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affraid of the past (yibb)

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Re: affraid of the past (yibb) | Mer 28 Mar - 0:33
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tu n’as jamais compris pourquoi yibo faisait encore tout pour se restreindre au niveau de la nourriture pour ce métier de mannequin. tu pouvais comprendre qu’il avait besoin de faire des choses par lui-même, même si ça t’était difficile à accepter. en même temps, tu avais passé toute ta vie à le protéger. tu prenais les coups pour lui, tu lui donnais ta nourriture quand vous étiez à l’usine. ça avait toujours été lui avant tout le monde, avant toi. et pourtant, il y avait d’autres gamins à l’usine, d’autres plus faibles que yibo, plus mal en point. mais tu sais pas pourquoi ça avait toujours été ce gamin peureux et pas un autre. tu ne regrettais absolument pas que ce soit yibo qui s’en soit sorti avec toi, même si tu te sentais toujours coupable d’avoir laissé les autres derrière vous. mais quand tu seras plus fort et plus vieux t’essaieras de faire quelque chose, même si tu doutes que tu puisses faire quelque chose à ton échelle. ton frère en parle dans ses interviews de ce qu’il a vécu, mais est-ce que c’est assez pour alerter les gens, pour faire changer les mentalités ? tu n’es pas sûr et pour le moment, c’est impuissant que tu assistes à tout ça. tout comme tu es impuissant face à l’obstination de yibo pour ne pas manger plus qu’il ne mange. il te dit même qu’il n’a jamais été aussi gros et qu’il est malade s’il mange plus. tu peux comprendre qu’à cause de votre passé et du fait que vous n’aviez jamais assez de nourriture, il soit habitué. mais maintenant que vous étiez en corée, maintenant que vous étiez libre, pourquoi continuait-il ainsi ? tu ne le comprenais pas. toi, dès que tu avais pu mangé à ta faim, tu l’avais fait et maintenant, tu ne pouvais pas te restreindre ou te priver. tu avais besoin de manger, beaucoup, comme si ça rattrapait les années que tu avais passé à ne rien avoir dans l’estomac. au début, tu avais été malade d’avaler trop de choses, vomissant tes tripes. puis avec le temps tu t’étais fait à beaucoup mangé et même si de temps en temps ton estomac te fait mal, tu continues encore et encore jusqu’à ce que tu sois rassasié. « mais ça sert à rien d’aller manger dehors, si tu manges rien yibo. je sais qu’on a été habitué à pire… mais justement on est libre de manger et de faire ce qu’on veut. pourquoi tu continues de t’imposer ça ? » c’est un débat sans fin qui vous anime parce que vous n’avez pas le même point de vue et que si yibo te comprend, toi non. tu n’arrives pas à concevoir ou à t’imaginer te priver encore une fois. tu ne veux plus expérimenter cette faim qui te tiraillait les entrailles à chaque fois que tu nourrissais quelqu’un d’autre à ta place et que tu endurais avec un sourire pour ne pas inquiéter les gamins. tu sais que tu n’arriverais pas à faire connaitre à nouveau cette faim à ton corps, parce que tu aurais l’impression d’être retourner en chine et c’est hors de question. d’ailleurs en parlant de chine, ton frère parle d’y retourner pour un shooting et tu sens toute la peur qui l’habite par rapport à votre pays d’origine, peur qui fait écho à la tienne. sauf que toi, tu la contrôles. tu ne veux pas montrer à yibo que tu es un être faible qui a peur de tout comme lui. à la place tu le rassures, essaies de le calmer parce qu’il en a besoin. il pleure même et tu serres un peu plus fort ta prise sur son corps. les câlins ça n’a jamais été ce que tu appréciais le plus, mais pour ton frère, pour lui, tu pourrais le garder toute ta vie dans tes bras que ça ne te dérangerait pas plus que ça. c’était devenu normal entre vous. « je te le promets yibo, tu n’y retourneras pas… ou alors pas sans moi. c’est hors de question que j’accepte ça. hors de question. » tu sens que tu commences à t’énerver. mais ce n’est absolument pas diriger vers ton frère, ça ne le sera jamais. « je parlerai à ton manager demain pour lui expliquer que je ne te laisserai pas partir et qu’il devra trouver un autre modèle. » tu n’accepteras pas d’envoyer yibo vers une mort certaine. parce que c’est exactement ce qui risque d’arriver s’il retourne en chine. il sera récupéré et on prélèvera ses organes pour les vendre au marché noir avant de le laisser crever dans un coin. un frisson parcourt ton corps alors que tu serres un peu plus le jeune homme contre toi et que tu viens embrasser le haut de son front. « tu devrais dormir maintenant. je suis là et je te protègerai toujours. toujours. » toi tu ne dormiras pas, tu veilleras sur lui pour être sûr qu’il ne fasse plus de cauchemars de la nuit. tu dormiras plus tard, si t’y arrives.
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Re: affraid of the past (yibb) | Dim 10 Juin - 15:48
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sungjoo & yibo
afraid of the past

S'il y a bien quelque chose dont Yibo est conscient, c'est qu'il est toujours le sujet de discussion principal lorsqu'il est avec son petit frère. Et le mannequin n'est pas du genre à réclamer de l'attention, à vrai dire il est même assez mal à l'aise lorsqu'il est trop placé au centre de tout, notamment lors des interviews ou des défilés auxquels il participe. Mais tout est différent avec Sungjoo. Le plus grand se sent toujours bien lorsqu'il est avec lui, et si parfois (souvent) il a peur, son cadet arrive toujours à le calmer et le rassurer plus rapidement que n'importe qui d'autre. Mais plus le temps passe, plus Yibo se rend compte que c'est toujours son vis à vis qui prend soin de lui, le surveille, le protège et le fait passer avant tout le reste, et même s'il lui en est extrêmement reconnaissant, il aimerait aussi pouvoir faire pareil pour lui. Seulement Sungjoo est bien plus fort et courageux que lui, capable de s'occuper de lui-même et de son idiot de grand frère en même temps, alors les occasions où il peut faire honneur à son rôle d'aîné sont rares. Et il sait que c'est en partie à cause de sa propre faute, qu'il dépend trop de lui et qu'il devrait apprendre à se débrouiller par lui-même et à ne pas l'appeler au secours au moindre problème. Il essaye parfois, fait de son mieux, mais la majorité du temps il se précipite à la recherche de Sungjoo en quête d'aide et de protection. C'est idiot, après tout il ne progressera jamais ainsi et n'arrivera jamais à se faire à sa vie de citoyen coréen libre s'il n'apprend pas à être plus indépendant, surtout que son métier l'oblige bien souvent à être en déplacements, parfois même dans d'autres pays, et que ces voyages professionnels le font toujours paniquer. Parce que son petit frère n'est pas là. Mais il y a malgré tout certaines choses pour lesquelles il parvient à se différencier de lui, à prendre des chemins différents, et l'éternel débat de la nourriture en est l'exemple parfait. Sungjoo mange beaucoup et de tout, Yibo lui, en plus d'être vegan, a un régime strict et des quantités limitées puisque son corps est son outil de travail. Et le plus petit ne comprend pas pourquoi il s'impose toutes ces contraintes, pourquoi il suit des règles alors qu'ils sont à présent libres. "« Parce que c'est mon travail Joo... c'est un peu comme une responsabilité, enfin une mission tu vois ? Être libre, ça veut pas dire obéir à aucune règle, ça veut dire que tu choisis d'obéir. Si je veux être mannequin, je dois accepter ça en faisant attention à pas manger trop et trop gras, et être mannequin... c'est tout ce que je sais faire. Je suis pas intelligent ni doué en coréen, c'est le seul travail que je peux faire, et je veux travailler... je veux être comme tout le monde Joo » Et si pendant un instant, Yibo s'est cru fort et indépendant, cette illusion se dissipe bien rapidement lorsqu'ils parlent de la Chine, et qu'il n'arrive plus à garder ses peurs sous silence, cherchant inconsciemment la protection et le réconfort de Sungjoo auquel il s'accroche avec force, comme si quelqu'un allait venir pour les séparer d'une minute à l'autre. Il ne peut pas s'en empêcher, frisonne dès que leur pays d'origine est mentionné, pleure lorsqu'on évoque leur passé même s'il est le premier à en parler lors d'interviews dans l'espoir vain d'attirer l'attention des coréens sur la gravité de la situation des enfants en Chine. Mais là tout est différent, parce que son manager veut l'y emmener, et même s'il sait que l'événement se déroule à Beijing, bien loin de leur région natale et que ses contremaitres ne feraient certainement pas le déplacement juste pour lui, la peur lui tord le ventre. Mais Sungjoo trouve toujours les mots, les gestes pour apaiser ses craintes, lui donner l'impression que tout ira bien, et pendant l'espace de quelques instant, Yibo se sent en sécurité. Mieux que ça, il se sent aimé et chez lui dans ses bras et lorsque les lèvres de son petit frère se déposent sur son front. Alors il essuie ses larmes, renifle un peu et se blottit un peu plus contre lui avant de secouer la tête. « Non je veux pas dormir Joo, je veux rester avec toi... tu veux bien ? S'il te plait, quand je dors c'est comme si t'étais pas là » Évidemment qu'il est fatigué Yibo, mais il a bien plus besoin de son Sungjoo que de sommeil.

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Re: affraid of the past (yibb) | Mar 19 Juin - 23:36
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la nourriture et le boulot de yibo, c’est un débat sans fin entre vous deux. tu comprends très bien qu’il a besoin de se sentir normal et de vouloir faire un travail comme tous les gens normaux, mais se priver de nourriture c’est quelque chose que tu ne conçois pas. vous avez trop souffert de la faim en chine dans cette usine humide pour que tu veuilles l’expérimenter encore. sans dire que tu te goinfres à la moindre occasion, tu ne te prives de rien du tout. si tu as envie de manger au beau milieu de la nuit, tu te lèves pour aller manger et tu manges à ta faim. il est vrai qu’au début, à votre arrivée en corée, tu t’es goinfré tout ce que tu as pu parce que tu avais l’impression que même si tu mangeais, tu avais encore faim. tu t’en es rendu malade, plusieurs fois. ce n’est que lorsque tu as compris que tu pourrais avoir autant de repas par jour que tu voulais, tu as arrêté de t’empiffrer à la moindre occasion. et maintenant, tu as de plus en plus de mal à comprendre yibo et son obsession par rapport à son poids ainsi qu’à son appétit d’oiseau. comme toi, il a connu la faim, comme toi il a été contraint à supporter cette douleur qui vous tordait les entrailles. et maintenant qu’il est libre, il recommence ou du moins continue. ça ne te plait pas du tout parce que tu n’aimes pas être privé de quelque chose maintenant que tu as tout ce que tu veux. tu écoutes yibo parler et pour c’est une des rares fois où tu trouves qu’il a un discours d’adulte et où tu te rends compte qu’il est plus âgé que toi. parce que soyons honnêtes, c’est souvent toi qui prend le rôle de grand frère et ça ne te dérange pas, au contraire, tu aimes être là pour lui. mais tu ressens une petite fierté alors qu’il parle. tu pousses quand même un soupir parce que tu ne comprends pas. « okay, tu peux ne pas manger trop gras ou trop sucré. mais faire attention à tout ce que tu manges ? et me dis pas que tu choisis d’obéir, tu sais comme moi que tu ne sais pas dire non. » c’est le plus gros défaut de ton frère ça, ne pas savoir dire non et faire confiance aux gens trop facilement. il vit dans un monde de bisounours où il pense que tout le monde est gentil. sauf que ce n’est pas le cas et c’est une grande sœur de stress pour toi, parce que tu as toujours peur qu’il lui arrive quelque chose. il serait capable de suivre un inconnu sans se méfier de lui et de se retrouver dans des emmerdes pas possibles. « et arrête de dire que tu n’es pas intelligent. tu peux pas rattraper presque vingt ans comme ça yibo. » t’aimes pas quand il se rabaisse, parce que ce n’est pas vrai. certes, il n’est pas le genre de mec à pouvoir prétendre à un prix nobel de physique ou mathématique, mais qu’il dise qu’il n’est pas intelligent, ça te met les nerfs en boule. et ils restent comme ça quand la chine est mentionnée. hors de question que yibo y retourne, que ce soit pour un shooting ou non. tu n’es absolument pas d’accord. tu refuses de le voir partir pour votre pays natal quitte à ce que tu t’embrouilles avec son manager. tu le gardes donc dans tes bras, le serrant un peu plus fort pour que ses peurs disparaissent pour un temps. tu serres toi-même les dents pour ne pas que les tiennes prennent le dessus. c’est d’abord lui avant toi, ça a toujours été le cas et ça le sera encore pendant des années tu le sais. tes peurs ne sont rien par rapport aux siennes. toi tu peux les contrôler, les enfermer en toi et ne les laisser sortir que lorsque tu bois. yibo lui a besoin de tout extérioriser sur le coup. alors tu le consoles, le rassures et lui fais comprendre que tu l’aimes à chaque fois. et ce soir ne déroge pas à la règle. tu embrasses même son front toi qui est avare de démonstration d’affection d’ordinaire. mais avec ton grand frère c’est différent, parce que c’est lui. tu lui demandes même de dormir mais il veut pas. un soupir s’échappe de tes lèvres alors que tu le serres encore un peu plus contre toi. « promis, je partirai pas yibo, tu peux dormir tranquillement. je reste là toute la nuit et krusty aussi reste là. » tu poses ta main dans ses cheveux pour le caresser alors que tu fais la même sur la chienne de ton grand frère qui dort déjà à côté de vous. « tu veux que je chante ? » tu n’es pas le meilleur des chanteurs, mais il t’arrive de chanter sous la douche ou pour yibo quand il a fait des cauchemars ou qu’il le demande.
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Re: affraid of the past (yibb) | 
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