understand. This life is filled with hurt when happiness doesn't work. Trust me and take my hand when the lights go out you will understand

Tenue + Je ne dis rien. Je pince mes lèvres pour retenir le flot de colère qui menace de s’abattre sur lui comme de nouveaux coups qu’il ne saurait pas encaisser. Cette trousse de secours que je sors trop souvent à mon goût m’écœure. Je ne le comprends pas. J’en arrive à un point où j’aimerais pouvoir être dans sa tête, rien qu’une fois pour saisir l’utilité de ses gestes. Je le sais … je le sais qu’il est en colère, qu’il garde pour lui et qu’il n’a trouvé que ce seul moyen pour ne pas péter un câble. Cogner, cogner comme si c’était le remède miracle à tout. Mais putain … laissez-moi t’aider Su Jin ! Je déteste me sentir aussi impuissante face à lui. Son sourire arrogant comme si rien ne l’atteignait, ses épaules bien droites alors qu’il pince ses lèvres pour retenir une grimace de douleur. J’ai l’impression de le revoir gamin, quand il prenait les coups à notre place pour nous protéger. Mais aujourd’hui, aujourd’hui qui doit-il protéger ? Aime-t-il tant que ça taper sur les autres et recevoir des coups ? Je ne compte plus le nombre de fois où je l’ai vu en sang, titubant, et s’accrochant à moi pour ne pas tomber. J’ai vu, aussi, combien il pouvait détester que je le voie dans cet état. Mais devine quoi Su Jin, ta petite sœur a grandit et a chacune de tes conneries je viendrais te saouler. Je n’arrive pas à ouvrir les compresses de gaz et ça m’énerve. Mes mains tremblent et mon souffle devient rapide. Je suis blessée de le voir dans cet état. Ca me tue de constater que mon frère n’est pas heureux, que j’ai beau être avec lui, ce n’est pas ce qui lui manque. Je finis par arracher rageusement le papier et prendre une compresse pour mettre de l’antiseptique dessus. Je me tourne vers lui sans lever mon regard dans sa direction. Je me contente de fixer ses mains couvertes de plaies. Monsieur tape fort. Monsieur se bat bien. Mais monsieur à toujours les phalanges dans un sale état. Je serre les dents et appuie sur ses blessures sans vraiment le ménager. S’il est assez fort pour jouer au caïd il le sera assez pour supporter le « produit qui pique ». J’étais en pleine soirée avec Su Ah quand on m’a appelé du portable de mon frère pour me demander de venir le chercher. Comme d’habitude. Il n’a même pas besoin d’être complètement ivre pour s’attirer des emmerdes. Je n’ai pas eut le temps de me changer avant de venir le trouver et j’attends impatiemment sa remarque sur mon ventre dénudé et sur mon short trop court. Oui, vraiment impatiemment, assez pour en profiter pour lui rentrer dans le tas. Tu me connais Su Jin. Tu me connais assez pour savoir que je suis en colère.

Soirée de merde. Je me suis battu contre des fils de chien qui voulaient s'en prendre à mes amis, j'avais mis toute ma haine dans les coups de poings et les coups de pied. Mon pote m'a ramené chez moi et ce con avait téléphoné à ma petite-sœur. Aish, je pense qu'elle va me faire une petite crise de colère. Souvent, je me bats seulement parce que la rage que j'ai en moi me le demande, ça peut vous paraître bizarre, mais j'ai souvent l'impression que cette rage est l'unique raison pour laquelle je vis. Je sais que Su Nah s'inquiète de me voir comme ça, mais elle doit plus s'inquiéter pour elle parce que vu comment elle est habillée, elle risque d'avoir des mecs avec la banane en l'air lui courir après. Je peux encore me battre pour protéger ma sœur vous savez ? Ce n'est pas quelques égratignures qui va m'empêcher de tuer les mecs qui s'approchent d'elle. Je suis capable de tuer si on touche à mon frère, ma sœur ou à ma cousine, Seong Hee puisque je recherche le mec qui l'a foutu en cloque. Je suis pire qu'un psychopathe. Su Nah me soigne, elle ne me regarde pas, elle doit bouillir à l'intérieur, elle veut sûrement me hurler dessus, me faire la morale ou je ne sais quoi. « Tu ne dois pas sortir dans cette tenue. » dis-je à voix basse, je ne veux pas qu'on s'engueule, mais il fallait que je dise ce que je pense. Si mon frère était là, il lui dirait la même chose puisqu'on protège trop notre bébé. Le désinfectant pour les plaies me faisait faire de petites grimaces qui signifiaient que j'ai un peu mal, mais bon, qu'est-ce qu'on s'en fout ? Il faut combattre la douleur par la douleur, alors ça me fait du bien de pensée ça comme ça. J'attrape le menton de Su Nah avec ma main gauche pour qu'elle me regarde dans les yeux. « Tu es en colère ? Tu sais que ça ne sert à rien ? » lui dis-je en lui tirant légèrement la joue. Je lui avais mis un peu de sang sur sa petite figure, je fis un petit sourire tout en continuant de la regarder droit dans les yeux. Tu me connais Sun Ah, tu sais très bien que je fais dans le sonore et le dégueulasse quand je dois me battre, alors excuse moi. Je suis comme Marv de Sin City, je suis qu'une brute, mais j'ai un bon fond et ça ma petite-sœur le savait.

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Tenue + Je laisse mes doigts parcourir se main blessée. J’ai beau dire que je suis en colère contre lui je ne peux m’empêcher de prendre soin de lui. Je l’aime après tout et de le voir dans cet état me serre le cœur. Si je suis autant en colère c’est parce que je le vois s’abîmer comme il le fait ; c’est parce que j’ai l’impression de le perdre. Je ne veux pas le perdre putain. Je ne peux pas. Pas lui. Mes gestes sur ses poings se font plus brusques et j’appuie plus fort. Je sais que je vais le regretter. C’est ma colère qui prend le dessus mais je vais finir par regretter d’avoir agis aussi brusquement avec lui. Je devrais tenter de me montrer compréhensive, de prendre sur moi et de discuter avec lui. Mais à quoi ça sert ? Je n’ai jamais été le genre de filles qui prenait le temps de réfléchir avant d’agir. Et puis je le connais. Je le connais assez pour savoir que ça sert à rien … parce qu’il va recommencer. Parce que je vais à nouveau me retrouver dans cette situation. Parce que dans quelques jours, pour une raison, un prétexte tout aussi bidon, il va revenir le visage en sang. Et je le sais, je le sais que je vais à nouveau me ramener avec ma trousse de secours, que je vais lui asperger le visage d’anti septique et qu’une fois que j’arrêterais d’être en colère, quand il aura réussit à me faire rire, je le prendrais dans mes bras. Et je sais aussi que ce soir on va terminer autour d’un plat que j’aurais préparé, qu’importe l’heure, et qu’on va regarder la télé et dormir ensemble. Comme chaque fois qu’il nous fait une crise de testostérone. Mais ce soir, je crois que c’est la goutte d’eau. J’en peux plus de le voir comme ça. S’il pense que je m’en fou de le voir avec sa lèvre explosé. S’il pense que ça m’amuse moi d’accourir chaque fois qu’il merde. Oh je le sais qu’il ne me demande rien et qu’il préférerait même que je sois ailleurs, mais putain, il n’a pas le droit de craquer comme ça. Voilà, c’est dit. Je ne sais pas si je serais assez solide pour tenir debout et l’aider. Il dira qu’il n’en a pas besoin mais il ment. Il ment en me regardant droit dans les yeux. Je détourne mon regard quand il essaye de croiser le mien. Je n’ai pas envie de craquer, et je sais que si je le vois sourire ou afficher son air triste je ne vais pas pouvoir résister. Je retiens un soupir à ses remarques. Finalement je n’arriverais pas à lui gueuler dessus. Pas tout de suite, parce que si je le fais, je finirais par lui dire des choses que je ne pense pas. Je repousse sa main en me penchant vers son visage pour nettoyer sa lèvre. « Je sais. » C’est un faible murmure plein d’amertume que je lui dis en croisant son regard rien qu’une seconde. « Mais je ne peux pas faire comme si ça me faisait rien non plus. » je déglutis en changeant de compresse en retournant près de l’évier. « Papa est pas là ce soir. T’as de la chance. » Si notre père avait été présent, pour sûr que Su Jin se serait fait engueuler … Et j’aurais encore une fois du prendre sa défense et tenir tête à mon père … Ce que je déteste, parce qu’il ne mérite pas ca. Je prends un coton de tige et retourne me glisser entre ses cuisses pour m’attaquer à sa lèvre plus sérieusement. La vue de son sang me dégoute. « Et qu’est-ce que ça peut te foutre ma tenue. T’es trop occupée à te battre de toute façon. » Les deux n’ont pas vraiment de rapport mais les deux nous font chier ; alors disons qu’on est quitte. Je le provoque, parce que, malgré tout, je ne peux pas m’empêcher de lui en vouloir et de lui montrer.

Je me dis souvent que je ne dois plus vivre, je crois que ma seule raison de vivre n'est autre que ma rage. Je sais que Su Nah souffre de me voir comme ça, je ne sais pas con. Ma mère est partie, mon ex est partie, j'en ai souffert et j'ai réussi à me créer une carapace.. Une énorme carapace. Je ferme les yeux en l'écoutant me dire qu'elle ne pouvait pas faire comme-ci ce n'était rien, mais elle pouvait. Je suis un grand garçon qui est capable de se soigner même si ça serait le lendemain matin, j'arriverais à dormir sur le sol en saignant si je suis trop faible pour me soigner après le combat que j'aurais eu. Mon père n'est pas là ni mon frère, il y a seulement moi et ma sœur et je me demande pourquoi elle ne me tape pas. Aish, moi aussi je me demande pourquoi je suis devenu un monstre Su Nah.. On pouvait même dire que je suis devenu un démon... J'ai dû vendre mon âme au diable quand ma mère est partie, c'est à partir de ce moment-là que j'ai énormément souffert. Je devais m'occuper de Su Wun et de Su Nah quand mon père n'était pas là, je devais tout faire pour les protéger, les chouchouter, alors voir un des deux s'inquiéter pour moi ça me faisait rire intérieurement. « T'es trop sexy dans cette tenue, et arrête de vouloir me faire la morale parce que t'es trop petite encore. » dis-je froidement tout en regardant ses yeux. Je lâche un soupire, je savais qu'on allait se disputer encore une fois, alors qu'on n'aime pas ça. Je déteste avoir à crier sur ma sœur et je pense que c'est pareil de son côté, mais bon, fallait bien que Su Nah me dise le fond de sa pensée. Elle pense sûrement que je peux me faire tuer par des mafieux, mais on ne me tue pas comme ça, un coup de tête, et l'histoire est terminée. Les mecs qui avaient mit mon ex comme prostituée se sont pris une raclée et pourtant, je suis toujours vivant. « Tu t'inquiètes pour rien petite-sœur. » Je viens lui tapoter le front avec deux doigts puis je fis un sourire. Je ne sais pas si elle allait s'énerver encore plus ou si elle allait devenir calme, j'essaye d'apaiser la situation, mais c'est loin d'être gagné. Elle a un caractère que je déteste lorsqu'elle est en colère, mais bon heureusement que je l'aime ce petit bout sinon je lui aurais dit de déguerpir et quand je le dis, c'est qu'il ne faut pas être près de moi sinon vous allez vous prendre une claque. Je veux simplement prendre Su Nah dans les bras et lui dire qu'elle n'a pas à avoir peur. « Tu m'en veux ? » demandai-je avec une voix triste, je ne veux pas qu'elle me fasse la tronche parce que je me bagarre par ici et pour là puis ce n'est pas son problème, alors elle ne devait pas me faire la gueule pour une baston à la con.

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Tenue +

Et quand bien même je tombe, qu’est-ce que ça peut faire ? Je ne peux pas demander à Su Jin de rester fort pour nous trois. Pour nous deux. Je ne peux pas continuer d’être aussi peureuse et égoïste. Chaque fois que notre père partait plusieurs jours pour ces grands prix, pour ces journées entière de marathon pub, c’était Su Jin qui nous gardait. Une paire de faux jumeaux pas franchement jumeaux qui passaient leur temps à le taquiner. Il en a supporté de belles avec nous, il nous en a fait faire de belles conneries aussi. Mais on était trois, on a toujours été trois, pourtant j’ai l’impression que Su Jin s’est toujours sortie du lot pour veiller sur nous. Et je l’ai laissé faire parce que c’était plus facile pour moi. Je n’ai jamais eut besoin de m’inquiéter d’autre chose que de mon nombril. J’avais deux grands frères et un père pour prendre soin de moi. Ils ont accepté mon premier et unique petit ami rapidement car il était un très bon ami à Su Wun, et après ? Je n’ai jamais eut à me plaindre. Je suis devenue une femme toute seule, mais je ne les blâmerais pas. Ils ont fait de leur mieux. Je me souviens encore du premier jour où j’ai eut mes règles. J’avais honte, je ne savais pas vraiment quoi faire, ce que je pouvais faire, comment le faire … demander à des copines ? Personnes ne les avait encore eut autour de moi. J’avais à peine 11 ans, j’étais jeune. Mon père n’était pas là, et il ne reviendrait que dans deux jours …. C’est bête mais je me souviendrais toujours de la panique qui m’a gagné. J’ai craqué et je suis allée voir mon frère en pleure. Su Jin je saigne … Devant mon air défait il s’est tout de suite inquiété. Il a cherché où, sans vraiment comprendre avant de saisir devant mon regard baissé ce que je voulais lui dire … Il a bugué je crois, il s’est sentit mal à l’aise et il m’a prit dans ses bras. Su Wun a débarqué à ce moment là, comme si le moindre changement devait devenir une affaire de famille. Aujourd’hui j’en souris, parce que je me dis que j’ai de la chance d’avoir deux frères aussi présents dans ma vie. Et si aujourd’hui je fais fasse à mes menstruations facilement, à l’époque ça me semblait être la pire chose qui puisse se passer. Ils sont tous les deux aller au supermarché du coin pour m’acheter des protections. Ils sont revenus avec deux sacs remplie. Différentes marques, différentes tailles. Ce charabia leur était incompréhensible. Alors ils ont tout pris. Tout ce qui pouvait correspondre. Et je nous revois assis tous les trois au milieu du salon à lire chaque notice pour être sur de pas se tromper. Qui pourrait raconter ça ? Qui pourrait avoir ce genre de souvenir ? Quels frères auraient pu faire ça pour leur petite sœur ? Su Wun avait à peine 12 ans et Su Jin portait fièrement ses 15 ans. Mais je sais qu’avec eux, tout serait toujours sous contrôle. Alors peut-être que 12 ans après on peut échanger nos rôles. Peut-être que pour une fois c’est moi qui devrait prendre les choses en main et lire la notice pour savoir comment l’aider … Le truc c’est que je l’ai pas, je l’ai jamais eut et je l’aurais surement jamais. Mais c’est mon frère. Et ça vaut le coup d’essayer. Sexy. Dieu que ce mot mes frères le déteste quand il est associé à moi. Moeko fait si bien son travail que j’ai finis par savoir être à mon avantage toute seule, moi qui avait l’habitude de porter les fringues de mes frères. Su Jin n’apprécie toujours pas le fait de me voir aussi … aussi féminine. Il me voudrait surement avec des petits nœuds dans les cheveux et des robes qui m’arrivent aux chevilles mais ce n’est pas mon style. La petite maison dans la prairie très peu pour moi. Son regard me glace mais j’en ai l’habitude. Je caresse sa lèvre de mon pouce. Avant elles étaient douces. Maintenant elles sont craquelées, couverte d’une fine couche de sang séché. Qu’il ne vienne pas me dire que ça va. Son trop petite m’énerve encore plus, et d’avantage quand il frappe mon front avec ses deux doigts. Je me suis retenue de les lui faire manger. Vraiment. Je serre les dents en appuyant sur sa lèvre brusquement. Idiot ! Je détourne le regard au son de sa voix triste et lâche tout dans l’évier. Si je lui en veux ? Bien sûr que je lui en veux ! Il devrait voir son œil qui commence à violacer. Je me détourne sans un mot et sort de la salle de bain. S’il y a bien une chose qu’on déteste dans la famille c’est de se faire ignorer. Je crois qu’il préférerait encore que je m’énerve sur lui. Et c’est fait exprès. J’en ai marre de me fatiguée à me prendre la tête avec lui. Avant de quitter la pièce je lui jette un regard triste par-dessus mon épaule. Oui je t’en veux mais surtout je m’inquiète. Je m’inquiète pour toi. J’ai besoin de boire du café. Et de manger. J’ai un peu trop bu ce soir. J’ai vite dessoûler à l’appel, mais je ressens les effets lourds de l’alcool maintenant.

Je fronce mes sourcils en entendant ma petite soeur qui me dit qu'elle s'inquiète pour moi. La petite qui s'inquiète pour l'aîné de la famille, c'est louche n'est-ce pas ? Je lâche un soupire en regardant Su Nah partir dans une autre pièce. Je ne comprends pas sa réaction puisque c'est à moi de m'occuper d'elle puis de mon frère et pas l'inverse. Aish, t'es chiante soeurette. Je me relève et je me regarde dans le miroir, j'ai une sale gueule, mais comme on dit chez nous : c'est le risque du métier. Je pars dans ma chambre pour me changer et j'enfile un débardeur puis un jogging. J'allume la télévision puis je regarde ce qu'il y a, mais il n'y avait pas un film de bien. Je sors de ma chambre pour pouvoir rejoindre Su Nah qui devait être dans le salon ou dans la cuisine. Dans le salon, il n'y avait personne, alors je me dirige vers la cuisine et vu qu'elle était de dos, je l'attrape pour venir lui faire un câlin. « Excuse-moi. » lui dis-je en lui faisant un bisou sur la joue. Je n'aime pas la voir comme cela et je n'aime pas qu'elle s'inquiète pour moi. Je sais faire gaffe à mon cul surtout si ce sont des gros psychopathes que j'ai en adversaire. Je lâche ma petite-soeur et je vais dans le frigo voir ce que je peux manger ou boire. Je prends une bière et je m'installe sur le canapé du salon. J'arrive à décapsuler la bouteille avec ma main et je remarque un cahier sur la table du salon. Ça doit être à Su Nah puisqu'elle écrit des chansons, mais bon. J'allume la télévision et je me lève pour mettre fast and furious six. Si ça se trouve, elle va me rejoindre pour voir le film ou, elle va rester dans son coin pour bouder, mais je pense qu'elle va me rejoindre puisqu'on adore les fast and furious. « Tu peux me ramener une feuille et un stylo, s'il te plait ? » demandai-je pour pouvoir écrire si jamais j'ai une inspiration pour une futur chanson. Oui, je peux voir un film tout en écrivant une chanson, j'ai la classe n'est-ce pas ? Je bois une gorgée de ma fameuse bière puis je repose ma bière sur la table tout en attendant la petite. Je pense que je suis méchant depuis que j'ai rencontré mon ex petite-amie. J'ai cassé la gueule à son ex qui l'avait foutu en tant que prostituée et depuis qu'on est plus ensemble, je ne fais que m'amuser avec les filles. Si ça se trouve, c'est vraiment de sa faute que je suis devenu un genre de monstre. Je sais que mon père et ma soeur ne supporte pas mon ex, mais quand j'étais avec elle, ils devaient faire avec puisque j'en avais rien à faire de leur avis surtout si c'était pour me dire " c'est une prostituée, tu mérites mieux. " Je lâche un soupire, je me demande pourquoi je pense à elle.

You can bring your drugs baby, I can bring my pain.

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Tenue +

Je suis aussi énervé qu’inquiète et je n’arrive pas à saisir pourquoi Su Jin ne comprends qu’on puisse s’inquiéter pour lui. Mon frère aîné bien que protecteur avec nous a toujours été le plus indépendant. Il a toujours pris son rôle d’aîné à cœur, peut-être parfois un peu trop. J’avais l’impression d’avoir trois pères à la maison puisque Su Wun passait la majeure partie de son temps à faire comme Su Jin, tout du moins avant … Prétextant des motifs plus ridicule les uns que les autres ils ont toujours été sur mon dos. Pour me protéger, parce qu’ils s’inquiétaient, alors pourquoi je n’aurais pas le droit de faire pareil hein ? Pourquoi je n’aurais pas le droit de les faire chier un peu et de les engueuler en les voyant enchainer les conneries comme le faisait Su Jin. Sur les nerfs je fais claquer le couvercle de la cuiseuse en lançant la cuisson du riz. Putain. Je prends appuie sur le plan de travail de mes deux mains et respire doucement. Je fixe dans la vie, devant moi, en mordillant ma lèvre. Mon frère a changé. Depuis cette fille il n’est plus le même. Et plus les jours passent et plus je la déteste à défaut de pouvoir haïr mon frère. Il me faut un responsable, il me faut un coupable et je suis incapable de blâmer mon grand frère. Par amour … il a agit par amour, mais ça me débecte. Sa vie est devenu un véritable bordel et quand bien il en était heureux quand il était avec elle, comment a-t-il pu … tourner le dos à la famille comme ça. C’est une chose dont je n’ai jamais réussis à parler avec lui. Parfois j’ai envie de tout lui balancer et finalement je me dis qu’il a assez souffert comme ça sans que je ne lui balance mes reproches des mois après. Mais si seulement je le retrouvais … Le Su Jin qui me berçait les soirs d’orages. Mon frère prend toujours soin de moi mais il est …. Constamment en colère. Constamment. Je déglutis quand je le sens entrer dans la pièce. Il me prend dans ses bras et s’excuse. Ses lèvres sur mes joues me font baisser la tête. Ouais, je suis incapable de le blâmer. Ni de lui en vouloir trop longtemps. Je crois juste que j’arrive à saturation. J’inspire doucement en me détournant. Pourquoi est-ce que je m’acharne hein. Mon regard devient triste et ma colère se change en amertume. Ouais, Su Jin n’en a rien à faire. De mon avis, de ce que je pense, de ce que je ressens. Alors soit, je le laisserais dans son illusion. Je le laisserais faire ce qu’il veut. Je l’entends me parler du salon, je tends l’oreille et me dirige dans le bureau de mon père. Je ne sais même pas pourquoi je lui obéis. S’il veut ses feuilles il peut lever son gros cul du fauteuil et se servir lui-même … mais ca reste mon frère et même fâché après lui je serais capable de faire ce qu’il veut. Tu fais chier Su Jin. Tu me blesses et au final, tu t’en fou. Gros con va. J’attrape ce qu’il voulait et un support et retourne dans le salon pour lui donner sans un mot. J’entends la porte d’entrer s’ouvrir et au vu de l’heure ça ne peut être que Su Wun. Je vais l’accueillir malgré cette heure très tardive et il semble surpris de me voir là. Je me pends à son cou et il sait maintenant que quelque chose ne va pas. Je n’ai pas envie de me prendre la tête ce soir, je veux juste mes deux grands frères. « Il s’est encore battu … mais ne lui fait pas de remarque je m’en suis chargée » avouais-je. Parce que si je pouvais lui en vouloir je n’aimais pas qu’on l’engueule devant moi. Su Wun soupire en secouant la tête et me montre la liasse de billets qu’il a gagné à sa course de moto clandestine. Je souris en coin en déposant un baiser sur sa joue « bravo champion. » On retourne dans le salon et je laisse Su Wun saluer Su Jin. J’ai encore de la bouffe à faire cuire. Mine de rien, j’ai la dalle. Remarque, j’ai toujours la dalle.

J'aimerais bien partir à la douche après puisque bon, je suis quelqu'un de propre. Je vois quelqu'un qui me tend la main, alors je lève ma tête et je remarque que c'est mon petit-frère. Il est déjà là ? La vache, il a fait vite pour rentrer. Je check avec lui, mais il m'a fait une réflexion qui n'est presque pas méchante puisque je me suis battu. Su Nah a dû lui dire la vérité. Je soupire puis je fais en sorte de ne pas avoir entendu ce qu'il m'a dit. Il me montre ce qu'il a gagné pendant sa course de moto. « Tu te gaves bro. » dis-je en lui souriant. Il tient de mon père, il est très fort en ce qui concerne les courses, mais j'ai souvent peur qu'il se passe quelque chose. C'est connu, il y a beaucoup d'accident pendant les courses de moto et de voiture. Je lui dis souvent de faire attention parce qu'il peut se retrouver paraplégique ou même mourir. Il y a beaucoup de pilotes qui ont perdu la vie pendant une compétition et d'autres qui ont été gravement blesser. Je ne veux pas que cela arrive à mon petit-frère, je tiens à lui et ça pourrait m'anéantir. Je le regarde partir dans sa chambre, il allait prendre sa douche et revenir pour être avec nous. Je me lève pour partir dans la cuisine et je prends une bouteille d'eau parce qu'il faisait chaud et parce que ma bière n'était pas très bonne. Je regarde ma petite-sœur de loin voir ce qu'elle fait et j'ai toujours l'impression qu'elle boude. Aish, un vrai caractère de cochon. Je me demande si elle a eu des nouvelles de notre mère et j'espère que non, car je ne veux pas qu'elle essaye de communiquer avec Su Nah. Je déteste la femme qui m'a mit au monde et je ne voulais pas qu'elle essaye de dire à ma sœur de venir chez elle. C'est mon rôle d'être protecteur avec elle. « T'as eu des nouvelles de notre mère, Su Nah ? » demandai-je en lançant un regard glacial en espérant qu'elle me balance un " non, ne t'inquiète pas grand-frère. "