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time flies babe (feat. yoo seo ji)

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time flies babe (feat. yoo seo ji) | Dim 23 Nov - 15:17
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feat. YOO SEO JI

une autre soirée entre amis, areum ne les manque jamais. même quand il y a seo ji. mais là elle n'avait pas eu le temps de s'y préparer car personne ne lui a dit qu'il venait. "tout va bien se passer" elle se répète dans sa tête une fois, deux, trois et même quatre fois. elle sourit bien sûr, parce que c'est son truc de sourire et ne jamais montrer quand ça ne va pas. elle rit aux blagues stupides de ses amis et quand parfois son regard croise malencontreusement celui de seo ji, elle le détourne la première si ce n'est pas lui. "tout va bien se passer", une septième fois, la septième fois de la soirée. ça ne l'empêche pas de s'amuser non plus. mais c'est un sentiment étrange qu'elle ne peut pas décrire. seo ji et elle c'est fini et ils en sont arrivés à un point où ils essaient de devenir amis. mais c'est compliqué. comment devenir ami avec une personne que vous avez aimé et rien d'autre ? c'est incompréhensiblement douloureux d'être avec lui en ce moment même, mais si jamais elle n'est pas là alors leur relation actuelle -quoi que cela puisse être- sera perdue, et ça la fait légèrement flipper.


ami - bon ben ji soo et moi on va peut être y aller les gars !


la jeune hoche doucement la tête en leur faisant un signe de la main jusqu'à ce qu'ils sortent du bar. quelle idée d'avoir les mêmes amis que son ex, hn ? elle se demande en finissant son verre. ses trois amis restant proposent d'y aller aussi car cela fait un moment qu'ils sont ici. alors elle se lève et enfile sa veste en cuir. accidentellement elle bouscule le jeune homme et leurs regards se croisent à nouveau. elle murmure un faible "désolé" avant de rapidement s'écarter et se diriger vers la sortie... après une bonne demie heure de marche, ses trois amis empruntent un chemin différent et elle le sait, au fond elle le sait, cette situation est inévitable. pour avoir fait ce chemin un bon nombre de fois avec lui et seulement lui, elle sait tout simplement mais un faible sourire se dessine sur ses lèvres et elle lance alors ;


areum - bon, je devrais peut être y aller aussi...


tenter de fuir la situation et faire mine d'oublier qu'ils ont ce trajet en commun. bien essayé areum.
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Re: time flies babe (feat. yoo seo ji) | Dim 23 Nov - 18:25
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Sôji & Areum




Une petite beuverie entre amis, que demander de plus, songea Sôji en lisant une fois de plus le sms qu'il venait de recevoir, et qui l'invitait à se rendre au centre-ville pour boire avec quelques-uns de ses connaissances. Le japonais passait pratiquement son temps à boire à des soirées, désormais. Maintenant qu'il était rentré chez lui et que le cauchemar chinois restait bien enfoui au fin fond de son cœur, il pouvait se détendre un peu, s'amuser, et surtout, profiter de sa vie de jeune avant de reprendre les rênes du clan Katô. Et autant dire qu'il en avait besoin. Ce fut la principale raison pour laquelle il répondit positivement au sms, avant d'enfiler une veste en cuir et de partir en direction du centre-ville. Qu'est-ce qui pourrait bien mal tourner dans cette histoire?

Et bien, pour résumer le problème en quelques mots : son ex. Sérieusement, Sôji manqua de frapper le type qui avait organisé la petite réunion d'amis. Il avait l'impression d'avoir été tourné en bourrique, sur ce coup-là, et il se demandait si par hasard, ce n'était pas un coup monté de ses soi-disant amis. Enfin bref, autant dire que la soirée se déroula d'une façon très, mais alors très gênante. Sôji évitait du mieux qu'il le pouvait les contacts avec son ex, qu'ils soient visuels ou corporels, ou même verbaux. C'était un sentiment étrange qui s'emparait de son esprit en ce moment-même, comme il descendait cul-sec son verre, se rappelant amèrement du bon vieux temps, celui ou lui et elle étaient encore ensembles. Disons qu'ils étaient heureux, qu'ils s'aimaient. Jusqu'à ce que Sôji fasse le con, et devienne plus distant à cause du clan. Mais il ne pouvait rien révéler à la jeune fille, il ne pouvait pas risquer la sécurité de tout le clan pour elle. Elle avait été la première à faire le premier pas, à lui dire que ce serait mieux pour eux deux s'ils arrêtaient de se voir. Il le regrettait encore aujourd'hui, parce qu'il aurait aimé pouvoir lui dire la vérité, ne rien lui cacher, être l'homme qu'elle attendait qu'il soit.

Le duo situé à sa gauche se lève en les alertant de leur départ, et il les salue en soulevant son verre dans leur direction, avant d'en avaler le contenu. Drôle de coïncidence que ses amis connaissent son ex, tout de même. Après quelques minutes, leurs amis restants proposent de partir aussi, et comme tout le monde se lève, Sôji suit le mouvement. Ce n'est qu'en enfilant sa veste que le yakuza remarque que la jeune femme porte la même, et cela apporte un sourire amusé à ses lèvres, bien qu'il essaie de le retenir. Il avait presque oublié qui lui avait apporté cette passion pour les vêtements en cuir en général. Soudain, leurs coudes se heurtent dans leur processus de mettre leurs vestes ; elle s'excuse rapidement en le regardant dans les yeux, pour les baisser aussitôt et s'enfuir vers la sortie. Sôji soupire doucement, avant de sortir également. Ils étaient tellement à l'aise aujourd'hui, c'était dingue.

Une demi-heure de marche plus tard, leurs trois amis disparaissent dans des directions différentes. Elle est encore là, et elle essaie de sourire faiblement, en lui annonçant qu'elle devrait aussi partir. Sôji ne sourit pas, au contraire, ses sourcils se froncent sur son front. Alors c'est comme ça qu'elle veut continuer à vivre : en ignorant ce qu'ils ont été, en essayant d'ignorer ce qu'ils pourraient être. Parce que bien avant d'être un couple, ils étaient proches, des amis aux mêmes goûts et aux mêmes passions, à peu de choses près. C'était cela qui les avaient rapprochés, et le japonais avait espéré, rien qu'une seconde, pouvoir redevenir en bons termes avec elle, rien que pour ça. « Mon appartement est sur le même chemin que le tien...Areum. » Il n'écorche pas son nom, et c'est un véritable miracle car sa voix est bien moins assurée qu'il ne le pensait. Il jette un bref coup d’œil à sa veste aux teintes brunes, usée de chez usée à cause de son périple de trois ans loin chez lui, et sans hésiter, relève les yeux vers la jeune femme face à lui. « Je pense que j'ai besoin d'une nouvelle veste, depuis le temps. Est-ce que tu veux bien m'accompagner? Tu as toujours eu de bons choix, concernant les vestes en cuir. » déclara-t-il d'un ton aimable, en souriant finalement. Areum lui avait acheté sa première veste en cuir, et il l'avait chéri longtemps. Après leur rupture, il s'en était débarrassé, parce qu'il ne supportait plus de la voir.



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Re: time flies babe (feat. yoo seo ji) | Dim 23 Nov - 20:28
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feat. YOO SEO JI

les souvenirs sont là, dès qu'elle le regarde et dès qu'elle ne le regarde pas. il suffit qu'il soit là. l'incompréhension et le manque a coupé le fil de leur relation qu'elle pensait solide, plus solide que tout à l'époque. cela fait un an et ce n'est pas assez pour se parler normalement, pour tout reconstruire... la jeune femme enfonce ses mains dans les poches de sa veste. tout d'un coup, quand il prononce son prénom, il fait froid et elle tente de ne pas perdre son sourire. mais à défaut de pouvoir y faire quoi que ce soit, elle marche sans trop s'éloigner en lui tournant le dos par moments ;


areum - c'est vrai... elle murmure calmement, le ton légèrement songeur.


ce chemin, ils l'ont fait tellement de fois ; mains dans la main, bras dessus bras dessous, en courant à cause de la pluie. et maintenant, même s'ils essaient de devenir amis ils ont l'air si distant. la jeune femme pose son regard sur la veste en cuir du jeune homme, et la des souvenirs reviennent à la charge. celle qu'elle lui avait acheté. elle avait d'ailleurs sacrifié des tas de sorties et soirées juste pour cette veste. manger des ramyuns aussi, tout ça pendant un bon mois. de la folie, mais elle s'en foutait. revenant après quelques secondes d'absence à la réalité, elle finit par sourire et répondre d'un ton amusé et faussement fier ;


areum - bien sûr ! je suis la spécialiste des vestes en cuir... avec qui d'autre est-ce que tu veux y aller de toutes façons ? elle lui donne un léger coup de coude en passant et ajoute tu viens ?


mine de rien, ces contact insignifiants sont difficiles. elle marche doucement à reculons, regardant le jeune homme un court instant avant de lui dire ;


areum - j'ai pas eu le temps de te demander ce soir, alors je le fais maintenant ; ça va seo ji ? c'est la question avec laquelle on commence mais tu me connais, je m'en fiche un peu des conventions... elle dit en haussant doucement les épaules.

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Re: time flies babe (feat. yoo seo ji) | Dim 23 Nov - 21:31
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Sôji & Areum




Le vent soufflait fort ce soir, en les faisant frissonner dans le noir. Mais il ne soufflait pas que sur la ville ; il allait jusqu'à répandre sa froideur jusqu'à leurs coeurs les glaçant au fur et à mesure de leurs mots, alors qu'il essayaient, presque vainement, d'entretenir une discussion normale, de retrouver leur discussion d'antan. Mais peut-être était-ce impossible, après tout, et peut-être que Sôji aurait du prendre ces difficultés de langage comme un signe qu'ils devraient en rester là. Mais ce n'était pas son genre : il avait toujours été du genre à vouloir décrocher la lune le premier, avant que quelqu'un ne lui vole la vedette. Et il ferait tout pour revenir en bons termes avec Areum, même si il leur faudrait du temps et de la patience. Sôji était déterminé, et rien ni personne ne pourrait l'empêcher de se rapprocher de son but. Tandis qu'il prononce son prénom, il y a quelque chose qui la trouble, qui la force à faire quelques pas en lui tournant le dos, ou alors en étant de profil. Un nom qu'il était habitué à murmurer au creux de son oreille, tandis qu'ils étaient assis contre un vieux chêne que le japonais affectionnait tout particulièrement. Un nom qui aujourd'hui, le faisait frémir de peur.

Oh ce qu'il aurait aimé pouvoir mentir, pouvoir affirmer sans bégayer une seule fois qu'il avait bel et bien jeté la veste qu'elle lui avait offerte. Il avait failli, mais il n'avait pas pu la rouler en boule et la jeter dans la poubelle dont la gueule était béante face à lui, et qui n'attendait que de dévorer les souvenirs de plusieurs années de sa vie. Cette veste représentait tant pour lui. Aujourd'hui, elle était certainement au fin fond d'un de ses placards, à prendre la poussière, rangée entre quelques armes entreposées ici et là. Mais au moins, elle n'avait pas disparue pour toujours. Sôji savait qu'il devrait bien s'en débarrasser un jour ou l'autre, pour laisser place à la femme de sa vie. Mais juste, pas maintenant. Il n'était pas prêt à tirer un trait indélébile sur Areum, sur ce qu'ils avaient été. Tout comme il n'était pas prêt à prendre la relève pour son clan. Il devait très certainement avoir l'air d'un froussard, au yeux de tous. Mais il était juste attaché au passé. A un passé joyeux et tranquille, qui s'était cassé la gueule dés son enlèvement, à cause de son identité de yakuza. En même temps, naître dans un clan de criminels ne promettait jamais une vie tranquille.

Le regard du japonais suit le chemin qu'ils empruntent d'habitude pour rentrer. Que ce soit en courant avec une de leurs vestes au-dessus de leurs têtes pour ne pas être mouillés les jours de pluie, ou en pédalant sur leurs vélos pour gagner la course le premier, ils l'avaient parcourus ensemble de nombreuses fois. Tant de fois que la rue elle-même semblait avoir été gravée de leur relation. C'était un peu leur rue. Elle conservait la plupart de leurs bons souvenirs, comme celui du jour ou ils s'étaient tous deux rentrés dedans avec leurs vélos, et s'étaient ramassés par terre. C'était ce jour-là qu'ils étaient devenus amis d'ailleurs, sur du sang et de jolis pansements avec des dinosaures bleus dessus. Jusqu'au jour de leur rupture, ou ils s'étaient séparés mouillés de la tête aux pieds, parce qu'une averse avait soudainement décidée de tomber, comme pour souligner la gravité du moment. Tant de choses qui disparaissaient avec le temps mais qui continuaient à compter énormément aujourd'hui.

Alors qu'il s'imagine des scénarios dans lesquels la jeune femme se moque de lui pour essayer de passer du temps avec elle, de celui ou elle refuse et s'enfuit soudain, Areum répond positivement et d'un air plutôt enjoué à sa question. Son cœur saute d'un bond impressionnant dans sa poitrine, et il ne retient pas son sourire de s'élargir de joie. C'était déjà un bon mouvement en avant pour eux deux. Un rire s'échappe de ses lèvres closes comme elle le pousse doucement du coude, et rien que ce contact suffit à ramener une amertume intense. Ces coups de coude qu'elle lui réservait lorsqu'il faisait des grimaces pour effrayer les autres, ou lorsqu'il essayait de lui réclamer quelque chose avec un aegyo franchement repoussant. Tandis qu'il glisse ses mains froides dans ses poches, la jeune femme avance à reculons, et il ne peut s'empêcher de surveiller le moindre de ses pas, comme s'il avait peur qu'elle ne tombe. « Je vais bien. Enfin, je crois. Disons que j'ai eu...une chienne de vie peu de temps après notre...tu sais. » Il n'osa même pas articuler le mot séparation, de peur de briser l'équilibre fragile qui commençait lentement à se former entre eux. Ils étaient en bonne voie, ils ne pouvaient pas déjà tout arrêter, alors qu'ils essaient après être tombés si durement. « Et toi alors ? Est-ce que tu as trouvée quelque chose en art ? » s'enquit-il curieusement. Areum rêvait de travailler dans les arts, autrefois. Peut-être que sa passion avait changée avec le temps. Peut-être avait-elle abandonnée cette passion comme elle l'avait abandonnée, en fin de compte.



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Re: time flies babe (feat. yoo seo ji) | Dim 23 Nov - 23:50
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des tas de questions tournent dans sa tête. des questions sans réponses. une torture gratuite pour son cerveau. malgré tout, les expressions de son visage affichent une mine rayonnante. elle a ça dans le sang, sourire sur commande. la seule chose qui pourrait éventuellement la trahir parfois, ce sont ses yeux. et quand il en arrive à parler indirectement de leur rupture, mademoiselle se contente de hocher la tête les yeux baissés. il n'a pas besoin d'en dire plus, elle sait. tout le monde a souffert de cette situation ; celui qu'elle ne pouvait pas voir et elle qui voulait le voir. passant une main dans ses cheveux avant de légèrement se pincer les lèvres elle murmure un presque inaudible "je sais..." tout en hochant à nouveau la tête. qu'est-ce qu'elle a pleuré après qu'ils se soient séparés. c'était de la folie comment elle l'a aimé. ses pas ralentissent un peu et elle relève la tête vers lui en répondant ;


areum - je suis entrée dans une agence de mannequin elle dit en haussant les épaules et c'est pas trop mon truc. moi j'veux devenir actrice, je veux continuer à danser et chanter... j'aurais voulu que tu-


malencontreusement, elle se cogne contre le mur à force de marcher à reculons. elle s'adosse légèrement et passe ses deux mains au niveau de sa tête en fermant les yeux. quand elle les ouvre, elle pointe du doigt une boutique, évitant de parler de comment elle va et change complètement de sujet. ;


areum - apparemment, c'est le paradis des vestes en cuir là bas... on y va ?


question rhétorique, elle commence déjà à marcher vers la boutique.

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Re: time flies babe (feat. yoo seo ji) | Lun 24 Nov - 16:14
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Il aimerait lui dire d'arrêter d'être aussi rayonnante que ça, arracher lui-même ce sourire aimable sur ses lèvres. Il sait que ce n'est qu'une façade, un vulgaire masque qui dissimule ses véritables émotions. Il sait, mieux que quiconque, que le revoir ici aujourd'hui ne la remplit pas de joie et de bonheur, au contraire : elle doit certainement être bouleversée, peut-être même gênée. Qui ne le serait pas en faisant face à un ancien petit-ami que l'on a quittée sans connaitre la vérité. Mais il ne pouvait pas lui en vouloir, bon sang, quel genre d'homme serait-il donc pour en vouloir à Areum d'avoir coupée les ponts avec lui. Tout était de sa faute dans cette histoire : il aimerait sincèrement lui dire qu'il est désolé, revenir en arrière et reconstruire ce qu'ils avaient perdus. Seulement, ce n'était plus possible. Le temps ne ralentissait et ne stoppait pour personne, il continuait à égrener les minutes mécaniquement. Et c'en était presque triste, qu'ils doivent se revoir dans de telles circonstances, en ne sachant que dire et comment réagir en face de l'autre. Si seulement ils avaient pu se quitter sur des mots sincères et honnêtes. Si seulement il avait pu lui dire la vérité. Pourtant, encore aujourd'hui il était incapable de lui révéler les hauts et les bas de sa vie de yakuza, criminel à plein temps.

Il avait tant de fois imaginé la scène dans sa tête : Areum l'attendant sagement au pied de leur chêne, jouant à grimper sur les imposantes racines de l'arbre qui ressortait de part et d'autre du sol. Et lui, qui poursuivait ses leçons au sein du clan. Lorsqu'il avait terminé sa leçon, il ne prenait même pas le temps de jeter un coup d’œil à sa montre, car il savait d'ores et déjà qu'il étaient en retard à leur rendez-vous. Le temps qu'il prenne son vélo, quelques-fois il ne le prenait même pas, et se rende jusqu'au chêne, Areum était déjà partie. Alors, seulement à ce moment-là, soulevait-il son poignet pour amener sa montre à la hauteur de ses yeux, pour lire l'heure. Il avait généralement une demi-heure de retard. Mais Areum continuait de l'attendre, parce qu'il lui réclamait toujours une deuxième chance, une éternelle deuxième chance, qui devint une troisième, une quatrième, et ainsi de suite. Elle l'attendit sagement dans le froid de l'hiver, les cheveux couverts de flocons. Elle l'attendit sous le souffle de l'automne, sa robe trempée par la pluie. Qu'il neige ou qu'il vente, elle était toujours là, parce qu'elle l'aimait, et pour elle, cela voulait dire bien des choses. Et lui, il arrivait juste en retard, comme d'habitude. Quel con, songea-t-il en l'observant sourire, de la façon dont elle était habituée à lui sourire autrefois.

Finalement, elle ralentit l'allure à laquelle elle avançait, et il put se se déplacer de sorte à être à coté d'elle, en laissant tout de même une distance de sécurité entre eux. L'espace personnel restait l'espace personnel. Le japonais l'écouta parler d'elle, les oreilles grandes ouvertes, tout en secouant la tête de temps à autre pour lui montrer qu'il écoutait. Lorsqu'il l'entend parler de mannequinat, il ne peut s'empêcher de faire les gros yeux, surpris. Bien sûr, Areum est une jeune femme magnifique et pleine de charmes, mais ce genre de trucs ne l'avait jamais vraiment intéressée. Bien sûr, elle avait essayée de se concentrer sur de la mode, par exemple, pour plaire à l'école et essayer de s'intégrer, comme tout élève normal ferait. Mais elle n'était jamais à l'aise, en fin de compte. Soudain, alors qu'elle s'apprêtait à dire quelque chose sur lui, d'important, elle se cogna contre un mur. Aussitôt, Sôji réagit au-quart de tour, enjambant rapidement la distance qu'il avait laissé entre eux pour poser une main sur l'arrière de sa tête, y tapotant le cuir chevelu, comme pour s'assurer qu'elle n'était pas blessée. « Tu ne t'es pas fait mal? Décidément, tu ne change pas, toujours à te blesser, miss tête-en-l'air. » souffla-t-il dans un murmure, avant de la relâcher. Il devrait penser à passer à la pharmacie après s'être acheté sa veste.

Elle change totalement de sujet, sans même revenir sur sa phrase précédente et la terminer, laissant le garçon dans un état de frustration intense. C'était quelque chose en rapport avec lui tout de même, il avait le droit de savoir, ou plutôt, il avait besoin de savoir. Il regarde la boutique de loin, en hésitant un instant. « Je pense que ou- » Mais il n'a pas le temps de répondre qu'elle se dirige déjà vers la boutique en question. Il soupire une fois de plus, avant de la suivre avec un sourire aux lèvres. Il avait aussi oublié qu'Areum savait ce qu'elle voulait, et qu'elle n'avait besoin de l'avis de personne pour savoir ou elle devait aller. Enfin...elle aurait quand même eu besoin de son avis, lorsqu'il n'était pas là. Lorsqu'elle ouvre la porte de la boutique, un souffle chaud les accueille et Sôji ne peut s'empêcher de frissonner. Passer du chaud au froid en quelques secondes n'est jamais agréable. Il passe toutes les vestes en revue rapidement, avant de prendre la première venue, qui est d'une couleur beige atroce avec de la fourrure dessus. « Qu'est-ce que t'en pense ? » l'interrogea-t-il en prenant la pose. Les vendeuses souriaient en les regardant : elles devaient certainement s'imaginer que c'était une sortie de couple. Elles étaient bien loin de la réalité, pourtant.



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Re: time flies babe (feat. yoo seo ji) | Sam 6 Déc - 23:28
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"tu me manque parfois" "ton souvenir me fait toujours mal" des mots imprononçable. quand elle se cogne contre le mur, le jeune homme ne tarde pas à arriver. cette proximité est réconfortante un instant et puis l'instant d'après un peu inconfortable. tout ça est inexplicable. un faible sourire se dessine sur le lèvres de la jeune femme alors qu'elle se contente de détourner le regard.

areum - t'en fais pas, ça va... elle dit sur un ton qui se veut rassurant.

une année au fond, c'est quoi ? ça passe à une vitesse monstre, même si à certain moment ça parait sans fin. elle est passé par plusieurs phases ; la colère, la tristesse, le sentiment de solitude, le manque. et maintenant ? maintenant elle n'a aucune idée d'où elle peut se situer. essayer d'être ami avec quelqu'un qui représentait une bonne partie de la carte du monde, c'est difficile. elle n'est même plus sûre de savoir comment le prendre dans ses bras... elle entre dans la boutique comme pour se débarrasser de ce sentiment inconfortable. elle aime l'ambiance de cette boutique. ça sent le neuf, l'aventure, la musique est plutôt calme. elle marche tranquillement, perdant de vue seo ji pendant un petit moment. sa voix attire son attention au bout d'un certain moment et elle lève la tête vers lui. un léger rire s'échappe de ses lèvres, sans doute le premier sincère de la soirée. la jeune femme pose sa main sur son front, comme désespérée de seo ji mais au fond, elle ne peut pas s'empêcher de rire et murmurer dans un souffle un petit


areum - t'es con seo ji..


malgré tout, elle s'approche et les expressions de son visage deviennent un peu plus sérieuse, comme si elle prenait en considération, tout de même, la veste qu'il porte. posant ses mains sur ses épaules, ajustant légèrement le col de la veste, elle se tourne vers la rangée derrière elle puis tire doucement son poignet avant de dire ;


areum - attend, je crois que j'ai trouvé la bonne...


elle lâche son poignet pour prendre la veste en cuir noire puis l'agite doucement avant de la tendre au jeune homme. passant sa main libre dans ses cheveux, pas sûre qu'il l'aime, elle attend que les expressions du visage de seo ji ou quelque chose dans son comportement lui parle.

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Re: time flies babe (feat. yoo seo ji) | Lun 8 Déc - 11:17
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Etre près d'elle était confortable et désagréable à la fois. En effet, leur proximité lui apportait une chaleur qu'il avait depuis longtemps oublié, une chaleur qui lui faisait du bien par rapport au froid qui régnait sur le monde ces derniers temps. Parce que si, entre sa sœur qui lui faisait des cachotteries et son meilleur ami qui ne lui racontait pas tout les détails de sa vie, Sôji était paumé. Les gens avaient forcément évolués en 3 ans d'absence, mais il ne s'attendait pas à ce que ce soit autant. Alors qu'Areum, elle, elle était restée la même : toujours aussi rayonnante et souriante. Une petite boule de joie qui ne changeait jamais, quoi qu'il arrive. T'es vraiment trop con de l'avoir laissé tomber, songea le japonais en la regardant hésiter entre plusieurs vestes en cuir, un air pensif au visage. Il aurait pu, il aurait volontiers repris leur aventure depuis le début. Mais ses fautes ne pouvaient pas être pardonnées, surtout maintenant qu'une autre femme était entrée dans sa vie. Mais il avait besoin de tourner proprement la page sur leur histoire. Et ce soir était le bon soir.

L'ambiance de la boutique sembla les rassurer tous deux ; l'odeur du cuir qui traversait leurs narines était aussi apaisante que l'odeur d'un gâteau à la vanille tout chaud. C'était leur petit plaisir, péché mignon à eux deux, les vestes en cuir. Areum trouvait ça confortable, et Sôji avait fini par l'imiter, parce qu'il trouvait que ça avait un coté cool. Aujourd'hui, la seule chose qui les reliait encore, c'était bien cette passion pour les vestes en cuir. Et leurs souvenirs aussi. Car ces souvenirs sont des marques indélébiles de leur passé dont ils ne peuvent se débarrasser, même s'ils en ont envie. Un sourire éclaire le visage de Sôji lorsqu'il voit la jeune femme porter sa main à son front en riant lorsqu'il soulève la veste beige sur lui, en faisant mine de prendre la pose. Ils commençaient petit à petit à se reconnaître, à retrouver leur amitié d'autrefois. C'était un bon début.

Il fit la moue lorsqu'elle critiqua son choix de veste, avant d'éclater d'un rire bruyant, lui aussi. Les vendeuses sursautèrent en l'entendant rire, surprises. Autant dire que la discrétion, ce n'était pas son fort. Il arrête de rire lorsqu'il voit l'expression sérieuse du visage d'Areum, qui agit comme une professionnelle, et commence à ajuster la longueur des manches sur ses bras. La vendeuse qui les approchaient pour les conseiller repartit l'air dépité. En fin de compte, Areum laissa tomber cette veste, tout comme Sôji, qui la rangea. En vrai, cette fourrure était moche, et elle lui grattait le menton à chaque fois qu'il secouait la tête. L'horreur, quoi. Avoir chaud en hiver, d'accord, mais choper des boutons à cause d'une veste, non merci. Lorsqu'elle lui tend une veste en cuir noire, l'expression de Sôji devient sérieuse aussi. Il aime déjà cette veste, rien qu'en la regardant. Le cuir est doux sous ses doigts comme il la porte à son propre corps, pour voir ce que ça donne. « Elle a la classe, celle-là. » déclara-t-il simplement, avant d'enlever sa veste et d'enfiler celle qu'Areum avait choisie. Cette veste aurait une signification particulière pour lui parce qu'Areum l'avait choisie. Il se regarda dans le miroir, en replaçant nonchalamment ses mèches rebelles, qui pointaient de part et d'autre de son visage. « Elle me va bien, non ? » s'enquit-il en tournant la tête vers Areum, toujours face au miroir.


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Re: time flies babe (feat. yoo seo ji) | Jeu 11 Déc - 18:09
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La jeune femme regarde Seo Ji enfiler la veste en cuir et un faible sourire. C'est la bonne veste, elle hoche doucement la tête tout en croisant les bras, relativement satisfaite. Elle lui répond d'un ton calme ;


Areum  - Elle est faite pour toi Passant sa main droite dans ses cheveux pour écarter les mèches rebelle, elle ajoute On passe en caisse ?


Pas qu'elle soit particulièrement pressée de partir. Ce moment est tellement rare et tellement incertain qu'elle ne veut pas le gâcher en disant n'importe quoi. Elle sourit à la vendeuse au moment de passer en caisse. Cette dernière doit se faire des idées, mais la réalité est tellement improbable aussi. Quand finalement ils quittent la boutique pour retrouver le froid de la rue, la jeune femme marche à pas lents aux côtés de Seo Ji. Pas trop proche, pas trop éloignée.
Elle a l'impression de lui dire adieu sans lui dire adieu et c'est un peu douloureux, mais moins insurmontable qu'une année en arrière. Un petit silence s'installe, légèrement embarassant, mais trop court pour être gênant. Puis Areum pointe du doigt la ruelle droite avant de dire ;


Areum - Omo ! Des barbapapas ! Comme une gosse, elle se met à courir en ajoutant Viens ! Suis moi


Il fait un peu plus chaud dans cette ruelle. L'ambiance est déjà un peu plus chaleureuse. S'arrêtant finalement, elle reprend son souffle en appuyant ses mains au niveau de ses genoux.


Areum - Où est-ce que tu veux aller après ?


Retardons l'échéance toujours un peu plus...


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Re: time flies babe (feat. yoo seo ji) | Ven 12 Déc - 8:50
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 Time flies babe  
Sôji & Areum




Il devait avouer que le bon goût d'Areum ne s'était pas affaibli avec le temps et les années ; la veste en cuir qu'elle avait choisie pour lui moulait parfaitement ses épaules, et la couleur sombre du vêtement allait parfaitement à sa carrure. Par rapport à sa vieille veste brune, usée et miteuse à cause de son périple en Chine, cette veste-là respirait le neuf, et quelque part, ça lui faisait plaisir. Il imaginait déjà les péripéties dont cette veste allait être témoin : ses leçons de motos, ses sorties à pas d'heure, ses meurtres. De bonnes choses et de mauvaises choses. Areum repasse sa main dans ses cheveux rebelles, qui décidément, ce soir, ont décidés de tout faire sauf de l'écouter, avant de lui demander de passer en caisse. Sôji jeta un dernier coup d’œil à son reflet dans le miroir, avant d'ôter la veste pour l'emmener jusqu'à la caisse. Il était déjà convaincu avant même de l'enfiler, c'est-dire. En même temps, sa toute première veste était celle qu'Areum avait choisie pour lui, et il l'avait toujours appréciée. C'était donc la même chose pour celle-là. Ils marchent lentement en direction de la caisse, presque comme des cosmonautes marcheraient sur la lune, en apesanteur. A vrai dire, aucun des deux ne souhaitaient partir aussi vite, de peur de briser l'ambiance, de ruiner quelque chose. Parce qu'il y avait quelque chose qui revenait entre eux deux : leur complicité d'antan était telle qu'aujourd'hui, ils agissaient par réflexes et instincts l'un envers l'autre, comme si c'était inné chez eux. Une relation de plus de 3 ans, ça avait de quoi marquer un homme, tout de même, ce n'était pas rien. La caissière avait un grand sourire aux lèvres, et lors de leur passage en caisse, elle ne cessa pas de faire des allusions au fait qu'ils faisaient un joli couple ensemble. Sôji se contentait de rire et de se gratter la nuque maladroitement, gêné. Il n'allait pas non plus s'écrier que non, cette femme était uniquement son ex petite-amie, et effrayer la caissière. Ce n'était pas la peine de faire tout un plat d'un malheureux malentendu.

Lorsqu'ils ressortirent de la boutique, le froid mordant les accueillit de nouveau, et ils frissonnèrent presque simultanément sous le souffle du vent. Le regard de Sôji fait l'aller-retour successif entre sa veste neuve et Areum, avant que finalement, il ne se décide à parler. « Je peux te prêter ma veste, si tu veux, le temps du trajet. » déclara-t-il en attrapant la veste pour la lui tendre. C'était une question rhétorique, et il n'attendait pas de réponse de sa part. Il attendait juste qu'elle prenne la veste pour se couvrir. Parce que la voir attraper froid était certainement la dernière chose qu'il souhaitait en ce monde. Il y a toujours une certaine distance de sécurité entre eux, mais celle-ci n'est plus aussi froide qu'auparavant. Désormais, ils marchent d'un pas tranquille, comme s'ils s'habituaient petit à petit à la présence de l'autre à ses cotés. Sôji sait ce qui adviendra lorsque leur petite balade se terminera, lorsqu'ils arriveront à destination, et devront se quitter, et ça le rend nerveux. Ses mains sont moites, et il pourrait, il s'en rongerait la peau des doigts. Mais il essaie de garder, aux maximum si possible, son sang-froid. S'il n'arrive pas à dire adieu à la femme qu'il avait autrefois tant aimé, alors il ne serait jamais capable de reprendre les rênes du clan Katô. Le japonais considérait sa rencontre avec Areum comme une épreuve. Et il était décidé à la surmonter. Enfin, tout du moins, il essaierait. Puis, soudain, Areum pointe le doigt sur une ruelle en face d'eux, et Sôji cligne plusieurs fois des yeux, surpris par sa soudaine exclamation, avant d'apercevoir les nuages roses et sucrés. Des barbapapas, forcément.

Ils courent tous les deux comme des gosses jusqu'à la ruelle en question, en traversant la route alors que des voitures arrivent. Ils se font klaxonner plus d'une fois, et Sôji répond avec des signes de la main plus que grossiers, avant de se faire tirer par Areum. Finalement, ils arrivent sains et saufs en face du stand de sucreries. Sôji paye pour leurs deux barbapapas, et mord dans la sienne avec appétit. Il ne se rappelait pas de la dernière fois qu'il avait mangé ces confiseries. Surement à un festival qui se tenait en ville, lorsque lui et Sora n'étaient pas plus hauts que deux pommes. A la question d'Areum, il s'arrête de manger pour réfléchir. Ou aller, bonne question. En voyant que l'ambiance retombait au fil du silence qui s'installait entre eux, il décida de jouer la carte comique, et brandit sa barbapapa en direction d'une rue au hasard, en faisant mine de se concentrer.  « Hum...la sainte-barbapapa m'indique cette direction ! » s'écria-t-il avec un grand sourire au visage. Puis, il pressa sa barbapapa sur la joue d'Areum, y laissant une trace rose, avant de s'enfuir en courant dans la ruelle pointée quelques minutes auparavant. Son cœur devenait plus léger à chaque fois que ses pieds heurtaient le bitume humide. Il avait l'impression de redevenir l'adolescent insouciant et inconscient qu'il était par le passé, grâce à Areum. Désormais, il pouvait tourner la page sans regrets.


© Camaleón

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